Cette frappe intervient alors que Trump a secrètement autorisé la CIA à mener des opérations meurtrières au Venezuela.
Source : Sharon Zhang, Truthout
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Selon certaines informations, l’administration Trump aurait secrètement autorisé la CIA à mener des opérations meurtrières au Venezuela, tandis qu’Amnesty International USA condamne la dernière frappe de l’administration comme étant un « meurtre. »
Le New York Times a rapporté que l’administration Trump avait autorisé la CIA à « mener des opérations meurtrières au Venezuela », notamment des opérations visant à nuire au président vénézuélien Nicolás Maduro, ainsi que d’autres opérations dans les Caraïbes.
Cette information intervient au lendemain de l’annonce par le président américain Donald Trump que les États-Unis avaient mené une sixième frappe contre un bateau dans les Caraïbes, tuant six personnes. Ces attaques, ainsi que la déclaration unilatérale de « conflit armé » et la fin des pourparlers diplomatiques par Trump, ont marqué une escalade majeure contre le Venezuela ces dernières semaines.
« La frappe aérienne américaine d’hier dans les Caraïbes, tuant six personnes, était un meurtre, tout simplement. Il n’y a aucune justification juridique plausible pour que l’administration Trump utilise l’armée américaine pour tuer quiconque elle considère unilatéralement comme un « terroriste », a déclaré Daphne Eviatar, directrice de la sécurité et des droits humains pour Amnesty International USA.
« Il s’agit de la cinquième frappe américaine dans les Caraïbes depuis début septembre, portant le nombre de victimes à 27, selon les propres aveux de l’administration. Ces frappes aériennes bafouent de manière scandaleuse le droit international et créent un dangereux précédent pour les autres dirigeants du monde entier », a poursuivi Mme Eviatar.
Ces frappes et opérations présumées de la CIA s’inscrivent dans une longue et sordide histoire de violence américaine en Amérique latine, en particulier au Venezuela. Les dirigeants et les militants vénézuéliens soupçonnent depuis longtemps la CIA d’être impliquée dans des assassinats et des tentatives de coup d’État historiques, des actions qui s’inscrivent dans le cadre des nombreuses tentatives de la CIA pour renverser les dirigeants de gauche à travers l’Amérique latine.
Trump et ses alliés cherchent depuis longtemps à renverser le régime vénézuélien. Au cours du premier mandat de Trump, son administration a mené une tentative ouverte et éhontée de changement de régime au Venezuela, notamment par des sanctions et une vaste opération de la CIA qui a finalement échoué.
En coulisses, les hauts responsables de l’administration Trump ont également discuté du changement de régime comme objectif principal des actions militaires actuelles, selon certaines informations.
Les États-Unis élaborent également des plans pour mener des frappes directes contre le Venezuela, selon le Times. Les États-Unis comptent 10 000 soldats stationnés dans la région, dont beaucoup à Porto Rico.
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Sharon Zhang est rédactrice à Truthout et ses sujets de prédilection sont la politique, le climat et l’emploi. Avant de rejoindre Truthout, Sharon a écrit des articles pour Pacific Standard, The New Republic, etc. Elle est titulaire d’un master en études environnementales. On peut la suivre sur Twitter : @zhang_sharon et Bluesky
Source : Sharon Zhang, Truthout, 15-10-2025
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
Pas bête après tout le gus. C’est la seule façon pour lui d’avoir le prix Nobel considérant les derniers récipiendaires honorés pour leur amour pour la paix.
10 réactions et commentaires
trump est en train de se saborder .Même si quelques fous furieux soutiennent se mec , la plupart des américains n’en peuvent plus d’être le pays le plus haït du monde .Contrairement à ce qu’on croit , ils en ont conscience et en souffrent . Le problème , c’est que ceux qui sont armés sont les républicains .Et c’est pareil dans tous les mouvements politiques , ceux qui gagnent sont ceux qui sont armés . les plus violents sont les fascistes . C’est la seule raison pour laquelle ils gagnent . Il n’y aura pas de guerre civile pour les mêmes raisons , il y aura un massacre de civils , c’est pas la même chose .
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AlerterEst-ce que vous vivez aux USA ou visitez-vous souvent ce pays (avec une bonne connaissance de l’anglais-américain) ? Je suppose que non. La plupart des américains soutiennent la politique de Trump pour l’attitude en face des trafiquants de drogue.
Le Venezuela qui était avant l’arrivée de Chavez et de Maduro le pays le plus propère de la région est maintenant l’un des pays les plus dangereux du continent sud américain, plus de 4 millions de ses citoyens ont quitté le pays, son économie est à terre et il et sert effectivement de base pour le narco traffic provenant de la Colombie, de l’Equateur, du Perou.
Je ne vais pas comme le Donald accuser Cuba de servir de base arrière au narco traffic mais le régime de Maduro ne fait strictement rien sur ce sujet.
Les clients sont au nord et les fournisseurs au sud c’est vrai mais il a aussi fallu des menaces explicites du Donald pour que la Chine se décide a sévir contre la fabrique illicite de fentanyl, drogue qui fait des ravages
Le problème , c’est que ceux qui sont armés sont les républicains…d’ou tenez-vous cette information ? Des états comme le Maine ou le Delaware, démocrates depuis toujours, ont des politiques d’acquisition d’armes bien plus laxistes que le Texas, républicain depuis toujours. Il n’y a pas une ferme au Vermont ou il n’y a pas 2 ou 3 fusils, un état démocrate.
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AlerterJe ne cherche certainement pas à défendre les Républicains, mais réduire le problème à eux seuls est se voiler la face et faire preuve de peu de mémoire.
Facilement trouvé sur le web :
« Barack Obama, qui avait refusé en 2013 de reconnaître la victoire de Nicolas Maduro à l’élection présidentielle, classe en 2015 le Venezuela comme une « menace extraordinaire pour la sécurité nationale » et impose des sanctions contre plusieurs responsables politiques vénézuéliens. »
+3
AlerterPas bête après tout le gus. C’est la seule façon pour lui d’avoir le prix Nobel considérant les derniers récipiendaires honorés pour leur amour pour la paix.
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AlerterIls tiendront peut ètre jusqu’au midterms avec les préxtes vaseux « lutte contre la droOoOogue » et « lutte contre l’immigration illégale », mais si y a aussi le risque que les MAGA lui fassent une Iran Bis : « reste au pays Donald ; on t’a élu pour ranger le Middle West et pas pour dézinguer plus le « Middle-East ».
Pas sur non plus que tenter la « décapitation » ou le « blocus » , ça ne soude pas plus les indigènes derrière leur pouvoir en mode Cuba (ou Iran justement), ni que ça ne donne pas des idées à « des pays amis » de Maduro de venir tailler un peu plus des croupières aux US dans « le prés carré »…
Bref : si on pêse bien le pour et le contre , je suis pas sur que la politique soit gagnante. Après … faut peser.
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AlerterSi des élections libres avaient lieu a Cuba le régime en place serait balayé, comme en Iran.
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AlerterPas la peine d’élections Donald va s’en occuper. C’est une spécialité qu’il a réservé à la CIA et du coup plus de trafic de drogue.
Comment ne pas y avoir pensée avant?
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Alerterpenser..pas pensé…je suis assez souvent a Cuba et le régime ne tient en place qu’en raison de la peur de la population et pour l’Iran tous les candidats sont désignés par le Guide Suprême.
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AlerterLe régime de Macron ne tient que par la peur qu’il inflige aux électeurs de se retrouver avec la Marine comme chef (qu’il fait monter au premier tour pour qu’elle soit au second). La peur, c’est un levier universel.
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AlerterPensé et pas penser. Le choix toujours surprenant de l’informatique.
Ah ! Cuba plus de 60 ans sous embargo et sanctions.
Comme tous les dictateurs qui ont refusé la démocratie : Irak, Syrie, Libye, l’Afghanistan et bientôt le Venezuela
De quoi je me mêle en Europe 2014 changement de gouvernement mais l’agression n’aurait commencé qu’en 2022 juste pour le plaisir afin de tordre le cou aux accords de Minsk.
L’argent coule à flot pour La Défense (sic) pendant que des enfants couchent dans les rues de la démocratie.
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