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16.décembre.202516.12.2025 // Les Crises

Revue de presse du 16/12/2025

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Merci à nos contributeurs pour cette nouvelle revue de presse. Bonne lecture.

ENVIRONNEMENT

Les océans du globe ont brutalement changé ces 60 dernières années, révèle une étude

"Les auteurs, issus de l’Institut de physique atmosphérique de l’Académie chinoise des sciences, de Mercator Ocean International et du Laboratoire de météorologie dynamique de l’École normale supérieure (ENS-PSL) se sont penchés sur quatre caractéristiques majeures de l’état de l’océan, et leur évolution au fil des années : la température, la salinité, l’oxygénation et l’acidification. Ils ont pour cela développé un outil de surveillance et d’évaluation de l’état de l’océan, combinant plusieurs variables océaniques. Ils concluent que 30 à 40 % des couches supérieures de l’océan présentent déjà des changements importants d’au moins deux de ces quatre propriétés essentielles. Ces bouleversements sont observés jusqu’à 1 000 mètres de profondeur."

Source : Reporterre

FRANCE

La colère agricole refait surface, avec des ressorts multiples

"En France, cette semaine a vu gonfler la mobilisation contre des abattages sanitaires du Jura aux Pyrénées, les rassemblements devant les préfectures, les « feux de la colère » dans la Marne, des cercueils devant le ministère. Un accord Mercosur sur le point d'être voté, une Pac profondément remaniée, des maladies animales à la gestion publique contestée,..., l'exaspération est telle que presque tous les syndicats agricoles ont boycotté le discours de la ministre de l'agriculture Annie Genevard, qui a lancé lundi à Rungis des « conférences de la souveraineté alimentaire » : un « exercice de communication ». Le « diagnostic » est dramatique. Une marche est prévue le 18 décembre dans la capitale européenne, les organisateurs espèrent jusqu'à « 10 000 manifestants »."

Source : Terre Net

Procédure-bâillon : Thales attaque Disclose en diffamation

"Attaquer en justice plutôt que rendre des comptes, voilà la méthode Thales. Nous venons d’apprendre que le groupe d’armement a déposé plainte en diffamation contre Disclose. Notre faute ? Avoir révélé en juin 2024 que la multinationale française livrait secrètement du matériel de guerre en Israël pour des drones fabriqués par la société Elbit Systems, un important fournisseur de l’armée israélienne. Et ce, malgré le risque qu’ils puissent servir à commettre des crimes de guerre à Gaza. Cela signifie que Magali Serre, la directrice de la publication de Disclose, Ariane Lavrilleux et Mathias Destal, les auteur·ices de l’enquête, vont être mis en examen par un·e juge d’instruction. Que nous allons devoir investir du temps, de l’énergie et de l’argent pour défendre le sérieux de notre travail journalistique. La direction de Thales le sait pertinemment. Pour le groupe détenu à 26 % par l’État français, le but de l’offensive est clair : nous faire taire. C’est une procédure-bâillon."

Source : Disclose

Regarde les universités crever. Regarde bien.

"Pourquoi à votre avis personne ne parle de la liquidation de l’université publique ? Pourquoi à chaque fois qu’une sale conne comme Christelle Morançais raconte des tombereaux de merde sur la supposée « détestation » que les universités et universitaires auraient des patrons et de l’entreprise (« En France, une certaine doxa de gauche, dominante dans la presse et à l’Université, adore détester les patrons et les entreprises« ), pourquoi notre seule réponse c’est de l’inviter à venir voir sur place et à se sentir obligé de faire des déclarations d’amour aux patrons et aux entreprises ? Pourquoi à chaque fois qu’une sale conne comme Laurence Garnier nous chie littéralement sur la gueule en racontant absolument n’importe quoi (« Entre le faible taux de réussite des étudiants, le gouffre financier que représentent les établissements et l’égarement idéologique de certains départements de recherche, la situation de l’université française est dramatique« ), pourquoi cela fait les gros titres des journaux (de droite) et la vérité, juste la vérité, jamais ?"

Source : Affordance

Discours de Mandon : la guerre avec la Russie est-elle inévitable ?

"Le 18 novembre dernier, Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, c’est-à-dire le commandant des trois corps d’armée (Marine, Terre, Air et Espace), qui est la plus haute autorité militaire derrière le président de la République, était invité par le congrès de l’Association des maires de France, une structure centenaire qui représente et conseille les maires du pays. Il y a tenu un discours d’une trentaine de minutes dont un extrait a fait polémique : “Si notre pays flanche, a-t-il dit après avoir parlé d’une possible guerre avec la Russie en 2030, c’est parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, parce qu’il faut dire les choses, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production de défense par exemple. Si on n’est pas prêt à ça, alors on est en risque.” L’extrait a provoqué des réactions politiques négatives, d’abord à la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon estimant que Fabien Mandon outrepassait ses prérogatives en annonçant une confrontation armée à la place du président et du Parlement, tout en déniant son constat alarmiste."

Source : Frustration magazine

GÉOPOLITIQUE

Le conseil de sécurité de l'ONU contre le droit international

"La tentative d’effacer le droit applicable en Palestine se prolonge dans la résolution 2803 du Conseil de sécurité. Adoptée le 17 novembre 2025 par 13 voix favorables, en dépit des abstentions russe et chinoise, ce texte est contraire au droit international. En conséquence, les États membres des Nations unies ne devraient participer ni à la « force internationale » ni au « conseil de paix » prévus par l’organe politique de l’ONU. En 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a considéré qu’Israël, ayant violé des normes impératives de droit international (normes dites de jus cogens), devait, sans négociation, se retirer du territoire palestinien occupé, démanteler les colonies, et réparer tous les dommages causés par son occupation illicite. La CIJ a aussi rappelé que tous les États devaient prendre des mesures aux fins de forcer Israël à ce retrait et de prévenir le génocide de Gaza."

Source : Orient XXI

L’erreur stratégique du soutien inconditionnel des pays baltes à Israël

"Alors que l’Union européenne peine à se mettre d’accord sur une réponse cohérente à la guerre d’Israël contre Gaza, les ministres des affaires étrangères d’Estonie et de Lettonie ont récemment réservé un accueil chaleureux à leur homologue israélien, Gideon Sa’ar. Cette accolade diplomatique, intervenant alors qu’Israël fait l’objet d’accusations devant la CIJ et la CPI pour crimes contre l’humanité et soupçons de génocide, révèle une hypocrisie lourde de conséquences. Elle constitue également un pari stratégique hasardeux. Au début du mois de novembre, le ministre estonien des affaires étrangères, Margus Tsahkna, a accueilli M. Sa’ar pour l’ouverture de l’ambassade d’Israël à Tallinn. Au cours de la cérémonie, Tsahkna et son homologue letton Baiba Braze ont réaffirmé le « droit à la légitime défense » d’Israël et condamné « le rôle déstabilisateur de l’Iran ». C’est la deuxième visite en quelques mois du ministre israélien des Affaires étrangères dans la région."

Source : Le Vent Se Lève

Gaza : Emmanuel Macron a « bien compris » que les plans de Benyamin Netanyahou « dépassent le démantèlement du Hamas »

"« Contreproductif », « échec », « énorme erreur »… C’est en des termes particulièrement durs, qu’Emmanuel Macron s’est exprimé au sujet de l’offensive israélienne sur Gaza jeudi 18 septembre, dans une interview accordée à la chaîne de télévision israélienne N12. Une position qui s’explique par « les rebuffades » du Premier ministre israélien, alors que l’État hébreu a été incité à de multiples reprises à « emprunter un nouveau chemin que celui de la guerre », analyse Jean-Paul Chagnollaud. Mais aussi par la volonté d’essayer de s’adresser à la société israélienne en s’efforçant de « passer par-dessus le gouvernement actuel », qui a manifesté sa « surdité » à la solution à deux États, « laquelle, sur le terrain apparaît en outre de plus en plus hypothéquée par la politique de colonisation de la Cisjordanie »."

Source : Public Sénat

Le Moyen-Orient et le capitalisme fossile : Pétrole, militarisme et ordre mondial

"Depuis plus d’un siècle, le Moyen-Orient est au cœur de la construction de l’ordre mondial contemporain. Aujourd’hui, la région est le plus important exportateur de pétrole au monde, et ses vastes réserves ont façonné l’essor du capitalisme fossile et l’urgence climatique qui se déploie. Cependant, l’importance du pétrole moyen-oriental s’étend bien au-delà de son rôle en tant que source d’énergie. La richesse qu’il génère est intégrée au commerce mondial des armes et au système financier moderne. Ces dynamiques ont fait du Moyen-Orient un foyer permanent du pouvoir occidental, avant tout celui des États-Unis. Pour comprendre pourquoi la lutte contre le capitalisme fossile est indissociable des luttes pour la justice au Moyen-Orient, il est nécessaire de retracer comment le pétrole, le militarisme et l’empire ont été entrelacés au cours du siècle dernier."

Source : CADTM

Ce que Mohammed Ben Salman cherche à Washington

"La visite de Mohammed Ben Salman à Washington, qui commence ce lundi 17 novembre 2025, s’inscrit dans la stratégie du prince héritier saoudien de renforcer à la fois ses relations personnelles avec Donald Trump et l’alliance de son pays avec les États-Unis. Accompagné d’une impressionnante délégation comptant près d’un millier de personnes, si l’on en croit Bernard Haykel, spécialiste de l’Arabie saoudite et proche de la cour royale, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman (MBS) compte impressionner son hôte. Il en aura l’occasion avec la conférence d’investissement conjointe saoudo-étatsunienne au cours de laquelle une multitude de contrats sera signée dans les domaines de la Tech et de l’Intelligence artificielle (IA), visant à investir massivement dans les semi-conducteurs et à implanter des data centers tant dans le royaume qu’aux États-Unis."

Source : Orient XXI

INEGALITES

Médecins étrangers en France. Déclassement et dumping social.

"Recrutés à partir des années 1980 pour pallier la pénurie de médecins provoquée par les réformes visant la réduction du coût des soins de santé, les médecins étrangers, notamment les Africains originaires et diplômés de pays francophones (dont beaucoup d’Algériens), voient leur nombre augmenter d’année en année, avec un pic observé pendant la période de la crise sanitaire de 2020. Leur présence continue depuis près de quarante ans, devenue indispensable au fonctionnement des hôpitaux, fait pourtant l’objet de mesures discriminatoires. Bien qu’ils soient déjà diplômés et souvent expérimentés au moment de leur recrutement, les médecins étrangers sont systématiquement engagés sous des statuts précaires, en particulier les Padhue, c’est-à-dire les Praticiens à diplôme hors Union européenne. Ces derniers exercent en tant que « stagiaire associé » jusqu’à la réussite aux EVC (épreuves de validation des connaissances), concours assurant le contrôle du niveau de compétence médicale, sanctionné par l’obtention d’une autorisation temporaire d’exercice et le statut de « praticien associé »."

Source : Afrique XXI

LIBERTÉS

Six personnes racontent leur passage à l’IGPN

"Ces dernières années, les critiques se sont multipliées contre l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), accusée de manquer d’indépendance et de transparence. En théorie, l’IGPN est chargée de faire la lumière sur les manquements des forces de l’ordre. Pour celles et ceux qui franchissent la porte de la police des polices, ils et elles racontent avant tout la crainte d’y être mal reçu·es et la peur de ne pas être cru·es. Avec deux amies, on essaie de partir, car la situation devient trop dangereuse. Un CRS nous hurle de « dégager », alors qu’on est coincées. Une amie lui répond qu’on n’a pas d’armes. Il la pousse violemment, la traite de « sale pute ». J’essaie de calmer le jeu, mais il sort sa matraque et nous frappe, à l’écart des regards, avant de repartir insulter et frapper plus loin. J’en garde un très gros hématome à la cuisse, constaté par un médecin et une échographie, avec trois jours d’ITT [incapacité totale de travail]."

Source : Politis

RÉFLEXION

« Les perversions du bloc bourgeois »

"Brigitte Macron, se fait « baiser la main » par un courtisan sur un tapis rouge feutré avant de lancer, alors que des militantes féministes manifestent dehors : on « foutra dehors » ces « sales connes ». La scène devient virale. Pour Dany-Robert Dufour, c’est ce qu’on appelle une « cassade », en hommage à Sade. Dans Sadique époque (2025, Cherche Midi), il montre comment la perversion alimente les sociétés marchandes: le « bloc bourgeois », « largement séditieux », « sadise » la société, défait les vertus communes et « baise » le peuple, tout en occupant le centre « démocratique ». Le triptyque perversion–spectacle–argent mène au « devenir cloaque » du capitalisme, où l’indistinction rentable l’emporte sur la décence, alors même que se profile le pire des mondes possibles pour l’humain et le vivant."

Source : Quartier Général

Refus d’obtempérer ?

"« Si l’humanité se suicide, ce sera parce que des individus obéiront à ceux qui leur ordonneront d’appuyer sur les boutons meurtriers ; parce qu’ils obéiront aux passions archaïques de peur, de haine et de cupidité ; parce qu’ils obéiront aux clichés désuets de la souveraineté de l’État et de l’honneur national. » Les chorales médiatiques soutenant de leurs trémolos la croisade annoncée par nos gouvernants contre les « refus d’obtempérer » ouvrent un front de plus dans la guerre des mots qui est l’élément primordial de la guerre sociale. On le sait : le langage des régnants à destination du public est le bouclier de leur pouvoir. Les mots qu’ils choisissent pour définir leurs actes sont les outils servant à leur obtenir l’approbation de leurs décisions et à rendre difficile leur critique. Ils ont pour fonction de faire gober leur vision de la société en mentant sur les effets concrets de leur action. L’emploi de mots et de formules blindées est un moyen fréquemment utilisé par ce travail propagandiste insidieux."

Source : Lundi Matin

SOCIETÉ

Pourquoi les 10 mots de 2025 révèlent une France fracturée

"En 2025, quels mots ont le plus affolé les recherches sur le Dico en ligne du célèbre Robert ? Ce « Top 10 des mots qui ont marqué l’année » ressemble moins à un palmarès académique qu’à une petite chronique de l'esprit du temps : les rapports de genre, la peur de la manipulation politique, l’angoisse géopolitique… et quelques interjections qui, à force d’être répétées, finissent devant les tribunaux ou les autorités linguistiques... Au sommet du classement, masculinisme. Le mot, presque discret en 2023, a vu ses consultations « progressivement augmenter en 2024 avant de connaître une évolution de + 800 % en 2025 ». Le Robert y voit le signe de « l’inquiétant essor du masculinisme depuis quelques années, porté par des influenceurs très populaires sur les réseaux sociaux, notamment TikTok »."

Source : ActuaLitté

ÉTATS-UNIS

Après la doctrine Monroe, le temps de la doctrine MAGA

"Vendredi 5 décembre, la Maison-Blanche a publié sa « Stratégie de sécurité nationale ». Ce document marque l’avènement d’une nouvelle doctrine géopolitique américaine qu’il convient d’appeler par son nom : la doctrine MAGA. Après la doctrine Monroe, qui définit depuis 1823 la politique d’influence américaine dans l’hémisphère occidental, nous assistons à l’émergence d’un paradigme qui bouleverse profondément les équilibres établis depuis 1945. « Dans tout ce que nous faisons, nous mettons l’Amérique d’abord », déclare Donald Trump dans l’introduction. Mais le président entend surtout « en finir avec l’époque où les États-Unis soutenaient l’ordre mondial tout entier, tel Atlas », et revendique de tourner la page des décennies de l’après-Seconde Guerre mondiale. Une rupture assumée, qui prend pour cible première un allié de toujours : l’Europe."

Source : Iris

Commentaire recommandé

Lt Briggs // 16.12.2025 à 09h01

Sur Gaza : Emmanuel Macron a « bien compris » que les plans de Benyamin Netanyahou « dépassent le démantèlement du Hamas »

Le caractère purement formel de la critique verbale de Macron à l’encontre du gouvernement israélien transparait à chaque phrase de cet article. Quelques exemples :

« [Emmanuel Macron] n’a pas mâché ses mots. Pointant du doigt un « genre d’opérations […] totalement contreproductif », en dépit de « résultats uniques en termes de sécurité »
« Emmanuel Macron « a pris conscience que le projet initial de Benyamin Netanyahou dépasse le démantèlement du Hamas et le souhait de ramener les otages »

Alors que le ministre israélien Yoav Galant, déclarait dans les jours qui suivaient le 7 octobre : « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence » et que le nombre de morts s’envolait, Macron assurait Netanyahou de son soutien complet, pour ne pas dire aveugle.
C’est un article habituel de disculpation, qu’on voit apparaître quand une politique suivie sur une longue période était indéfendable dès le départ mais que ses promoteurs ont scrupuleusement suivie jusqu’à ce que la réprobation devienne trop forte. Quand ce moment arrive, il se trouve toujours des journalistes de cour pour dire que la situation n’était alors pas la même, que les choses ont depuis changé. Comme si soutenir la politique d’un Etat qui viole le droit international et annonce presque ouvertement un génocide était par moments défendable…

1 réactions et commentaires

  • Lt Briggs // 16.12.2025 à 09h01

    Sur Gaza : Emmanuel Macron a « bien compris » que les plans de Benyamin Netanyahou « dépassent le démantèlement du Hamas »

    Le caractère purement formel de la critique verbale de Macron à l’encontre du gouvernement israélien transparait à chaque phrase de cet article. Quelques exemples :

    « [Emmanuel Macron] n’a pas mâché ses mots. Pointant du doigt un « genre d’opérations […] totalement contreproductif », en dépit de « résultats uniques en termes de sécurité »
    « Emmanuel Macron « a pris conscience que le projet initial de Benyamin Netanyahou dépasse le démantèlement du Hamas et le souhait de ramener les otages »

    Alors que le ministre israélien Yoav Galant, déclarait dans les jours qui suivaient le 7 octobre : « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence » et que le nombre de morts s’envolait, Macron assurait Netanyahou de son soutien complet, pour ne pas dire aveugle.
    C’est un article habituel de disculpation, qu’on voit apparaître quand une politique suivie sur une longue période était indéfendable dès le départ mais que ses promoteurs ont scrupuleusement suivie jusqu’à ce que la réprobation devienne trop forte. Quand ce moment arrive, il se trouve toujours des journalistes de cour pour dire que la situation n’était alors pas la même, que les choses ont depuis changé. Comme si soutenir la politique d’un Etat qui viole le droit international et annonce presque ouvertement un génocide était par moments défendable…

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