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1.mai.20141.5.2014 // Les Crises

[AutoDéfense intellectuelle] Qui sont vraiment les ennemis de l’Europe ? par Jean-Dominique Giuliani – ou la face noire du nationalisme européiste

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Texte abject, que je reprends… et commente (attention « persiflage inside »…)

Version originale

Jusqu’ici l’Union européenne n’avait pas d’ennemi. C’était sa singularité et sa fierté.

A l’intérieur, peu à peu, les opinions ont accepté le pari fou des Pères fondateurs de l’Europe, qui a instauré la paix, reconstruit un continent ravagé et retrouvé une vraie prospérité. A l’extérieur, son Soft Power apprécié n’a pas cessé de renforcer son attirance. La crise économique et la diplomatie russe ont changé la donne: l’Europe a désormais des ennemis et ils chassent en meute.

A l’intérieur, les extrêmes surfent sur les difficultés économiques qu’entraine un mouvement de mondialisation sans précédent pour tenter de rendre l’Union responsable d’échecs d’abord dus à de piteuses politiques nationales. On rêve d’Europe à l’extérieur alors qu’on voudrait nous en désespérer à l’intérieur. Car, dans l’Europe et avec l’Euro, n’y-a-t-il pas des pays qui marchent et d’autres qui ne marchent pas ?

Poutine et la diplomatie russe ont pris tardivement conscience qu’ils étaient voisins de la première puissance économique et commerciale du monde, d’un espace de libertés et de justice, d’un véritable Etat de droit conforme aux souhaits profonds des peuples, où les solidarités sont organisées comme nulle part ailleurs dans le monde. Ils ont pris peur quand ils ont compris que, malgré leurs divergences, les Européens étaient capables, ensemble, de tendre la main à ceux qui les regardent avec envie et qu’il devenait de moins en moins facile de les diviser pour les manipuler. Il n’est ainsi pas étonnant qu’ils fassent tout pour démembrer l’Ukraine et au passage discréditer l’Europe; et que leurs alliés, à l’intérieur de l’Union, se recrutent parmi les extrémistes de droite et de gauche, mais aussi parfois aux franges de certains grands partis de gouvernement. Entre eux existe une commune haine de l’Union européenne, un nationalisme des plus dangereux, une communauté de pensée qui flirte souvent avec le racisme et la xénophobie et toujours avec le protectionnisme, les peurs, les égoïsmes et le repli frileux. Entre eux se sont aussi établis des liens étroits. Marine Le Pen a fait le voyage de Moscou, s’est fait applaudir à la Douma, où siègent de véritable extrémistes et a pris fait et cause pour la Russie dans son différend avec l’Ukraine. Elle a même envoyé en Crimée sa tête de liste d’île de France aux élections européennes comme observateur pour le simulacre de référendum du 16 mars dernier, non reconnu et dénoncé par la communauté internationale. Son représentant y était d’ailleurs en bonne compagnie avec 135 émissaires des pires partis européens d’extrême-droite et de néo-nazis avérés. A ceux qui en douteraient, il faut recommander de regarder http://www.prorussia.tv , télévision Internet financée par Moscou, qui s’occupe même d’élections locales en Europe!

Cette « cinquième colonne » disposera peut-être d’un groupe au Parlement européen et la Russie de Poutine gagnera alors une voix officielle dans l’hémicycle de Strasbourg.

Il n’y avait pratiquement pas d’extrême droite en Ukraine avant l’agression russe, ni problème avec aucune communauté religieuse ou ethnique. Il va désormais y en avoir, comme au sein de l’Union européenne où des activistes s’efforcent d’en créer. La collusion est patente et les eurosceptiques, qu’ils soient conservateurs britanniques, ou dissidents UMP français devraient y regarder à deux fois avant de leur faire la courte échelle.

Les Européens ont désormais de vrais ennemis qu’ils doivent combattre.

A l’intérieur par l’engagement européen enfin assumé des responsables politiques, par le débat, les convictions, la pédagogie, en appelant à la raison et à l’intérêt général que les citoyens savent, chez nous, reconnaître.

A l’extérieur, par la détermination pour stopper les dangereuses menées d’un pays qui n’hésite pas à renier tous les traités multilatéraux et bilatéraux qu’il a signés, à user de la force et de la menace pour remettre en cause la stabilité du continent.

Cela exige que l’Europe cesse de désarmer, de privilégier la conviction et de ne penser qu’au dialogue. « Montrer les dents » face aux agresseurs est souvent la meilleure façon de garantir la paix. Car ces ennemis poursuivent le même objectif: affaiblir et, si possible, détruire la construction européenne.

Ce bel hommage rendu à sa réalité par les adversaires les moins fréquentables, est un défi majeur qu’il nous appartient de relever. C’est aussi l’un des principaux enjeux des prochaines élections européennes.

Par Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman
Cette Fondation, centre de recherche de référence, œuvre en faveur de la construction européenne.

Source

Cette fondation est bien connu pour ses liens avec les USA – gage d’indépendance pour l’Europe j’imagine…

Pour mémoire, Robert Schuman, ancien ministre de Pétain à Vichy, lui ayant voté les plein pouvoirs, ce qui lui a valu d’être frappé d’indignité nationale à la Libération… Je vous conseille de lire ce dossier sur lui ici.

Version commentée

Jusqu’ici l’Union européenne n’avait pas d’ennemi. C’était sa singularité et sa fierté.

Vouii, on n’avait que des zamis, pleins, partout, parce qu’on est LE BIEN.

Et sinon, on a un ennemi quelque part là ? On veut s’en construire un avec la Russie ? Le méchant Poutine a attaqué l’UE – ça m’avait échappé ? Il faut vite se réfugier dans les bras des USA mourants ? Ah que la soupe doit être bonne…

A l’intérieur, peu à peu, les opinions ont accepté le pari fou des Pères fondateurs de l’Europe,

Oui, FOU, c’est le bon mot. Et je ne fréquente pas les fous, moi…

On a vu en 2005 comme les opinions ont accepté, d’ailleurs il y a des référendums non-stop depuis.

qui a instauré la paix,

Ah, je pensais que c’était d’abord les 11 millions de soldats soviétiques morts (respect) puis la bombe atomique. J’imagine que l’UE est aussi responsable de la paix au Japon et en Asie.

reconstruit un continent ravagé

oui, l’UE a reconstruit l’Europe entre 1945 et 1955 !! Conseil : http://www.academie-en-ligne.fr rubrique « Histoire »

et retrouvé une vraie prospérité. A l’extérieur, son Soft Power apprécié n’a pas cessé de renforcer son attirance.

http://www.drogues.gouv.fr/

La crise économique et la diplomatie russe ont changé la donne : l’Europe a désormais des ennemis et ils chassent en meute.

http://www.drogues.gouv.fr/

Lamentable…

A l’intérieur, les extrêmes surfent sur les difficultés économiques qu’entraine un mouvement de mondialisation sans précédent

Ah, ça s’est bien de le dire. Bonne idée de l’avoir lancé du coup….

pour tenter de rendre l’Union responsable d’échecs d’abord dus à de piteuses politiques nationales.

Ben l’UE, ça fait des choses ou ça ne fait rien ? Il faut savoir….

On rêve d’Europe à l’extérieur

Non, on y rêve de liberté et de prospérité. Personne ne rêve d’Herman Van Rompuy ni de la Grèce, promis…

alors qu’on voudrait nous en désespérer à l’intérieur.

Un « On » complotiste qui fleure bon les heures sombres…

Car, dans l’Europe et avec l’Euro, n’y-a-t-il pas des pays qui marchent et d’autres qui ne marchent pas ?

Oui !
Les pays qui marchent : Allemagne
Les pays qui en crèvent : l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède.

Poutine et la diplomatie russe ont pris tardivement conscience qu’ils étaient voisins de la première puissance économique et commerciale du monde, d’un espace de libertés et de justice, d’un véritable Etat de droit conforme aux souhaits profonds des peuples,

où la Démocratie règne, où tous les partis sont représentés équitablement au Parlement, où les dirigeants font ce qu’ils promettent, où les peuples sont entendus….

où les solidarités sont organisées comme nulle part ailleurs dans le monde.

Et se renforcent tous les jours grâce à l’UE qui ne cherche pas à liquider l’héritage des conquêtes issues de la guerre!

Ils ont pris peur quand ils ont compris que, malgré leurs divergences, les Européens étaient capables, ensemble, de tendre la main à ceux qui les regardent avec envie et qu’il devenait de moins en moins facile de les diviser pour les manipuler.

AHAHAHAAAAAAAAAAAAAAA

Il n’est ainsi pas étonnant qu’ils fassent tout pour démembrer l’Ukraine

La Tchécoslovaquie s’est démembrée : cela pose un problème ? C’était grave ? Et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

et au passage discréditer l’Europe

AHAHAHAAAAAAAAAAAAAAA

et que leurs alliés, à l’intérieur de l’Union, se recrutent parmi les extrémistes de droite et de gauche, mais aussi parfois aux franges de certains grands partis de gouvernement.

« les alliés des forces sombres ». Sacré complotiste ce type….

Entre eux existe une commune haine de l’Union européenne,

Aucune haine. Ca ne marche pas ce bidule, c’est de plus en plus dangereux, il faut arrêter d’urgence.

un nationalisme des plus dangereux,

Non, les seuls nationalistes, ce sont les tristes sires de ce genre, qui sont des « Nationalistes européens« , il n’y a qu’à lire la fange de ce texte pour le voir suinter dans chaque phrase. Et pire, c’est un nationalisme pour une Nation imaginaire, qui n’a jamais existé, et n’existera jamais…

une communauté de pensée qui flirte souvent avec le racisme et la xénophobie et toujours avec le protectionnisme, les peurs, les égoïsmes et le repli frileux.

Bien sûr… D’ailleurs ce texte est un texte d’amour qui ne joue pas sur la peur…

Entre eux se sont aussi établis des liens étroits. Marine Le Pen a fait le voyage de Moscou, s’est fait applaudir à la Douma, où siègent de véritable extrémistes et a pris fait et cause pour la Russie dans son différend avec l’Ukraine.

Et alors ? Si elle va aux USA applaudir Obama, on se fâche avec ? J’aimerais bie avoir la réponse… Je rappelle que Jean Marie Le Pen est allé serrer la main de Reagan par le passé…

Elle a même envoyé en Crimée sa tête de liste d’île de France aux élections européennes comme observateur pour le simulacre de référendum du 16 mars dernier, non reconnu et dénoncé par la communauté internationale.

85% de participation, sacré simulacre. Alors que le beau référendum dans le reste de l’Ukraine, on l’attend toujours….

Rappel : « communauté internationale » = « USA+UE »

Son représentant y était d’ailleurs en bonne compagnie avec 135 émissaires des pires partis européens d’extrême-droite et de néo-nazis avérés. A ceux qui en douteraient, il faut recommander de regarder http://www.prorussia.tv , télévision Internet financée par Moscou, qui s’occupe même d’élections locales en Europe!

Ces fous ces Russes qui essaient de nous comprendre… Heureusement il nous reste France Inter, Radio financée par Paris, où on n’apprendra jamais rien sur des élections locales en Russie.

Cette « cinquième colonne » disposera peut-être d’un groupe au Parlement européen

On vomit où ?

et la Russie de Poutine gagnera alors une voix officielle dans l’hémicycle de Strasbourg.

Il n’y avait pratiquement pas d’extrême droite en Ukraine avant l’agression russe,

Près de 40 % dans l’Ouest pour l’ancien « Parti National Social d’Ukraine », c’est en effet « pratiquement rien »

ni problème avec aucune communauté religieuse ou ethnique.

Il va désormais y en avoir, comme au sein de l’Union européenne où des activistes s’efforcent d’en créer. La collusion est patente et les eurosceptiques, qu’ils soient conservateurs britanniques, ou dissidents UMP français devraient y regarder à deux fois avant de leur faire la courte échelle.

Bah oui, il n’y a pas d’alternative on vous dit !!!

Les Européens ont désormais de vrais ennemis qu’ils doivent combattre.

Tuer même, à ce stade – parlons franchement…

A l’intérieur par l’engagement européen enfin assumé des responsables politiques,

J’adore ce « enfin », qu’on entend souvent. « Enfin » se réformer, « enfin » diminuer les dépenses publiques, etc

par le débat, les convictions, la pédagogie, en appelant à la raison et à l’intérêt général que les citoyens savent, chez nous, reconnaître.

OH OUI. La preuve, ils ont élu De Gaulle qui a un temps stoppé ces manoeuvres….

Rappel : pédagogie = « propagande des médias »

A l’extérieur, par la détermination pour stopper les dangereuses menées d’un pays qui n’hésite pas à renier tous les traités multilatéraux et bilatéraux qu’il a signés, à user de la force et de la menace pour remettre en cause la stabilité du continent.

QUEL HUMOUR !!!

On n’a pas signé la charte de l’ONU qui parle dans son article 1 du Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ? Et qui condamne les ingérences extérieures ?

Cela exige que l’Europe cesse de désarmer,

OH OUI, DES ARMES, VITE !!!! Pour la Paix !!!!

(Cela exige que l’Europe cesse) de privilégier la conviction et de ne penser qu’au dialogue.

PLUS DE DIALOGUE, DES COUPS !

« Montrer les dents » face aux agresseurs est souvent la meilleure façon de garantir la paix.

Ou la guerre, ça dépend…

Car ces ennemis

« ennemis » !!!!!!! ?????

poursuivent le même objectif: affaiblir et, si possible, détruire la construction européenne.

Purée, s’ils pouvaient y arriver qu’on retrouve un peu de Démocratie !

Ce bel hommage rendu à sa réalité par les adversaires les moins fréquentables,

« les adversaires les moins fréquentables » Mais de qui il parle là ? Mais ils nous ont fait quoi les Russes ? Ils sont fréquentables les types de Svoboda qui réinhument des SS avec les honneurs et en costume d’époque en 2013 ????

Et 500 000 morts en Irak, c’est fréquentable ? Ou détenir des gens sans procès à Guantanamo depuis 15 ans ? Ou mettre en place des législations anti-gays, tiens… (lire ici ou ) ? Ou torturer des condamnés à mort ?

est un défi majeur qu’il nous appartient de relever. C’est aussi l’un des principaux enjeux des prochaines élections européennes.

Par Jean-Dominique Giuliani

Épilogue

Désolé pour l’énervement…

L’UE, ça a été comme le père Noël pour moi. J’y ai longtemps cru, je l’ai défendue, et puis petit à petit, j’ai compris qu’on se foutait bien de ma gueule en 4 mètres par 3.

J’en suis donc arrivé à la conclusion que plus vite cette plaisanterie de fanatiques qui détruit la Démocratie et notre avenir économique finirait par mourir, mieux ce serait…

Et l’affaire ukrainienne a largement renforcé ma conviction, car ils ne jouent plus qu’avec nos emplois ou salaires, mais désormais aussi avec notre sécurité et notre avenir. Je vous recommande vivement de lire la petite série sur le rôle de l »UE dans la crise ukrainienne la semaine prochaine…

Ceci étant, comme, hélas, nous vivons en Non-Démocratie (mais heureusement pas en Dictature), cela ne changera probablement pas tranquillement par le vote, mais, plus certainement, par une implosion vu l’état de délabrement avancé et d’âneries féroces réalisées.

Après – car il est hors de question de dresser des murs à nos frontières, mais plutôt de trouver les façons intelligentes de coopérer au XXIe siècle -, il faudrait sans doute en revenir à une zone de libre-échange d’Europe de l’Ouest à 8/10 pays, et des coopérations renforcées interétatiques négociées au cas par cas entre les gouvernements qui le souhaiteront. Et SURTOUT, refuser tout caractère supranational (et surtout refuser tout Parlement « européen »…).

Mais nous verrons bien la suite de l’Histoire…

118 réactions et commentaires - Page 2

  • Hellebora // 02.05.2014 à 00h52

    30 avril : L’Ukraine bannit le Unity Party, parti créé par Sergei Aksyonov en 2010 – http://bit.ly/1rU7Msa

    Bref, le gvt de Kiev veut se débarasser d’un homme-clé en Crimée et qui constitue « a serious threat to Ukraine and its Western partners » selon l’article du Times (10 mars) « Putin’s Man in Crimea Is Ukraine’s Worst Nightmare » : http://ti.me/Pmk5jr

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  • Sylvain // 02.05.2014 à 03h34

    Salut Olivier !

    Très bonne série de commentaires cinglants sur ce texte qui viole expressément l’article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’ONU :

    Article 20

    1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.

    2. Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi.

    En revanche, un point de détail où je ne suis pas du tout, mais pas du tout d’accord avec vous Olivier est la question du libre échange. Si je me réjouis que vous acceptiez l’idée que l’U.E doit être au plus vite démantelée, je pense que vous faites fausse route s’agissant du libre échange pour plusieurs raisons :

    1) La contrainte pétrole impose des régulations douanières ou fiscales permettant de favoriser d’abord l’indépendance des Nations sur leur auto-suffisance en terme de production industrielle et alimentaire, et doit aussi les pousser à chercher par toutes les voies possibles, la plus grande indépendance énergétique que possible. Ce qui doit être soumis au commerce international de façon globale, c’est ce que l’on ne peut pas produire en quantité ou en qualité suffisante, ou au contraire ce que l’on produit en excédent de façon générale.

    2) Quand bien même les taux de change peuvent naturellement harmoniser au mieux les échanges entre les pays, il est une nécessité de considérer que ce sont les régulations réglementaires ou fiscales qui peuvent pousser les Nations à harmoniser progressivement vers le haut les salaires, niveaux de protection sociales et leurs normes écologiques. En effet, la bonne règle étant que « si tu produis un produit avec des salaires équivalents au miens, des normes sociales et écologiques similaires aux miennes, je peux t’ouvrir mon marché, car tu ne me fais courir aucun risque de dumping social ou écologique ». A l’inverse, si tes salaires ou normes sont très inférieurs à ce qui a été voté pour mon propre pays, je ne pourrais supporter ta propre concurrence commerciale, que si j’abaisse moi même mes salaires et mes normes dans le cadre d’un accord de libre échange.

    3) Selon moi, le bon système de départ, c’est la Charte de la Havane. Avec des investissements à fonds perdus chaque année de l’ordre de 2 milliards d’euros pour les pays de l’est dans la valorisation des monnaies de ces derniers, et leurs économies réelles, avec pour contrepartie des normes sociales, écologiques et salariales augmentées progressivement. 5 autres milliards d’euros doivent être consacrés dans des projets infrastructurels en Afrique toujours à fonds perdus (et avec l’abolition du FRANC CFA) pour pallier aux urgences, de telle façon à concéder que la fin de l’U.E n’empêchera pas que la France accorde les mêmes 7 Milliards Net qu’elle accordait à l’U.E, au développement des Nations proches de nous par la géographie ou l’histoire, dont l’élévation du niveau de vie aura sur le long terme (outre la simple question d’humanisme) un intérêt économique fondamental dans des relations commerciales privilégiées futures.

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  • Old Ohm // 02.05.2014 à 04h08

    De Sapin à Sapir. De l’ « R » pour remplacer la « N »

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  • Zebulon // 02.05.2014 à 10h20

    Voici une petite vidéo très instructive sur le CV des “pères fondateurs” de l’Europe. A voir si vous ignorez que Robert Schuman était un agent américain et que le premier président de la commission européenne était un ancien dignitaire nazi recyclé par les mêmes américains.
    Le lien: http://youtu.be/kR8DRBZ-wrw

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  • Juju // 02.05.2014 à 11h53

    La biographie de l’homme et surtout sa bibliographie sont intéressantes :

    « De 1998 à 2001, Jean-Dominique Giuliani a été Directeur à la direction générale du
    groupe Taylor Nelson Sofres. Cette même année, il fonda J-DG.Com International
    Consultants. Il est, depuis 2006, Conseiller spécial à la Commission européenne.

    Jean-Dominique Giuliani est l’auteur de « Marchands d’influence, les lobbies en France, Le Seuil
    (1991) ; « Pour l’Europe réunie » – 2 tomes, Collection « Les Notes » de la Fondation Robert
    Schuman (2002) ; « 15+10 : Le grand élargissement », Albin Michel (2003) ; « L’élargissement de
    l’Europe », PUF, collection « Que sais-je ? » (2005) et « Un Européen très pressé », Editions du
    Moment, (2008) » (sources : http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/Biographie-JDG.pdf)

    Oui, oui, Conseiller spécial de la Commission depuis 2006, si tous les conseillers sont de cet ordre… La situation de l’UE et de sa politique étrangère s’expliquent…

    Au regard de ses publications, il est évident que cet homme a une vista grandiose (élargissons l’UE pour ruiner les premiers constituants et provoquer des tensions éteintes).

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