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20.mai.201420.5.2014 // Les Crises

[Reprise] Arseni Yatseniouk, un Premier Ministre financé par l’étranger…

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Le Premier ministre dispose de toutes les connexions utiles à l’exercice de son douteux « mandat ». Le journaliste allemand Volker Bräutigam a épluché le site internet de la Fondation dirigée par celui que Madame Victoria Nuland appelle affectueusement « Yats ». En voici une présentation édifiante – que je résume.

Open Ukraine – Arseni Arseni Yatseniouk dirige une fondation dont le nom est tout un programme : « Yatseniouk Foundation». » L’orientation de ce programme est bien soulignée sur son propre site Internet, qui précise « Open Ukraine for yourself and for the world ».

Sur l’une des pages, il renvoie fièrement à ses « partenaires » financeurs : http://openukraine.org/en/about/partners.

Voici donc la liste des sponsors financiers (qui n’ont aucune arrière pensée, bien entendu – juste le gout de la promotion de la Démocratie)

En haut à gauche on trouve d’abord :

Une fois latinisée, cette inscription en caractères cyrilliques se lit « Fondation Victor Pinchouk ». Si vous désirez des informations à son sujet, cliquez sur le site anglophone http://pinchukfund.org/en/?clear_cache=Y tun. Pinchouk est l’un des oligarques les plus célèbres et l’une des plus grosses fortunes d’Ukraine. Il a gagné ses milliards sur les débris de l’effondrement de l’Union soviétique, dont le patrimoine national, faute d’un État de droit suffisant et d’une administration en état de fonctionnement est tombé entre les pattes de personnes telles que Pinchouk.

Un autre partenaire dont le logo s’affiche juste à côté :

Le sous-titre « « A project of the German Marshall Fund » vous induit quelque peu en erreur, car le nom complet de cette fondation est « German Marshall Fund of the United States », GMF. Elle remonte à une donation (datant de 1972) de la RFA à ses vainqueurs, les USA. Elle veut être comprise comme un témoignage de reconnaissance envers la population des USA, et un souvenir pérenne du « European Recovery Program »(1947), entré dans l’histoire sous le nom de Plan Marshall et destiné à la reconstruction de l’Europe après la Deuxième guerre mondiale. Cette fondation se prétend « indépendante », mais elle sert essentiellement de courroie de transmission dans les mécanismes transatlantiques, qui permettent à Washington d’influer l’économie et les médias allemands.

Passons au partenaire suivant de Monsieur Yatseniouk :

C’est le nom usuel du « Royal Institute of Foreign Affairs » britannique. Wikipedia, l’encyclopédie en ligne sait (et elle n’est pas la seule) que « le Chatham House est un think tank britannique de premier plan au niveau mondial, fondé en 1920 et dont le siège est à Londres. Ses membres se consacrent aux (…) questions et analyses en lien avec l’actualité politique internationale. Les expertises qu’il propose et les solutions qu’il recommande peuvent être divulguées de manière ciblée dans le monde entier par les membres actifs au niveau international. Certains projets-clés sont financés et sponsorisés par la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Konrad Adenauer, l’OTAN et l’UE.

Le logo suivant sur le site constitue une véritable poudre aux yeux :

C’est pourquoi il est utile de trouver une enseigne plus explicite de cette association :

Voici la version anglaise, bien lisible :

Il s’agit là de l’ « International Renaissance Foundation« . Et quelle renaissance internationale doit-on, selon elle, promouvoir ? L’éminent spéculateur et multimilliardaire George Soros, patron tutélaire et bailleur de fonds de cette fondation vous l’expliquera sûrement. Elle aussi travaille dans le « changement de régime », uniquement en faveur de la Démocratie, s’entend. Bien sûr, elle avait depuis des années un rejeton en Ukraine ; honni soit qui mal y pense.

Nous en arrivons maintenant à :

Depuis longtemps nous n’en sommes plus à nous étonner que l’OTAN soit déjà présente à Kiev depuis 1997 sous la forme d’une sorte de représentation consulaire. La promesse faite par le Secrétaire général du PCUS Mikhaïl Gorbatchev et le Président Bush senior lors des négociations préliminaires du Traité dit 2+4 entre les deux États allemands (RFA et RDA) et les quatre puissances alliées (USA, URSS, Grande-Bretagne et France) :

« après la réunification de l’Allemagne, l’OTAN ne progressera pas d’un pouce en direction des frontières de l’Union soviétique »

ayant à l’évidence été jugée sans valeur…

L’OTAN s’est livrée à Kiev à un travail de sape subversif, sans aucune gêne et sans aucun obstacle, en dépit de la décision prise en juin 2010 par le Parlement ukrainien, indiquant à une écrasante majorité vouloir coopérer pacifiquement avec l’OTAN (par exemple pour lutter contre les pirates somaliens) mais qui récusait toute alliance avec elle, sans parler d’une adhésion. Cependant Yatseniouk n’a pas été gêné pour l’admettre comme partenaire de sa fondation, elle lui a même été bien utile…

Yatseniouk et Soros à la 5e Ukrainian Lunch Conference organisée à Davos par la Fondation Victor Pinchouk, 2009

Yatseniouk et Soros à la 5e Ukrainian Lunch Conference organisée à Davos par la Fondation Victor Pinchouk, 2009

En ce qui concerne les partenaires suivants :

nul besoin de longs discours. Les USA, afin de conforter leur hégémonie mondiale, s’opposent aussi bien à une Russie (qui avec Poutine retrouve sa puissance) qu’à leur concurrent, la République démocratique de Chine. L’important ce sont les moyens employés par Washington. Ils excèdent largement l’arsenal diplomatique et économique autorisé et ont depuis longtemps pris la forme d’une menace militaire concrète (pensons aux boucliers anti-missiles installés en Pologne et à leur poste de commandement en Tchéquie) ; ils incluent également la subversion.

Pour ces activités sensibles, c’est la NED, une organisation non gouvernementale largement financée par le Département d’État américain, qui s’en charge.

Autre partenaire de Yatseniouk, l’ambassade de la République de Pologne à Kiev (sic.) :

Au sujet de cette alliance, rappelons seulement que l’hostilité affichée des gouvernements polonais envers leur voisin russe ne date pas seulement de leur adhésion fort peu pacifique à l’OTAN. Il y a à cela des raisons aussi compréhensibles historiquement qu’elles le sont peu actuellement.

La firme Horizon Capital est un «requin de la finance » classique, un fonds spéculatif qui rachète à bas prix des entreprises, puis les fragmente en sous-ensembles juteux pour ensuite les revendre – laissant souvent sur le carreau des centaines de salariés qui perdent leur emploi et souvent même leurs moyens d’existence. « Horizon Capital » a certes son siège en Ukraine et investit dans ce pays, mais pas seulement : le Belarus et la Moldavie ont déjà attiré son attention. Ce qui donne quelques indices sur les prochaines têtes de pont de « l’Occident » contre la Russie.

Pour finir il ne reste à mentionner tout en bas :

Le logo en caractères cyrilliques est celui d’un fabricant de meubles installé à Kiev (entre temps, ce logo a disparu de la page) mais sous la forme juridique d’une Ltd. (SARL) britannique et qui possède des filiales hors d’Ukraine. Sa fonction dans la fondation de Yatseniouk est obscure.

 

 

Swedbank est l’une quatre plus grandes banques d’affaires suédoises. Issue des caisses d’épargne, elle est partie à la « conquête de l’Est » au début du siècle, en rachetant la Hansabanken, première banque des pays baltes, puis la banque commerciale ukrainienne TAS. Swedbank, qui pratiquait une version suédoise des méthodes bancaires US qui ont conduit à la crise des subprimes, est responsable de l’éclatement de la bulle financière dans les pays baltes en 2007, lorsqu’elle décida de stopper net les crédits qu’elle avait « généreusement » distribués à un taux d’intérêt de 3% à quiconque voulait bien s’endetter, sans être trop regardante sur les garanties exigées.

Quelques remarques conclusives de Volker Bräutigam

1. « Quand on pense que des malheureux sont morts à Maïdan et ailleurs en Ukraine, rien que pour permettre à un commis de boutique mafieux de l’aristocratie financière internationale de devenir Premier ministre en Ukraine, un bomme de main de Washington et le grand chef d’un clan d’oligarques ukrainiens, on aurait envie de prendre les armes. »

2. Les USA ne reculent devant rien. Ils ont désormais introduit en Ukraine des escadrons de leur armée de mercenaires privés, Blackwater. Un exemple : au moins trois cents hommes de cette organisation criminelle sont au travail dans la ville industrielle de Donetsk, située dans la zone russophone du pays.

3. Sur la place Maïdan on a vu arriver, le dimanche 9 mars, le milliardaire russe Khodorkowsky. Délinquant condamné par les tribunaux et libéré peu de temps auparavant par une grâce présidentielle, il a joué les tribuns…

4. Le gens simples n’ont pas perdu le sens de la justice. Notre élite politique, en revanche, doit suivre d’urgence un cours de rattrapage. À un sondage en ligne demandant « si les critiques occidentales constituent une hypocrisie, et si la Russie défend des intérêts légitimes », plus de 78 % des internautes ont répondu oui », nous dit Willy Wahl sur son site suisse www.seniora.org. Cette information corrobore bien un sondage Gallup réalisé en Ukraine en 2009 : 40% des sondés considéraient alors l’OTAN comme une menace, 17% seulement comme une protection, et 33% ni comme un danger ni comme un avantage.

Quoi de neuf depuis lors ? La guerre froide a recommencé.

20 réactions et commentaires

  • Charli // 20.05.2014 à 00h13

    Olivier, je repensais à votre pertinente analyse concluant à l’impossibilité pour l’Ukraine de faire partie de deux zones de libre échange. Il est vrai qu’en pareil cas, la Russie pourrait accéder librement au marché communautaire par l’intermédiaire de l’Ukraine et inversement.

    Et TAFTA alors ?

    On négocie actuellement pour faire court un traité de libre échange avec les US et on vient de signer avec l’Ukraine….. Laquelle signature a été sinon encouragée a minima soutenue par les USA.

    Est-ce un raccourci de dire que les USA facilitent leur accès au marché ukrainien ?

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    • Sylba // 20.05.2014 à 02h09

      Sur cet effet « vases communicants » de recouvrement de zones de libre échange : nous pourrions bien en subir un de même veine si nous n’y prenons garde.
      En effet, une autre négociation est en cours, bien plus avancée que pour TAFTA, dans la même opacité et avec des clauses semblables si néfastes sur les normes, sur la propriété intellectuelle, sur les procédures d’arbitrage pour les différends entre investisseurs et États. Il s’agit de l’accord de libre échange UE-Canada : http://www.contrepoints.org/2014/04/14/162864-accord-de-libre-echange-ue-canada-le-point-sur-les-negociations
      Et qui dit Canada dit ALENA, donc États-Unis et Mexique, dès maintenant, et potentiellement aussi le PTP (partenariat transpacifique, pendant du TAFTA), aux incidences comparables : http://www.medelu.org/Le-Partenariat-transpacifique
      Pas plus que pour le TAFTA, il ne semble envisagé une ratification État par État, mais tous les membres de l’UE seraient tenus sans recours s’il advenait que cet accord soit signé avec l’UE.
      Alerte, donc, sur cette négociation avec le Canada si peu médiatisée.

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  • Thomas // 20.05.2014 à 03h27

    C’est un valet de l’Otan mais que va-t-il devenir après le 25 mai ? Ce genre de personnage finit toujours dans les oubliettes de l’Histoire. Comme le soi-disant  » président  » et pasteur protestant Tourchino…

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    • step // 20.05.2014 à 10h03

      il finira remplacé par un alter égo du même gabarit, qui vendra du changement. Ca vous rappelle rien ?

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    • Marie // 20.05.2014 à 10h12

      @Thomas
      Il ne faut pas croire que les gens comme Yatzeniuk et Tourchinov vont disparaître du gouvernement futur, ils ne laisserons pas la place aux autres car l’objectif premier de ces personnes était d’accéder au pouvoir!
      Avec Porochenko comme président, les postes de ministres seront distribués d’une façon au mérite de chacun dans la prise du pouvoir. Les chaises musicales, voila ce qui va se passer avec la nomination du nouveau gouvernement.
      Les mêmes seront au futur gouvernement, aucun doute!

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      • Marie // 20.05.2014 à 10h22

        Olivier,
        Merci beaucoup pour votre travail!
        Je recommande votre blogue aux amis ukrainien francophones, cela permet de tomber les voiles.
        L’analyse est excellente, richement documentée, une référence!

        Votre blogue permet aux personnes curieux de connaître la vérité, c’est très important par les tepms qui courent.
        Merci encore!

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  • Crapaud Rouge // 20.05.2014 à 09h10

    « il renvoie fièrement à ses « partenaires » financeurs » : et pour cause, ils s’adressent à des gens qui croient dur comme fer que capitalisme = liberté + droits de l’homme + sécurité + justice + progrès +…

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    • Nerouiev // 20.05.2014 à 09h46

      Excellente remarque, le peuple ukrainien de l’ouest est imbibé par cette croyance.

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  • Nerouiev // 20.05.2014 à 09h52

    Encore un beau travail d’Olivier Berruyer. On s’en doutait, mais les faits c’est beaucoup mieux. Cet Iatseniouk est bien un vendu. Il m’arrive de me poser la même question vis à vis de nos deux derniers présidents.

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  • jerome // 20.05.2014 à 10h23

    Arseni Yatseniouk est observateur auprès du PPE via le parti « Patrie » de Timoshenko.
    http://www.epp.eu/member-parties

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  • david // 20.05.2014 à 10h25

    Olivier
    Il y a un truc que je ne comprends pas, comment une assemblée peut destituer un president si celui ci est nommé par suffrage universel ? Le président a t’il un pouvoir de dissolution de l’assemblée ?
    Devant cette incohérence de fait, je comprends la position de la Russie qui reconnait le président destitué comme légitime.
    Je comprends également mieux la logique de la 5eme république avec un président élu au suffrage universel avec pouvoir de dissolution tant les elections legislatives (uninominale à 2 tours) confortent toujours les deux parties « légitimes ». La notion d’homme providentiel prend alors tout son sens.
    Ce Yats devrait se présenter à la présidentielle et vérifier en direct sa légitimité.

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    • casper // 20.05.2014 à 11h00

      L’assemblée Ukrainienne disposait de par la constitution de la possibilité de lancer une procédure d’impeachment. Elle pouvait destituer le président après une enquête en bonne et due forme de la cour constitutionnelle et un vote a la majorité des 3/5emes de la Rada (assemblée). La procédure existait bel et bien.

      Cependant, l’enquête a été bâclée, la cour constitutionnelle vidée de ses membres soupçonnés de rejeter l’impeachment, et la majorite des 3/5eme n’a pas été obtenue. On s’est contenté de proclamer la destitution avec une majorité simple de 50%. La destitution est donc inconstitutionnelle, et le gouvernement actuel est un gouvernement putschiste.

      On est en droit d’avoir toutes sortes d’opinions sur la crise Ukrainienne, mais l’origine putschiste et illégitime du gouvernement actuel est un fait, pas une opinion.

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      • arnold // 20.05.2014 à 16h38

        casper vous avez raison. Robert Charvin, Professeur Émérite de l’Université de Nice-Sophia-Antipolis, Doyen Honoraire de la Faculté de Droit et de Science Politique de Nice, l’explique dans son papier ici : http://www.lapenseelibre.org/1-index.html

        « La position des nouvelles autorités installées à Kiev est de s’afficher comme les défenseurs de la légalité constitutionnelle ukrainienne, ce qui est un paradoxe pour ceux qui viennent de faire ce qu’ils appellent une « révolution ». En effet, l’insurrection qui s’est produite à Kiev n’a manifesté aucun respect pour la Constitution de 1996, révisée en 2004, révision dont les amendements ont été annulés par la Cour Constitutionnelle en 2010. Sous la pression de la rue, une nouvelle procédure de révision a été entamée le 21 février 2014 rétablissant les amendements de 2004. Mais l’absence de promulgation invalide cette révision. Dans la confusion, le Parlement a voté la destitution du Président qualifié de « pro-russe » par l’Occident. Cette destitution est possible en raison de l’article 108 de la Constitution à l’issue d’une procédure d’impeachment (article 111). Cette procédure exige une enquête par une Commission dont les conclusions sont déposées devant le Parlement qui peut, après examen de la Cour Constitutionnelle, voter la destitution par une majorité des ¾. Celle-ci n’a pas été atteinte : l’impeachment a été voté par 328 voix, au lieu des 337 nécessaires. La destitution telle qu’elle a été prononcée est illégale : en droit, le Président n’est pas déchu de sa fonction, et son appel à l’assistance de la Russie est fondé. D’autres dispositions de la Constitution ont été violées (les articles 126 et 149) : c’est ainsi que la Cour Constitutionnelle a été « épurée » de cinq de ses juges dont le Président, pourtant bénéficiaires d’immunités. »

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  • obermeyer // 20.05.2014 à 10h26

    Nos deux derniers présidents sont aussi des vendus. Sarkosy pour avoir fait réintégrer la France dans l’OTAN, sans aucune consultation populaire évidemment, Hollande pour avoir été cherché ses ordres à Washington à peine élu, promettant aux USA de participer à leur bouclier anti-missile. Nos deux derniers présidents sont des atlantistes convaincus. Comme le dit Mélenchon, c’est une erreur historique de s’allier aussi fortement à un bloc qui est en train de couler.

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  • Nerouiev // 20.05.2014 à 10h59

    Concernant les approvisionnement en gaz de l’Ukraine, la partie était déjà engagée avec les USA, et Iatseniouk était probablement dans le circuit pour le gaz de shistes (d’où les put-scistes). A se demander si l’Ukraine ne serait pas un terrain expérimental pour les USA. Voici un avis de JM Jankovici :
    https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/472194952794354?comment_id=6026204&offset=0&total_comments=1
    Jankovici est un consultant français expert en énergie mais également écologistes et ami de Nicolas Ulot.

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  • step // 20.05.2014 à 11h15

    Manque blackwater (pardon…Academi)…. et de manière assez amusante rien d’européen. Vous avez remarqué ? Comme quoi il n’est même plus besoin d’afficher une façade pro-européenne pour indiquer qu’on a choisi le camp américain.

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  • Loulou // 20.05.2014 à 22h59

    Finalement, quand on ecoute l’UPR sur le montage de l’UE on retrouve la meme chose…
    « A project of the German Marshall Fund » est d’ailleurs cite comme ayant finance la construction de l’UE dans les annees 50/60

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  • HELLEBORA // 21.05.2014 à 01h05

    Portrait de « Akhmetov, « oligarque en chef », et nouveau soutien de Kiev » …
    http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/ukraine-akhmetov-oligarque-en-chef-et-nouveau-soutien-de-kiev-537b6a1035704f05d697ff2d

    … qualifié de parrain par Phil Butler (cf. image de Don Corleone en tireur de ficelles ou marionettiste, c’est selon) :
    http://everything-pr.com/an-offer-ukrainians-cannot-refuse/249076/
    Dans son papier, P. Butler ironise sur un article paru précédemment dans LA Times, article dans lequel la journaliste y racontait grosso modo comment Akhmetov avait réussi à mettre les ouvriers du Donbass de son côté. Le propos de Phil Butler est d’en rajoiuter une couche sur les intérêts strictement mercantiles qui animent plusieurs des oligarques ukrainiens (« linkages between Ukraine billionaire Victor Pinchuk, former US President Bill Clinton, former UK PM Tony Blair, and ties to other billionaire backers bent on an EU/NATO Urkaine »).

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  • HELLEBORA // 21.05.2014 à 01h19

    Ahkmetov, toujours, qui a convié les journalistes ce mardi au stade de Shaktar, à Donetsk, pour écouter sa conférence de presse sur écran géant : https://twitter.com/pmarsupia/status/468799072204492801/photo/1

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