Les Crises Les Crises
17.septembre.202517.9.2025 // Les Crises

Chaise électrique, peloton d’exécution : des députés Républicains de Caroline du Nord proposent leur réintroduction

Merci 7
Je commente
J'envoie

Au début de cette année, et apparemment sans crier gare, un groupe de législateurs républicains de la Chambre des représentants de Caroline du Nord a présenté un nouveau projet de loi alarmant. Le projet de loi « Revise the Law on the Death Penalty » (Réviser la loi sur la peine de mort), également connu sous le nom de HB 270, propose de rétablir la chaise électrique et de prévoir le recours au peloton d’exécution afin d’obliger les personnes incarcérées à choisir leur propre et horrible méthode d’exécution. Si la personne ne veut pas choisir, la chaise – souvent appelée « mort foudroyante » – serait la méthode d’exécution par défaut de l’État.

Source : Truthout, Lyle C. May , Prism
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La chambre de la mort vue depuis la salle des témoins du centre correctionnel du sud de l’Ohio, on voit une chaise électrique et un brancard, le 29 août 2001, à Lucasville, Ohio. Mike Simons / Getty Images

Un comité de la Chambre des représentants de Caroline du Nord a introduit le projet de loi HB 270 en avril et bien que la date limite fixée en mai pour son examen ait été dépassée, il est encore possible que le projet de loi soit adopté par le corps législatif et promulgué. Ce projet de loi inquiète beaucoup les personnes incarcérées, moi y compris [Lyle May est depuis plus de vingt ans dans le couloir de la mort en Caroline du Nord, il a été incarcéré en 1997, à l’âge de 19 ans, pour un double homicide qu’il se défend d’avoir commis, NdT].

Depuis mon incarcération à l’âge de 19 ans en 1997, j’ai assisté à 33 exécutions. Grandir dans le couloir de la mort de Caroline du Nord signifie que lorsque l’État condamne à mort de nouvelles personnes, j’apprends à les connaître mieux que la plupart des gens ne connaissent les membres de leur propre famille. Beaucoup d’entre nous ont passé plus de deux décennies ensemble, depuis que l’État a instauré un moratoire sur les exécutions en 2006. Si ce projet de loi est adopté, le résultat en sera particulièrement horrible, en effet sur les 136 condamnés à mort, plus de 30 ont épuisé leurs recours en dehors de la loi sur la justice raciale (Racial Justice Act), qui fait l’objet d’un litige en cours après qu’ait été « révélée une épidémie de discrimination raciale dans les affaires de peine capitale », selon le Centre pour les litiges relatifs à la peine de mort (Center for Death Penalty Litigation).

Une exécution, ne serait-ce qu’une seule, serait dévastatrice. Mais que dire de plus de 30 en succession rapide ?

Le mot « torture » est trop banal.

La peine capitale ne peut pas être à la fois une forme de justice punitive et une arme utilisée par l’État et les législateurs pour supprimer et éroder les protections constitutionnelles. La « justice » et la « sécurité publique » ne sont que des prétextes. Étant donné que nombreux sont ceux qui ignorent tout du fonctionnement réel du système pénal, les mesures prises par les législateurs et les forces de l’ordre à l’encontre des résidents américains sont largement acceptées. Ils faut bien que ce soit mérité, se dit-on.

Mais il faut tout d’abord déprécier suffisamment certaines vies humaines pour justifier le fait d’attacher un autre être humain à la chaise et d’actionner le bouton.

Investir dans la torture et la cruauté

Il n’existe aucune preuve crédible démontrant que la peine de mort est plus efficace que l’emprisonnement à vie, même si l’on sait qu’elle a un « effet de brutalisation » qui augmente la criminalité violente. L’État a un rôle de modèle, et lorsqu’il procède à des exécutions, il montre qu’ôter la vie à autrui est le moyen de résoudre les problèmes.

La Caroline du Nord a pris en charge l’administration de la peine de mort – auparavant dévolue à chaque comté – et a centralisé le châtiment en 1910, année où l’État est passé des pendaisons publiques à l’utilisation de la première chaise électrique de l’État, nouvellement installée à la prison centrale.

Comme l’a écrit Seth Kotch, professeur associé et directeur du programme d’histoire orale du Sud : « Les lynchages par la foule et les exécutions cautionnées par l’État constituaient des systèmes de violence raciale qui se renforçaient mutuellement à l’encontre les Noirs récemment affranchis » de Caroline du Nord.

Et la chaise s’est révélée particulièrement brutale.

Selon les informations de l’époque, l’exécution en 1921 d’un Noir du nom de William Frazier a « rendu malade » la foule présente, en effet la chaise électrique a gravement brûlé la chair de Frazier, et l’odeur s’est répandue dans les salles d’exécution et d’observation, a écrit Koch.

De tous temps dans l’histoire, la chaise électrique a été qualifiée de « torture », et ce dès les premières exécutions. En 1935, Charles A. Peterson, médecin et représentant de la Caroline du Nord, a déposé un projet de loi visant à remplacer la méthode d’exécution de l’État, c’est à dire l’électrocution par l’asphyxie au gaz, estimant que cette méthode était « plus humaine pour les témoins ». Alors que le projet de loi était en cours de discussion au sein de l’assemblée législative, Peterson a assisté à l’exécution d’un homme du nom de Sidney Etheridge, lequel a pris feu en raison d’un dysfonctionnement de la chaise électrique. Un journal local a noté que « la Caroline du Nord moderne » n’avait pas abandonné « la torture et la cruauté ».

Il semble que la Caroline du Nord de 2025 soit encore très attachée à la torture et à la cruauté.

L’un des principaux auteurs du projet de loi HB 270, le représentant Républicain David Willis, a déclaré lors d’une audition en commission en mai que le projet de loi de la Caroline du Nord s’inspirait de celui de la Caroline du Sud, où l’autorisation par les législateurs de « méthodes d’exécution alternatives » telles que le peloton d’exécution a permis à l’État de mettre un terme à sa propre pause de 13 ans sur les exécutions.

« Ce n’est pas quelque chose que l’on utilise tous les jours, bien sûr, mais je pense que nos [procureurs] et nos tribunaux doivent disposer de cette option pour lutter contre certains des crimes et meurtres odieux que nous constatons », a déclaré Willis au News & Observer en mai.

La loi de Caroline du Sud impose désormais aux condamnés à mort de « choisir » la manière dont l’État les mettra à mort. Ils ont le choix entre l’injection létale, l’électrocution ou le peloton d’exécution, l’électrocution étant la méthode par défaut si aucune méthode d’exécution n’est choisie. Mais concrètement, à quoi ressemble ce choix ?

Après l’adoption par les législateurs de Caroline du Sud de leur version de la loi HB 270, trois condamnés à mort ont « choisi » l’injection létale. Mais en raison de la « loi bouclier » adoptée en 2023, la Caroline du Sud ne fournit aucune information spécifique sur les médicaments utilisés pour les exécutions et sur les personnes chargées de procéder à l’exécution, ce qui signifie que les hommes qui ont opté pour l’injection létale ne disposaient d’aucune information sur la création, la qualité ou la fiabilité de ce médicament, selon le Centre d’information sur la peine de mort (Death Penalty Information Center). Chacun a mis plus de 20 minutes à mourir, et les résultats de l’autopsie ont révélé que les hommes étaient morts avec du liquide dans les poumons, ce qui indique une mort lente et douloureuse.

Les problèmes liés au protocole d’injection létale de l’État ont conduit Brad Sigmon, en Caroline du Sud, à opter pour le peloton d’exécution lors de son exécution en mars 2025. Dans une tribune, l’avocat de Sigmon, Gerald « Bo » King, a raconté comment s’est passée l’exécution à laquelle il a assisté de son client par l’État. King est également chef de l’unité Capital Habeas pour le 4e circuit, qui fait partie du bureau du défenseur public fédéral pour le district occidental de Caroline du Nord. Il a noté que Sigmon était attaché à une chaise et que sa tête était recouverte d’une cagoule. Un carré blanc avec une cible rouge a été apposé sur sa poitrine. Sigmon a été contraint de porter du noir pour que le sang ne voit pas.

« Une blessure est apparue sur sa poitrine avant que le son ne nous parvienne », écrit King après les coups de feu. « La cible a disparu. Peut-être que les balles l’ont vaporisée. Peut-être l’ont-elles enfoncée dans la cavité de la taille d’un poing qui fait couler le sang sur l’estomac de Brad et sur ses genoux. Le sang s’écoule régulièrement du cœur mourant de Brad, avec des débordements occasionnels. Comme si quelqu’un avait renversé un verre derrière ses côtes cassées, le sang coule sur sa chemise noire, qui dissimule très bien le rouge ».

Cette scène dérangeante est difficile à justifier, mais les lois créent des justifications pour toutes sortes d’horreurs.

Interrogé sur le HB 270 en mai, Destin Hall, président de la Chambre des représentants de Caroline du Nord, ne connaissait même pas les détails du projet de loi, mais il a déclaré aux journalistes qu’il fallait trouver une solution au moratoire sur les exécutions.

« La loi est la loi et notre loi, comme elle l’a toujours fait, autorise la peine de mort en Caroline du Nord », a déclaré Hall. « Je pense que lorsqu’un jury prend une décision, sa volonté doit être respectée ».

Hall devrait savoir que les jurys se trompent souvent. Les policiers ont également une vision étroite ou, dans certains cas, fabriquent des preuves, obtiennent de faux aveux et s’appuient sur des témoignages oculaires erronés.

Les procureurs s’appuient alors sur une version unique du crime, sans tenir compte des lacunes qui entachent l’affaire ni des preuves à décharge qui réfutent la théorie, et ils mettent tout le poids des ressources de l’État dans la balance afin d’obtenir une condamnation. Et c’est quelque chose de particulièrement vrai pour les hommes noirs.

Il suffit à Hall de rappeler les cas de Anthony Carey, Samuel Poole, Christopher Spicer, John Alford, Alfred Rivera, Alan Gell, Jonathan Hoffman, Glen Chapman, Levon Jones, Henry McCollum, Leon Brown et Charles Finch. Ces 12 hommes innocents, dont une majorité de Noirs, ont été injustement poursuivis, reconnus coupables et condamnés à mort par des jurys de Caroline du Nord avant d’être finalement disculpés.

Selon une étude nationale de 2017, lorsque les personnes mises hors de cause étaient noires, leurs affaires étaient 22 % plus susceptibles de comporter des bavures policières que les affaires de personnes blanches mises hors de cause. Dans les cas de Jones, Hoffman, Chapman, Poole, Carey, Alford et Spicer, tous ont été condamnés pour des crimes dont les victimes étaient blanches. Racist Roots, un projet du Center for Death Penalty Litigation qui retrace ce qui a conduit à l’énoncé d’une peine de mort en Caroline du Nord, a rapporté qu’en 2006, « Trois psychologues ont découvert que dans les cas où la victime est blanche, les accusés noirs sont plus susceptibles d’être condamnés à mort s’ils présentent des traits stéréotypés noirs. En fait, lorsqu’ils sont accusés de la mort d’une personne blanche, les hommes noirs ont davantage l’air de mériter la mort. »

Compartimenter la brutalité

En arrière-plan du HB 270 se trouve le HB 64, une proposition d’amendement constitutionnel qui limiterait le pouvoir du gouverneur de Caroline du Nord d’accorder la clémence et transférerait ce pouvoir au corps législatif, ce qui rendrait presque impossible pour les condamnés à mort de bénéficier d’une commutation de peine ou d’une grâce.

Le principal Républicain de la chambre haute, Phil Berger, chef du Sénat de Caroline du Nord, maintient que l’adoption d’une mesure législative visant à lever la suspension des exécutions est en quelque sorte liée au fait de donner aux habitants de la Caroline du Nord ce qu’ils veulent.

« Je suis d’accord avec le sentiment que pendant trop longtemps, le pouvoir judiciaire a trouvé des moyens d’aller à l’encontre de la volonté du corps législatif et du peuple de Caroline du Nord », a déclaré Berger à la presse en mai.

Toutefois, ces dernières années, le soutien à la peine de mort en Caroline du Nord s’est effondré, près des trois quarts des électeurs de Caroline du Nord rejetant la peine capitale pour les personnes reconnues coupables de meurtre.

Les législateurs républicains entendent également mettre fin à la Commission d’enquête sur l’innocence de Caroline du Nord, un organisme dont la seule mission est d’enquêter sur les déclarations d’innocence et de libérer les détenus de Nord-Caroline condamnés à tort. Sous les auspices de la « sécurité publique », les Républicains de l’État cherchent également à supprimer tout financement des services de défense des indigents de Caroline du Nord (IDS), un organisme déjà sous-financé qui supervise et rémunère les avocats commis d’office. En privant davantage de fonds l’IDS, déjà à court d’argent, les personnes défavorisées sont plus susceptibles de bénéficier d’une représentation juridique inadéquate, ce qui signifie que davantage de personnes innocentes seront condamnées pour des crimes qu’elles n’ont pas commis et que davantage de personnes seront envoyées en prison.

Rétablir la chaise électrique, ajouter le peloton d’exécution, saper la défense publique, éliminer la Commission d’enquête sur l’innocence, supprimer la clémence : est-ce là la volonté du peuple ou y a-t-il quelque chose d’autre en jeu ?

La véritable réponse est venue du chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Stephen Miller. Au début de l’année, Miller, l’architecte des politiques anti-immigration de l’administration Trump, a révélé que cette dernière « étudiait sérieusement » la possibilité de suspendre l’habeas corpus, le principe juridique qui permet à une personne de contester son arrestation et son emprisonnement.

Également connue sous le nom de « Grand écrit de la liberté », la requête en habeas corpus protège les résidents américains contre les arrestations et détentions illégales par le gouvernement et ne peut être suspendue par le Congrès qu’en cas d’urgence nationale, telle qu’une invasion ou une rébellion. La dernière fois que l’habeas corpus fédéral a été suspendu, c’était pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui a conduit à l’internement et à la saisie des biens de dizaines de milliers d’Américains d’origine japonaise. Miller tient ce principe juridique pour un « privilège », qu’il souhaiterait suspendre pour faciliter la détention et l’expulsion des immigrants. Si le Congrès a effectivement limité les requêtes en habeas corpus avec la loi de 1996 sur la lutte contre le terrorisme et pour une peine de mort véritablement appliquée, sa suspension totale sonnerait le glas de la démocratie américaine.

Et les législateurs républicains de Caroline du Nord semblent tout à fait disposés à ouvrir la voie.

Bien que le sort de la loi HB 270 soit incertain, il est clair que Willis est déterminé à faire avancer le projet de loi lors de la session législative de 2025, éventuellement en l’annexant au budget avec les autres propositions du Sénat. Selon ses dires, le projet de loi HB 270 ne concerne pas une méthode d’exécution en particulier, mais plutôt « à faire avancer la peine de mort elle-même ».

Il est important de considérer ce que les Républicains font très précisément pour aller de l’avant. En avril, Mikal Mahdi est devenu le deuxième homme de Caroline du Sud à être exécuté par un peloton d’exécution. Et comme pour les autres, son exécution a été bâclée. Selon ses avocats, il n’a été touché que par deux des balles, et celles-ci ont largement manqué son cœur, ce qui l’a fait souffrir inutilement, en violation de la loi constitutionnelle contre les châtiments cruels et inhabituels.

Telle est la réalité dont les Républicains font la promotion, ce qui amène des défenseurs tels que Krisanne Vaillancourt Murphy, du Catholic Mobilizing Network, à s’interroger : comment en sommes-nous arrivés là et comment notre société peut-elle considérer cette inhumanité comme acceptable ?

« Voilà qui nous rappelle que chaque exécution, quelle que soit la méthode ou les procédures utilisées, est un acte violent qui bafoue la dignité de la vie », a déclaré Vaillancourt Murphy après l’exécution de Mahdi. « L’indignation qui nous anime face à ces méthodes d’exécution nous rappelle qu’au fil du temps, la procédure de la peine capitale est devenue de plus en plus trompeuse pour rendre les exécutions plus acceptables, plus aseptiques et plus humaines. Mais en fait, elles ne sont jamais rien de tout cela. »

À l’instar de la ségrégation raciale, de la marginalisation des pauvres et de la criminalisation des immigrants, la société américaine est particulièrement douée pour compartimenter la brutalité et l’injustice à l’égard de ses voisins. Beaucoup vont à l’église le dimanche pour écouter les enseignements de Jésus, et le lundi, ils exigent de leurs élus que ces derniers expulsent les femmes et les enfants réfugiés de leur communauté. Ils s’assoient pour dîner, se plaignent du prix des produits alimentaires, dénombrent leurs satisfactions, puis se moquent des appels à mettre fin au génocide et au blocus de Gaza. Ils saluent les habitants de leur quartier et s’enquièrent de leur santé, avant d’accomplir leur devoir civique, plus tard dans la semaine, en condamnant à mort un de leur voisin qui habite juste de l’autre côté de la ville. En tant que condamné à mort, je me suis souvent demandé s’ils pouvaient même se rendre compte de leur propre hypocrisie, ou si celle-ci était si banale qu’elle en était tout simplement normalisée.

Et si les législateurs républicains agissent, comme ils le prétendent, au nom de leurs électeurs, alors c’est la volonté du peuple, qui a élu des responsables non qualifiés, qui méprisent totalement les droits constitutionnels, la dignité humaine et la pitié.

Ce faisant, « le peuple » devrait se souvenir de ceci : Même si vous pensez que la peine capitale est un « mal nécessaire », comme les contrôles routiers ordinaires effectués par les forces de l’ordre ou les raids des services d’immigration qui se soldent par la mort d’innocents, ne soyez pas surpris lorsque la violence de l’État se retournera contre vous, et peu importe que vous soyez un citoyen.

*

Lyle C. May est un ancien élève de l’université de l’Ohio, membre de la Alpha Sigma Lambda Honor Society, journaliste incarcéré et auteur des livres Witness : An Insider’s Narrative of the Carceral State (Témoin : Récit depuis l’intérieur de l’État carcéral) (Haymarket Books, 2024), et The Transformative Journey of Higher Education in Prison : A Class of One (Un parcours transformateur grâce aux études supérieures en prison : une classe pour un seul élève) (Routledge Academic Press, 2024).

Source : Truthout, Lyle C. May , Prism, 26-07-2025

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Ecrire un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Charte de modérations des commentaires

Et recevez nos publications