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4.octobre.20254.10.2025 // Les Crises

Les abominations théologiques dans l’Amérique de Trump

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C’est un moment un peu comme celui-ci, il y a 30 ans, qui a fait de moi une érudite de la bible. Dans la période qui a précédé l’adoption de la loi de 1996 sur la réforme de l’aide sociale, les dirigeants politiques et religieux se sont servis des Écritures pour justifier la fermeture des programmes alimentaires et l’exclusion des mères et de leurs bébés de l’aide publique. Ces dirigeants, dont beaucoup se décrivent comme chrétiens, ont choisi d’ignorer la plus grande partie des passages de la Bible qui annoncent la « bonne nouvelle » aux pauvres et promettent la liberté à ceux qui sont prisonniers des injustices et de l’oppression. Au lieu de cela, ils ont proposé des interprétations (fausses) et des appropriations (erronées) de textes bibliques contraires à l’éthique et à l’histoire afin de soutenir le pouvoir impérial américain et punir les pauvres au nom d’une morale dévoyée.

Source : TomDispatch, Liz Theoharis
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Trois décennies plus tard, l’administration Trump et ses apologues bibliques travaillent d’arrache-pied, instrumentalisant le nom de Jésus et le contenu de la Bible dans des salves encore plus dévastatrices de (fausses) références bibliques immorales. En juillet, une vidéo du département de la Sécurité intérieure est devenue virale, utilisant la citation d’Isaïe « Me voici, Seigneur. Envoie moi » [Il s’agit d’une réponse à la voix du Seigneur disant : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous, NdT], couramment utilisée lors de l’ordination de responsables religieux et faisant explicitement référence aux communautés marginalisées touchées par les déplacements et l’oppression, et ce afin de recruter de nouveaux agents pour l’agence américaine de l’immigration et des douanes, ou ICE, un emploi désormais assorti d’une prime à la signature de 50 000 dollars, grâce à la « One Big Beautiful Bill » de Donald Trump.

L’ancien pasteur du secrétaire à la défense Pete Hegseth est allé encore plus loin en conjugant la Bible et la haine anti-immigrés, déclarant : « La Bible est-elle en faveur de ces raids de l’ICE ? La réponse est oui. » Il a ensuite ajouté : « La Bible n’exige pas que les nations chrétiennes riches s’immolent pour le crime horrible d’avoir une économie et un mode de vie florissants, pas vrai ? La Bible ne permet pas au magistrat civil de voler l’argent de ses concitoyens pour payer des ressortissants étrangers afin qu’ils viennent détruire notre culture. »

Un mois plus tôt, lors d’un discours annonçant le bombardement de l’Iran, le président Trump avait exhorté Dieu à bénir les bombes américaines (larguées sur des familles et des enfants innocents) : « Et en particulier, Dieu, je veux juste dire, nous t’aimons Dieu, et nous aimons notre grande armée. Protégez-les. Que Dieu bénisse le Moyen-Orient, qu’il bénisse Israël et qu’il bénisse l’Amérique. Merci beaucoup. Merci. »

En mai, le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, et les représentants républicains du Congrès ont formé un cercle de prière à la tribune de la Chambre alors qu’ils s’apprêtaient à codifier la « Big Beautiful Bill » du président. Bien entendu, c’est ce même projet de loi qui menace de priver des millions d’Américains d’une alimentation et de soins de santé vitaux. (Il s’agit là d’un contrepoint étrange au fait que Jésus ait nourri 5 000 personnes et fourni des soins de santé gratuits aux lépreux).

L’Antéchrist

Et comme s’il ne suffisait pas de dénaturer la Bible pour bénir les riches et réprimander les pauvres, entre en scène le magnat de la technologie Peter Thiel, cofondateur de Palantir et homme qui se tient dans l’ombre de tant d’événements qui se déroulent actuellement à Washington. Bien que de nombreux Américains le connaissent de mieux en mieux, tout comme ses différentes entreprises et son influence politique, beaucoup d’entre nous ont négligé le rôle central de sa version du christianisme et les croyances « religieuses » énigmatiques qui l’accompagnent.

Dans Vanity Fair ce printemps, la journaliste Zoe Bernard a souligné le rôle central que Thiel a déjà joué dans la christianisation de la Silicon Valley : « Je vous garantis, lui a dit un entrepreneur chrétien, qu’il y a des gens qui utilisent le christianisme pour se rapprocher de Peter Thiel ».

Et en réalité, ses convictions théologiques complètent sinistrement ses convictions politiques. « Quand on n’a pas de croyance religieuse qui transcende tout, a-t-il déclaré, on finit par se trouner vers les autres. Et c’est le problème de notre monde libéral athée. Il est juste le reflet de la folie des foules. » N’oubliez pas qu’il s’agit du même Thiel qui, dans un essai publié en 2009, remettait ouvertement en cause la compatibilité entre démocratie et liberté, prônant un système où le pouvoir serait concentré entre les mains de ceux qui possèdent l’expertise nécessaire pour faire avancer le « progrès », une nouvelle version de la loi du plus fort à l’ère de l’information. Une telle vision du monde ne pourrait contraster davantage avec le Sermon sur la montagne, où Jésus manifeste sa préférence pour les pauvres et sa sa foi dans les stratégies ascendantes plutôt que descendantes.

Plus récemment, Thiel s’est déclaré « à droite » au sein du parti républicain. Il a été le relais de Trump auprès de la Silicon Valley lors de son premier mandat. Depuis, il a rassemblé et soutenu une nouvelle cohorte de conservateurs (dont beaucoup se réclament d’un christianisme de droite), notamment le vice-président J.D. Vance, Michael Anton, directeur de la planification politique de Trump, le milliardaire David Sacks, tsar de l’IA et de la cryptographie, et Elon Musk, qui a dépensé un quart de milliard de dollars pour faire élire Trump la deuxième fois. Thiel est également proche de Curtis Yarvin, le type qui a affirmé « en plaisantant » que la société américaine n’avait plus besoin des pauvres et qu’elle devrait plutôt les transformer en biocarburant. (Une conception du monde on ne peut plus incompatible avec les principes fondamentaux du christianisme.)

Thiel, qui est particulièrement impliqué dans les récentes évolutions politiques (et idéologiques), notamment l’occupation militaire de Washington, est également proche de Joe Lonsdale, cofondateur de Palantir et fondateur de l’Institut Cicero, un groupe de réflexion de droite à l’origine de l’attaque ciblée contre les sans-abri qui sévit actuellement dans tout le pays. Oui, il y a bien un lien entre Peter Thiel et les exigences du président Donald Trump qui veut que « les sans-abri déménagent tout de suite… LOIN de la capitale ». En juillet, Trump a pris un décret facilitant le démantèlement des campements à Washington, un an après que la Cour suprême a confirmé une loi qui rend illégal, si on est sans domicile, de dormir ou même de respirer dehors. Thiel, Lonsdale et l’Institut Cicero ne sont pas seulement responsables de ces attaques contre les sans-abri et les « villes bleues » [campements de toiles, NdT] ; ils sont également responsables de l’arrestation de leaders religieux et des amendes qui leur ont été infligées pour leur soutien aux communautés de sans-abri et leur opposition, pour des raisons religieuses, à la maltraitance des pauvres.

Au delà de ce curieux amalgame entre christianisme et milliardaires, je suis particulièrement choquée par le fait que Thiel propose une série de conférences en quatre parties, sur l’« antéchrist » par l’intermédiaire d’une organisation à but non lucratif appelée ACTS 17, qui doit débuter en septembre à San Francisco et dont toutes les places sont déjà vendues. Les articles sur le collectif ACTS 17 mettent généralement l’accent sur la volonté des chrétiens de la Silicon Valley de placer le salut par Jésus au-dessus de la réussite personnelle ou de la charité envers les pauvres. Cela semble bien inquiétant, en particulier pour ceux d’entre nous qui prennent au sérieux le commandement biblique consistant à cesser de priver les pauvres de leurs droits, à mettre fin à la pauvreté sur terre (comme au ciel) et à défendre les personnes auxquelles la Bible reconnaît une priorité.

Par exemple, Trae Stephens (qui a travaillé chez Palantir et est associé à Thiel dans un fonds de capital-risque) est le mari de Michelle Stephens, la fondatrice du collectif ACTS 17. Dans une interview accordée à Emma Goldberg du New York Times, Michelle Stephens explique comment « en tant que chrétiens, on nous enseigne toujours à servir les humbles, les modestes, les marginalisés… Je pense que nous avons finalement découvert que ce sont plutôt les riches, les nantis et les puissants qui ont le plus besoin de Jésus. »

Dans un article du Denison Forum, elle est encore plus explicite quant à son interprétation biblique et théologique de la pauvreté et de la nécessité de prendre soin des nantis plutôt que des pauvres. Elle écrit : « Ceux qui considèrent le message du Christ envers les pauvres et les nécessiteux comme le pilier central de l’Évangile commettent une erreur similaire. Alors que les mouvements pour la justice sociale ont fait beaucoup pour mettre en évidence les péchés de longue date de notre société et ont appelé les croyants à l’action, la tentation peut être grande de laisser ce message prendre le pas sur notre besoin inné d’être sauvés par Jésus. » Ces propos me rappellent la résistance religieuse à laquelle j’ai été confrontée pendant des décennies, avant même l’adoption de la réforme de l’aide sociale, et la perpétuelle opposition entre Jésus et la justice depuis lors.

La bataille de la Bible

Bien entendu, une telle bataille pour la Bible est loin d’être nouvelle en Amérique. Elle remonte à bien avant l’émergence d’une nouvelle forme de christianisme dans la Silicon Valley. Dans les années 1700 et 1800, les propriétaires d’esclaves citaient le livre de Philémon et des passages des épîtres de saint Paul pour affirmer que l’esclavage avait été ordonné par Dieu, tout en arrachant les pages de l’Exode lorsqu’ils donnaient des bibles aux esclaves. Pendant l’âge d’or du XIXe siècle, les églises et les politiciens ont prêché ce que l’on a appelé un « évangile de la prospérité » qui vantait les vertus du capitalisme industriel. Des décennies plus tard, les ségrégationnistes ont continué d’utiliser des versets bibliques dévoyés pour approuver les pratiques de Jim Crow, tandis que la Majorité Morale, fondée en 1979 par le pasteur baptiste Jerry Falwell, père, a contribué à intégrer une nouvelle génération d’extrémistes chrétiens dans la politique nationale.

Au cours des dernières décennies, l’utilisation de la Bible pour justifier ce qui passe pour être la « loi et l’ordre » (et la punition des pauvres) n’a fait que s’intensifier. Au cours du premier mandat de Donald Trump, le procureur général Jeff Sessions a défendu la politique de l’administration consistant à séparer les enfants immigrés de leurs familles à la frontière en citant un passage de l’épître de l’apôtre Paul aux Romains : « Je voudrais vous citer l’apôtre Paul et son commandement clair et sage dans Romains 13, d’obéir aux lois du gouvernement parce que Dieu les a ordonnées dans le but d’assurer l’ordre. Les processus ordonnés et légaux sont bons en eux-mêmes et protègent les faibles et les justes. »

L’attachée de presse de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a résumé la même idée peu de temps après en déclarant : « Il est parfaitement biblique d’appliquer la loi. » Et lors de son premier discours de président de la Chambre des représentants, Mike Johnson a déclaré à ses collègues : « Je suis convaincu que les Écritures, la Bible, sont très claires : c’est Dieu qui élève ceux qui détiennent l’autorité », faisant écho à l’épître aux Romains du Nouveau Testament, dans laquelle Paul écrit que « les autorités qui existent sont établies par Dieu ».

Au cours des dernières années, des politiciens républicains et des leaders religieux ont poursuivi leur utilisation de références bibliques pour punir les pauvres, citant des textes pour justifier la suppression de l’accès aux soins de santé et à l’aide alimentaire. Le représentant Jodey Arrington (Republicain-Texas), réfutant un activiste juif qui s’était référé à un commandement du Lévitique de nourrir les affamés, a cité la 2e épître aux Thessaloniciens pour justifier l’augmentation des exigences en matière de travail pour les personnes éligibles au programme d’aide nutritionnelle supplémentaire (SNAP). Et ce n’était là qu’une des nombreuses attaques républicaines contre le programme d’aide alimentaire aux gens à faibles revenus, parmi une myriade de tentatives visant à démanteler le système de protection sociale dans la perspective du « Big Beautiful Bill » du président Trump, le plus grand transfert de richesse du bas vers le haut de l’histoire américaine et le couronnement du projet 2025 de Russell Vought. Arrington a déclaré : « Mais il y a aussi, vous savez, dans l’Écriture, nous dit la 2e épître aux Thessaloniciens chapitre 3-10, qui dit, euh : « Car même lorsque nous étions avec vous, nous vous avons donné cette règle : si un homme ne veut pas travailler, il ne mangera pas. » Il a poursuivi en disant : « Nous avons appris que certains d’entre vous sont oisifs […] Je pense qu’il est raisonnable de s’attendre à ce que nous ayons des exigences en matière de travail. »

Et Arrington est loin d’être le seul. En effet, le même passage avait déjà été utilisé par les représentants Kevin Cramer (Republicain – Dakota du Nord) et Stephen Lee Fincher (Républicain-Tennessee) pour justifier la suppression des bons d’alimentation lors d’un débat sur une précédente loi agricole. Le représentant Mo Brooks (Républicain-Alabama) a utilisé un langage religieux similaire, classant les gens entre les méritants et les non méritants, pour s’opposer à un plan de santé qui protège ceux d’entre nous qui ont des problèmes de santé génétiques. Il a insisté sur le fait que seules « les personnes qui mènent une bonne vie » et « qui ont fait ce qu’il fallait pour garder leur corps en bonne santé » devraient bénéficier d’une réduction des coûts en matière de soins de santé.

Ces hommes politiques « chrétiens » détournent régulièrement des passages de la Bible pour rendre les pauvres responsables de leur pauvreté. Bien entendu, il n’y a jamais la moindre indication que les riches, qui ont volé les salaires des gens et se sont enrichis en leur refusant des soins de santé, sont en quoi que ce soit à blâmer.

Une théologie de la libération pour l’époque actuelle

De telles interprétations des textes bibliques nuisent à la vie de tous (à l’exception, bien sûr, des super riches), mais surtout à celle des pauvres. Et, bien qu’on ne s’y attende pas de la part de ces Républicains, elles vont à l’encontre des thèmes principaux des textes de la Bible. L’ensemble de la Bible chrétienne, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, est imprégné d’un esprit de justice. Les équivalents historiques des programmes de lutte contre la pauvreté la traversent de part en part.

Cela commence avec le livre de l’Exode et la manne (pain) qui apparaît jour après jour, de sorte que personne n’en ait ni trop ni pas assez. Il s’agit probablement d’une réponse au pharaon égyptien qui avait mis en place un système par lequel quelques chefs religieux et politiques accumulaient de grandes richesses aux dépens du peuple. Le plan de Dieu, en revanche, prévoyait que la société soit organisée de manière à répondre aux besoins de tous, en décrivant notamment comment les chefs politiques et religieux étaient censés libérer les esclaves, remettre les dettes, payer aux gens ce qu’ils méritent et distribuer des financements aux nécessiteux. L’esprit biblique de justice se poursuit ensuite via les prophètes qui insistent sur le fait que la façon d’aimer et d’honorer Dieu est de promouvoir des programmes qui élèvent les pauvres et les marginalisés, tout en décriant les détenteurs du pouvoir qui dissimulent l’oppression sous des termes religieux et des versions hérétiques de la théologie chrétienne.

Mes propres racines politiques et morales se trouvent dans les mouvements de défense des droits sociaux et les syndicats de sans-abri, dans les initiatives menées par des personnes pauvres et dépossédées qui organisent un « nouvel underground railroad » [Le chemin de fer clandestin est un réseau de routes, d’itinéraires et de refuges sûrs utilisé par les esclaves afro-américains fuyant vers la liberté au-delà de la ligne Mason-Dixon et jusqu’au Canada avec l’aide des abolitionnistes qui adhéraient à leur cause, NdT] et mettent le christianisme au défi de prêcher et de mettre en pratique les enseignements du Christ. Cette conviction a été exprimée par la révérende Yvonne Delk lors du sommet de 1992 « Sortir de la pauvreté Sommet sur la survie », lorsqu’elle a déclaré que la société, y compris l’Église, devait adopter la position voulant que « les pauvres ne sont pas des pécheurs, mais la pauvreté est un péché contre Dieu auquel on peut et on doit mettre un terme ».

Les paroles de Delk font écho à d’autres paroles prononcées 20 ans plus tôt. En 1972, Beulah Sanders, l’une des dirigeantes de la National Welfare Rights Organization, la plus grande organisation de pauvres des années 1960 et 1970, s’est adressée au Conseil national des Eglises : « Je représente ici toutes les personnes pauvres qui bénéficient de l’aide sociale et beaucoup d’autres qui n’en bénéficient pas, a-t-elle déclaré, des gens qui croient au mode de vie chrétien […] des gens dont les centimes et les pièces de monnaie ont permis de construire les églises chrétiennes d’Amérique. Parce que nous croyons au christianisme, nous avons continué à soutenir les églises chrétiennes […] Nous vous appelons […] à vous joindre à nous au sein de la National Welfare Rights Organization. Nous vous demandons votre soutien moral, personnel et financier dans cette bataille pour le pain, la dignité et la justice pour toute la population. Si nous échouons dans notre lutte, le christianisme aura échoué. »

Dans un monde à la Trump, où l’extrémisme chrétien devient la norme, nous ne devons pas laisser les paroles de Beulah Sanders tomber dans l’oubli ou alors les pires craintes d’innombrables prophètes et combattants de la liberté se réaliseront. Nous devons plutôt puiser la force nécessaire pour concrétiser une vision théologique et spirituelle où personne n’est exclu et créer la capacité, alimentée par la foi, de la réaliser. Le moment est venu. Puissions-nous y parvenir.

*

Liz Theoharis, une habituée de TomDispatch, est théologienne, ministre ordonnée et activiste anti-pauvreté. Directrice du Centre Kairos pour les religions, les droits et la justice sociale et coprésidente de la Campagne des pauvres : A National Call for Moral Revival, elle est co-autrice du nouveau livre You Only Get What You’re Organized to Take : Lessons from the Movement to End Poverty (Vous n’obtenez que ce pour quoi vous vous êtes organisé : leçons tirées du mouvement pour mettre fin à la pauvreté) et autrice de Always With Us? What Jesus Really Said About the Poor (Toujours avec nous ? Ce que Jésus a vraiment dit à propos des pauvres). Suivez-la sur BlueSky à @liztheoharis.kairoscenter.org.

Source : TomDispatch, Liz Theoharis, 09-09-2025

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

1 réactions et commentaires

  • Le nuton ardennais // 04.10.2025 à 08h37

    Vous rendez-vous compte du niveau de ces gens ? Emmanuel Todd a raison, ce sont des illuminés ! Rien d’autres à dire.

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