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23.juin.201523.6.2015 // Les Crises

La crise de la dette grecque est la guerre d’Irak de la finance, par Ambrose Evans-Pritchard

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La crise de la dette grecque est la guerre d’Irak de la finance

Les gardiens de la stabilité financière sont en train de provoquer délibérément une panique bancaire et, dans leur zèle à forcer la Grèce à se mettre à genoux, mettent en danger le système européen

Le Parthénon à Athènes. Photo : ALAMY

Rarement de nos jours avons-nous été les témoins d’une telle démonstration d’irritabilité et de jugement erroné par ceux qui sont censés être responsables de la stabilité financière mondiale et par ceux qui donnent le ton au monde occidental.

Le spectacle est stupéfiant. La Banque Centrale Européenne, le fonds de sauvetage de l’UEM, et le Fonds Monétaire International, parmi d’autres, sautent, furieux, à la gorge d’un gouvernement élu qui refuse de faire ce qu’ils lui dictent. Ils esquivent entièrement leur propre responsabilité des cinq années de gaffes politiques qui ont mené à cette impasse.

Ils veulent voir ces rebelles klephtes pendus du haut des colonnes du Parthénon, ou empalés comme le préféraient les forces ottomanes qui les considéraient comme des bandits, même si cela a pour effet de dégrader leurs propres institutions. [NdT : Les klephtes sont à l’origine des bandits des montagnes de Grèce durant la période de la Grèce ottomane.]

Si l’on cherche à dater le moment où l’ordre libéral Atlantique a perdu son autorité, et où le Projet européen a cessé d’être une force motrice historique, cela pourrait être celui-ci. Dans un sens, la crise grecque est l’équivalent financier de la guerre en Irak, un totem pour la gauche, et pour les souverainistes de droite, et qui regorge de ses propres dossiers sulfureux.

Quelqu’un conteste-t-il le fait que la BCE – via la Banque de Grèce – en publiant ce rapport mercredi, incite activement à une panique bancaire dans un pays où elle est aussi le régulateur bancaire ?

Elle annonce une « crise incontrôlable » s’il n’y a pas d’accord avec les créanciers, suivie d’une montée en flèche de l’inflation, d’une « hausse exponentielle du chômage » et d’un « effondrement de tout ce que l’économie grecque a accompli au cours de son adhésion à l’UE, et particulièrement à la zone Euro. »

Pour forcer la Grèce à rejoindre la table des négociations, la gardienne de la stabilité financière accélère consciemment et délibérément une crise financière dans un état membre de l’union économique et monétaire, avec des risques de contagion globale au continent européen et au-delà.

Elle l’a fait quelques jours après que le premier ministre Alexis Tsípras a accusé ses créanciers de « poser des pièges » lors des négociations et d’agir pour des motifs politiques. Il les a plus ou moins accusés d’essayer de détruire un gouvernement élu et de provoquer un changement de régime par la coercition financière.

Je laisse aux juristes le soin de décider si ce rapport constitue une violation prima facie du premier devoir de la BCE selon les traités de l’UE. C’est certainement inhabituel. La BCE a dû augmenter les liquidités d’urgence versées aux banques grecques à hauteur d’1,8 milliard d’€ (suffisant pour tenir jusqu’à lundi soir) pour compenser les dégâts causés par l’augmentation des retraits.

Dans son rapport, la Banque de Grèce a affirmé qu’à défaut d’accéder aux exigences des créanciers, le pays serait « probablement » expulsé de l’Union européenne. Soyons clairs sur ce que cela signifie. Cela n’est pas l’expression d’une opinion. Cela équivaut à une menace par la BCE de jeter les Grecs hors de l’UE s’ils résistent.

Banque centrale de Grèce à Athènes

Ce n’est pas la première fois que la BCE outrepasse son mandat. Elle a forcé l’état irlandais à donner une réponse favorable aux détenteurs d’obligations subordonnées de la banque Anglo-Irlandaise, accablant les contribuables irlandais d’une dette supplémentaire égale à 20% de son PIB.

Le seul objectif était de sauver le système bancaire européen à un moment où la BCE refusait de faire le sale boulot elle-même, trahissant la mission première d’une banque centrale, celle d’agir comme créancier de dernier recours.

En août 2011, elle a écrit secrètement aux responsables politiques espagnols et italiens, exigeant des modifications précises de leur législation, ce pourquoi elle n’avait ni mandat ni compétences techniques, se mêlant même de questions sensibles du droit du travail qui avaient déjà mené à l’assassinat de deux fonctionnaires Italiens par les Brigades rouges.

Lorsque l’Italie de Silvio Berlusconi a rechigné, la BCE a coupé les rachats d’obligations, faisant chuter les rendements sur 10 ans à 7,5%. Il a été débarqué par un coup d’état en coulisses, coup d’état toutefois légitimé par l’ex-staliniste vieillissant pro-UE fanatique qui s’est ensuite trouvé être président d’Italie.

N’oublions pas qu’elle a parachuté son vice-président Loukás Papadímos pour la prise de contrôle de la Grèce lorsque son premier ministre Geórgios Papandréou a simplement suggéré qu’il puisse soumettre le plan de sauvetage de l’UEM à un référendum, une idée lumineuse après coup. Cela fait deux coups d’état. Maintenant Syriza craint qu’elle ne s’oriente vers un troisième.

La puissante machine à crédits est à la dérive. Le FMI est dans la confusion. Il impose une politique d’austérité restrictive en Grèce – sans allègement de la dette, ni matelas de change, ni investissements compensatoires – que ses propres chercheurs jugent irrationnelle.

La responsabilité du Fonds dans ce fiasco est maintenant bien connue. Comme je l’ai montré la semaine dernière, ses propres documents internes montrent que le plan original de sauvetage de 2010 était destiné à secourir le système bancaire de l’UEM, et l’union monétaire à une époque où elle était sans défense contre une contagion. La Grèce a été sacrifiée.

On aurait dû penser que le FMI veuille calmer les tensions politiques, étant donné que sa crédibilité et sa survie à long terme sont en jeu. Mais non, Christine Lagarde a surenchéri en décrétant que la Grèce aurait immédiatement des arriérés si elle manquait un paiement d’1,6 milliard d’€ au Fonds le 30 juin.

De mon point de vue, c’est une escalade discrétionnaire. La procédure normale est d’informer le conseil du FMI après 30 jours. Cette période est de facto une période de grâce, et dans de nombreux cas passés les arriérés ont été réglés calmement dans l’intervalle avant que le problème n’arrive jusqu’au conseil.

Dans le cas de la Grèce, le FMI aurait pu laisser ce processus se poursuivre. Il a choisi de ne pas le faire, prétextant ouvertement des montants exceptionnellement élevés.

Klaus Regling, chef du fonds de sauvetage de l’Euro-zone (FESF), est monté sur scène sous-entendant fortement que son organisme ferait jouer les clauses de défaillance de ses obligations grecques – 45% du paquet grec – même s’il n’y a pas de raison impérieuse qu’il le fasse. C’est un problème facultatif pour le conseil du FESF.

Il semble menacer d’une défaillance du FESF, même si les Grecs eux-mêmes ne le font pas. Une situation remarquable.

Ce qui se passe est évident. Les créanciers agissent de concert. Au lieu de s’arrêter pour réfléchir un instant à la sagesse profonde de leur stratégie, ils doublent la mise mécaniquement, semblant croire que la tactique de la terreur intimidera les Grecs une fois le train passé.

Personnellement, je suis un conservateur burkien favorable au libre-marché. Idéologiquement, Syriza n’est pas ma tasse de thé. Cependant nous, les Burkiens, n’avons que faire des juntes monétaires et nous aimons la démocratie même si elle mène à l’élection d’un gouvernement de gauche-radicale.

Dans la situation actuelle, Edmund Burke aurait estimé que les projets présentés la nuit dernière à l’Euro-groupe par le ministre des Finances Yánis Varoufákis sont rationnels, raisonnables, équitables et proportionnés.

Ils incluent une conversion de créances qui échange les obligations de la BCE à échéance en juillet et août contre des obligations provenant du fonds de sauvetage. Elles auraient des échéances plus éloignées et des taux d’intérêt plus faibles, reflétant les coûts d’emprunt sur le marché pour les créanciers.

Dès le départ, Syriza a dit vouloir travailler sur des réformes du marché avec l’OCDE, l’autorité dirigeante. Il veut s’entendre avec l’Organisation internationale du travail sur une flexi-sécurité et des réformes du travail selon le modèle scandinave, une alternative pertinente au modèle allemand des réformes Hartz IV qui ont paupérisé le quintile inférieur de la société allemande et qu’aucun mouvement de gauche ne saurait supporter.

Il voulait impulser une remise à neuf de l’état grec plus radicale que tout ce qui a été fait en cinq ans du régime de la Troïka – et pour être honnête, beaucoup a déjà été fait.

Comme a déclaré M. Varoufákis au Zeit : « Pourquoi un kilomètre d’autoroute coûte-t-il trois fois plus cher chez nous qu’en Allemagne ? Parce que nous avons affaire a un système de copinage et de corruption. C’est ce à quoi il faut nous attaquer. Mais au lieu de cela, nous discutons sur les temps d’ouverture des pharmacies. »

Afin de privatiser des monopoles, la Troïka a favorisé la privatisation d’avoirs bénéficiaires de l’état à des tarifs misérables, au profit d’une élite bien établie. Appeler cela des réformes est d’un cynisme amer.

La seule raison pour laquelle la Troïka favorisait cette politique était d’en retirer de l’argent. Elle jouait le rôle d’agent de recouvrement de dettes. Ainsi que me confia M. Varoufakis : « Les réformes étaient un écran de fumée. Chaque fois que j’essayais de parler des propositions, ils s’ennuyaient. Je pouvais le lire dans leur langage corporel. »

Yanis Varoufakis, le ministre des finances grec

La vérité c’est que la puissante machine à crédits n’a jamais accordé un regard aux propositions grecques. La Troïka n’a jamais envisagé la possibilité de jeter son scénario éculé, discrédité, légaliste et stupide.

Dès le début, la décision fut prise d’exiger l’application stricte des conditions posées dans l’accord original, que même le gouvernement précédent, conservateur et favorable aux directives de la Troïka, n’avait pas été capable de mettre en œuvre – qu’importe que cela ait du sens, ou même que cela augmente véritablement les chances pour l’Allemagne et les autres créanciers de récupérer leur argent.

Au mieux, c’est de l’inertie bureaucratique, une démonstration parfaite des raisons pour lesquelles l’Union Européenne est devenue impraticable, presque fondamentalement incapable de reconnaître et de réparer ses erreurs.

Au pire, c’est nuisible, brutal, la volonté obstinée d’une capitulation rituelle comme fin en soi.

Nous connaissons tous cet argument. L’UE est inquiète du « préjudice moral » politique, de ce que Podemos pourrait accomplir en Espagne, ou les eurosceptiques en Italie, ou encore le Front National en France, si l’on voyait Syriza résister au système et s’en sortir malgré tout.

Mais les partisans de cette vision de l’ordre établi – que l’on entend beaucoup – pensent-ils réellement que Podemos puisse être stoppé en écrasant Syriza, ou bien qu’ils puissent décourager Marine Le Pen en violant la souveraineté et les valeurs singulières d’une nation ?

Pensent-ils que l’emprise déclinante de l’UE sur la loyauté de la jeunesse européenne puisse être restaurée en créant un état martyr à gauche ? Ne réalisent-ils pas que ceci est leur Guatemala, la CIA qui étouffe en 1954 l’expérience radicale de Jacobo Árbenz, déclenchant la révolution cubaine et trente ans de guérilla à travers l’Amérique latine? Ces juristes – car ce sont presque tous des juristes – ne voient-ils pas plus loin que le bout de leur nez ?

Les vainqueurs de Versailles ont supposé instinctivement qu’ils disposaient d’une autorité morale totale quand ils imposèrent leur accord carthaginois à une Allemagne vaincue en 1919 et demandèrent le paiement de dettes qu’ils avaient inventées. L’Histoire en a jugé autrement.

Source : Ambrose Evans-Pritchard, The Telegraph, le 19/06/2015

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

DC // 23.06.2015 à 07h31

La place de ces gens est devant un TPI pour crime de masse. Vivement que cela soit possible

115 réactions et commentaires

  • BA // 23.06.2015 à 05h37

    Echéancier de remboursement : pour cette année, dans le menu déroulant, cliquez sur « 2015 » :

    http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

    30 juin : la Grèce doit rembourser 1,539 milliard d’euros au FMI.

    10 juillet : la Grèce doit rembourser 2 milliards d’euros de bons du Trésor.

    13 juillet : 450,475 millions d’euros au FMI.

    17 juillet : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

    20 juillet : 2,095 milliards d’euros à la BCE.

    20 juillet : 1,360 milliards d’euros aux banques centrales nationales.

    20 juillet : 25 millions d’euros à la Banque Européenne d’Investissement.

    7 août : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

    14 août : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    20 août : 3,020 milliards d’euros à la BCE.

    20 août : 168 millions d’euros aux banques centrales nationales.

    4 septembre : 300,317 millions d’euros au FMI.

    4 septembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    11 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.

    14 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

    16 septembre : 563,094 millions d’euros au FMI.

    18 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.

    21 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

    9 octobre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    13 octobre : 450,475 millions d’euros au FMI.

    6 novembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    7 décembre : 300,317 millions d’euros au FMI.

    11 décembre : 2 milliards d’euros de bons du Trésor.

    16 décembre : 563,094 millions d’euros au FMI.

    21 décembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

    Autrement dit : pour l’année 2015, la Grèce doit encore rembourser : 26,648 milliards d’euros.

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    • Caliban // 23.06.2015 à 20h43

      Pour reprendre la métaphore de l’auteur, votre liste ressemble à la liste des bombardements à venir.

        +4

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  • Bruno // 23.06.2015 à 06h48

    « La Troïka n’a jamais envisagé la possibilité de jeter son scénario éculé, discrédité, légaliste et stupide ».

    La Troika et consort vivent dans un monde séparé et surtout dans l’immédiateté.

    Cette immédiateté est dictée par les rentiers qui veulent leur rentabilité maintenant. Pas dans 10 ans. Tout de suite. C’est l’unique préoccupation du rentier dont absolument toutes les préoccupations sont concentrées sur l’argent.

    Pour parvenir à ses fins, tout est bon. Au hasard : prendre aux pauvres pour donner au riches (dette publique), voler les biens communs (privatisations), se soustraire à l’impôt par tous les moyens (paradis fiscaux), s’assoir sur les résultats d’une élection (Maastricht), instaurer une dictature militaire (Chili), organiser une guerre de toute pièce (Irak), dézinguer sans procès à coup de drones… La liste est longue hélas.

    Mais les buts sont toujours semblables : tout sacrifier à la prochaine Ferrari, sans aucune sorte d’apathie. Et NOUS les réélisons, élection après élection.

    Donc nous le voulons bien.

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    • Theodorum // 23.06.2015 à 11h24

      Oui nous le voulons bien ! Un exemple, le problème des retraites : comme pour les sondages la réponse est incluse dans la question. les caisses se vident, que faire ? augmenter les cotisations ? on serait encore moins compétitifs et le Medef s’y oppose farouchement ! Retarder l’âge de la retraite, mais les entreprises licencient les plus vieux ( c’est vrai qu’ils coûtent plus cher à cause de la prime d’ancienneté à la quelle les syndicats tiennent – comme si après 45 ans les salariés songeaient à quitter leur entreprise ! )
      donc cela équivaut à une baisse des retraites, ce dont on se cache de moins en moins !
      Or il y a une meilleure solution, car la vraie question qui se pose est une insuffisance de recettes due aux différentes concurrences déloyales qui ruinent les régimes sociaux, le travail au noir, le bricolage – facilité par les 35 h – la robotisation et les délocalisations.
      Ni la droite – on la comprend ! – ni la gauche – elle n’a rien compris, elle arrive au pouvoir par défaut ! – ne s’y attaquent, ne cherchent la cause, chère à Maurice Allais, qui annonçait la catastrophe de la dette.
      La solution est de remplacer ces cotisations salariales et patronales qui entrent dans le calcul des prix et que la TVA, sur le marché intérieur aggrave encore, par la TVA en totalité, qui impacterait aussi les produits importés, mais pas la production nationale car cette TVA majorée ne ferait que remplacer les cotisations et la TVA déjà perçues, d’autant plus que la base serait beaucoup plus large, les robots cotisant aussi !
      Les consommateurs ne pourraient plus choisir le beurre – des prix bas- et l’argent du beurre – des salaires corrects et un emploi sûr . Cette solution est acceptée par la Commission européenne à qui j’ai écrit le 3 Avril dernier. Cela s’appelle imposer la consommation. Elle suggère aussi la taxation de l’immobilier et de l’environnement.
      Plus globalement nous sommes au bout du règne du client-roi ou libéralisme et c’est le pouvoir d’achat des salaires qui est la solution: les banques trouveraient devant elles des emprunteurs crédibles et n’hésiteraient pas à prêter.
      Les prix sont du pouvoir d’achat en miettes, pulvérisé, invisible pour les banques ! Or le moteur de l’ Économie est le crédit et c’est comme cela qu’un pays se développe.
      J’ai imaginé aussi une indexation de la masse salariale sur la valeur ajoutée de chaque entreprise à hauteur de 50 %.
      Avec la TVA à la place des cotisations cela coûterait 2 fois moins cher d’embaucher ou d’augmenter les salaires à valeur ajoutée égale. Cela rapporterait 2 fois moins de robotiser !
      Les entreprises préféreraient diminuer la durée du travail que de licencier car ce serait diminuer leur droit à valeur ajoutée, 50 % étant libres.
      On serait tellement compétitifs à l’export que les autres pays seraient obligés de nous imiter.
      On n’aurait plus intérêt à acheter moins cher les produits chinois ou asiatiques, la valeur ajoutée possible n’étant que de 2 fois la masse salariale hexagonale.
      Le caractère injuste de la TVA serait totalement modifié par une redistribution partielle forfaitaire, en faisant un impôt progressif euro par euro sans effet de seuil stupide et injuste.
      Les gros, qui dénoncent le caractère injuste de la TVA seraient désormais à découvert !
      Une taxe de 20 % – incluse dans les 50 % dans un 2ème temps permettrait de récupérer le peu de rentes restantes et dues au chantage des gros acheteurs vis à vis des producteurs ou à un meilleur emplacement commercial.
      La concurrence doit être homogène pour être efficace.
      Cette TVA de 20 % serait assortie d’un crédit d’impôt mais seule la participation de l’entreprise serait déductible des 50 % réservés à la masse salariale, ce qui éviterait le scandale des intermittents du spectacle !
      Les banques seraient aussi assujetties au contrôle de la valeur ajoutée en fonction de la masse salariale ce qui les empêcherait de spéculer.
      Les salaires indécents – et source de revendications des grands patrons – des footballeurs devraient très fortement baisser car la publicité ne ferait plus la loi, mais l’emploi et les rémunérations.
      Si vous comprenez bien de quoi il s’agit, on peut tout changer et remettre l’ Économie en ordre de marche.
      Je ne suis ni technocrate, ni professeur d’ Économie, mais ancien dirigeant de TPE ayant 50 ans de pratique et de réflexion derrière lui.

        +18

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      • EYCHART // 26.06.2015 à 01h43

        La solution est de remplacer ces cotisations salariales et patronales qui entrent dans le calcul des prix et que la TVA, sur le marché intérieur aggrave encore, par la TVA en totalité, qui impacterait aussi les produits importés, mais pas la production nationale car cette TVA majorée ne ferait que remplacer les cotisations et la TVA déjà perçues, d’autant plus que la base serait beaucoup plus large, les robots cotisant aussi !
        Les consommateurs ne pourraient plus choisir le beurre – des prix bas- et l’argent du beurre – des salaires corrects et un emploi sûr . Cette solution est acceptée par la Commission européenne à qui j’ai écrit le 3 Avril dernier. Cela s’appelle imposer la consommation. Elle suggère aussi la taxation de l’immobilier et de l’environnement.

        J’ai pas compris le principe, si vous pouviez reexpliquer…
        Par contre, la tva etant un impôt totalement injuste car non proportionnel, ç

          +0

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    • sg // 23.06.2015 à 14h53

      Petit rappel: nous ne sommes pas en démocratie (où chacun est considéré apte à prendre des décisions politiques) mais en république (système représentatif, la population délègue sa souveraineté à des représentants pour une durée déterminée).

      Donc, si les représentants ne sont pas représentatifs de la population et de ses aspirations, on n’obtient un cocktail détonnant de pays qui prennent des mesures avec des intérêts opposés à ceux de la population. Voir

      Cette « misrepresentation » peut apparaître de diverses façons, mais la plus fondamentale est si le scrutin de vote est biaisé. Ce qui est le cas avec le mode de scrutin uninominal majoritaire qui pousse à avoir une TRÈS grande erreur dans la représentation à l’Assemblée Nationale de sorte à ce qu’elle ne soit plus du tout représentative de la population, voir:

      https://www.youtube.com/watch?v=r9rGX91rq5I

      Cette vidéo est pour les récentes élections au Royaume-Uni, mais c’est pareil en France, voire pire: 53.05% (!!!) d’erreur cumulée aux législatives de 2012, en faisant la différence entre le nombre de sièges et le 1er tour, si l’on considère que le 2e tour est un biais du type « spoiler effect » conduisant au « vote utile ». Et encore, c’est sans compter les 44.36% d’abstentions+votes blancs au premier tour et 48.45% au second tour, ce qui signifie que même si le mode de scrutin n’était pas biaisé du tout et que la représentation des sièges serait parfaite, les élus ne représenteraient dans leur ensemble véritablement que 51.55% de la population, tout en décidant au nom de tous… Si vous êtes dubitatifs, vous pouvez faire les calculs par vous-mêmes, basés sur les chiffres officiels (donc sans même devoir supposer que ces chiffres sont un peu « allégés »):
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7aises_de_2012#R.C3.A9sultats_nationaux

      D’autre part, ce mode de scrutin pousse au bipartisme (c’est ce qui explique qu’on a toujours seulement deux partis en tête à CHAQUE fois):
      https://www.youtube.com/watch?v=s7tWHJfhiyo&list=PL7679C7ACE93A5638&index=1

      Et pour les autres biais typiquement français et une comparaison entre démocratie et république, voir:
      https://www.youtube.com/watch?v=uzcN-0Bq1cw

      Donc non, NOUS (TOUS) ne réélisons pas toujours les mêmes, c’est juste que nous ne sommes pas représentés du tout par conséquence (voulue) du système électoral.

        +10

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    • FifiBrind_acier // 23.06.2015 à 19h06

      En l’occurrence, les rentiers, c’est nous.
      La dette grecque est passée des banques aux Institutions européennes, c’est à dire nous.
      La France s’est portée caution de prêts à la Grèce.
      Tous ceux qui ont de l’épargne sont probablement détenteurs d’une partie de la dette grecque…
      « Votre épargne, c’est de la dette ».
      https://www.youtube.com/watch?v=BBGR42mwqeQ

        +6

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      • RGT // 24.06.2015 à 21h40

        Bonjour FifiBrind_acier.

        « En l’occurrence, les rentiers, c’est nous »…

        Vous commetez une erreur d’analyse : Nous ne sommes pas du tout les rentiers, nous sommes les pigeons, les dindons de la farce.

        La dette grecque a été contractée auprès des banques privées, françaises et allemandes principalement, qui se sont allègrement goinfrées avec des taux d’intérêts frisant l’indécence.

        Quand le risque de défaut de paiement est apparu, la BCE, dirigée par un ancien margoulin de Golman-Sachs (et qui avait assurément trempé dans le maquillage des comptes grecs) a, au nom de tous les européens, racheté les dettes grecques à ces banques privées en se gardant bien de réclamer les intérêts honteusement perçus.

        Bref, comme d’habitude, il y a eu une opération de privatisation des profits suivie d’une autre opération de socialisation des pertes.

        C’est beau l’UERSS. Brejnev en a rêvé, l’UE l’a fait !!!

        Le problème n’est pas dans la « couleur » des politiciens, elle provient de politiciens eux-mêmes.

        Tommy Douglas l’avait déjà très bien exprimé en… 1944, dans « Mouseland ». http://www.dailymotion.com/video/xofc6p_des-souris-qui-elisent-des-chats-st-fr-hq-sous-titre-en-francais-mouseland_news

        Cordialement.

          +1

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  • DC // 23.06.2015 à 07h31

    La place de ces gens est devant un TPI pour crime de masse. Vivement que cela soit possible

      +69

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    • Un naïf // 23.06.2015 à 09h54

      Il faut entendre Hollande faire le bilan de cette réunion… malheureusement, le TPI n’est qu’une filiale du machin UE, à son service. C’est donc plus devant un tribunal populaire que j’aimerais le voir…

        +35

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    • Van // 23.06.2015 à 14h55

      ils n’ont pas été jugés pour les crimes de sang en Irak ( pour reprendre l’analogie de l’article ) comment voudriez vous qu’ils soient jugé pour de la finance , l’acceptation des guerre extérieures menés par nos politicien nous retourne a la figure car nous croyons que ces mafieux l’on fait pour notre intérêt commun du moins dans la propagande officiel , ainsi l’acceptation que les révolutions spontané comme outils dans les nouvelle relations entre l’occident et le monde ne fait que nous enfoncer , le cycle infernal du racket ne fera que s’amplifier car l’argent qui l’alimente est celui recueilli sur le cadavre des nations .

      Ps je comprendre le choc que subi la gréce mais je trouve déplacé l’analogie du titre de l’article avec l’Irak .

        +6

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      • Subotai // 23.06.2015 à 19h34

        L’analogie avec l’Irak est bien celle que veut faire entendre Ambrose Evans-Pritchard. La guerre d’Irak a détruit les USA. Ne vous y trompez pas, ils le sont.
        Et pire, le résultat était couru d’avance…
        La fuite en avant mène toujours au casse gueule.

          +6

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    • Louis Robert // 23.06.2015 à 18h52

      « Les gens intelligents à Bruxelles, Francfort et Berlin savaient dès le mois de mai 2010 que la Grèce ne rembourserait jamais ses dettes. Mais ils ont fait comme si la Grèce n’était pas insolvable, comme si elle n’avait simplement pas assez de liquidités », affirme Yanis Varoufakis dans ce film diffusé lundi soir, pendant que l’Eurogroupe se réunissait pour discuter des problèmes de financement d’Athènes.

      « Dans cette situation, accorder au plus insolvable des Etats le plus grand prêt de l’histoire, comme des banquiers corrompus de troisième classe, était un crime contre l’humanité », ajoute le ministre du gouvernement anti-austérité d’Alexis Tsipras, selon la traduction allemande de ses propos.

      ________

      « Tollé à Berlin après des propos de Varoufakis sur la dette »

      http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0WC1VO20150310

        +5

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  • caroline Porteu // 23.06.2015 à 07h58

    Le rôle profondément malsain des créanciers et de l’Eurogroupe est de plus en plus visible .
    un très bon article de Martine Orange sur le sujet sur Mediapart
    Grèce : les créanciers instaurent la stratégie de la terreur
    21 JUIN 2015 | PAR MARTINE ORANGE

    A-t-on déjà vu des autorités monétaires, censées veiller à la stabilité financière, organiser la panique et le chaos ? C’est pourtant le spectacle auquel nous assistons ces derniers jours. La BCE et le FMI mettent tout en œuvre pour provoquer une panique bancaire en Grèce afin de forcer le gouvernement de Syriza à capituler.

    http://www.mediapart.fr/journal/economie/210615/grece-les-creanciers-instaurent-la-strategie-de-la-terreur

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    • boduos // 23.06.2015 à 11h21

      trions le panier de crabe:
      -de QE en QE Merkel voit son euro -mark dévaluer , (elle préférait sortir de la nasse mais ne peut l’avouer, l’œil de Washington veillant à contrôler son débit d »oxygène à l’Europe.)
      -les Otaniens pur sucre (France Espagne Portugal Benelux Pologne,baltes…) sont opposés à l’éclatement de l’euro pour des raisons politiques diverses ,la France ne souhaite pas récupérer ses marges de manœuvre monétaires et les responsabilités qui en découleraient face au peuple français******, l’Espagne et le Portugal ,après avoir satisfait aux injonctions financières de la BCE (et affronté leur électorat), espèrent retrouver la manne européenne qui les avaient sortis de leurs retard économique,…… le Benelux pour leurs activités premières d’importateur européens facilitées par l’euro passoire, la Pologne et les pays baltes par ancrage de l’euro au dollar .

      Merkel qui est à la manœuvre évidemment ,tétanise le débat avec l’aide sous tout angle des autres acteurs et attends que le FMI porte le chapeau (vis à vis de Washington ) de sonner la fin de la partie.Enfin l’espère-t-elle.

      Inutile à mon avis de se perdre en conjecture,la Grèce ne pouvant à court et moyen terme faire de miracle.Des mesures dérogatoires ouvriraient la boite de pandore aux yeux de l’Allemagne et, par ailleurs,un Grexit donnerait des raison aux souverainistes des pays prêts à sortir de l’Europe actuelle ,surtout si les grecs s’en sortaient rapidement en se tournant vers les Bric avec l’aide monétaire de Pékin.

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      • boduos // 23.06.2015 à 11h25

        ***** ça fait 25 ans ,depuis Maastricht que les gouvernements français transfèrent leur pouvoir de reforme a Bruxelles par lâcheté d’affronter leurs électorats .

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  • Jourdon // 23.06.2015 à 08h18

    Tout ce qui est exagéré devient de ce fait insignifiant …

    Ainsi le contenu de cet article dans son ensemble !

    C’est dommage car il y a là une addition de micro-analyses intéressantes en soi , mais elles paraissent « noyées » dans une impression générale de « mauvaise-foi… » : ne pas tenir compte de l’évidente dimension politique des enjeux -et pour ce que j’ai compris de l’état de crise dont on parle ici la volonté de l’UE de ne pas sombrer à cause d’un seul Etat-membre ( un réflexe de survie que je trouve humain pour ma part ) !!! …

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    • Marcel // 23.06.2015 à 09h21

      Tout jugement global sans détails précis n’a pas beaucoup de signification.

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      • Jourdon // 23.06.2015 à 16h54

        ( à Marcel ) D’une façon générale, je ne vois pas pourquoi je me laisserais impressionner. Par la suite je vais répondre plus en détail et développer mes arguments ( car je pense quand-même que sur la forme il s’agit d’un article de qualité qui mérite qu’on lui réponde ), mais déjà, je peux vous donner une première indication. Sans vouloir moi-même sombrer dans le piège de la polémique ( mais sans non plus me laisser impressionner dans mes idées, mes opinions, mes positions …], je peux vous dire qu’en appeler à des mouvements aussi différents que PODEMOS en Espagne, SYRIZA en Grèce, le FN en France ( laissant presque entendre que le FN serait de gauche), me parait personnellement tout-à-fait inacceptable comme procédé, et plutôt de nature sur le plan du débat intellectuel -je vous l’accorde – à « jeter de l’huile sur le feu »…
        Maintenant je souhaiterais plutôt commenter en termes favorables ce que font les acteurs de la négociation, plutôt que d’autres commentateurs ( mais je vous répondrai ). La façon dont Alexis TSIPRAS a avant même le jour de la négociation avec les européens, pré-séparé la discussion qu’il doit avoir avec le FMI d’une part, et avec l’UE et la BCE d’autre part: me laisse penser que l’on n’a pas affaire avec lui à un « idiot utile » de quelque façon que des esprits malicieux pourraient le présenter, mais plutôt à un type dérivé dans l’imaginaire des peuples européens de « l’idiot » de DOSTOIEVSKY qui pour qui s’est plongé dans ce livre découvre qu’il s’agit d’une personne douée de la plus grande pénétration psychologique que l’on puisse attendre comme une clef dans une situation de négociation délicate.
        Mais l’article contient aussi des points d’analyse intéressants que je commenterai un peu plus tard!!!

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        • Jourdon // 24.06.2015 à 14h52

          « Si l’on cherche à dater le moment où l’ordre libéral Atlantique a perdu son autorité, et où le Projet européen a cessé d’être une force motrice historique, cela pourrait être celui-ci. Dans un sens, la crise grecque est l’équivalent financier de la guerre en Irak, un totem pour la gauche, et pour les souverainistes de droite, et qui regorge de ses propres dossiers sulfureux. »
          Absolument! Et depuis que la semaine dernière l’ancien Président Américain Georges BUSH Jr a affirmé publiquement reconnaître « s’être trompé » en déclenchant la deuxième guerre du Golfe en Irak, je guette le moment où l’ancien Président français Jacques CHIRAC ( dont des témoins qui ont eu la chance récemment de le rencontrer au Maroc affirment qu’il a encore « toute sa tête » ) affirmerait: « j’ai eu tord de refuser d’attaquer l’Irak de SADDAM Hussein, ceci afin de défendre l’UE ».
          « Ce n’est pas la première fois que la BCE outrepasse son mandat. Elle a forcé l’état irlandais à donner une réponse favorable aux détenteurs d’obligations subordonnées de la banque Anglo-Irlandaise, accablant les contribuables irlandais d’une dette supplémentaire égale à 20% de son PIB. »
          Elle n’a pas outrepassé son mandat mais a anticipé en prévision des risques, puisque les politiques refusaient de prendre leurs responsabilités. Depuis l’époque MITTERRAND – DELORS, les politiques officiellement dirigeant l’Europe semblent avoir abdiqué toute volonté, ambition, vision en matière de la Construction Européenne. On s’est perdu dans les seuls méandres de débats juridiques par ailleurs nécessaires. Puis il y a eu la crise financière de 2008. Alors les Institutions Techniques prévues pour agir en cas de crise, ont de facto récupéré le « droit d’initiative » qui autrefois était la brillante source innovatrice de l’action de la Commission Européenne ( à l’époque de DELORS … ].
          « Le seul objectif était de sauver le système bancaire européen à un moment où la BCE refusait de faire le sale boulot elle-même, trahissant la mission première d’une banque centrale, celle d’agir comme créancier de dernier recours. »
          En fait ce n’est pas automatique qu’une Banque Centrale doive agir comme « prêteur en dernier recours »!
          Pour finir mes deux remarques et demi « diplomatiques pour les nuls » les plus néo-personnelles:
          1)
          Je suis d’accord avec l’auteur de l’article que le comportement du FMI vis-à-vis de la Grèce a semblé souvent clivant. Il me semble qu’on a tendance à traiter la Grèce comme si elle était un « pays-du-Tiers-Monde… »: et non un membre de l’UE.
          Or, le recul du niveau de vie en Grèce depuis un an reste un échec cuisant de l’UE et de chacun de ses habitants.
          2)
          En fait, par contre je suis beaucoup moins d’accord avec lui quand il insiste sur le fait que le chef du Gouvernement grec aurait mal été écouté par les Institutions prêteuses européennes. Je pense que ce qu’il a pu leur dire les a certainement intéressé, et que ses interlocuteurs devaient fulminer intérieurement de ne pas avoir plus de temps à consacrer à l’examen « universitaire » de ces exposés passionnants, parce qu’il y a des questions urgentes à traiter et effectivement le job d’un banquier est de s’assurer que les risques financiers sont bien couverts surtout en cas de crise.!..
          3)
          Ouf je suis fatigué comme observateur, sans doute si à moyen terme on recourait à mes services comme négociateur pourrais-je retrouver une partie de ma légendaire énergie.
          C’est pourquoi après ces remarques désagréables je m’abstiendrai d’ajouter une remarque pédante – même comme économiste.
          Mon grand-père avait raison quand il disait: « demain est un autre jour »..!..

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    • catherine Balogh // 23.06.2015 à 11h16

      Bonjour Jourdon,

      Sauf que je sais pas pourquoi, perso, je comparerai pas l’UE avec un humain…
      C’est le travers de la mondialisation, donner à une personne « morale » les mêmes prérogatives qu’à une personne physique(selon les termes en vigueur).

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    • Titus // 23.06.2015 à 12h18

      Premio :  » la volonté de l’UE de ne pas sombrer à cause d’un seul Etat-membre », fallait qu’ils y réfléchissent avant.
      Deusio : pas de soucis, si un état membre les quittes, et peut-être d’autres ensuite, ils ne couleront pas mais feront ce qu’ils font depuis des années : organiser 54212 réunions pour colmater les fuites et préparer l’intégration des nouveaux partenaires indispensables dans l’Europe dont ils rêvent (Bulgarie, Roumanie, Moldavie, Géorgie, Serbie, Monténégro,…, Turquie (ah non, pas la Turquie))

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      • samos // 23.06.2015 à 19h39

        Titus vous avez 2 trains de retard. La Bulgarie et la Roumanie sont membres de l’Union Européenne depuis 2007

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        • Titus // 23.06.2015 à 21h33

          Désolé, c’est plus fort que moi, je fais un blocage. On est mal , on est mal, on est mal…

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  • bluetonga // 23.06.2015 à 08h21

    RT rapporte que hier des « milliers » de Grecs ont manifesté contre un grexit à Athènes.

    http://rt.com/news/268945-greece-rally-eurozone-summit/

    Ils ne précisent pas combien de milliers (même à la grosse louche) mais sur les photos, ils ont l’air nombreux. Mouvement spontané, sincère, représentatif d’une majorité, ou de nouveau, influencé?

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    • Pablo Honey // 23.06.2015 à 09h04

      Et le retrait spontané de leur épargne par les grecs est une manipulation des créanciers bien entendu ?
      Les politiques d austérité sont profondément injustes, elles font subir aux citoyens les pertes de la dérégulation de la finance. Ces politiques sont de plus en plus contestées au sein meme du FMi et d autres instances internationales.
      A présent , Syriza sert d idiot utile tellement leurs positions sont clichés. Son électorat c’est 3 millions de personnes au max mais ils prétendent dicter les lois pour 500 millions de personnes. Et ils appellent ca la democratie ….Faire des promesses et prétendre les faire payer par le reste de l Europe ça s appelle appliquer un programme….
      Dès le depart, Syriza s est couché. Si ce gouvernement était un tantinet sérieux il aurait organisé sa sortie de l euro des son élection et on aurait eu une autre paire de manche niveau négociation. Les drachmes ne sont memes pas prêtes à l impression, la sus nommée Troïka doit vraiment se marrer ….

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      • Citoyen // 23.06.2015 à 11h09

        Exact.
        Ils sont là, comme tous les partis faux « socialistes » d’UE – refondés en 45 par les USA, pensez bien qu’ils sont donc là pour peindre la façade du capitalisme en traitant quelques sujets épars et n o n les f o n d e m e n t s de celui-ci, ni surtout le remettre en cause,ça se serait de la « gauche » – pour entretenir la f a u s s e idée d’alternative ou faire passer un bourgeois pour révolutionnaire parce qu’il déplace un meuble dans sa villa.

        Pour rappel important, les USA sont i n t e l l i g e n t s. Très subtils aussi (contrairement au cliché populaire qui nous montre des « red necks » texans pour alimenter la « taqia » et selon la classique technique de l’écran de fumée)

        Les USA ne tolèrent a u c u n e gauche ou même soc-dém n u l l e part au monde.
        Donc cela n’existe pas en UE. Point.

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    • Carabistouille // 23.06.2015 à 09h57

      Juste histoire de rappeler à Tsipras que Maïdan, ça peut être aussi à Athènes. En plus, les équipes sont rodées et aguerries.

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      • Citoyen // 23.06.2015 à 10h43

        En effet.
        Le Président du Parlement Européen, le « soc-dem progressiste socialiste-blabla », M.Schulz, est très actif en Grèce.

        La coalition de tous les partis d’opposition, élections anticipées, etc…
        Bref, des mouvements « colorés »

        Ah et Syriza, comme Podemos, ce n’est p a s la « gauche ». Du tout.
        Appui USA. Jeu de rôle dans la fiction démocratique européenne (fiction mise en place dès 1945 sous l’oeil très vigilant des USA)

        Pour rappel, les USA ne supportent a u c u n gouv.de gauche n u l l e part au Monde. Jamais.
        Pourquoi Syriza et Podemos seraient-ils de gauche? Leurs propositions ne sont pas de « gauche »
        Cela n’existe pas en Europe, la « gauche ».
        Cela fait partie du jeu et de la fiction.

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      • Krystyna Hawrot // 23.06.2015 à 11h54

        Aube Dorée est déjà en place depuis des décennies dans la police et la justice. Et l’armée, ce la m’étonnerait qu’elle obéisse à Kostas Isychos, personne intègre et intelligente, mais qui pendant de longue années a été à la tête du KEP, organisme syndicale faisant office d’inspection du travail à Athènes. (j’ai collaboré en 2008 avec lui sur un projet d’action pour les droits des travailleurs migrants est-européens en Grèce).
        Pas exactement l’expérience qu’il faut pour tenir une armée qui a fait plus qu’un coup d’état au 20 siècle (Metaxas en 1936…) et dont les dirigeants sont membre d’une haute bourgeoisie qui méprise Syriza.
        La seule solution, le peuple..; un peuple organisé qui saura débusquer les faux flics et vrais maidanistes.
        Je n’ai pas vu la manif à Athènes mais il n’est pas exclus que les gens ne protestaient pas contre le gouvernement mais s’inquiétaient de la suite des événements.

        C’est comme la soit disant manif contre Zachartchenko à Donetsk le 15 juin. Les gens protestent surtout contre les bombardements que Kiev leur fait subir, contre le manque d’eau et d’électricité dans leur quartier et contre les accords de Minsk qui permettent à Kiev de les bombarder et empêchent la DNR de se défendre et de les défendre en lançant une offensive!
        Au contraire, même si l’ambiance n’est pas bon enfant, vous vous en doutez, les gens souffrent, le fait de demander à Zacharchenko d’améliorer le fonctionnement de l’Etat prouve que cet état a une certaine légitimité qu’il n’avait pas l’année dernière.

        ici la vidéo en entier, mais hélas sans traduction.
        https://www.youtube.com/watch?v=pDjyag9q0cU

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      • Citoyen // 23.06.2015 à 11h56

        Lucide.
        Adulte.
        Hors zèle religieux. (esprit que l’on retrouve tant chez activites que militants « gauche » ou « droite » ou ailleurs, identique comportement, identique fermeture irrationnelle)

        Ça fait du bien 😉

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      • Un naïf // 23.06.2015 à 16h23

        Pour votre information, Maïdan n’est pas une révolution spontanée, mais organisée par plusieurs organisations dont les objectifs se rejoignent (CIA, Trilatérale, Otan, UE, etc…)

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    • Léa // 23.06.2015 à 11h33

      RT, comme Spoutnik, suivent ça de loin. Ils ont vu une manif , ils ont collé une raison possible.. ou copié les mensonges de reuters.

      Même notre BFM a dit que c’était une manif de soutien à Syriza.

      Mais ça n’empêche en rien qu’il y ait des manifestants qui souhaitent rester dans l’ UE, nous aussi en France on a encore des gens pro UE. Une majorité , alors qu’on avait voté non au TCE.

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    • boduos // 23.06.2015 à 18h06

      @bluetongua

      il y a eu aussi 4 millions de « Charlie » pour défendre officiellement la liberté d’expression mais il y aurait 70% de français favorables à la censure des sites internets sans le contrôle du juge.

      sans forcement donner totalement raison à E.Todt , il faut décoder les élans collectifs qui ,inconsciemment,ne sont pas ceux réellement affichés.Il peut s’agir tout autant d’une minorité très mobilisée,ou d’une foule en déshérence et récupérée :on ne sait pas ou l’on va mais on est décidè à y aller. Maidan,c’est un peu cet espoir artificiellement allumé (on veut des passeports et l’Europe ) puis les provoques et la radicalisation sur fond de misère.

      En tout cas chapeau à Tsipras qui donne vraiment l’impression de ne pas vouloir sortir de l’euro !
      il est arrivé à nous faire douter d’une volonté de rapprochement avec la Russie et les brick.Je suis persuadé que même la troïka se demande si c’est du lard ou du cochon.

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      • boduos // 23.06.2015 à 18h39

        la France et l’Allemagne sont la boussole de l’Europe dont l’orientation est dictée par l’empire qui prépare Tafta …..
        l’Allemagne actuellement en position de force serait bien tentée dissoudre ce nouvel euro affaibli et retrouver un mark puissant mais ne peut l’afficher.
        la France a deux échéances électorales rapprochées et un grexit aujourd’hui pourrait permettre un début de redressement grec en fin d’année alors qu’un grexit en septembre octobre dont les médias mainstream amplifieraient les désordres immédiats (quelques semaines) permettraient un barnum inquiétant durant la campagne des régionales.
        Plus compliqué ensuite pour les présidentielles mais ce serait toujours ça de pris…

        le comportement absurde consistant à prêter à la Grèce la somme qu’elle doit rembourser démontre bien qu’il s’agit de manœuvres dilatoires,de plus en plus nocives cependant pour ce pays qui continue de se vider de tous ses actifs .Par ailleurs Bruxelles ne peut créer de précédent sans créer une brèche ou s’engouffreraient d’autres pays en difficulté , les peuples s’en réclamant les premiers et à juste titre! donc on temporise pour limiter les dégâts (dégâts de leur point vue européiste) d’autres comme moi se réjouirons d’une nécessaire remise à plat de la gouvernance européenne et de l’exercice démocratique des peuples.

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  • Fox 23 // 23.06.2015 à 08h52

    En restant au niveau des informations disponibles ce matin (pas de télé chez moi), il semble que ce bon gouvernement grec bien droit dans ses chausses, défenseur de la veuve et de l’orphelin, soit passé sous les fourches caudines.
    Il serait allé jusqu’à voté la poursuite des sanctions contre la Russie où il était il y a quelques jours pour, selon les experts qui nous bercent d’illusions (eux aussi sans doute) depuis leur élection, trouver une voie auprès de la BRICS !
    Ah ! les braves gens de gôche ! Comme ils étaient malins et allaient enfumer cette Europe anti-démocratique ! Encore des mensonges et des désillusions, y compris chez les autres peuples de cette Europe de la misère programmée, égalitaire par le bas.
    Il va être difficile ces prochains temps de me mobiliser pour une soi-disant remise en question de l’ordre impérial par quiconque…
    C’est dans l’ordre avec la météo, il fait gris.

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  • Michel le Rouméliote // 23.06.2015 à 09h04

    Article excellent qui synthétise toute l’idéologie mortifère des thuriféraires de l’euro. Puisque ces gens sont des juristes, je pense que MM. Trichet et Draghi mérite le renvoi devant un tribunal pour n’voir pas respecté l’indépendance de l

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  • philbrasov // 23.06.2015 à 09h26

    la crise grecque c’est quoi ?

    – des faux bilans inities par Goldman Sachs,afin de faire entrer la Grèce dans la zone euro, afin de contrebalancer ( un peu) l’euro fort du nord.
    – des emprunts a tout va , afin de rattraper la fameuse europe du nord.
    – des banques grecques et européennes qui ensuite font défaut , a la suite d’une impossibilité et des prives et du public a rembourser leurs dettes.
    – une intervention des organismes financiers internationaux, afin de SAUVER les banques européennes françaises et allemandes en premier… ( 85 % de la dette grecque ayant profite aux banques.) Le tout garantie par des états européens puissants comme l’Allemagne ou la France.
    – lesquelles banques, ont pu a nouveau , financer les investisseurs prives afin de racheter a bas coût les secteurs publics grecs viables.
    – moins de rentrées, plus de charges … chute du PIB croissance négative.
    – demande des créanciers de la Grèce a PLUS d’efforts, pour rembourser, une dette dont les seuls coupables sont les banques.
    – Arrive de Tsipras au pouvoir, ayant pour slogan de campagne, RENÉGOCIATION des emprunts grecs , SANS TOUCHER aux budget et protection sociale et retraites.
    – Caca moux de Merkel, et de la finance allemande, pas vraiment prêtes a sortir le chéquier, pour des grecs, disons pour le peuple grec, trop occupées a vouloir DÉFENDRE le système bancaire allemand… ( on peut les comprendre.. mais certains en europe les comprennent un peu moins).
    – pressions ET médiatiques ET politiques et américaine, pour pousser Tsipras a la faute et l’éjecter d’un système voulu , ET par les élites européennes, et la Troïka.

    Le tout dans une crainte affichée de nos élites européennes, d’une disparition de l’euro et pire encore d’une destruction de l’UE.

    La crise grecque n;est qu’en fait une crise du système bancaire, du système anti-démocratique de l’UE et plus généralement, du rapport de force entre les pro-US et les rebelles du BRICS.

    pauvres grecs….

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    • Citoyen // 23.06.2015 à 11h28

      En d’autres termes, le capitalisme.

      (autres termes faux utilisés par la fiction de la propagande « ultra libéral » « libéral » « gauche » « soc-dem », fausses « crise »+ »crise »+ »crise » x 47 ou 1000, peu importe, les gens croient, c’est la religion et son zèle militant, diffusé par les « militants » activistes colorés -fan club à idolatrerie, l’Ecole des Fans partout tout le temps – gauche ou droite, identique motivation et attitude psychologique- , etc..)

      Un seul régime et une seule puissance : le capitalisme.

      En d’autres termes, le totalitarisme (via fascisme, nazisme, et autres avatars de la même chose), aboutissement – logique et mécanique essentielle – du capitalisme
      Concentration du pouvoir absolu de la raison du capital.

      Point et fin.

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  • Bece // 23.06.2015 à 10h11

    Bonjour, je suis entre la rage et le plus sombre pessimisme depuis que j’ai vu la photo, complaisamment diffusée dans les médias, de Tsipras se laissant tapoter la joue par Juncker, après les scandaleux propos de Lagarde refusant le statut d’adultes aux représentants élus du peuple grec. Quel jeu joue réellement Tsipras ? Bien sûr Tsipras n’a pas été élu pour une sortie de l’euro, mais il l’a été sur le mandat, fort, de sortir la Grèce de l’austérité, avec des engagements sur lesquels il ne cesse pourtant de céder. Pourquoi ne s’emploie-t-il pas à montrer l’incompatibilité de ses engagements et des féroces et illégitimes(le rapport sur l’illégitimité de la dette déjà oublié ?) exigences des institutions (troïka rebaptisée) qui, elles, ne bougent pas ? Pourquoi ne s’emploie-t-il pas à dénoncer le chorus politico-médiatique qui vise à interdire tout autre choix que céder ? Pourquoi cautionne-t-il implicitement cette alternative : l’euro ou le chaos, minant ainsi toute tentative de résistance, au lieu de montrer les atouts de la Grèce et l’autre voie possible.
    « Passer sous la table ou la renverser »(Lordon) ; le dernier espoir porte sur ceux qui, au sein de Syriza, ne sont pas prêts à mettre genou à terre et qui sauront s’appuyer sur la capacité de résistance éclairée du peuple grec.

      +30

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    • Unknown // 23.06.2015 à 10h53

      « Pourquoi cautionne-t-il implicitement cette alternative : l’euro ou le chaos, minant ainsi toute tentative de résistance, au lieu de montrer les atouts de la Grèce et l’autre voie possible. »

      Voilà toute la problématique. L’opinion publique grecque (du moins une partie) semble effrayée à l’idée de quitter la zone euro.
      Tant que l’opinion Grecque est dans cet état d’esprit, la rébellion n’est que de façade. Sans le shoot régulier d’ELA, les banques grecques explosent littéralement. Et un pauvre qui a encore un pécule pour survivre dans sa misère conserve de l’espoir et de la peur, il trime pour conserver le peu qu’il lui reste. Si vous cramer ce pécule définitivement, alors la rébellion devient révolte. Et être à la tête d’un pays ou la population se révolte, ça ne fait jamais du bien.

      Comme nous le rabâche de manière industrielle les radios, Tv et « grands journaux », ce serait « le chaos ».

      Un mot creux et vide de sens, puisque personne ne fait le détail réel de ce que coûterait un Grexit à l’économie de la zone… Silence total sur des problématiques pourtant calculables, quantifiables. Sans oublier que les stratégies et tactiques de sorties peuvent être variées… Mais bon… Ça va faire 5 ans qu’on nous pond des réunions de la dernière chance… avec une solution qui ne viendra vraiment… qu’aux calendes grecques.

        +9

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      • Bece // 23.06.2015 à 11h23

        J’entends bien, cher X, l’opinion n’est pas prête, elle est sous l’influence du chantage au chaos  » rabâché de manière industrielle »; Est-ce une raison, pour un gouvernement progressiste, de ne pas combattre cette désinformation et de laisser les grecs paniquer et se réfugier dans des expédients de court terme qui servent justement cette propagande asphyxiante?

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        • Citoyen // 23.06.2015 à 11h46

          Tiens, hier les 28 Ministres des Aff. Etrangères ont voté pour la prolongation des sanctions contre la Russie.
          Et la Grèce Syriza? A voté… pour ou contre?

          Tiens, et les négocations sur le TTIP (mise en coupe règlée façon Am.Latine années 50,60,70,80,90 appliquée aux européens.. IDEM),position de Syriza?

          Quant à Podemos, fausse gauche idem que parti dit socialiste, il a d’excellents contacts avec les USA. Moultes voyages, réunions avec Ambassadeurs USA, etc…
          Et dit textuellement (propagande désinformation appliquée p a r Podemos) « Lénine est un social-démocrate, etc.. »
          « Nous ne pouvons remettre en cause la loi du marché. En dehors du marché, non.Les banquiers sont importants » (multiples réunions très amicales avec grosses banques et banquiers et banquières.. cela le militant religieux ne le v o i t pas et veut l’ignorer, tout à sa psychologie crédule .. de l’arnaque et du façadisme)

          Bref, le fanclub qui fut activiste des partis faux socialistes s’est retrouvé une autre illusion et où diriger son besoin de foi a r d e n t e (donc irrationnelle désespérée)

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          • languedoc30 // 23.06.2015 à 16h43

            Tous les pays qui se disent contre les sanctions, ne s’y sont jamais opposés. Ils ont réclamé, auprès des russes, le droit de continuer à exporter leurs fruits et légumes, mais chaque fois qu’il y a eu une aggravation, une extension de ces sanctions, c’est passé comme une lettre à la poste à l’unanimité des 28.
            Donc, j’aimerais qu’on m’explique pourquoi la Grèce, la Hongrie, Chypre, parfois l’Autriche et l’Italie, ne s’opposent jamais à ce qu’ils condamnent et pourquoi les russes devraient leur faire une fleur?

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            • Carabistouille // 23.06.2015 à 16h54

              Quand déjà la France ou l’Allemagne se couche devant les USA et l’oligarchie mondiale, vous pouvez me dire comment un tout petit pays pourrait-il résister? Vous imaginez ce que c’est que l’amabassadeur des USA qui déboule dans votre bureau de président et qui vous menace de pendre votre pays à un croc de boucher si vous passez les « lignes rouges »? Vous imaginez ce que c’est que de voir débouler l’ attaché « culturel US dans votre bureau de président et qui explique toutes les jolies collections réalisées par la NSA qui pourraient fuiter dans la presse?
              Et imaginez qu’au même moment où il vous dit ça, votre plus grosse banque se prend une amende inique mais imparable de 10mds de dollar pour de prétendues mauvaises actions en dollar. Et imaginez qu’au même moment, Médiapart ou autre Le Monde sort opportunément une saloperie commise par un de vos ministres emblématiques en vous disant que là on est à peine à « 1 » sur une échelle de « 100 »

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            • languedoc30 // 23.06.2015 à 17h46

              Pas le moindre espoir à l’horizon, on est foutu si je vous comprends bien.
              Reste les russes habitués à faire face, espérons.

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            • Carabistouille // 23.06.2015 à 17h49

              Sauf que les Russes se battent pour eux, par pour les mollassons européens qui préfèrent Star Académy et Facebook à l’engagement citoyen.

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        • Unknown // 23.06.2015 à 14h15

          La vraie question est: Tsipras et Varoufakis ne sont-ils pas eux mêmes convaincu qu’en dehors de l’€ point de salut pour la Grèce.

          Et ça j’en suis presque persuadé: ils ne veulent pas de Grexit.

          Ce serait pourtant la seule vraie arme à sortir lors des négociations: montrer qu’ils ont la volonté et le plan pour en terminer avec leur aventure ratée au sein de la zone €, et revenir à la Drachme.

          Ils se retrouveront toujours piégés face à ce paradoxe. Car de toute manière, de l’autre côté, peu importe si un Grexit forcé et non préparé voit le jour, Draghi l’a bien dit: tout sera fait pour maintenir l’Euro à flot, même s’il faut sacrifier le contribuable européen sur son autel. TOUT.

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    • Citoyen // 23.06.2015 à 12h21

      Ne cédez pas à la foi religieuse. Si typiquement américaine, par ailleurs.
      Analyser c’est baisser son niveau de désespoir, allié de la crédulité ardente et zélée
      Et de l’abus.

      Prendre des vessies pour des lanternes…
      Syriza n’est p a s anti-capitaliste. Du tout.
      Pro OTAN donc pro UE.
      Et Podemos encore moins. (Total pro USA total pro banques et total tout…)

      Faire semblant de ravaler la façade n’évite pas la ruine des habitants de la maison pourrie.
      Un taudis reste un taudis.

      Surtout que Thénardier est aux commandes s t r u c t u r e l l e s dans le monde et tient à ses taudis (à coups de coups, de bombes, d’attentats, de totalitarisme, de financiarisme, de spéculation,de faux activistes ultra crédules, de militants fidèles, de consommateurs de contes de fée, d’immaturité, de désespoir intolérant et à oeillères, de carnavals divers, et de médias outils artefacts ou autres armes, qui réussissent par ailleurs dans le m o n d e entier, de fausse « gauche » de vraie droite, de tenanciers, de mères maquerelles, de réseaux de larbins, de façadisme coloré pas cher)

      Europe = colonie. Point.
      Capitalisme p u r et d u r. Et fausses gauches … multiples. A croire que ces mouvements sont émanations des partis faux « socialistes »(installés et fondés par USA en 45) qui se sont trouvés un autre « branding » youyou-start-up style.

        +16

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      • Carabistouille // 23.06.2015 à 12h43

        Ha ha ha, on avait le point godwin, on va avoir le point laguilliers.
        Et là, vous l’avez gagné haut la main. 🙂

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      • Chaban // 23.06.2015 à 15h32

        Je vous rejoins à 100%. Malheureusement une énorme majorité en Europe continue à croire à la démocratie. Ils ne comprennent pas que tous ces gens sont présélectionnés et que le système gagne à chaque fois, quelque soit le résultat.

        Pour Syriza et Podemos, qui ont bénéficié de couvertures médiatiques hallucinantes, c’est tellement flagrant…

        Mais bon, ils continuent à y croire. Ils ne pourraient pas survivre en dehors de la Matrix.

          +9

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      • Subotai // 23.06.2015 à 19h51

        Ya ka, fo kon, tous pourri…
        Bof..!
        Les humains sont beaucoup moins caricaturaux dans leurs motivations et leur aspirations…
        Tous ces gens chient de trouille dans leur sous-vêtement (tous!), le gagnant sera le plus déterminé, c’est à dire celui qui a le moins à perdre.
        Pour le coup, je donne la Grèce gagnante…

          +1

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    • Chris // 23.06.2015 à 13h18

      Vous n’avez pas observé le sourire « hollywoodien » de Tsipras : son bras gauche (geste défensif) tient Juncker à distance. Il subit la caresse d’un Parrain patelin, vieux routier des Luxleaks, sûr de sa victoire. Tsipras n’aime pas Juncker et s’en méfie.
      J’ai bien peur que Tsipras ne se laisse berner par ces mafieux qui connaissent et usent des arcanes qu’ils ont mis en place. J’espère seulement qu’il réussira à leur faire casquer toutes les collusions d’intérêts qui ont conduit la Grèce dans l’impasse afin que ce pays reparte sur les rails.

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    • Charles Michael // 23.06.2015 à 13h26
  • Jean Sérien // 23.06.2015 à 10h44

    Juste un petit message pour vous signaler une probable erreur de traduction dans la phrase suivante: « Lorsque l’Italie de Silvio Berlusconi a rechigné, la BCE a coupé les rachats d’obligations, faisant chuter les rendements sur 10 ans à 7,5%. »

    Cette phrase n’est pas logique du point de vue du fonctionnement du marché obligataire: si la BCE achetait à l’époque des emprunts d’Etat de l’Italie (et de l’Espagne), c’était justement pour contenir le rendement (taux d’intérêt sur le marché secondaire) de ces obligations. En réduisant ses achats d’emprunts italiens sur le marché secondaire, la BCE a au contraire fait en sorte que le rendement des emprunts à 10 ans de l’Italie AUGMENTE pour accentuer la pression sur Berlusconi.

      +5

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  • Citoyen // 23.06.2015 à 10h56

    Il n’y aura pas d’Europe – le rêve d’une majorité d’Européens mûrs pour la paix entre eux, et ce depuis qq décennies, le tout intensifié par l’accès aux voyages intraeuropéens et les contacts – tant que la maquerelle USA sera maître du jeu UE.

    Pour rappel, ce sont les USA qui ont fondé le m a r c h é – oui MARCHÉ – commun, devenu CEE, C ECONOMIQUE Européenne,. devenue Union Européenne (qui a adopté copié collé le logo américain « Unis dans la diversité » t e l q u e l, signant en plein jour l’état de c o l o n i e USA, ils osent, plus besoin de se cacher derrière la propagande gentillette…).
    Leur intérêt et leur fondement, c’est le capitalisme pur et dur.
    Et le conservatisme, et le puritanisme etc.. Importé et plaqué par la force sur les européens.Point.
    Or, le fonctionnement n o r m a l du capitalisme est la misère, l’oppression et la guerre, outils de concentration du capital. Point.

    On ne peut se plaindre des effets d’une cause que l’on chérit.

      +19

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  • ulule // 23.06.2015 à 11h14

    Jacques Sapir ‏@russeurope 7 minil y a 7 minutes
    C’est très exactement cela…
    Thomas Bernardin @T_Bernardin_
    .@NYTimeskrugman : “Le vrai risque pour #Berlin est que la #Grèce prouve qu’il y a une vie hors de l’#Euro”. #EU

    Jacques Sapir ‏@russeurope 4 hil y a 4 heures
    Après « négociations » de cette nuit, la situation est inchangée sur la #Grèce

    Sondage : « 63% des Grecs ne craignent pas le Grexit »
    http://www.avgi.gr/article/5640639/dimoskopisi-bridging-europe-to-63-ton-ellinon-den-fobountai-to-grexit

      +11

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  • Léa // 23.06.2015 à 11h19

    Je pense que Poutine a encouragé Tsipras lors de sa visite à ne pas lâcher sur l’essentiel.

    La règle dans les négociations c’est de lâcher un peu pour que l’adversaire puisse sortir la tête haute pour ne pas donner l’impression d’avoir cédé sur toute la ligne.

    Céder sur les retraites à 67 ans pour 2025, lol ! d’ici là…..

    Helmut Schmitt a déclaré que si l’ UE n’arrivait pas à s’en sortir suite au défaut d’un petit pays comme la Grèce, c’est que c’étaient des glands !

    Son grand copain Giscard vient d’enfoncer le clou, mais pour la Russie.

      +7

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    • Chaban // 23.06.2015 à 15h43

      Heuuu… Poutine n’a rien dit du tout à Tsipras. Poutine, c’est le dindon de la farce dans cette histoire.

      Tsipras s’est rendu à St. Petersbourg quelques jours avant la réunion du 22 juin simplement pour avoir plus de « levier » à la table des négociations avec ses créditeurs.

      En d’autres termes: Tsipras s’est servi de Poutine, et non l’inverse.

      Au passage je trouve Poutine de plus en plus pathétique. Celui que beaucoup voyaient comme le chevalier blanc se fait humilier sur la scène internationale quasiment chaque semaine et il ne réagit… jamais…

      C’est humiliation après humiliation pour la Russie…

      Au fait, quand est-ce que Poutine ferme le marché russe à des grandes compagnies américaines de manière telle que cela aura un énorme impact sur l’économie américaine (Apple, Coca-Cola, etc.)?

      Moi j’en viens à me poser de sérieuses questions sur ce qui se trame réellement…

        +10

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      • Chaban // 23.06.2015 à 16h27

        Il faut être deux pour danser le tango. Et si quelqu’un vous veut la guerre, vous l’aurez, que vous la vouliez ou non.
        C’est comme un divorce: il ne suffit que de l’une des deux parties pour qu’il se produise.

        Mais bon, passons sur la guerre, même s’il est certain que la Russie l’aura si elle continue réellement la dédollarisation, puisque tout le système de domination américain s’effondrerait si les États-Unis perdaient l’hégémonie du dollar… et un mafieu ne perd pas ses petites combines comme ça sans faire couler beau pu de sang. Dans le désespoir de voir son monde de dominant s’écrouler, il est prêt à tout.

        Mais enfin bref… mis à part le sarcasme destiné à étouffer toutes discussions en profondeur qui dérangent… nombre d’entre nous sommes évidemment contre la guerre, mais nous nous demandons par contre pourquoi aucun produit américain n’a été interdit en Russie…. pourquoi d’un seul coup la Russie passe des accords avec le régime totalitaires des Saouds… en fait il y a tellement de questions… j’en resterais là.

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        • Chaban // 23.06.2015 à 16h32

          Liste non exhaustive de gens qui ne voulaient pas la guerre ces quelques dernières décennies:
          -Le Donbass
          -La Syrie
          -La Libye
          -L’Iraq
          -L’ex-Yougoslavie
          -Le Vietnam
          -La Corée
          Etc.

            +13

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      • Mélissa // 23.06.2015 à 19h32

        Chaban,
        A l’époque où la France ne reconnaissait aucun régime mais reconnaissait toutes les nations, le monde possédait un équilibre relativement stable. Nous avions d’excellents rapports avec l’ensemble du monde arabe et préservions nos intérêts à l’étranger.
        Depuis la canichification de nos dirigeants,… je n’ai qu’une seule manière de le dire…, c’est la merde !
        Hier, la France jouait un rôle majeur dans la stabilité mondiale. C’était, en quelque sorte le troisième pied de l’édifice diplomatique global. Nous sommes retombés dans le « bipolarisme » et pour rétablir l’équilibre face à l’empire du chaos, c’est la Russie qui s’y colle…
        Vos arguments ressemblent à ceux que l’on enseigne en première année de trolling…
        Et ne vous inquiétez pas pour le entreprises US présentes en Russie…, macdo a déjà degagé pour raisons sanitaires et les autres ne doivent pas être en état de nuire…

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        • Chaban // 23.06.2015 à 21h04

          D’accord avec la première partie. C’était l’époque de la troisième voie chère à De Gaulle.

          Par contre la deuxième partie… dommage que vous tombiez dans l’ad hominem par manque d’arguments solides.

          Je soutiens une Russie forte parce que c’est le seul moyen d’avoir une France qui peut exister de manière indépendante. C’est ce que préconiser De Gaulle.

          Je fais juste le constat que l’empire est de plus en plus agressif et que Poutine ne fait pas grand-chose.

          Ces derniers jours encore… les Britanniques ont envoyé des blindés en Europe de l’est; les États-Unis ont voté l’envoi d’armes lethales en Ukraine; les États-Unis sont en train d’amasser des troupes partout sur le long de la frontière russe; etc.

          Alors même si Poutine ne veut pas la guerre, ce en quoi je crois, les autres se préparent manifestement pour attaquer la Russie.

          Ils ne peuvent tout simplement pas perdre l’hégémonie du dollar. Ce n’est pas une exagération de dire que tout leur système s’effondrerait…

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          • Léa // 23.06.2015 à 22h05

            Vous avez vu la tronche des blindés que les anglais ont envoyé à l’ Ukraine.

            Ils doivent dater des années 50, je me souviens de vieux camions qui ressemblaient à ça !

            Un de ces blindés d’un premier envoi au printemps s’est mis au ravin tout seul, tellement ça tient la route.

            Les polaks ont envoyé des chars amphibie : ils coulent au bout de 20 mètres.

            Les amerloques envoient 250 blindés dont des chars Abrahams ( pour huit pays ), un char qui date des années 80.

            Porochenko a mis des S300 près de la Transnitrie, une technologie obsolète depuis longtemps chez les russes.

            Poutine doit bien se marrer et en attendant les autres bouffent un sacré pognon a trimballer leurs vieilleries.

            Moi aussi parfois j’aimerais bien que Poutine leur mette une bonne dégelée, mais ça ne l’avancerait pas à grand chose. Ce serait une grosse erreur stratégique.

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          • Titus // 23.06.2015 à 22h36

            Si on parle, hélas, de guerre, on doit bien admettre sans idolâtrie naïve qu’il n’y a qu’une seule force militaire puissante et potentiellement efficace au niveau du continent : la Russie. En face, OTAN et US occupent surtout le terrain médiatique : pas une semaine sans ses exercices internationaux, ses déploiements d’unités, ses créations de bases (de commandement), ses fournitures d’armes… Mais cet éparpillement de moyens, ce saupoudrage à peine rodé en temps de paix et totalement inefficace en cas de conflit (les russes seraient à Berlin avant que ce Barnum décide juste de la langue dans laquelle on doit donner les ordres) n’est qu’un gigantesque plan média, un bourrage de crane destiné à effrayer les politiques et peuples des pôvres pays qui vont se faire manger par les affreux anciens rouges. En simulant cet état de guerre, on fout la frousse à tout le monde (libre) et y’a plus qu’à se baisser pour recueillir la soumission des lapereaux apeurés!

              +8

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          • languedoc30 // 24.06.2015 à 00h23

            Que voulez vous qu’il fasse Poutine pour vous plaire? Un grand feu d’artifice thermonucléaire? Il est vrai qu’ ensuite vous n’aurez plus à vous poser de questions sur son manque d’agressivité, ce sera fini pour tout le monde. Vous devriez plutôt le remercier de garder son sang froid et de ne pas répondre aux provocations de ces déséquilibrés.

              +7

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          • bluetonga // 24.06.2015 à 00h58

            « Les américains jouent au poker, les russes jouent aux échecs ». On prête la citation à Poutine. Croire que les rares troupes qui se baladent aux frontières russes sont des forces d’invasion potentielle est, je pense, une lourde erreur de jugement. La guerre est une chose sérieuse, nécessitant une vaste logistique, et entrer en Russie, c’est littéralement donner un coup de pied dans un nid de frelons. Atomiques.

            Les américains font du show. Il maintiennent la motivation de leur clowns de service, les états baltes plus la Pologne, un peu la Roumanie et la Bulgarie, et ça ne fait jamais de tort d’être sur place, vu les couillonnades du gouvernement de Kiev qui découragerait les meilleures volontés. Mais surtout, et comme toujours quoi qu’il arrive, le show est destiné à l’électeur américain. Ils ont pris l’habitude de voir leurs boys aller écraser toute résistance ailleurs, ils seraient déçus si ça devait s’arrêter, alors il faut aller bander des muscles en vitrine, rambo style. Si l’Amérique perd son aura de puissance invincible à l’extérieur, c’est le début de la dissolution intérieure. Ce sera le sauve qui peut et le chacun pour soi. Ce sera la fin de l’état profond américain.

            Il est possible que j’ai tout faux, mais ces manœuvres aux frontières ne sont pas la guerre. Juste de la stratégie de tension et de la propagande domestique. Et je ne serais pas étonné que les analystes russes pensent pareil. Avec leurs « partenaires » chinois et iraniens, qui ont également fait le deuil de l’amitié américaine. En fait, toute nation sensée sait qu’on ne peut absolument pas, en aucune circonstance, faire confiance à la maison blanche, et surtout pas lui tourner le dos. Par contre, Russes et Chinois n’ont pas la même réputation en la matière (ils ne sont pas l’empire) et ils n’ont pas d’état d’âme : ils traitent indifféremment avec n’importe quel pays, démocratique ou pas, pacifique ou pas.

            Sans dénigrer vos commentaires, Chaban, que je trouve argumentés et articulés, je pense que vous confondez patience et impuissance, stratégie et soumission. Le temps joue contre l’Amérique. A cause de la dette, et parce que les leviers de la prospérité ont changé de camp.

              +5

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      • Subotai // 23.06.2015 à 19h59

        Attitude typique de l’occidental moyen. Toujours à la recherche du héros musclé (Gros Bill) sauveur de jeunes filles en détresse. MDR 🙂

        Ya un proverbe qui dit : « méfiez vous de l’eau qui dort ».
        La Russie est à moitié asiatique…

          +3

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        • Chaban // 23.06.2015 à 21h10

          Ce n’est pas sur ces pages qu’on se réjouissait de la célébration du victory Day en Russie il y a quelques semaines, donc la célébration du héro musclé?

            +0

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          • Krystyna Hawrot // 23.06.2015 à 21h46

            Le héros russe n’a pas besoin d’être musclé parce qu’il n’est jamais seul! Le héros russe des séries russes ou soviétiques, c’est l’officier du KGB ou de l’Armée Rouge… jamais seul, toujours dans la structure, le collectif et sa force est le « moral socialiste » et la « morale socialiste »! Si si, le riez pas, la morale socialiste, c’était l’ensemble des valeurs personnelles, privées et sociales enseignées sous l’ancien régime. Comme le patriotisme, la loyauté, l’honnêteté, la fidélité… par exemple, une femme trompée par son mari allait voir le chef de la cellule de base du parti, se plaignait et le mec se voyait les bretelles remontées sur le lieu meme de son travail. Il peut divorcer et se remarier mais pas tromper!

              +6

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            • Subotai // 27.06.2015 à 20h11

              Le culte de l’individualisme capitalisto/occidental a fait des ravages dans les esprits. 🙂
              Les occidentaux ont oublié que le collectivisme/communautarisme a été le mode de fonctionnement de la survie des peuples pendant des millénaires…
              Ils sont en train de le réapprendre à leur dépend. 🙂

                +0

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      • Léa // 23.06.2015 à 22h10

        « Au fait, quand est-ce que Poutine ferme le marché russe à des grandes compagnies américaines de manière telle que cela aura un énorme impact sur l’économie américaine (Apple, Coca-Cola, etc.)?  »

        Certains en Russie parlent d’identifier sur les pubs les boites allemandes et américaines qui ont aidé les nazis.

        Il n’ y a pas Apple, trop jeune, mais IBM et Coca Cola y sont avec un paquet d’autres : Hugo Boss , Siemens , BASF, Ford, BMW, General Motors, etc…..

        https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/06/23/les-russes-pourraient-identifier-les-produits-des-entreprises-qui-ont-collabore-avec-les-nazis/

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      • Citoyen // 24.06.2015 à 03h32

        Un début…

        http://lesmoutonsenrages.fr/2015/06/23/les-russes-pourraient-identifier-les-produits-des-entreprises-qui-ont-collabore-avec-les-nazis/

        Etant donné que les entreprises américaines + européennes ont quasi toutes fomenté, financé, soutenu, fait des affaires avec les nazis…

        Une astucieuse formulation…pour le faire…

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  • Zevengeur // 23.06.2015 à 11h23

    Sur les blogs, nous connaissions depuis longtemps le vrai visage des dirigeants européens et de ceux de la sinistre troïka.

    Aujourd’hui, à l’issue du sursaut du peuple grec qui après toutes ces années de souffrance a élu un véritable gouvernement qui défend les intérêts de la population, le grand public pourrait éventuellement se rendre compte de la réalité s’il sait faire abstraction de la propagande médiatique.

    La réalité est que ceux qui sont aux manettes, les Hollande, Mosco, Lagarde et autres Junker, etc… ne sont qu’un ramassis de salopards au service de l’oligarchie financière mondiale qui tentent par tous les moyens de renverser ce gouvernement grec qui dérange.

    En d’autres temps, « on » aurait mandaté l’armée grecque pour faire le boulot, mais il semble qu’aujourd’hui cela aurait été un peu trop visible !

      +24

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  • Charlie Bermude // 23.06.2015 à 12h51

    On pourrait se demander quand méme ce qui rend si arrogant cet axe du Mal , inverse du grand axe absolu ( succession des générations avec progrés ) .
    L’évolution démographique mondiale généralement ralentit , on va tous vers le simple renouvellement . La lumiére se propage , sans avoir encore atteint son terme , mais elle s’en approche . Une ombre dans ce tableau c’est le Trou Noir Africain où la lumiére se perd en masse démographique . C’est là que l’axe du Mal trouve ses réserves . Le reste du Monde ne cherche pas de solution de fond tant que cette situation persiste . Ce n’est que lorsque le trou noir se sera éffondré sur lui méme , son propre poids , que le Mal sera annihilé , laissant la place à l’axe absolu .

      +1

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  • Gribouille // 23.06.2015 à 13h07

    Un nouveau truc intéressant sur le blog de Jacques Sapir qui pourrait faire l’objet d’un billet.
    On y retrouve certaines problématiques déjà développées sur ce se site.

    Confiance, pouvoir, mensonge et crime
    PAR JACQUES SAPIR · 23 JUIN 2015

    Présentation d’Hélène Clément-Pitiot (CEMI-EHESS) à la 49ème sessions du séminaire Franco-Russe (Paris)

    http://russeurope.hypotheses.org/3987

      +8

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    • Charlie Bermude // 23.06.2015 à 14h45

      Magistral , le Sapir , il en a comptis plus qu’il n’en a dit .

        +1

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  • BA // 23.06.2015 à 13h24

    Dette publique de la Grèce : 317,094 milliards d’euros, soit 177,1 % du PIB.

    Regardons l’année 2015 (sans même regarder les années suivantes).

    Entre aujourd’hui et le 21 décembre 2015, la Grèce a 25 échéances à rembourser.

    Jusqu’au 21 décembre 2015, la Grèce doit rembourser 26,648 milliards d’euros.

    http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

    Or en ce moment, toute la planète vit dans l’angoisse :

    la troïka va-t-elle accepter de prêter 7,2 milliards d’euros supplémentaires à la Grèce ?

    Mais qu’est-ce que ça changera ?

    La Grèce a encore 26,648 milliards d’euros à rembourser, rien que pour l’année 2015 !

    Je dis bien : 26,648 milliards d’euros !

    Alors qu’est-ce que ça changera, ce prêt de 7,2 milliards d’euros de la troïka ?

    Rien.

    Même si la troïka finit par accepter de prêter ces 7,2 milliards d’euros, il faudra que la troïka prête encore à la Grèce 19,448 milliards d’euros supplémentaires avant le 21 décembre 2015 !

    Et je ne parle que de l’année 2015 !

    En plus, ces nouveaux prêts rajouteront des milliards d’euros supplémentaires de dette publique sur les épaules de la Grèce !

    Plus la troïka « aide » la Grèce, plus la Grèce est en faillite.

      +15

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    • ulule // 23.06.2015 à 17h18

      GRECE, L’AUSTERITE EN CHIFFRES
      URL: http://www.okeanews.fr/20140507-austerite-en-grece-tous-les-chiffres

      SUICIDES (2007-2011) Hausse de 44%
      TOTAL SUICIDES 2009-2012: 3.124
      TAUX DE PAUVRETÉ: 32.3% en 2012
      HAUSSE DU TAUX DE PAUVRETÉ (2010-2012): 98.20%

      TAUX DE CHÔMAGE : de 9.5% en 2009 à 27.6% en 2014 ; Hausse de 190.5%
      TAUX DES CHÔMEURS RECEVANT DES ALLOCATIONS : de 40.3% en 2010 à 15% en 2014, -63.70%
      TAUX DE CITOYENS EN RISQUE D’EXCLUSION SOCIALE OU DE PAUVRETÉ : 28.1% en 2008, à 34.6% en 2012, Hausse de 23.1%
      TAUX DE JEUNES CITOYENS (15-29) EN RISQUE D’EXCLUSION SOCIALE OU DE PAUVRETÉ : de 30.9% en 2008, à 44.5% en 2012, Hausse de 44%
      TAUX DE JEUNES 15-29 ANS CONFRONTÉS À DES PRIVATIONS MATÉRIELLES GRAVES : de 12.8% en 2008, à 25.8% en 2012, Hausse de 101.5%

      DETTE PUBLIQUE : de 235.37 milliards € au 31/3/2007 à 321.48 milliards € au 31/12/2013, Hausse de 36.5%
      PERTES EN SALAIRE (2009-2014): -38%
      PERTES EN PENSION (2009-2013): -45.00%
      REVENU DES MÉNAGES (2007-2012): -30% (ou – 4400 euros par ménage)
      DIFFÉRENCE REVENU ANNUEL MOYEN DES MÉNAGES (2009-2012): -25.80%
      POUVOIR D’ACHAT DES MÉNAGES (2009-2013): -25.20%
      TOTAL ÉPARGNE DES MÉNAGES ET DES ENTREPRISES (de 2009 à mars 2014): -32.20%
      DEMANDE DOMESTIQUE (2000-2013) :-31.00%

      PIB (2009-2013): -25.00%
      PRODUCTIVITÉ (2003-2013) : -8.80%
      VOLUME DE PRODUCTION (2009-2013) : -23.50%
      COÛT DE PRODUCTION (2009-2013) : -13.90%
      COÛT UNITAIRE DE PRODUCTION (2010-2013) : -23.90%
      VALEUR AJOUTÉE BRUTE EN PRIX FIXES (2009-2013) : -20.00%
      INDICATEUR GENERAL DE PRODUCTION INDUSTRIELLE (2009-2013) : -30.4
      ENTREPRISES AYANT FERMÉ ENTRE 2010 ET 2013 : 30% des entreprises
      PASSAGERS EN CABOTAGE (2009-2013) : -22.50%
      VOLUME TOTAL DE L’ACTIVITÉ DU BÂTIMENT (2007-2013) : -84.30%
      EMPRUNTS IMMOBILIERS « AU ROUGE » : de 5% en 2008 à 25% en 2013, Hausse de 400%

      TAUX DE DÉPRESSION DANS LA POPULATION : de 3.3% en 2008 à 12.3% en 2013, Hausse de 272.7%
      JEUNES HORS EMPLOI, FORMATION OU ENSEIGNEMENT : de 15% en 2008 à 28,8% en 2013, Hausse de 92.6%
      JEUNES TRAVAILLEURS MENACÉS PAR LA PAUVRETÉ : de 11.4% en 2008 à 14.4% en 2012, Hausse de 26.3%
      JEUNES NE POUVANT ASSUMER LE COÛT D’UNE HABITATION : de 68.7% en 2008 à 79.9% en 2012, Hausse de 16.3%
      MORTALITÉ INFANTILE (décès par 1000 naissances) : de 6.3 en 2003 à 9 en 2011, Hausse de 42.8%
      ENFANTS NON VACCINÉS : 20% du total
      CITOYENS PROCHES DE LA PAUVRETÉ ET DE L’EXCLUSION SOCIALE : 3.795.100
      MOYENNE DE LICENCIEMENT PAR SEMAINE (2008-2013) : 3.800 personnes. En 5 ans, 988.000 personnes ont été licenciées

        +9

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  • lon // 23.06.2015 à 13h30

    Bon petite tape bien paternaliste de Junker sur la joue du garnement .
    1 c’est un coup monté et 250 photographes étaient là pour immortaliser le moment, diffuser plein tube dans les médias, et foutre Tsipras dans la m…..vis à vis de son électorat
    2 ça reflète plus ou moins la réalité des rapports entre Tsipras et la Troîka
    3 ça ne veut rien dire
    4 Junker est sensible au charme de Tsipras
    5 ça fait partie du jeu habile de Tsipras, jouer les bons garçons pour mieux tromper le camp adverse
    6 Tsipras est un nul
    7 une camomille avec une aspirine svp

      +9

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  • interlibre // 23.06.2015 à 13h59

    Les médias fidèles à leur poste de prostitué du système. Aujourd’hui, 23 juin, la troïka aurait gagné (pour la nieme fois), les Grecs sont devenus des adultes raisonnables en acceptant les conditions des créanciers. Sauf que la condition non négociable de la Grèce c’est une restructuration de la dette et pour ça il n’y a pas d’accord. Mais ou se cache le Karma. Des têtes devront tomber et j’espère au sens propre. Ce n’est pas avec des mots doux que la mafia financière pliera. Au moins les masques tombent et la finance n’a plus de marge de manœuvre. La merde va commencer à sauter au visage des gens qui refusent de voir la réalité et a terme il deviendra impossible moralement de défendre ces gens. Je pense que ce n’est qu’une question de temps. La question est combien de temps et quels seront les dégâts pendant cette durée.

      +4

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  • Charlie Bermude // 23.06.2015 à 14h54

    Sans rapport apparent , quoique ? :http://fr.sputniknews.com/international/20150623/1016666005.html
    Il semble qu’il n’y pas que Kerry sur qui soit tombé la grace de la lucidité , le Pentagone aussi rappelle là le réalisme militaire . Le rapport apparent c’est qui faut pas trop pousser le peuple Grec , en plus d’un grexit on pourrait avoir un otanxit .

      +2

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  • jave // 23.06.2015 à 15h10

    Le niveau de propagande de journal Le Monde est encore une fois très élevé.
    Ca vire carrément au burlesque dans cet article (http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/21/a-la-veille-du-sommet-europeen-athenes-se-prepare_4658686_3214.html) où les journalistes annoncent que le changement de « régime des départs en préretraite dès 2016 […] permettrait d’économiser 200 000 euros supplémentaires l’année prochaine. »
    Non, vous ne rêvez pas, les journalistes du Monde se penchent sur les mesures budgétaires grecques de l’ordre de 200 000 € !
    Ces 200 000 € représentent 0,00006% du PIB grec. Pour comparer avec le journal Le Monde, dont 0,00006% du chiffre d’affaire représente 200 €, cela reviendrait, en cas de faillite/restructuration du Monde, à voir les journalistes du Figaro débattre du sort réservé au carton de gommes de la rédaction du Monde dans cette restructuration.
    Désopilant, non ?

      +10

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    • Picton // 23.06.2015 à 17h02

      Vu le niveau du monde ça peut-être 200.000 € comme 200.000.000 €…. Le « journaliste » qui a écrit l’article ne se rend certainement pas compte de ce qu’il écrit. L’essentiel est de taper encore et encore sur les Grecs.

        +1

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    • ulule // 23.06.2015 à 17h02

      Soit encore 0,00075% du montant que doit rembourser la Grèce entre le 30 juin et la fin de l’année 2015 (soit 26 677 304 806€)

        +0

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    • Carabistouille // 23.06.2015 à 17h10

      Oui mais ça permet aux propagandistes de dire que la Grece s’est couché sur les retraites…

        +3

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      • jave // 23.06.2015 à 19h24

        OUI !
        Pour rigoler j’ai acheté la version papier du Monde d’aujourd’hui.
        C’est encore pire ! Ils font passer cette mesure à 200 000 €, sans en donner le montant, comme une concession importante de Tsipras. Le carton de gomme devient une grande victoire des créanciers ! C’est franchement de la désinformation .
        Et le journal enchaîne avec un article de révérence sur Hollande : l’Equilibriste.
        Morceau choisi :

        En fin tacticien, M. Hollande a compris que sa culture du compromis, dans ce contexte d’hostilité, se révèle un avantage concurrenciel.

          +1

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      • Citoyen // 24.06.2015 à 03h49

        Avez-vous eu aux nombreuses pages de la proposition grecque?
        Et ses très nombreux chapitres?

        Cotisations sociales
        Age de la retraite
        P r i v a t i s a t i o n s
        Santé – coût réel à charge des patients
        Et des dizaines de centaines de point.

        Avant de chanter propagande – qui existe et est une caricature absurde – faut aussi contre-balancer par de la rationnalité et SAVOIR CE QUE CONTIENT – CENTAINES DE POINTS et pas UN ou DEUX GROS CLICHÉS – la proposition Syriza

        Car la propagande caricaturale à laquelle on répond par une aussi énorme caricature (nous les bons, eux les méchants) ne peut qu’apporter de l’eau au moulin de ceux que vous critiquez car PAS SERIEUSE ni documentée ni analytique et le pire, non-rationnelle puisqu’elle ressort de la même et identique infection : la foi.

        Bientôt, du moins si vous cherchez à SAVOIR dans le détail au lieu de militer dans le zèle ardent du manichéisme religieux, vous allez être surpris.
        Sauf si votre besoin de croyance et de propagande – idem dans un sens que l’autre – vous aveugle et vous fait refuser d’avoir les yeux en face des trous et de descendre sur terre.

        Malheureusement, ce n’est pas par les médias que l’on forme son esprit ni sa rationnalité.
        Pour ou contre. C’est puéril.

        Rêvez tant que vous ignorez ce qu’a proposé Syriza.

        De toute façon, même si vous aviez le document sous les yeux, vous y liriez ce que votre foi vous fait lire.
        Idem qu’un europhile, mondephile ou libéphile ou figarophile.
        La.. philie est l’ennemie de la raison et de la conscience.

          +0

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  • Picton // 23.06.2015 à 17h00

    Je crois que le terme « junte monétaire » est exactement celui qu’il convient d’utiliser pour définir ces enfoirés.
    Il a de beaux jours devant lui et nous devrions le revoir souvent !

      +3

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    • Carabistouille // 23.06.2015 à 17h11

      La Junte tout court.
      Excellent mot pour les qualifier. La Junte européenne.

        +3

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  • Carabistouille // 23.06.2015 à 17h26

    Il a l’air malin Sapir avec ses trois victoires de la Grèce….
    Tsipras vient de faire du Papandreou en exigeant un accord du parlement sur les mesure ou il démissionnera.
    Tout ministre qui sera contre sera lourdé.
    C’est sûr, la junte européenne vient de subir trois lourdes défaites… :)… au moins.

    Encore une victoire dans ce genre et Tsipras pourra pendre sa carte au PASOK 🙂

      +7

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    • Chaban // 23.06.2015 à 19h46

      Merci, Carabistouille. Certains d’entre nous ont été fustigé hier quand nous remettions en question l’analyse de Sapir. Personnellement je le trouve sympathique, et il me semble de bonne foi… Mais, honnêtement, il est toujours à côté de la plaque.m

      Info sur Russia Today… des retraités qui, se sentant trahis, manifestent à Athènes:

      http://rt.com/news/269200-greece-pensioners-protest-austerity/

      Et oui… vous vous êtes bien fait avoir par le père Tsipras et son mécène, George Soros.

      Au passage, avez-vous remarqué que depuis quelques années maintenant l’empire aime placer des quadras au physique plutôt avantageux à tous les postes politiques importants? Et la plèbe adore et en redemande…

        +4

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      • Gregoire // 23.06.2015 à 22h10

        Une manifestation à Athènes pour maintenir le niveau des retraites ne veut pas forcement dire que les retraités se sentent trahis… Ce ne sont que des tentatives de propagande malheureuses que vous faites Chaban… Du reste votre commentaire sur Sapir en est la preuve comme du reste plus haut le même genre sur V.Poutine que voulez vous qu’il fasse… qu’il vitrifient l’occident avec ses milliers d’ogives nucléaires en réponse à l’hystérie alcoolisée occidentale ? Et puis la scéne internationale ne se limite pas aux élus et non élus de l’UE…et des EU… dont les discours ne sont destinés qu’a leurs propres quidams. Par contre il y a effectivement qu’elle chose de sournois en gestation et ce n’est peut être pas la Russie qui est visé…mais cette Europe qui si difficile soumettre… malgré 100 ans de propagande forcenée pro yankee… et qui regarde malgré Hollywood et ses débilités TV, toujours vers la Russie, la Chine etc… N’est ce pas pour nous couper de la Russie etc que les amerloques viennent foutre le bordel ici ? Imaginez le continent eurasiatique…en paix et solidaire…comme le voulait De Gaulle…et d’autres que représenterait les EU à coté de cela ? Plus grand chose et leur dollar avec. Pour moi qui ne suis qu’un quidam sans intérêt les ricains veulent que l’Europe coupe les ponts avec la Russie et l’Asie…car jamais ils n’oseront s’attaquer à un pays capable de les détruire.

          +3

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    • jave // 23.06.2015 à 19h53

      Pfffff………
      Il a lâché 200 000 € sur les préretraites (cf plus haut), annoncé deux mesures d’augmentations des impôts pour les plus riches et vous appelez ça du Papandreou…
      Au niveau de l’excédent primaire, on est passé de 4,5% pendant trente ans (oui, oui, c’étaient la demande des créanciers) à 1% en 2015, 2% en 2016 et ensuite on verra (ça dépendra de la croissance ?).

      L’augmentation de l’impôt des riches est un véritable camouflet pour le camp de l’austérité et la baisse de l’excédent primaire est un saignée pour les créanciers.
      C’est une défaite cinglante pour l’UE !

        +9

      Alerter
      • P. Peterovich // 23.06.2015 à 22h17

        On saura dans vingt ans ce qui se sera réellement passé aujourd’hui.

        Dans l’immédiat, on en est réduit à formuler des hypothèses.

        Il est clair, cependant, que la dernière proposition grecque ressemble par certains aspects à une capitulation en rase campagne. Après avoir dit qu’il ne serait pas touché à la TVA et aux pensions, le gouvernement Tsipras se rend. Contrairement à ce que soutient notamment Sapir, ces concessions ne sont pas conditionnées à une remise de dettes : le plan (publié dans le Tagespiel : http://www.tagesspiegel.de/downloads/11870514/1/Regierungsvorschlag%20Griechenland) prévoit uniquement un refinancement de la dette existante par le MES. Il est sans doute demander d’allonger la maturité des dettes, mais on est loin d’une remise…

        Alors quoi ?

        Deux interprétations sont possibles : soit le gouvernement Tsipras se dégonfle comme une baudruche, parce que le Grexit est, à tort ou à raison, considéré comme pire que l’austérité, soit il sait/se doute que ses propositions vont être rejetées et on est dans un jeu consistant à essayer de faire porter à l’autre la responsabilité de ce qui va arriver.

        Je crains cependant que la première analyse soit la bonne. Cela dit, je ne leur jette pas la pierre : il est très difficile de percevoir les implications réelles du Grexit et compte tenu des cette incertitude, il faut réellement être acculé, n’avoir plus rien à perdre, pour accepter de l’envisager.

        Manifestement, à ce stade, la population grecque préfère continuer l’austérité que de tenter autre chose…

          +5

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        • jave // 24.06.2015 à 00h53

          Alors quoi ?

          Vous proposez deux interprétations, j’en propose une troisième : l’UE s’est couchée comme un fantassin sans casque dans un champ de tir, effrayé par le canon à défaut grec. Beau joueur, Tsipras a laissé Juncker repartir avec un carton de gomme sur lequel il a hâtivement scotché du Bolduc et une petite étiquette au nom de Merkel.
          Bien sûr, je ne sais pas quelle interprétation est la bonne.

            +1

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          • Citoyen // 24.06.2015 à 04h18

            Conte de fées et confiansss et espoir sont des infections chroniques inoculées en milieu capitaliste.

            Ça marche à t o u s les coups.
            A droite comme à « gauche ».

              +0

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        • Citoyen // 24.06.2015 à 04h23

          C’est la proposition du lundi 22 JUIN – Eurogroupe ET SOMMET CHEFS ETAT EURO – qui compte.

          Maintenant.

            +0

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      • Citoyen // 24.06.2015 à 03h53

        Avez vous VU ET LU T O U T E la proposition de Syriza…

        TOUTE, j’ai dit..
        NON.
        Juste par les médias, autant dire rien.

          +0

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        • catherine Balogh // 24.06.2015 à 11h06

          Bonjour,
          L’avez-vous lue, vous?et auriez-vous l’amabilité de partager avec nous, comme ça, tout le monde saura de quoi il parle.
          En français, svp.

            +2

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  • Jeanne L. // 23.06.2015 à 18h02

    Le syndicat PAME appelle à la riposte en Grèce.
    sur le site en anglais du KKE (pas en ligne en français, changer de langue en haut pour y accéder)
    http://fr.kke.gr/en/articles/PAME-Everyone-onto-the-streets/

    « Nos vies n’en peuvent supporter plus. Nos besoins ne peuvent attendre. Nos exigences qui s’opposent aux intimidations et au chantage :
    … Restauration du code du travail.
    Abolition des lois contre les travailleurs … »

    Manifestation appelée ce soir.

      +4

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  • Louis Robert // 23.06.2015 à 18h58

    La fuite en avant à demander l’impossible…

    C’est donc Lagarde qui « appelle à des négociations entre «adultes» »!???!!!

    George Orwell est ressuscité.

      +3

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  • loki // 23.06.2015 à 21h11

    Sur la Grèce je vous suggère la lecture de 2 ouvrages signés et co-signés de Yanis Varoufakis (bien trop catalogué sur sa relation à la théorie des jeux) « Le minotaure planétaire » (métaphore qui s’effrite en fin d’ouvrage mais intéressant sur l’explication de l’absence actuelle de mécanisme de recyclage des excédents) et « Modeste proposition pour résoudre la crise de la zone euro » écrit avec Stuart Holland et James Galbraith (belle référence) dont le contenu matérialise la volonté constructive de résoudre habilement la question dans l’intérêt de la majorité … des citoyens européens … mais pas des élites.
    Il ne s’agit là que de la pensée d’un des acteurs et du point de vue grec la position politique s’appuie sur une complexité des soutiens de coalition et des attentes probablement diverses, mais à mon sens un esprit commun de stopper l’écroulement d’un pays et la régression sociale et économique d’une population.
    Face à cela un bloc européen de dirigeants qui affronte une question économique à très fort enjeu politique et s’est engagé au point de ne plus pouvoir reculer sauf à sauver la face médiatiquement au final en annonçant un accord qu’ils auront construit, voulu, aura remis les dirigeants grecs sur le bon chemin etc. Dans cette logique les créanciers bien ennuyés ne peuvent gagner que du temps et la question grecque devra traîner au delà des échéances électorales des pays sensibles (Espagne notamment) en ne laissant paraître qu’une impossibilité conceptuelle de sortir d’une situation de débiteur par un défaut ou une sortie de l’euro et tout ceci au moindre coût.
    Il n’y aura donc ni défaut ni sortie de l’euro avant la fin de l’année et le télespectateur moyen sera persuadé qu’on a fait tout ce qui est possible pour aider les grecs et (le temps aidant) les dirigeants de Syriza portent la lourde responsabilité du pourrissement de la situation. Cette façon de prolonger les agonies et de rallonger les cycles économiques est de mise depuis la dernière décennie car la concentration du capital financier n’est pas réversible et que les questions de solvabilité sont toujours remises au lendemain par des appels à la liquidité.
    Madelin à bien raison d’évoquer la pression déflationniste car c’est le moteur de la remise au lendemain de ce qu’on aurait dû faire le jour même. Toutefois on exclut bien trop vite de l’analyse du cas grec, les situations individuelles et collectives intenables des autres pays de la zone euro et des effets de la diplomatie absurde à l’égard de la Russie. L’irrationnel peut émerger à tout moment car à l’instar du chien qui mord celui dont il sent l’angoisse ou la peur, le citoyen va percevoir tôt ou tard ce que transpirent sans une goutte de sueur sous le maquillage et avec un aplomb travaillé avec des conseillers en comm Mr Hollande et ses semblables en affirmant qu’un compromis est en bonne voie et blabla tout ira bien.

      +5

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  • theuric // 23.06.2015 à 21h36

    Le gouvernement grec est traité de gauche radicale,
    Plutôt le centre de la sociale-démocratie dans sa version d’il y a 70 ans.
    Si la gauche radicale c’est cela, alors le P.S. est de droite et l’U.M.P. est limite de son extrême.
    Quand à amalgamer le Front-National aux partis de centre gauche d’Espagne ou d’Italie montre que ce monsieur ne connait rien à ce qu’est un parti politique, ni même qu’il comprend les subtilités politiques et historique de ces pays.
    N’a-t-il pas compris ce qu’est un parti se disant socialiste et national?
    Comment va-t-il décrire la position d’un Monsieur Mélenchon, Asselineau ou Dupont-Aignan, comment peut-il les comprendre?
    Celui qui, à force de simplifier à outrance la moindre complexité, de ne pas vouloir saisir celle-ci, de ne se vouloir spécialiste que d’une seule matière, en vient à s’éloigner de la réalité en ne se penchant qu’au-dessus du seul domaine qu’il domine.
    Quand bien même aurait-il raison de ce qui concerne l’économie, son manque crucial ne peut que l’éloigner d’une vision réaliste des faits.
    Ainsi, Madame Le Pen s’est-elle placée sur une position à la gauche de son père ou sur sa droite?
    Et le fait que nous retrouvions dans la bouche de ses représentants les mêmes mots, les mêmes phrases dites par d’autres, bien avant eux, de quelques position politique que ce soit mais non F.N. ne devrait-il pas interroger l’homme de bien?
    Ont-ils une idéologie et de quelle sorte?
    Moi, en vrai, je n’en ai pas encore réellement l’idée.

      +1

    Alerter
  • BA // 23.06.2015 à 22h28

    Une bombe !

    De 2006 à mai 2012, les Etats-Unis ont placé sur écoute les trois derniers présidents de la République française !

    Mardi 23 juin 2015 :

    WikiLeaks – Chirac, Sarkozy et Hollande : trois présidents sur écoute.

    Un adage en vogue dans les milieux du renseignement veut qu’en matière d’espionnage, on n’ait pas d’alliés – ou, à tout le moins, qu’ils ne soient pas forcément des amis. « S’espionner entre amis, cela ne se fait pas », s’était d’ailleurs indignée Angela Merkel en apprenant en octobre 2013, par des révélations du Spiegel, que l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine avait ciblé son téléphone portable.

    Une sélection de documents que publient Libération et Mediapart en collaboration avec WikiLeaks révèle qu’en France, ce sont trois présidents successifs, et certains de leurs collaborateurs, qui ont été espionnés sur une période allant au moins de 2006, lors du second mandat de Jacques Chirac, à mai 2012, juste après l’installation à l’Elysée de François Hollande.

    http://www.liberation.fr/monde/2015/06/23/chirac-sarkozy-et-hollande-trois-presidents-sur-ecoute_1335767

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    • Louis Robert // 24.06.2015 à 00h50

      Il faut savoir aimer sa servitude…

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    • Un naïf // 24.06.2015 à 08h07

      Oui mais on le sait… nuance… remettez la même chose à ce pauvre Citoyen !!

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  • ulule // 23.06.2015 à 22h54

    Nick Malkoutzis ‏@NickMalkoutzis 2 hil y a 2 heures
    Excellent report by @dgatopoulos & @arktouros on why many pensioners in #Greece struggle & why further cuts are toxic http://apne.ws/1Gm5UOF

    A shield against poverty, pensions are Greece’s top priority
    By DEREK GATOPOULOS and RAPHAEL KOMINIS, Jun. 23, 2015
    http://bigstory.ap.org/article/b9ce24d19af74776ae5dc837b66c6244/shield-against-poverty-pensions-are-greeces-top-priority
    ———————–
    A shield against poverty, pensions are Greece’s top priority
    By DEREK GATOPOULOS and RAPHAEL KOMINIS, Jun. 23, 2015
    http://bigstory.ap.org/article/b9ce24d19af74776ae5dc837b66c6244/shield-against-poverty-pensions-are-greeces-top-priority
    https://pbs.twimg.com/media/CIM17ltWoAAOSnB.jpg
    ———————–
    Yanis Varoufakis ‏@yanisvaroufakis 4 hil y a 4 heures
    Lie #1: The document was returned due to ‘wrong’ signature (It was never returned)
    Lie #2: The signature was mine (It was the PM’s)
    ———————-
    villa ecpoir ‏@ecpoir 3 hil y a 3 heures
    My TL from #Greece is filled with volunteers in soup kitchens, refugee camps etc. Does that sound like the troika have done well so far?
    ———————
    Stratos Safioleas ‏@stratosathens 3 hil y a 3 heures Attique, Grèce
    I could be wrong. It seems to me this is one of the largest KKE rallies in years. #Athens #euro
    https://pbs.twimg.com/media/CIM0Zx3WwAAez6W.jpg
    https://pbs.twimg.com/media/CIM0Zx3WoAAqT0F.jpg

      +1

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  • ulule // 23.06.2015 à 23h21

    ATHENES (Reuters – 23/06/2015, 22:45) – Athènes n’a jamais été aussi proche d’un accord avec ses créanciers internationaux, a déclaré mardi le principal négociateur grec, Euclide Tsakalotos, qui a ajouté que tout accord prévoirait « au moins une solution partielle » au problème de l’endettement excessif du pays.

    « Il y a un débat en ce moment même au sein des équipes techniques (…) il est évident qu’ils soulèveront des objections sur certains points mais nous avançons sur ces éléments, nous sommes plus proches que jamais », a-t-il déclaré à la télévision publique ERT depuis Bruxelles. « Nous avons un critère dans ces négociations: que la solution soit viable. »

    A la question de savoir si la Grèce rembourserait la somme de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au FMI le 30 juin, il a dit: « l’accord comprendra une part de financement et ce financement inclura au moins une solution partielle à la dette et nous serons donc capables de respecter nos engagements. »

    Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, va rencontrer mercredi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, selon un communiqué du bureau du Premier ministre publié mardi soir.

    La réunion devrait avoir lieu à Bruxelles à midi, quelques heures avant une réunion des ministres de Finances de la zone euro pour discuter des propositions visant à débloquer les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux.

    (Karolina Tagaris, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Pierre Sérisier)
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN0P32EY/athenes-dit-n-avoir-jamais-ete-aussi-proche-d-un-accord.html

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  • ulule // 23.06.2015 à 23h43

    « Preliminary Report of the Truth Committee on Public Debt »
    18 June by Truth Committee on the Greek Public Debt

    The Truth Committee on Public Debt (Debt Truth Committee) was established on April 4, 2015, by a decision of the President of the Hellenic Parliament, Ms Zoe Konstantopoulou, who confided the Scientific Coordination of its work to Dr. Eric Toussaint and the cooperation of the Committee with the European Parliament and other Parliaments and international organizations to MEP Ms Sofia Sakorafa.
    Members of the Committee have convened in public and closed sessions, to produce this preliminary report, under the supervision of the scientific coordinator and with the cooperation and input of other members of the Committee, as well as experts and contributors.

    *** A télécharger ici : « http://cadtm.org/IMG/pdf/Report.pdf »

    Contents (64 pages) :
    Introduction
    The work of the Truth Committee in Public Debt
    Definition of terms and acronyms
    Chapter 1: Debt before the Troika
    Chapter 2: Evolution of the Greek public debt during 2010-2015
    Chapter 3: Greek public debt by creditor in 2015
    Chapter 4: Debt mechanism in Greece
    Chapter 5: The conditionalities against sustainability
    Chapter 6: The impact of the “bailout programme” on human rights
    Chapter 7: Legal issues surrounding the MOU and Loan Agreements
    Chapter 8: Assessment of the debt as regards illegitimacy, odiousness, illegality and unsustainability
    Chapter 9: Legal foundations for repudiation and suspension of Greek sovereign debt

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  • Romuald // 25.06.2015 à 15h31

    J’aimerai savoir pourquoi mes commentaires ne passent pas dans le fil…

    MODERATION: lisez la charte ces commentaires.

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