L’historien vénézuélien Miguel Tinker Salas évoque la présence militaire croissante des États-Unis dans les Caraïbes.
Source : Truthout, Democracy Now!
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Lundi, le président Trump a annoncé que les États-Unis avaient bombardé un bateau dans les eaux internationales, tuant trois personnes. Il s’agissait de la deuxième attaque visant ce que l’administration Trump qualifie de trafiquants de drogue vénézuéliens. Une précédente attaque contre un autre bateau avait fait 11 morts. Lors d’un troisième incident, l’US Navy a fait une descente sur un bateau de pêche dans les eaux vénézuéliennes, détenant neuf pêcheurs pendant huit heures. Cette escalade de l’action militaire américaine fait suite à une directive secrète signée par Trump approuvant l’utilisation de la force militaire en Amérique latine et à un renforcement continu de la présence militaire américaine dans les Caraïbes.
« Nous avons ici un exemple très clair de théâtre politique, une tentative de provocation, un effort continu visant à changer le régime, et une stratégie consistant à utiliser l’armée pour lutter contre le trafic de drogue, qui a échoué de manière spectaculaire au Mexique, en Colombie et partout ailleurs où les États-Unis l’ont appliquée », déclare l’historien vénézuélien Miguel Tinker Salas, qui ajoute que l’administration Trump « trompe le public en affirmant qu’il s’agissait de trafiquants de drogue sans fournir la moindre preuve. » Il affirme que cette tentative de créer une crise au Venezuela rappelle les événements qui ont précédé la guerre des États-Unis contre l’Irak.
Amy Goodman : Vous écoutez Democracy Now!, democracynow.org, The War and Peace Report. Je suis Amy Goodman, avec Juan González. Lundi, le président Trump a annoncé que les États-Unis avaient bombardé un autre bateau dans les eaux internationales près du Venezuela, tuant cette fois trois personnes. Il a affirmé que le bateau visé transportait de la drogue en provenance du Venezuela et a publié une vidéo montrant un hors-bord en flammes après ce qui semble être une frappe aérienne. Il y a deux semaines, les États-Unis ont bombardé un autre bateau dans la région, tuant 11 personnes. Trump a également affirmé que ce bateau transportait de la drogue, bien que certains aient émis l’hypothèse que les passagers, 11 personnes à bord, étaient peut-être simplement des migrants.
Dans un troisième incident, l’US Navy a récemment fait une descente sur un bateau de pêche dans les eaux vénézuéliennes. Des membres d’équipage d’un navire de guerre américain auraient abordé le bateau, puis détenu neuf pêcheurs pendant huit heures. L’escalade des actions militaires américaines contre le Venezuela fait suite à la signature par le président Trump d’une directive secrète approuvant l’utilisation de la force militaire par le Pentagone en Amérique latine, soi-disant pour cibler les cartels de la drogue. Lundi, le secrétaire à la Guerre Pete Hegseth a lancé un avertissement aux cartels de la drogue, écrivant sur X, je cite : « Nous les traquerons, les tuerons et démantèlerons leurs réseaux dans tout notre hémisphère, au moment et à l’endroit de notre choix », a écrit Hegseth.
Ces dernières semaines, les États-Unis ont envoyé plusieurs navires de guerre dans les Caraïbes. L’armée américaine a également mené des exercices militaires à Porto Rico. La semaine dernière, Hegseth et le général de l’armée de l’Air Dan Caine, président du Comité des chefs d’état-major, ont effectué une visite surprise à Porto Rico. Trump a également ordonné le déploiement de 10 avions de combat F-35 à Porto Rico.
Nous nous rendons maintenant en Californie, où nous rejoignons Miguel Tinker Salas, professeur émérite d’histoire au Pomona College de Claremont, en Californie, auteur de The Enduring Legacy: Oil, Culture, and Society in Venezuela [L’héritage durable : pétrole, culture et société au Venezuela], ainsi que du livre Venezuela: What Everyone Needs to Know [Venezuela : ce que tout le monde doit savoir]. Professeur Miguel Tinker Salas, bienvenue à nouveau dans Democracy Now ! Que faut-il savoir au sujet des attaques successives contre des bateaux vénézuéliens, qui ont fait –combien déjà ? 11 morts au cours des dernières semaines ?
Miguel Tinker Salas : Eh bien, nous avons là un exemple très clair de théâtre politique, une tentative de provocation, un effort continu visant à changer le régime, et la stratégie consistant à essayer d’utiliser l’armée pour interdire le trafic de drogue, qui a échoué de manière incroyable au Mexique, en Colombie et partout ailleurs où les États-Unis l’ont appliquée. Donc, si nous examinons cela dans le contexte de ce qui se passe actuellement, cela sape – en soulignant que l’essentiel est une tentative de changement de régime, certaines tensions au sein de la Maison Blanche ou au sein de l’administration entre les réalistes, qui veulent réellement s’engager avec le Venezuela et échanger du pétrole, comme nous l’avons vu avec la licence Chevron, et d’autres, menés par Marco Rubio, qui nous ont ramenés à la Guerre froide et au changement de régime violent en Amérique latine.
Juan Gonzalez : Miguel, pourriez-vous nous parler plus particulièrement du rôle de Rubio dans cette affaire ? Car, de toute évidence, avec deux postes de haut niveau, celui de secrétaire d’État et celui de conseiller à la sécurité nationale, il est une personne très influente dans l’administration Trump. Et évidemment, ce doublement de la récompense pour Maduro et les accusations du gouvernement américain selon lesquelles il serait à la tête du soi-disant Cártel de los Soles, cela nous rappelle à tous ce qui s’est passé avec Noriega il y a des décennies au Panama.
Miguel Tinker Salas : Eh bien, cela me rappelle aussi l’Irak et, encore une fois, toute cette histoire d’armes de destruction massive qui n’existaient pas. Au Venezuela, l’utilisation du Cártel de los Soles remonte en fait à 1993 et au rôle joué par la CIA dans le trafic de plus d’une tonne de cocaïne depuis le Venezuela, avec plusieurs généraux vénézuéliens, avant Chávez, vers les États-Unis, dans le but de tenter de traquer les cartels colombiens, ce qui fut un échec total.
Et là encore, cela nous rappelle que Marco Rubio joue un rôle fondamental, car il représente également, en grande partie, l’opposition vénézuélienne dans le sud de la Floride. Et nous avons ici le cas d’une personne comme Ahmed Chalabi, dans le cas de l’Irak, qui informe la politique américaine, indiquant qu’il y aura des pressions ou une explosion au Venezuela si Trump prend ces mesures, ce qui ne s’est pas produit. Mais ils cherchent néanmoins des failles au sein de l’armée vénézuélienne. Ils cherchent des fissures. Mais Rubio joue un rôle clé en tant qu’interlocuteur entre la droite vénézuélienne et l’administration américaine dans le cadre d’une tentative de changement de régime violent.
Juan Gonzalez : Je voulais également vous interroger sur ces attaques contre des bateaux. Le premier bateau qui a été attaqué, où 11 personnes auraient été tuées, avait, selon le New York Times et d’autres médias, fait demi-tour et était en train de repartir après avoir remarqué que des avions américains le suivaient. Quelle est votre réaction face à ces exécutions extrajudiciaires ?
Miguel Tinker Salas : Eh bien, c’est là encore que l’administration Trump s’est érigée en juge, jury et bourreau. Il y a toujours beaucoup de trafic entre Sucre, l’État de Sucre au Venezuela, et l’île de Trinidad. Beaucoup de ces personnes faisaient du trafic entre les deux pays. Il est absurde de penser que des trafiquants de drogue vont mettre 11 personnes sur un bateau, où l’espace est essentiel pour transporter d’autres marchandises, des marchandises illégales ou de la drogue. Il est donc plus que probable qu’ils faisaient passer clandestinement des immigrants sans papiers vers Trinidad, comme ils le font depuis le XVIIIe et le XIXe siècle. Dans ce contexte, il s’agissait donc d’une exécution extrajudiciaire, sans aucune preuve. Et même s’il y avait eu des preuves, le trafic ne justifie pas l’exécution. Comme la garde côtière l’a fait à plusieurs reprises par le passé, elle intercepte, monte à bord du navire, arrête les individus et fournit les preuves. Ici, nous n’avons aucune preuve.
Et l’idée selon laquelle le trafic provient du Venezuela va à l’encontre de l’évaluation militaire américaine d’avril 2025, qui indiquait que moins de 5 à 7 % du trafic de drogue transitait par le Venezuela. Alors que Trump déploie des forces militaires dans la mer des Caraïbes, la majeure partie du trafic de drogue, soit plus de 90 %, se déroule dans le Pacifique. Il est donc illogique de penser qu’une flottille au large des côtes vénézuéliennes va mettre fin au trafic de drogue, qu’il s’agisse de cocaïne ou d’autres substances. Et encore une fois, pour reprendre l’argument avancé hier par Trump, le Venezuela n’est pas une source de fentanyl. Le fentanyl est l’apanage des cartels mexicains. Une fois de plus, il induit la population en erreur. Il trompe le public en affirmant qu’il s’agissait de trafiquants de drogue sans fournir la moindre preuve.
Juan Gonzalez : Et enfin, quelle est votre opinion sur l’affirmation répétée des États-Unis selon laquelle ce soi-disant gang vénézuélien, Tren de Aragua, est une organisation terroriste ?
Miguel Tinker Salas : Eh bien, je pense que qualifier les trafiquants de drogue ou tout autre gang de « terroristes » a un objectif politique. Si vous les qualifiez de terroristes, vous préparez le terrain pour une intervention politique, une intervention militaire ou une tentative de changement de régime. Nous l’avons vu dans le cas du Panama. Nous l’avons vu dans le cas d’autres pays. Nous l’avons vu débattu au Mexique, où Trump a dit à Mark Esper qu’il voulait lancer des missiles de croisière sur les laboratoires de drogue. Encore une fois, l’idée d’attaquer un pays souverain, d’attaquer ses citoyens, est contraire au droit international, au droit de la mer, et constitue une violation directe des principes défendus depuis plusieurs décennies.
Amy Goodman : Un juge a récemment statué que, comme nous ne sommes pas en guerre avec le Venezuela, l’administration Trump ne peut pas simplement expulser ou renvoyer les Vénézuéliens en masse. Pensez-vous que le président Trump essaie de provoquer le Venezuela pour qu’il fasse quelque chose afin que les États-Unis entrent en guerre ? Et voyez-vous cela comme une façon de détourner l’attention, peut-être pour éviter d’évoquer les dossiers Epstein ou de tout ce que le président Trump ne veut pas que nous regardions chez nous ?
Miguel Tinker Salas : J’ai écrit à ce sujet dans un éditorial la semaine dernière avec un collègue de La Jornada, dans lequel j’ai fait valoir – nous avons fait valoir – que la défaite devant la cour du 5e District met l’administration Trump dans une situation difficile. Elle voulait expulser 650 000 Vénézuéliens. Elle a utilisé la loi sur les ennemis étrangers comme prétexte. La cour l’a rejetée. Il a donc maintenant le choix entre retourner devant la 5e cour d’appel ou saisir la Cour suprême.
Il s’agit d’un cas similaire à celui du film Wag the Dog, sorti en 1997, dans lequel on crée une guerre, un conflit, afin de détourner l’attention de ce qui se passe aux États-Unis. Il y a donc une composante nationale, une composante américaine, dans ce conflit. Il y a une composante vénézuélienne. Mais elles s’articulent bien autour de la question des expulsions, alors que Trump cherche à détourner l’attention de l’affaire Epstein, de l’économie et d’autres problèmes qui se posent aux États-Unis.
Amy Goodman : Enfin, le vice-président JD Vance a rejeté les accusations selon lesquelles la première attaque contre le bateau, qui a tué 11 personnes, aurait pu constituer un crime de guerre si des civils se trouvaient à bord. Vance a écrit sur X : « Je m’en fous de ce que vous pensez », a-t-il déclaré. « Je me fous de la manière dont vous qualifiez ça », en proférant un juron. Il répondait ainsi au sénateur républicain Rand Paul qui critiquait les commentaires de Vance en déclarant : « Quel sentiment méprisable et irréfléchi que de glorifier le fait de tuer quelqu’un sans procès. » Il vous reste 10 secondes, professeur Tinker Salas.
Miguel Tinker Salas : Une fois de plus, les États-Unis se placent au-dessus de la loi, au-dessus du droit international, et s’érigent en juge, jury et bourreau, sans jamais fournir la moindre preuve.
Amy Goodman : C’était le professeur Miguel Tinker Salas, professeur émérite d’histoire au Pomona College de Claremont, en Californie. Vous pouvez consulter notre site web pour lire notre interview avec lui en espagnol sur democracynow.org. Je suis Amy Goodman, avec Juan González, pour une nouvelle édition de Democracy Now !
Amy Goodman est l’animatrice et la productrice exécutive de Democracy Now!, une émission d’information nationale, quotidienne, indépendante et primée, diffusée sur plus de 1 100 chaînes de télévision et stations de radio publiques dans le monde entier. Le magazine Time a désigné Democracy Now! comme son « choix de podcasts », aux côtés de « Meet the Press » de NBC.
Juan González co-anime Democracy Now! avec Amy Goodman. González est journaliste professionnel depuis plus de 30 ans et chroniqueur au New York Daily News depuis 1987. Il a reçu deux fois le prix George Polk.
Source : Truthout, Democracy Now!, 16-09-2025
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
C’est toujours une histoire de poudre blanche avec eux , en Irak , au Vietnam , au Nicaragua , en Colombie , et maintenant au Vénézuela .C’est la grande peur du siècle ? Alors qu’ils tapent tous dedans … Moi j’ai beaucoup plus peur des bourgeois qui ne respectent que le pouvoir et l’argent , qui sèment les morts à travers le monde pour augmenter les dividendes . Rappelez vous , sarko pendant son mandat , est allé directement chez le plus gros trafiquant de cocaïne du monde qui était ministre au mexique .On se demande encore pourquoi cette visite sans aucun objet sérieux officiel . Les bateaux de msc , chargés de tonnes de cocaïne , macron qui dort pas de la nuit et qui se tape 10 cafetières par nuit , etc etc Ils nous prennent pour des buses vraiment …Si la cocaïne était produite aux states , elle serait déjà légalisée .Pourquoi ils ne parlent jamais du pétrole , le Vénézuela une des plus grosse réserve au monde .Il va se faire défoncer le Vénézuela , le pétrole est en déclin partout .Et vu que Chavez n’a pas exterminé tous les bourgeois vénézuéliens , ils vont obligatoirement trahir leur pays pour s’en mettre plein les poches avec l’oncle pédophile sam . Ouais , simpliste , mais vrai ! Moi ce qui m’étonne c’est que l’on soit encore en train de discuter de ce que sont les dirigeants américains …Incroyable !
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C’est toujours une histoire de poudre blanche avec eux , en Irak , au Vietnam , au Nicaragua , en Colombie , et maintenant au Vénézuela .C’est la grande peur du siècle ? Alors qu’ils tapent tous dedans … Moi j’ai beaucoup plus peur des bourgeois qui ne respectent que le pouvoir et l’argent , qui sèment les morts à travers le monde pour augmenter les dividendes . Rappelez vous , sarko pendant son mandat , est allé directement chez le plus gros trafiquant de cocaïne du monde qui était ministre au mexique .On se demande encore pourquoi cette visite sans aucun objet sérieux officiel . Les bateaux de msc , chargés de tonnes de cocaïne , macron qui dort pas de la nuit et qui se tape 10 cafetières par nuit , etc etc Ils nous prennent pour des buses vraiment …Si la cocaïne était produite aux states , elle serait déjà légalisée .Pourquoi ils ne parlent jamais du pétrole , le Vénézuela une des plus grosse réserve au monde .Il va se faire défoncer le Vénézuela , le pétrole est en déclin partout .Et vu que Chavez n’a pas exterminé tous les bourgeois vénézuéliens , ils vont obligatoirement trahir leur pays pour s’en mettre plein les poches avec l’oncle pédophile sam . Ouais , simpliste , mais vrai ! Moi ce qui m’étonne c’est que l’on soit encore en train de discuter de ce que sont les dirigeants américains …Incroyable !
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AlerterLes agissements unilatéraux extraterritoriaux viennent d’être ‘ copiés ‘ par les chinois en mode ‘soft et commercial’…à partir de ce 1er décembre ( et sans doute déjà effectifs…) À la veille de la rencontre entre Trump et Xi et prévue en Corée du Sud fin octobre, la Chine a annoncé le renforcement le plus strict jamais appliqué à ses contrôles sur les exportations de terres rares et d’aimants permanents. L’« Annonce n° 61/2025 » du ministère chinois du Commerce introduit un régime d’autorisations préalables pour toute exportation intégrant des matériaux ou des technologies d’origine chinoise…
Bref, La Chine ne répond pas par des droits de douane ou des sanctions, mais par quelque chose de bien plus efficace: …le temps…
Une licence peut être retardée, annulée ou renégociée.
Et chaque retard ralentit les programmes d’armement occidentaux..désorganise les flux, oblige à revoir les projets et leurs budgets…crée de l’incertitude …très néfastes pour les marchés…( entre autres…) , et l’or monte, monte…les marchés aussi…en attendant que la réalité d’une économie basée sur des actifs réels sera toujours plus pérenne que celle basée sur la spéculation financière ou autres rachats d’actions !
Au lieu de bloquer les armes, Pékin en ralentit la production…Les États-Unis ont instauré ces dernières années des contrôles à l’exportation sur les puces électroniques et certaines technologies – au nom de la «sécurité nationale».
La Chine applique désormais la même logique, mais la retourne contre ses initiateurs…ça ne va pas les calmer je pense , mais le jeu va devenir plus compliqué pour eux !
+2
Alerter@ DVA // 20.10.2025 à 09h49
? « Les agissements unilatéraux extraterritoriaux » ?
La Chine a annoncé des « restriction d’exportation » pas des « sanctions extraterritoriales » sur l’usage de ces équipements et matières premières.
Elle a annoncé la mise en place d’un contrôle à l’exportation sur certains équipements et matières premières liés aux terres rares. Ces restriction entreront en vigueur le 8 novembre.
guancha.cn/politics/2025_10_09_792641_2.shtml
(à traduire du chinois, par exemple avec deepl.com/fr/translator)
+2
AlerterTout à fait d’accord ‘ la Chine a annoncé des « restriction d’exportation » ‘…et donc toutes entreprises qui fait des transactions avec 0,1 % de produit en terre rare raffiné par elle sera soumis à son autorisation et refusé si ce produit peut-être utilisé à des fins militaires…
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AlerterOui, comme les armes de destruction massive de Saddam, les vedettes rapides Nord-Vietnamiennes, l’infirmière koweitienne, l’attaque mexicaine contre les Etats Unis, depuis sa création ce pays de rapaces menteurs et surtout assassins de par le monde exécute régulièrement son numéro avec l’approbation de la « communauté internationale », en clair leurs larbins dont, pour ce qui nous concerne directement, un Français.
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AlerterComme déja dit : les stupéfiants sont un prétexte. Ils ont besoin de sécuriser leur approvisionnement en brut au cas où. Ce qui n’est pas forcement rassurant pour d’autres parties du monde.
Cependant, je note qu’ils ont fait des progrès en com : ce matin ils ont balancé la purée sur un « semi-sous-marin » Colombien et comme évoqué dans l’article ; ils sont capables d’arraisonner un bateau de pêche sans y balancer un HellFire © avant.
Ils ont l’air de se refroidire un poil sur l’option militaire : ils ont tenté pleins de truc, le Syndicaliste de Caracas les a envoyé pètre et a été chercher des potes. Bref, la politique du « coup de pression » du Don a foiré et faire faire des ronds dans l’eau à une armada c’est pas gratos.
Rubio n’est pas démotivé pour autant, il pousse des options plus « diplomatiques » (il demande à la CIA) et le récent nobel de la paix sent plus le Nafta que l’Exxon Valdez…
Maduro leur a pourtant éxpliqué : « Moi je veux bien te vendre du pétrol Gringo, pas la peine de te tourner en ridicule pour essayer de le voler. Bon si tu pouvais enlever tes sanctions et dire à l’UE que Guaïdo il est citoyen US maintenant. Bisoux Gringo :). » (Envoyé depuis mon Huawei.)
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