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29.octobre.201229.10.2012 // Les Crises

[Article] L’impasse – LA CRISE n°21, par Henri Regnault

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Aujourd’hui, je vous recommande tout particulièrement le dernier numéro de l’excellente lettre de l’économiste Henri Regnault « LA CRISE, lettre plus ou moins trimestrielle, gratuite et sans abonnement »:

Télécharger LA CRISE n° 21 : L’impasse

N’hésitez pas à diffuser le lien autour de vous, ce travail le mérite : http://www.les-crises.fr/documents/2012/la-crise-henri-regnault-n-21.pdf

Résumé

Entre gesticulations conjoncturelles impuissantes et agenda structurel au point mort, la crise poursuit inéluctablement son cours, nous rapprochant chaque jour un peu plus de l’irréparable, c’est-à-dire des fractures sociétales qui conduisent aux guerres civiles larvées ou ouvertes et des fractures internationales qui ne peuvent mener qu’à des fuites en avant fatales. Pourtant l’analyse des causes profondes de la crise est bien documentée : entre inégalités galopantes, système monétaire international aberrant et système financier jouant son profit contre l’économie réelle, rien n’est hors de portée d’une volonté réformatrice affirmée. A croire que la réforme raisonnée est impossible et la révolution inévitable bien que hasardeuse dans ses effets. Bonjour les dégâts !

Sommaire

  1. Les politiques anticrise dans une impasse p.3
  2. Gesticulations conjoncturelles : Ben et Mario dans la stratosphère p.6
  3. Agenda structurel : le banquier, le chien et le frisbee p.10
  4. Et mes sous dans tout ça : le grand écart p.14
  5. . Le coin de l’intello : ma position sur le Traité budgétaire européen p.15

L’auteur

Henri Regnault est Professeur d’Economie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po avant d’obtenir un doctorat d’Etat à Paris Dauphine, il a commencé sa carrière universitaire au Maghreb à la fin des années 70, en Algérie puis en Tunisie, et s’est spécialisé en Economie du Développement et Economie Internationale, travaillant sur les relations Nord-Sud, en particulier sur les terrains méditerranéen, latino-américain et plus récemment asiatique. Il a dirigé le GRERBAM (Groupe de Recherche sur Economies Régionales du Bassin Méditerranéen), puis le Groupement de recherche du CNRS EMMA (Economie Méditerranée Monde Arabe) et anime le Réseau Intégration Nord-Sud (RINOS). Par ailleurs, depuis septembre 2007 il écrit « LA CRISE », lettre trimestrielle.

Extrait

Lecteur, si tu cherches le réconfort ou une lueur d’espoir… passe ton chemin, ne lis pas cette lettre et cherche une littérature plus accueillante et rassurante ! Car, pour le cinquième anniversaire de cette « lettre plus ou moins trimestrielle, gratuite et sans abonnement », je ne peux que constater que la situation empire et que, faute de détermination politique face aux forces énormes d’une finance décidée à défendre ses privilèges jusqu’au déni de réalité le plus insensé, nous fonçons tout droit dans le mur de l’indécence sur lequel les sociétés les plus équilibrées ne peuvent que se briser.

Anciens numéros

Cliquez ici pour retrouver les anciens numéros de LA CRISE sur ce blog, que je vous recommande particulièrement. Et , pour l’historique long…

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115 réactions et commentaires

  • Joanna // 29.10.2012 à 05h59

    Le titre et ce qui suivait immédiatement m’avait donné envie de lire.
    J’ai donc lu, ce n’est pas très long, en fait j’ai assez vite zappé jusqu’à arriver à ce credo sur la dernière page :

    « Le combat politique sur le vieux continent a de moins en moins de sens à l’échelle nationale, il doit être de plus en plus mené à l’échelle continentale : à gauche toute… mais à l’échelle européenne ».

    Wow ! Ainsi c’est donc ça sa solution ? Pour moi c’est tout bonnement consternant !
    Que n’a-t-il affiché la couleur au début … je me serais bien abstenue de lire.

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    • JoeChip // 29.10.2012 à 07h54

      Je vois dans votre commentaire l’expression d’une certitude au sujet de l’Europe. Vous semblez penser qu’on va forcément vers « moins d’Europe ». En tout cas, vous semblez préférer « moins d’Europe ». A mon avis, cette question est un des conflits apparents de la crise en cours, il est difficile de savoir d’une part qui a raison, et d’autre part qui va l’emporter.

      Ca ressemble à la situation où un automobiliste doit traverser en voiture une ville embouteillée : il doit choisir un itinéraire en fonction des embouteillages futurs, qui dépendent du choix actuel de l’itinéraire, par chacun. Il n’a donc aucune certitude possible sur le futur. Pire : après avoir traversé la ville, il n’aura aucune certitude sur la qualité du trajet choisi, en termes de temps de traversée de la ville.

      Cependant, notre situation est encore moins facile que celle de cet automobiliste car lui, au moins, sait ce qu’il essaie d’optimiser : le temps de trajet ; il peut donc réfléchir et évaluer la qualité des trajets en termes de risques / bénéfices. Or la plupart des avis qu’on voit sur ce qu’il faudrait faire, ne disent pas ce que ça optimise.

      Par exemple, si on veut optimiser la richesse moyenne des gens, c’est pas les mêmes décisions que si on veut optimiser la richesse maximale, ou la richesse minimale, ou la richesse médiane. Tant qu’on n’a pas décidé ça, on discute dans le vide, et les décisions sont aléatoires. Je pense qu’on ne va pas le faire dans un avenir prévisible.

      Cependant, si le choix de la variable à optimiser était fait un jour, je me demande si la question de plus d’Europe ou moins d’Europe ne deviendrait pas accessoire, ce qui m’amène à penser qu’elle est actuellement déjà secondaire, et que « plus d’Europe » n’est pas forcément une bonne ou une mauvaise idée, ça comment comment c’est fait… Pareil pour « moins d’Europe »…

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      • JoeChip // 29.10.2012 à 08h07

        *ça dépend comment c’est fait

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      • JoeChip // 29.10.2012 à 08h19

        Tiens, mais j’y pense, n’est-ce pas un moyen de « mesurer la latéralité économique » ?

        Ce qui optimise / est politiquement :
        – la richesse maximale / de droite,
        – la richesse moyenne / de centre-droit,
        – la richesse médiane / de centre-gauche,
        – la richesse minimale / de gauche.

        Si on peut calculer l’optimisation de ces valeurs, on peut calculer la position politique de quelqu’un sur l’économie 🙂

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    • Téji // 29.10.2012 à 09h22

      J’ai lu, Joanna, malgré votre conclusion…
      et je vous trouve bien réductrice ! Sa description droite / gauche, au demeurant assez humoristique, est bien plus nuancée que vous ne le laissez penser.
      Répondrez-vous à Thomas ?

      Pour ma part, je trouve son analyse pertinente, y compris sur l’acceptation plus ou moins résignée d’une Europe ‘de droite’ pour arriver finalement à une Europe ‘de gauche’, car il faudra bien, à mon sens, aller vers une Europe, qui in fine ne soit pas celle qu’ils nous construisent !

      Je rajoute juste que ces notions de droite et de gauche commencent à m’échauffer sérieusement, car elles n’ont plus aucune réalité. Ces vocables, si je ne me trompe, remontent à 1789 ou pas loin, et il serait temps de trouver quelque chose de plus ancré dans la réalité du XXIème ! Je passe sur les bonnets blancs et blancs bonnets, et sur le sigle plus récent UMPS ou sur les marionnettes que sont le FN ou FdG.

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      • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 22h07

        @à Téji,

        Ben voyons ! La notion de « droite / gauche » remonterait à plus de deux siècles, donc : exit !

        « Elles n’ont plus aucune réalité » : il est très clair qu’entre ce que dit Copé
        ou la Passionaria de l’ultra-libéralisme (rappelez-moi donc son nom),
        et ce qu’éructe l’horrible Front de Gauche, il n’y a pas de différence !

        Quant à « il serait temps de trouver quelque chose de plus ancré dans la réalité du XXIème »,
        on peut être en partie d’accord…
        sauf qu’à terme vous retrouverez la bifidation que vous contestez.

        Par ailleurs, si vous voulez me faire dire qu’il y a des salauds à gauche (genre les staliniens),
        aucun problème. Mais ça, c’est antédiluvien !
        Et les salauds actuels sont les enfants de Milton Friedman, et affidés multiples en France.
        Rassurez-moi : vous n’en êtes pas ?
        Auquel cas, on pourra discuter. Mais il faudra réviser beaucoup de choses.
        En toute cordialité.

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    • Patrick Luder // 29.10.2012 à 10h40

      @Joanna

      La question n’est pas : Tout Europe ou tout Etat ?

      mais …

      Quelles parties doivent être communes et quelles parties doivent rester nationnales ?

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      • Patrick-Louis Vincent // 29.10.2012 à 15h15

        C’est simple : toutes les parties doivent être nationales, sauf celles qui ne peuvent l’être. C’est le principe de subsidiarité, au sens premier du terme, qui a été détourné selon une inversion des valeurs.

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        • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 22h16

          @Patrick-Louis Vincent

          Sans doute n’êtes-vous pas aller voir ce que je vous répondais
          à propos de « l’appel à l’aide » de OB
          sur la séparation des banques (quelle utopie, n’est-ce pas ?).

          Serait-ce hors sujet ? Pas vraiment, et je me permets de le poster en partie.
          Je pourrais expliquer pourquoi on est toujours dans le sujet. Le voici :

          « Il y a manifestement ici des “accros” du système,
          dont les “compétences” finissent par tourner à l’aveuglement
          (voir nos économistes bien sûr “distingués”… J’ai connu ça).

          Par contre, deux choses.
          1 – Certains n’ont pas tort sur certains points.
          La manœuvre doit être à double ou à triple détente,
          et anticiper bon nombre d’effets pervers à prévoir : “séparer” ne suffira pas !

          2 – Cela ne peut aboutir sans envisager corrélativement un système de “réseaux”
          avec ce qui se fait déjà en ce sens ailleurs, y compris en Europe.
          (nombreux exemples dans d’autres secteurs).

          RIEN NE SERAIT PIRE QUE DE RESTER L’ARME AU PIED :
          C’EST CE QU’ILS ATTENDENT !
          De plus :
          NON, LE SYSTÈME NE S’ÉCROULERA JAMAIS (JA-MAIS) DE LUI-MÊME !
          DIRE CELA URBI ET ORBI,
          C’EST DIFFUSER UN ENFUMAGE PERVERS CAR INCONSCIENT. »

          Et c’est là où nous revenons au sujet. Comprenez-vous ? CDT.

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    • Anatole // 29.10.2012 à 23h22

      Oui c’est désolant… Il n’a rien compris ce Régnault. Encore un qui nous parle d’une « autre » Europe.

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    • step // 05.11.2012 à 10h13

      il me parait surtout consternant qu’un commentateur s’arrête sur des notions vagues et de validité très contestables de tendance politiques pour juger de l’intérêt d’un texte. Pour ce qui est du fantasme de « l’autre europe », il me parait peu évident qu’elle puisse se réformer dans son esprit et dans sa lettre sans révolution, c’est à dire destruction reconstruction. Mais l’europe comme n’importe quel mot vide de sens à comme caractéristique d’avoir la signification que l’on veut bien lui donner. D’où sa caractéristique de serpent de mer.

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  • Thomas // 29.10.2012 à 07h49

    Joanna,

    Merci pour votre commentaire, qui m’a évité de lire toute la lettre (ras le bol de ce constat connu, et des croyances comme solution)

    Mais du coup, je suis curieux des directions que VOUS prospectez pour une sortie de cette impasse ?

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    • Jaggy // 05.11.2012 à 01h18

      La seule sortie de cette impasse, impose de reprendre possession de notre création monétaire.
      Il faudra donc sortir de l’Union Européenne, puisque la création monétaire est figée par l’Union.
      On n’a pas le choix.
      Il faut faire ce constat : dans notre pays, nous avons des dirigeants qui travaillent depuis 30 ans pour les banquiers et ultra riches (ils ont causé l’augmentation de notre dette pour eux). Le seul moyen d’en sortir, est donc de faire en sorte que le peuple de France récupère le pouvoir dans son propre pays… ou au moins à minima, que l’on se trouve enfin des dirigeants qui ne soient pas anti-français et aient un peu de courage. Rien que déjà si on arrive à faire ça, ce sera déjà énorme.
      Est-ce qu’on peut changer les choses en Europe, alors qu’on n’arrive toujours à rien en France ? C’est clairement impossible. Plus on s’éloigne du peuple, en montant dans les hautes sphères du pouvoir, moins nous avons de prise sur les choses. De plus, les dirigeants de l’UE sont choisis, cooptés de manière complètement opaque. Ce n’est pas pour rien ! Le président de Goldman Sachs a certainement plus d’influence sur le choix des commissaires européens, que le président français. Il ne faut pas se faire d’illusions. Il ne viendra rien de bon de l’Union Européenne, concernant la lutte contre les banques.
      Il faudra que nous nous en sortions par nous-même.
      Une fois que nous aurons montré la voie, nous entrainerons ensuite d’autres européens derrière nous. Nous reconstruirons une autre Europe, réellement démocratique celle-là.

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  • JoeChip // 29.10.2012 à 08h00

    mmh, pourquoi « undefined » ?

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  • Le Yéti // 29.10.2012 à 08h26

    Très bonne analyse (comme d’hab’). Mais le credo européen final me fait penser à l’optimisme européen forcené du LEAP 😉 !
    On a l’impression qu’à la fin de son analyse, qu’il annonce lui-même désespérante, l’auteur cherche lui-même quelque réconfort artificiel. Pas grave, chacun ses petites faiblesses, et tout le reste est épatant.

    PS : s’il lit cette petite critique, que l’auteur sache que je suis moi-même favorable à une union européenne, mais violemment contre l’actuelle Union européenne (tout est dans la nuance minuscule/majuscule).
    Laquelle UE est d’ailleurs en train de littéralement imploser, aussi sûrement que le système financier tel que décrit par Henri Regnault.

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  • BA // 29.10.2012 à 08h36

    Lundi 29 octobre 2012 :

    Henri Regnault écrit ces phrases très importantes :

    « Dans la période actuelle ou faillites bancaires et défauts des Etats rodent dans les bilans des banques centrales, c’est la crédibilité de ces banques centrales qui est en cause : elles sont devenues les bad banks par excellence, et leurs bilans… les poubelles de la crise. Si des créances sont irrécouvrables et reconnues comme telles, le capital de la banque centrale peut devenir négatif : elle doit dès lors être recapitalisée par les Etats et donc par les contribuables. Si la banque centrale est le prêteur en dernier ressort, le contribuable est bien le payeur en dernier ressort ! »

    http://www.les-crises.fr/documents/2012/la-crise-henri-regnault-n-21.pdf

    Concernant la Banque Centrale Européenne, Henri Regnault aurait pu rappeler que c’est déjà arrivé. En décembre 2010, le capital de la BCE était de seulement 5,76 milliards d’euros. En décembre 2010, la BCE avait racheté 72 milliards d’euros d’obligations d’Etat pourries.

    Conséquence : pour se couvrir contre des pertes causées par ces créances irrécouvrables, la BCE a été obligée de demander à ses actionnaires de recapitaliser la BCE.

    Concrètement : la BCE a demandé aux 16 banques centrales nationales de recapitaliser la BCE. Autrement dit : en décembre 2010, les contribuables de la zone euro ont été obligés de payer 5 milliards d’euros pour recapitaliser la BCE.

    Conclusion : le capital de la BCE est aujourd’hui de 10,76 milliards d’euros … mais la BCE a dans ses livres 210 milliards d’euros d’obligations d’Etat pourries !

    Contribuables, préparez-vous à payer.

    Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser la BCE.

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    • Le Yéti // 29.10.2012 à 08h42

      « Contribuables, préparez-vous à payer pour recapitaliser la BCE »

      La crise, cher BA, c’est précisément que les contribuables NE PEUVENT PLUS payer !

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  • yoananda // 29.10.2012 à 08h53

    Puisque ça cause Europe,

    il faut savoir 2 choses au moins :
    on nous dit « l’Europe c’est la paix ». Propagande : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-union-europeenne-c-est-la-guerre-124187

    on nous dit « On va changer l’Europe ». Propagande : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/comment-on-neutralise-la-colere-123997

    Maintenant il faut savoir qu’à l’heure actuelle, il n’y a, non pas 1 mais 2 Europe en concurrence : l’UE et l’Euroland (comme l’a bien fait remarquer le GEAB d’ailleurs). Tous les espoirs sont portés sur l’Euroland, car l’UE est un échec reconnu (semble-t-il). Les espoirs que l’Euroland finisse par devenir démocratique.

    Si l’Euroland réussi sans démocratie, il n’aura aucune raison de le devenir par la suite. Et l’Euroland ne réussi pas avec démocratie, puisque les peuples en ont marre de l’UE et font pas la différence entre les 2.
    De plus l’Euro est un échec cuisant de plus en plus unanimement reconnu par les économistes.

    Si l’on doit mesurer l’efficacité de l’Europe, a quoi peut-on la mesurer ? économiquement parlant, elle n’a profité qu’aux multinationales, et a aucun moment aux peuples. Enfin, si un peu, en augmentant temporairement le niveau de certaines classes sociales de certains pays grâce au rabaissement artificiel des taux d’emprunts. Sauf que maintenant, il faut rembourser et c’est une tragédie.

    A quoi bon cet acharnement thérapeutique sur l’Europe ? Que les élites fassent un Europe entre elle si ça leur chante, comme ça a toujours été le cas. Les peuples n’en veulent pas. Pensez vous sérieusement qu’un Espagnol puisse vivre comme un Allemand ou un suédois ? On ne pourra jamais avoir d’union politique. Et s’il fallait devenir une fédération, cela tuerait la France, république « une et indivisible ». Etc… trop de contradictions. Nous n’avons même pas de langue unique.

    Pouvez vous citer UN seul exemple de succès Européen ? définir ce qu’est censé être l’Europe ? Sur quelles valeurs on se retrouve ? etc…

    A la rigueur, peut-être dans quelques siècles on fera l’europe … mais aujourd’hui, rien n’est mûr.

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    • Téji // 29.10.2012 à 09h32

      J’ai UN exemple : la rédaction des règlements européens par nos technocrates bruxellois chèrement payés est indéniablement une grande réussite littéraire, tout au moins par son ampleur. Gardez-vous cependant d’en lancer l’impression, vous entraineriez la déforestation définitive de l’Amazonie !

      Si j’en crois Tacite (« Les lois sont d’autant plus nombreuses que l’État est corrompu. »), et vu les scandales divers et variés qui fleurissent, il y en a peut-être un peu trop…

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    • chris06 // 29.10.2012 à 10h25

      @yoananda,

      « Pensez vous sérieusement qu’un Espagnol puisse vivre comme un Allemand ou un suédois ? »

      c’est vrai que la nationalité est l’élément déterminant de la façon de vivre des gens. Un éleveur de porcs breton de 60 ans vit comme un jeune cadre d’une multinationale parisien, car ils sont tous deux français. Par contre ce dernier vit très différemment d’un jeune cadre d’une multinationale berlinois, que voulez vous, un est français, l’autre est allemand!

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      • yoananda // 29.10.2012 à 13h41

        Bon argument.
        Mais il n’en reste pas moins que la culture nationale existe. Et les différences culturelles aussi. Les Allemands sont plus disciplinés, et le rythme de vie des gens du sud plus « cool », etc… de même que la relation / perception de l’état.
        Concilier ces visions très différentes de ce qu’est un état, une nation est impossible, aujourd’hui. Dans quelques générations, pourquoi pas…

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      • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 22h26

        @Chris06,

        Désolé, mais c’est quoi, cette bouillie ?

        Savez-vous EXACTEMENT comment vit  » un éleveur de porcs breton de 60 ans » ?
        Comme « un jeune cadre d’une multinationale parisien » ?
        Mais … Fou… Essayez de voir un film un peu ancien (Daily motion, ou etc),
        qui a eu son heure de gloire « Cochon qui s’en dédit », et on en reparlera.

        Maintenant, il est vrai que bien des paysans s’assimilent aux cadres et patrons « modernes ».
        Ils sont plutôt céréaliers en Ile de France, etc… (Mercédes, hélicoptère, etc).

        Reprenons. Que vouliez-vous VRAIMENT dire ?
        Car on subodore une possible réalité d’un autre ordre.
        Bien à vous.

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        • chris06 // 30.10.2012 à 09h01

          mon commentaire était ironique. Ce que je voulais dire en réponse à Yoananda est que la nationalité n’est pas le principal déterminant du mode de vie des gens.

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          • Rendez-vous en enfer // 30.10.2012 à 20h07

            @chris06

            Merci de répondre. Figurez-vous que je m’étais posé la question.
            Mais comme ce n’était pas absolument explicite…
            Sait-on jamais… Mais dit comme ça, ok. CDT

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    • Patrick Luder // 29.10.2012 à 10h47

      @yoananda

      Les économistes ont les yeuxs rivés sur les chiffres,
      ils ne peuvent voir ni les causes ne les tournants …

      => Ce n’est pas tant l’Euro qui est un échec,
      mais la société actuelle dans son ensemble !

      Il suffit d’aller fair un tour dans un cnetre commercial pour s’en rendre compte,
      la fourmillière ne travaille plus et ne construit plus, elle dépenses sans raison !

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    • Delphin // 30.10.2012 à 10h09

      Réponse à yoânanda, à propos du livre de Hervé Kempf, « comment les riches détruisent la planète » Le Seuil, laquelle écrivait, après mon rappel de l’existence de ce livre ( sujet : réponse d’Emmanuel Todd à Marianne)

      « Le 20 octobre 2012 à 23h13
      Ok, ca m’intéresse. Tu peux donner quelques idées ou chiffres défendus par le livre ? »

      Réponse :
      J’ai prêté ce livre il y a longtemps à deux enseignants, lesquels l’ont toujours…
      De tête :

      – L’impact (empreinte écologique) sur la planète des « riches »est incommensurablement plus forte que celle des « pauvres » : grandes maisons à matériaux énergivores, déplacements fréquents avion, distances parcourues, nourriture « exotique » etc. 1 milliards de « riches » sur la planète, serait intenable.

      – De nombreux travaux et l’expérience montrent que partout et toujours ce sont les « riches » (= dominants) qui donnent le là, à travers la publicité, les modèles sociaux des émissions et journaux etc. Nous les humains sommes de grands enfants persuadés de notre libre arbitre mais aspirés par les marqueurs de richesse des dominants. C’est d’ailleurs le grand ressort du mercantilisme que d’appuyer sur ce fait pour vendre de l’erzatz de « riche » (du saumon tous les jours, mais d’élevage donc du faux saumon).

      Les dominants, dont les médias sont les caisses de résonnance, comprenant que le modèle mercantiliste – ce qui fait leur richesse – est mis en péril par la réalité écologique, se défaussent sur le consommateur moyen en lui demandant d’être citoyen (éco-responsable), tout en continuant à le bombarder d’incitations matérielles par tous les pores de la société (injonction paradoxale) et en faisant semblant de déplorer l’irresponsabilité inhérente à l’espèce humaine.

      Il découle de ce que je viens d’écrire que si on veut vraiment devenir humanité éco-responsable, il faut et il suffit donc de demander aux « riches », phares, d’adopter une conduite matériellement sobre, pour que le reste suive. Exemple frappant : Si Ibrahimovic (footballeur), Orelsan (rappeur), Justin Bieber (chanson), Johnny Depp, Marc Zuckerberg (facebook)… se mettaient à renier les marques, ç’en serait fini de l’aliénation des ados à ces succédanés de réussite.

      Et voilà pourquoi la richesse (pas les « riches ») est hautement condamnable.
      Et voilà pourquoi le réchauffement va galoper car « les riches » ne sont pas prêts de renoncer à leurs marqueurs de richesse.
      Et voilà pourquoi, cependant, ne peut qu’apparaître une nouvelle « race » de « riches » : du beau, mais sobre, rare et écologiquement acceptable (biodégradable).

      Delphin

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  • Surya // 29.10.2012 à 09h03

    Si l’auteur de cette lettre nous lit 😉 puisque je crois que c’est le cas

    Page 7 : « Les banques centrales prêtent aussi plus aux Trésors Publics (directement – USA- ou via les banques commerciales –Zone Euro) »

    il me semblait que la FED n’achetait des T bonds que sur le marché secondaire ?

    Pas d’accord sur l’hyperinflation (page 9); les gens garderont confiance dans la monnaie fiduciaire pour une raison simple; ça fait 100 ans qu’il n’y a plus de moyens de paiements métalliques 😉 Tant qu’il n’y a pas de monétisation massive; le risque d’hyperinflation est pour moi nul; j’ai du mal à croire à l’hyperinflation sans multiplication de la masse monétaire par un grand nombre.

    Sur la complexité de la législation (page 11); nous avons de la chance en France nous avons les Codes (notamment monétaire et financier alias CMF ou COMOF 😉 ) et ils sont relativement concis et simples 🙂

    La proposition de Loi est simpliste (comment fait un producteur ou un client de matières premières s’il n’y a pas un spéculateur en face pour le dérivé ? Idem pour le CDS nu); pas d’accord sur l’interdiction de la vente à découvert non plus (il y a de célèbres corners qui ont mis en échec ces techniques) mais j’aime bien le concept néanmoins 🙂

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    • Dadone // 29.10.2012 à 10h33

      Votre raisonnement concernant l’hyper inflation est faux et celui concernant la monnaie également.
      L’inflation voir l’hyperinflation survient lorsque les Etats ne peuvent plus financer leur dépenses de fonctionnement en empruntant. Dans ce cas il imprime de la monnaie pour assurer sont fonctionnement , c’est le principe de l’inflation.
      Maintenant la situation actuelle fait qu’un grand nombre d’Etat sont insolvables, arrivera donc un jour où ils ne pourront se financer sur les marchés ce jour là ce sera la porte à l’inflation…
      Et en cas d’inflation et d’hyper inflation la confiance en la monnaie s’effondre également car ces deux notions sont liés.

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      • Patrick Luder // 29.10.2012 à 10h50

        L’analyse de Surya à quelque chose de réel …

        Les marchés auraient du s’efforer depuis longtemps, mais ils tiennent car ils tiennent aux marchés.

        Les valeurs des monnaies entre elles sont irréelles, mais les monnaies tiennnet parce que tout le monde veut que ces monnaies continuenent … et qu’il n’y a pas d’alternatives (pour le moment).

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        • JoeChip // 30.10.2012 à 09h27

          « Les marchés auraient du s’effondrer depuis longtemps, mais ils tiennent car ils tiennent aux marchés. »

          Euh…?

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      • Surya // 29.10.2012 à 11h01

        Je ne vois pas en quoi ce que vous dites contredit mon propos. je dis que tant que les masses monétaires n’ont pas une croissance démesurée mais normale; le risque d’hyperinflation est nul.

        Et quand bien même on monétiserait « un peu » et « pas trop vite »; une augmentation de masse monétaire de 20% n’a jamais créé d’hyperinflation. (sauf si c’est 20% par semaine hein) mais hors charge de la dette; le budget Français n’est pas si ignoble

        D’ailleurs quand on regarde le niveau de la dette publique et la masse monétaire en France; à moins de tout monétiser d’un coup; je suis plutôt dans un scénario inflationniste fort (environ 10% par an grosso modo) versus une véritable hyperinflation à la sauce Weimar / Assignats / Hongrie

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        • Dadone // 29.10.2012 à 11h31

          « Les masses monétaires n’ont pas une croissance démesurée mais normal ? »
          D’où sortez vous cette affirmation ?
          Depuis une trentaine d’années les crédits de toute sortes telle une pyramide de Ponzy ont explosé et la masse monétaire n’aurait pas suivit ?
          Cela n’est pas sérieux puisque ce sont les crédits qui créent la monnaie.
          L’économie mondiale est justement écrasée sous les dettes et la dette c’est de l’argent.
          Donc votre affirmation n’a aucun sens car si elle était vrai nous aurions de nos jours aucune crise !
          Par conséquent bien au contraire la masse monétaire A ENORMEMENT AUGMENTE (dettes = masse monétaire)
          Et l »hyperinflation nous guette dès que les Etats ne pourront plus emprunter et ce jour est proche…

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          • Surya // 29.10.2012 à 11h36

            ça sort d’ici :

            http://www.ecb.int/stats/money/aggregates/aggr/html/index.en.html

            Monetary aggregates and counterparts (seasonally adjusted; published in Monthly Bulletin Table 2.3) pdf 74 kB, en; csv data ( zipped ) 35 kB, en last update 25 October 2012

            https://stats.ecb.europa.eu/stats/download/bsi_tab02_03/bsi_tab02_03/bsi_tab02_03.pdf

            M3 2010 : 9,279.6
            M3 2011 : 9,477.1
            M3 sep 2012 : 9,685.5

            La masse monétaire au sens M3 s’est même réduite entre Aout et Septembre

            Vous croyez qu’avec une croissance annuelle de masse monétaire inférieure à 5% on fait de l’hyperinflation ? 😉

            Bon je vous concède que c’est un peu plus subtil; il faudrait aussi étudier les fuites inter agrégats M3-M2; M2-M1 et M1.

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          • Dadone // 29.10.2012 à 11h54

            @Surya
            Arrêter de vous focaliser sur des agrégats de masse monétaire qui ont peu de sens. L’argent ce sont des dettes, or les dettes ont augmenté donc la monnaie a augmenté c’est tout, c’est une évidence.
            De plus votre agrégat ne tient pas compte du M4 qui sont justement les dettes !
            Donc je répète cela n’a pas de sens !
            Maintenant si vous voulez vraiment des chiffres un peu plus pertinent:

            Il est intéressant de faire une comparaison entre l’accroissement du PIB aux Etats-Unis et celui de la masse monétaire tel qu’il est réalisé par Ludwig Von Mises Institute via son True Money Supply (TMS) qui est un agrégat de la masse monétaire qui prend en compte la monnaie immédiatement disponible dans l’économie. De 1980 à 2010 le TMS a crû de neuf fois alors que le PIB a augmenté d’un peu plus de quatre fois durant la même période. La masse monétaire a donc crû deux fois plus vite que le PIB.
            On est donc à 100% !
            Sans compter 2011 et 2012 qui sont une accélération des dettes !

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          • Surya // 29.10.2012 à 12h09

            Ben désolé; les encours de crédit sont toujours relativement stables sur les 3 dernières années 🙂

            https://stats.ecb.europa.eu/stats/download/bsi_ci/bsi_ci/bsi_ci_u2.pdf

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          • Dadone // 29.10.2012 à 12h22

            Alors comment vous expliquez que la dette aux USA est d’environ 200 000 $ par personne ? Comme au RU ?
            Que la dette de l’Etat français représente environ 30 000 euros par personne ?
            Et Je ne vous parle pas de l’Espagne, du Japon etc, etc..
            D’où vient toutes ces dettes DONC tout cet argent ? de nulle part ?
            Tout vos raisonnement n’ont aucun sens si vous ne prenez pas en compte que les dettes c’est de l’argent et que les dettes ont énormément augmentés depuis trente ans…
            Ce qui est une évidence dans un monde en guerre économique puisque l’argent est le nerf de la guerre et dont il en faut toujours plus pour continuer la lutte…
            Vous vivez dans un monde virtuel, pas réel et ce monde virtuel est en train de se terminer pour faire face à un monde réel.
            Je vous conseille l’excellent article de Charles Sannat qui vous démontre que le monde dans lequel nous évoluons bientôt n’existera plus…
            http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?article=4081077236G10020&contributor=Charles+Sannat
            Comme le dit également dmitry Orlov…

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          • Surya // 29.10.2012 à 12h38

            Les dettes publiques sont financées par de l’épargne bien réelle.

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          • Dadone // 29.10.2012 à 12h55

            « Les dettes publiques sont financées par de l’épargne bien réelle. »
            Nous sommes d’accord sur ce point mais quant ceux qui ont l’épargne ne vaudront plus prêter alors là ils font quoi les Etats ?
            Ils font faillite où ils impriment de la monnaie pour assurer leur fonctionnement ?
            Dans toute l’Histoire du monde, les Etats ont choisit la seconde solution…qui est la porte à l’inflation et l »hyperinflation…
            On vit la fin d’un monde basé sur une pyramide de Ponzy, je vous conseille fortement de le comprendre car sinon vos lendemains seront difficiles, très difficiles,..

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          • Surya // 29.10.2012 à 13h41

            Il y a l’épisode où il y a un siphonnage de l’épargne via les fonds € des assurances-vies vers la dette publique Française; encore plus avec Bâle 3 et Solvency 2.

            Sinon la BNS continue d’acheter massivement l’OAT pour maintenir son change EUR/CHF.

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          • Blackisto // 29.10.2012 à 14h24

            Dadone, merci infiniment pour votre lien sur Charles Sannat. Son article est superbe.

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        • Flo // 29.10.2012 à 12h32

          Il manque dans votre analyse l’aspect de la vitesse de circulation de la monnaie.
          Car il y a déjà aujourd’hui une quantité énorme de monnaie (la masse monétaire a crû beaucoup plus vite que le PIB pendant plusieurs décennies) mais qui reste pour l’instant immobile et ne crée donc pas d’inflation .
          Mais en cas de perte de confiance généralisée dans la monnaie, ces sommes vont se mettre en branle (leurs possesseurs vont chercher à s’en débarasser pour acquérir des biens physiques) et peuvent faire exploser les prix en moins de rien, même sans création monétaire supplémentaire.

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    • Porteu caroline // 29.10.2012 à 10h52

      Surya

      Vous pensez au corner Volkswagen ? Ce fut effectivement un exemple du genre .
      Avez vous regardé les expériences de monnaie locale ?

      J’avais fait un article à l’époque sur ce que voulait faire Ayrault à Nantes en s’inspirant du modèle Wir Suisse

      Vous pouvez y accéder ici , mais l’accès aux archives nécessite une inscription qui est gratuite .
      http://fipcarolinep.xooit.fr/t43-Reponse-a-l-incurie-bancaire-Monnaie-Locale.htm#p422

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      • Porteu caroline // 29.10.2012 à 13h57

        Merci Surya
        Ce qui fait la différence c’est effectivement la vitesse de circulation de la monnaie .
        A partir du moment ou elle perd de la valeur avec le facteur temps , elle reprend son premier rôle qui est la facilitation des échanges .
        Elle ne devient plus un objectif en soi, ni un accessoire de pouvoir , mais un outil et un moyen au service de l’économie . Sa thésaurisation n’a plus de sens économique puisque sa valeur se déprécie avec le temps .

        C’est en cela que les expériences de monnaies locales devraient être riches d’enseignement.

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    • Surya // 29.10.2012 à 23h10

      Oui donc si c’est pour acheter sur le marché primaire pour revendre ensuite sur le marché secondaire ce n’est pas de la pure monétisation.

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  • Descamps // 29.10.2012 à 09h13

    Sur le même sujet je me perrmets de renvoyer à mon blog : http://remi-navalo.eklablog.fr qui propose, entre autres, des orientations pour une sortie de crise.

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  • Fabrice // 29.10.2012 à 09h41

    en lisant le texte et plus particulièrement le passage sur la difficulté de contôler l’économie et la finance pouquoi ne pas définir ce qui est autorisée et le reste illigal donc sanctionnable, ce qui éviterait de ce jeu permanent du chat et de la souris.

    mais tout d’un coup je me suis rappelé que j’étais sur terre, ou la règle est les lois sont faites pour être enfraintes ! et pas aux pays des bisounours. Il ne me reste plus qu’à faire mon ours grognon, et regarder tout partir en vrille à attendre … le problème sera de savoir quoi !

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  • Porteu caroline // 29.10.2012 à 09h45

    Comme Descamps
    Je pense qu’il est urgent de proposer des solutions :

    Puis-je me permettre de vous suggérer que nous rêvions ensemble ?

    Supposons que touchés par une inspiration « divine » … et dans un gigantesque élan de solidarité Européenne, François Hollande et l’Union Européenne décident de monétiser la dette des Etats directement .. en commençant par rembourser celle qui est due aux banques privées par anticipation et par étapes progressives .

    Pour éviter l’inflation et la baisse de l’euro qu’une décision de ce type ne manquerait pas d’entrainer, elle pourrait même dans un grand moment de lucidité , encadrer la création monétaire effectuée par les banques privées , en particulier celle qu’elles pratiquent à travers les dérivés et la spéculation . Ce serait une « stérilisation un peu différente de celle proposée par Monsieur Draghi, mais plus proche de la « stérilisation chinoise » . Donc par ce biais , la BCE neutraliserait l’effet inflationniste qu’une telle monétisation pourrait entraîner ; elle en profiterait bien sûr pour décréter au même moment la séparation des activités bancaires , séparation que les banques pourraient tout à fait assumer du fait de cet afflux de liquidités .
    Les banques n’y seraient pas pour autant perdantes et ce qu’elles perdraient en création d’un côté , elles pourraient le récupérer par les liquidités supplémentaires que ces remboursements anticipés leur procurerait .
    Les Etats endettés se retrouveraient donc avec des budgets amputés de leurs intérêts financiers , qui comme vous le savez, dans un pays comme la France , représentent désormais le premier poste budgétaire . L’état pourrait donc affecter une partie de ces économies à la recherche d’un nouvel équilibre budgétaire , tout en relançant l’activité par des infrastructures publiques , pouvant même organiser la transition écologique au niveau Européen .
    Les Grecs pourraient exploiter leurs ressources naturelles et restaurer leurs services publics en affectant les produits de ces exploitations au peuple Grec (1) comme l’ont fait les Norvégiens .. Nous pourrions même voir le prix de notre énergie en bénéficier , donc voir les pouvoirs d’achat des Européens augmenter par ce biais .

    La suite ici : http://fipcarolinep.xooit.fr/t40-REVONS-ENSEMBLE.htm

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    • chris06 // 29.10.2012 à 10h34

      “stérilisation chinoise”

      qu’est ce que c’est?

      Les banques privées chinoises ne traitent pas de produits dérivés et ne spéculent pas?

      « Donc par ce biais , la BCE neutraliserait l’effet inflationniste qu’une telle monétisation pourrait entraîner »

      par quel biais? Et comment fonctionnerait cette neutralisation?

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    • Patrick Luder // 29.10.2012 à 10h35

      Ok pour un système sans intérêts, mais assortis de
      ° restrictions à l’endettement (uniquement de l’endettement pour des solutions d’qavenir) .
      ° remboursement accéléré des dettes.

      Le système actuel des intérêts était là pour limiter l’endettement, mais cette fonction est contre-productive à long terme sans une réelle remise en question de l’endettement permanent …

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    • Dadone // 29.10.2012 à 15h37

      Vos solutions sont totalement utopiques, non opérationnelles et en dehors de la réalité.
      Si on monétise la dette alors on rembourse les riches et votre pays c’est tout un « no economic land » appelé « the rich and the rest ».
      Seule la spoliation pure et simple est envisageable et le retour des banques dans le giron de l’Etat.
      Le monde actuel n’est pas réformable, il faut désormais attendre son effondrement pour envisager de reconstruire « autre chose ».
      On ne réforme pas une pyramide de Ponzy, on attend qu’elle s’écroule…

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      • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 22h49

        @Dadone,

        Largement d’accord sur vos premiers points. Mais pas la suite.

        « Il faut désormais attendre son effondrement pour envisager de reconstruire “autre chose”.
        NON ! LE SYSTÈME NE S’EFFONDRERA JAMAIS (JA-MAIS) DE LUI-MÊME.

        Il se régénérera pour deux raisons :
        1 – La masse ne VEUT PAS son écroulement
        2 – Nous sommes entrés dans un GIGA-LIBÉRALISME
        qui va beaucoup plus vite que nous tous, spécialistes ou non !
        D’ailleurs, les spécialistes datent, et ne s’en rendent (forcément) pas compte…

        Attendre ne suffit évidemment pas. Ici surgit le VRAI problème.
        On en parle ?

        Quant à notre bien aimé « cavalier Ponzi » (et non Ponzy),
        certes, « on ne réforme pas une pyramide de Ponzy, on attend qu’elle s’écroule… »
        D’abord, voir ci-dessus… Et même ? Le système y palliera.
        Je prends le pari que des plans (ou des idées de plans) sont prêts.

        Alors , « Rendez-vous en enfer » ou non ? CDT.

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        • Dadone // 30.10.2012 à 09h40

          Je ne partage pas votre point de vue car l’Histoire à montré que lorsque un système s’écroule il est remplacé par « autre chose ».
          La seule comparaison historique récente que l’on peut faire c’est la fin de première mondialisation qui c’est arrêtée avec la première guerre mondiale.*
          On constate quoi après ?
          Un monde très différent.
          Les empires centraux n’existent, la Russie devient l’URSS.
          Et il s’en ait fallut de très peu, très peu pour que le RU pourtant vainqueur ne bascule lui aussi dans le communisme.
          Devant l’écroulement qui s’annonce il n’y a pas de plan B, un autre monde va se créer.
          Pour le meilleur ou pour le pire…

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          • Rendez-vous en enfer // 30.10.2012 à 21h41

            @dadone,

            Merci de votre réponse, que je voudrais bien saisir.

            « lorsque un système s’écroule » : oui, mais encore une fois,
            il ne s’écroule pas tout seul. Il est « travaillé » de l’intérieur
            par de multiples forces, visibles ou peu visibles,
            institutionnalisées politiquement ou non (exemples nombreux).

            « (ce système) est remplacé par “autre chose”.
            Nous sommes d’accord, car c’est de l’ordre de l’évidence.
            Mais par quoi ? Et surtout par qui ? AU PROFIT DE QUI ?
            Voilà les seules questions qui vaillent, n’est-ce pas ?

            Je ne suis pas convaincu de la pertinence du rapprochement
            avec l’après-seconde guerre mondiale.
            Trop de différences dans tous les secteurs, traumatisme très différent, etc.
            Mais admettons.

            Quant à l’absence de plan B, problème.
            1 – J’avoue ne plus accepter cette terminologie un peu trop rapide et facile,
            plus journalistique qu’analytique.
            2 – Je suis persuadé, quant à moi, qu’il y a bel et bien
            toute une série de plans, de C à Z, plus ou moins pensés
            (évacuons tout de suite les hurlements à la « théorie du complot »).

            Que croyez-vous que font Bilderberg, la Trilatérale,
            les multiples « think tanks » de tous pays, les lobbies très organisés, etc, etc ?
            Qu’il y ait des contradictions et une absence de tête unique, bien sûr !
            Mais les « plans », même à grands traits, existent.

            La recherche historique nous le montre pour le passé :
            aucune raison de ne pas extrapoler cela sur notre présent… et notre avenir.
            Ce serait vraiment être naïf, ne croyez-vous pas ?

            Quant au « pour le meilleur ou pour le pire… »,
            🙂 , pseudo oblige ! Mais rassurez-vous : c’est un exorcisme.
            Très cordialement.

            P-S : Certaines de vos interventions (que j’ai relues) ont leur pertinence.
            Toutefois, je bute sur votre appui sur le Ludwig Von Mises Institute.
            connaissant un peu la chose.

            Par contre, plus productif me semble le renvoi à Charles Sannat
            « qui vous démontre que le monde dans lequel nous évoluons bientôt n’existera plus… ».
            Quoique j’en diverge passablement. Peu importe : la discussion est riche !

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  • Pascom // 29.10.2012 à 09h59

    J’ai lu la lettre et j’en retire une impression de déception, à cause du chapitre sur le traité européen.
    Avant ce chapitre, je comprenais et j’approuvais, et je remercie l’auteur de ne pas « faire compliqué ».
    Dans le coin de l’intello, sur le TSCG, ça devient complètement incohérent et inexpliqué.
    Par exemple, ne pas ratifier = mort de l’euro ? pourquoi ? où est-ce expliqué ?
    Autre affirmation : il faut ratifier mais ne pas respecter !!! Enfin, comment espère-t-il être pris au sérieux avec ça ? Tant qu’à devoir faire de la politique pour ne pas respecter, autant la faire tout de suite pour renégocier ou s’abstenir, je trouve.

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    • Patrick Luder // 29.10.2012 à 10h31

      @Pascom, c’est pas difficile à comprendre, Henri Regnault, comme tant d’autres, sont convaincus que la mise en commune des pays Européens constitue une bonne chose. A ce titre, Henri préfère signer un mauvais traité que de faire capoter le tout. Signer un mauvais traité n’est pas forcément une finalité, mais peut-être un passage vers autre chose. Mieux vaut une évolution pas à pas même si mal assurés que pas d’évolution du tout.

      A titre personnel je ne suis pas du même avis, je suis pour des pays forts et indépendants, ce qui n’exclut pas de faire des accords de bon voisinage et des pactes d’amitiés avec les pays nous entourants, voir même avec tous les pays du monde qui le veulent bien …

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      • Alain34 // 29.10.2012 à 13h26

        « Signer un mauvais traité n’est pas forcément une finalité, mais peut-être un passage vers autre chose. Mieux vaut une évolution pas à pas même si mal assurés que pas d’évolution du tout. »

        Ouaip, ca, c’était l’argument du référendum sur la constitution…Ca a marché sur moi à l’époque car moins bien informé, et surtout un silence assourdissant quand on demandait des détails sur le fameux « plan B »
        Aujourd’hui, c’est totalement différent, en particulier parce que l’on voit clairement et nettement que l’Europe qui a été construite ne fonctionne pas et surtout qu’elle est de moins en moins démocratique, et cela, de plus en plus ouvertement.
        De plus, aujourd’hui, il y a plusieurs plan B possibles et imaginables, mais sans doutes est il déjà trop tard, simplement parce que les débats ne porte absolument pas sur une réforme en profondeur de l’Europe et surtout parce que l’euro et l’Europe ont déjà flingué quelques pays qui, Europe ou pas, auront beaucoup de mal a redevenir des pays forts et indépendants.
        On va donc se prendre le mur, et advienne que pourra 🙁

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  • Patrick Luder // 29.10.2012 à 10h26

    Je reprends juste quelques passages, de manière à les souligner, à les mettre en valeurs :

    Un retour de contrôle par les Etats est une des voies les plus prometteuses mais aussi les moins évidentes. La problématique est double :
    ° D’un côté un « Retour des Etats » doit s’affranchir des marchés tous puissants car ce sont bien « les marchés » (dénomination cache-pot pour le ShadowBanking et les HedgeFunds) actuellement qui dirigent le monde.
    ° De l’autre côté l’impasse actuelle est surtout conceptuelle + structurelle + organisationnelle, ce qui veut dire que tout l’organigramme politique et décisionnel est à refaire et revenant vers une démocratie directe et active, au lieu d’une démocratie de façade, cachée par des élus totalement opaques.

    Juste sortie des crises actuelles par de la relance est une monumentale erreur, car l’humanité se frapperait immédiatement aux murs des ressources … la sortie des crises actuelles doit passer par la porte du développement durable ou soutenable (équilibres social-environnemental-économique), sous condamnation de retourner immédiatement à des crises encore plus profondes …

    Version => Retour de Etats par une globalisation revisitée :
    ° Coopération internationale en matière d’étalon monétaire.
    ° Coopération internationale en matière de taux de change.
    ° Régulation commerciale internationale :
    – normes sociales.
    – normes environnementales.
    – équilibre des balances commerciales (équivalent main-d’œuvre)
    A mon avis ce retour de l’Etat est incomplet, il faudrait y ajouter au moins l’indépendance alimentaire dans une refonte de la paysannerie familiale non mécanisée et il faudrait encore y ajouter une refonte urbanistique qui tienne compte des enjeux énergétiques futurs !!!

    Un grand bravo à Henri Regnault pour son expertise décapante et sa proposition non experte (= gestion de ménage ou gestion de bon père de famille) de loi de régulation bancaire et financière !!!

    Enfin je vous remets mes adages préférés …

    – Simple et Efficace => Compréhensible et Applicable.

    – Penser Global & Agir Local.

    – Prendre soin de soi & respecter les autres.

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  • Joanna // 29.10.2012 à 10h40

    Je réponds à plusieurs questions :
    Bah … je vais vous dire je suis un peu instinctive, quand j’ai lu ça (l’europe … machin) mon sang n’a fait qu’un tour et j’ai bondi sur le clavier pour poster ce que j’ai écrit.
    Mais c’est juste mon ressenti, jamais je ne prétendrai avoir raison ni n’aurai l’envie de vouloir convaincre qui que ce soit …

    Maintenant une sortie de l’impasse ne pourra passer selon moi qu’après avoir tourné la page hollandaise et … ça peut mettre plus ou moins de temps …
    Tout le reste c’est du blablabla dont nos politiques (et pas que …) se délectent

    De tout ce que j’ai entendu récemment ce qui m’a paru le plus pertinent d’une façon générale c’est Marie-France Garaud
    Ici : http://www.youtube.com/watch?v=tzQ_noiG8Qk
    Dommage qu’on le l’entende pas plus souvent.

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    • Patrick-Louis Vincent // 29.10.2012 à 16h51

      Marie-France Garaud est une femme exceptionnelle. Elle fut diabolisée et taxée d’extrême-droite parce qu’elle était nationaliste. Mais c’est l’un des rares hommes (sens générique) politiques à avoir une culture politique et historique.

      Elle est trop âgée maintenant pour jouer un quelquonque rôle, mais elle peut encore éclairer les lanternes.

      Elle a parfaitement raison de dire qu’il n’y a plus d’état, et que les pouvoirs sont ailleurs, à Bruxelles et dans les grands organismes internationaux. Le parlement n’est plus qu’une chambre d’enregistrements de ce qui est décidé ailleurs. Nous l’avons bien vu avec le traité européen récemment voté alors que les socialistes et Hollande y étaient opposés pendant la campagne présidentielle. On le voit encore avec le MES, également adopté par le Parlement, qui n’est même pas une institution, mais un mécanisme. Chacun sait que quand le mécanisme d’une horloge est en route, il n’est plus possible d’arrêter les aiguilles de tourner, sauf à écraser l’horloge à coups de masse.

      Le petit jeune, qui a une bonne gueule, de la droite forte, est pathétique. Il dit qu’il a des valeurs, mais si son parti revient au pouvoir, il devra voter pour toutes les décisions prises en dehors du cercle national. Circulez, il n’y a rien à voir !

      Pour retrouver un état, il faut retrouver sa souveraineté, et pour ce, il faut quitter l’Union Européenne et la monnaie unique. Un état doit pouvoir battre monnaie. En dehors, point de salut. François Asselineau est celui qui est le plus proche de la vérité. Il n’a aucun avenir politique, mais ses analyses sont justes.

      D’aucun nous diront que la France, petite puissance mondiale, ne pèsera plus sur la scène internationale. Foutaise ! D’abord, elle ne pèse déjà plus grand chose. Il n’est pas nécessaire d’avoir plusieurs centaines de millions d’habitants pour peser, sinon le Nigéria et l’Indonésie seraient plus influents que nous. Pour peser, il faut des valeurs, des idées, du courage et de l’autorité morale. Et aussi, ne pas dépendre de l’étranger pour notre financement public. De ces points de vue, aujourd’hui, l’on a tout faux.

      Il est grand temps de faire notre révolution conservatrice.

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      • Joanna // 29.10.2012 à 17h59

        Je suis assez bien sur cette ligne.
        Toutefois après avoir entendu plusieurs fois M. Asselineau, je ne me suis pas faite une opinion encore très précise sur la personne, tout en reconnaissant que questions idées il me parait souvent pertinent.

        Je suis notamment étonnée et consternée de voir que tous ceux qui ont plus ou moins des idées voisines ne rassemblent pas leurs forces plutôt que de créer chacun son mouvement en ignorant (quand ce n’est pas dénigrant) les autres. S’ils ont tous des problèmes d’ego on n’est pas prêts d’avancer …

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      • Marcus // 29.10.2012 à 19h23

        Et Marie-France Garaud a été taxée d’extrême droite, notamment lors de sa candidature à la Présidentielle de 1981, car son programme était un programme de lutte contre l’impérialisme soviétique (en 81 c’était encore Brejnev avec tous ses missiles à moyenne portée pointés vers l’Europe de l’Ouest).

        Amicalement.
        Marc

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        • Marcus // 29.10.2012 à 20h10

          Ses « fameux » missiles soviétiques à 3 têtes chacun s’appelaient SS20. Ce fut l’objet d’un débat et d’une tension internationale extrême. Les américains sous Carter puis surtout sous Reagan voulaient installer l’équivalent à l’ouest de l’Europe, notamment en Allemagne. Il s’agissait de rétablir l’équilibre des forces en présence. En Allemagne de gigantesques manifestations furent organisées par la gauche contre l’installation sur leur sol des « fameux » Pershing américains et le mot d’ordre était « Plutôt rouge que mort ».
          Ce à quoi Mitterrand répliqua « Ni rouge ni mort » avec l’approbation complète de Marie-France Garaud qui avait plus confiance en Mitterrand dans la lutte contre le soviétisme qu’en Giscard qu’elle ne pouvait voir en peinture.
          Ah c’était un autre monde, un autre temps. Finalement avec l’arrivée de Gorbatchev et la fin de la guerre froide tous ces missiles SS20 et Pershing furent heureusement démantelés. Que d’argent dépensée pour rien …
          J’arrête là sinon j’en ai pour la nuit.

          Patrick-Louis Vincent ton texte est bon !

          Avec mes amitiés.
          Marc

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      • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 23h11

        @Patrick-Louis Vincent

        Décidément, vous me les servez sur un plateau !

        « Marie-France Garaud est une femme exceptionnelle.
        Elle fut diabolisée et taxée d’extrême-droite parce qu’elle était nationaliste. »

        Évidemment, le terme « diabolisée », nul n’est dupe, sous-entend par antiphrase que c’était un ange !
        Vous passez par pertes et profit ses fantastiques manœuvres au profit de Pompidou,
        et surtout le splendide formatage, avec Pierre Juillet, de l’impétrant Chirac,
        sans parler des coups fourrés côté Pasqua !

        Les Français ont fortement la mémoire courte, mais pas tous, cher Vincent.

        Maintenant, si vous voulez me faire dire qu’elle avait le sens du « service de l’état », OK !
        Par rapport aux retors et tordus hauts fonctionnaires actuels, vite repartis pour pantoufler dans le privé,
        on est d’accord. Comme quoi, vous voyez…

        Par contre, « Il est grand temps de faire notre révolution conservatrice », dites-vous.
        Alors là, désolé : BARRAGE ABSOLU !
        On a mille exemples de ce à quoi cet oxymore nous entraîne :
        le « rendez-vous en enfer ».

        Auriez-vous autre chose en rayon ?
        Cordialement.

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  • Surya // 29.10.2012 à 11h33

    Sur la dette du Japon :

    http://fr.finance.yahoo.com/actualites/japon-faute-financement-rapide-letat-sarr%C3%AAtera-fonctionner-070103543–finance.html

    Dette du Japon: le Premier ministre agite le spectre d’une paralysie totale

    Par Patrice NOVOTNY | AFP – il y a 1 heure 4 minutes

    Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a agité lundi le spectre d’une paralysie complète de l’Etat, déjà lourdement endetté, pour forcer l’opposition à voter une loi de financement le plus tôt possible.

    « Si la situation continue, les services administratifs vont se retrouver à l’arrêt, ce qui pèsera sur la vie quotidienne des gens et entravera la reprise économique », a déclaré M. Noda devant la Chambre des députés.

    A l’instar des Etats-Unis pendant l’été 2011, le Japon est au bord de la cessation de paiement à cause d’un désaccord entre majorité et opposition. A Tokyo, le blocage se cristallise autour d’une loi purement technique.

    D’habitude, l’adoption de ce texte qui autorise le gouvernement à émettre les obligations nécessaires au fonctionnement des services centraux de l’Etat s’apparente à une formalité, mais il est bloqué actuellement au Sénat.

    Le principal mouvement de droite, le Parti Libéral-Démocrate (PLD), a en effet décidé cette année de ne pas le voter tant que M. Noda n’aurait pas dissout la Chambre des députés afin de convoquer des élections législatives anticipées.

    M. Noda a appelé à « des discussions franches entre la majorité et l’opposition » et à « cesser d’utiliser la loi d’émission des obligations comme une carte politique », alors que des dépenses au profit des collectivités locales ont déjà dû être reportées.

    Le Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche) de M. Noda est majoritaire à la Chambre des députés mais minoritaire au Sénat; or, le feu vert des deux chambres du Parlement est nécessaire au passage de cette loi budgétaire.

    A défaut, le gouvernement de la troisième puissance économique mondiale pourrait se retrouver à court d’argent dès le début décembre, bien que la plupart des analystes jugent cette hypothèse peu vraisemblable.

    « L’arrêt des services gouvernementaux est possible sur le papier, mais cela n’arrivera pas », a affirmé David Rea, de l’institut de recherche Capital Economics.

    Les deux principaux partis ont trop à perdre à créer le chaos par leur inaptitude à s’entendre, « aussi il est très improbable qu’un accord ne soit pas trouvé avant la fin novembre », a-t-il souligné.

    Le conflit porte sur la date des élections législatives anticipées, que M. Noda a promises au PLD en échange de son soutien au vote d’une augmentation de la taxe sur la consommation, obtenu en août.

    A l’époque, le Premier ministre avait promis de dissoudre la Chambre des députés « dans un proche avenir », une expression vague au coeur du blocage actuel.

    Les législatives doivent se tenir au plus tard à l’été 2013, mais la droite réclame un scrutin au plus vite pour bénéficier de l’impopularité de l’exécutif, accusé de mauvaise gestion des suites de l’accident nucléaire de Fukushima, de faiblesse diplomatique face à la Chine et d’indécision économique et sociale.

    Ce contretemps parlementaire pourrait ne constituer qu’une péripétie, si elle ne mettait en lumière les blocages structurels de la vie politique dans un Japon lesté de la plus lourde dette des pays développés.

    Le pays est endetté à hauteur de 236% de son produit intérieur brut (PIB) en 2012 (quelque 10.000 milliards d’euros), a souligné le FMI dans son dernier rapport mondial sur le sujet, un taux bien supérieur à ceux des Etats européens menacés par les marchés comme la Grèce (170%), l’Italie (126%) ou l’Espagne (90%).

    Plus de 90% de la dette du Japon est il est vrai détenue par des Nippons, ce qui met ses finances publiques à l’abri des sautes d’humeur des investisseurs internationaux. Le pays dispose en outre d’amples réserves de change et d’une monnaie forte.

    Mais ce trou se creuse rapidement, avec un déficit public estimé à 10% par le FMI cette année, et pourrait se transformer en un fardeau insupportable pour les générations à venir, d’autant que les naissances sont rares et la population vieillissante, avertissent nombre d’experts.

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    • BIGGLOP // 29.10.2012 à 19h39

      Cela fait un peu plus de vingt ans que le Japon est tombé dans la « trappe à liquidités » et ne s’en sort pas après avoir épuisé toutes les solutions.
      Maintenant, le Japon va devoir faire appel plus massivement au « marché » pour se financer et subir des taux en hausse à terme……

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  • Blackisto // 29.10.2012 à 11h38

    Pointer du doigts la « spéculation » et la finance comme seul responsable de la crise c’est à mon avis totalement simpliste. Tout comme son projet de loi d’ailleurs.

    Pas de problèmes pour interdir le trading haute fréquence et les CDS « à nu » (que je renommerai en « CDS sans funding »). Mais; si ce genre ce chose sont certes nécessaires; il est totalement illusoire de croire que ça va tout régler.

    Quant au dernier paragraphe sur le « plus d’union Européenne »; il confirme les impressions précédentes:
    l’auteur ne comprend pas ce qui se passe. Dommage, la première partie de son papier est très pédagogique.

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    • Téji // 29.10.2012 à 12h49

      Lui semble n’avoir rien compris, selon vous, ce qui suppose que vous-même avez compris…
      mais vous n’en dites rien ?

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      • Blackisto // 29.10.2012 à 13h40

        Je n’aurai pas une telle prétention 😉
        Mais la lecture de ce blog et quelques autres (et quelques restes du temps ou j’étais financier) aide bien !

        Ceci dit, mon commentaire était trop tranché vous avez raison. Je partage certaines analyses sur les scénarii possibles si les choses continuent ainsi.

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  • Sed Labonne // 29.10.2012 à 11h41

    Ce discours finalement très fréquent, « L’Europe c’est le merdier, donc il faut plus d’Europe », me scie les pattes !
    …Et comme les bras m’en tombent aussi, il ne reste plus grand chose !

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    • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 23h21

      @Sed Labonne,

      On est d’accord. Mais pour détendre l’atmosphère sur ce blog qui ne parle (normal)
      que de ce monde de brutes, je ne résiste pas à vous conter celle-ci (c’est de votre faute) :

      Un cul-de-jatte est chez le coiffeur. Tout se passe bien. À la fin, le coiffeur, très professionnel :
      « Voulez-vous que je vous coupe les pattes ? »
      Illico, notre ami le cul-de-jatte :
      « Ah ! Attention ! Si vous me coupez les pattes, moi, je vous botte le cul ! ».

      Bon. Revenons à l’Europe et à l’horrible tambouille qu’elle nous sert.
      DANS LE FOND, C’EST UN PEU NOTRE HISTOIRE :
      Impuissance et rodomontades, quand vous nous tenez !
      CDT.

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  • DAN // 29.10.2012 à 11h54

    Mr Regnault prêche dans le désert ,à ce sujet il faudrait qu’il met sa pendule à l’heure. Il y a une quinzaine de jours nous avons perdu notre dernière part de souveraineté nationale.Tout se décide à Bruxelles , nos politiques continuent à amuser la galerie , les français l’ont compris. A un point tel que nous demandons à quoi sert nos députés et nos sénateurs ? Il nous faut seulement un gouverneur ou un régisseur pour l’aplication des directives de Bruxelles . Donc nos têtes pensantes avec leurs brillants articles n’intéressent plus personne : le train est passé et la démocratie est défunte !!!!

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  • ThomBilabong // 29.10.2012 à 12h28

    Bon , c’est sûr qu’après Orlov, on fait dans le genre sombre aujourd’hui !

    J’avais un associé d’origine cévenole qui me parlait souvent de l’opération « corned beef » qui consistait à stocker des denrées alimentaires en masse dans sa ferme fortifiée ainsi que du calibre 12 pour les visiteurs imprévus….

    Faut-il préciser qu’il évoquait les précautions qu’il voulait prendre à cause du Chikoungougna et de la Dengue qu’on nous annonçait imminents sur le territoire? Il avait même commencé à semer des vivaces et passé un accord avec l ‘éleveur du coin.

    Moi je me moquais.
    Aujourd’hui je me demande s’il n’avait pas un tantinet raison…

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  • ThomBilabong // 29.10.2012 à 12h28

    Bon , c’est sûr qu’après Orlov, on fait dans le genre sombre aujourd’hui !

    J’avais un associé d’origine cévenole qui me parlait souvent de l’opération « corned beef » qui consistait à stocker des denrées alimentaires en masse dans sa ferme fortifiée ainsi que du calibre 12 pour les visiteurs imprévus….

    Faut-il préciser qu’il évoquait les précautions qu’il voulait prenndre à cause du Chikoungougna et de la Dengue qu’on nous annonçait imminents sur le territoire? Il avait même commencé à semer des vivaces et passé un accord avec l ‘éleveur du coin.

    Moi je me moquais.
    Aujourd’hui je me demande s’il n’avait pas un tantinet raison…

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  • BA // 29.10.2012 à 13h32

    Lundi 29 octobre 2012 :

    La troïka aux créanciers publics de la Grèce : «prenez vos pertes !»

    Selon l’édition de ce lundi de Der Spiegel, la troïka, composée de représentants de la Commission européenne, de la BCE et du FMI, serait parvenue à la conclusion qu’on ne pourra pas éviter une nouvelle coupe dans les créances helléniques. Et cette fois, la troïka demande de ne pas se contenter, comme en mars dernier, de mettre les créanciers privés à la peine, mais exige une contribution des créanciers publics.

    Selon le Spiegel, les représentants de la troïka ont présenté leurs conclusions jeudi dernier aux collaborateurs des ministres des Finances de la zone euro. Ce serait la première fois que la crise grecque coûterait effectivement de l’argent aux contribuables européens. En mai 2010, les pays de la zone euro avaient accordé 53 milliards d’euros à la Grèce sous la forme de crédits bilatéraux. Par la suite, 74 milliards d’euros ont été versés par le FESF (avec la garantie des Etats de la zone euro) à Athènes. Le FMI, lui, a déboursé 22 milliards d’euros pour Athènes. De son côté, selon le Spiegel, la BCE détiendrait par ailleurs 40 milliards d’euros de dette hellénique rachetée sur les marchés. En tout, 136 milliards d’euros de dettes grecques seraient entre des mains publiques.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121029trib000727686/la-troika-aux-creanciers-publics-de-la-grece-prenez-vos-pertes-.html

    Lors du premier défaut de paiement de la Grèce, 107 milliards d’euros avaient été effacés : ces pertes avaient concerné les créanciers privés.

    Lors du deuxième défaut de paiement de la Grèce, les pertes vont maintenant concerner les créanciers publics. « En tout, 136 milliards d’euros de dettes grecques seraient entre des mains publiques. »

    Contribuables, préparez-vous à payer.

    Contribuables, préparez-vous à payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce.

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  • Hadrien // 29.10.2012 à 15h05

    Il est incroyable de voir à quel degré d’aveuglement les européistes ont réussi à porter, depuis longtemps, l’art du supporter inconditionnel que les écologistes doomers du type Orlov illustrent de façon plus récente, comme au précédent billet :
    L’acharnement de ces derniers à nous faire connaître, comme disait De Gaulle, « le charme de la lampe à huile et la splendeurs de la marine à voile »…, n’a d’égal que celui des premiers à s’accrocher, comme disait toujours le même, à « l’Europe, l’Europe, l’Europe! »…
    Ça ressemble à cIes vieux beaux qui courent encore les filles… mais ne savent plus pourquoi !

    Ainsi en est-il du présent auteur Henri Regnault, dont bien des analyses portent le sceau de la perspicacité et du bon sens… jusqu’au moment où il en vient à ladite Europe:
    « à gauche toute… mais à l’échelle européenne » !
    « Je prefère une Europe à droite… qu’une France à gauche » !
    « Ratifier le traité est inévitable, car ne pas le faire compromettrait la poursuite de l’intégration européenne (que je souhaite) et signifierait la mort de l’Euro, redoutable régression sur la scène monétaire internationale où nous devons promouvoir des alternatives au dollar. »

    On croit déceler dans ce dernier aveu un nouveau dessein caché:
    Au début de la construction européenne, l’objectif tacite était de faire pièce au bloc de l’Est sous emprise soviétique, dans un contexte de guerre froide
    Dès la chute du mur de Berlin, l’européisme s’empressa d’annexer à l’UE ladite Europe de l’Est, avec dix entrants d’un coup, quitte à subir l’indigestion !
    L’adversaire oriental ayant disparu, on s’en chercha un autre en occident: détronons le dollar ! Nous aurons (comme disait Giscard) « la monnaie la plus forte du monde », dusse pour cela l’effort compétitif à faire nous ramener socialement en arrière !
    Cette logique conduit vite à se trouver un nouvel adversaire à l’intérieur: c’est désormais ces salauds de travailleurs… qui sont les gâtés du régime avec leurs salaires ruineux, sans parler de leurs prestations sociales et autres smics !
    L’Allemagne a dégainé la première avec l’agenda 2010 de Schoeder: vive la Chine… et les petits boulots chez nous à 400 euros. Pas de smic ici !
    Les autres suivent: Compétitivité, Compétitivité ! crie le MEDEF, ravi de ce retournement, et quelque peu étonné que les socialistes suivent.
    Si Maurice Allais revenait, il serait sans doute le pourfandeur le plus zélé de ce mot d’ordre rabaché à longueur de journée sur nos médias, comme conséquence de l’eurolibéralisme et de la mondialisation.
    Le mot d’ordre est bien absurde puisqu’il n’est pas possible que chacun soit plus compétitif que son voisin.
    En libre-échangisme, en effet, la capacité pour chaque pays de concurrencer “librement” ses voisins le conduit en toute logique à restreindre les salaires et la consommation chez soi, pour mieux vendre à l’étranger tout en lui achetant le moins possible.
    La généralisation à tous les pays de ce raisonnement, c’est la course mortelle au moins-disant:
    – moins de revenus et de prestations sociales pour les travailleurs
    – moins de cotisations et d’obligations sociales pour les patrons, ce qui revient au même… (et que nous vivons en ce moment précis)
    Comme l’avait fort bien décrit S. Halimi dans son ouvrage monumental “Le grand bond en arrière”, c’est la ruine de toutes les conquêtes sociales depuis le XIXe siècle. Ou, comme l’a également écrit J. Généreux dans un livre plus récent, c’est “La grande régression” !

    Et c’est bien à cette spirale récessive que nous ont conduit l’eurolibéralisme absurde de Bruxelles, adoubé par nos gouvernants, ainsi que la mondialisation irréfléchie encouragée à marche forcée par l’OMC.
    Dans ce credo forcené, on retrouve évidemment ceux qui savent pourquoi, les financiers qui gagnent au tirage et au grattage… du banquier Monnet au banquier Lamy, en passant par le banquier Peyrelevade qui mérite ici une mention particulière pour avoir produit sur son défunt site “La refondation du capitalisme”, trois billets contre Allais et ses conceptions monétaires:
    – Critique d’un prix Nobel (Billet1, Billet2:Suite, Billet3:Conclusion)
    Du même, dans l’Expansion de mai 2012, et dans Valeurs actuelles de Juin:
    – “La rigueur incontournable” (où “l’ajustement doit se faire par la modération salariale”), car…
    – “Les marchés vont attaquer la France” (Or la France, après l’Allemagne, emprunte depuis lors à taux négatifs sur des marchés déstabilisés par leur propres actes).
    A ce stade, il ne s’agit plus de mécompréhension de la part du banquier qu’est Peyrelevade, mais de parti-pris idéologique, car tout cela lui a été expliqué en long et en large sur son blog de “La Refondation du capitalisme”. Il a préféré censurer plutôt que de laisser subsister des développements trop clairs à l’encontre de sa thèse, dont les billets successifs furent un véritable récital contre ces salauds de travailleurs qui mangent le profit du capital:
    – “L’illusion collectiviste”
    – “Demain la rigueur”
    – “Le pire est certain”
    – “Imposer le capital est une idée simpliste”
    – “Il faut augmenter la TVA”
    – “Mélenchton aux chiffres faux” (Parties 1,2,…,9; plus que pour Allais!)
    N’ayant pu rester sur le blog lemonde.fr excédé par ses demandes continuelles de censure, il s’est réfugié ailleurs pour continuer seul, et sans audiance, sa propagande de “La rigueur incontournable” et “Les marchés vont attaquer la France” (13 juillet, sans nouvelle depuis lors…!)
    Un seul billet détonne, pour ce partisan de la mondialisation dont “la responsabilité dans la baisse des emplois industriels sur le territoire français est infime”… c’est celui qui denonce évidemment les dangers sur le sien, menacé par les (trop) gros:
    – “Il faut démondialiser le système bancaire” (co-auteur: Jean Arthuis)

    Jean Arthuis tombe à pic: en voilà un qui avait bien compris le principe des vases communicants mis en avant par Piketty. Croyant découvrir là l’eau chaude, il s’en fit le porte-parole pour la TVA “sociale”:
    On pouvait ainsi, en économie parfaitement fluide (…comme les gaz), reporter les “charges” patronnales sur la TVA… à charge du consommateur, mais les prix domestiques allaient ainsi baisser d’autant…, contrairement aux importations… exemple l’Allemagne!
    Sauf qu’en Allemagne, sans SMIC, les salaires ont baissé encore plus, précisément jusqu’aux boulots à 400 euros, et qu’en revanche, les salaires et les avantages divers sont plus élevés qu’en France dans leur industrie exportatrice, celle dont on nous rebat les oreilles… pour sa com-pé-ti-ti-vi-té !
    (Bon sujet de vérification chiffrée, pour un billet ultérieur de notre hôte, en bon actuaire)!

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  • Patrick-Louis Vincent // 29.10.2012 à 15h20

    Je préfère la synthèse de Charles Gave à l’analyse de Régnault.

    http://wwwdotinstitutdeslibertesdotorg.wordpress.com/2012/10/29/un-monde-tres-simple/

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    • Patrick Luder // 29.10.2012 à 20h55

      Bon billet que je résume ainsi : rien ne vaut un « bon père de famille » ou une simple « économie ménagère » pour gérer avec raison et discernement, les affaires les plus complexes et les budgets les plus gros … OUI au retour d’une démocratie directe et active, et NON à un Etat-providence qui est devenu irresponsable !!!

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  • Clive // 29.10.2012 à 17h43

    En quoi l’Euro constitue-t-il une monnaie de référence à opposer au Dollar/yen/etc…
    Il est plutôt l’extension du DM à l’Europe, et donc est imposé aux pays dont les caractéristiques ne correspondent pas au modèle. Il est l’instrument de la prospérité de la zone Mark, à laquelle nous n’appartenons pas (en France…) (en Grèce….) (En Espagne, Italie…).
    Les pays hors zone Euro ne semblent pas très décidés à venir s’abriter sous le parapluie, auraient-t-il d’autres analyses?
    On peut très bien imaginer une Europe sans Euro, et un commerce international se voulant équilibré basé sur une monnaie de référence qui ne serait ni le Dollar, ni une monnaie au service d’une zone exclusive, le bancor?…,
    Le dollar contre l’Euro contre le yen contre le yuan contre tous les autres..La concurrence (faussée) des pays entre eux, la compétition (mes intérêts contre ceux du reste du monde), tout le monde exportateur net/moteur de la croissance et personne (ici) pour acheter la production, la croissance infinie, la fuite en avant…
    Mon fils aura 20 ans en 2023

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  • Hadrien // 29.10.2012 à 18h04

    Regnault ne remonte pas assez HAUT…

    Il y a peu de temps, se discutait sur ce blog la nature du « consensus scientifique » à propos du sujet controversé du réchauffemment climatique, ou plus exactement de son contenu: parle-t-on d’un chiffre brut, de sa comparaison au passé (il y a eu plus), de sa projection dans le futur (où les causes actuelles seront épuisées), etc…
    Il serait tout aussi souhaitable de questionner ce « consensus politique » au sujet de l’Europe et de l’euro, si manifestement étalé par le personnel politique et ses relais médiatiques que tout contrevenant était jusqu’à présent regardé comme un martien qui ne parlerait pas notre langue ! Certes les choses ont un peu changé depuis la crise, mais n’auraient-elles pas du changer avant ?
    « L’europe » n’est-elle pas née originellement du désir stratégique de contre-balancer, d’abord le bloc de l’Est, puis les deux blocs, par une puissance (politique, diplomatique, militaire, etc.) autre que faite d’échanges (économiques, financiers, culturels) ?
    Or, non content de ne pas atteindre cet objectif, c’est maintenant ce dernier aspect qui est en voie d’être remis en question par le dogme acharné de la concurrence sans protection !
    Avec l’euro, la dernière variable d’ajustement que permettait le change flottant a dispraru, et les pays vont se déchirer…

    Voilà ce qu’en pense Patrick Jaulent sur le site next.finance:
    « Le système de Bretton Woods fournit aux États souverains quatre amortisseurs en cas de crise économique : Inflation – Déflation – Dévaluation – Défaut.
    La crise économique des années 1970 entraina l’effondrement du système de Bretton Woods et de l’un de ses engagements : la fameuse parité fixe, mais ajustable.
    À la signature du traité de Maastricht en Décembre 1991, les européens décidèrent d’abandonner, une fois pour toutes, non pas un, mais deux de leurs amortisseurs – l’inflation et la dévaluation
    A la mise en circulation de l’euro le 1er janvier 2002, la BCE eut un seul et unique mandat : celui de maintenir l’inflation juste en dessous ou proche de 2 %, et assurer la stabilité financière. François Mitterrand et Helmut Kohl réussirent à reconstruire l’or comme étalon sous une forme moderne, mais avec tous ses défauts. »
    Avec l’euro, les pays du sud ont perdu une variable d’ajustement et ont même acquis une variable de « désajustement »
    Et voici ce qu’il signifie:
    « La zone euro a le même comportement aujourd’hui que pendant la grande dépression des années 1930 qui avait comme étalon monétaire l’or !
    À cette époque, l’Europe et l’Amérique ne pouvaient pas correctement fonctionner avec un système financier mondial basé sur l’or, où le prix des exportations (l’extérieur) d’un pays est dicté par les prix intérieurs et les salaires. Avec un tel système, le seul amortisseur de choc était le prix du travail, et non pas le taux de change ou le taux d’inflation. »

    On peut trouver une analyse plus détaillée sur:
    http://postjorion.wordpress.com/2012/10/23/259-hadrien-necessaires-capitulations-de-la-stabilite-monetaire/

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  • Titi91 // 29.10.2012 à 18h20

    Comme d autres, je ne suis pas d accord avec la 5eme partie de son article, mais j ai bien apprécié les 4 premières, donc merci à lui.
    Même les « spécialistes » du FMI s’éveillent à la pensée alternative… Reste à passer aux actes !

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  • Hadrien // 29.10.2012 à 18h25

    Regnault ne remonte pas assez LOIN :

    DISCOURS PRÉMONITOIRE DE P. MENDÈS-FRANCE tenu en 1957 devant l’assemblée nationale, dès le premier traité européen (celui de Rome).
    EXTRAITS [sur-titrés ad-hoc] :

    [LE MODÈLE SOCIAL MENACÉ DE DISPARITION]

    Concernant les charges sociales, la seule harmonisation prévue en principe concerne l’égalité des salaires masculins et féminins dans un délai de quatre, cinq ou six ans. Mais aucune autre généralisation d’avantages sociaux n’est vraiment organisée ni même garantie et cela apparaît si l’on énumère un certain nombre de ces avantages sociaux qui pèsent, dans une mesure qui est loin d’être négligeable, sur la productivité et sur les prix de revient.

    En fait, mes chers collègues, ne nous ne le dissimulons pas, nos partenaires veulent conserver l’avantage commercial qu’ils ont sur nous du fait de leur retard en matière sociale. Notre politique doit continuer à consister, coûte que coûte, à ne pas construire l’Europe dans la régression au détriment de la classe ouvrière et, par contrecoup, au détriment des autres classes sociales qui vivent du pouvoir d’achat ouvrier. La thèse française, à laquelle nous devons nous tenir très fermement, c’est l’égalisation des charges et la généralisation rapide des avantages sociaux à l’intérieur de tous les pays du marché commun. L’unification, la péréquation des charges doit se faire, elle doit être générale et elle doit toujours se faire par le haut.

    D’ailleurs, on peut se poser une question : la tendance à l’uniformisation n’implique-t-elle pas que les pays les plus avancés vont se voir interdire, au moins momentanément, de nouveaux progrès sociaux ?

    [LA POLITIQUE FISCALE SOUS PRESSION]

    Ce que je viens de dire de l’harmonisation des charges sociales s’applique dans une large mesure aussi à l’harmonisation fiscale. Je ne citerai qu’un cas, mais qui a son importance. Le taux des taxes sur les chiffres d’affaires est environ deux fois plus élevé en France que dans les autres pays européens. Il se pose donc un problème d’équilibre dont la solution ne nous est pas franchement proposée.

    Le rapport Spaak estime qu’il est impossible et inutile d’harmoniser les régimes sociaux, fiscaux, financiers et économiques des six pays, l’égalisation des conditions de concurrence entre producteurs de pays différents devant être obtenue par une fixation convenable des taux de change, ce qui signifierait évidemment, au départ, une dévaluation du franc français.

    [DESINDUSTRIALISATION ET CHÔMAGE]

    Certaines clauses me paraissent plus préoccupantes encore.

    N’oublions jamais que, parmi nos associés, l’Allemagne, le Benelux et l’Italie, voudraient un tarif commun le plus bas possible. Demain, l’autorité supranationale étant chargée de fixer ce tarif, il sera donc inévitablement modéré, parfois même il sera nul ou bien, comme je viens de l’indiquer, il pourra être suspendu. Notre industrie se trouvera alors découverte contre toutes les concurrences du dehors, celle des États-Unis comme celle du Japon.

    Je le répète, il faut que nous sachions que le démantèlement, la libération vers lesquels nous nous acheminons ne vont pas seulement s’appliquer aux échanges entre les six pays participants, ils s’appliqueront aussi à l’égard des importations venues du dehors.

    Il me paraît impossible que l’Assemblée se prononce définitivement sur un objet aussi vaste et qui implique pour notre main-d’œuvre un risque terrible de chômage, sans qu’elle connaisse exactement les conséquences précises qui peuvent en résulter pour l’ensemble de nos productions.

    [LIBÉRALISATION FINANCIÈRE ET CAPITAUX SANS FRONTIÈRES]

    Il est prévu que le Marché commun comporte la libre circulation des capitaux. Or, si l’harmonisation des conditions concurrentielles n’est pas réalisée et si, comme actuellement, il est plus avantageux d’installer une usine ou de monter une fabrication donnée dans d’autres pays, cette liberté de circulation des capitaux conduira à un exode des capitaux français. Il en résultera une diminution des investissements productifs, des pertes de potentiel français et un chômage accru.

    Les capitaux ont tendance à quitter les pays socialisants et leur départ exerce une pression dans le sens de l’abandon d’une politique sociale avancée. On a vu des cas récents où des gouvernements étrangers ont combattu des projets de lois sociales en insistant sur le fait que leur adoption provoquerait des évasions de capitaux. Nous-mêmes, en France, avons vécu en 1936 une période, que beaucoup d’entre vous n’ont pas oubliée, durant laquelle un certain nombre de lois sociales importantes ont été adoptées. Il est de fait que, dans les années suivantes, cette attitude a entraîné des évasions, une véritable hémorragie des capitaux français.

    [IMMIGRATION ET CHÔMAGE]

    Si le mouvement des capitaux et des biens peut à première vue ne pas paraître toucher aux concepts de Nation et de Patrie, il n’en est pas de même pour les migrations de populations.

    Dans une certaine conjoncture, lorsque nous manquons de main-d’œuvre, c’est tant mieux pour nous si nous pouvons en trouver dans un pays voisin. Mais dans d’autres cas, lorsque nous sommes menacés par le chômage ou lorsqu’il s’en produit dans notre pays, l’afflux de chômeurs venus du dehors et susceptibles, souvent, d’accepter des salaires sensiblement inférieurs à ceux qui sont pratiqués dans notre pays est évidemment de nature à provoquer des contrecoups et des difficultés que nous avons intérêt à éviter.

    Certaines de nos industries, tout au moins, ne pourront pas s’adapter ou s’adapteront mal. Il en résultera du chômage dans divers secteurs de nos régions sous-développées, notamment celles du sud de la Loire qui ont beaucoup à craindre de la rivalité commerciale et industrielle qui va se déclencher à l’intérieur du marché unifié et dont les populations peuvent être poussées à émigrer, à moins de consentir sur place à un niveau de vie très bas pour ne pas s’expatrier.

    Le traité doit donc nous donner des garanties contre les risques qui se sont ainsi matérialisés en Allemagne, aux États-Unis, en Italie, ailleurs encore. Parmi ces garanties figurent le droit, que nous devons conserver, de limiter l’immigration en France, surtout lorsque la conjoncture économique le rendra nécessaire, et des sauvegardes contre le risque d’un chômage et d’un abaissement du niveau de
    vie importés du dehors.

    [POUVOIR D’ACHAT]

    L’élévation du niveau de vie n’est pas seulement fonction de l’ampleur du marché national, mais d’autres conditions aussi qu’on ne peut pas négliger.
    Il est bien vrai que les États-Unis, avec leur marché de 150 millions d’habitants, sont en tête du palmarès des pays si on les classe d’après le niveau des conditions d’existence qui y règnent. Mais derrière les États-Unis, en rangeant les pays d’après l’importance du revenu par tête, on trouve le Canada, avec un marché de 13 millions d’habitants seulement, la Suisse, avec 5 millions, la Suède, avec 7 millions d’habitants. La relation qui existe entre l’importance du marché et le revenu moyen, le niveau de vie, n’est donc pas si simple qu’on le dit parfois. D’autres facteurs aussi importants entrent en jeu, qu’il ne faut pas sacrifier dans l’entreprise d’élargissement du marché, sans quoi on risque de perdre d’un côté beaucoup plus qu’on ne gagnera de l’autre.

    Nous avons eu des lois-cadre. Nous demandons fermement au gouvernement de ne pas accepter un traité-cadre. Les affaires les plus importantes doivent être tranchées clairement par le traité lui-même ; de même que les garanties obtenues doivent y figurer. Auprès, il sera trop tard. On nous dit qu’il faut aller très vite, qu’il faut conclure dans les jours ou dans les semaines à venir. J’avoue que je me demande par moment pourquoi tant de hâte.

    [DÉFICITS, MONNAIE ET INDÉPENDANCE NATIONALE]

    En quelque sorte, l’autorité internationale, dans le cas particulier, va avoir le droit de légiférer d’une manière autoritaire à laquelle nous ne pourrons pas échapper et de prendre des décisions qui primeront celles du gouvernement et même celles du Parlement. Ce sera une loi supérieure à la loi française qui s’imposera à nous.

    Eh bien ! mes chers collègues, le salut de la monnaie exige parfois une politique financière de courage et de rigueur. Des sacrifices peuvent être nécessaires et peut-être avons-nous quelquefois dans ces dernières années manqué du courage qu’il aurait fallu pour les faire aboutir. Mais il appartient néanmoins au Parlement de choisir ces sacrifices et de les répartir et je supporte mal l’idée que ces sacrifices peuvent être demain dosés pour nous, choisis pour nous, répartis pour nous par les pays qui nous sont associés et dont l’objectif premier n’est pas nécessairement le mieux-être en France pour la masse de nos concitoyens et le progrès de notre économie.

    L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale.

    Si la France est prête à opérer son redressement dans le cadre d’une coopération fraternelle avec les autres pays européens, elle n’admettra pas que les voies et moyens de son redressement lui soient imposés de l’extérieur, même sous le couvert de mécanismes automatiques.

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  • Hadrien // 29.10.2012 à 18h29
  • Fabrice // 29.10.2012 à 19h01

    puisque nous sommes dans le pessimiste, après tout ce que nous vivons ne se rapprocherait-il pas des prévisions du club de Rome ? je ne partage pas toute l’analyse de Jean-Marc JANCOVICI mais son résumé de ces prévisions est fort intéressant :

    http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

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  • DAN // 29.10.2012 à 20h28

    Pour répondre au long exposé d’Hadrien , que le déclin de la France provient du fait que depuis plus de trente ans nous vivons avec un modèle politique stupide « droite et gauche » qui à mon sens représente une grande stupidité. Il aurait été préférable que l’ensemble des acteurs et responsables de la France se concertent et recherchent des solutions ensemble pour faire avancer les choses, nous assistons toujours
    aux principes de lutte de classe d’une autre époque avec les mensonges , les intrigues , le mépris. Un petit pays comme la Suisse ,le simple citoyen est consulté pour les grandes décisions du pays, c’est une démocratie vivante et non pas de façade. En dernier lieu les personnes responsables en France sont toujours engluées dans des problèmes de conflits d’intérëts qui démontre leur faible personnalité et le mépris que nous pouvons leur porter.

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    • Hadrien // 29.10.2012 à 20h50

      On peut difficilement évacuer la partition droite/gauche. Le simple fait de le vouloir traduit en soi, le plus souvent, une appartenance politique…
      Mais il est vrai qu’on devrait se donner des institutions plus participatives, ce que je défend… Je prend souvent le modèle de la Grèce antique, là où vous prenez celui de la Suisse.
      En fait, ce fut le cas à la Libération avec le CNR qui regroupait les résistants… en nombre limité par la réalité. Raison de plus pour préserver cet héritage… qui vient d’être écorné par le gouvernement socialiste:
      toucher aux prestations sociales et taxer les retraites était un interdit que nul n’avait, jusqu’à présent, osé transgresser en passant à l’acte !
      On devrait s’en souvenir…

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    • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 23h49

      @Dan,

      L’empereur Hadrien a déjà répondu. Mais je ne peux m’empêcher
      (ça me grattouille et me chatouille, ou pire) de résumer ce que j’ai posté plus haut
      (il est vrai que les fils ne sont jamais relus :
      cela devient « un salon du prêt-à-pérorer, et je me tire » !).

      Sur l’aberration droite / gauche, donc, vous dites :
      « Nous vivons avec un modèle politique stupide “droite et gauche” qui à mon sens représente une grande stupidité ».

      C’est une idée parmi d’autres. Mais… Je me répète :
      Ben voyons ! Il est très clair qu’entre ce que dit Copé
      ou la Passionaria de l’ultra-libéralisme (rappelez-moi donc son nom),
      et ce qu’éructe l’horrible Front de Gauche, il n’y a pas de différence !

      Quand vous écrivez : “Il aurait été préférable
      que l’ensemble des acteurs et responsables de la France
      se concertent et recherchent des solutions ensemble »,
      on aurait presque envie d’être d’accord…
      sauf qu’à terme vous retrouverez la bifidation que vous contestez.

      Par ailleurs, si vous voulez me faire dire qu’il y a des salauds à gauche
      (genre les staliniens), aucun problème. Mais ça, c’est antédiluvien !
      Et les salauds actuels sont les enfants de Milton Friedman,
      et affidés multiples en France. »

      Les « centristes » n’en sont pas, bien sûr…
      Sauf qu’ils retombent presque toujours de leur côté
      (Bayrou a fait un effort : on voit ce qui lui en coûte !
      Borloo, beaucoup plus rusé et infiniment moins « honnête », ramasse la mise…
      et retombera encore plus à droite).

      Vrai ? Faux ? CDT.

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  • BA // 29.10.2012 à 20h49

    Sur la chaine de télévision Arte, en 2005 : quand Elie Cohen se faisait le chantre de l’Euro et de l’endettement !

    Cette vidéo hilarante dure 1 minute 06 :

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EOGGHctrpIA

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    • blackisto // 29.10.2012 à 23h32

      Mon dieu, et dire qu’on le voit encore régulièrement au 20h ….

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      • Bernard Henry Botul // 31.10.2012 à 12h40

        C est vrai qu ‘il est bien ridicule le elie , et quand on sait ce que gagne ce genre d ‘inutile !!
        Ma concierge est plus douée en économie que ce pitre !!

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  • Patrick Luder // 29.10.2012 à 21h10

    Extra, on se croirait à vidéo gag …

    Elie Cohen : économiste, directeur de recherche au CRNS, lauréat de l’IEP, docteur en gestion, docteur en science politique, maître de conférence, enseignant supérieur, membre du CAE, et j’en oublie …

    Tu m’as convaincu BA, en politique je vous propose dorénavent d’économiser des milliards en supprimant les élections et en choisissant au hasard, le premier gulu (ou la première gulute) qui traine dans la rue. Ainsi on aura fait trois bonne action : 1° on améliore l’efficacité politique de 50% (une réponse au hasard vaut mieux qu’une réponse toujours fausse), 2° on peut espérer diviser par 2 ou plus les coûts de fonctionnement de l’Etat, en évitant des salaires indécents mais surtout en évitant de prendre des décisions complètement irresponsables, et 3° on diminue le chômage en évitant des guerres civiles dans tous les pays qui nous entourent …

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  • Hadrien // 29.10.2012 à 21h22

    C’est le moment de ressortir d’autres citations du même :

    « l’appareillage d’ensemble des politiques de marché représente la contrainte que se sont fabriquée les pays membres de l’union européenne, et plus particulièrement les nations latines (France, Italie, Espagne) pour réformer leurs politiques dans les secteurs protégés où le syndicalisme restait fort et où le consensus politique interdisait, de fait, les adaptations majeures. » (Elie Cohen, La tentation hexagonale, Fayard 1996)

    – adaptations majeures… Comme il y va! Catastrophe sociologique, oui! A qui donc ce Monsieur, aussi peu regardant sur la condition des autres, adresse-t-il pareils enseignements ?
    – Il est professeur à Sciences Po… mais il tire l’essentiel de ses ressources de ses postes d’administrateur d’Electricité de France – Énergies nouvelles, du groupe PagesJaunes, et du groupe Steria.

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    • Delphin // 30.10.2012 à 12h19

      Les « crises » ont ceci de réjouissant qu’elles laissent entrevoir la réalité cachée, comme la mer laisse entrevoir les rochers en se retirant.

      Une démocratie sans information (en désinformation) est une coquille vide.

      Mais c’est bien la notion terroriste d’expert (celui qui sait) qu’il faut remettre en cause et nos époques usent et abusent de ces paravents pour construire une fiction de réalité, présentée comme la réalité (« le fait mondialisation », par ex.).

      Delphin

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  • Benjamin Franklin // 30.10.2012 à 02h26

    Petit message sans rapport direct avec le sujet

    @Olivier
    Merci pour la petite dédicace de la dernière séance des experts (billet du 23 octobre), ça m’a fait plaisir !

    @Vénus-Etoile du Berger
    Merci pour l’autre dédicace également. Vous saviez que d’après les linguistes et statisticiens, c’est même assez probablement Corneille qui a rédigé une grande partie des pièces de Molière ? Il n’a pas fini de nous étonner !

    @step
    Pas de souci, j’arrive à distancier quand même un peu niveau vocabulaire employé (cf un autre commentaire du 23 octobre). Mais merci de l’attention !

    @les divers intervenants et débatteurs avec qui j’ai le plaisir d’échanger (parfois de manière un peu musclée, mais n’y voyez aucune méchanceté de ma part)
    Je vais avoir un peu du mal à faire des critiques provocantes ou à réagir à des piques diverses dans les prochains jours, mais ça reprendra bientôt !

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  • Fab78 // 31.10.2012 à 01h36

    Aux Etats-Unis, la loi Dodd-Franck de régulation bancaire (2010) mobilise 848 pages, sans compter les 8843 pages de textes d’application (à l’heure actuelle… et il en manque encore !).
    Pour mémoire, la loi Glass-Steagall faisait 37 pages (1933, Présidence Roosevelt, loi de séparation des activités bancaires dépôts et crédits / investissements et spéculations).

    Ô que j’aime ce genre de rappel ….

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  • Mithrandir // 31.10.2012 à 13h41

    Cher Monsieur Berruyer (ou n’importe quel lecteur de ce blog qui soit en mesure de m’aider),

    je cherche des éclaircissements sur un sujet qui porte à confusion au sujet de la Banque Centrale. Henri Regnault (de même que Georges Ugueux et autres), affirment ceci:

    « Si des créances sont irrécouvrables et reconnues comme telles, le capital de la banque centrale peut devenir négatif : elle doit dès lors être recapitalisée par les Etats et donc par les contribuables. Si la banque centrale est le prêteur en dernier ressort, le contribuable est bien le payeur en dernier ressort ! » (extrait de l’article de cette page). L’auteur en conclut alors que la politique monétaire ne peut pas être une solution à la crise.

    Ceci dit, Frédéric Lordon dit exactement l’inverse (http://blog.mondediplo.net/2012-05-24-Euro-terminus):

    « Source ultime et souveraine de la création monétaire, une banque centrale, par définition, se moque comme d’une guigne de sa leviérisation, de ses ratios de solvabilité ou de sa propre liquidité (!), considérations qui n’ont rigoureusement aucun sens pour elle ; et s’il lui a fallu des fonds propres au commencement de son existence, c’était tout simplement pour avoir de quoi se construire un bâtiment et financer son besoin en fonds de roulement (recrutements, consommations intermédiaires). En temps normal, oui, la banque centrale fait des profits sur ses opérations ordinaires, grâce auxquels elle continue de couvrir ses charges, payer quelques dividendes à ses actionnaires (les Etats) et faire du report à nouveau ou quelques investissements en équipements divers. Mais l’éventualité de faire des pertes et de « détruire ses fonds propres » est pour elle en principe un non-événement pour cette raison simple que, émettrice même de la monnaie, elle peut monétiser ses propres pertes et, si besoin est, s’auto-recapitaliser par création monétaire. »

    Je me pose alors la question suivante: le fonctionnement décrit par Regnault, est-il le fonctionnement orthodoxe de la Banque Centrale (et celui de Lordon, alors, un fonctionnement hétérodoxe, non conforme aux statuts de la BC, mais qui en temps extraordinaire, pourrait effectuer ses mesures exceptionnelles qu’il décrit)? Si c’est le cas, peut-on, juste sur base de cet argument (comme le fait Regnault), conclure que la politique monétaire n’est pas la solution à la crise?

    La description de Regnault ressemble à la description d’une contrainte technique, alors que Lordon semble montrer qu’il s’agit d’une contrainte politique voire idéologique…

    Merci pour votre aide. Un fan inconditionnel de votre blog.

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  • Fabrice // 31.10.2012 à 18h37

    je me permets de signaler un fait grave qui se déroule en Grèce et pas assez relayé par la presse en France et peut être ailleurs :

    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/2977791-pourquoi-j-ai-publie-la-liste-lagarde

    La crise est déjà assez grave pour que l’Europe puisse tolérer qu’on essaye de faire taire un journaliste qui dans le cas présent ne fait que son travail, contrairement à d’autres qui ne savent plus que le journalisme n’est pas d’avaler les pires couleuvres sans broncher.

    (ps : si déjà signalé toute mes excuses mais un petit rappel ne fait pas de mal)

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  • Macarel // 01.11.2012 à 10h39

    « On » ne veut plus des Etat-Nations au prétexte qu’ils étaient cause de guerres.
    Très bien, ce faisant on oublie qu’ils ont été aussi le cadre dans lequel se sont développées des luttes
    sociales qui ont aboutit à la création de services sociaux, et qu’ils ont été le cadre dans lequel ont été
    aussi développés des services publics accessibles au plus grand nombre.
    Aujourd’hui dans l’économie mondialisée, ils apparaissent comme une entrave au développement des affaires, exit donc les Etats, mais aussi exit les services sociaux et les services publics.

    C’est bien une lutte de classe qui s’est déroulée ces 40 dernières années:
    “There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.”
    Warren Buffett, 26 novembre 2006

    La disparition de l’Etat-Nation sonne aussi le glas de la souveraineté du peuple et in fine le glas de la démocratie.

    En faisant des Etat-Nations une coquille vide, nous avons évité la guerre entre Etats, par contre le prix à payer c’est la disparition, ou l’affaiblissement de tout ce qu’il y avait de positif dans le cadre national:
    services sociaux, services publics, souveraineté, démocratie.

    Désormais ce sont les grandes banques, les grandes multinationales qui mènent le bal avec comme corolaire l’alignement des conditions sociales vers le bas: c’est le prix à payer dans un monde ouvert pour le capital et la finance.

    Par contre il est quasi sûr que l’accumulation des richesses dans les mains d’un infime minorité finira par produire une très grande instabilité sociale, qui in fine débouchera de nouveau sûr des conflits armés. Le prurit nationaliste qui se affecte beaucoup de pays européens n’est que le symptôme de cette régression vers des temps barbares.

    Mais tous les libéraux qu’ils soient de droite ou de gauche refusent de changer un iota à leur politique:
    « Nous avons le déshonneur et nous auront la guerre. » Pour reprendre la formule de Churchill.

    En fait la politique ce n’est qu’une affaire de courage, or aujourd’hui le courage fait cruellement défaut au plus haut niveau.

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    • chris06 // 01.11.2012 à 11h23

      c’est quand même marrant qu’en France on n’arrête pas d’entendre certaines personnes parler de la disparition de l’Etat quand les dépenses publiques sont à 56% du pib et que les prélèvements obligatoires n’arrêtent pas d’augmenter!

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      • Macarel // 01.11.2012 à 15h18

        52,5% en 2005 et aujourd’hui 56% du PIB suite à la récession !

        Extrait de Changer d’économie ! par les « économistes attérrés:

        « La dépense publique est indispensable au secteur privé à plusieurs titres. Certaines dépenses engagent et assurent directement l’avenir. Un pays a tout à gagner à avoir une population éduquée, une recherche de pointe, ou encore des infrastructures modernes (routes,aéroports, chemins de fer, réseau électrique, etc…). Les employeurs bénéficient de ces infrastructures et de la main d’ oeuvre formée par l’ Education nationale. Indirectement, les dépenses de transfert leur sont aussi utiles: les retraites et les allocations familiales alimentent les revenus des ménages. Elles soutiennent donc la consommation et par conséquent les débouchés des entreprises, qui seraient bien en peine de vendre leurs produits et leurs services sans cela. La crise l’a montré: les pays qui ont l’ Etat social le plus développé résistent mieux aux « chocs ».
        Selon les sociaux-libéraux, il faudrait réduire la dépense publique en la recentrant sur certaines fonctions (enseignement supérieur, recherche, etc…). C’est l’éloge de l’Etat dit « light » ou intelligent. Mais derrière ce discours modernisateur se cache un vieux projet conservateur: comprimer les allocations de chômage pour inciter ces fainéants de pauvres à accepter des emplois à mi-temps mal payés (et réduire ainsi le chômage à bon compte), diminuer les retraites et la couverture de santé pour laisser la place à ce que les libéraux appellent les « nouveaux entrepreneurs sociaux » (fonds de pension, assurances privées, entreprises privées d’aide à domicile, etc…). De même, bien souvent, l’éloge des dépenses publiques d’infrastructure au dépend des dépenses de fonctionnement n’a guère de sens: à quoi sert de construire des laboratoires de recherche, des universités ou des écoles (dépenses d’infrastructure) s’il n’y a pas de personnel pour les faire tourner (dépenses de fonctionnement)?
        Contrairement à ce que soutiennent les libéraux, un fonctionnaire n’est pas un « improductif » financé par un prélèvement sur le privé, qui serait seul créateur de richesse. Très largement répandue, cette idée est erronée. Les fonctionnaires produisent des valeurs d’usage, soit l’utilité de l’enseignement, de la santé, de la sécurité etc. Mais ils produisent simultanément – et on l’ignore trop souvent – des valeurs monétaires, de la richesse monétaire. Dans tous les pays du monde s’applique ainsi une règle simple de comptabilité nationale: les fonctionnaires, quelle que soit la nature de leur activité (enseignant, infirmière, militaire, travailleur social, etc.) contribuent au PIB (c’est ce que l’on nomme le PIB non marchand), et ce à hauteur de leur salaire (ce qui se comprend puisque leur activité ne génère aucun profit).
        La richesse créée par le fonctionnaire est à la fois monétaire et non marchande. Monétaire, puisqu’elle fait l’objet d’une évaluation monétaire, le fonctionnaire étant lui même payé en monnaie. Non marchande, puisque le service est, pour l’essentiel , délivré gratuitement aux usagers. »

        Arrêtons là, je rajouterais pour ma part que le fonctionnaire paie des impôts comme tout le monde, sans possibilité de tricher comme d’autres contribuables car il est payé par l’ Etat.
        Que les salaires des fonctionnaires sont réinjectés dans l’économie marchande, car les fonctionnaires se nourrissent, se déplacent, se logent, comme les autres catégories de citoyens.
        Qui plus est via les marchés publics des sommes non négligeables sont réinjectés dans le chiffre d’affaire d’entreprises privées qui sont loin de dédaigner ces marchés, surtout par temps de crise économique et de disette de crédit bancaire.

        Voilà tout ça pour dire que nous sommes au coeur d’un débat idéologique entre libéraux et socialistes. Bien entendu pour moi le PS est aujourd’hui côté libéral, ou si l’on veut social-libéral.
        Le PS n’a plus de socialiste que le nom: on est loin de Jaurès et de l’Humanité.
        L’enjeu est entre capitalistes qui veulent transférer au public la gestion de fonds publics et sociaux souvent considérables – pour les incorporer à l’économie marchande afin de faire le maximum de profit – et ceux qui pensent que ce qu’une gestion publique ou paritaire des mêmes fonds dans un esprit de solidarité entre les divers acteurs de la société est préférable.
        L’enjeu est entre égoïsme individualiste et solidarité collective.
        L’enjeu est entre ceux qui veulent que la machine à concentrer les richesses au profit d’une minorité, concentre encore plus ces richesses, et ceux qui pensent que le salut ne peut venir que d’une meilleure répartition des richesses.
        L’enjeu est entre ceux qui veulent une fiscalité plus juste, et ceux qui veulent gagner le plus possible, tout en échappant à l’impôt.

        Voilà, je vous laisse vous marrer comme vous dites !!!

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        • chris06 // 01.11.2012 à 17h50

          @Macarel,

          personne ne dit qu’il ne faut pas de fonctionnaires, de marchés publics et plus généralement de dépenses publiques.
          Je remarquais juste qu’avec 56% de dépenses publiques, et pas en diminution, on peut vraiment pas parler de « disparition de l’Etat ».

          Mais combien faudrait il que la dépense publique représente pour que, selon toi, l’Etat ne soit pas en disparition? 70%? 80%? 90%? … 100%?

          Il n’y a pas de débat idéologique en France, il n’y a pas de politiciens qui proposent de diminuer la dépense publique à moins de 50%, mais même ça, ça ne suffit pas aux amoureux de l’Etat et de la dépense publique, il en faut toujours plus…

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        • chris06 // 01.11.2012 à 18h12

          « L’enjeu est entre égoïsme individualiste et solidarité collective. »

          c’est fou quand même que 56% de dépenses collectives suscite ce genre de remarque! Pour les collectivistes, il n’y en a jamais assez, pourtant la France est le pays le plus collectiviste de la planète et l’expérience soviétique a démontré que l’excès de collectivisme ne fonctionne pas.

          Mais combien en faudrait il pour que les collectivistes soient satisfaits?

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          • Macarel // 01.11.2012 à 19h04

            C’est bien connu la France, c’est pire que l’URSS à l’heure de sa splendeur.

            Soyons simplement sérieux, ce n’est pas le collectivisme qui menace aujourd’hui, c’est bien le délitement du sentiment d’appartenir à une communauté de destin – la communauté nationale que cela plaise ou non- qui menace la pérennité de tous nos systèmes sociaux et de nos services publics (car l’Europe se fiche comme de l’an 40 des questions sociales.)

            Heureusement que ces amortisseurs sociaux sont encore assez développés dans notre pays, car la crise y est atténuée pour les moins fortunés d’entre nous, en proportion de la force des dits amortisseurs.

            Il est de bon ton pour certains français de dénigrer leur pays, et d’aller chercher fortune à l’étranger, mais en cas de pépins ils sont souvent contents d’avoir la possibilité de revenir se faire prendre en charge par nos filets de sécurité.

            En fait beaucoup de nos contemporains voudraient le beurre, l’argent du beurre et le reste. Pouvoir gagner beaucoup et vite, tout en payant le moins d’impôts possible.
            Mais en cas d’accident de la vie ils s’indignent s’ils ne sont pas secourus suffisamment.

            Je ne suis pas un affreux collectiviste stalinien, je suis tout simplement un citoyen français qui pense que l’économie mixte est encore ce qu’il y a de mieux: un équilibre le plus harmonieux possible entre public et privé.

            Je déteste tout autant l’intégrisme collectiviste, que celui de l’individualisme forcené.

            Avant la crise nous n’étions d’ailleurs pas loin de 50% du PIB consacrées aux dépenses publiques. Malheureusement avec la crise du capitalisme global et la contraction relative du PIB ce pourcentage a mécaniquement augmenté.

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          • Macarel // 01.11.2012 à 19h20

            Ecoutez Mme Garaud chez Taddei, je crois qu’elle n’a jamais été bolchévique…

            http://www.youtube.com/watch?v=DWlGMTcnGK0&feature=youtu.be

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          • chris06 // 01.11.2012 à 19h46

            @Macarel,

            « Je ne suis pas un affreux collectiviste stalinien, je suis tout simplement un citoyen français qui pense que l’économie mixte est encore ce qu’il y a de mieux: un équilibre le plus harmonieux possible entre public et privé. »

            Mais non, tu viens de nous dire que le problème c’est la disparition de l’Etat en France… 56% c’est pas assez, il en faudrait plus, je repose ma question, combien?

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          • Hadrien // 01.11.2012 à 20h07

            Et combien d’évidences faudra-t-il de plus pour démontrer que l’initiative étatique a toujours été associée aux réussites françaises, telles qu’évoquées ci-dessus, alors que le privé ne lui réussit pas ?

            La « compétitivité » de l’industrie exportatrice allemande n’est pas une compétitivité de la main d’oeuvre qui serait due à de plus bas salaires puisque, dans ce secteur, ils sont supérieurs aux notres: les ingénieurs coûtent plus cher à Siemens ou BMW qu’à Alstom ou Peugeot…
            Ce sont les services et les petits boulots de la consommation intérieure, dont l’inégalité de traitement est flagrante, qui ont fait l’essentiel de l’agenda Schroeder.
            Contrairement aux idées reçues (et surtout instillées par le MEDEF),
            c’est donc plutôt de la responsabilité des patrons français de n’être compétitifs qu’en proposant de bas salaires ou en délocalisant (ce que tout le monde peut faire).
            Et si c’était donc nos patrons qui sont des baratineurs… pour des salaires qu’ils ne méritent pas ?

            Ainsi Peugeot, aujourd’hui sur la sellette, n’a jamais eu l’audace d’investir dans un vraî haut de gamme français à l’époque où c’était encore possible: la 604, présentée comme telle, fut conçue à l’économie sur la base du chassis 404, et se pliait souvent en deux au niveau du toit lors des déchargements portuaires (belle publicité à l’export). Le moteur PSA six cylindres fut lui aussi produit à l’économie en collaboration avec Volvo, ce qui donna de notoriété publique un moteur raté.
            Quant à la Citroën SM-Maserati, elle apparut toujours comme un hybride étranger à diffusion confidentielle, ce qui ne fit rien pour la renommée de la marque…

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          • Macarel // 01.11.2012 à 20h46

            @chris06

            Je n’ai pas le culte des nombres, ce qui m’intéresse c’est le type de société dans lequel je souhaite vivre, je crois que je me suis suffisamment exprimé sur le sujet dans ce fil.

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        • Hadrien // 01.11.2012 à 19h06

          Comme d’habitude, chris06 prend les choses par le petit bout de la lorgnette… pour condamner le gros bout.

          Le petit bout existe, mais a d’autres causes: le clientélisme, à droite comme à gauche, a favorisé l’hypertrophie administrative, notammment par les régions qui ont été une gabegie; depuis leur instauration, plus d’un million de fonctionnaires ont été engagés pour des besoins remplis jusque là de façon plus économique par la centralisation jacobine traditionnelle en France.
          La décentralisation a été, pour la France, contre-nature, nous qui depuis Louis XI jusqu’à la Révolution et l’Empire faisions l’admiration de l’Europe pour l’organisation du territoire… En voilà une à ajouter à la liste du “génie des socialistes” : les lois Deferre sur la décentralisation !
          On avait une France centralisée qui fonctionnait, à l’époque du cheval et du sémaphore, et on nous raconte aujourd’hui, à l’époque du TGV, des navettes aériennes, des portables et d’Internet, qu’il faut être sur place pour bien gérer.
          De qui se moque-t-on ?

          Celà ne doit pas cacher le gros bout qui a été visé dans le même temps:
          Après Balladur, Chirac et Juppé qui ont privatisé chacun pour 10 milliards d’actifs environ, on a eu droit aux :

          PRIVATISATIONS JOSPIN / STRAUSS-KAHN, SOUS LE SECRÉTARIAT DE HOLLANDE :
          Cession des 31 milliards d’actifs restés publics sous la droite:

          Le Crédit Lyonnais
          Le GAN
          Le CIC
          L’UIC
          CNP Assurance
          La Soc’été Marseillaise de Crédit
          Dassault
          L’Aerospatiale
          Thomson-CSF
          Thomson Multimédia
          EADS
          ASF
          TDF
          La SFP
          Les autoroutes du Sud de la France
          France Telecom
          Air France
          +
          Préparation du changement de statut d’EDF
          Filialisation des opérateurs dans le rail et à la Poste ”

          Ainsi, au moment où libéraux et sociaux-démocrates parlent de la compétitivité comme d’une question de coûts salariaux, ils ont mauvaise mémoire:
          Lorsque l’Etat français, dans la foulée du programme CNR de la Libération, s’est impliqué dans la politique industrielle par l’innovation et les grands travaux, il le fit avec des organismes et une industrie nationalisés, où travaillaient des fonctionnaires ou assimilés: Atome (CEA), Records ferroviaires (BB, CC, TGV), Aerospatial et Défense (l’Aerospatiale, ONERA), Telecoms (CNET), etc., furent les fleurons toujours cités, dont on exploite encore les acquis !

          Aujourd’hui, que sont devenus les successeurs dans ce domaine avec leurs libéralisations qui devaient tout changer ?
          Celle du nucléaire (Areva et EDF) se termine en démantellement avec Proglio, Alstom ne fut sauvé que par les bonnes graces de Sarkozy à Bouygues, EADS fut bradé à Lagardère qui négocie maintenant son désengagement dans une opération avec BAE, et le CNET a disparu pour laisser place nette à France-Telecom qui s’est ruinée en boursicotant sur la e-society, ainsi qu’à Alcatel, la société sans usines de Tchuruk qui s’est effondrée, a divisé en France ses effectifs par deux, et a délocalisé en Chine sa « recherche » !

          Bel exemple de « plus-value » pour le pays, et de « culture entrepreneuriale forte avec une vision propre. »
          Bravo encore à nos « patrons-qui-créent-des-richesses », tout au bénéfice de leur intéressement actionnarial… et au détriment de la nation !

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          • chris06 // 01.11.2012 à 19h32

            Tiens Hadrien vient revendiquer qu’il n’y a pas assez d’Etat en France…la France est l’économie où l’Etat est le plus imbriqué, mais ça suffit pas, il en faut encore plus!

            C’est sûr, la solution c’est de re-nationaliser, ça n’a pas marché avant mais maintenant les Etatistes-en-puissance nous promettent que c’est la solution.

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          • Hadrien // 01.11.2012 à 19h48

            Cette gabegie administrative qui a été le cas, redisons-le, aussi bien à droite qu’à gauche, ne doit pas cacher non plus l’offensive menée contre notre modèle social hérité du CNR:

            N’est-ce pas Denis Kessler, l’ancien N°2 du MEDEF qui déclarait, dans la revue challenge, après l’élection de Nicolas Sarkozy :
            « Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…
            A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »
            C’est le même que l’on retrouve aujourdh’ui, en ce jour de Toussaint, pour déclarer dans Le Monde:
            « Dans la perspective du redressement productif et de l’effort de compétitivité souhaité par le gouvernement, il appartient à la majorité qui a décidé les 35 heures il y a 15 ans de présenter le bilan de cette réforme et d’en tirer la conclusion qui s’impose: son abolition. »
            Les gouvernements passent, les lobbies restent…

            Or, on trouve tous un démenti cinglant à ce sujet dans (BERRUYER: Tirons les leçons de la crise, Sept 2011):
            « Soulignons pour l’anecdote qu’un point a été… préservé par l’Allemagne: sa trés faible durée du temps de travail (annuel). Car on le sait peu, mais L’ALLEMAND TRAVAILLE 10% DE MOINS QUE LE FRANÇAIS, 1310 heures de travail par habitant et par an contre 1470 en 2009… »
            [p 445-448]
            Sur la durée hebdomadaire, soulignons nous-même (p 471) le titre à correction ironique du paragraphe « Vive les 35 (41) heures! », agrémenté du diagramme des statistiques européennes montrant que la durée EFFECTIVE du travail hebdomadaire pour les seuls salariés à temps plein est de 41 heures en France… contre 41,7 en Allemagne (EUROSTAT).
            Berruyer poursuit:
            « Nous ne pouvons évidemment pas parler de réduction du temps de travail sans une analyse de la mise en place des « 35 heures ».
            On constate que la mise en place des trente cinq heures a coincidé avec LA PLUS FORTE AUGMENTATION DU POUVOIR D’ACHAT EN FRANCE DEPUIS DIX ANS.
            On observe cependant que LA FRANCE a également amélioré sa compétitivité par rapport à ses voisins – mais dans une moindre mesure que l’Allemagne…
            Bref, il est faux de croire que la France a « perdu la course » face à l’Allemagne, en raison d’une politique de réduiction du temps de travail «inconséquente».
            Les 35 heures n’ont pas détruit d’emplois quand elles ont été mises en place, elles ont au contraire créé 350 000 emplois.
            On n’observe bien AUCUN IMPACT NÉGATIF DES 35 HEURES SUR L’EMPLOI – au contraire, la situation de l’emploi s’améliore un peu comparativement.
            Le dernier graphique démontre l’absence du moindre impact négatif des 35 heures sur la croissance »
            [p 473-487]

            De même, n’est-ce pas Moscovici qui déclarait, à peine nommé Ministre de l’économie et des finances, dans Le Monde (17 Juillet)… « Nous ne pouvons pas continuellement avoir des charges sociales qui pèsent sur le travail » ?
            Le Monde diplomatique y répond aujourd’hui même par un long article à la une:
            – « Charges » au lieu de cotisations; « coût du travail » au lieu de salaires: trente années de convergence politique entre le droite et la gauche [socialiste] de gouvernement ont banalisé ces expressions, la vision du monde qu’elles véhiculent, les conséquences qu’elles induisent…

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          • Hadrien // 01.11.2012 à 20h11

            Pardon… REPLACÉ ICI !

            Et combien d’évidences vous faudra-t-il de plus pour démontrer que l’initiative étatique a toujours été associée aux réussites françaises, telles qu’évoquées ci-dessus, alors que le privé ne lui réussit pas ?

            La « compétitivité » de l’industrie exportatrice allemande n’est pas une compétitivité de la main d’oeuvre qui serait due à de plus bas salaires puisque, dans ce secteur, ils sont supérieurs aux notres: les ingénieurs coûtent plus cher à Siemens ou BMW qu’à Alstom ou Peugeot…
            Ce sont les services et les petits boulots de la consommation intérieure, dont l’inégalité de traitement est flagrante, qui ont fait l’essentiel de l’agenda Schroeder.
            Contrairement aux idées reçues (et surtout instillées par le MEDEF),
            c’est donc plutôt de la responsabilité des patrons français de n’être compétitifs qu’en proposant de bas salaires ou en délocalisant (ce que tout le monde peut faire).
            Et si c’était donc nos patrons qui sont des baratineurs… pour des salaires qu’ils ne méritent pas ?

            Ainsi Peugeot, aujourd’hui sur la sellette, n’a jamais eu l’audace d’investir dans un vraî haut de gamme français à l’époque où c’était encore possible: la 604, présentée comme telle, fut conçue à l’économie sur la base du chassis 404, et se pliait souvent en deux au niveau du toit lors des déchargements portuaires (belle publicité à l’export). Le moteur PSA six cylindres fut lui aussi produit à l’économie en collaboration avec Volvo, ce qui donna de notoriété publique un moteur raté.
            Quant à la Citroën SM-Maserati, elle apparut toujours comme un hybride étranger à diffusion confidentielle, ce qui ne fit rien pour la renommée de la marque…

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  • Macarel // 01.11.2012 à 17h42

    Les suisses s’entraînent à défendre leurs banques, face à un éventuel afflux de va-nu-pieds en provenance de la zone euro dévastée par le chômage de masse.

    http://www.infowars.com/switzerland-prepares-for-mass-civil-unrest-in-europe

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