Cette semaine dans le revue de presse, c’est assez simple : rien ne va nulle part. Les morts comptent pour rien, l’eau ne sert plus à boire, la démocratie s’éteint, les abeilles, on s’en fout, les gens ne savent plus lire et l’IA les rend fous… Quand même une belle citation datant de la dernière occupation officielle de la France : « Le fascisme, ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. » Merci à nos contributeurs.
DÉMOCRATIE
État de droit et démocraties : la rupture ?
"L’État de droit est au cœur de la relation dialectique entre le politique et le droit. Une relation qui se pose en des termes particuliers pour les démocraties libérales, au sein desquelles le droit assure une fonction de limitation du pouvoir politique. Une fonction qu’il est aussi censé jouer au sein de l’ordre international que ces mêmes démocraties ont érigé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Or la montée de l’illibéralisme et des valeurs autoritaires se traduit par une défiance du politique à l’égard du droit, qui participe à la fois à la crise des ordres démocratiques et au désordre du monde. Convoqué ad nauseam dans le débat public, l’État de droit procède d’une idée simple : la soumission de l’État au respect du droit, qui encadre et limite son pouvoir, sa puissance. Une idée à la base des démocraties libérales érigées contre les abus de pouvoir, contre le spectre d’une « tyrannie de la majorité », contre les atteintes aux libertés et droits fondamentaux."
Source : L'Humanité
ENVIRONNEMENT
« Un gâchis » : l’Inrae ferme une unité d’expérimentation sur les abeilles
"Alors que la loi Duplomb a ravivé le débat sur les pesticides, cette fermeture interpelle. Cet été, le directeur général de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a réaffirmé sa volonté d’arrêter une unité expérimentale dédiée aux abeilles, dénommée Apis (Abeilles, paysages, interactions et systèmes de culture). Une décision « incohérente et totalement anachronique » pour la section CGT qui soutient les agents concernés. « Nous n’abandonnons pas la recherche sur l’abeille », défend Marie-Hélène Ogliastro, cheffe du département dont dépendait l’unité. Pour comprendre ce qui se joue, il faut plonger dans l’organigramme touffu de l’Inrae. L’organisme emploie plus de 5 500 chercheurs et ingénieurs, mais également près de 3 000 techniciens, qui réalisent des expérimentations en lien avec des scientifiques, souvent au sein de laboratoires spécialisés. Depuis 2003, l’unité expérimentale Apis réalisait des expériences autour de la santé de l’abeille domestique."
Source : Reporterre
Mega canal, accaparement de l'eau
"Long de 107 kilomètres, le canal Seine-Nord conduirait à artificialiser au moins 3200 hectares de terres agricoles et naturelles, soit 8 fois les dégâts causés par l'A69. Pour creuser cette piscine de béton, 5 millions de m3 de terre végétale seraient excavées, des milliers d'arbres abattus et des rivières détournées voire rebouchées : c'est notamment le sort qui sera réservé à la Vieille Oise qui va tout simplement disparaitre ! 40 millions de m3 d'eau sont prévus d'être prélevés dans les nappes chaque année pour satisfaire aux besoins des travaux, et ce au détriment des autres usagers. On parle de "canal" mais il faut comprendre qu'il s'agit de construire un couloir étanche de 21 millions de m3, dans lequel l'eau est maintenue en surface et complètement déconnectée du réseau hydrologique. Pour garantir le niveau d'eau nécessaire à la circulation des bateaux à grand gabarit, une retenue d'eau supplémentaire doit être construite à Allaines, dans la Somme."
Source : Les soulèvements de la terre
Les data centers d’Amazon vont boire 29,1 milliards de litres d’eau par an d’ici 2030
"Les data centers d’Amazon devraient consommer 29,1 milliards de litres d’eau par an d’ici 2030. Soit 11 600 piscines olympiques. C’est ce que révèle une note stratégique de l’entreprise étasunienne, datée de 2022, dévoilé par le Guardian et Source Material. Jusqu’à aujourd’hui, la multinationale de Jeff Bezos n’avait jamais divulgué publiquement la quantité d’eau consommée par les fermes de ses serveurs. Selon les deux médias, Amazon a élaboré une stratégie pour garder secrète l’étendue réelle de l’utilisation de l’eau par ses centres de données. Dans le document divulgué, les dirigeants d’Amazon ont averti que la transparence était « une porte à sens unique » et ont conseillé de garder ses projections confidentielles, tout en craignant d’être accusés de dissimulation dans la presse."
Source : Reporterre
EUROPE
Au moins quatorze migrants sont morts dans un naufrage en mer Égée
"Dix-huit personnes avaient embarqué à bord d'un pneumatique au sud-ouest de la Turquie. Après que leur embarcation a pris l'eau, au moins quatorze d'entre elles ont péri noyées, ont annoncé vendredi les autorités. Un canot pneumatique transportant 18 migrants a coulé vendredi en mer Égée, au large de la côte sud-ouest de la Turquie, faisant au moins 14 morts, selon les autorités turques. Deux personnes ont survécu, dont un ressortissant afghan, et des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours pour retrouver deux autres personnes portées disparues. Selon un communiqué du bureau du gouverneur régional, le canot pneumatique a commencé à prendre l'eau peu après son départ de Bodrum. Un survivant a nagé pendant six heures pour atteindre le rivage, tandis qu'un autre a été retrouvé sur une île voisine."
Source : Euro News
Crash du SCAF ?
"Pendant que la France se cherche un budget, un gouvernement, et une majorité, les dossiers non traités s’accumulent. Ainsi, ce qui devait constituer le plus grand projet d’armement européen est au point mort : le système de combat aérien du futur (SCAF), initié dès 2017 entre la France et l’Allemagne, rejointes par l’Espagne, pourrait ne jamais voir le jour. Ce programme, longtemps chouchouté par l’exécutif français mais miné depuis plusieurs années par les divergences entre Paris, Berlin et Madrid, risque d’être une victime collatérale, parmi d’autres, de l’actuelle crise politico-économique en France. Ce concentré d’innovations technologiques fait une place de choix à la furtivité, aux systèmes pilotés par l’intelligence artificielle, aux essaims de drones, et à l’intercommunication entre acteurs sur les théâtres d’opérations, etc."
FRANCE
Journée défense et citoyenneté 2024 : un jeune Français sur vingt en situation d’illettrisme
"En 2024, 13 % des jeunes participant à la Journée défense et citoyenneté (JDC) présentent des difficultés en lecture et 6 % peuvent être considérés en situation d’illettrisme. Dans le même temps, 76 % sont des lecteurs efficaces, tandis que 10 % des jeunes ont une maîtrise fragile de la lecture. Les jeunes sortis du système éducatif sans diplôme rencontrent plus fréquemment des difficultés et les performances en lecture progressent avec le niveau d’études. Les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons. Les jeunes des DROM sont particulièrement concernés par les difficultés de lecture. Dans l’Hexagone, celles-ci sont plus répandues dans la moitié nord du territoire."
Source : Ministère de l'Education Nationale
L’armée de Terre renforce son ancrage territorial en signant un accord avec l’Association des maires de France
"Cela étant, avec l’objectif de renforcer significativement la réserve opérationnelle, l’armée de Terre envisage de « territorialiser » ses unités de réservistes, celles-ci devant assurer des missions de protection, d’appui aux populations et de soutien aux forces de sécurité intérieure. En 2023, son chef d’état-major [CEMAT], le général Pierre Schill, avait envisagé la création de nouveaux régiments susceptibles de tenir garnison dans des « déserts militaires où se trouvent des jeunes susceptibles de s’engager sous les drapeaux pour trois à six mois ». En attendant, ce 15 octobre, le CEMAT et David Lisnard, le président de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité [AMF] ont signé une convention de partenariat afin de « renforcer le lien armée-Nation et la résilience territoriale ». Cet accord doit permettre de développer les synergies entre les régiments de l’armée de Terre et les communes au profit « de la sécurité, de la gestion des crises et du développement local », a expliqué le général Schill."
Source : Opex 360
La nouvelle organisation des concours d’accès à l’ENM continue de susciter la colère
"Ils sont une poignée à avoir reçu un courrier très désagréable mi-septembre. Ces candidats au troisième concours d’accès à l’ENM (voir encadré ci-dessous) ont passé les écrits avec succès en juin, puis les oraux en septembre. Entre les deux séries d’épreuves, ils ont adressé les justificatifs relatifs aux conditions d’accès à ce troisième concours : être bac + 4, avoir moins de 50 ans, et pouvoir justifier de quatre années « d’expérience professionnelle particulièrement qualifiante pour l’exercice des fonctions judiciaires et issues des domaines juridique, administratif, économique ou social ». Cette condition est importante car c’est elle qui pose problème. C’est en réponse à cet envoi, et avant même de connaître leurs notes aux écrits comme aux oraux, qu’un courrier les a informés qu’ils ne remplissaient pas les conditions leur permettant de passer…les examens qu’ils venaient de passer."
Source : Actu-juridique
INTERNATIONAL
« Tout est rouge ! » : Récits d’un génocide en cours
"Après la sidération quotidienne des informations et images médiatiques, après les batailles de mots, les décryptages à l’emporte-pièce et l’échantillon des manœuvres prescriptives qui ont occupé et miné les espaces de parole publics, arrivent les premières approches historiennes de ce qui se déroule à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre, et les réflexions sur le monde qui a rendu cela possible, qui y assiste ou y participe, et qui y survivra. La parole des concernés, si elle a tardé à se faire entendre, commence d’émerger, faisant apparaître des visages et des noms. Parallèlement aux écrits poétiques issus de la Palestine et de sa diaspora, paraissent en volume des témoignages et textes de survivants de l’extermination en cours, qu’on n’avait pu lire jusqu’ici qu’au coup par coup, le plus souvent grâce aux réseaux sociaux et à des associations de militants. On appréhendait ces récits. On avait raison. Là où nous entendions parler de bombardements, de déplacements, d’évacuations d’hôpitaux, ils nous font saisir de l’intérieur les réalités vécues, et on tremble. "
Source : En attendant Nadeau
Maria Corina Machado, le Prix Nobel de l’agression idéologique
"Le 10/10/25, le monde a appris avec stupéfaction l’obtention du Prix Nobel de la Paix par Maria Corina Machado, adversaire de longue date de l’actuel gouvernement du Vénézuéla. Beaucoup de médias ont salué l’attribution du Prix à Mme Machado, cependant ce storytelling ne tient pas si l’on examine plus attentivement le parcours de l’intéressée. Arrivée en politique en 2000, au moment du coup d’État manqué contre Hugo Chavez (2002), elle a fondé ensuite son premier parti en 2004, bénéficiant des fonds du NED (National Endowment for Democracy) et du soutien de George W. Bush. Aujourd’hui, il existe des liens entre Mme Machado et différents responsables d’extrême droite en Amérique du Sud. Le Prix Nobel de la Paix 2025 a donc consacré une égérie de l’extrême droite mondiale."
Source : L'insoumission
LIBERTÉS
Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI
"YouTube a supprimé les comptes de trois ONG palestiniennes début octobre, et par la même occasion plus de 700 vidéos sur les conséquences de l'invasion de Gaza par Israël. Cela fait suite aux sanctions décidées par Donald Trump contre la Cour pénale internationale, les trois ONG l'ayant aidée dans ses enquêtes. Début octobre, YouTube a supprimé, sans les prévenir, les chaines de trois organisations non gouvernementales, le Centre Al-Mezan pour les droits humains, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains. Selon The Intercept qui a révélé cette suppression, plus de 700 vidéos ont disparu avec ces trois chaines, compilant des heures d'images documentant la situation à Gaza et les suspicions de crimes de guerre d'Israël sur lesquels la Cour pénale internationale devra se prononcer. Toutes les vidéos ne sont pas perdues."
Source : Next
RÉFLEXION
"L’extrême droite n’est plus seule, elle est bien entourée"
"Hugues Jallon est formel : « C’est le temps où le fascisme commence à exister vraiment. Jusqu’alors, il n’était pas seulement contenu, il était seul. Et en politique, on n’y arrive jamais seul. Désormais, il faut se rendre à l’évidence : l’extrême droite n’est plus seule, elle est bien entourée. » « Le fascisme, ça commence avec les fous, ça se réalise grâce aux salauds et ça continue à cause des cons. » Cette formule dit la vérité d’un moment précis : celui où le fascisme commence réellement à prendre corps. C’est alors que les masques tombent, que viennent les ralliements et les dîners en ville, et que l’extrême droite devient fréquentable, parce qu’on a déjà commencé à la fréquenter."
Source : Actualitté
SOCIETÉ
Chatbot Parano : comment l'IA fabrique de la psychose
"Depuis le printemps 2025 et le déploiement de GPT-4o, les cas d'individus happés dans un délire paranoïaque et grandiloquent suite à une consommation excessive de chatbot se multiplient. Avec des conséquences qui vont jusqu'à l'automutilation, l'internement, le meurtre et le suicide. Anatomie d'un délire artificiel. Le phénomène n'a pas encore de nom officiel. Alors, faute de mieux, dans la chaleur des subreddits, celles et ceux qui le subissent et celles et ceux qui en sont sorti·es ont appelé ça "la Spirale". The Spiral, dans la lingua franca des Internets. La Spirale n'a pas de cible privilégiée. Elle peut emporter n'importe qui, peu importe son habitus, son niveau de vie, sa situation familiale et sociale, son genre, sa classe, sa race, son orientation sexuelle. Elle emporte des repris de justice, des tech bros, des adolescent·es, des octogénaires, des chercheur·euses en IA, des travailleur·euses sociaux·ales."
Source : Arrêt Sur Images
Commentaire recommandé
@Dominique65,
=> Ça ne semble pas être une leçon en Europe ni en France, alors que l’extrême droite risque de prendre le pouvoir.
Nous ne sauverons pas ce qu’il reste de démocratie en renonçant à l’Etat de droit. La privatisation de la censure, quel qu’en soit le prétexte, n’augure rien de bon. Aussi, plutôt que de se focaliser sur le danger orchestré d’une extrême droite fantasmée, il serait plus opportun de s’alarmer du retour des privilèges, devant l’impôt et la justice, qui sapent les fondements de notre société. Les artisans du chaos ne sont pas à chercher parmi un peuple ennemis qu’il faudrait bâillonner avant qu’il se révolte mais dans une aristocratie apatride qui revendique le privilège d’être entretenue et le droit d’être au dessus des lois, tout en promouvant le contrôle permanant auquel elle veut nous soumettre. Trop peu conçoivent l’enfer quotidien auquel nous serions condamner s’ils parvenaient à leur fin, trop peu perçoivent que le véritable danger est là.
14 réactions et commentaires
« Le 10/10/25, le monde a appris avec stupéfaction l’obtention du Prix Nobel de la Paix par Maria Corina Machado, »
Je n’ai pas ce sentiment. Au moins pas en France. Que ce soit dans les milieux politiques ou dans les milieux politiques, tout le monde ou presque s’est très bien accommodé de cette distinction, voire l’a salué.
Je vous laisse lire l’annonce sur Radio France :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-info-de-france-culture/le-nobel-de-la-paix-2025-a-l-opposante-venezuelienne-maria-corina-machado-5320602
+9
Alerter« YouTube a supprimé les comptes de trois ONG »
L’administration Trump ne fait qu’utiliser à son avantage les outils mis en place par la précédente.
Ça ne semble pas être une leçon en Europe ni en France, alors que l’extrême droite risque de prendre le pouvoir.
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AlerterYouTube interdit depuis quelque jours l’accès à ses vidéos aux internautes sans compte YouTube
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Alerter@Dominique65,
=> Ça ne semble pas être une leçon en Europe ni en France, alors que l’extrême droite risque de prendre le pouvoir.
Nous ne sauverons pas ce qu’il reste de démocratie en renonçant à l’Etat de droit. La privatisation de la censure, quel qu’en soit le prétexte, n’augure rien de bon. Aussi, plutôt que de se focaliser sur le danger orchestré d’une extrême droite fantasmée, il serait plus opportun de s’alarmer du retour des privilèges, devant l’impôt et la justice, qui sapent les fondements de notre société. Les artisans du chaos ne sont pas à chercher parmi un peuple ennemis qu’il faudrait bâillonner avant qu’il se révolte mais dans une aristocratie apatride qui revendique le privilège d’être entretenue et le droit d’être au dessus des lois, tout en promouvant le contrôle permanant auquel elle veut nous soumettre. Trop peu conçoivent l’enfer quotidien auquel nous serions condamner s’ils parvenaient à leur fin, trop peu perçoivent que le véritable danger est là.
+21
Alerter« La privatisation de la censure, quel qu’en soit le prétexte, n’augure rien de bon. Aussi, plutôt que de se focaliser sur le danger orchestré d’une extrême droite fantasmée »
Tout à fait d’accord. J’ai dû mal m’exprimer. Le discours dominant est en gros « surtout pas d’extrême droite car les libertés seraient abolies » mais les mesures prises donnent tous les outils à cette « extrême droite » pour en abuser. Ce qui se passe aux states devraient montrer à nos dirigeants l’incongruité de leur démarche, mais ils n’en tirent aucune leçon. Je n’ai pas poussé le bouchon jusqu’à me demander si finalement l’effet recherché n’était pas contraire à celui qui est affiché 😉
+8
AlerterLa France manque de juges et l’ENM refuse du monde … halala , il va falloir classer plus de dossier sans suite sur réquisition des parquets (glissants) si on veut désengorger nos tribunaux … quel dommage 🙁 /s
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AlerterArticle de France Info Région : » « Entre 15 et 20 collisions chaque année » : pour protéger les oiseaux, un système anticollision mis en place sur les lignes électriques »
« Un système anticollision va être progressivement mis en place sur les lignes électriques pour protéger les oiseaux migrateurs. Après quelques essais dans la Nièvre, le village de Beaulieu en Côte-d’Or est le premier à être équipé. » https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/entre-15-et-20-collisions-chaque-annee-pour-proteger-les-oiseaux-un-systeme-anticollision-mis-en-place-sur-les-lignes-electriques-3223868.html
Une partie des françaisos pensent aux autres animaux et même des entreprises. Il est vraisemblablement que ce n’est pas la majorité (même dans le monde). Pour autant, il me semble que la majorité ne veuille pas exterminer tous les autres animaux ou êtres vivants. Ainsi, possiblement une partie importante, pas forcément la majorité, peut faire prendre conscience aux autres de l’importance de ces êtres vivants et que nous sommes toustes en relation, habitant la même planète.
Si nous voulons rester des humains et ne pas devenir des « robots », ce n’est-il pas ce chemin à suivre ?
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AlerterVidéo de Balade Mentale : « Quels sont les plus étranges des nuages ? »
« […] quand on pense aux nuages, ce sont presque toujours ces boules de coton des jours de soleil qui nous viennent en tête. Pourtant le ciel regorge de forme d’une grande diversité. Déjà, pour observer des formes bizarres ou étranges en ciel, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir des conditions météorologiques particulières. » https://www.youtube.com/watch?v=aEXC55O6LKs
C’est une magnifique découverte de différents nuages extraordinaires aperçus de par le monde ; ce que l’environnement, la température de l’air, les vents etc créent au-dessus de nos têtes. La plupart des humains ne regardent plus en l’air aussi souvent, de nos jours, et pourtant de magnifiques nuages et couleurs du ciel se produisent. Le manifeste de « The Cloud Appreciation Society » écrit en commentaire sous la vidéo, rappelle ce que nombre d’entre-nous oublie du fait de la vie moderne, de plus en plus rapide ; ce qui fait que nous sommes différentos aussi des autres animaux et êtres vivants : l’émerveillement de notre environnement naturel : la planète bleue.
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AlerterRéponses de Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, aux questions du journal italien Corriere della Sera que le média a refusé de publier intégralement sans coupure et censure, Moscou, 13 novembre 2025.
« L’opération militaire spéciale n’est pas une guerre pour des territoires, mais une opération visant à sauver la vie de millions de personnes qui vivent sur ces terres depuis des siècles et que la junte de Kiev veut exterminer juridiquement, en interdisant leur histoire, leur langue, leur culture, et physiquement, à l’aide d’armes occidentales. L’autre objectif majeur de l’opération militaire spéciale est de garantir de manière fiable la sécurité de la Russie, de faire échouer les plans de l’Otan et de l’UE de créer à nos frontières occidentales un État fantoche hostile, s’appuyant législativement et dans la pratique sur l’idéologie nazie. Ce n’est pas la première fois que nous arrêtons des agresseurs fascistes et nazis, c’était le cas pendant la Seconde Guerre mondiale, et ce sera le cas cette fois-ci également. »
Source : https://mid.ru/ru/foreign_policy/news/2058998/?lang=fr
+3
AlerterHonnêtement, des titres racoleurs, comme
« Les data centers d’Amazon devraient consommer 29,1 milliards de litres d’eau par an d’ici 2030 »
sont contre-productifs.
C’est trompeur, car ces 29 millions de m3 par an, ne disparaissent pas, ou ne sont pas souillés, ils sont dédiés au refroidissement,
donc ils sont,
soit relâchés, très minoritairement, en vapeur,
soit relâchés dans la nature, avec les calories évacuées.
ils auront donc un impact environnemental, de réchauffement et d’hygrométrie, certes, mais faible.
D’autres questions, ne sont-elles pas plus graves, comme l’usage en cours de généralisation, des IA,
pour des usages, le plus souvent récréatif, puisque on a légiféré récemment pour autoriser
« l’utilisation des IA, pour simuler le comportement humain, comme la voix, et les expressions, dans des usages récréatifs »
En clair, pour des applications pornographiques, interactives…
Applications qui vont draîner des dizaines de milliards, puisque l’industrie pornographique, selon un rapport du sénat,
représentait en 2023, 140 000 000 000 $.
Je rappelle que les IA représentent déjà 1.5% de la consommation des data centers, et sans doute 4% en 2030.
+1
AlerterCertes, l’eau de disparaît jamais. Mais la quantité dont on dispose aux endroits et aux moments souhaités s’en trouve largement amputée.
D’ailleurs, il suffit de se rappeler les graves pénuries d’eau douce, et notamment d’eau potable, que nous avons déjà connues durant ces dernières décennies de par le monde, y compris dans les pays les plus développés.
Toute l’eau de refroidissement qui coule dans les datacenters, c’est autant d’eau qui ne pourra pas sortir des robinets des ménages des grandes villes sans de grosses infrastructures supplémentaires, dont la construction et le fonctionnement impliquerait de grosses dépenses d’énergie.
+3
Alerterà propos de l’article d’Olivier Berruyer :
« L’arnaque du « modèle social trop cher » : la réalité derrière la propagande néolibérale Le modèle social français 2025 »
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Le texte présenté entreprend de défendre l’idée selon laquelle la protection sociale française fonctionnerait comme une « épargne collective » étalée sur le cycle de vie, et que les cotisations sociales constitueraient une forme de « salaire différé ». Cette thèse, qui vise à combattre certaines critiques du modèle social, s’appuie sur une série d’analogies et de transpositions conceptuelles empruntées à l’économie du cycle de vie. Cependant, la manière dont ces notions sont employées soulève plusieurs difficultés terminologiques, conceptuelles et pédagogiques. Le texte, en recourant à des expressions ambiguës voire impropres, contribue à une confusion regrettable entre des mécanismes institutionnels distincts : répartition, capitalisation, mutualisation, solidarité intergénérationnelle et épargne.
1. Une utilisation impropre du concept d’« épargne »
Dans son sens économique strict, l’épargne désigne la partie du revenu non consommée et mise en réserve sous forme d’actifs (financiers ou réels) en vue d’une consommation future. Il s’agit d’une notion qui implique nécessairement une accumulation et l’existence d’un stock.
Or, le système de protection sociale français, et en particulier les régimes de retraite et d’assurance maladie, sont fondés quasi intégralement sur la répartition. Les cotisations perçues à un instant donné sont immédiatement redistribuées sous forme de prestations. Elles ne font l’objet d’aucune mise en réserve collective ou individuelle susceptible d’être assimilée à un stock d’épargne.
Dès lors, qualifier les cotisations sociales d’« épargne publique » ou de « salaire différé » ne correspond pas à la réalité institutionnelle. Il s’agit d’un usage métaphorique, fonctionnel, mais non descriptif. Sans cette précision, l’expression laisse entendre un mécanisme d’accumulation, qui n’existe pas. Le texte entretient donc une ambiguïté fondamentale, en substituant à une description rigoureuse un vocabulaire inadéquat.
2. Une confusion entre “fonction” et “nature” des cotisations
On peut comprendre que l’auteur cherche à souligner la fonction de l’assurance sociale dans la stabilisation de la trajectoire de revenu des individus tout au long de leur vie. Dans cette perspective, les cotisations d’aujourd’hui permettent – indirectement – d’acquérir des droits pour demain. Cette fonction de lissage temporel de la consommation est en effet comparable à celle d’une épargne.
Cependant, assimiler une fonction à une nature relève d’un glissement conceptuel problématique. Le fait que la protection sociale remplisse une fonction analogue à celle de l’épargne ne signifie en aucun cas que les cotisations en soient une. Cette confusion entre fonction et nature, assez courante dans le débat public, est ici renforcée par le vocabulaire choisi.
3. Une représentation erronée des transferts intertemporels
Le texte affirme que la protection sociale reposerait sur un « transfert de soi actif vers soi retraité ou malade ». Cette formulation est conceptuellement incorrecte.
Dans un système de répartition :
les actifs financent les retraités, les bien-portants financent les malades, les cotisants financent les allocataires, non pas eux-mêmes, mais d’autres personnes, à un moment donné.
L’existence d’un droit à prestations futures ne transforme pas ces transferts interpersonnels en transferts intrapersonnels. Évoquer un “transfert de soi à soi” est conceptuellement inexact : il s’agit d’une solidarité intergénérationnelle et interpersonnelle, non d’un mécanisme intrapersonnel de capitalisation.
Cette confusion brouille la spécificité du modèle français, dont toute la force repose précisément sur la mutualisation des risques plutôt que sur une logique financière d’accumulation.
4. Une pédagogie discutable qui valorise une fiction institutionnelle
En attribuant aux cotisations actuelles le statut de ressources qui « reviennent à soi plus tard », l’auteur entretient une fiction institutionnelle : celle d’un système où chaque individu financerait essentiellement ses propres dépenses futures, « avec un décalage dans le temps ». Or, cette idée relève davantage d’un discours justificatif que d’une description fidèle du fonctionnement réel.
Certes, il est vrai que les droits sociaux sont attachés à la contribution, et que la pérennité du système repose sur la continuité des flux de cotisations. Mais cela ne signifie pas que le système soit individualisé ou que les cotisations constituent un investissement personnel pour l’avenir.
Cette présentation peut induire en erreur, en donnant l’impression que les cotisations sont un « placement » récupéré plus tard, alors qu’elles constituent en réalité une participation à une solidarité collective immédiate, condition d’un droit futur.
5. Conséquence : une vision brouillée du modèle social
En cumulant les glissements terminologiques (épargne, salaire différé, transfert de soi à soi) et les approximations conceptuelles, le texte risque de brouiller la compréhension du modèle social français.
Plutôt que d’éclairer le débat, il introduit une ambiguïté entre :
répartition (mécanisme réel, fondé sur les flux présents), et capitalisation (mécanisme imaginaire dans ce contexte, que la formulation évoque involontairement).
Cette ambiguïté est susceptible d’alimenter des malentendus récurrents dans le débat public, notamment sur la question de savoir si “chacun paie pour soi-même” ou si l’on contribue d’abord à une solidarité collective immédiate, fondement du système.
Conclusion
Le texte examiné cherche à valoriser le modèle social français en l’analysant à l’échelle du cycle de vie. Cette intention est légitime. Cependant, l’usage de concepts tels que « épargne collective », « salaire différé » ou « transfert de soi actif vers soi retraité » repose sur des formulations imprécises et conceptuellement ambiguës qui risquent d’induire en erreur.
Pour rendre compte fidèlement du fonctionnement de la protection sociale française, il est indispensable de distinguer :
la réalité institutionnelle et comptable (répartition, solidarité immédiate), des analogies économiques (cycle de vie, lissage intertemporel), et des formules pédagogiques qui, si elles sont imprécises, peuvent conduire à des confusions fondamentales.
Le texte gagnerait ainsi à renoncer au vocabulaire pseudo-financier pour adopter une terminologie plus correcte et moins équivoque, afin d’éviter toute assimilation abusive entre répartition et épargne.
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AlerterGuerre Cognitive : L’alliance destructrice des milliardaires de la tech et des stratèges militaires.
« La guerre cognitive est la nouvelle obsession des fanatiques de l’OTAN, qui voient derrière chaque opinion dissidente sur les réseaux sociaux le long bras du tout-puissant Vladimir Poutine. L’OTAN produit des rapports, des conférences et même des bulletins d’information consacrés à la guerre cognitive, admettant et défendant son utilisation non seulement contre des populations étrangères, mais aussi contre le public domestique. »
Source : https://www.youtube.com/watch?v=xTpEGT4lPt8
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AlerterNous sommes le vivant qui se défend.
Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, “Le VIVANT qui se défend” fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. Le film trace un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=wYCzdDfjYbg
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AlerterLes commentaires sont fermés.