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16.février.201616.2.2016 // Les Crises

Russes et Occidentaux s’affrontent à Munich

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Encore un grandiôse travail du Monde.

Comparez les extraits des propos russes, systématiquement coupés, par rapport au travail des deux autres médias.

À ce stade, et même si je n’aime pas ça, la bonne foi n’est plus accordable…

[Le Monde] Russes et Occidentaux s’affrontent à Munich

Source : Le Monde, Frédéric Lemaître, 13-02-2016

Lors du discours de John Kerry au sommet sur la sécurité de Munich. CHRISTOF STACHE / AFP

Le ton est monté entre dirigeants russes et occidentaux, samedi 13 février à la conférence sur la sécurité de Munich, à propos de la Syrie, de l’Ukraine et de la crise migratoire, au cours d’échanges dont la dureté fait douter des chances de réussite de l’accord conclu vendredi dans la même ville, en vue d’une trêve temporaire en Syrie.

Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a d’ailleurs reconnu que « le tableau était encore plus sombre qu’en 2007 », l’année où le président Poutine était intervenu devant la même conférence. Juste avant son arrivée à Munich, M. Medvedev avait d’ailleurs mis en garde les Américains et leurs alliés arabes en Syrie contre une « nouvelle guerre mondiale », dans un entretien accordé au quotidien allemand Handelsblatt, où il qualifiait aussi la Russie de « plus grande puissance nucléaire mondiale ».

A la tribune, qu’il partageait avec Manuel Valls, il a accusé l’OTAN d’être « toujours aussi inamicale et opaque » et demandé à son secrétaire général, qui avait pris la parole juste avant pour défendre les mérites de la dissuasion nucléaire, si l’on était « en 2016 ou en 1962 ». Le premier ministre russe a dressé un catalogue apocalyptique des crises auxquelles fait face la communauté internationale, attribuant la responsabilité du terrorisme, de la crise migratoire, de la crise ukrainienne et du printemps arabe aux « tentatives infructueuses d’imposer une démocratie à l’occidentale ». Et pour faire bonne mesure, il a ajouté une crise qui n’est peut-être pas encore sur l’écran radar des Occidentaux : la Moldavie, plongée dans une grave crise politique, et où l’armée russe entretient encore des troupes.

Aux orateurs français et américain – Jean-Yves Le Drian et Manuel Valls, puis le chef de la diplomatie américaine John Kerry – qui demandaient à la Russie de cesser les bombardements de civils et de l’opposition modérée en Syrie, M. Medvedev a répondu en démentant catégoriquement que son pays prenne des civils pour cible : « Il n’en existe aucune preuve », a-t-il assuré.

« Cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains »

Mais c’est peut-être son ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a été le plus dur en douchant brutalement, à la fin d’un débat avec plusieurs de ses collègues européens, les espoirs de réussite de l’accord conclu le 12 février à Munich sur la Syrie. Alors que l’Allemand Frantz-Walter Steinmeier venait d’évaluer « à 51 % » les chances de succès de cet accord, M. Lavrov a accusé le Pentagone de dire le contraire du département d’Etat. En réalité, a-t-il conclu, « tout cela veut dire que les Etats-Unis ne vont pas cesser leurs frappes aériennes mais que la Russie doit arrêter les siennes. C’est malheureux, mais ça signifie que cet accord de Munich sera impossible à réaliser, et ce sera la faute des Américains ». Le secrétaire au Foreign Office, Philippe Hammond, a jugé possible le déblocage de l’aide humanitaire mais s’est montré plus sceptique sur la cessation des hostilités.

John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, n’a pas repris à son compte la thématique de la guerre froide mais « la recherche de la paix et de la liberté restent aussi importantes qu’il y a cinquante ans », a-t-il fait remarquer. De plus, « jamais dans l’histoire, les crises n’ont été si nombreuses et si importantes ». Alors que Dmitri Medvedev venait de dénoncer les sanctions occidentales contre Moscou, l’Américain a renvoyé la balle dans le camp russe : « La Russie a le choix : appliquer les accords de Minsk ou subir les sanctions. » Même si Washington n’est manifestement pas totalement satisfait de la politique suivie par Kiev. « 2016 est l’année où l’Ukraine peut prouver que la corruption peut être vaincue », a-t-il indiqué, quelques jours après la démission du ministre de l’économie qui entendait ainsi protester contre la corruption. Signe de l’engagement des Américains en Europe : les Etats-Unis vont quadrupler le budget de leurs dépenses militaires destinées à renforcer la présence de l’OTAN en Europe de l’Est. Le renforcement de l’Alliance atlantique en Europe fera l’objet d’un important sommet de l’OTAN en juillet à Varsovie.

La Russie contre tous

Sur la Syrie, John Kerry s’est montré peu optimiste. « On ne voit pas encore de signes positifs qui annoncent la fin de la guerre », a-t-il dit, déplorant que « la majorité des attaques russes soient dirigées contre des groupes de l’opposition ». Une thématique reprise par Manuel Valls. « Bombarder les villes où se trouve l’opposition modérée ne peut pas contribuer au dialogue », a résumé le premier ministre, qui a appelé la communauté internationale à se mobiliser contre « l’hyper-terrorisme ». Selon Manuel Valls, le terrorisme a fait, en 2014, « 40 000 morts dans 93 pays ».

SI, malgré tout, John Kerry a voulu remonter le moral des Européens en leur assurant que « cette période n’est pas aussi désastreuse que les gens le pensent » et que, ensemble, Américains et Européens avaient su par le passé « résister aux nombreuses tentatives de division », la plupart des intervenants à la conférence de Munich ont été nettement plus sombres. « Les aspirations impériales de la Russie sont un problème pour le flanc Est de l’OTAN. L’Alliance doit y renforcer sa présence », juge Andrzej Duda, le président polonais. « La guerre froide ? Elle est déjà très chaude en fait », constate Dalia Grybauskaité, présidente de la Lituanie. « Y a-t-il une différence entre la Syrie et l’Ukraine ? C’est de l’agression. Du terrorisme », a-t-elle dit, déplorant que l’Occident « répète la même erreur », en « s’inclinant » devant la Russie. Le président ukrainien n’a pas dit autre chose en accusant la Russie de promouvoir une « Europe alternative », celle de « l’isolationnisme, de l’intolérance, de la négation des droits de l’homme, du fanatisme religieux et de l’homophobie » : « Cette Europe a un chef, Poutine, et des troupes, les partis pro-russes dans toute l’Europe. » A Munich samedi, c’était la Russie contre tous.

Source : Le Monde, Frédéric Lemaître, 13-02-2016

1/ Ce serait bien que Porochenko fasse voter le mariage homosexuel, qu’on rigole un peu…

2/ récente vidéo sur chef des services de sécurité Ukrainien, le SBU : enfin des informations sur l’armée russe en Ukraine

Pour Moscou, le monde a « glissé dans une nouvelle guerre froide »

Source : France 24, 13-02-2016

© Mandel Ngan, AFP | Le président américain Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine lors d’une rencontre en marge de l’assemblée générale des Nations unies, le 28 septembre 2015.

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a dénoncé samedi un climat de « nouvelle guerre froide » après la décision de l’Otan de renforcer sa présence dans plusieurs ex-Républiques soviétiques, sur fonds de conflit en Ukraine et en Syrie.

Le constat du Premier ministre russe Dmitri Medvedev est sans appel : les relations internationales ont « glissé dans une période de nouvelle guerre froide », a-t-il estimé samedi 13 février, lors de la Conférence de sécurité de Munich, évoquant une « politique inamicale de l’Otan vis-à-vis de La Russie ». Et d’enfoncer le clou : « A-t-on vraiment besoin d’un troisième séisme mondial pour comprendre qu’il faut de la coopération plutôt que la confrontation ? » Le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov a adopté, lui, un vocabulaire moins martial, mais a dénoncé la même « mode de la russophilie » en réclamant un « retour à la culture du dialogue ».

L’objet de leur courroux : la décision de l’Otan de renforcer la « présence avancée » de l’Alliance atlantique en Europe de l’Est, notamment grâce au déploiement d’équipements lourds par les États-Unis. Cette mesure vient compléter les efforts entrepris depuis 18 mois pour rendre les forces de l’Otan plus réactives et plus dissuasives en réponse à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et à l’offensive des rebelles pro-russes dans l’Est de l’Ukraine. Cependant, Moscou ne doit pas y voir une « attitude escalatoire, provoquante vis-à-vis de la Russie », a assuré le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.

Mais les autorités russes n’ont guère apprécié et le font savoir. L’Occident boucle ainsi « la ceinture d’exclusion » de la Russie, a dénoncé Dmitri Medvedev avec véhémence, qualifiant la mesure de l’Otan de « plus grand renforcement de [la] défense collective depuis des décennies ».

L’Ukraine au cœur des tensions

Ces tensions entre la Russie et l’Union européenne – et par extension, l’Otan – trouvent en partie leur origine en Ukraine. Kiev s’était engagé en 2013 dans un projet d’accord avec l’UE et envisageait un rapprochement avec l’Otan, au grand dam de Moscou. Ce partenariat est aux origines du conflit ukrainien qui a entraîné les profondes tensions russo-occidentales, les sanctions contre la Russie et le gel de nombreux espaces de dialogue.

Aujourd’hui, la question ukrainienne est toujours au cœur du problème : le secrétaire d’État américain, John Kerry, lui aussi présent à Munich, a exclu toute levée des sanctions alors que certains pays européens comme la France visent leur suppression cet été. « Le choix pour la Russie est simple: appliquer pleinement l’accord de Minsk [encadrant le processus de paix en Ukraine] ou continuer à faire face à des sanctions pénalisantes économiquement », a-t-il dit.

En retour, Sergueï Lavrov a de nouveau accusé Kiev de « trouver sans arrêt des excuses pour échapper à ses engagements », l’Ukraine tardant à adopter une réforme devant accorder plus d’autonomie aux régions orientales. Si les Occidentaux estiment aussi que les Ukrainiens pourraient faire plus, ils jugent que le soutien militaire russe aux rebelles de l’Est est le principal frein au règlement du conflit ukrainien.

Second point de discorde avec Moscou : la Syrie, où les Occidentaux et en premier lieu les États-Unis reprochent à la Russie de bombarder de façon indiscriminée les rebelles syriens modérés et les jihadistes les plus durs. Le Premier ministre russe a insisté sur l’engagement de son pays à mettre en œuvre la trêve annoncée pour la semaine prochaine par les grandes puissances, jugeant crucial d’établir des contacts militaires entre Américains et Russes pour faire réussir la trêve. Sans cela, « nous ne serons pas en mesure de mettre en œuvre quoi que ce soit », a averti son ministère des Affaires étrangères.

Avec AFP

Source : France 24, 13-02-2016

C’est déjà mieux, et pourtant c’est pas des flèches hein :

Mais bon, on ne va pas demander des lettrés….

Pour la Russie, le monde est entré dans une nouvelle guerre froide

Source : La Depêche, AFP, 13-02-2016

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev à Munich. Christof STACHE / AFP
Zoomer

Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a dressé samedi un constat sombre des relations russo-occidentales, minées par la crise en Ukraine et le conflit en Syrie, estimant qu’elles étaient entrées dans une nouvelle guerre froide, tout en appelant au dialogue.

« Ce qui reste c’est une politique inamicale (…) de l’Otan vis-à-vis de la Russie. On peut dire les choses plus clairement : nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide« , a-t-il déclaré à la Conférence de sécurité de Munich, un forum annuel de décideurs politiques.

« A-t-on vraiment besoin d’un troisième séisme mondial pour comprendre qu’il faut de la coopération plutôt que la confrontation ?« , a-t-il martelé.

Revenant sur la politique de l’Union européenne de renforcement du partenariat avec d’ex-républiques soviétiques, M. Medvedev a estimé que l’Occident avait créé une « ceinture d’exclusion » de la Russie.

‘Russophobie’

Le partenariat avec l’UE est aux origines du conflit ukrainien qui a entraîné les profondes tensions russo-occidentales, les sanctions contre la Russie et le gel de nombreux espaces de dialogue.

« Créer la confiance c’est difficile (…) mais nous devons commencer« , a insisté M. Medvedev, tandis que son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, réclamait un « retour à la culture du dialogue » et dénonçait « la mode de la russophobie dans certaines capitales ».

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a lui affirmé que l’alliance « ne cherche pas la confrontation » et ne veut pas « une nouvelle guerre froide » mais que la Russie « déstabilise l’ordre régional européen ».

En réaction, les alliés au sein de l’Otan ont décidé mercredi du « plus grand renforcement de (la) défense collective depuis des décennies » via des équipements lourds et des troupes alliées envoyées « par rotations » dans les pays de l’Est, selon lui.

Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, lui aussi présent à Munich, a dressé une litanie de reproches à la Russie.

Il a ainsi exclu toute levée des sanctions imposées à la Russie en raison de la crise ukrainienne, alors que certains pays européens comme la France visent leur suppression cet été.

« Le choix pour la Russie est simple: appliquer pleinement l’accord de Minsk (encadrant le processus de paix en Ukraine) ou continuer à faire face à des sanctions pénalisantes économiquement », a-t-il dit.

En retour, Sergueï Lavrov a de nouveau accusé Kiev de « trouver sans arrêt des excuses pour échapper à ses engagements », l’Ukraine tardant à adopter une réforme devant accorder plus d’autonomie aux régions orientales.

Si les Occidentaux estiment aussi que les Ukrainiens pourraient faire plus, ils jugent que le soutien militaire russe aux rebelles de l’Est est le principal frein au règlement du conflit ukrainien.

A Munich, le président ukrainien Petro Porochenko a lancé une nouvelle salve contre son homologue Vladimir Poutine : « Monsieur Poutine, ce n’est pas une guerre civile en Ukraine, c’est votre agression ! ».

Malgré ces vifs échanges, une nouvelle rencontre entre représentants russe, allemand, français et ukrainien a eu lieu pour tenter de débloquer le processus de paix.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Franz-Walter Steinmeier, a dit espérer qu’il était « clair pour les responsables à Kiev et Moscou que nous n’avons plus beaucoup de temps ».

Reproches sur la Syrie

Revenant sur la Syrie, M. Medvedev a insisté sur l’engagement russe à faire réussir la trêve annoncée pour la semaine prochaine par les grandes puissances : « C’est difficile mais il n’y a pas d’alternative ».

MM. Lavrov et Medvedev ont jugé crucial d’établir des contacts militaires entre Américains et Russes pour faire réussir la trêve.

« S’il n’y a pas de contact quotidien entre les militaires (…) nous ne serons pas en mesure de mettre en oeuvre quoi que ce soit », a averti M. Lavrov.

Les Etats-Unis, qui reprochent à Moscou de bombarder les rebelles syriens modérés plutôt que les jihadistes les plus durs, se sont dit prêts à établir avec les Russes des listes d’objectifs pour des bombardements.

« Il est essentiel que la Russie change de cibles (..) Nous déterminerons (ensemble) ce qui doit être visé, ce qui ne devrait pas l’être (..) parce que, de toute évidence, si ceux qui sont prêts à participer au processus politique sont bombardés, on n’aura pas beaucoup de conversation », a insisté John Kerry.

© 2016 AFP

Source : La Depêche, AFP, 13-02-2016

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Commentaire recommandé

vincent // 16.02.2016 à 02h50

Moi ce qui me chagrine et me choque dans toute cette affaire, c’est pourquoi personne ne prend l’occasion de telle rendez vous pour mettre en lumière toutes les crasses de la CIA et des services secrets occidentaux dans la déstabilisation du moyen orient et de l’Ukraine, cela aurait le mérité de montrer publiquement qui sont les vrai responsable de ce désastre.

Alors oui les américains seraient capable de fabriquer des fausses preuves pour dire qu’aussi la Russie a participé à la déstabilisation, sauf qu’en attendant, ceux qui arment les terroriste, ce n’est pas les russes, ce sont les occidentaux. Y a un pays qui est agressé la Syrie, et des pays agresseurs, y a un pays dans le chaos et les autres qui continuent leur vie comme ci de rien était.

Bref autant de mauvaise foi ne peut amener qu’à un conflit généralisé, je ne vois que cela pour faire entendre raison à l’occident fou à lier.

37 réactions et commentaires

  • Spectre // 16.02.2016 à 02h13

    Ça rappelle l’épisode de la formule “Israël doit être rayé de la carte” prêtée à Ahmadinejad. Toujours les mêmes vieilles ficelles…

    Sinon, après la mort de Litvinenko “probablement” approuvée par Poutine, nous avons eu le droit, hier, à un hôpital “vraisemblablement” bombardé par les Russes. Peut-être s’agit-il des nouveaux éléments de langage dans la propagande de guerre : les affirmations de francs bobards devenant un peu trop voyantes, on se couvre d’un “défaut de vérité” avec l’assurance d’un petit adverbe ?

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    • Scrib // 16.02.2016 à 10h10

      Il y a surtout un beau boxon.
      Ce matin à la radio : « frappes russes »
      Dans les gros titres : exit le « probablement russes » (pas partout)
      Dans les textes, c’est parfois maintenu, parfois non

      Par contre, j’ai lu dans un article (que je ne retrouve pas) que les QG de daesh se trouvaient parfois dans les hôpitaux et écoles (l’article me paraissait assez neutre et surtout dataient de quelques semaines). Peut être faut il y voir un lien entre ça et les récentes frappes sur ces établissements (quelque soit l’auteur des tirs) ?

        +6

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      • Frédérique // 16.02.2016 à 13h07

        Sans compter les propos du nouveau chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, digne successeur de Fabius, qui proclame aussitôt:

        « Je condamne avec la plus grande fermeté le nouveau bombardement délibéré visant un hôpital soutenu par Médecins Sans Frontières dans le nord de la Syrie »… « Les attaques contre les structures de santé en Syrie par le régime ou ses soutiens sont inacceptables et doivent cesser immédiatement. Elles sont constitutives de crimes de guerre ».

        http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/02/15/97001-20160215FILWWW00345-syrie-ayrault-condamne-l-attaque-d-un-hopital.php

          +7

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      • anne jordan // 16.02.2016 à 14h30

        lorsqu’Israel bombarde des hopitaux à Gaza , en disant qu’ils abritaient des combattants , voit on , dans les médias , la même indignation ?
        dommage que vous n’ayez pas retrouvé cet article , @scrib , j’ai cherché hier soir plus d’une heure , moi aussi !

          +11

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    • Alae // 16.02.2016 à 11h53

      Selon Sputnik news, les données prouvent que le bombardement de l’hôpital de MSF est le fait de la coalition menée par les USA. Le bombardier aurait décollé de la base américano-turque d’Incirlik. Comme en général, les Russes n’accusent pas sans preuves, j’ai tendance à les croire. On parie que plus ça va se savoir dans les rédactions occidentales, moins on aura d’infos sur le sujet ?
      http://sputniknews.com/middleeast/20160216/1034831694/syria-hospital-us-coalition.html

        +21

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  • vincent // 16.02.2016 à 02h50

    Moi ce qui me chagrine et me choque dans toute cette affaire, c’est pourquoi personne ne prend l’occasion de telle rendez vous pour mettre en lumière toutes les crasses de la CIA et des services secrets occidentaux dans la déstabilisation du moyen orient et de l’Ukraine, cela aurait le mérité de montrer publiquement qui sont les vrai responsable de ce désastre.

    Alors oui les américains seraient capable de fabriquer des fausses preuves pour dire qu’aussi la Russie a participé à la déstabilisation, sauf qu’en attendant, ceux qui arment les terroriste, ce n’est pas les russes, ce sont les occidentaux. Y a un pays qui est agressé la Syrie, et des pays agresseurs, y a un pays dans le chaos et les autres qui continuent leur vie comme ci de rien était.

    Bref autant de mauvaise foi ne peut amener qu’à un conflit généralisé, je ne vois que cela pour faire entendre raison à l’occident fou à lier.

      +50

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    • Nerouev // 16.02.2016 à 11h52

      Je pense que la Russie n’a pas intérêt à faire de la contre publicité par la vérité, elle est contraire à sa vue multipolaire, laquelle intègre aussi les USA. Le public n’étant pas du tout prêt à vouloir savoir; trop endoctriné. On le voit, beaucoup de livres dévoilent tout ceci sans aucun résultat. Mais le jour où la multipolarité s’imposera, la Russie pourra en représenter naturellement et humblement le symbole.

        +4

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  • Astatruc // 16.02.2016 à 06h22

    Bonjour,
    Dans le même registre de la manipulation:

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/chavez-obs-afp-quatre-ans-plus-177677

    « Chavez-Obs-AFP : quatre ans plus tard, la scandaleuse désinformation continue ! »

      +5

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  • DidierF // 16.02.2016 à 06h52

    Le mensonge est général et occidental. Cela ne convainc que la guerre générale a commencé. Les USA refusent de passer en deuxième position avec ses alliés. Un bloc BRICS se dit que la soumission n’est plus admissible. La Syrie et l’Ukraine sont les deux fronts ouverts où les BRICS ont accepté le combat. Il en va de leur survie comme nations souveraines. En face, le pillage doit continuer pour permettre à ce qui se surnomme Occident de continuer. C’est aussi une question de survie. La troisième guerre mondiale a commencé. Elle a commencé par morceaux depuis un moment. (l’expression « par morceaux » vient du Pape François).

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    • couci couça // 17.02.2016 à 16h31

      Malheureusement je crains que la seule chose qui puisse « sauver » les USA et leurs satellites , de leurs économies déglinguée par leurs financiers c’est la guerre .

      Et par définition une guerre ne se déclare jamais sur des motifs rationnels, avouables .

      Il s’agit de super manipulations , comme à une moindre échelle le sont nos élections dans le cadre « démocratique » .

      Pas de démocratie pour une population anesthésiée, chloroformée par des médias tenus par les oligarchies .

        +0

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  • Theoltd // 16.02.2016 à 07h25

    De toutes façons, cette façon de procéder des médias est un aveu de faiblesse de l’Occident: L’Otan ne pourra pas déclencher cette guerre Mondiale dont il reve tant, car les soldats se prendront des bombes nucléaires tactiques sur le coin du visage, s’ils décidaient de tenter une invasion de la Russie.
    Quant a la destabilisation politique, elle n’aura pas lieu. Elle prendrait de toutes façon si longtemps, que d’ici la la production de pétrole Mondiale aura baissé davantage que la demande que l’on essaye de diminuer en provoquant une crise en Chine et dans le monde.
    Pour la Syrie, leurs combattants terroristes modérés, que l’on destinait ensuite a aller déstabiliser les villes du Sud de la Rusie, se font décimer, et sans appui aérien, leur sort parait désormais scellé. Résultat, on ara encore longtemps besoin du gaz Russe, de son pétrole, et on sera obligé de revenir a davantage de civilité. Les Russes le savent bien. Les Chiens aboient, et les ours passent.

      +29

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  • Lievin // 16.02.2016 à 07h35

    Cousu de fil blanc tout cela…seuls sont trompés les peuples ignorants et crédules…
    « L’oncle Sam » refusant un monde bi-polaire, semble avoir une attitude hégémonique et guerrière face à tout ce qui peu lui résister dans le monde peu importe qui et l’endroit où cette confrontation existe…
    La Chine, la Russie sont les cibles…au risque de déstabiliser l’Europe et nos intérêts qu’importe !
    Vous devenez un ennemi aussitôt votre souhait d’indépendance à cet oncle, cet ami que vous veut du bien…
    Notre intérêt est de toute évidence et « sans appel » de nous tourner vers l’est et de coopérer économiquement et stratégiquement, culturellement ! ils sont européens ! sans pour autant être niais …et développer des politiques de paix à long terme…nous le faisons bien pour des gens éloignés et pas fréquentables comme le Qatar et l’Arabie Saoudite…
    L’empire voilà ce qu’est devenu notre oncle …
    sans foi ni loi et en guerre contre nous comme le disait feu Mitterrand…

      +20

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  • sergeat // 16.02.2016 à 08h02

    Je me souviens 1)de la fausse traduction de l’interview de Elkabach: Poutine étant misogyne avec Merkel 2)Les belles images des frappes chirurgicales de la coalition occidentale(prises sur les vidéos de l’intervention russe) sur A2 .3)D’un interview rapide de Givii présenté comme colonel ukrainien résistant à l’aéroport de Donietse alors qu’il est de Novorossia sur la 24.4)Des au moins dizaines de reportages montrant des colonnes russes se préparant à envahir l’Est de l’Ukraine.5)De « l’impartialité » de nos médias sur le MH17 aprés que Obama ait dit au monde « libre » qu’il avait les preuves de l’implication des russophiles……13)Des premières images sur 24 présentant les victimes de la maison des syndicats à Odessa comme des agresseurs….87)Des études psychologiques sur le paranoïaque milliardaire,ancien du KGB ne suivant pas la gentille politique de Eltsine…..124)….Tous cela analysé,disséqué,de façon impartiale par l’AFP,et nos journaux indépendants des banques et des milliardaires ainsi que nos chaines libres et tout cela commenté par des annalistes neutres/BHL,Glucksman junior,…..

      +36

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    • Astatruc // 16.02.2016 à 08h19

      Bonjour,

      « annalistes neutres/BHL,Glucksman junior,….. » c’est de l’ironie?

        +0

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  • Philippe30 // 16.02.2016 à 08h03

    Il n’est jamais bon de tenter de gagner la paix à Munich.

    L’histoire est un éternel recommencement car « celui qui ne connait pas l’histoire est condamné à la revivre » ( K.Marx )

    Souhaitons que les fous rentrent à l’asile

    Philippe

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    • christian gedeon // 17.02.2016 à 11h22

      Désolé ce n’est pas de karl marx…mais de Gibbon…those who dont know histoty are doomed to repeat it…in Decadence and fall of the roman empire

        +0

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  • bluetonga // 16.02.2016 à 08h27

    La presse occidentale continue d’aboyer, mais je trouve qu’elle aboie avec moins de conviction. Même s’ils sont déformés, comme dans le cas de la guerre mondiale de Medvedev, les positions russes sont au moins rapportées, et le manichéisme d’il y a quelques années perd de son âpreté. J’ai le sentiment le vent tourne insensiblement, les opinions publiques occidentales se montrent de plus en plus hostiles à la politique de leurs dirigeants au proche et moyen-orient, ainsi qu’à leurs conséquences, et avalent de moins en moins facilement ces couleuvres. De plus, l’action aérienne des Russes en Syrie témoigne de leur détermination et professionnalisme. Ce ne sont pas eux qui passent pour des guignols auprès du public.

    Et à propos de guignols, il semble qu’Angela Merkel ait ressorti le thème de la zone d’exclusion aérienne en Syrie (dixit RT). Tout comme Mercouris, je me demande si ce n’est pas elle la polichinelle en chef.

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    • Kiwixar // 16.02.2016 à 09h02

      « je me demande si ce n’est pas elle la polichinelle en chef. »

      Si elle n’obéit pas au parrain zunien, la Deutsche Bank coule, amenant le système bancaire européen dans l’inconnu (au mieux). A la fin, c’est comme dans Highlander, « il ne doit en rester qu’une » (la Goldman Sachs)… 🙂

        +27

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      • bluetonga // 16.02.2016 à 18h28

        Bonjour Kiwi,

        Je suis sûr que l’oncle Sam maîtrise toute une série de clés pour tordre les bras de Frau Mutti derrière son dos, mais sur ce coup ci, j’ai le sentiment que c’est plutôt le Sultan Erdogan qui lui a fait parvenir quelques beaux panoramiques d’une foule de migrants le nez collé aux vitres d’autocars prêts à démarrer. En tous cas, une fois de plus, Angela se comporte comme une poule sans tête et rebondit dans l’autre sens à chaque nouvel obstacle. Et dire que c’est elle qui de facto dirige l’Union Européenne. Triste époque, triste union, tristes perspectives.

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    • tepavac // 17.02.2016 à 02h35

      « Angela Merkel ait ressorti le thème de la zone d’exclusion aérienne »

      effectivement il faut une une zone d’exclusion aérienne, de la frontière syro-turc…….jusque Ankara.

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  • Nerouev // 16.02.2016 à 08h30

    Un accord après seulement 5 mois d’intervention Russe en Syrie c’était bel et bien reconnaître leur victoire car ensuite Bashar el Assad s’impose en homme fort avec le soutien de son peuple et un retour des exilés au pays. Donc, l’Occident n’a pas fait preuve de diplomatie et a testé encore une fois la force de l’aveuglement européen à ses dires mensongers. Personne n’est dupe mais tout le monde fait semblant pour soutenir une presse aussi mondiale que possible ; jusqu’à l’erreur de traduction pas forcément involontaire (ce n’est pas traduit par Google). Bref, pour les uns contre les autres, personne n’a intérêt à mettre un terme. Pour l’Occident il y a pas mal de choses à tester, à essayer pour changer la donne avec le jeu des annexes (Turquie, Arabie, Kurdes, ou Assad tout simplement) et pour la Russie la continuation jusqu’à une victoire totale. Et pour les simples citoyens que nous sommes un peu plus de clairvoyance qui avance à grands pas, si ce n’est intellectuellement, du moins par notre précarité.

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  • Lievin // 16.02.2016 à 08h39

    Oubli….
    certains pays du golf, nos amis (mais pas les Russes comme amis potentiels qui serait somme toute normal culturellement, économiquement, géostratégiquement un facteur de paix possible ce nous l’interdit l’Oncle Sam) semble financer qui vous savez…
    la propagande à 4 sous ne marche plus sauf chez le petit peuple crédule et conditionné
    mais chut
    la France la girouette change d’orientation au gré du vent d’ouest..
    la France, l’Europe est au service de l’empire
    Ce que l’oncle Sam veut, Dieu le veut !

      +2

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  • Catherine // 16.02.2016 à 08h48

    C’est clair, l’empire ne veut pas lâcher le morceau en utilisant toujours les même recettes et s’entête à convoiter les innombrables ressources et les immenses territoires russes tout en s’approchant de la Chine.

    Ca ne sent pas bon du tout, ces gens là s’amusent et ce sont les peuples qui vont trinquer une fois de plus.

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    • Lt Anderson // 16.02.2016 à 10h19

      Pour les gouvernements US actuels et ceux à venir, les ressources de la Sibérie et l’Arctique sont l’objectif stratégique majeur.

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  • Laurence // 16.02.2016 à 09h05

    M. Medvedev avait d’ailleurs mis en garde les Américains et leurs alliés arabes en Syrie contre une « nouvelle guerre mondiale », dans un entretien accordé au quotidien allemand Handelsblatt, où il qualifiait aussi la Russie de « plus grande puissance nucléaire mondiale »

    Apparemment, c’est un lapsus de traduction car ce n’était pas les termes(nouvelle guerre mondiale) utilisés par M. Medvedev. Le quotidien allemand a voulu faire dans le sensationnel.
    Je ne retrouve plus l’article qui en parlait mais je l’ai lu. Quoiqu’il en soit toute reprise d’une économie à l’agonie est quasiment toujours passée par une guerre et nous sommes dans ce schéma mais la peur de l’arme atomique paradoxalement nous protège (jusqu’à présent) d’un tel scénario.

      +3

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  • Homère d’Allore // 16.02.2016 à 09h06

    Il est aussi intéressant de mettre en parallèle le traitement de deux informations assez similaires:

    http://mobile.lemonde.fr/international/article/2015/10/25/hopital-de-msf-bombarde-le-bilan-monte-a-30-morts_4796503_3210.html

    et
    http://mobile.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/02/15/un-hopital-soutenu-par-msf-bombarde-en-syrie_4865403_3218.html?xtref=https://www.google.fr/

    D’un côté, une bavure accidentelle, de l’autre, un bombardement volontaire.

      +11

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  • Astatruc // 16.02.2016 à 09h08

    Une démonstration en soutien du rapprochement russo-américain a eu lieu au centre de New York.

    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150929/1018466043/manifestation-obama-poutine-cooperation-ami.html#ixzz40K9xNTDy

    Comme quoi, les peuples ne sont absolument pas d’accord avec leurs gouvernements.

      +6

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    • anne jordan // 16.02.2016 à 14h41

      hep ! @astatruc , votre article remonte à Septembre 2015 !!!!

        +1

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  • LBSSO // 16.02.2016 à 09h45

    David Cameron a déclaré en Allemagne la semaine dernière :

    « La Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne pour aider à « affronter le mal» d’Isil et résister à des pays comme la Corée du Nord et la Russie »
    Ou encore:
    « Dans un monde où la Russie est en train d’envahir l’Ukraine et un État voyou comme la Corée du Nord teste des armes nucléaires, nous devons résister à cette agression ensemble – et opposer notre puissance économique à ceux qui enfreignent les règles et menacent la sécurité de nos peuples.
    Et enfin:
    « Et de même que l’Europe a été confrontée à des idéologies dangereuses et meurtrières dans le passé. Il faut donc à nouveau se serrer les coudes dans ce domaine, c’est la lutte de notre génération.  »

    Paroles prononcées devant les plus hautes personnalités allemandes,pas des ânes en principe ,faut oser !
    Mettre dans le même sac nazisme,Russie,Corée du Nord et Etat Islamique,On tombe bien bas.Par une homothétie de mème niveau,je serais tenter de dire comme l’autre: « casse-toi pauvre _ _ _  »
    http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/eureferendum/12154834/David-Cameron-Britain-should-stay-in-the-EU-to-help-tackle-Isil-and-North-Korea.html

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  • Theoltd // 16.02.2016 à 10h22

    « Assad doit partir, Assad doit partir » répétait inlassablement Fabius, jusqu’a son départ.
    L’histoire est d’un grand comique parfois….

      +17

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  • Yvano // 16.02.2016 à 11h47

    La psychopathie frappe 1% de la population.
    Cette maladie irréversible engendre des comportements hyper-compétitifs, agressifs, totalement dénués d’empathie et de moralité. Le symptôme comportemental le plus évident est une extrême violence. Celle-ci s’exerce soit physiquement, soit psychologiquement (la manipulation). Le psychopathe est par définition un prédateur dont l’objectif maladif est de dominer son environnement social. Les plus brillants d’entre-eux accèdent rapidement aux postes de pouvoir, les plus nuls terminent rapidement en prison.
    Il a été scientifiquement mesuré que la population carcérale est composée à 70% de psychopathes.
    Voilà l’étincelle permanente qui embrase notre monde. 1% de la population. Tant que cette réalité scientifique ne sera pas prise en compte par les 99%, l’Humanité continuera sa marche inéluctable vers l’auto-destruction.

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    • pipo // 16.02.2016 à 13h05

      Merci Yvano, je me sens moins seul,
      Mais il semble y avoir un blackout sur cette réalité, bien sûr des politiques mais aussi des psy, rares sont ceux qui en parlent.
      https://www.youtube.com/watch?v=vXa4oxxOs5A
      Aux choix changer proie par Russie.

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  • Bordron Georges // 16.02.2016 à 13h06

    Sur l’article de France 24 (qui devrait s’appeler TV Israël en français):
    Le secrétaire général de l’OTAN: Pas y voir une “attitude escalatoire, provoquante vis-à-vis de la Russie”
    – En conséquence si la Russsie passe un accord avec la Serbie pour installer une base militaire, l’OTAN ne devra pas y voir une ‘‘attitude escalatoire, provoquante vis-à-vis d’elle.’’

    Le journaliste: Ces tensions entre la Russie et l’Union européenne, et par extension, l’OTAN
    – ‘‘J’adore!’’ Moi j’aurais dit «tensions entre l’OTAN et la Russie et par conséquent, l’UE»

      +4

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  • Lievin // 16.02.2016 à 17h43

    Une guerre de plus grande ampleur encore « se prépare » dans une « certaine » insouciance de la population scotchée aux séries TV et autres ordures télévisées.
    Cette guerre mondiale en gestation depuis longtemps est prête à exploser par divers scénarios voulue par la « gouvernance mondiale » dite le « Monstre sans tête »…
    Elle se compose d’une élite qui décide du sort du monde (qui devra être unipolaire et non bipolaire ou plus) Nos sociétés sont à bout de souffle, usée, moribonde sur les plans: financier (les monnaies ne valent plus rien) économique, écologiquement, ressources et terres rares, culturellement, en prévision de cet nouvel ordre mondial…
    Cette guerre doit se faire « obligatoirement » quel que soit le prétexte, l’endroit, le moment…
    Il est préférable qu’elle ait pour cause les dissidents à l’ordre établi par la pensée unique (mauvais élèves Russie, Chine ou autres pays refusant de marcher au pas)
    Elle aura pour serviteur à sa tête l’oncle Sam…qui n’est pas son peuple !

      +4

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  • Netêbs // 16.02.2016 à 22h23

    Les français n’ont qu’à continuer à se laisser faire et ils verront à quoi cela mène. On laisse bombarder un hôpital en Syrie.
    À la lecture de ce qui suit je pense qu’il serait mieux que l’on reprenne les commandes en main maintenant:

    « Rien n’est réglé. Tout avance dans l’esprit de la destruction finale voulue par les forces
    matérialistes. Celui qui ne s’engage pas fait le jeu de la destruction du monde. « Il aura ce qu’il mérite » est la juste réponse. Il ne faudra pas s’étonner des souffrances innommables que vous allez vivre si rien n’est fait à temps, si vous attendez que « le Ciel » vous aide.
    Les réseaux de résistance devraient tous être constitués et fonctionnels. Il y a urgence. Le piège est partout. Sans unité, vous ne pouvez rien. Il faut des actes.
    Il n’y aura pas de répit, vous allez affronter le pire des calamités d’avoir trop attendu, d’avoir fait des concessions à la vie matérielle inutile. Vous devrez le vivre dans votre corps, votre vie. » 14.02.2016
    http://www.clefsdufutur-france-afrique.fr/news/le-travail-de-lame-livre-2-mm/

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  • Gier 13. // 17.02.2016 à 08h06

    Hier soir au JITÉ de France2, reportage sur le bombardement de l’hôpital.
    1er temps.
    Il est affirmé que c’est l’aviation Russe qui est coupable.
    En une seule phrase sont annoncés le démenti de Moscou et sa remise en question par la Turquie.
    Le tout est illustré d’images non identifiées d’un petit immeuble détruit (absolument rien ne permet d’identifier un hôpital)
    2ème temps.
    Série d’interviews dans lesquelles le message anti Russe va crescendo.
    . Dans la première l’interviewé affirme que l’attaque est volontaire.
    . Dans la seconde, un type de MSF affirme qu’il s’agit d’une stratégie systématique de la Russie qui vise les édifices de santé.
    L’autre point de vue ? On ne l’entend pas. Quand il est énoncé, c’est pour être aussitôt balayé d’un revers de la main !
    Le tout dans un format qui n’excède pas 3 minutes.
    Ah…. J’oubliais. Le bilan fait état de dizaines de morts. Bien plus que ce que j’avais entendu sur FIP au fil des bulletins de la soirée.
    Vous avez dit informations ?

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