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Comment la Chine réagit à la guerre commerciale de Donald Trump

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Parmi tous les signaux confus, la Chine est clairement la cible principale du programme commercial de Trump. La meilleure réponse de la Chine aux droits de douane serait de s’appuyer davantage sur la consommation intérieure que sur les exportations, mais l’exécution de ce virage représente un énorme défi pour ses dirigeants.

Source : Jacobin, Daniel Finn
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président chinois Xi Jinping au Grand Hall du Peuple, le 31 mai 2024, à Pékin, en Chine. (Tingshu Wang / Getty Images)

Entretien avec Ho-fung Hung par Daniel Finn

Trois mois à peine après le début de son second mandat présidentiel, Donald Trump a déjà envoyé une série de messages contradictoires sur sa politique tarifaire. Mais il y a une constante dans tout cela : Trump est déterminé à redéfinir les relations économiques entre les États-Unis et la Chine. Pour en savoir plus sur la manière dont les dirigeants chinois perçoivent le programme de l’administration Trump et sur ce qu’ils vont faire pour y répondre, nous nous sommes entretenus avec Ho-fung Hung, professeur d’économie politique à Johns Hopkins et auteur de livres tels que The China Boom : Why China Will Not Rule the World et City on the Edge : Hong Kong under Chinese Rule. Son prochain ouvrage, The China Question : Eight Centuries of Fantasy and Fear, sera publié en novembre.

Daniel Finn : Comment l’élite chinoise a-t-elle perçu le retour imminent de Donald Trump à la Maison Blanche ? S’attendait-elle à une confrontation frontale avec les États-Unis sous Trump ?

Ho-fung Hung : Avant l’investiture, des voix se sont élevées au sein de l’establishment chinois, par le biais des médias officiels, pour affirmer que Trump est un homme d’affaires et quelqu’un avec qui la Chine peut potentiellement traiter. Bien sûr, je ne pense pas que l’élite chinoise à ce moment-là ait voulu trop offenser le nouveau président, car elle pensait toujours à la possibilité de conclure un accord avec lui à un moment donné, comme elle l’avait fait pendant son premier mandat.

Dès son entrée en fonction, le nouveau président a commencé à faire beaucoup de choses qui offensaient les Européens et inquiétaient de nombreux alliés des États-Unis dans le monde. Avant même son investiture, il avait déjà déclaré que l’Europe et le Japon devaient assumer une plus grande part de responsabilité dans leur défense, sans parler de la question des tarifs douaniers.
À l’époque, certains commentateurs chinois suggéraient que c’était en fait une bonne chose pour la Chine : alors que l’administration Biden avait tenu à rester en bons termes avec les alliés et amis des États-Unis tels que le Japon, la Corée du Sud et Taïwan, Trump rendait nerveux les États qui dépendent de la protection des États-Unis et les considérait comme des partenaires peu fiables, de sorte qu’il valait mieux, de leur point de vue, faire partie de la sphère d’influence de la Chine.
Ce raisonnement est toujours d’actualité. De nombreux nationalistes en Chine – et je suis sûr que certains fonctionnaires du gouvernement chinois aussi – pensent toujours que c’est une opportunité pour eux d’étendre leur influence lorsque les États-Unis inquiètent leurs amis et alliés traditionnels.

Daniel Finn : La situation évolue rapidement : Trump a d’abord déclaré qu’il imposait des droits de douane à tous les niveaux ; il a ensuite annoncé une pause pour la plupart des pays, tout en doublant les droits de douane pour la Chine, qui dépassent largement les 100 %. Il semble maintenant qu’il y ait eu un changement au niveau de ces droits de douane, et il pourrait y avoir d’autres développements à venir. Mais au moment où Trump déclarait son intention d’imposer ces droits de douane élevés sur les produits chinois, quelle a été la réaction des décideurs politiques chinois ?

Ho-fung Hung : Comme vous l’avez dit, il y a eu beaucoup de va-et-vient à ce sujet, et nous ne savons pas vraiment ce qu’il en est. Ce qui ressort clairement, c’est que l’ensemble des tarifs douaniers vise principalement la Chine et des pays comme le Vietnam et le Cambodge qui pourraient devenir des centres de transbordement pour les marchandises chinoises afin d’échapper au régime tarifaire de Trump. Or, Trump a soudainement déclaré qu’il y avait de fortes chances qu’il conclue un accord avec la Chine et que le taux des droits de douane diminue.

Tout d’abord, je pense que cette confusion reflète la division au sein de l’administration. Certaines voix, comme celle de Peter Navarro, insistent sur le fait que les droits de douane seront une mesure permanente pour réindustrialiser les États-Unis, tandis que le secrétaire au Trésor Scott Bessent et d’autres membres de l’administration affirment que cette mesure tarifaire marque le début d’un processus de négociation sur d’autres questions et qu’elle sera donc réduite à long terme.
La réaction des investisseurs s’est traduit par une fuite des capitaux des États-Unis. Non seulement le marché boursier s’est très mal comporté, mais les gens ont également quitté le marché des bons du Trésor américain au même moment, ce qui est sans précédent ces derniers temps. Normalement, lorsque les gens fuient le marché boursier, ils se tournent vers la valeur refuge que sont les bons du Trésor. Je considère qu’il s’agit d’une sorte de grève des capitaux visant à discipliner l’administration. L’assouplissement de la position de Trump sur les droits de douane est une réaction à cette grève des capitaux.
Dans le même temps, le gouvernement chinois ne se fait aucune illusion sur ce qu’il peut attendre de cette administration. La réaction immédiate de Xi Jinping a été de se rendre soudainement dans des pays d’Asie du Sud-Est comme le Cambodge, le Viêt Nam et la Malaisie pour s’engager à faire front commun contre les droits de douane. Ces pays ont déroulé le tapis rouge et leurs dirigeants ont tenu des propos aimables et polis lors de leurs conversations avec Xi, posant avec lui pour des photos afin de donner l’impression que l’Asie du Sud-Est est aux côtés de la Chine dans cette affaire.
La Chine ne peut que créer l’apparence d’une solidarité avec l’Asie du Sud-Est et le Sud global, alors que sur le fond, elle ne peut pas faire grand-chose.
Mais sur le fond, il n’y a pas grand-chose de concret dans les accords signés. Ces pays sont heureux de se livrer à des séances de photos et à des discussions amicales avec Xi, mais en même temps, ils semblent très nerveux à propos des tarifs douaniers américains et ne veulent pas offenser Trump. Par exemple, le Cambodge, bien qu’il soit économiquement très dépendant de la Chine, a été le premier pays à déclarer qu’il n’allait pas prendre de mesures de rétorsion à l’encontre des États-Unis.
Après la visite de Xi, le Cambodge a accueilli une visite historique de deux navires de la marine japonaise dans une base navale financée par la Chine. De même, les responsables vietnamiens se sont montrés amicaux lors de la visite de Xi, mais une fois celui-ci parti, ils se sont engagés à sévir contre le transbordement de marchandises chinoises présentées comme si elles avaient été fabriquées au Viêt Nam. Ils ne veulent pas que Trump impose d’énormes droits de douane à leurs pays, car ils dépendent fortement des exportations.
Singapour est un autre cas intéressant. L’ancien premier ministre Lee Hsien Loong a critiqué les tarifs douaniers américains, alors que dans le même temps, sa femme, Ho Ching, a également reposté un article sur les médias sociaux accusant Xi Jinping et la Chine de se comporter comme un patron de mafia au cours de la dernière décennie, avant d’essayer d’obtenir le soutien des pays d’Asie du Sud-Est tout à coup, maintenant qu’ils sont confrontés aux tarifs douaniers de Trump. Cela a attiré beaucoup d’attention.
La Chine n’a pas eu beaucoup de vraies cartes à jouer pour consolider son leadership en Asie du Sud-Est, car depuis une dizaine d’années, il y a eu beaucoup de plaintes sur le rôle de la Chine, malgré l’apparence superficielle d’amitié. Avant le retour au pouvoir de Trump, de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, ainsi que d’autres pays du Sud global comme l’Afrique du Sud et le Brésil, avaient déjà imposé des droits de douane sur les panneaux solaires chinois, l’acier, les automobiles, etc. Sur ce front, la Chine ne peut que donner l’impression d’être solidaire de l’Asie du Sud-Est et de l’ensemble du Sud, mais sur le fond, elle ne peut pas faire grand-chose de plus que ce que l’on pourrait supposer.
La meilleure ligne de conduite que le gouvernement chinois puisse suivre pour résister à la politique tarifaire est de redoubler d’efforts sur la voie d’une plus grande autarcie. Il y a quelques années, face aux restrictions imposées par l’administration Biden sur les exportations de haute technologie vers la Chine, Xi Jinping parlait déjà de devenir moins dépendant du commerce mondial et plus dépendant des marchés intérieurs.
Nous avons alors assisté à une tentative du gouvernement chinois de sécuriser son régime en se dissociant activement de l’économie mondiale. Je pense que cette idée d’une plus grande autonomie économique est la meilleure option pour surmonter la tempête économique du point de vue de la survie du régime. Cela impliquera probablement un nouveau ralentissement de l’économie chinoise.

Daniel Finn : Au cours des dernières décennies, le modèle économique chinois s’est fortement appuyé sur les exportations, en particulier vers les États-Unis, mais pas seulement. Même si l’idée d’une économie plus autosuffisante semble être la meilleure option à suivre en principe, existe-t-il un moyen viable pour les dirigeants chinois d’y parvenir, ou vont-ils se heurter à des obstacles importants en cours de route ?

Ho-fung Hung : Les économistes et les conseillers politiques, tant en Chine qu’à l’étranger, ont toujours pensé que le meilleur moyen d’action était de stimuler la consommation intérieure. En théorie, c’est facile à réaliser. Des personnalités du gouvernement chinois ont également évoqué la nécessité d’augmenter la part de la consommation intérieure dans le PIB, de Zhu Rongji dans les années 1990 à Wen Jiabao dans les années 2000 et Li Keqiang plus récemment. Mais si l’on examine les données, on s’aperçoit que si la consommation intérieure augmente en termes absolus, elle stagne ou diminue en pourcentage du PIB.

Les économistes et les conseillers politiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Chine, ont toujours pensé que le meilleur moyen d’action était de stimuler la consommation intérieure.

Il y a une raison pour laquelle cette structure est si difficile à transformer. La Chine a été intégrée dans un système commercial néolibéral mondial, en très bonne coordination avec les États-Unis. Cela remonte aux années 1970, lorsque les syndicats sont devenus plus puissants aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux, exigeant des salaires plus élevés, tandis que la pression pour la protection de l’environnement augmentait, avec la création d’organismes tels que l'[Agence de protection de l’environnement]. Les coûts environnementaux et de main-d’œuvre de la production dans les pays occidentaux augmentaient.

Cela a permis à la Chine de rejoindre le système commercial et de résoudre le problème de la baisse des profits des capitaux occidentaux, car le pays offrait des coûts de main-d’œuvre et de protection de l’environnement peu élevés pour les entreprises. Depuis les années 1980, les capitaux occidentaux ont pu échapper à l’émancipation des travailleurs et à des réglementations environnementales plus strictes en délocalisant leur production en Chine.

C’est là le secret du succès de la Chine : elle a pu offrir aux capitaux occidentaux, et plus tard aux capitaux chinois, des conditions favorables que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Même en Asie du Sud-Est, bien que les revenus soient faibles, il y a des élections et des syndicats indépendants dans beaucoup de ces pays, de sorte qu’ils n’ont pas pu aller aussi loin dans cette voie que la Chine. Cela fait partie du cœur du modèle économique chinois.

L’inconvénient de ce modèle est qu’avec des niveaux de protection des travailleurs aussi bas – non seulement dans l’industrie manufacturière et la construction, mais aussi maintenant dans l’économie de plateforme – les revenus des ménages sont très bas et la part des revenus dans le PIB est très faible, ce qui limite le pouvoir de consommation de la population. Je parle ici des gens ordinaires, pas des grands consommateurs qui achètent des sacs de luxe à Paris. Cette structure rend difficile la relance de la consommation intérieure.

Il est très difficile de changer cette situation, d’autant plus que la Chine n’est pas un pays comme le Brésil ou l’Inde qui organise des élections, et que les hommes politiques ne sont donc pas contraints de mettre en œuvre des politiques telles que la Bolsa Família brésilienne, très applaudie, qui transfère directement des revenus en espèces aux familles à faible revenu. En Inde, les politiciens locaux et le gouvernement central sont incités à effectuer des transferts vers les zones rurales en période électorale. Certains y verront une forme d’achat de votes, mais il s’agit d’une sorte de transfert de revenus qui peut stimuler la consommation. La part de la consommation intérieure dans l’économie est beaucoup plus élevée au Brésil, en Inde et dans d’autres grands pays à revenu intermédiaire qu’en Chine.

En même temps, certains économistes disent déjà que si le revenu des ménages n’est pas suffisant pour stimuler la consommation, le gouvernement peut sans doute le faire en utilisant des outils politiques typiquement keynésiens et en s’engageant dans des dépenses déficitaires pour consommer et offrir des biens publics comme le logement social, l’éducation gratuite et les soins de santé socialisés. Toutefois, les autorités chinoises (en particulier le gouvernement central) se sont montrées très conservatrices en matière de politique budgétaire depuis les années 1980. Ils ont toujours eu peur de perdre le contrôle si le gouvernement ne disposait pas d’un excédent important.

Comme la Chine est confrontée à des vents contraires en termes d’exportation vers les États-Unis et l’Europe, avec des droits de douane et d’autres mesures protectionnistes contre les véhicules électriques, l’acier et d’autres produits chinois, elle a cherché de nouveaux débouchés pour ses exportations, depuis les États du Golfe au Moyen-Orient jusqu’à l’hémisphère Sud. Mais les niveaux de revenus dans le Sud ne sont pas aussi élevés qu’en Europe, au Japon et aux États-Unis.

De nombreux pays en développement ont également commencé à imposer leurs propres mesures protectionnistes sur les produits chinois, de l’Indonésie à l’Afrique du Sud.

En théorie, il devrait être très facile de passer à un modèle basé sur la consommation domestique des ménages plutôt qu’à un modèle orienté vers l’exportation, mais ce n’est qu’une théorie. Sur le plan politique, la structure du régime et les intérêts particuliers en Chine rendent la tâche beaucoup plus difficile que ne le suggère la théorie, alors que dans le même temps, nous voyons apparaître de nouvelles barrières aux exportations chinoises dans le monde entier.

Ils sont pris dans une situation très difficile, et si elle n’est pas résolue, l’économie va continuer à ralentir. Pourtant, un effondrement économique n’est peut-être pas un scénario cauchemardesque pour le régime du point de vue de sa propre sécurité. Des exemples comme le Venezuela et l’Iran montrent qu’une crise économique n’est pas nécessairement synonyme d’ennuis pour un régime tant qu’il peut maintenir les systèmes de contrôle et de surveillance.

Daniel Finn : Cela m’amène à la dernière question que je voulais vous poser. Vous avez dit plus tôt que certaines personnes au sein du gouvernement chinois pourraient accueillir le retour au pouvoir de Trump comme une opportunité de mobilisation nationaliste. Quelle est, selon vous, la solidité de la position des dirigeants chinois actuels sur le front intérieur ? L’hostilité des États-Unis est-elle susceptible d’alimenter une réaction de nationalisme populaire qui renforcerait le pouvoir des dirigeants chinois, ou des turbulences économiques durables auraient-elles pour effet d’affaiblir leur autorité ?

Ho-fung Hung : Je pense que le Parti communiste chinois bénéficie sans aucun doute des griefs mondiaux actuels à l’égard de la politique de Trump. Les gouvernements américains précédents ont eu beaucoup de problèmes avec les pratiques de la Chine en matière de commerce et de droits de l’homme. Ce que l’administration Trump a fait, c’est une sorte de lente convergence avec le modèle chinois en termes de pratiques commerciales et aussi en termes de droits de l’homme, au moins sur le plan rhétorique. Bien sûr, il y a encore un grand écart entre les États-Unis et la Chine sur tous ces points, mais la direction prise les rapproche de la Chine.

Dans ce scénario, de nombreux alliés des États-Unis et même des libéraux chinois, tant en Chine qu’à l’étranger, se trouveront dans une position où ils critiqueront les États-Unis et penseront que le protectionnisme et les violations des droits de l’homme en Chine sont moins flagrants et moins difficiles à avaler par rapport au contexte actuel des États-Unis. En termes de relations publiques, cela réduira certainement la pression sur les personnes qui critiquent les pratiques du gouvernement chinois dans tous ces domaines. C’est une bonne nouvelle pour les dirigeants chinois, qui pourront dire à leur peuple que la situation aux États-Unis est loin d’être parfaite et que leur propre gouvernement n’est pas si mauvais.

À l’heure actuelle, le gouvernement chinois tire des avantages évidents de ce qui se passe depuis le retour de Trump à la Maison Blanche.

Bien entendu, cet argument n’est avancé qu’au niveau des relations publiques. En réalité, il existe toujours un écart important entre la Chine et les États-Unis en matière de droits de l’homme. À long terme, les freins et contrepoids du système américain, y compris les tribunaux et les élections de mi-mandat, devraient porter leurs fruits. Mais pour l’instant, les gens s’adaptent à la nouvelle réalité américaine et la perception qu’elle crée a certainement aidé la Chine.

Un autre facteur pourrait potentiellement aider la Chine, bien que cela dépende de la manière dont l’invasion russe de l’Ukraine se dénouera. Trois mois après le début de la nouvelle administration, l’impression que les États-Unis abandonnent l’Ukraine et laissent le champ libre à la Russie va beaucoup aider la Chine, tant sur le plan international que sur le plan national. Toutefois, je dois ajouter que la situation est très instable et que nous ne pouvons pas savoir si l’administration Trump agit de cette manière comme d’une tactique de négociation.

En fin de compte, un accord de paix pourrait être conclu entre l’Ukraine et la Russie, après quoi les choses commenceraient à se stabiliser et les relations entre la Russie et l’Occident à s’améliorer. Si cela devait se produire, ce serait un problème pour la Chine, mais ce n’est pas encore le cas. Pour l’instant, le gouvernement chinois tire des avantages évidents de ce qui se passe depuis le retour de Trump à la Maison Blanche.

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Ho-fung Hung est titulaire de la chaire Henry M. et Elizabeth P. Wiesenfeld d’économie politique et président du département de sociologie de l’université Johns Hopkins. Il est l’auteur de Clash of Empires : From « Chimerica » to the « New Cold War » (2022) et City on the Edge : Hong Kong under Chinese Rule (2022).

Daniel Finn est rédacteur en chef de Jacobin. Il est l’auteur de One Man’s Terrorist : A Political History of the IRA.

Source : Jacobin, Daniel Finn – 25-04-2025

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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