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13.mars.201613.3.2016 // Les Crises

Le mouvement illusoire de Bernie Sanders, par Chris Hedges

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Source : Le Partage, Chris Edges, 22-02-2016

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chris_hedgesArticle original publié en anglais sur le site de truthdig.com, le 14 février 2016.
Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Récipiendaire d’un prix Pulitzer, Chris Hedges fut correspondant de guerre pour le New York Times pendant 15 ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, ses écrits paraissent maintenant dans la presse indépendante, dont Harper’s, The New York Review of Books, Mother Jones et The Nation. Il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Il est éditorialiste du lundi pour le site Truthdig.com.


Bernie Sanders, qui s’est attiré la sympathie de nombreux jeunes universitaires blancs, dans sa candidature à la présidence, prétend créer un mouvement et promet une révolution politique. Cette rhétorique n’est qu’une version mise à jour du « changement » promis en 2008 par la campagne de Barack Obama, et avant cela par la Coalition National Rainbow de Jesse Jackson. De telles campagnes électorales démocratiques, au mieux, élèvent la conscience politique. Mais elles n’engendrent ni mouvements ni révolutions. La campagne de Sanders ne sera pas différente.

Aucun mouvement ni aucune révolution politique ne se construiront au sein du parti démocrate. L’échec répété de la gauche états-unienne à comprendre la fourberie du jeu des élites politiques, fait d’elle une force politique stérile. L’histoire, après tout, devrait servir à quelque chose.

Les Démocrates, comme les Républicains, n’ont pas intérêt à mettre en place de véritables réformes. Ils sont liés au pouvoir corporatiste. Ils sont dans l’apparence, mais n’ont pas de substance. Ils parlent le langage de la démocratie, et même du réformisme libéral et du populisme, mais empêchent obstinément la réforme sur le financement des campagnes, et font la promotion d’un ensemble de politiques, dont les nouveaux accords commerciaux, qui dépossèdent affaiblissent les ouvriers. Ils truquent les élections, non seulement avec de l’argent, mais aussi avec des soit-disant superdélégués — plus de 700 délégués qui n’ont aucun compte à rendre, parmi plus de 4700 au congrès démocrate. Sanders a peut-être remporté 60% des voix au New Hampshire, mais il a fini avec moins de délégués d’état que Clinton. Un avant-goût de la campagne à venir.

Si la nomination de Sanders est rejetée — la machine Clinton et l’establishment du Parti Démocrate, ainsi que leurs maitres marionnettistes corporatistes, utiliseront les subterfuges les plus bas pour s’assurer qu’il perde — son soit-disant mouvement et sa révolution politique s’évanouiront. Sa base mobilisée, et c’était aussi le cas lors de la campagne d’Obama, sera fossilisée en listes de donateurs et de bénévoles. Le rideau tombera dans un tonnerre d’applaudissements, jusqu’au prochain carnaval électoral.

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Le Parti Démocrate est entièrement solidaire de l’état corporatiste. Cependant, Sanders, bien que critique vis-à-vis des honoraires de conférences exorbitants d’Hillary Clinton auprès de firmes comme Goldman Sachs, refuse de dénoncer le parti et les Clintons — comme Robert Scheer l’a souligné dans une colonne en Octobre — pour leur rôle de majordomes de Wall Street. C’est un mensonge par omission, ce qui cependant reste un mensonge, de la part de Sanders. Et c’est un mensonge qui rend le sénateur du Vermont complice du jeu de dupe orchestré par l’establishment du Parti Démocrate, et dont l’électorat états-unien est victime.

Les partisans de Sanders pensent-ils pouvoir disputer le pouvoir à l’establishment du Parti Démocrate, et ainsi le transformer ? Pensent-ils que les forces sur lesquelles repose le véritable pouvoir — le complexe militaro-industriel, Wall Street, les corporations, l’état sécuritaire et de surveillance — peuvent être renversées par la campagne de Bernie Sanders ? Pensent-ils que le Parti Démocrate autorisera que sa direction soit dirigée par des procédures démocratiques ? N’acceptent-ils pas le fait qu’avec la destruction des organisations syndicales, du mouvement anti-guerre, du mouvement pour les droits civiques, et du mouvement progressiste — une destruction souvent orchestrée par les organes de sécurité comme le FBI — ce parti ait viré à droite au point de n’être aujourd’hui qu’un remake de l’ancien Parti Républicain ?

Les élites utilisent l’argent, ainsi que le contrôle qu’ils ont sur les médias, les tribunaux et le corps législatif, leurs armées de lobbyistes et de « think tanks », pour invalider le vote. Nous avons subi, comme John Ralston Saul l’a écrit, un coup d’état corporatiste. Il ne reste aucune institution, au sein de la société civile, qui puisse être qualifiée de démocratique. Nous ne vivons pas dans une démocratie capitaliste. Nous vivons dans ce que le philosophe politique Sheldon Wolin appelle un système de « totalitarisme inversé ».

En Europe, le Parti Démocrate états-unien serait un parti d’extrême droite. Le Parti Républicain serait un parti extémiste. Il n’y a pas de classe politique libérale — et encore moins de gauche ou progressiste — aux États-Unis. La croissance des groupes protofascistes ne prendra fin que lorsqu’un mouvement de gauche soutiendra une militance sans équivoque pour défendre les droits des ouvriers et entreprendre la destruction du pouvoir corporatiste. Tant que la gauche se soumet à un Parti Démocrate qui se targue de valeurs libérales tout en obéissant aux intérêts corporatistes, elle se détruira elle-même ainsi que les valeurs qu’elle prétend représenter. Elle attisera la rage justifiable du sous-prolétariat, et particulièrement du sous-prolétariat blanc, et renforcera les forces politiques les plus rétrogrades et racistes du pays. Le fascisme prospère non seulement grâce au désespoir, à la trahison et la colère, mais aussi au libéralisme en faillite.

Le système politique, comme nombre de supporters de Sanders vont le découvrir, est immunisé contre les réformes. La seule résistance efficace sera le fait d’actes massifs de désobéissance civile soutenue. Les Démocrates comme les Républicains ont l’intention de continuer l’assaut contre nos libertés civiles, l’expansion des guerres impérialistes, le pouponnage de Wall Street, la destruction de l’écosystème par l’industrie des combustibles fossiles et la paupérisation des ouvriers. Tant que les Démocrates et les Républicains restent au pouvoir, nous sommes condamnés.

La réponse de l’establishment démocrate contre toute insurrection interne, c’est de l’écraser, de la coopter et de réécrire les règles afin d’empêcher une nouvelle insurrection. Ce fut le cas en 1948 avec Henry Wallace, en 1972 avec George McGovern — deux politiciens qui, contrairement à Sanders, défièrent l’industrie militaire — et en 1984 et 1988 avec les insurrections menées par Jackson.

Corey Robin, du site web Salon, explique comment les Clintons ont pris le pouvoir à l’aide de cet agenda réactionnaire. Les Clintons, et l’establishment démocrate, écrit-il, ont rejeté l’agenda progressiste de la campagne de Jackson et ont usé de langage codé, particulièrement en ce qui concerne la loi et l’ordre, pour attirer les électeurs blancs racistes. Les Clintons et les mandarins du parti ont impitoyablement évincé ceux que Jackson avait mobilisés.

Les supporters de Sanders peuvent s’attendre à un accueil similaire. Qu’Hillary Clinton puisse mettre en place une campagne capable de faire oublier sa longue et sordide histoire politique est l’un des miracles de la propagande de masse moderne, et une preuve de l’efficacité de notre théâtre politique.

Sanders a dit que s’il n’était pas nominé, il soutiendrait le candidat du parti; il ne fera pas opposition. Si cela se produit, Sanders deviendra un obstacle contre le changement. Il récitera le mantra du « moins mauvais ». Il fera alors partie de la campagne de l’establishment démocrate visant à neutraliser la gauche.

Sanders est un démocrate en tout point, sauf en titre. Il fait partie du caucus démocrate. Il vote 98% du temps pour les Démocrates. Il soutient régulièrement les guerres impérialistes, l’arnaque corporatiste de l’Obamacare, la surveillance de masse et les budgets de défense colossaux. Il a fait campagne pour Bill Clinton lors de la course présidentielle de 1992, et lors de celle de 1996 — après que Clinton ait précipitament fait adopté l’ALENA (Accord de libre échange nord-américain), grandement étendu le système d’incarcération de masse et détruit les aides sociales — et pour John Kerry en 2004. Il a appelé à ce que Ralph Nader abandonne sa campagne présidentielle en 2004. Les Démocrates reconnaissent sa valeur. Ils récompensent Sanders pour son rôle de gardien du troupeau depuis déjà longtemps.

Kshama Sawant et moi-même avons demandé à Sanders, en privé, lors d’un évènement à New York où il faisait une apparition, la nuit précédant la marche pour le climat de 2014, pourquoi il ne se présentait pas en tant qu’indépendant à la présidence. « Je ne veux pas finir comme Ralph Nader », nous a-t-il répondu.

Sanders avait raison. La structure de pouvoir démocratique a passé un arrangement avec lui. Elle ne présente pas de candidat sérieux contre lui dans le Vermont pour son siège de sénateur. Sanders, en contrepartie de cet accord Faustien, constitue le principal obstacle à la création d’un troisième parti viable dans le Vermont. Si Sanders défiait le parti démocrate, il se verrait privé de sa séniorité au Sénat. Il perdrait sa présidence de commissions. Le parti machine le transformerait, à l’instar de Nader, en paria. Il l’expulserait hors de l’establishment politique. Sanders a probablement considéré sa réponse comme un arrangement pratique vis-à-vis d’une réalité politique. Mais il a aussi admis sa lâcheté. Nader a payé le prix fort pour son courage et son honnêteté, mais il n’était pas un raté.

Sanders, selon moi, sait parfaitement que la gauche est brisée et désorganisée. Les deux partis ont créé d’innombrables obstacles à la naissance de partis tiers, en commençant par les évincer des débats, puis en défiant leurs listes électorales, pour les empêcher de participer aux votes. Le parti Vert est mutilé de l’intérieur par des dissensions et des dysfonctions endémiques. Dans de nombreux états, il est représenté majoritairement par une population blanche vieillissante, prisonnière de cette nostalgie narcissique autoréférentielle des années 1960.

Pour voir la vidéo : Bernés par Bernie (Stimulator – février 2016)

J’ai discuté, il y a trois ans, au maigre rassemblement d’état du parti Vert dans le New Jersey. Je me suis senti comme un personnage du roman de Mario Varga Llosa « La Vraie Vie d’Alejandro Mayta ». Dans ce roman, Mata, un idéaliste naïf, subit les humiliations des petites sectes belligérantes non pertinentes de la gauche péruvienne. Il en est réduit à organiser des réunions dans un garage avec sept révolutionnaires autoproclamés qui composent le RWP(T) — le parti des travailleurs révolutionnaires (trotstkiste) — un groupe dissident du parti marginal des Travailleurs Révolutionnaires. « Empilés contre les murs », écrit Llosa, « il y avait des piles de « Voix du Peuple » et de prospectus, de manifestes et de déclarations incitant à la grève ou la condamnant, qu’ils n’avaient jamais trouvé le temps de distribuer ».

Je suis pour une révolution, un mot que Sanders aime marteler, mais je suis pour une révolution véritablement socialiste, qui détruise l’establishment corporatiste, y compris le parti Démocrate. Je suis pour une révolution qui exige le retour de la régulation par les lois, et pas juste pour Wall Street, mais pour ceux qui mènent des guerres préventives, qui ordonnent l’assassinat de citoyens états-uniens, qui permettent à l’armée d’établir un contrôle domestique et de détenir indéfiniment des citoyens sans aucune forme de procès, et qui favorisent la surveillance totale des citoyens par le gouvernement. Je suis pour une révolution qui place l’armée, ainsi que l’appareil de sécurité et de surveillance, y compris la CIA, le FBI, le département de sécurité intérieure et la police, sous le contrôle strict de la société civile, et qui réduise drastiquement leurs budgets et pouvoirs. Je suis pour une révolution qui abandonne l’expansion impérialiste, en particulier au Moyen-Orient, et qui rende impossible le profit par la guerre. Je suis pour une révolution qui nationalise les banques, l’industrie de l’armement, les compagnies et services d’énergie, qui brise les monopoles, détruise l’industrie des combustibles fossiles, finance les arts et la radiodiffusion publique, fournisse le plein emploi et l’éducation gratuite, y compris universitaire, annule toutes les dettes étudiantes, bloque les saisies bancaires et les saisies de maisons, garantisse la gratuité et l’universalité des soins publics et un revenu minimum pour ceux qui ne peuvent travailler, en particulier les parents seuls, les handicapés et les personnes âgées. La moitié du pays, après tout, vit maintenant dans la pauvreté. Aucun de nous n’est libre.

La lutte sera longue et désespérée. Elle exigera une confrontation ouverte. La classe des milliardaires et les oligarques corporatistes ne peuvent être domptés. Ils doivent être renversés. Ils seront renversés dans les rues, pas dans une salle des congrès. Les salles de congrès, c’est là où la gauche va mourir.

Chris Hedges


Traduction: Nicolas Casaux

Édition & Révision: Maria Grandy, Héléna Delaunay

Source : Le Partage, Chris Edges, 22-02-2016

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Commentaire recommandé

Léantier // 13.03.2016 à 08h20

Tout ce qui est analysé ici pour le cas américain peut être repris pour le cas Français.

Mélechon joue aussi les neutraliseurs de la gauche, une « opposition » leurre qui cautionne le Système.

94 réactions et commentaires

  • Paul // 13.03.2016 à 04h42

    Ah, « ça fout les boules » comme on dit familièrement, lorsqu’on lit ce texte. Mais lorsqu’on atteint la conclusion du texte, une fois lu, comment ne pas donner raison à Chris Hedges….

    Il y aura un jour, une guerre civile aux USA et nous le savons bien, vu que la moitié de ses habitants sont pauvres ou ravalés au rang d’esclaves comme le souhaiterait ici la classe politique allant de Sarkozy à Hollande en passant par le FN. La loi El Khomri n’étant que le prélude à notre déchéance humaine et citoyenne.

    Comment ne pas être d’accord avec Chris Hedges ? Disons que la campagne de Bernie Sanders aura été l’adieu à la possibilité de la civilisation humaniste avant la guerre civile. Une tentative d’exorciser le mal. Une promesse sans doute illusoire face à la volonté de destruction et d’extermination des populations en cours, à différents niveaux …

    Toujours très fort ce Chris Hedges.

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  • grub // 13.03.2016 à 06h05

    Je pense que l’on sous-estime le rôle des anarchistes du 19ème siècle au profit des révolutions ouvrières. A mon sens, en liquidant des notables et des aristocrates, les anarchistes ont obligé les élites à donner des avantages au peuple pour qu’ils se désolidarisent d’eux. Sacrifice sanglant qui a porté ses fruits.
    Je n’ai aucune preuve de ce que j’avance mais je trouve étrange que cet aspect des choses ne soit pas étudié en histoire ne serais-ce que pour l’infirmer.
    Actuellement, les élites, bancaires ou politiques, risquent moins pour leurs malversations qu’un vulgaire voleur automobile.

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    • FifiBrind_acier // 13.03.2016 à 10h41

      A ma connaissance, le seul endroit où les théories anarchistes aient été appliquées, c’est en Espagne :  » L’Espagne libertaire » de Gaston Leval.
      http://1libertaire.free.fr/GLeval03.html

      Ce que je leur reproche, c’est leur refus de l’ Etat et du pouvoir central.
      Qu’on le veuille ou non, ce n’est pas au niveau local qu’on peut assurer l’égalité des prestations sociales ou médicales, il faut bien avoir des organismes nationaux qui assurent l’égalité de traitement des citoyens.

      Sur le pouvoir central, quand il était à prendre à Madrid, ils ont refusé de le prendre, ils se sont faits liquider par les communistes et par Franco.

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      • thmos // 14.03.2016 à 13h03

        Après avoir largement participé à de solides massacres, quand on aime le surhomme on ne compte pas… « Ni Dieu ni Maître » quand qu’il n’y en aura plus besoin seulement, quand les surhommes anar auront tué le flic qui dort dans notre verveau mais aussi le voyou qui danse dans notre coeur. L’anarchiste n’est pas le cliché d’un rebelle cool qu’on croit en France mais un intransigeant idéaliste décidé à épurer l’humanité manu militari – voir leur sanglante saga pendant la guerre d’Espagne –

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    • globule rouge // 13.03.2016 à 12h41

      Un certain apercu de la representation de l’anarchiste chez des romanciers suite aux attentats des annees 1890 :
      https://chrhc.revues.org/952

      je suis d’accord avec vous pour dire que la violence est un levier dans ce contexte, mais n’oublions pas que le gros de l’effort a d’abord porté sur un travail de « conscientisation » et d’auto-organisation, et je crois que c’est moins les attentats, que la capacité a mobilisé afin d’atteindre l’appareil productif qui a le plus derangé l’elite bourgeoise, je parle par exemple de greve, de debrayage, de sabotage de l’appareil productif etc…
      on oublie aussi qu’a cette epoque le mouvement socialiste/ouvrier francais n’est que tres peu d’inspiration marxiste.

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  • Charles Michael // 13.03.2016 à 06h07

    Je ne lui donne pas tord au Chris Hedge.

    même si Sanders montre une bonne résilience et gagne des états comme le Michigan, son retard en délégués s’accentue et les Supers préserveront le statu quo.
    Laquelle Hilary se promeut comme un « 3ème mandat Obama » ce qui peut faire penser à un vote communautariste dans les états du Sud.

    reste les agents du FBI, une centaine enquétant sur ses mails, pour stopper Hilary, ou lui empoisonner le mandat si elle était élue…. et le Congrès tenu par les Républicains.

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    • Eric83 // 13.03.2016 à 13h45

      « reste les agents du FBI, une centaine enquêtant sur ses mails, pour stopper Hillary, ou lui empoisonner le mandat si elle était élue… ».
      Ni l’un, ni l’autre.

      En politique, règle n°1, ne pas dénoncer, tenir par la barbichette pour manipuler.
      Règle n°2, toujours revenir à la règle n°1, l’histoire nous démontre que c’est la plus efficace.

      Un peu d’anticipation. Trump arrive en tête dans la primaire républicaine mais les « maîtres » n’en veulent pas car c’est électron incontrôlable et donc beaucoup trop dangereux.
      Hillary a gagné la primaire démocrate.

      Les « maîtres » torpillent discrètement Trump et font élire Hillary. C’est banco, avec toutes les casseroles qu’elle a accumulées, elle sera manipulable à souhaits.

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    • marie // 13.03.2016 à 16h35

      les manifestations contre Trump organisées par Hillary et Soros
      http://www.dedefensa.org/article/hillary-soros-le-ticket-du-diable

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    • WhereIsMyMind // 14.03.2016 à 09h44

      A political revolution…. Yes We can

      Malheureusement, je n’attends plus rien de la politique américaine/européenne. J’ai peur que seul un effondrement type URSS soit capable de restaurer une société démocratique (attention, ce ne sera pas automatique du tout…. il faudra une révolution démocratique à ce moment là.)

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  • Léantier // 13.03.2016 à 08h20

    Tout ce qui est analysé ici pour le cas américain peut être repris pour le cas Français.

    Mélechon joue aussi les neutraliseurs de la gauche, une « opposition » leurre qui cautionne le Système.

      +71

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    • Bertrand Cappelle // 13.03.2016 à 09h19

      Je vois quand même une petite différence, Mélenchon s’est échappé du PS, notre parti démocrate à nous. Mais le reste est pertinent, malheureusement.

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      • smaksing // 14.03.2016 à 11h00

        Mélenchon s’est échappé du parti socialiste et refuse même de jouer le jeu des primaires… Pour ces deux raisons, on ne peut pas le comparer à Sanders.

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        • Téhèf // 14.03.2016 à 17h51

          Contrairement à ce que Mélenchon avait promi chez Ruquier, il a appelé à voter pour Hollande « sans conditions » juste après le premier tour sous prétexte qu’il était moins pire que Sarkozy.

          N’importe quelle personne qui a bien épluché les traités européens savait que c’était bonnet-blanc et blanc-bonnet.

          Objectivement, Mélenchon a servi de rateau pour le PS.

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          • Athena42 // 14.03.2016 à 18h01

            Je n’avais pas vu ça. L’émission est-elle encore visible sur le net?
            Merci d’avance pour les liens s’ils existent

              +0

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            • Téhèf // 15.03.2016 à 10h27

              On dirait que c’était chez Des paroles et des actes en fait : https://www.youtube.com/watch?v=sykqWMDZhks

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            • Athena42 // 15.03.2016 à 10h43

              Merci Téhèf.
              Finalement, ce n’est pas si mensonger, il avait bien annoncé dans DPEDA qu’il se rallierait pour « battre la droite ». Le « sans condition » dont il parle par la suite peut être une allusion au fait qu’il ne réclame pas de maroquin (?)
              A voir s’il le referait en 2017, perso je pense que ce coup-là ça le décrédibiliserait à vie.
              Je précise que je ne suis pas une grande fan de Mélenchon, mais j’essaye tout de même de voter pour quelqu’un plutôt que blanc vu que ce n’est pas comptabilisé, et accessoirement que les politiciens, le vote blanc ils s’en fichent.

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    • Simplyleft // 13.03.2016 à 09h49

      Il est vrai que toute l’analyse de Chris Hedges des partis Démocrate et Républicain US est transposable à nos PS et LR. En revanche, votre attaque contre Mélenchon est politiquement infondée puisque l’argument (légitime) de Hedges sur Sanders ne s’applique pas à Mélenchon qui refuse lui de participer à une primaire PS (pour les raisons expliquées dans cet article justement).

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      • Charles // 13.03.2016 à 10h23

        C’est exactement le job que Mélenchon a fait lors des dernières élections présidentielles : mobiliser les forces d’extrême gauche, puis, au second tour, appeler à voter socialiste.

        Et saboter sa propre campagne législative, en centrant son combat uniquement sur le duel avec le FN (qui venait donc d’être battu, donc insignifiant), au lieu de continuer sur les grandes thématiques sociales de sa présidentielle, qui auraient continué à mobiliser ses électeurs.

        Comme si ce ne sont pas in fine les députés qui ont le pouvoir, s’ils le veulent. Cela aurait été intéressant, non, une assemblée avec de nombreux Font de Gauche et moins de socialistes ? Valls n’aurait pas pu advenir.

        Cette campagne 2012, c’était une trahison.

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        • Spectre // 13.03.2016 à 13h50

          1/ L’écrasante majorité de ses électeurs auraient voté Hollande au second tour de toute façon. Je rappelle quand même qu’on sortait d’un quinquennat épouvantable sous Sarkozy… Et que les gens n’ont pas besoin des “consignes de vote” d’untel ou untel pour décider d’eux-mêmes. Si M. Mélenchon avait appelé à voter blanc ou n’avait rien dit (ce qu’il aurait dû faire à mon sens), cela n’aurait au fond rien changé au résultat.

          2/ Saboter sa propre campagne législative ? La vérité, c’est plutôt que Marine Le Pen aurait été élue députée s’il n’était pas venu faire barrage. Le P“S” ne daigne pas lever le petit doigt pour combattre le FN ; au contraire, la puissance électorale de ce parti fait ses petites affaires…

          3/ Quelques députés FDG de plus ou de moins n’auraient pas changé grand-chose à la donne, Hollande aurait toujours été libre d’appeler la personne de son choix pour remplacer Ayrault. C’est le fait du Prince propre aux institutions de la Vè République.

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    • Cyrano // 13.03.2016 à 13h57

      Parfaitement d’accord nous avons les mêmes à la maison ! Alors que nos « démocrates » cessent de nous chauffer avec leur « réformes » à la c.. Et pourtant des idées existent ! regardez celles de Pierre LARROUTUROU par exemple. Ah oui… je sais l’état ne peut pas tout… mais qui a dit ça déjà ? Mais c’est bien sur ! JOSPIN un socialiste… ou un démocrate…

        +3

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    • Charles // 14.03.2016 à 06h19

      Malheureusement, tout cela est exact. Bernie, comme Mélenchon, font partie des réformistes qui n’ont jamais, nulle part, renversé la dictature du capital.
      Bernie, sympathique, se dit « révolutionnaire », mais n’en a aucun moyen. Mélenchon, tout autant sympathique, affirme qu’il n’est pas « révolutionnaire ». C’est plus honnête, mais n’offre aucune perspective concrète. Tableau désolant bien décrit ici:
      La République de Mélenchon
      http://wp.me/p5oNrG-jIJ

        +2

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  • balthazar // 13.03.2016 à 08h33

    Bonjour,
    oui, décryptage très intéressant.
    Surtout la comparaison avec Nader.
    Mais ce que je retiens, c’est l’engouement des jeunes à voter autre chose que ce l’élite veut (Hillary Clinton).
    Oui, il est acheté, il tient à son siège, sa présidence de commission, tout le tralala.
    Mais ce mouvement, imprévu, de rejet des élites, même si c’est ensuite pour voter pour le Sénateur qui a promis le changement ( comme Oblabla ) me montre que les électeurs américains n’abdiquent pas leurs droits.
    Au lieu de de décourager comme nous ( qui se souvient que Bayrou ou Mélenchon ont eu le vent en poupe et est prêt à voter pour ce candidat, son programme??, etc…).
    Ou bien de voter pour le mal (un parti que l’on qualifierait d’extrémiste ici).
    Ou bien arrêtant de voter (abstention très élevée comme par chez nous).
    Peut être qu’un jour un président élu aura le courage de nettoyer le système. Et que le peuple saura le protéger (pas d’assassinat par un lampiste).

      +5

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    • FifiBrind_acier // 13.03.2016 à 10h50

      C’est pareil en France…
      Après avoir essayé les chats blancs, les chats noirs, les tachetés, les rayés et les bicolores,
      78% des Français veulent des têtes nouvelles et des idées nouvelles, et sont prêts à voter pour un candidat lambda.
      http://www.atlantico.fr/decryptage/forte-envie-autres-tetes-78-francais-prets-voter-pour-candidat-ni-issu-ni-soutenu-parti-et-66-pour-candidat-en-dissidence-avec-2597077.html

        +9

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    • Astatruc // 13.03.2016 à 13h45

      La différence fondamentale qui existe ave les usa c’est qu’il y a au moins trois gouvernements aux usa et qu’ils n’en font qu’à leur tête.Le Pentagone, l’état, et la CIA-NSA;tous trois détenus par des visions qui s’entrechoquent.
      L’état est sans cesse en compétition avec les deux autres et doit trouver des compromis.
      L’état pour faire bonne figure doit négocier avec ces représenants des firmes qui ne suivent que leurs propres intérêts.
      Ce qui donne des alliances qui se contredisent, des contrats qui se retrouvent caduques, un beau merdier.

        +7

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  • Milsabor // 13.03.2016 à 08h40

    La perspective de la confrontation ouverte me terrifie. On n’est plus en 1789 où le peuple affrontait des mousquets. Aujourd’hui il est clair que le pouvoir oligarchique totalitaire ne reculera pas devant le massacre de masse que lui permettent les moyens militaires modernes, jusqu’au génocide s’il le faut. Après tout ne disent-ils pas qu’il y a trop d’humains sur terre et qu’il conviendrait d’en réduire le nombre ?

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    • Sébastien // 13.03.2016 à 14h15

      Vous démontrez par votre réaction de bon sens que le projet utopiste de Chris Hedges et autres est au delà du fantasme.
      « Ils » ont mille fois plus de pouvoir qu’en 1789, 1870 ou 1914 et on voudrait me faire croire qu’il suffit d’aller sonner à leur porte en leur demandant « S’il vous plait, donnez-nous le pouvoir ».
      J’ai déjà le titre du film: « Martine chez les Bilderberg ». Ah, ah, ah…..
      Par contre, si demain, nous arrêtons de servir de pile électrique à LEUR Système et de jouer avec LEURS règles du jeu…
      Tant qu’ils réussissent à nous faire croire qu’ils sont indispensables… Mais eux-mêmes ne peuvent pas se passer de nous.

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  • Marcelin // 13.03.2016 à 09h11

    Bien que Chris Hedges soit toujours le genre de personne dont la lecture élève l’esprit, il faut savoir qu’il y a un certain nombre d’inexactitudes dans son article, et qu’il ne manque pas de se tromper. Chris Hedges est la gauche de la gauche aux Etats-Unis. Il fait partie des socialistes « durs ». La campagne de Sanders a soulevé un débat au sein des socialistes Etats-Uniens, que l’on peut retrouver facilement sur internet, sur la question de s’il faut ou non soutenir un candidat aux primaires démocrates se disant ouvertement socialiste : les positions sont divisées, entre ceux qui ont accepté de soutenir Sanders et ceux qui ont décidé de rentrer dans la rhétorique marxisante qui veut qu’on ne négocie pas avec le capital, et le diabolisent. Hedges, par sa traditionnelle intransigeance qu’on lui reconnaît, a ici été abusé par ce courant.
    On n’est jamais très juste quant on voit les choses de trop près.
    Or, il devrait savoir mieux que moi que Sanders a été l’un des seuls de tout le Congrès à refuser systématiquement les guerres impérialistes, que ce soit les deux guerres du Golfe ou la Libye. On peut retrouver des vidéos datant de la première guerre du golfe où Sanders, alors Représentant. Sanders a un passé clair, ses opposants politiques ont cherché des journées à trouver a petite bestiole qui noircirait son discours, il n’ont rien trouvé.
    Sanders n’est pas un saint. Il reste quelqu’un qui s’est intégré à la structure politique Etats-unienne. Mais sa probité fait suffisamment peu de doute pour considérer qu’il défendra au mieux les intérêts de ses citoyens… et du monde.

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    • Athena42 // 13.03.2016 à 09h56

      Ah Marcelin, vous êtes donc en désaccord avec l’auteur sur certains points. Il dit que « Sanders soutient régulièrement les guerres impérialistes », vous dites que non. J’avoue ne pas avoir suffisamment de culture politique pour le savoir.
      Finalement, cela nous ramène à la question des degrés de protestation. Il y a des gens qui préfèrent s’abstenir plutôt que de voter, pensant que le vote se résume à être l’idiot utile d’un système. D’autres qui préfèrent voter pour « le moins pire », pensant que cela permettra de faire baisser le pourcentage des votes reçus par les partis majoritaires, étant donné que le vote blanc n’est pas compté en suffrage exprimé.
      Ainsi en France, certains font confiance aux frondeurs du PS, tandis que d’autres les méprisent, pareil pour Mélenchon etc.
      Ces divisions, parfaitement compréhensibles d’un point de vue humain, ne favorisent-elles pas au final les partis en place? Comment les surmonter?

        +8

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      • Marcelin // 13.03.2016 à 13h59

        Oui. Sanders n’a pas soutenu les guerres répétées au Moyen-Orient. Témoin cette vidéo de 1991 au Congrès où il parle… seul. Pour la postérité, sûrement.
        https://www.youtube.com/watch?v=GSi0cz_Xvvw
        C’est car on pouvait retrouver ce genre d’archives et qu’on en a des tas que les jeunes sont derrière Sanders. Internet possède une mémoire prodigieuse au-delà des affirmations péremptoires.
        De même pour l’idée comme quoi Sanders serait un démocrate infiltré. Si il en était un, l’intelligentsia démocrate ne se décarcasserait pas à se point pour le mettre hors jeu le plus vite possible. Sa victoire au Michigan leur a donné de l’urticaire. Voir MSNBC, la chaîne quasi-officielle du parti démocrate (l’équivalent de FoxNews) ou encore le Washington Post, pour voir comment la gauche américaine fait une propagande massive pour Clinton.

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  • philbrasov // 13.03.2016 à 10h05

    le plus intéressant n’est pas le devenir de Sanders face a Clinton ce serait joué d’avance…

    le plus intéressant est quel est l’avenir de Clinton, dans cette campagne si le FBI se décide a mettre en accusation Clinton dans l’affaire des mails secret défense…
    et dans ce cas… Sanders sera-t-il le candidat démocrate?

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    • francois marquet // 13.03.2016 à 12h34

      Philippe Grasset de Dedefensa pense qu’Hillary Clinton risque encore plus que Trump de détruire le système, tant elle a de casseroles derrière elle qui sont autant de raisons de dé-légitimiser sa présidence si elle est élue…
      http://www.dedefensa.org/article/hillary-est-elle-le-nixon-watergate-de-notre-temps-1
      http://www.dedefensa.org/article/et-hillary-dans-tout-ca
      extrait: « » Ce style de campagne fait d’Hillary Clinton, l’adversaire de rêve pour Donald Trump. Elle lui donne une quantité infinie de matière première à utiliser. Les e-mails, Benghazi, Whitewater, l’Irak, le scandale Lewinsky, le ChinaGate, le Travelgate, les dossiers du cabinet d’avocats manquants, Jeffrey Epstein, Kissinger, Marc Rich, Haïti, les erreurs fiscales de la Fondation Clinton, les conflits d’intérêts de la Fondation Clinton, «Nous étions fauchés quand nous avons quitté la Maison blanche« , Goldman Sachs … Il y a assez de casseroles accrochées à Hillary Clinton pour aider Donald Trump pour six élections. »

        +11

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  • Kiwixar // 13.03.2016 à 10h12

    C’est vraiment une élection intéressante : un match truqué, un gagnant choisi à l’avance (Hillary) via le choix d’un adversaire très médiocre (Cruz ou Rubio), perturbé par une météorite (Trump) qui dit ce qu’il pense, paraît sensé (essayer d’avoir de bonnes relations avec la Russie et la Chine, éviter la guerre, souligner les erreurs passées comme l’Irak) et insensé en même temps.

    Et devant la bonne probabilité d’une défaite d’Hillary (médiocre électoralement, et affublée de casseroles) face à Trump, l’establishment qui panique et magouille en même temps, gardant en réserve de faire monter en première ligne quelqu’un d’autre (Sanders, oligarcho-compatible) au cas où le parti Républicain ne parvenait pas à se débarrasser de Trump en collant quelqu’un d’oligarcho-compatible à la place.

    La révolte des gueux, qui s’est souvent terminée par l’envoi au front (la guerre). Nous vivons des temps fascinants/fascisants.

      +39

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    • Scrongneugneu // 13.03.2016 à 12h32

      Tout à fait Kiwixar,
      Pour ma part je retiens l’expression qui montre Sanders ( et à mon avis Trump ) comme « les gardiens du troupeau »…objectif, canaliser le mécontentement ( Qui montre d’ailleurs que la crise économique Américaine est bien là ) puis jeter les électeurs dans les bras « du moins pire »… Infos pour les journalistes à la recherche d’un scoop que n’en est pas un « Hillary sera la prochaine présidente des USA ».
      Le parallèle avec Mélenchon et Le Pen me fait peur mais il faut peut-être se rendre à l’évidence, sont-ils les gardiens de notre colère ?

        +5

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    • Alae // 13.03.2016 à 13h38

      Vous avez raison de dire que l’establishment panique et magouille, et c’est un euphémisme. La dernière : quelques jours après qu’une clique d’oligarques de haut vol se soit réunie pour définir une stratégie anti-Trump, http://www.huffingtonpost.com/entry/aei-world-forum-donald-trump_us_56ddbd38e4b0ffe6f8ea125d, des « constestaires spontanés » ont commencé à semer le bazar dans les rassemblements de Trump. La dernière perturbation « spontanée » d’un meeting de Trump par des « antiracistes indignés », hier à Dayton, a été revendiquée par une organisation financée par… George Soros.
      http://www.zerohedge.com/news/2016-03-12/caught-tape-secret-service-storms-stage-protect-trump-ohio-rally

      Ils ne savent même plus se cacher. Les manipulations sont tellement improvisées et grossières que c’en est grotesque. 🙂

        +19

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      • fanfan // 13.03.2016 à 16h36

        Hillary-Soros, le ticket du diable…
        Extrait: Zuesse, qui reprend la référence du DVD de l’émission de Jones, en donne une rapide transcription, ce qui nous permet de mieux comprendre le détail de la thèse. Il s’agirait, selon Stone, d’une opération montée par le couple Clinton-Soros en la faisant passer pour une opération anti-Trump de Sanders de façon à couper complètement les électeurs de Sanders de Trump, pour les décourager de voter pour lui lors de l’élection générale. (Les positions de Trump sur le libre-échange [les traités TPP et TPIP] se sont révélées très proches de celles de Sanders, notamment lors de la campagne dans le Michigan, et font craindre au camp Clinton de plus en plus précisément, une désertion massive des électeurs de Sanders du camp démocrate vers Trump lors de l’élection générale, si elle oppose comme c’est probable pour l’instant, Clinton à Trump.) http://www.dedefensa.org/article/hillary-soros-le-ticket-du-diable

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      • Furax // 14.03.2016 à 00h06

        Mais ce n’est pas qu’ils ne savent plus se cacher. Ils ne veulent pas et n’ont jamais voulu se cacher. Ils sont le camp du bien, les gardiens de la révolution, les pasdaran, … etc. Ils veillent au maintien de leur ordre moral et politique. Le bien étant supérieur à la loi de la majorité, ils agissent à visage tout ce qu’il y a de découvert.

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  • Lalala // 13.03.2016 à 10h18

    Sanders a fait tout ce qu’il pouvait pour maximiser ses chances de succès. Il a montré sur plusieurs dizaines d’années qu’il défendait ses idées d’aujourd’hui.
    Il y a toujours un militant plus extrême pour vous expliquer que votre mouvement n’est pas assez pur. Ce type là, c’est Chris Hedges.
    Ceux qui prennent ce genre de posture n’apportent finalement pas grand chose au débat. Si demain il y avait une révolution socialiste aux états unis, Chris Hedge y trouverait à redire, parce ça remettrait sa posture en cause.

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    • Furax // 14.03.2016 à 00h10

      Non. Sanders a refusé d’attaquer Clinton là où ca lui aurait fait le plus mal. Il avait plusieurs Silver bullets et a refusé de s’en servir. Alors que Clinton, elle, a menti éhontément et n’a reculé devant rien.

      Trump, lui, n’aura pas cette délicatesse. Il va littéralement éviscérer Clinton, si un nouveau Oswald ne vient pas l’empêcher avant d’allet au bout de sa candidature.

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  • bluetonga // 13.03.2016 à 10h35

    Chris Hedges veut une révolution véritablement socialiste, mais qui n’a à mon sens aucune chance d’aboutir aux USA. Les Américains sont drillés à la méfiance et à la compétition depuis le berceau, pas à la confiance et à la collaboration, un état d’esprit nécessaire à ce que l’utopie se réalise. Ils ne se voient pas comme un peuple homogène, soudé, solidaire, mais comme des gens qui doivent émerger de la masse en affrontant les autres, trouver leur solution individuelle au sein de l’arène américaine. Ce qu’ils gagnent, ce qu’ils possèdent est à eux, pas à tous, et il sont farouchement opposés à un monde où on ferait mine de les dépouiller au profit de leurs voisins. Ils préfèrent croire au mirage de la réussite individuelle et de la fortune plutôt que s’essayer à la vie communautaire.
    Je ne sais pas ce que vaut Sanders. Je sais qu’a priori, Poutine était un personnage falot qui avait poussé sur la fange de la tribu Eltsine. Un peu de realpolitik est parfois la solution.

      +13

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  • Wilmotte Karim // 13.03.2016 à 10h40

    Sanders a rejoint le parti démocrate uniquement afin de profiter du parti pour lancer un mouvement politique et tenter l’investiture.

    Le simple fait de parler non de « changement » mais de changement CONCRET d’une part et d’autre part, d’expliquer précisément que lui président, il ne sera en mesure de changer quoi que ce soit que grâce à une mobilisation populaire massive, a des implications qui ne sont pas prises en compte dans ce texte.

    Tout le reste est de l’idéalisme (sens marxiste) qui est surtout très fort pour hurler « révolution » ou « gréve générale » sans jamais s’intéresser au contexte matériel réel de la lutte des classes.

    Rappelons que Tspiras le « traitre » a plus fait pour révéler les réalités que tous ceux qui lui sont tombés dessus depuis (mais qui n’ont rien fait concrètement pour le soutenir durant la lutte).

    De la même manière, même si Sanders est battu, il en restera quelque chose.
    Souviens-toi du Wisconsin 2011!

      +17

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  • wesson // 13.03.2016 à 10h46

    Chris Hedges a raison sur bien des aspect, mais sur l’un d’entre eux, il fait fausse route à mon sens.

    Pour changer l’exercice du pouvoir, il faut bel et bien y arriver, au pouvoir.

    Et je ne voit que deux possibilités pour cela: par le vote ou par la force.

    Par la force, le combat est tellement inégal qu’il est perdu d’avance, surtout à l’heure actuelle ou Facebook permet de connaitre dans le détail les participants à une manifestation avant même que celle-ci ait eu lieue.

    Reste plus que par le vote. Et c’est vrai que pour cela, il faut d’abord passer le filtre de l’adoubement par le parti, ce qui implique ce qu’il faut de roublardise.

    Nader était intègre, il n’est pas parvenu à grand chose. On pourrait même faire la comparaison avec Poutine. Lorsqu’il arriva au pouvoir, il avait donné tout les gages d’inofensivité. On sait maintenant ce qu’il en était.

    Ceci dit, il faut effectivement admettre que le système Américain possède un degré de verrouillage énorme. Sanders même voulant appliquer toute sa politique se verrait prestement bloqué.

      +17

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    • douarn // 13.03.2016 à 16h58

      Bonjour Wesson
      il me semble que vous oubliez un dernier moyen, à savoir celui utilisé par Gandhi dans la libération de l’Inde. C’est la désobéissance, la non violence, la réappropriation de l’outil productif (un metier à tisser dans chaque famille) et l’inertie des populations aux actions de la classe dirigeante.

        +5

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      • Furax // 14.03.2016 à 00h14

        Vous croyez que les américains ou les français vont chacun se mettre à fabriquer leurs jeans, tee-shirts, coca, bud, bagnole, essence, maison, prêt, vacances, … Etc ?

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        • douarn // 14.03.2016 à 07h09

          Bonjour Furax
          Croyez vous qu’ils pourront encore vivre à crédit jusqu’à la fin des temps ?

            +1

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      • Wilmotte Karim // 14.03.2016 à 08h24

        Et les émeutes géantes alors que le Royaume-Unis a une idée précise de ce que peut être une révolte généralisée indienne (Cipaye), que le pays est ruiné par la guerre, que les USA exigent la fin des monopoles coloniaux et le RU à d’autres chats à fouetter (Grèce par exemple, où le RU signale aux USA qu’ils ne seront plus en mesure d’assurer la stabilité en Europe)?
        Aucun impact dans le retrait anglais?

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  • selfis // 13.03.2016 à 10h55

    C’est qui est très important et ignoré par l’auteur de l’article et certains intervenants est que dans tout mouvement socio-politique, se créent des dynamiques qui dépassent, souvent de loin,les objectifs des acteurs qui les initient. Ceci est très clairement observable tant dans le camp de Sanders que dans celui de Trump. Toute révolution (vers la bonne direction comme vers la « mauvaise »…) nait précisément par ces dynamiques incontrôlables.

      +9

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  • Viens jean-michel // 13.03.2016 à 11h13

    cet article est plein de bon sens même si je pense que Sanders a peut-être réveillé des consciences, il est par contre évident que ce n’est pas demain qu’un candidat socialiste même très très pâle aura une chance de gagner dans ce grand pays « démocratique  » que sont les USA.

      +2

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  • wuwei // 13.03.2016 à 11h39

    Ecrire P »S » à la place de démocrate. A la place de Clinton mettre Hollande, Royal, Valls, ou autres solfériniens. Ensuite à la place de Sanders mettre Mélenchon et cela donnera France à la place d’USA. Cela marche également pour l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie, l’Espagne et pour toutes les autres dictatures molles de nos pays « démocratiques » ou les seules libertés concédés sont celles de consommer pour s’abrutir et de voter pour que rien ne change .

      +13

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  • step // 13.03.2016 à 11h57

    N’en déplaise à chris hedge, dont le discours peut s’entendre (et a bien des similitudes avec la situation du P »S » français), ringardiser le discours de wall street et de l’oligarchie mondialiste en faisant comprendre qu’il n’a pas grand chose à voir avec l’intérêt général, est un pas en avant dans une bonne direction. C’est ce que permet Sanders. Le grand saut est souvent un fantasme. Il a fallu en France des centaines de milliers de morts pour passer de la domination de la noblesse de titre à la domination de la classe aisée (un peu plus nombreuse et non basée sur la seule hérédité). On peut pas dire que ce fut une révolution achevée, loin de là, mais il a fallu plus d’un siècle pour la digérer. En Europe semble souffler la nécessité d’un autre pas, reste à s’assurer qu’il soit dans une bonne direction, plus inclusive et -si possible- d’éviter que trop de sang coule.

      +7

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    • CC // 13.03.2016 à 21h40

      Des centaines de milliers de morts ? Quand ? À quelle occasion ? Connaissez-vous le nombre de victimes de la Terreur ?

        +0

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  • jim // 13.03.2016 à 12h07

    Intéressant. MAIS comme toujours chez les gens qui se veulent et se disent « de gauche », il y a cette pratique de la double pensée et cet aveuglement chez Hedges.

    Ils voient bien que des gens comme Sanders et leurs mouvements « radicaux de gauche », ou les équivallents Podemos Syriza Front de Gauche sont des illusions, des mascarades, des accompagnateurs.

    Ils en appellent à une révolution mais ne peuvent s’empêcher de la vouloir de type « socialiste ».
    Et pourtant ils voient bien que tous ces gens et mouvements qui se disent socialistes sont des leurres.
    Ils voient bien aussi que les seuls mouvements un tant soit peu « révolutionnaires » en Occident de ces dernières années (OWS, Indignados espagnols, …) n’étaient en rien socialistes, ou de gauche, mais transpartisans, populaires, a-idéologiques si ce n’est très tendus vers la démocratie.

    Ils voient bien que la question démocratique est au coeur du porblème, ils disent la souhaiter mais ils ne peuvent s’empêcher de caqueter « socialisme isme isme », comme si la démocratie était plus de gauche que de droite! Quelle idiotie!

    Et il ya bien d’autres choses qu’ils ne semblent pas pouvoir voir tant ils sont aux mêmes fossilisés (terme que Hedges emploie 2 fois pourtant) autour de leurs fantasmes et de leurs désirs de nature idéologique.

    En somme, que ce soit Sanders ou Hedges, ou les équivallents en Europe, et la plupart des intellectuels façon « de gauche », sont des empêchements à la révolution libératrice qu’ils disent souhaiter.
    Ils m’énervent.

      +24

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    • FifiBrind_acier // 13.03.2016 à 18h08

      Jim,
      Quand on s’accroche à des textes fondateurs, au lieu d’analyser la réalité, de tirer les leçons des expériences précédentes et de s’intéresser à ce que souhaitent les citoyens, cela devient des religions, avec lesquelles ont ne peut avoir qu’un dialogue de sourds…

        +7

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  • Renaud // 13.03.2016 à 12h15

    Très lucide !
    Aux États-Unis, les partis démocrate et républicain sont deux leurres historiques pour récupérer systématiquement, et de toute façon, les « vraies » forces qui croient en la politique. Ces deux partis servent essentiellement à faire le lit du dollar comme monnaie fiduciaire mondiale et donc de contrôle mondial.
    Qu’attendre d’un système où celui qui a de l’argent gagne ses procès et celui qui n’en a pas les perd?

    C’est d’ailleurs là qu’on constate les effets de la société Fabienne et ses différents prolongements dans le monde sous beaucoup d’autres noms, mais à partir du moule anglo-saxon. En deux mot, on peut désigner ainsi les buts de la société Fabienne: ne laissons pas se développer la Révolution ‘dans la rue’ car elle peut nous échapper (nous les dirigeants riches et les plus influents du monde). Donc, la méthode fabienne est d’occuper le terrain ‘à partir de la tête’ et d’aller vers le socialisme avec les moyens du capitalisme.
    Plus « démocrate que ça », est-ce possible ?…

      +6

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    • Renaud // 13.03.2016 à 13h23

      J’ai oublié de signaler mon accord complet avec Jim ci-dessus (@ 13 mars 2016 à 12h07) à peu près avec chaque phrase et chaque mot.

      Si Madame Hillary Clinton devait devenir la future présidente des États-Unis, le contenu de ce lien ci-dessous serait d’autant intéressant. Mais déjà, mesdames les ministres des affaires étrangères américaines: Madelaine Albright, Condoleeza Rice, Hillary Clinton ont montré cette influence – séduisante – aux effets dévastateurs:

      http://www.laviedesidees.fr/Saul-Alinsky-la-campagne.html

      Les générations changent inexorablement et l’amour de l’argent prime tout, un amour de l’argent « justifié » par la fausse démocratie qui n’est qu’un fard ou un faux-nez de la haute finance mondialisée car mondialiste. Le terme de : mondialisme est un alias de : socialo-communisme développé par un capitalisme centralisé (dont la source est dans la Société fabienne déjà citée ici) et dont la technologie se trouve dans le développement phénoménal de l’intelligence artificielle et des algorythmes dont on n’a pas fini de parler. Ceci se fait sentir à présent de partout pour la plus grande et dangereuse confusion sur les conduites à tenir.

        +8

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      • bluetonga // 13.03.2016 à 14h37

        Merci pour le lien, Renaud. Je ne connaissais pas Alinsky, mais avais entendu parler de l’école de sociologie de Chicago qui avait étudié le phénomène de gangs sur le terrain (lesquels gangs s’étaient substitué au fonctionnement des institutions publiques, sur leur propres territoire). Je pense que ça rejoint néanmoins mon intervention faite plus haut : les Américains sont fondamentalement individualistes, à la rigueur étendront cet individualisme à la communauté à laquelle ils appartiennent de facto, dont ils connaissent les membres : un quartier, un bled, une paroisse. A cette échelle ils peuvent se serrer les coudes. Mais ils seront toujours réticents à théoriser cette solidarité, à l’ériger en principe national ou universel. Ce qu’ils veulent, c’est que les règles de la juste compétition soient respectées. C’est ce qu’ils attendent de leur gouvernement. Pour moi, Chris Hedges prêche dans le désert. En attendant, tout sauf Hillary.

          +7

        Alerter
  • vincent // 13.03.2016 à 12h21

    Je suis assez déçut, encore un faux espoir, m’enfin l’auteur à raison pourquoi s’en étonné, c’est bien que diacrisis ait cette objectivité, car il n y a pas si longtemps on avait des articles d’espoir sur Sanders. Vous ne trahissez pas vos lecteurs ce qui est bien.

    Bien qu’il réclame la révolution, je ne suis pas persuadé que cette dernière changera le fond, le problème est le capitalisme, le pouvoir du pognon, même si demain tout est renversé aux USA dans 10 15 ans on reverra apparaitre les financier, avec le discours « libéralisez le marché pour la santé de votre pays » etc etc etc, le même speech missionnaire au nom du dieu argent, et puis ils reprennent le pouvoir et c’est reparti pour deux siècle de domination. L’histoire montre souvent ce retour d’aspect des chose. Le contre exemple, même s’il n’est pas parfait, c’est la Chine, malgré son ouverture au libéralisme,; elle n’abandonne tout les pouvoir à ce dernier, et fait sa loi que cela plaise ou non. On a le cas de l’islande qui elle a arrêté les banquier et supprimer sa dette. A ton besoin du capitalisme pour vivre bien en société? Non absolument pas. Et c’est à cela qu’il faut penser, avant toute révolution.

    Finalement faire une loi de séparation du capitalisme et de l’état comme on en a fait une de l’église et de l’état, mettant la religion en marge toute décision politique et de proposition de modèle de société.

      +5

    Alerter
  • Manuel Baptista // 13.03.2016 à 13h14

    La révolution préconnisée par Chris Hedges est simplement une «tisane chaude» social-démocrate. Aucun risque que cette (soit-disant) révolution voie le jour.
    Et si l’État devait voler en éclats, d’une façon ou d’une autre, pour que le système capitaliste d’exploitation soit finalement renversé pour de bon?

    Je préfére encore à la révolution politique et réformiste (étatique) défendue par Hedges, un régime politique qui se mêle le moins possible d’intervenir dans la vie économique, dans la vie de tous les jours, qui ne se pose pas en «Père tout-puissant»…en attendant la vraie révolution, celle qui abolira l’État.

      +2

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    • Alae // 13.03.2016 à 14h48

      « Je préfére encore à la révolution politique et réformiste (étatique) défendue par Hedges, un régime politique qui se mêle le moins possible d’intervenir dans la vie économique, dans la vie de tous les jours, qui ne se pose pas en «Père tout-puissant» « 

      Si je peux me permettre, vous partez des mêmes prémisses fausses que les libertariens américains, c’est-à-dire que vous prenez les choses à l’envers. D’abord, vous considérez l’État comme le porteur de valises d’intérêts privés tous-puissants, ce que précisément, un État digne de ce nom ne doit pas être. Ensuite, vous ne voyez pas qu’un capitalisme sans aucune intervention régulatrice ne peut aboutir qu’à la loi du plus fort et à une prédation déchaînée.
      Votre modèle de société existe en Papouasie Nouvelle-Guinée : presque pas d’État, une micro-force de police, aucune régulation ou intervention dans l’économie. A l’arrivée, c’est la jungle : des travailleurs sur le carreau, sans aucune couverture sociale ou aide, obligés de se rabattre sur la délinquance pour survivre, des riches vivant derrière des barbelés, des multinationales qui font la loi, des mafias qui règnent dans les rues et une violence terrifiante.
      Je ne vois pas comment on peut défendre ça.

        +11

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      • Manuel Baptista // 13.03.2016 à 20h53

        Ce que vous faites est une réduction à l’absurde de mon argument pour ensuite le «battre», soit disant.
        En fait, vous ne lisez même pas ce que vous recopiez… vous ne faites pas de critique, vous collez des étiquettes, et puis voilá…

          +0

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  • Tonnerre // 13.03.2016 à 13h18

    Obama c’était la « gauche » Blair-Schroeder-Hollande-Papandreou, Sanders, c’est la gauche Tsipras.
    Arnaque. On retrouve la même « gauche » « radicale » en France, chez Plenel, Jorion et autres du Canard Enchainé.
    La gauche est morte.
    A recréer d’urgence.

      +8

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  • michael // 13.03.2016 à 13h21

    Je ne connaissais pas Bernie Sanders , mais ses discours montrent qu’ il connait bien ses dossiers, contrairement aux autres candidats . Voici son intervention au congres l annee passée , dans laquelle il s’oppose au Transpacific Partnership … Tres bien aurgumente (sans traduction malheureusement) .
    https://www.youtube.com/watch?v=kNm1WL89JSc&ebc=ANyPxKoCbl-phR8PxjDKz2dUcijaoBDmFKL8UbQ9_w_iFYRs7968WRogImkpCd6g5Jn7OYEBK6_iusinEcQKjiEdmlHeV2D9oA

      +3

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    • Sébastien // 13.03.2016 à 14h20

      Vous ne trouvez pas étrange cette capacité qu’ont les Etats-Unis de lancer des candidats sortis de nulle part comme des marque de lessives.
      Obama en 2007? Inconnu au bataillon.
      Sanders en 2013? Inconnu au bataillon. En plus à son age, il est plus qu’étrange de se trouver une vocation de candidat « révolutionnaire » à la présidentielle.
      L’arnaque est tellement énorme que personne ne la remarque.

        +5

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      • Amsterdammer // 13.03.2016 à 21h11

        N’importe quoi.
        Sanders n’est pas un inconnu au bataillon / sorti de nulle part, pour qui, du moins, a fait l’effort de s’intéresser à la politique US.

        Si vous trouvez saine la situation politique française, où les mêmes têtes, issues des mêmes viviers, occupent les postes et les positions de pouvoir pendant des décennies…

          +8

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  • Spectre // 13.03.2016 à 14h09

    Je suis d’accord avec l’auteur de l’article sur de nombreux points, mais le problème de ce type de posture à gauche, c’est qu’aucun candidat ne sera jamais assez “bien” (sinon, par définition, il ne serait pas candidat…). Donc on se prive définitivement de la tribune de la vie politique institutionnelle. Pourquoi pas, mais il faut alors assumer ce qu’implique ce type de posture : rester en marge, et donc ne pas atteindre des millions de consciences qui seraient pourtant concernées. C’est l’écueil de ce genre d’intellectualisme.

    Or aujourd’hui plus que jamais, il y a urgence. L’illusion, c’est surtout de croire qu’on va pouvoir changer les choses en restant entre purs convaincus, sans aller chercher les masses.

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  • toff de aix // 13.03.2016 à 14h14

    Ils ont Sanders, nous avons Melenchon. Tant qu’il y aura des pseudo révolutionnaires prétendant renverser l’ordre établi en acceptant de jouer le jeu selon les mêmes règles de cet ordre établi, il ne faudra pas s’étonner des traîtrises des uns et des autres.

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  • danièle // 13.03.2016 à 14h32

    [Modération : présentez succinctement les liens svp]

      +0

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  • Eric83 // 13.03.2016 à 14h38

    « La lutte sera longue et désespérée. Elle exigera une confrontation ouverte. La classe des milliardaires et les oligarques corporatistes ne peuvent être domptés. Ils doivent être renversés. Ils seront renversés dans les rues, pas dans une salle des congrès. »

    Au vu de la situation actuelle, de la confiscation du pouvoir par les dominants – droite/gauche ou républicains/démocrates qui ne sont que les 2 faces d’une même pièce – et de l’anti-démocratie que l’on nous vend comme une démocratie, le constat de Chris Heges, est à mon avis, sans appel.

    Les dominants ne céderont pas le pouvoir, il faudra le leur prendre…et vu l’effondrement économique en cours, les ferments de la guerre civile qu’évoquait FH fin 2015 sont en train d’être réunis.

      +7

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  • Ailleret // 13.03.2016 à 14h56

    La conclusion de Chris Hedges est cohérente avec son analyse du phénomène Sanders, mais dans le genre lutte des classes, je préfère encore l’original : « Que les classes dirigeantes tremblent à l’idée d’une révolution communiste. Les prolétaires n’ont à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Marx ne s’embarrassait pas de cette idole conceptuelle, « la Gauche ».

    En lisant Hedges, on reste écartelé entre la justesse théorique de son analyse et le désespoir de rester impuissant devant la victoire préfabriquée de l’icône du capitalisme : Sainte Hillary.

      +5

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  • Yvano // 13.03.2016 à 15h05

    La Grande Révolution dont parle Chris Hedges, celle que tout le monde craint et espère dans une espèce de schizophrénie collective, ne se fera ni dans les hémicycles, ni dans la rue : le système est aujourd’hui parfaitement immunisé contre ce type d’attaque. Par contre, il ne peut rien contre une révolution fonctionnant par CAPILLARITE. Voir le film « Demain ». Il suffit de participer au mouvement, chacun à son échelle. Le système paraît invulnérable, mais en réalité il a déjà un genou en terre.

      +4

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  • Andrae // 13.03.2016 à 15h33

    Hedges n’expose pas cruement que le ‘problème’ de Sanders est le manque d’une politique non-belliciste affirmée.

    Sanders est, sur ce point, en phase avec l’appareil, l’opinion, Dém., ou se tait. Certes, il s’agit d’un sujet peu abordé, peu important pour le public USA, amha c’est fait exprès.

    Amha, l’Establishment, le ‘Deep State’ USA peut s’accomoder d’un Bernie – même si ‘socialiste’ ou ‘plus à gauche que depuis des lustres..’ (et il faudrait voir ce qu’il pourrait accomplir en tant que Président..) car il est devenu temps de lancer des miettes vers les travailleurs – chomeurs – étudiants…etc. Obama, un ‘changement’ illusoire, marché de dupes, ce truc grossier ne peut plus marcher.

    Les Libertariens (ex. Ron Paul) et qqes franges sans voix sont anti-guerre, ainsi que, dans une certaine mesure ‘alarmante’, Trump. Trump se fait donc attaquer par son propre parti, qui est au bord de l’éclatement, et tout le reste de l’Establishment. Trump présente un grave danger pour la classe politique DemRep (+ corporatiste, monopolistique, globalisante, industrie de guerre, etc.) instituée, ancrée.

    Bernie, non.

      +3

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    • Marcelin // 13.03.2016 à 17h33

      Il s’est opposé aux interventions en Iraq et au Moyen-Orient, a fait le reproche à Clinton d’avoir, elle, voté pour la guerre en Iraq au même moment, et est le seul candidat depuis des années a avoir annoncé qu’il souhaitait un règlement avec considération égale des partis pour le conflit Israëlo-palestinien. Je trouve ça assez tranché.
      Sanders a répété plusieurs fois qu’il est contre tout type de guerre et qu’il veut régler le problème de l’Etat islamique en négociant avec les gouvernements en place et la Russie, là où Trump a dit « on enverra 50,000 hommes et on s’en débarrassera ». Aucun des deux n’est soutenu par les néocons cependant.
      Les néocons ne sont pas partout. Les néocons ne sont certainement pas avec Sanders – pas plus qu’ils ne sont avec Trump. Par contre, ils sont avec Hillary, Ted Cruz, Marco Rubio…
      Ne vous trompez pas d’ennemi.

        +13

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  • jim // 13.03.2016 à 16h13

    Oui, les considérations sur Clinton VS Trump sont intéressantes.

    Reste que le rédacteur reste prisonnier de la doxa « de gauche » qui présente Sanders comme vertueux et souhaitable.

    Or, comme le fait l’article de Hedge, ou comme je le dis plus haut avec d’autres, Sanders n’est pas un libérateur, et est à l’instar des Mélenchon Tsipras Iglesias et autres un idéologisé typiquement trompe l’oeil, tout bien comme il faut dans les rails habituels, déguisé en « rebelle de gauche ».

    Et il me semble bien que toi, comme d’autres, avaient des visées libératrices, et de rupture démocratique, mais pour de vrai…

    Amicalement.

      +4

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    • valles // 14.03.2016 à 08h20

      Pire qu’un renard, Mélenchon c’est comme le cochon qui grogne tout le temps tout en engraissant sur le dos de la basse-cour.
      Le spectacle politique a besoin de ses épouvantails et les radicaux de tous les bords ne sont que les gardiens troupeaux d’un pouvoir central qui a remplacé la voix du peuple par la connerie des experts de castes

        +5

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      • Marianne // 14.03.2016 à 18h37

        Ah tiens, une bonne attaque ad hominem, ça faisait longtemps.
        Enfin, c’est presque court, vous pourriez dire au moins « le cochon qui grogne en éructant » ca frapperait plus fort il me semble.

        Blague à part, il faut savoir ce que l’on veut. Changer de constitution me parait un minimum. Essayons d’éviter l’affrontement violent, sanglant, que les petits payeront nettement plus que les gros, et les « sans-dents » bien plus que la classe moyenne restante qui rêve d’en découdre… tant que le sang ne coule pas sur sa moquette. N’oublions pas le coût humain de ce type de développement.
        Donc que faire pour l’éviter ? Tenter d’utiliser le peu qu’il reste de moyens institutionnels. Parce qu’il en reste un peu. A condition de le vouloir. Jean-Luc Mélenchon a fait preuve d’un sens du timing impeccable pour mettre à bas la mascarade des primaires à gauche. C’est déjà un bon point. Il s’appuie sur le programme de 2012, à améliorer. Il place la constituante en 1ère mesure. Gros bon point. Qu’est-ce qu’il peut seul comme candidat ? Rien du tout. Que se passe-t-il si les comités d’appuis grossissent et popularisent l’idée d’une 6ème ? C’est open. Avons-nous d’autres possibilités ? Je n’en vois pas. Est-ce prendre un risque politique énorme ?Très clairement. Aucune garantie. La seule garantie qui vaille, c’est la construction d’un mouvement puissant pour la 6ème république. Le ferons-nous en attendant un candidat miracle ? Inutile de répondre. Faut-il que tout soit parfait pour avancer ? Bah…

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  • Eric83 // 13.03.2016 à 17h12

    Dans un Etat démocratique où l’argent ne fait pas les vainqueurs, l’argumentaire serait difficilement contestable.

    Le problème, de taille, est que les US ne sont pas une démocratie, que le système électoral est une mascarade et que les puissances d’argent ont des moyens colossaux.

    « Logiquement » Hillary ne devrait avoir aucune chance contre Trump mais dans le contexte américain elle garde toutes ses chances.

    Comme je l’ai écrit dans un post plus haut, compt tenu des ses casseroles impressionnantes, Hillary élue serait manipulable à souhaits par les républicains; à priori pas Trump.

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  • anne jordan // 13.03.2016 à 19h50

    Oui , Etienne , cet article était en ligne sur ce site il ya quelques jours !
    mais merci de l’avoir signalé : ça nous donne l’occasion de te saluer et de savoir que tu es toujours là !

      +2

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  • Nora // 13.03.2016 à 19h55

    Paul Grignon : « Peu de gens savent aujourd’hui que l’histoire des États Unis depuis la Révolution de 1776 a été en grande partie une lutte épique pour se libérer du contrôle des banques mondiales dominées par les Rothschild. Cette lutte a finalement été perdue en 1913 quand le Président Wilson a signé la Loi de la Réserve fédérale donnant le pouvoir de créer l’argent américain à un cartel de banques internationales » Extrait de l’argent dette I (45 : 30)
    https://www.youtube.com/watch?v=kgA2-bWXSN4

      +3

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    • Furax // 14.03.2016 à 00h24

      Said à ce que vous ayez omis une part essentielle de cette citation, elle ne vaut pas grand chose.

      Les USA ont exercé une domination écrasante de la finance mondiale à partir d’à peu près 1917. Ils ne sont pas dominés par la finance mondiale. Parlez plutôt d’une oligarchie américaine alliée à la finance européenne qu’elle domine. Parlez aussi du fait que cette oligarchie à son propre agenda qui est assez souvent contraire aux intérêts des USA même et très souvent contraire aux intérêts du peuple états-unien.

      Mais ce ne sont ni des étrangers ni des martiens.

        +0

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  • cording // 13.03.2016 à 22h02

    Alors que Bernie Sanders est déjà loin d’obtenir l’investiture du parti démocrate certains comme ce monsieur font la fine bouche !
    Comme en France la logique bi-polaire du mode de scrutin présidentiel et législatif ne permet pas à un tiers parti d’émerger.

      +5

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  • miss tastemaker // 13.03.2016 à 23h21

    Francaise installee aux US depuis plus de 20 ans -Les critiques de C. Hedges sont hors sujet.
    Pour commencer, je vous propose d’ aller faire un tour vers une source d’ information biaisee pro Sanders pour compenser l’ angle media pro-establishment: Le forum principal du mouvement Grassroot pro Bernie Sanders: https://www.reddit.com/r/SandersForPresident/
    Ensuite, il faut integrer les principes de masse critique, point de basculement, etc. aux observations des resultats de vote dans les Primaires US – i.e. Les resultats du Michigan, et auparavant du Kansas, Colorado, etc., etc. commenceront a faire sens. A l’ heure ou j’ ecris, les sondages pour les etats qui votent mardi commence a montrer des retournements de situation.
    Un socialiste pur et dur, un independant pur et dur n’ a aucune chance de devenir president aux US. Bernie est un pragmatique. Le parti democrate (en nom) est son cheval de Troyes. L’ Establishment n’ avait aucune idee que sa candidature poserait des problemes a leur candidate de choix a l’ epoque. Aujourd’ hui il y a un malaise grandissant. Hillary a ete poussee a reviser sans cesse ses positions pour se rapprocher de celles de Bernie…Jusqu’ a « devenir Bernie » – en paroles. Hier, sur l’ emission extrement populaire SNL, cette transformation a ete crystalise dans ce sketch: https://www.youtube.com/watch?v=Cs47ce4QRBY.
    Cette sauce ne prend plus.

      +6

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    • Furax // 14.03.2016 à 00h30

      Excellent !!! J’ai bien ri. Merci.

      Et en effet, ce qui est extraordinaire quand on regarde Hillary en débat, en interview ou dans des spots, c’est de voir à quel point Hillary ment. Sauf que dépourvue du magnétisme et du charme de Bill, on ne la croit pas une seconde. Le moindre de ses mots sonne faux. C’est terrible. Elle est d’une nullité invraisemblable à ce niveau. En fait, elle veut être nommée présidente et non pas etre élue. Comme si la présidence lui était due.

        +4

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  • Lt Anderson // 14.03.2016 à 11h45

    Remarquable article de Mr Edges tout empreint de lucidité et de gravité. Et faire référence à Kshama Sawant du parti « Socialist Alternative » en est une preuve.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Kshama_Sawant
    https://en.wikipedia.org/wiki/Socialist_Alternative_%28United_States%29
    J’avais déjà parlé dans un commentaire pour un autre article du blog consacré à la nomination de Jeremy Corbyn à la tête du Labour en Angleterre, cette tendance de voir émerger des « réformateurs/révolutionnaires soft » au sommet des « partis de gauche », ce que je vois toujours comme des contre-feux allumés par la bourgeoisie, une bourgeoisie qui cherche à prendre les devants face à la rage qui gronde.

      +0

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  • Lt Anderson // 14.03.2016 à 11h47

    Je rappelle ici mon commentaire :
    « Contrairement à ce que tout intellectuel et politicien adoubés “démocratiques” annonçaient dès 1989, non la lutte de classe n’a pas pris fin avec la chute du Mur et encore moins avec la fin de l’URSS. Elle est permanente et quotidienne cette lutte. Si elle avait avalé sont acte de naissance (1848) les médias et intellectuels (des penseurs?) n’auraient pas besoin d’asséner dans les esprits ses messages haineux contre la classe des travailleurs et les “idées de gauches” (il faut y voir derrière les fondamentaux socialistes et par extension communistes) que ce soit ouvertement ou de manière subliminale. Plus d’une génération que ça dure, étrange pour une idée qui serait morte… »
    A suivre.

      +2

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  • Lt Anderson // 14.03.2016 à 11h47

    Suite 1
    « Pour parler clairement, la bourgeoisie cherche toujours à avoir un coup d’avance dans sa lutte politique contre le prolétariat. Elle a bien senti que ces sales travailleurs ne peuvent se faire à l’idée de TINA – (There Is No Alternative, qu’on a tendance à oublier). Ils savent dans ce qui leur reste de conscience (et ce qui leur reste est le fondamental) que ce système qui se refuse à mourir sereinement – le capitalisme – risque d’entrainer la société dans ce qui pourrait être la pire forme de barbarie par la faute de ce qui n’est en fait qu’un “caprice” des puissants et de fait de la bourgeoisie. Elle veut que l’ensemble de l’humanité (dans le sens de “société” et pas “d’espèce”) meure avec elle, comme sous l’Antiquité profonde où les rois et empereurs étaient inhumés avec leurs épouses et serviteurs sacrifiés. »

      +0

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  • Lt Anderson // 14.03.2016 à 11h48

    Suite 2
    « Oui, la bourgeoisie sent le vent tourner dans le sens contraire de ce qu’elle cherchait à se persuader, elle prend donc les devants en permettent que des “vrais socialistes” et “vrais gens de gauche” atteignent des positions dominantes, que ce soit par le biais des partis politiques ou des syndicats.
    Oui, un coup d’avance dans une partie d’échec contre les travailleurs où les “Jeremy Corbyn” ne sont en fait que des pions.
    Il y en aurait ici qui penseraient sérieusement que la bourgeoisie laisserait agir librement de vrais révolutionnaires? Sérieux? »

      +3

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  • Ali // 14.03.2016 à 11h59

    Je me demande qui est le plus naïf entre Sanders et Chris Hedge. Chris Hedge pense que les « corporatistes » comme il les nomme vont se laisser renverser par une révolution avec le pouvoir de contrôle et de coercition qu’ils ont ? Chris Hedge réalise-t-il ce qu’implique une révolution et les soutiens nécessaires pour la faire (au minimum l’armée … qui fait parti du complexe militaro-industriel) ? Il pense que les choses peuvent changer du jour au lendemain sans période de transition nécessaire pour régler les conflits d’intérêt liés à un changement pour qu’il n’y ait pas trop de force de résistance empêchant ce changement ? Vu la situation actuelle une vie d’homme ne suffirait peut-être pas à tout régler, ce qui ne veut pas dire de ne pas essayer de prendre les bonnes directions. On a déjà vu des plans qui se sont fait sur plusieurs générations.

      +2

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  • Charles // 14.03.2016 à 12h23

    L’important est sans doute de comprendre que la mobilisation en faveur de Sanders, comme celle aussi, mais en sens inverse…, autour de Trump, est l’expression d’un mécontentement croissant vis à vis du système.
    Reste après aux révolutionnaires, qui existent bel et bien aux USA, de prendre les initiatives pour reconstruire un mouvement d’émancipation, en utilisant les urnes, mais sans jamais y croire ni tomber dedans. Voir cet article: Trump vs Sanders : radicalisation politique aux Etats-Unis
    http://wp.me/p5oNrG-k1a

      +2

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    • Paul Napoli // 15.03.2016 à 21h19

      Oui.
      On peut trafiquer les chiffres du chômage (divisé par 3 ou 4)
      https://espritlogique.wordpress.com/2015/10/10/taux-demploi-et-taux-de-chomage
      et la reprise économique US mais le statut quo me semble de plus en plus difficile a tenir…

      Mieux vaudrait un Sanders qu’un Trump, mais n’est il pas déjà trop tard ?
      Tout s’est déjà joue avec Bush Junior et Obama vu l’endettement public US.
      Sinon entre Trump et Hillary, difficile de savoir qui sera le moins mauvais président dans les faits.

      Quand a Chris Hedges ou un J-L Melenchon se sont les meilleurs alliés du camp adverse.

        +0

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  • Sami // 14.03.2016 à 18h17

    Sanders… Oui bon, ce n’est pas Lénine, mais tout de même, ce n’est pas Obama non plus ! Il est … disons … pré-révolutionnaire, dans un pays comme les USA. Il faut (y a pas le choix) avoir le sens de la mesure.
    Mais il y en a un, qui est vraiment « révolutionnaire ». Pas au sens marxiste du terme, certes, mais des révolutions, il peut y en avoir de toutes sortes.
    C’est Trump, bien sûr ! Lui, c’est l’explosion (ou l’implosion, au choix) du système. Quel paradoxe ! Lui, pur produit du capitalisme US, et qui menace non pas de détruire le capitalisme, mais le Système actuel, qui a privatisé le capitalisme, pour en faire une oligarchie transnationale, avec l’idéologie Néo-Con aux manettes ! Oui, C’est Trump, le révolutionnaire ! Ok, il n’aime pas trop les Musulmans (je suis Musulman !). Mais n’empêche, c’est bien pour lui que je voterais. Nous n’en sommes plus à un paradoxe près, isn’t it !

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  • patrickluder // 14.03.2016 à 21h52

    Bernie Sandes veut donner la voix au peuple … mais le bon peuple n’en veut pas, il préfère se plaindre que de prendre des responsabilités. S’impliquer demande de l’effort et de la constance, deux vertues qui se sont perdues dans les arcanes du confort matériel.

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