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26.octobre.201226.10.2012 // Les Crises

[Séparation des banques] Appel à l’entraide

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Suite du billet sur la Direction du Trésor.

Résumé de la situation par l’excellente Lettre A :

Je signale au passage, pour ceux que le sujet intéresse, que la Commission des finances du Sénat vient de procéder à une audition sur le thème de l’Union bancaire dont le compte rendu est consultable ici. C’est un pur moment de pensée unique assez impressionnante…

Bref, il est temps de se mobiliser sur le sujet de la scission des banques, pour préserver la sécurité des dépôts bancaires sans que la banque casino ne risque d’impacter le contribuable.

J’ai déjà bien avancé sur le sujet, pris des contacts très variés, mais nous arrivons à la phase de début de lobbying sur ce sujet majeur – très peu de monde défendant malheureusement l’intérêt général.

Et pour ceci, j’ai besoin de vous – car il n’est pas trop tard pour faire bouger les choses.

Je lance donc ici un appel aux talents des lecteurs du blog. Si vous avez envie de donner (discrètement) un coup de main, grâce à des compétences en :

  • création d’un petit site internet d’une dizaine de pages
  • webdesigner
  • graphisme web
  • réseaux sociaux
  • publicité et communication
  • photoshop et autres outils graphiques
  • connaissance juridiques et techniques pointues sur ce sujet
  • capacité à participer à la rédaction d’une proposition de loi pour scinder les activités bancaires
  • capacité à mettre à disposition une salle de réunion dans Paris 2 ou 3 fois

merci de me contacter en indiquant très précisément vos compétences (voire en illustrant avec des exemples).

Une autre phase suivra, où il faudra plus faire du buzz ou du lobbying envers les élus, mais ce n’est pas l’objet de cette phase encore souterraine…

Merci d’avance, je compte sur vous !

Olivier Berruyer

126 réactions et commentaires

  • patrice // 26.10.2012 à 06h59

    Et pour ceux qui n’ont aucune compétence (moi, par ex.), une pétition comme il en circule des dizaines, ça n’aurait aucun poids?

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  • Leveau // 26.10.2012 à 07h06

    Bonjour Olivier:
    Tu peux compter sur mon implication totale à ce sujet.
    Je livre les haches, les tronçonneuses, faucilles et râteaux… aussi la fosse à composter la pensé unique… qui est pleine pour l’heure et ne produit strictement rien d’autre qu’une odeur nauséabonde symptomatique des milieux anaérobiques ou antidémocratiques

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    • Okeanos // 26.10.2012 à 16h33

      Idem, si besoin je suis dispo (fonction de l’actu en Grèce qui devient de plus en plus hal-lu-ci-nan-te).

      Toutes les compétences sauf les 3 dernières.

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  • jp // 26.10.2012 à 07h20

    est-ce la bonne façon d’attaquer la question ? je ne le crois pas
    d’une part couper une tête d’ hydre ne sert à rien, elle repousse et les couper toutes c’est tuer l’hydre
    il faut plutôt militer pour que les banques ne soient plus tentées de faire elle même des marchés, autrement dit il faut militer pour un retour aux marchés centralisés, sous controle d’autorités indépendantes (et on ne dira jamais assez l’intérêt des marchés criés !)
    alors les banques ne sont que des intermédiaires de marché comme les autres, et non des faiseurs de marché
    tant que les autorités de marché ne seront pas associées à la réforme des banques, les banques auront la capacité avec une main ou une autre de faire le prix qui les arrangent
    ça sert à rien de couper les banques si on ne fait pas des marchés transparents et profonds

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    • Rodriguez // 26.10.2012 à 12h16

      Ce sont de voeux pieux ce que tu « espère » de militer pour !
      les banquiers, les financiers ne connaissent que la raison du profit … à tout prix !
      Même si la vie de tes enfants est en jeu … il s’enfichent éperdument !
      Ils ne comprennent que les coups … mais on aurait besoin d’un Roosevelt ou d’un de Gaulle …. alors que nos élites politiques et financiers s’entremêlent, se confondent et deviennent interchangeables .. comme aux USA et dans ce escroquerie qui est devenue l’Europe néolibéral … narco-monétaire

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      • jp // 27.10.2012 à 17h01

        c’est pas plus mal le système du profit, c’est en tous cas mieux que l’alternative qui est la mafffioserie, le copinage, les réseaux qui se foutent tout autant de la vie des gens
        les Landesbanken ça se foutait du profit et ça coute une fortune aux contribuables allemands
        on a sans doute besoin de banquiers honnêtes autant que de politiques honnêtes, le gros problème aujourd’hui c’est surtout la carence de la régulation, les régulateurs ont laissé s’installer des conflits dintérêt. Les coopératives espagnoles c’est pareil, le profit après la solidarité coopérative, on voit ce que ça coute à l’Espagne
        de toute façon ça sert à rien de couper les banques en petits bouts, ça sera pire car on aura autant de régulateurs que de morceaux, et chacun mafiosera dans son petit coin
        je ne comprends pas Olivier

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  • Patrick Luder // 26.10.2012 à 07h46

    Quel fouge Olivier … un seul conseil :
    Connais parfaitement le schéma décisionnel,
    et fais parvenir à chaque membre, quelques semaines avant,
    une courte présentation (j’insiste sur courte),
    cela doit être une info préalable :
    – maximum deux à trois minutes à lire
    – aller directement au but sans tout développer
    – être précis et intéresant.
    Bon courage et meilleures salutations,
    => je touche du bois …

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  • Tycer // 26.10.2012 à 08h19

    Merci et bonne chance.
    On n’a pas tous les compétences que vous demandez, mais on est vraiment de tout cœur à vos cotés.

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  • burgf // 26.10.2012 à 08h26

    Olivier,
    nous serons certainement nombreux à vouloir vous aider, et votre engagement va dans le bon sens.
    Mais j’ai peur que nous n’en soyons plus à ce stade de correction; le système financier est devenu une fraude – escroquerie – généralisée, et politiques, justice, médias sont désormais totalement sous son controle…
    Votre projet rejoint le cheval de bataille de Solidarité et Progrès, de Jacques Cheminade. Souvenez vous qu’il a été massacré financièrement pour avoir osé se présenter avec ce programme.
    Je crains qu’il faille en finir avec les piques, fourches et autres tronconneuses, comme le suggère Leveau..

    Ci joint une analyse interessante sur l’abolition du syteme a réserves fractionnelles:
    http://theeconomiccollapseblog.com/archives/what-if-we-adopted-a-system-where-the-banks-did-not-create-our-money
    Félicitations pour votre engagement!

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  • CLAUDE // 26.10.2012 à 09h13

    Je crains que vous ne perdiez votre temps. Ce gouvernement comme les précédents et ceux de toute l’Europe sont vendus aux puissances de l’argent. Leur seul objectif: gagner du temps et servir leurs obligées multinationales. Le système s’écroulera de lui-même en espérant que cela ne se terminera pas dans la rue car les révolutions peuvent toujours se terminer en guerre civile.
    Il serait d’ailleurs peut-être intéressant d’imaginer comment ce système peut s’effondrer et quels seraient les scénarios en étant conscient bien sûr que l’avenir est par nature imprévisible.

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    • Marvinik // 26.10.2012 à 09h50

      « Je crains que vous ne perdiez votre temps.  »
      Moi aussi, je doute fortement des chances que ce lobbying artisanal soit écouté… parce qu’ « il n’ya pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre »!

      Et en même temps, si on bouge pas, faut pas râler si rien ne change.
      « Qui ne tente rien n’a rien » pour continuer avec des aphorismes…

      Et comme disait Coluche, « La politique, c’est comme le flirt: y a un moment, si on veut aller plus loin, faut aller plus près » –> ce lobbying est la suite logique des billets quotidiens du blog!

      Par contre, « l’union fait la force »: cet appel à la scission des banques aurait plus d’impact s’il vient d’un ensemble de blogueurs (ou autres) éco que juste « Olivier Berruyer, blogueur éco »…
      En l’écrivant, je me rends compte que je décris là les économistes atterrés !

      Et pour finir sur un dernier proverbe, bon courage Olivier, si ça marche, tant mieux, sinon, c’est pas grave: « C’est en se plantant qu’on prend racine! » 😉

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  • Surya // 26.10.2012 à 09h24

    Des exemples sont ici :

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/documents/index-proposition.asp

    En choisir une, cliquez sur « Voir le dossier » puis ensuite sur « Proposition de Loi »

    http://www.senat.fr/leg/ppl11-756.html
    http://www.senat.fr/leg/ppl10-779.html

    L’argumentaire est long; les ajouts/modifications d’articles peuvent aller assez vite puisque cela ne demande que d’ajouter des articles au Code Monétaire et Financier; et pour la sauvegarde des dépôts une modification supplémentaire dans les articles qui vont biens dans le Code de Commerce (Exemples : Articles L.622-17, L641-13, L.611-11)

    Pour les définitions et la réglementation bancaire ça commence à l’article L500-1 du code monétaire et financier :

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006072026&dateTexte=20121026

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=4357E375A55991746A43537184127BB6.tpdjo15v_3?idArticle=LEGIARTI000020868663&cidTexte=LEGITEXT000006072026&dateTexte=20121026

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  • Marco // 26.10.2012 à 09h39

    Bonjour Olivier,

    pour info et pour certains d’entre nous (en fct du pays), il est déja facile de faire la séparation entre banque de dépôt et d’investissement: Triodos et d’autres adoptent une politique d’exclusion des marchés financiers pour se consacrer uniquement au métier de bade dépôt / crédit (« responsable » de surcroit)

    (pour la Belgique, voir http://www.pechesbancaires.eu/banque.html)

    A bientôt
    Marco

    et encore merci pour toute l’intelligence que tu m’apportes

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  • Loran // 26.10.2012 à 09h44

    Woaow.

    Alors la bravo.

    Un seul regret, au lieu de défendre le « contribuable », vous ne voudriez pas défendre les « citoyens » (sans changer la démarche)?

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  • Porteu caroline // 26.10.2012 à 09h47

    Si nécessaire , je suis à votre disposition Olivier .

    Le lobby financier Européen va se battre très violamment contre toute tentative de ce type, ne serait-ce qu’à cause de la situation actuelle de la Deutsche Bank . Mais le Crédit Agricole n’est pas beaucoup mieux .

    Deutsche Bank : Un gros besoin de transparence .

    D’épouvantables rumeurs bruissent dans les medias depuis quelques jours : la Deutsche Bank , première banque Allemande et aussi première banque Mondiale, présidée par Monsieur Joseph Ackerman, serait désormais la banque la plus dangereuse du Monde (1)

    Le total de ses dettes (2’282 milliards d’euros) représente 39,2 fois le montant de ses capitaux propres (51 milliards) ce qui correspond à un ratio réel de 2,5 % alors que les accords de Bâle III de 2010 exigent un ratio de 10% de fonds propres. Afin de respecter ces règles prudentielles il serait nécessaire pour la Deutsche Bank d’augmenter ses capitaux propres de 148 milliards d’euros.

    Seuls 4% des opérations de la Deutsche Bank sont des opérations bancaires « traditionnelles ». 96% passent par son hedge funds DWS pour alimenter la spéculation financière sans objet économique et industriel.

    Ainsi, la Deutsche Bank ressemble de plus en plus à une gigantesque « chaine de Ponzi », soit à un montage financier qui consiste à rémunérer les investissements effectués essentiellement au moyen des fonds procurés par les nouveaux entrants, et Joe Ackermann, le patron de la banque, à un Bernard Madoff puissance 1000.

    Selon des informations confidentielles qui restent à être confirmées, la Deutsche Bank aurait créé en interne une filiale chargée de transférer ses avoirs titrisés pourris, irrécouvrables et toxiques et qu’elle appelle les « non-core-operations ». Une première tranche de 135 milliards d’euros y aurait déjà été « dépaysée »

    La suite ici : http://fipcarolinep.xooit.fr/t13-Deutsche-Bank-Un-gros-besoin-de-transparence.htm

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  • step // 26.10.2012 à 09h48

    tout en étant sans aucune illusion sur le lobbying non sonnant ou trébuchant, je peux subvenir au premier point que tu sites, au niveau infrastructure informatique, n’étant pas webmaster.

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  • DAN // 26.10.2012 à 10h06

    Comme déjà expliquer hier , Mrs Hollande , Moscovici et Montebourg sont des membres de la European Young Leader (European Council on Foreing Relation) financé par le financier Georges Soros , celui qui a déclenché la spéculation contre la Grèce en 2010. Donc il faut se rendre à l’évidence qu’ils ne feront rien pour assainir le système bancaire et les promesses de la campagne électorales ont été de très gros mensonges. Pour faire bouger les choses , il faut que tous les français retirent leurs épargnes , ferment leurs comptes en France et se rendre dans les pays voisins comme l’Allemagne ouvrir un compte la bas.
    Tonton l’avait dit à l’époque !! La carte bancaire de la Deutsche Bank fonctionnent mieux que celles de la BNP ou de la SG …etc , n’oublier pas c’est dans le traité de Maastrich : la libre circulation des capitaux en résumé du fric …..nous ne sommes plus dans les années 80 mais en 2012 .

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  • guyomette // 26.10.2012 à 10h15

    J’ai tweeté, facé, liké, etc. Les réactions ci-dessus m’étonnent : évidemment que ce sera une goutte d’eau ce site, et alors ?
    Il y a des années, PERSONNE du « grand public », de la majorité des citoyens, n’évoquait, ni encore moins ne comprenait les questions relatives à la finance. Aujourd’hui, on en parle à la télé, les docs se succèdent. Grâce à tous ceux qui ont inlassablement expliqué, dénoncé, etc.
    Propal d’aide en mp.

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  • Epsilon // 26.10.2012 à 10h19

    N’oubliez pas que vous avez un ministre, Pascal Canfin, totalement gagné à votre cause (si ce n’est l’inverse).

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    • Surya // 26.10.2012 à 10h33

      Il y a son adresse mail ici 😉

      http://europarlement.touteleurope.eu/comprenez/annuaire/annuaire/Mep/show/pascal-canfin-2.html

      Il doit avoir des contacts de spécialistes en droit bancaire; mon cours de droit bancaire justement datant un peu; je peux trouver des spécialistes mais ce ne sera pas gratuit (et même fort cher)

      Sinon on peut toujours demander de l’aide auprès de master2 droit bancaire et financier; il y en a à Paris 1;Paris 2; Strasbourg; Montpellier…)

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    • Jacques des Ecrins // 26.10.2012 à 11h35

      Le courriel n’est plus valide, M. Canfin n’étant plus parlementaire…

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  • Marcus // 26.10.2012 à 10h24

    Une campagne de lobbying me semble bien à propos et qui ne tente à rien n’a rien, alors !
    Amitiés.
    Marc

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  • Porteu caroline // 26.10.2012 à 10h43

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  • gisse // 26.10.2012 à 10h47

    oui il est temps d’agir et de faire pression, plutôt que de blablater des jours durant sur le site pour finalement retourner vivre dans ce que nous venons de Honnir ….je n’ai pas les compétences de réalisation au niveau d’un site mais j’en ai d’autres dans les contacts, l’analyse, la rédaction etc …oui il faut faire ch…nos députer et remuer le chaudron avec ça, et ne pas lâcher ce pouvoir qui est un mensonge « rose » après le mensonge « bleu » , ce qui se passe est tout simplement honteux, un honte gélatineuse !

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  • Nim // 26.10.2012 à 11h05

    Vous êtes-vous rapproché du collectif Roosevelt2012 ?

    Il me semble que ça correspond à leur 7e proposition :
    7) Interdire aux banques de spéculer avec notre argent
    > séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires

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  • Alain34 // 26.10.2012 à 11h25

    Je ne sais pas quoi dire.
    La scission des banques était au programme de sa ‘Normalitude’ et faisait même partie des premières mesures à mettre en place, souvenez vous du ‘planning’ qu’il avait annoncé pendant la campagne.
    Cette histoire aurait du être examiné des le mois d’aout.
    Depuis silence radio a tous les étages… c’est désespérant.
    Plus ca va, plus j’ai l’impression que pour faire bouger les choses le seul outil restant c’est le C4… ils ne comprennent rien…..

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    • Jack // 26.10.2012 à 11h53

      Pourquoi gâcher de l’explosif, alors qu’il suffit d’attendre…

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  • Benoit // 26.10.2012 à 12h00

    Je ferai un excellent buzzer… dans la seconde phase! 😉

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  • Damien // 26.10.2012 à 12h13

    Quelle belle initiative pour soutenir une action promise par notre président, pour laquelle la grande majorité des français est favorable et qui défend l’intérêt collectif.
    C’est l’application de la démocratie en fait …
    Mon soutien est total même si je n’ai aucune des spécialités requises(déjà réalisé une page facebook, un compte twitter et un blog mais bon de façon très amateur, au pire si besoin…). Je vais voir autour de moi si qqn est motivé et a certaines des compétences nécessaires.
    Comptez sur moi pour la phase suivante.

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  • maheo // 26.10.2012 à 12h24

    si seulement les fait de séparer les banques de dépots et d’investissements avaient « empêcher » les faillites
    celà se saurait !
    la Northernrock a fait faillite c’était une banque dépôts
    Lehman Brother a fait faillite c’était une banque d’investissements
    les deux depuis 2008

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    • Porteu caroline // 26.10.2012 à 12h34

      maheo
      Ce qui a provoqué la faillite de Northern , ce fut le retrait des dépôts par les particuliers qui ont eu peur .

      C’est bien non seulement une séparation d’activités qui devient urgente et impérative, mais un encadrement des flux financiers entre banques au niveau Européen .
      Et pour cela il faut regarder les outils qui permettraient cette régulation . Leur contrôle est absolument du ressort d’une mission de service public.

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    • Jean-Seb // 26.10.2012 à 12h57

      En Espagne il y avait 46 « cajas », des caisses d’épargne pensées au départ pour accueillir les sous-sous des petits épargnants. Elles ont maintenant fusionné, se sont transformées en banques, se sont recapitalisées par le revente de « participaciones preferentes » (c’est-à-dire des « obligations » mais qui ne peuvent se monnayer qu’en direct avec la banque!? donc quand ça s’écroule elles ne valent plus rien ==> un véritable scandale en Espagne).

      Il reste actuelement 2 vraies caisses d’épargne, qui ont su garder une taille raisonnable, des salaires modérés. Alors évidemment elles n’arriveront pas à débaucher le trader au salaire à 6 chiffres mais en fin de compte, est-ce vraiment nécessaire pour ces établissements et les petits épargnants que nous sommes? Bon on pourra toujours dire qu’une banque pareille aura du mal à recruter de jeunes loups si elle n’aligne pas ses salaires sur le reste du marché, mais pourquoi pas laisser justement la place à des + de 50 ans encore très compétents mais dont personne ne veut plus?

      L’entrepreneur qui veut lancer son affaire pourra toujours trouver un business angel dans une grande banque d’investissement, mais au moins le bon peuple pourra dormir tranquille.

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      • jp // 27.10.2012 à 17h11

        le scandale espagnol c’est d’avoir laissé vivre ces micro structures hyper locales qui trempaient dans tous les réseaux de corruption, passe droit sur les permis de construire, opérations énormes, stoskage phénoménal de foncier au milieu en plein milieu de rien, opération immobilière de collectivité disproportionnée aux capacités
        et le statut coopératif fait qu’on a aucun compte à rendre à l’actionnaire !
        alors qui paie ? Espagne 25% du pays au chomage
        s’il y avait eu une régulation européenne on aurait eu des Santander, des BBVA de taille mondiale, super bien gérées, qui auraient mis de l’ordre, mais non c’est maintenant les espagnols qui trinquent
        Faut mettre fin aux système de banques locales, faut des banques avec une dilution du risque la plus large possible, donc des global players

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    • Vincent // 26.10.2012 à 13h51

      La séparation n’empêchera jamais que les banquiers fassent n’importe quoi. En l’occurrence le pb de Northern Rock venait de son financement adossé à de la titrisation.
      Il ne faut pas oublier par ailleurs que les subprimes viennent d’abord du fait que les banques américaines ont prêté à des catégories de gens qui n’en avaient pas les moyens (les SUBprimes par opposition aux primes). Le jeu de la titrisation a fait le reste par transfert du risque.
      L’irresponsabilité du banquier sera toujours la cause des pbs.
      Par contre que la séparation évitera que les conneries des banques d’investissement ET des banques de dépôts entraînent tout le monde.

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      • Surya // 26.10.2012 à 14h45

        Si la séparation des activités bancaires ne suffit pas à éliminer le risque systémique; vous pouvez au moins savoir qu’en mettant votre épargne dans une banque de dépôts; cette banque n’engagera pas ses fonds propres sur les marchés.

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        • Jack // 26.10.2012 à 14h54

          Combat d’arrière garde qui rappellent les discussions sur le sexe des anges. Demandez aux allemands combien la faillite de la banque d’investissement Hypo Real Estate va leur coûter. Tant que le système actuel perdurera, séparation des banques ou pas, le règlement de la note reviendra toujours aux citoyens / contribuables.

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          • Surya // 26.10.2012 à 15h13

            Pourquoi croyez-vous que toutes les banques universelles usent d’un lobbying effréné contre cette réforme ?

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          • Jean-Seb // 26.10.2012 à 17h07

            Je simplifie sans doute à l’extrême, mais l’Islande s’est réveillée quand le gouvernement a voulu transformer les dettes des établissements privés en dettes publiques via le sauvetage des banques et le « sauvetage » des spéculateurs anglais et néerlandais. Ils ont dit non. Maintenant je pense que l’Islande finira par payer, mais au moins ils leur ont montré le doigt du milieu.

            Vous dites qu’on ne pourra pas empêcher un mauvais banquier de faire des conneries, mais on peut déjà lui enlever l’effet de levier il causera moins de dégâts autour de lui. Et le principe d’une caisse de dépôt n’est pas de faire de l’argent. Les jeunes loups pourront se faire les crocs sur les marchés des matières premières, il restera des gens qui se contenteront de travailler sans carotte. La compétence est-elle proportionelle aux salaires et bonus?

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      • un gars plus informé que toi // 26.10.2012 à 16h37

        Non mais vous plaisantez mon cher Jack ?
        Ou vous venez sciemment nous désinformer ?

        Banque de dépot certes, mais de prêt immobilier, comme les crédit immobiler de france en ce moment, que l’état vient de renflouer.
        La nothern a fait faillite à cause de l’incompétence de son personnel.
        Ils ont subi des pertes colossales à cause de prêts risqués sur des achats immobiliers

        Sans compter qu’ils n’avaient jamais respecté les ratios prudentiels de Greenspan (dérivés de Cooke)
        C’est à dire : pour passer les crises, quand j’ai 1 en coffre, je ne peux prêter que 9 de plus… soit 10 en tout…. ==> donc 10% de la somme totale de la taille du bilan (donc des dettes) ou dans le total des prêts immobiliers consentis dans le cas la northern auraient dû être détenus sous forme de monnaie. C’est le seuil nécessaire pour passer les crises sans encombre, basé sur les données statistiques détenues par la fed américaine.

        Les incapables de Nothern étaient à même pas 3% de réserve de monnaie centrale par rapport aux crédits consentis.

        Mauvaise nouvelle pour les français, aucune banque du pays n’est dans les réserves de 10% quand on étudie leur bilan en se basant sur la réglementation bancaire internationale (connue sous le nom de la BRI)
        Jusqu’à il y a pas si longtemps, ils mettaient même les OAT grèques en tant que réserve de monnaie qui pouvaient être prises en compte dans la réserve
        Et même avec ça aucune des banques nationales connues n’arrive à plus de 6% à ce jour

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      • maheo // 26.10.2012 à 18h55

        j’approuve vincent !
        le fait de séparer les banques ne changera jamais rien
        si d’autres contrôles ne sont pas fait
        c’est un faux problème

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        • Strategix // 26.10.2012 à 20h56

          Olivier a raison,

          La séparation est un incontournable pour, à l’avenir, permettre de sauver la partie dépôts pour compte de tiers, tout en rétablissant l’aléa moral sur les parties compte propre.

          La résistance des établissements, au démantelement, est aujourd’hui justifiée par le souhait de rester « too big too fail ». Pour les dirigeants la faillite c’est la honte, mais ça on s’en remet, c’est surtout dans l’os les stock options et les actions gratuites, sans compter les PEE gavés de titres de l’employeur.

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        • Vincent // 27.10.2012 à 11h38

          Rectification si je n’ai pas été clair : je suis totalement POUR la séparation. Je dis juste que cela n’est pas la panacée et que tant qu’on ne changera pas les règles dans leur ensemble, on n’aura rien résolu. Un banquier cupide fera toujours tout pour contourner les règles.

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        • Ben A. // 27.10.2012 à 13h16

          vous dites n’importe quoi. maheo
          merci de cesser de semer la confusion avec vos assertions aussi péremptoires que non argumentés [modéré]

          évidemment que c’est très différent de séparer les banques en deux car en séparant les entités par les fonds propres, on sépare les risques.

          si les banques sont séparées et que certaines banques prennent des produits risqué à haut rebndement, on parle de spéculation
          en cas de pertes sur les produits risqués, elles vont faire faillite et cela ne touche pas trop l’économie, ni les gens qui ne voulaeint pas prendre de risque
          et ceux qui ont pris les risques assument les pertes : ce qui est tout simplement justice.

          mais si on est dans le modèle inepte de banque universelle…
          où les gens prenant des risques insensés sont dans la même société que ceux qui ne veulent pas les prendre,
          en cas de pertes, c’est les capitaux propres qui servent à amortir le choc mais ils sont vite consommés, vu les masses produits titrisés hautement volatiles (des sommes colossales disparaissent en un instant)
          alors banques forcent les états à les renflouer en silence car elles tiennent en otage les simples déposants qui ne voulaient pas prendre des risques pour gagner du 10%

          renflouer en silence car on nous parle toujours de sauvetage pour protéger les épargnants, mais cela permets à ceux qui ont pris des risques insensés d’être sauvés au passage
          c’est donc une violente injustice double : les gens n’ayant pas voulu les risques sont menacés, tandis que les autres sont sauvés

          En conclusion :
          la séparation de type glass steagall est indispensable
          mais elle n’est pas suffisante.

          Il faut inclure une obligation de respect des ratios prudentiels, c’est à dire 10% de fonds propres réels en ne comptant dans ces fameux 10% que les choses listées par la BRI (donc sans y inclure les oat des états en faillioe comme l’avait relevé le « gars mieux informé)
          C’est en effet ce non respect des 10%, plus l’achat à outrance de subprimes qui ont flingué la nothern banque dite de dépot mais qui avait en réalité acheté des produits hautement risqués. Le cas de northern ests souvent utilisé par des individus qui défendent les intérets des financiers, vous avez désormais de quoi clouer le bec à ces gens-là s’ils tentent de vous désinformer.

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  • Yves // 26.10.2012 à 13h00

    Je pensais qu’on avait une grosse bande de c…. au Senat. Maintenant j’en suis sûr !! Mais finalement, le Senat n’est peut-etre que le reflet du peuple français.

    Olivier, ne pourriez-vous pas ouvrir un page Facebook « STOP LOBBYING BANQUES » , « SEPARATION DES BANQUES » ou qqc du genre ?

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  • davaosmile // 26.10.2012 à 13h27

    Assez « hors sujet » mais à méditer tout de même :

    Que deviendraient les emprunts en cours contractés par les Français en Euro si, par le plus grand des hasards, la France revenait au Franc ou toute autre monnaie nationale, avec en prime (si j’ose dire) une dévaluation de 10 ou 20% de cette monnaie nationale par rapport à l’Euro ?
    C’est peut-être une question idiote, mais je ne peux m’empêcher de penser à une similitude avec la mésaventure subie par les polonais avec leur emprunts en franc suisse … Voir ci-dessous l’info de Reuters :
    http://fr.reuters.com/article/idFRL6E8IVNQK20120731

    Quelqu’un peut-il m’éclairer ?

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    • Porteu caroline // 26.10.2012 à 13h38

      Curieuse question .
      La séparation des activités bancaires n’est pas CONTRE l’euro et n’entrainerait pas une sortie de la zone. Bien au contraire puisqu’elle renforcerait la solidité des banques de la zone ainsi que leur crédibilité .

      Sauf si les banques d’investissement spéculaient avec l’argent des dépôts , mais elles n’auraient quand même pas osé le faire non ?

      D’ailleurs le rapport Liikanen qui ne préconise pas une séparation au sens strict , mais bien un encadrement très restrictif des activités spéculatives est bien un rapport Européen , destiné aux pays de la zone euro .

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    • Porteu caroline // 26.10.2012 à 13h51

      Excusez moi , mais j’avais oublié : le problème posé par l’article Reuters sur les prêts Polonais a eu un précédent en Hongrie fin 2011.
      Les Hongrois ont répondu différemment :

      En effet, une loi très importante a été adoptée par le parlement hongrois en septembre dernier. Comme le rapporte le journalMinute, cette loi permet désormais aux Hongrois ayant souscrit des crédits en francs suisses, euros ou yens, via des produits financiers complexes de banques étrangères, à effectuer leur remboursement en forints, la monnaie nationale ! Les ménages pourront donc rembourser à un taux de change fixe préférentiel. Les Hongrois ont donc jusqu’au 30 décembre prochain pour déposer leur demande auprès des banques et disposeront ensuite de 60 jours pour effectuer leur remboursement. Les endettés pourraient avoir accès à des crédits en forints pour financer leurs transactions, ce qui reviendra à reconvertir ces crédits dans la monnaie hongroise. Ce sont donc les établissements de crédits qui devront éponger la différence.

      http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-hongrie-veut-faire-plier-les-102468

      Les jugements déjà prononcés sur les prêts toxiques consentis par les banques aux collectivités , vont également dans le sens de faire assumer les responsabilités sur des produits complexes, par les professionnels qui les ont proposés . ( Saint Etienne/RBS)

      En Espagne idem : novagalicia a été condamnée à rembourser des participations préférentielles à un client comme étant des produits à haut risques , les clients n’ayant pas été suffisamment informés des risques encourus .

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    • Surya // 26.10.2012 à 14h47

      Votre épargne et vos crédits pris sur le territoire X sont convertis dans la monnaie locale.

      Ce serait différent si vos émettiez des obligations plutôt que de prendre du crédit bancaire.

      à noter qu’il y a des français qui ont pris des crédits immos aussi indexés sur le CHF (comme le décrit votre article) parce que les taux en Suisse étaient plus bas; les commerciaux (de la BNP je crois) ayant évidement omis de parler du risque de change; il y a un procès à venir il me semble.

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    • maheo // 26.10.2012 à 19h27

      ce serait une vraie catastrophe
      ne pas oubliez que notre dette est en E il faudrait la rembourser avec une monnaie dévaluée
      L’allemagne aurait une augmentation du mark de 20à30%
      certains ont calculés que celà couterait à l’économie mondiale
      27000 milliards de $ la fin de l’euro une paille!!
      l’économie mondiale serait par terre pour longtemps !
      les européens manipulés par les extrémistes de tous bords
      nous enverrai dans le mur plus rapidement encore
      sans parler des conflits ou guerre que celà engenderait devant tant de misère

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      • Surya // 26.10.2012 à 21h41

        Que deviennent les obligs émises en € si l’€ n’existe plus ?

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      • jean-luc // 26.10.2012 à 23h30

        « ce serait une vraie catastrophe
        ne pas oubliez que notre dette est en E il faudrait la rembourser avec une monnaie dévaluée »

        Il suffirait de réduire la dette du montant de la dévaluation de chaque monnaie.

        Enfin, étant totalement incompétent sur le sujet, je suppose que ce que je viens d’écrire est une grosse bêtise …

        Sinon, une question : comment cela s’est passé dans le sens inverse, lorsque du Franc nous sommes passés à l’Euro ? Il y a eu réévaluation et notre dette a été réduite ?

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  • tchoo // 26.10.2012 à 13h31

    ça me semble un combat important, même si pas essentiel, cela ne résoudra pas tous les problèmes, mais c’est un début.
    il me semble nécessaire aussi d’interdire la spéculation

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  • BIGGLOP // 26.10.2012 à 13h52

    Olivier, je vous soutiens dans votre projet, même si je n’ai aucune des compétences que vous demandez et je suis abasourdi par certains commentaires que je qualifierai de  »défaitistes avant l’heure ».

    Quelques pistes :

    Pascal Canfin
    Facebook : http://www.facebook.com/pascal.canfin.7
    Twitter : https://twitter.com/pcanfin
    EELV :http://europeecologie.eu/-Pascal-Canfin-

    Fondation Copernic : http://www.fondation-copernic.org/spip.php?page=contact (Frédéric Lordon,……)

    Contrelacour : blog de Magali Pernin (droit public, européen…), elle pourrait vous mettre en relation avec des spécialistes de la finance
    http://contrelacour.over-blog.fr/

    Enfin, il y a les Economistes Atterrés, le CADTM, ATTAC

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  • Seb // 26.10.2012 à 13h52

    Bonjour olivier,

    vous avez, il y à quelques temps de cela, fais passer un document du collectif roosevelt 2012.
    hors, il me semble, que c’est déjà dans leurs propositions et qu’en plus, ils sont très actifs à ce niveau là. (nombreuses conférences, constitution de groupes locaux, tracts, emailing, petites manifestations devant l’assemblée etc…)

    plutôt que de faire un énième blog et, sans doute, d’en arriver au final à faire ce qu’il font déjà, ne serait-til pas plus judicieux d’unir nos forces ?

    http://www.roosevelt2012.fr/

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  • Fmar // 26.10.2012 à 14h38

    Pour ma part je crois que ce n’est pas un bon combat.
    La séparation des activités bancaires est à mon avis un leurre donné au peuple pour faire croire à une réforme en profondeur du système financier (une sorte de vengeance illusoire) et une reprise en main des politiques sur les Banksters. (Et si notre oligarchie Bankster/Media/Industrie/Politique pose le débat c’est que ce n’est pas bon signe)

    Déjà certaines banques se frottent les mains en attendant de voir quelles activités elles vont pouvoir reprendre à leur concurrentes (chez Goldman ils doivent bien se marrer et je pense qu’ils seraient même favorables à financer votre lobbying (ils le font peut être déjà en Europe)) et les autres anticipent déjà en exilant ces activités où la réglementation sera plus favorable.

    Pour casser cette mafia financière il y a surement d’autres choses à faire.

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  • Fabrice // 26.10.2012 à 14h58

    Un pas après l’autre plutôt que le traditionnel à quoi bon qui sert tellement ceux qui pourrissent l’économie !

    Au final je vois bien une loi dite « goldman » sur les conflits d’intérets ainsi que les produits pouvant nuir à l’économie et à l’humanité. 😉

    Désolé de ne pouvoir aider cette fois.

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  • Hadrien // 26.10.2012 à 15h17

    L’initiative ci-dessus est fort louable et sans doute fait-elle partie de l’arsenal des moyens à disposition du citoyen. Mais nous est-il permis, comme Claude et Marvinik, d’émettre une touche de pésimisme: on voit mal par quel miracle les peuples pourraient renverser ainsi les rapports de force au point de choisir le scenario, quand le suffrage universel lui-même est contourné…
    Il faudra que l’échéance soit bien proche pour que les choses bougent, tant le lobby financier est implanté. A peine Hollande est-il élu qu’il nomme le lieutenant néolibéral de son ex-concurrent Strauss-Khan au ministère le plus décisif, et place l’ex-responsable de l’AMF sous Sarkozy à la tête du financement public par la BIP.
    De manière plus générale, les institutions de l’UE et de la zone euro ont leurs représentants du néolibéralisme avec les hommes au pouvoir. On peut compter sur eux pour s’accrocher au système et en contrôler le cours en leur faveur.
    A titre d’exemple, Mario Draghi est un homme de Goldman Sachs, tout comme le sont Monti et Papademos. La Grèce, lorsqu’elle fit appel à Goldman Sachs pour ses comptes, ne se doutait pas que les hommes de Goldman Sachs joueraient contre elle avec les informations dont ils disposaient…
    Aurons-nous retenu la leçon ?

    C’est l’éternelle question des institutons anti-démocratiques de l’Europe que l’on a laissé se mettre en place.
    Il faudrait une véritable révolution qui secoue au moins toute l’Europe du Sud, avec danger pour la vie des puissants (comme on l’a vu ailleurs), pour que les choses changent vraiment (on a bien vu ce que veut dire: « le changement c’est (pas) maintenant! »

    Si l’on prend la citation de Churchill “Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre”, force est de reconnaître, malheureusement, que les discours éclairés n’ont jamais empéché d’avancer ceux qui poursuivent la satisfaction d’intérêts puissants.
    Témoin, l’essentiel du DISCOURS PRÉMONITOIRE DE P. MENDÈS-FRANCE tenu en 1957 devant l’assemblée nationale, dès le premier traité européen (celui de Rome), où il décrivait à l’avance tous les éléments de la situation aujourd’hui constatée sous la hâte des lobbies à tirer les marrons du feu :

    LE MODÈLE SOCIAL MENACÉ DE DISPARITION

    Concernant les charges sociales, la seule harmonisation prévue en principe concerne l’égalité des salaires masculins et féminins dans un délai de quatre, cinq ou six ans. Mais aucune autre généralisation d’avantages sociaux n’est vraiment organisée ni même garantie et cela apparaît si l’on énumère un certain nombre de ces avantages sociaux qui pèsent, dans une mesure qui est loin d’être négligeable, sur la productivité et sur les prix de revient.

    En fait, mes chers collègues, ne nous ne le dissimulons pas, nos partenaires veulent conserver l’avantage commercial qu’ils ont sur nous du fait de leur retard en matière sociale. Notre politique doit continuer à consister, coûte que coûte, à ne pas construire l’Europe dans la régression au détriment de la classe ouvrière et, par contrecoup, au détriment des autres classes sociales qui vivent du pouvoir d’achat ouvrier. La thèse française, à laquelle nous devons nous tenir très fermement, c’est l’égalisation des charges et la généralisation rapide des avantages sociaux à l’intérieur de tous les pays du marché commun. L’unification, la péréquation des charges doit se faire, elle doit être générale et elle doit toujours se faire par le haut.

    D’ailleurs, on peut se poser une question : la tendance à l’uniformisation n’implique-t-elle pas que les pays les plus avancés vont se voir interdire, au moins momentanément, de nouveaux progrès sociaux ? C’est bien ce que donne à croire l’article 48 du projet en discussion, et dont voici le texte : « Après l’entrée en vigueur du traité, les États membres, afin de prévenir l’apparition de nouvelles distorsions de la concurrence, se consulteront mutuellement avant de procéder à l’introduction ou à la modification de dispositions législatives ou administratives susceptibles d’avoir une incidence sérieuse sur le fonctionnement du Marché commun. » Tout relèvement de salaire ou octroi de nouveaux avantages sociaux n’est-il pas dès lors, et pour longtemps, exclu pour les ouvriers français ?

    Sur ce point, je mets le gouvernement en garde : nous ne pouvons pas nous laisser dépouiller de notre liberté de décision dans des matières qui touchent d’aussi près notre conception même du progrès et de la justice sociale ; les suites peuvent en être trop graves du point de vue social comme du point de vue politique. Prenons-y bien garde aussi : le mécanisme une fois mis en marche, nous ne pourrons plus l’arrêter.

    LA POLITIQUE FISCALE SOUS PRESSION

    Ce que je viens de dire de l’harmonisation des charges sociales s’applique dans une large mesure aussi à l’harmonisation fiscale. Je ne citerai qu’un cas, mais qui a son importance. Le taux des taxes sur les chiffres d’affaires est environ deux fois plus élevé en France que dans les autres pays européens. Il se pose donc un problème d’équilibre dont la solution ne nous est pas franchement proposée.

    Le rapport Spaak estime qu’il est impossible et inutile d’harmoniser les régimes sociaux, fiscaux, financiers et économiques des six pays, l’égalisation des conditions de concurrence entre producteurs de pays différents devant être obtenue par une fixation convenable des taux de change, ce qui signifierait évidemment, au départ, une dévaluation du franc français.

    Eh bien ! mes chers collègues, c’est l’une des lacunes les plus graves des projets qui sont aujourd’hui en discussion et c’est l’un des points sur lesquels l’Assemblée devrait demander au gouvernement d’insister auprès de nos partenaires pour leur faire comprendre qu’il serait impossible à la France de donner son adhésion aux projets qui lui sont soumis si, à cet égard, aucune garantie ne nous était donnée.

    DESINDUSTRIALISATION ET CHÔMAGE

    Certaines clauses me paraissent plus préoccupantes encore. C’est, d’abord, celle qui consiste à dire que le tarif externe, déjà très bas, qui protège l’industrie des six pays associés contre la concurrence des autres pays du dehors, pourra être, pour certains produits, totalement suspendu par simple décision de la majorité. Compte tenu des tendances vers la fixation de tarifs très bas qui règnent aujourd’hui en Allemagne et en Belgique, nous risquons donc de voir sacrifiées, totalement privées de protection, certaines productions essentielles pour nous et pour notre main-d’œuvre. C’est une clause parmi les plus préoccupantes, les plus graves.

    N’oublions jamais que, parmi nos associés, l’Allemagne, le Benelux et l’Italie, voudraient un tarif commun le plus bas possible. Demain, l’autorité supranationale étant chargée de fixer ce tarif, il sera donc inévitablement modéré, parfois même il sera nul ou bien, comme je viens de l’indiquer, il pourra être suspendu. Notre industrie se trouvera alors découverte contre toutes les concurrences du dehors, celle des États-Unis comme celle du Japon.

    Je le répète, il faut que nous sachions que le démantèlement, la libération vers lesquels nous nous acheminons ne vont pas seulement s’appliquer aux échanges entre les six pays participants, ils s’appliqueront aussi à l’égard des importations venues du dehors.

    Il me paraît impossible que l’Assemblée se prononce définitivement sur un objet aussi vaste et qui implique pour notre main-d’œuvre un risque terrible de chômage, sans qu’elle connaisse exactement les conséquences précises qui peuvent en résulter pour l’ensemble de nos productions.

    LIBÉRALISATION FINANCIÈRE ET CAPITAUX SANS FRONTIÈRES

    Il est prévu que le Marché commun comporte la libre circulation des capitaux. Or, si l’harmonisation des conditions concurrentielles n’est pas réalisée et si, comme actuellement, il est plus avantageux d’installer une usine ou de monter une fabrication donnée dans d’autres pays, cette liberté de circulation des capitaux conduira à un exode des capitaux français. Il en résultera une diminution des investissements productifs, des pertes de potentiel français et un chômage accru.

    Les capitaux ont tendance à quitter les pays socialisants et leur départ exerce une pression dans le sens de l’abandon d’une politique sociale avancée. On a vu des cas récents où des gouvernements étrangers ont combattu des projets de lois sociales en insistant sur le fait que leur adoption provoquerait des évasions de capitaux. Nous-mêmes, en France, avons vécu en 1936 une période, que beaucoup d’entre vous n’ont pas oubliée, durant laquelle un certain nombre de lois sociales importantes ont été adoptées. Il est de fait que, dans les années suivantes, cette attitude a entraîné des évasions, une véritable hémorragie des capitaux français.

    Mais les capitaux français ne sont pas les seuls qui risquent de s’évader. Il n’y a pas que les capitaux européens qui risquent de s’investir ailleurs que chez nous. Les capitaux étrangers, par exemple ceux des institutions internationales ou ceux des États-Unis, risquent aussi de se concentrer sur l’Allemagne, sur l’Italie ou sur le Benelux. On peut redouter, par exemple, que certaines grandes affaires américaines, désireuses de créer des filiales en Europe, les implantent de préférence en Allemagne où il est probablement plus avantageux aujourd’hui de monter une usine, non seulement pour les besoins allemands, mais aussi, désormais, pour les besoins de tous les pays du Marché commun.

    IMMIGRATION ET CHÔMAGE

    Si le mouvement des capitaux et des biens peut à première vue ne pas paraître toucher aux concepts de Nation et de Patrie, il n’en est pas de même pour les migrations de populations.

    Dans une certaine conjoncture, lorsque nous manquons de main-d’œuvre, c’est tant mieux pour nous si nous pouvons en trouver dans un pays voisin. Mais dans d’autres cas, lorsque nous sommes menacés par le chômage ou lorsqu’il s’en produit dans notre pays, l’afflux de chômeurs venus du dehors et susceptibles, souvent, d’accepter des salaires sensiblement inférieurs à ceux qui sont pratiqués dans notre pays est évidemment de nature à provoquer des contrecoups et des difficultés que nous avons intérêt à éviter.

    Certaines de nos industries, tout au moins, ne pourront pas s’adapter ou s’adapteront mal. Il en résultera du chômage dans divers secteurs de nos régions sous-développées, notamment celles du sud de la Loire qui ont beaucoup à craindre de la rivalité commerciale et industrielle qui va se déclencher à l’intérieur du marché unifié et dont les populations peuvent être poussées à émigrer, à moins de consentir sur place à un niveau de vie très bas pour ne pas s’expatrier.

    Je voudrais faire observer que le problème de la contagion des effets économiques n’est pas théorique et qu’il a donné lieu dans le passé à des expériences qui doivent nous faire réfléchir. Après l’unité italienne, l’Italie du Sud a souffert beaucoup du contact et de la concurrence de la région du Centre et du Nord. Contrairement à ce que nous croyons trop souvent, l’Italie du Sud avait atteint, avant l’unité italienne, un degré d’industrialisation et de développement comparable et probablement même supérieur à celui du reste du pays. L’unité lui a porté un coup qui s’est traduit par une large émigration à l’intérieur de l’Italie unifiée et aussi vers l’extérieur, un coup que même les gens du Nord reconnaissent et auquel ils essayent maintenant de remédier. La situation est comparable dans d’autres pays. Les États méridionaux des États-Unis se sont toujours plaints et se plaignent aujourd’hui encore d’avoir été défavorisés économiquement du fait de leur rattachement aux États du Nord.

    Le traité doit donc nous donner des garanties contre les risques qui se sont ainsi matérialisés en Allemagne, aux États-Unis, en Italie, ailleurs encore. Parmi ces garanties figurent le droit, que nous devons conserver, de limiter l’immigration en France, surtout lorsque la conjoncture économique le rendra nécessaire, et des sauvegardes contre le risque d’un chômage et d’un abaissement du niveau de vie importés du dehors.

    LE POUVOIR D’ACHAT

    L’élévation du niveau de vie n’est pas seulement fonction de l’ampleur du marché national, mais d’autres conditions aussi qu’on ne peut pas négliger.
    Il est bien vrai que les États-Unis, avec leur marché de 150 millions d’habitants, sont en tête du palmarès des pays si on les classe d’après le niveau des conditions d’existence qui y règnent. Mais derrière les États-Unis, en rangeant les pays d’après l’importance du revenu par tête, on trouve le Canada, avec un marché de 13 millions d’habitants seulement, la Suisse, avec 5 millions, la Suède, avec 7 millions d’habitants. La relation qui existe entre l’importance du marché et le revenu moyen, le niveau de vie, n’est donc pas si simple qu’on le dit parfois. D’autres facteurs aussi importants entrent en jeu, qu’il ne faut pas sacrifier dans l’entreprise d’élargissement du marché, sans quoi on risque de perdre d’un côté beaucoup plus qu’on ne gagnera de l’autre.

    On nous a dit hier qu’on ne peut pas demander à un traité de régler tous les détails, toutes les modalités jusqu’aux plus minimes. Mais, lorsqu’il s’agit du statut de l’agriculture, de l’harmonisation des lois sociales, du statut des territoires d’outre-mer, on est bien en droit d’affirmer que ce ne sont pas des détails, des modalités secondaires, mais des points véritablement les plus importants. La procédure suivie, qui consiste donc à renvoyer à plus tard la solution des problèmes qui n’ont pas pu être réglés dès maintenant est une mauvaise procédure. Pour un certain nombre de problèmes essentiels que je viens de mentionner, la France sera seule ou à peu près seule de son avis. Elle a donc intérêt à ce que ces problèmes soient tranchés avant la signature du traité, car, après, elle sera désarmée.

    Nous avons eu des lois-cadre. Nous demandons fermement au gouvernement de ne pas accepter un traité-cadre. Les affaires les plus importantes doivent être tranchées clairement par le traité lui-même ; de même que les garanties obtenues doivent y figurer. Auprès, il sera trop tard. On nous dit qu’il faut aller très vite, qu’il faut conclure dans les jours ou dans les semaines à venir. J’avoue que je me demande par moment pourquoi tant de hâte.

    DÉFICITS, MONNAIE ET INDÉPENDANCE NATIONALE

    Une clause de sauvegarde prévoit qu’en cas de crise grave de la balance des payements, le pays en difficulté peut prendre des mesures d’urgence. A vrai dire, il n’est en droit de le faire que s’il n’a pas reçu préalablement de recommandation de l’autorité supranationale. Supposons que ce n’ait pas été le cas et qu’il ait pris librement les mesures qui lui paraissaient appropriées. Ces mesures peuvent et doivent aussitôt disparaître sur la simple injonction de l’autorité internationale qui a le droit d’imposer d’autres mesures qu’elle estime devoir substituer aux premières.

    En quelque sorte, l’autorité internationale, dans le cas particulier, va avoir le droit de légiférer d’une manière autoritaire à laquelle nous ne pourrons pas échapper et de prendre des décisions qui primeront celles du gouvernement et même celles du Parlement. Ce sera une loi supérieure à la loi française qui s’imposera à nous.

    Eh bien ! mes chers collègues, le salut de la monnaie exige parfois une politique financière de courage et de rigueur. Des sacrifices peuvent être nécessaires et peut-être avons-nous quelquefois dans ces dernières années manqué du courage qu’il aurait fallu pour les faire aboutir. Mais il appartient néanmoins au Parlement de choisir ces sacrifices et de les répartir et je supporte mal l’idée que ces sacrifices peuvent être demain dosés pour nous, choisis pour nous, répartis pour nous par les pays qui nous sont associés et dont l’objectif premier n’est pas nécessairement le mieux-être en France pour la masse de nos concitoyens et le progrès de notre économie.

    L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale.

    Si la France est prête à opérer son redressement dans le cadre d’une coopération fraternelle avec les autres pays européens, elle n’admettra pas que les voies et moyens de son redressement lui soient imposés de l’extérieur, même sous le couvert de mécanismes automatiques.

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    • Hadrien // 26.10.2012 à 21h59

      MÉFIONS NOUS DES CONTRE-FAÇONS… d’où qu’elles viennent !

      Pas de chance pour le « modérateur » du blog P. Jorion qui a frauduleusement échangé mon identité (Hadrien) pour attribuer ce long post sur les prémonitions de Mendès-France à « dissy » (sans doute comme « d’ici »):
      http://www.pauljorion.com/blog/?p=42784#comments
      Non sans lui enlever mon préambule significatif devant l’aveuglement du billet de F. Leclerc sur les récents propos de Christine Lagarde (« Tenu publiquement, ce discours est nouveau. Il sonne comme la reconnaissance d’un échec… Mais il témoigne aussi d’une prise de conscience exprimée es qualité par la responsable du FMI. « La résistance s’intensifie », voilà ce qui en est à l’origine. »).

      Ledit préambule :
      – AAhaha ! On voit mal par quel miracle les peuples pourraient renverser les rapports de force au point de choisir leur scenario, quand le suffrage universel lui-même est contourné… Et il faudra que l’échéance soit bien proche pour que les choses bougent, tant le lobby financier est implanté jusque dans les esprits. A peine Hollande est-il élu qu’il nomme le lieutenant néolibéral de son ex-concurrent Strauss-Khan au ministère le plus décisif, et place l’ex-responsable de l’AMF sous Sarkozy à la tête du financement public par la BIP. Il faudrait une véritable révolution qui secoue au moins toute l’Europe du Sud, avec danger pour la vie des puissants (comme on l’a vu ailleurs), pour que les choses changent vraiment (on a bien vu ce que veut dire: « le changement c’est (pas) maintenant! ». Car les discours n’ont jamais empéché d’avancer ceux qui poursuivent la satisfaction d’intérêts puissants. Témoin, l’essentiel du –
      DISCOURS PRÉMONITOIRE DE P. MENDÈS-FRANCE tenu en 1957… (copié-collé ci-dessus!).

      Cette usurpation d’identité était d’autant plus inutile que le post d’un billet précédent ( Hadrien, 22 octobre 2012 à 17:15) , dans la même lignée, détaillait ce qu’il fallait penser des intentions de Christine Lagarde, lorsque convenablement décodées.

      J’ai heureusement pris la précaution d’enregistrer auparavant le tout comme commentaires identiques chez :
      – La démystification de la finance (G. UGEUX)
      – Les crises (O. Berruyer)
      – PostJorion (AJ Holbecq)
      J’y ajoute, de ce pas, le présent commentaire de manière à ce que chacun soit informé de l’appropriation et de l’usurpation…
      dont on s’empressera, sans aucun doute, de faire disparaître la trace !

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  • Surya // 26.10.2012 à 15h40

    Continuons de ne rien faire jusqu’à la prochaine catastrophe donc.

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    • Jack // 26.10.2012 à 16h51

      Je ne vois pas comment on pourrait l’éviter, la prochaine catastrophe. Même si on arrivait à mettre la finance au pas, il resterait toujours les nombreuses bombes à retardement qu’ils ont laissé derrière eux.
      Au point ou nous en somme, il vaudrait mieux penser à ce qu’on reconstruira une fois que l’ancien monde se sera effondré. S’imaginer qu’on va sauver le titanic relève du même aveuglement que celui qui frappe nos « élites ».

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    • jeff // 26.10.2012 à 21h09

      D accord la revolution est la solution, c est la seule chose dont ils ont peur.
      Les derniers declarations du fmi sur le portugal qui date d hier .Le prouve.
      Avez vous vu les indices boursiers en chute ,quand les plus grosses manifestations se deroulaient a athenes. Ou meme ,les sondages donnant une avance syrisa ,les bourses baissaient lors de leur publication.
      Une chose est sure ils faut changer tout et ils faut se bouger le c…
      les grandes greves des année 30 ,mai 68 ,sont les references .et 1789

      le 14 novembre une greve generale est organisé en grece ,en espagne et au portugal est personne n en parle . et nous on attends quoi

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    • jp // 27.10.2012 à 09h31

      on fait
      la régulation des banques européennes par la BCE c’est très bien
      il faut maintenant faire des autorités de marchés européennes qui marchent
      Bale III c’est très bien, ça va pousser les banques à une taille plus grande
      la crise sub prime actuelle est avant tout une immense bulle immobilière, c’est elle qui est indigeste pour les bilans de banques (et la France n’a pas encore la porte de sortie de la bulle immo)
      tout le monde a trempé son pain dans l’immobilier qui monte qui monte, les Etats, les élus locaux en premier, comment faire pour que les régulateurs (dont les Etats et l’Europe) fassent leur métier c’est ça la question

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  • Surya // 26.10.2012 à 15h56

    En parlant de banques; sur twitter :

    CNBC ‏@CNBC

    BREAKING: Manhattan U.S. Attorney sues Bank of America for over $1 billion for multi-year mortgage fraud against Fannie Mae & Freddie Mac.

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  • chris06 // 26.10.2012 à 16h06

    Est ce vraiment séparer les banques de dépôts des banques d’investissements qu’il faut faire ou plutôt séparer le système de paiement du système de financement?

    Le « bien collectif » qui ne doit absolument JAMAIS faillir, c’est à dire garanti à 100% du temps de toujours être capable de fonctionner, c’est le système de paiement, c »est à dire’ en d’autres termes, la monnaie, qu’elle soit sous la forme de billets et de pièces ou de transfert électronique de bits dans les mémoires d’ordinateur suite à l’utilisation des instruments de la monnaie scripturale (cartes, transferts en tous genres, etc…).

    Il ne doit pas y avoir de garantie étatique des dépôts, tout d’abord tout le monde sait qu’il peut arriver qu’un Etat fasse défaut donc cette garantie ne vaut pas tripette.

    Par contre il doit y avoir une garantie, non pas de l’Etat, puisqu’il peut faire défaut, mais du peuple souverain, la collectivité dans son sens le plus large, que la monnaie et le système de paiement pourront toujours fonctionner, c’est à dire un risque de blocage égal à 0.

    Donc il faut séparer la monnaie et le système de paiement, qui doivent être contrôlés par le peuple souverain et ne jamais faillir, du système de crédit (et de manière plus générale de financement).

    Le vrai débat se situe donc plutôt sur la question de savoir s’il faut continuer avec le système à réserves fractionnaires ou bien passer à un système 100% monnaie.

    Parce que le véritable « risque systémique », celui qu’il faut à tout prix éviter, c’est que notre monnaie et notre système de paiement soient bloqués et ne fonctionnent plus.

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    • xas // 26.10.2012 à 19h15

      Il existe aussi un autre problème de fond, c’est celui des chambres de compensation.
      Qui renvoie à un autre modèle, celui du banquier luxembourgeois, aujourd’hui décrié.
      La presse crie au loup pour une prétendue guerre des sexes
      http://www.20minutes.fr/economie/1029826-guerre-sexes-fait-rage-bce

      Mais derrière le cache sexe luxembourgeois des chambres de compensation l’argent circule à grande vitesse vers les paradis fiscaux.
      Faîtes vos jeux…

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  • Fmar // 26.10.2012 à 16h19

    100% d’accord avec Chris.
    1) Système de réserves fractionnaire
    2) Système de paiement (y compris consortium CB)

    Me semblent des combats bcp plus importants que la séparation des activités des banques

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    • jp // 27.10.2012 à 09h24

      plus on coupera les banques moins elles seront controlables de façon indépendante
      chacun son gruyère, chacun son lobby c’est pas jouable
      regardez en France ce que ça vous coute Dexia, le spécialiste des collectivités locales !
      on peut pas couper les dépôts de crédit, c’est un régle aussi vieille que la banque
      c’est avec les dépots qu’on fait du crédit ensuite c’est Bale II, faut raisonner en risques
      Regardez le Crédit Immobilier de France, une baque de Crédit sans dépôts, ça fait quoi ?: ça prête à taux variable sur 30 ans à des gens qui n’ont aucune conscience du risque, ça achète les élus avec des dividendes sociaux, ça fait faillite en rase campagne et ça demande la garantie de l’Etat, et ça va couter au moins 4 milliards à chacun d’entre vous (faites le compte) §
      c’est ça que vous défendez ?
      cette note n’a pas de sens, ce projet n’est pas défendable
      vive le blog qui fera la promotion de la banque européenne

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  • TZYACK // 26.10.2012 à 16h34

    Les nationalismes ont obligé à mettre la charrue avant les boeufs pour arriver à une intégration et à une convergence européenne :
    Union monétaire puis bientôt bancaire, budgétaire et enfin économique
    L’Europe imposera, d’elle-même et en temps opportun,la séparation des activités bancaires.

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  • Fmar // 26.10.2012 à 16h54

    @TZYACK

    Je crois que l’europe fera ce que les banques lui demanderont de faire et non l’inverse.

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    • jp // 27.10.2012 à 09h14

      pas certain, beaucoup de banques préfèrent rester dans leur marigot local, les Landesbonk allemenandes ne veulent pas de régulation, en France les ovni comme la CDC font tout pour ne pas être banalisées et comme partout la maffia politique les protège. L’Europe aura énormément de mal a faire les banques européennes dont nous avons besoin.

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  • artiste // 26.10.2012 à 18h41

    Ce qui serait plus intérressant,c’est de rendre les banquiers responsables sur leurs biens propres comme les associés gérants PICTET, cela réglerait les problèmes de spéculation plus de KERIEL si BOUTON
    et ses directeurs sont responsables.

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    • Surya // 26.10.2012 à 19h12

      Ils le sont déjà;c’est juste que la Loi n’est pas appliquée.

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  • Fab78 // 26.10.2012 à 20h43

    Olivier,

    Où places-tu les crédits immobiliers ?
    Dans les banques d’affaires ou dans les banques de dépôt ?
    Si c’est dans les banques de dépôt, c’est avec ou sans réserves fractionnaires ?

    Un des arguments pour la scission, c’est que la spéculation à court terme est plus nocive que la spéculation à long terme.
    Mais pour la crise des sub-primes, c’était plutôt du long terme, mais c’était très nocif.

    Remerciements.

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  • Bouddha vert // 26.10.2012 à 22h17

    Bonsoir,

    Le point presqu’ unanimement partagé sur ce billet, c’est que ce système va craquer, un bon début!

    S’il craque, la nature ayant horreur du vide, il y aura des changements, des remplacements.
    Ses changements se feront dans le sens de la moindre résistance, comme en physique!

    On résiste bien sûr beaucoup moins au connu qu’à l’inconnu, c’est dans les têtes que se trouve demain.
    Une tête ça écoute, parfois même cela entend mais encore faut il qu’il y ait une musique.

    M Berruyer propose un discours à faire entendre, idéalement une symphonie, un opéra, alors, que la musique commence.

    Par ailleurs toute banque universelle deviendra un enfer pour toute institution politique, alors tranchons ces banques pour un nouveau prélude.

    Bon vent

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  • Olivier D. alias ze kat // 26.10.2012 à 23h05

    Sur Twitter, @ToPolitiq a pris parti pour cette cause ^^

    https://twitter.com/topolitiq/status/261929035255410688
    https://twitter.com/topolitiq/status/261934529600688128

    Merci de donner chiffres, documents, et discours pouvant servir de matière première 😉

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  • Alemic // 27.10.2012 à 00h00

    Bon courage Olivier!

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  • Pétouille // 27.10.2012 à 08h20

    Donnons de l’importance aux changements positifs
    Quelle est la suite de cette bonne nouvelle ,? Ont-ils avancé ?
    http://www.leprogres.fr/actualite/2012/09/21/italie-naples-lance-une-sorte-de-monnaie-locale

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  • jp // 27.10.2012 à 09h07

    la banque est une industrie lourde, ça va pas craquer du tout, d’une part il faut des banques à la taille des entreprises, car la banque traite leurs flux financiers, elle doivent être mondiales comme le monde marchand et hyper investies en technologie, d’autre part statistiquement plus le risque est dilué (vaste, réparti) moins il demande de capital, donc il n’y a pas de choix dans le devenir des banques.
    L’échec de l’Europe c’est des raisonnements politiques paléolithiques, chaque pays voulait ses banques comme du temps de chacun sa monnaie, faut faire des banques au minimum à la dimension de notre marché, on aurait sans doute mis moins de crédit dans l’immobilier (l’immobilier c’est vraiment la pensée locale, les maffias, les Titanic, regarder la mort du CIF en France, ça va couter combien?) si on avait eu des banques européennes. Maintenant faut les faire.
    Le second échec est celui des régulateurs, ils ont été super mauvais, ils n’ont rien vu venir sur les subprime, pourtant tout le monde le savait, le coup de magie des réhausseur de crédit c’était Noél toute l’année
    Je trouve ton idée mauvaise, couper les banques c’est les affaiblir au moment ou on a besoin de banques fortes, c’est vraiment idiot. Ne fait pas ça. Je ne participerai pas, le consensus c’est démocratique et pas nécessairement un signe d’erreur.
    En revanche je te répète, si les banques font aussi les prix des produits qu’elles vendent, sans transparence de marché, ça peut pas marcher. Faut recentraliser les marchés et faire participer les autorités de marché à la réforme des banques : pourquoi les banques jouent ? par cequ’elle ont la capacité de tricher, faut leur retirer

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  • celimen // 27.10.2012 à 16h11

    au risque de paraitre naif, il n’y a pas de lien par Olivier sur cette page démontrant un minimum la nocivité de la « banque universelle » et donc la nécessaire séparation des banques. En leur absence cela revient donc à se soumettre à un argument d’autorité, ce qui est un peu léger malgré tout le respect et l’admiration (si si…) que j’ai pour Olivier…

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    • Fabrice // 27.10.2012 à 18h03

      vous oubliez juste un détail la crise des subprimes n’aurait jamais bloqué les prêts interbancaire si les banques savait ce qu’il en était exactement de la valeur des produits financiers dans lesquels ils avaient aveuglément investis.

      Des prêts abusivement effectués auraient entraîné la faillite des banques ou organes financier possesseurs/fautifs sans contaminer le reste de l’économie, or on a rendu toute lisibilité impossible en les mélangeant, avec la bénédiction des agences de notation, à d’autres produits sur l’ensemble de la planète rendant toute confiance impossible entre banques.

      Si vous ne voyez toujours pas le risque du mélange des genres un petit rappel pour soigner un peu l’amnésie :

      http://www.huffingtonpost.fr/2012/09/14/lehman-brothers-crise-subprimes-grece-fed-bce-euro_n_1884756.html

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      • celimen // 27.10.2012 à 19h45

        J’ai lu votre article pour vous faire plaisir mais la plupart des banques citées (Goldman Sachs, JP Morgan, Merril Lynch ou Lehman Brother) ne sont justement pas des banques de type universelles. Au contraire, elles sont spécialisées et fragiles, quand d’autre dites universelles comme BNP ou Barclays sont solides (non mentionnées dans l’article), ce qui semble rejeter l’idée de séparation.
        A votre décharge vous avancez des arguments, ce que je regrettais qu’il n’y en ait pas de la part d’Olivier pour ce post.

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        • Surya // 28.10.2012 à 13h32

          Vous trouvez la BNP solide ? Vous avez vu le niveau de capitalisation ?

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          • Celimen // 28.10.2012 à 14h32

            Les banques en difficulte que j ai citees sont en difficulte, ont fait faillite ou ont ete rachetee, celles solides que j ai citees restent solides il me semble…
            pas la peine d etre tres intelligent pour le comprendre
            Le niveau de capitalisation n’ est qu un critere parmi tant d autres, faire un jugement de solidite uniquement avec ce genre de critere me semble aussi insuffisant que de juger une economie a l aune du ratio dette/pib
            Admettons qu il soit trop faible a votre gout:
            . rappelez moi le ratio de capitalusation des banques en faillite/difficulte qui sont citees?
            . en quoi cela demontre l utilite de separation? Augmentons les niveaux de capitalisation requis, limitons voire interdisons le trading pour compte propre des banques. On a tous les outils pour le faire sans besoin de decouper a la hache les activites comme on semble le croire en grande majorite sur ce forum.

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          • Surya // 28.10.2012 à 16h36

            Les banques européennes (et pas que celles là d’ailleurs) n’ont pas coulées car elles utilisent toutes des règles comptables hautement fantaisistes (mark to model à l’actif, mark to market au passif), sinon ça fait bien longtemps qu’elles auraient toutes sautées.

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          • Celimen // 28.10.2012 à 18h12

            « des regles comptables hautement fantaisistes » vous y allez tres fort dans l’outrage mais …
            Qui etes vous pour que je vous croie sur parole?
            Dans le cas ou vous n etes pas une autorite incontestable, comment demontrez vous cette proposition?
            Si tant est que vous arrivez a demontrer ce 1er point (que je pense subtil bien au contraire de vous), en quoi des regles comptables plus precises vont elles empecher un dirigeant de prendre trop de risque ou endiguer une crise de confiance interbancaire? Que vous evaluez un actif pourri selon tel ou tel model, ou au cout comptable, cela reste au final un actif pourri invendable, et un investisseur se mefiera ou vous rira au nez si vous lui proposez une evaluation differente…
            Votre solution accelere une crise de confiance et facilite un blocage interbancaire, merci pour votre resolution de la crise.
            C est assez agacant de devoir decortiquer vos raisonnements elliptiques, d autant que l on s eloigne du sujet. Pourriez vous etre plus demonstrative plutot que de brandir ou vous proteger derriere du jargon bancaire.

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          • Surya // 28.10.2012 à 20h15

            Quel jargon bancaire ? C’est la notion de fair-value en IFRS.

            Sinon trouvez-vous normal que les banques dégradent leur passif en marquant leur propre dette en prix du marché (quand la valeur de leur dette diminue sur le marché secondaire) et sortent des plus-values fictives plutôt que de laisser la valeur faciale des obligs émises ?

            C’est du jargon bancaire elliptique ça ?

            Sinon les règles comptables fantaisistes; c’est de sortir des plus values fictives (disitribuées en dividendes) sur des cash flow futurs potentiels. Évidement quand tout se vautre et qu’il faut passer des pertes; hop on change les règles du jeu en cours de route.

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        • Surya // 28.10.2012 à 17h59

          Dans le genre banque universelle pas solide : UBS; Crédit Suisse; Sogé; CA; BofA; Citigroup; Unicredit…

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          • celimen // 29.10.2012 à 10h34

            vous ne comprenez pas et en plus vous persistez…lol
            pas « jargon bancaire elliptique », mais enfumage à l’aide de raisonnements elliptiques doublés de jargon bancaire antipédagogique pour la plupart des lecteurs qui voudraient comprendre sincèrement les choses sur ce blog.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 30.10.2012 à 10h32

            surya vous affirmez
            « Les banques européennes (et pas que celles là d’ailleurs) n’ont pas coulées car elles utilisent toutes des règles comptables hautement fantaisistes (mark to model à l’actif, mark to market au passif), sinon ça fait bien longtemps qu’elles auraient toutes sautées »
            « Quel jargon bancaire ? C’est la notion de fair-value en IFRS. »

            Bonjour,

            il faudrait arrêter de copier aveuglément wikipédia.

            Je souhaite apporter quelques rectifications pour que le lecteur puisse obtenir des informations correctes, des notions financières sont « balancées » tout azimut.

            Le principe de la juste valeur n’est pas une norme ifrs.

            C’est la norme IAS39 comptable européenne, applicable en 2005, sur les instruments financiers qui veut permettre une meilleure comparaison des bilans et des résultats des entreprises au niveau mondial.

            Cependant cette norme l’IAS39 n’est pas adaptée aux activités des banques commerciales mais utiles aux activités des banques de détails.

            L’application de la juste valeur (par définition c’est la comptabilisation à la valeur de marché instantanée), sur la totalité des instruments financiers dérivés peut créer une volatilité des résultats et des capitaux propres.

            Il faut donc rétablir un principe de prudence dans les normes IAS.

            Pour corriger les imperfections, en 2013 l’IAS39 sera remplacée par l’IFRS9.

            Cordialement.

            IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation »
            ________________________________________
            La CE, le 3 novembre 2008, a regroupé en un seul texte (le règlement CE n° 1126/2008) les normes et interprétations adoptées intégralement dans la Communauté le 15 octobre 2008.
            IAS 39 a été homologuée antérieurement – mais partiellement – par le règlement CE n° 2086/2004 du 19 novembre 2004. En effet, deux dispositions n’ont pas été reprises au niveau européen :
            la première disposition concerne l’option de la juste valeur (mais elle a été adoptée ultérieurement par le règlement CE n° 1864/2005 du 15 novembre 2005)
            la seconde disposition porte sur la comptabilité de couverture (en partie) ; elle n’est toujours pas adoptée par l’Europe.

            Le résumé ci-après est établi sur la base de la version d’IAS 39, telle que publiée dans le règlement CE n° 1126/2008, qui reprend la version de l’IASB publiée en décembre 2003 – sous certaines exceptions (voir ci-dessus) – et les amendements successifs à cette norme introduits par d’autres normes ou interprétations homologuées au sein de l’Europe au plus tard le 15 octobre 2008. Cependant, certains amendements publiés par l’IASB ont été adoptés à une date ultérieure (ils sont présentés ci-dessous dans le paragraphe « Au niveau de l’Union européenne »).
            Par ailleurs, le 12 novembre 2009, l’IASB a publié IFRS9 « Instruments financiers » (phase 1 : classification et évaluation des actifs financiers) qui vise à remplacer IAS 39 d’ici 2013. Cette norme n’est pas encore adoptée au niveau européen. L’EFRAG et l’ARC ont annoncé qu’ils reportaient leur avis d’adoption et le vote sur l’adoption de cette nouvelle norme sans fixer de calendrier.

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        • Fabrice // 28.10.2012 à 18h00

          Celimen vous me direz dans ce cas pourquoi des prêts douteux se sont retrouvés dans des placements par le miracle de la titrisation, puis vendus par ces fameuses banques universelles ? Je vous le concède en voulant imiter ou avec les conseil de ces banques d’investissements.

          Bilan les banques ne se prêtent plus entre elles de peur de voir leur créance tomber dans une possible faillite des banques créancières du fait de ces investissements dans lesquels personne ne sait plus le niveau de risque.

          Ce phénomène « obligeant » la BCE ou la FED à financer le marché bancaire pour permettre au système interbancaire (je vous laisse regarder les explications d’olivier sur ce point) de continuer de fonctionner.

          Pourquoi les banques qui sont sur la sellette actuellement sont justement sur ces banques universelles ou aussi too big to fail (oh bizarre 😉 on retrouve la bnp et barclays sur l’article suivant) :

          http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20101110trib000571591/bnp-paribas-et-societe-generale-dans-le-viseur-du-g20.html

          si vous estimez que parce que trop grosses pour que les états les laissent tomber (mais au détriment de leur propre économie) est une preuve de solidité, je dois avouer que c’est faire preuve d’une certaine forme de cynisme.

          La séparation ne serait je vous le concède à mon avis qu’une première étape, pour réduire la taille de ce type de banque qui prennent leurs clients, les autres banques et les états en quasi otage.

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          • celimen // 28.10.2012 à 18h40

            ok pour réduire la taille, mais le démantèlement punitif avec des banques « casinos » d’un coté et des banques de détail de l’autre ne resoudra rien à l’affaire;
            d’un coté la séparation existe déjà de fait avec des banques comme Lehman Brother et cela n’a aucunement empeché la crise, bien au contraire
            d’un autre coté les titres financiers ont toujours provoqué des crises , rappelez-vous la crise internet, vous ne ferez donc que deplacer le problème de titres pourris dans un ensemble de banques

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      • jp // 28.10.2012 à 07h43

        d’accord av celimen, les origines de la dépression sub prime c’st pas les banques universelles, c’est pareil dans l’immobilier espagnol, et au Portugal on ne dira jamais assez la responsabilité de le Caixa de Depositos – banque publique spécialisée – qui bourré le pays de prêt hypothécaires à taux variable et formé la bulle immobilière – irresponsabilité incroyable
        une banque prend toujours un risque quand elle prête, la notion de valeur ne peut être dissociée du prix de marché, on peut pas dire comme vous Fabrice, et justement on minore le risque en le répartissant, comme en assurance
        ça n’a pas de sens de vouloir spécialiser les banques en les coupant en morceaux, les clients des banques veulent 1 seul fournisseur, ça n’a rien à voir avec l’esprit de jeu

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        • Porteu caroline // 28.10.2012 à 11h41

          JP
          L’intérêt de la séparation est de ne plus laisser utiliser les dépôts pour les leviers de la spéculation . La crise immobilière espagnole vient des prêts aux particuliers Oui , mais elle vient surtout de l’envolée des taux et de la spéculation sur ces taux (produits dérivés à l’appui) qui ont fait exploser les remboursements d’échéances des ménages espagnols .

          Quand vous voyez qu’aujourd’hui une banque comme la Deutsche Bank n’a pas plus de 4% de son activité en rapport avec l’activité économique directe (particuliers ou entreprises) et qu’en France , la partie d’activité directe liée à l’économie (entreprises ou particuliers) n’est pas supérieure à 25% , il y a de quoi se poser des questions .

          L’entretien de Philipponat lors de l’émission de FOG , reproduit dans Arrêt sur Images est parlant : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5321

          Un chiffre, un seul, mais il est très parlant : 10% de l’activité bancaire en France consistent à financer les entreprises. Si on ajoute les 12% qui servent à financer les particuliers, on arrive à 22%. Conclusion : moins d’un quart de l’activité des banques en France servent à l’économie réelle (la moyenne est de 28% pour l’ensemble des banques européennes).

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          • jp // 28.10.2012 à 12h00

            une forte partie de l’indirect est lié au direct, l’encours et la ressource se gèrent globalement, c’est normal que les banques travaillent leur profil de dettes et d’emplois dans le temps, c’est comme l’industrie automobile, pour vendre une auto neuve faut vendre 3 occasions
            ce qu’il faudrait démontrer est la part exacte des activités de jeu pour compte propre des banques universelles, elle est de toute façon énormément moindre que dans les spécialisées
            quand on voit le ménage qui a été fait dans les salles de marché à Londres, ça a du bien baisser

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          • Celimen // 28.10.2012 à 14h57

            C est un billet d humeur, un long monologue sans journaliste/ contradicteur que vous mettez en lien, pas une demonstration. J aurais en effet bien des questions sur ces pourcentages jetes a la figure du lecteur avant de me forger une idee toute arretee. Je prefere encore un debat melenchon face a des journalistes que ca…
            Je suppose que dans les 78% restant il y a une grosse partie de financemznt/refinancement sur les marches interbancaires…votre banque fait comment lorsqu il n a pas assez de depot en face de ses credits? Ou vous proposez quoi a une banque qui a plus de depot qu il n en faut pour faire des credits? Vous les punissez en leur defendant de se parler entre elles? Merci pour votre proposition, moi particulier ou entreprise j irai me financer moins cher dans une banque universelle ou pas…mes concurrents etrangers profiteront de taux moins cher pour me rafler mes parts de marche…

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  • Porteu caroline // 28.10.2012 à 18h40

    Celimen et JP

    Je ne pense pas qu’on puisse parler de billet d’humeur dans le compte rendu de l’émission de FOG et de ce qu’a dit Philipponat .

    Ces chiffres peuvent se recouper à travers une étude comme celle du Député Européen Philippe Lambert
    qui a établi son propre classement à partir de critères énumérés dans un document plutôt précis .

    Attac avait essayé de faire la même chose il y a environ 18 Mois .
    Vous trouverez les liens et informations utiles ici : http://fipcarolinep.xooit.fr/t36-Banques-classement-citoyen.htm

    Les chiffres de la Deutsche Bank : 96% via le Hedge DWS et 4% seulement d’activités traditionnelles ont été repris de plusieurs sources d’informations par Mecanopolis .
    Vous verrez dans mon billet par exemple de quoi sont constitués les 100 milliards qu’elle vient de transférer à son pôle gestion .
    La Deutsche Bank : un gros besoin de transparence
    http://fipcarolinep.xooit.fr/t13-Deutsche-Bank-Un-gros-besoin-de-transparence.htm

    Vous parlez de financements interbancaires , mais combien ont coûté les manipulations sur le LIBOR aux banques , ou aux particuliers ou aux entreprises ou encore aux Etats . Sur Dexia , on a déjà une petite idée qui est de l’ordre de 600 millions d’euros du fait des swaps de couverture .
    http://www.lecho.be/actualite/entreprises_finance/Dexia_victime_de_la_manipulation_du_Libor.9214845-3027.art?ckc=1

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  • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 05h13

    Olivier,

    Ne vous laissez pas démonter : il y a manifestement ici des « accros » du système,
    dont les « compétences » finissent par tourner à l’aveuglement
    (voir nos économistes bien sûr « distingués »… J’ai connu ça).

    Par contre, deux choses.
    1 – Certains n’ont pas tort sur certains points.
    La manœuvre doit être à double ou à triple détente,
    et anticiper bon nombre d’effets pervers à prévoir : « séparer » ne suffira pas !

    2 – Cela ne peut aboutir sans envisager corrélativement un système de « réseaux »
    avec ce qui se fait déjà en ce sens ailleurs, y compris en Europe.
    (nombreux exemples dans d’autres secteurs).

    RIEN NE SERAIT PIRE QUE DE RESTER L’ARME AU PIED :
    C’EST CE QU’ILS ATTENDENT !

    De plus :

    NON, LE SYSTÈME NE S’ÉCROULERA JAMAIS (JA-MAIS) DE LUI-MÊME !
    DIRE CELA URBI ET ORBI,
    C’EST DIFFUSER UN ENFUMAGE PERVERS CAR INCONSCIENT.

    Tout pour éviter le « rdv … etc » !
    Très cordialement.

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  • Rendez-vous en enfer // 29.10.2012 à 21h52

    Pas de réactions ? Dommage.
    Symptomatique en tout cas…

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    • Celimen // 29.10.2012 à 22h35

      Allez d accord rajoutons de l huile sur le feu, pour prouver encore une fois que le travail consistant a debattre pour une separation bancaire n a pas encore ete fait correctement sur ce forum. A moins que vous preferiez suivre le leadership berruyer sans se poser trop de question et vous ruer tete baissee dans du lobbying…c est vous qui voyez…
      Donc voila j y viens: hors crise, le principe d echanger des titres adosses a des creances hypothecaires est une tres belle invention pour la banque/assurance/fonds de pension et l economie en general. Seulement des acteurs ont fait n importe quoi, ont vendus et dissemine des titres pourris, mal evalues, et la crise que vous connaissez est arrivee. Faisons une analogie: si demain un constructeur de voitures chinoises fait un tabac en France mais qu on se rend compte que les journaux specialises de voitures ou l agence de respect des normes et de securite n ont pas fait leur boulot et qu il y a un carnage sur les routes. Faut il pour autant interdire la vente et l echange de toutes les voitures en general? Bien sur que non, le probleme se situe en amont (au niveau d un constructeur en particulier et des organes qui controlent) et pas en aval (la possibilite de vendre et d echanger des voitures saines)

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      • jp // 30.10.2012 à 08h36

        oui l’idée des subprime est bonne, c’est l’absence de régulation qui a fait une bulle.
        L’idée de liquéfier le marché hypothécaire est bonne, elle pouvait permettre à tout le monde d’être propriétaire de son logement, or c’est un facteur essentiel d’intégration social (exemple la France logement social 100% locatif : intégration ratée), le rêve américain, c’est une super idée
        ce qui a raté, c’est la gonflette, les agences qui collaient des 2A aux upgradeurs de crédit alors que c’étaient manifestement des bombes atomiques de risque, mais les agences notent trop court terme, absence de contrôle systémique : catastrophe inévitable
        @Rendez vous en enfer : par terre les banques c’est par terre les entreprises, l’économe marchande, les marchés financiers sont le principal moteur de la mondialisation, une superbe réussite de la fin du XXeme siècle. On est 7 milliards, tous dans le même bateau, sans ce magnifique succès, financé par des marchés et des banques qui ont superbement bien fait leur travail, on serait 6 milliards de créve la faim et 1 milliard de crève de peur. Faut arrêter avec la culpabilité face à la monnaie, l’argent c’est pas sale, c’est un outil, on en a besoin pour vivre

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  • Rendez-vous en enfer // 30.10.2012 à 00h24

    @Celimen,

    Bonsoir ! Merci de répondre, c’est rare. On aura des points d’accord… et de désaccord (classique).

    « A moins que vous preferiez suivre le leadership berruyer sans se poser trop de question et vous ruer tete baissee dans du lobbying » :

    1 – Je ne suis pas tout à fait de ce style, mais passons.
    C’est quand même clair :
    a – PLUS D’ATTENTISME
    b – MAIS PAS, NON PLUS, D’ACTION INSUFFISAMMENT PENSÉE ET CONTRE-PENSÉE
    (et c’est cela notre, votre rôle, non ?).

    2- « hors crise, le principe d echanger des titres adosses a des creances hypothecaires est une tres belle invention pour la banque/assurance/fonds de pension et l economie en general. Seulement des acteurs ont fait n importe quoi ».

    Relisons bien.

    « Hors crise »: c’était quand, cela ? Et ne doit-on pas anticiper
    par un système qui les évite ? (Je sais : « j’utopise »).
    Ne voyez-vous pas que le système ne peut plus vivre QUE de crises ?
    Je l’ai dit et le répète : les « grands » spécialistes sont dorénavant les plus aveugles !

    « Une tres belle invention pour la banque/assurance/fonds de pension et l economie en general ».
    J’aimerais vous suivre… dans votre fantasme.
    Car, désolé, ou est la « belle invention » ?
    Même si l’on admet volontiers que « l’industrie bancaire » est nécessaire.
    Certes, mais pas comme ça !
    L’invention se révèle SINISTRE…

    « Seulement des acteurs ont fait n importe quoi ». QUEL AVEU !
    Qui les y a amenés, sinon le « système » lui-même ?
    (Vous suivez l’affaire Kerviel, je suppose ? Et le Libor ? Et celle-ci… Et celle-là…).

    Et ne nous dites pas que c’est une perversion :
    C’EST LE SYSTÈME du « GIGA-LIBÉRALISME »,
    et il déborde aujourd’hui à toute vitesse vos normes de pensée totalement datées,
    si même, en déontologie, apparemment défendables !

    Enfin, quant à « l’analogie », puis-je me permettre de vous dire
    que je n’accepte plus de longue date aucune parabole. Pourquoi ?
    Parce qu’elles ne sont que le cache-sexe du réel,
    la défausse d’une ANALYSE CONCRÈTE NE QUITTANT PAS LE RÉEL D’UN POUCE.
    Et là, les faux-semblants tombent les uns après les autres.

    Ceci étant, je prends en totale considération ce que vous dites,
    car on doit envisager qu’il peut toujours y avoir quelque chose de juste,
    même a minima, dans ce qu’avance un interlocuteur
    (sauf cas irrémédiables, et ce n’est pas le vôtre).
    À plus, et très cordialement.

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    • celimen // 30.10.2012 à 08h07

      1 – Effectivement vous n’êtes pas de ce style, en tout cas tout à fait d’accord avec ce point; il me semble que pour le bac on nous a appris la dialectique these-antithese-synthese, et c’est désespèrant que cette « hygiène mentale » soit si souvent oubliée…
      Par contre pour l’analogie vous avez quand même des questions pour essayer de la comprendre, mais vous abandonnez en cours de chemin, en prétendant que cet outil de pensée est inacceptable… mais vous n’abusez que vous même 😉
      2 – en mélangeant du kerviel-libor-subprime vous confondez tout un ensemble de risques et défauts bien distincts, certes faites dans le même milieu, mais très mal surveillé.
      Effectivement si dans la circulation routière vous ne mettez aucun agent de police ou feu de circulation, ça tourne vite au vinaigre et vous avez toute sorte d’accident…
      Trouvons comme vous dites un système meilleur qui évite ces accidents, mais n’interdisez pas la circulation routière…
      ok je suis lourd avec mon analogie…
      Bien cdt

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    • jp // 30.10.2012 à 09h10

      La banque c’est pas un coffre fort qu’il faut défoncer pour avoir la paix
      La difficulté de la régulation (et son échec dans le dépression subprime) c’est que le domaine est technique et compliqué, et qu’il va vite
      c’est comme en génétique les OGM, c’est pas par ce qu’il y a un maïs discutable qu’il faut arrêter de séquencer les génomes
      Suffit pas de dire non, on arrête on retourne au paléolithique, on hybride à la petite semaine
      C’est pas possible par ce qu’il faut manger, 7 milliards de gens sur une planète déjà à moitié détruite, on peut plus dire, on va faire autrement
      Faut vivre
      Ça va vite par ce qu’on ne peut pas faire autrement, les masses de capitaux, la taille des marchés (qui ne sont efficients que s’ils sont profonds, donc mondiaux), l’informatisation lourde des opérations de règlement, transfert, livraison, conservation, c’est de l’industriel hyper lourde, donc des échelles économique énormes, le crédit c’est pareil c’est des process de plus en plus précis
      Les réseaux (porte ouverte aux maffias) c’est compliquer la tache de régulation. Au contraire Olivier devrait faire un blog pour qu’on arrête les micros banques nationales, qu’on fasse enfin des banque européennes, des outils à la taille du monde comme il est.
      La proposition d’Olivier fait fausse route
      Insuffisance d’analyse

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      • Porteu caroline // 30.10.2012 à 09h55

        JP
        personnellement je pense que la titrisation est une catastrophe et non une très bonne chose . Car en permettant de sortir des engagements des bilans , elle ne sert in fine qu’à fabriquer de faux bilans .

        Et d’une manière générale on ne peut avoir une création monétaire qui s’oriente exclusivement sur la spéculation , en contribuant à créer des bulles qui détruisent la production de richesses réelles .
        La financiarisation de l’économie qui fait rechercher à tout prix le rendement immédiat au détriment de l’investissement productif moyen et long terme est une autre catastrophe , qui est en train de nous conduire tous dans le mur .

        La séparation n’est pas une panacée mais elle a le mérite de limiter cette création de bulles en limitant l’aire de jeu spéculative . SI vous relisez l’histoire du Steagall Glass Act , c’est exactement ce qui s’est passé .

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        • celimen // 30.10.2012 à 10h04

          toujours le même travers, quelque chose fonctionne mal et provoque des accidents, alors supprimons-le! C’est tellement plus simple, forcement…

          ensuite si vous croyez qu’avec votre séparation vous allez regler, voire limiter le problème des bulles spéculatives, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil 😉

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        • chris06 // 30.10.2012 à 10h34

          D’accord avec Celimen.

          Ce que l’on observe, c’est que la croissance accélérée des dettes (publiques + privées) à un rythme trois fois plus rapide que le pib, (ainsi que de la masse monétaire puisque cela en découle) démarre à la fin de l’épisode de stagflation, c’est à dire au début des années 80, bien avant que Glas Steagall n’ait été aboli. Or c’est bien cette croissance accélérée des dettes et de la masse monétaire qui en résulte qui est l’aliment qui a engendré toutes ces bulles spéculatives sur la valeur des actifs (actions, obligations, immobilier).

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          • jp // 30.10.2012 à 10h46

            le lien entre les deux n’est pas du tout évident, par exemple la bulle action a été bréve et rapidement corrigée, la bulle obligataire ne concerne que les obligations d’état, pas les autres, la bulle immobilière ne touche pas des pays comme l’Allemagne ou les pays du nord, une grosse partie de la bulle immobilière est liée au comportement irresponsable des banques spécialisée qui ont prêté à taux variable sur des durée bien trop longue à des gens qui n’ont pas les moyens de rembourser
            en revanche il faut mettre en rapport l’explosion du crédit avec les politiques monétaristes des banques centrales, là oui, on crée beaucoup trop de monnaie, les taux courts sont ridiculement trop bas
            reste qu’aucun de ces arguments ne démontre qu’il faut couper les banques en petits bout, bien au contraire, faut supprimer les établissements spécialisés

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          • chris06 // 30.10.2012 à 11h32

            @jp,

            je suis d’accord avec vous, relisez mon commentaire, vous verrez que ce n’est pas un argument pour la séparation des banques mais le contraire.

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        • jp // 30.10.2012 à 10h37

          il y avait une viscosité phénoménale des marchés hypothécaires, on est passé de l’empire romain à la dématérialisation très très vite, derrière cela la marché immobilier est resté ce qu’il était, très lent à réagir
          il y a donc facilement un décalage entre le support , la valeur des immeubles et la valeur du papier qui représente les immeubles, encore plus du démembrement de ces papiers
          reste qu’on ne peut pas revenir à la plume d’oie, le financement de l’immobilier doit entrer dans le moule si on veut que le mécanisme de marché continue à diriger l’affectation des ressources financières
          la question de Rendez vous en enfer est intéressante, les mécanismes de marché peuvent-ils fonctionner sans crise ? Je ne le crois pas, l’univers de la loi normale est 99% du temps et l’univers de la loi de Fourier les reste du temps, mais les deux loi existent tout le temps, dit autrement, dérailler est une composante du monde comme il est
          faut limiter les crises avec des régulateurs, mais ce seront toujours des humains faillibles avec des biais selon l’ambiance du moment

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    • jp // 30.10.2012 à 09h15

      en relisant je me demande quelle est l’alternative proposée : le dirigisme ?

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