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17.avril.201617.4.2016 // Les Crises

[Vidéo] Conférence à Sciences Po : « La Finance à la Dérive »

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Une conférence de 2015 mais qui n’a rien perdu de sa pertinence je trouve…

Les graphes sont ici.

Source : Youtube, Olivier Berruyer, 05-05-2015

Capture d’écran 2016-04-14 à 04.15.57

Depuis la crise de 2008, la Finance est l’objet de controverses multiples et de promesses politiques non tenues. Mais un dysfonctionnement de cette ampleur est-il inhérent au capitalisme ? Ou le système financier actuel est-il au contraire spoliateur de l’économie réelle et de l’entrepreneuriat capitaliste ? Est-il le fruit d’un retrait des pouvoirs publics et d’un manque de régulation de leur part ? Ou d’un Etat surplombant qui entretient la connivence entre les élites financières et les cabinets ministériels ?

Source : Youtube, Olivier Berruyer, 05-05-2015

Commentaire recommandé

Kiwixar // 17.04.2016 à 10h54

Ressources, énergie, climat, alimentation, migrations : les 20 prochaines années seront bien différentes des 150 dernières années (énergie quasi-gratuite), y compris sans doute au niveau du pouvoir (décentralisé, non-pyramidal, local). Le chômage a été le souci des 40 dernières années, l’alimentation (la faim) sera le souci des 40 prochaines. L’armée française n’a plus les moyens de faire du pillage colonial… ni même de défendre les frontières des autres crève-la-faim. Les jeunes de science-pot qui ont assisté à cette conférence feraient mieux (pour ceux qui ont peu de jugeote) d’arrêter tout de suite leur truc théorique et d’aller se former à des choses utiles pour l’avenir : la permaculture, l’aquaponics, médecine/vétérinaire, la technique (électricien, plombier)… et la modestie.

82 réactions et commentaires

  • triari // 17.04.2016 à 10h02

    La seule critique que je pourrais faire ne concerne pas la conférence en elle-même ou ce qui y est dit, mais Science-Po…Savoir qu’un probable futur François Hollande vous a écouté attentivement, M. Berruyer, en opinant du chef et que, lorsqu’il sera plus vieux, collaborera quand-même avec les puissances de l’argent (souvenons-nous des soixante-huitards qui se disaient anarcho-marxistes à 18-20 ans et qui sont euro-libéralistes aujourd’hui)…après, c’est vrai qu’il ne faut jamais perdre une occasion de faire passer des messages.

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    • Kiwixar // 17.04.2016 à 10h54

      Ressources, énergie, climat, alimentation, migrations : les 20 prochaines années seront bien différentes des 150 dernières années (énergie quasi-gratuite), y compris sans doute au niveau du pouvoir (décentralisé, non-pyramidal, local). Le chômage a été le souci des 40 dernières années, l’alimentation (la faim) sera le souci des 40 prochaines. L’armée française n’a plus les moyens de faire du pillage colonial… ni même de défendre les frontières des autres crève-la-faim. Les jeunes de science-pot qui ont assisté à cette conférence feraient mieux (pour ceux qui ont peu de jugeote) d’arrêter tout de suite leur truc théorique et d’aller se former à des choses utiles pour l’avenir : la permaculture, l’aquaponics, médecine/vétérinaire, la technique (électricien, plombier)… et la modestie.

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      • Chris // 17.04.2016 à 11h29

        Vous avez résumé l’essentiel !
        Les projections du Club de Rome (1973-74) se réalisent quasi dans le tempo spécifié. Le soufflet va retomber à grande vitesse, mais dans d’énormes souffrances et errances.
        Personne ne peut dire qu’il ne savait pas…

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        • Kiwixar // 17.04.2016 à 11h51

          « Personne ne peut dire qu’il ne savait pas… »

          Il y a un biais optimiste que je vois très fréquemment, c’est l’espoir qu’on trouvera à temps une solution technique pour l’énergie… C’est fort possible (fusion froide?), mais (1) le temps presse (2) aura-t-on suffisamment de ressources pas chères (métaux) pour faire cette transition énergétique vers ce nouvel âge d’or (3) c’est quoi le Plan B si on ne trouve pas de solution technique?

          La décroissance organisée, c’est trop tard (voir le pessimisme de Meadows, on a passé la période où on pouvait sans douleur changer de modèle). Donc ce sera une décroissance forcée, qui sera douloureuse, voire tragique.

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          • Macarel // 17.04.2016 à 13h33

            Il y a une solution la fusion thermonucléaire propre, voir les résultats obtenus avec la Z machine. Mais il y a un hic ces résultats ont été obtenus dans le cadre de recherches militaires. Donc le premier objectif va être de réaliser une bombe thermonucléaire propre. Ainsi elle sera utilisable, et le premier qui l’obtient se débarrasse des autres.
            Russes, américains, chinois sont sur le coups, et à une moindre mesure les français et les anglais.

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Z_machine

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            • Pierre // 17.04.2016 à 15h12

              @Macarel
              La bombe à fusion existe déjà, c’est la bombe H. Il est vrai qu’elle n’est pas « propre », nécessitant l’explosion d’une bombe à fission pour son « allumage »
              https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bombe_H
              Je suis moins pessimiste que vous, les gains de la production d’énergie par une réaction de fusion devraient être bien supérieur à ceux de la réalisation et de l’utilisation d’une arme utilisant ce principe. À moins bien sur qu’un gouvernement décide de « trancher » le noeud gordien de la surpopulation mondiale.

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            • Macarel // 17.04.2016 à 16h13

              @Pierre

              « On rappelle que la nécessite d’utiliser une bombe A comme « allumette » impose une limite inférieure de 300 tonnes de TNT ( pour les rares pays qui peuvent atteindre ce seuil technologique. Pour les autres c’est 1000 tonnes ). Lorsqu’à l’apparition de la filière  » de fusion pure  » une bombe H ( même une « mini-nuke » ) ne pouvait pas avoit une puissance inférieure à 300 ou 1000 tonnes de TNT. D’où dissémination des retombées radioactives, effet d’hiver nucléaire. Impossible d’attaquer un ennemi : cela vous retombe sur le museau, à cause de ces masses de déchets emportés dans la stratosphère par le « jetstreams ».

              Des bombes H sans fission, non-polluantes, seraient des bombes parfaitement « propres », utilisables à des échelles géographiques énormes. Elles permettraient de réaliser des attaques massives, sans ces chocs en retour que constituent la dissémitaion de produits radioactifs et l’effet d’hiver nucléaire. On peut obtenir les très fortes intensités électriques avec de simples explosifs chimiques ( générateur de Sakharov : des engins compacts, de faible poids et faible volume ). Il reste à résoudre le problème de la rapidité de commutation. Mais a priori celui-ci n’est pas insoluble. Des gens envisagent déjà des tas de solution.

              Jean-Pierre Petit

              http://www.jp-petit.org/science/Z-machine/z_machine2.htm

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            • madake // 18.04.2016 à 03h45

              @Macarel
              Ca mérite d’être rappelé.
              On a volontairement écarté la technologie de réacteurs à sels fondus plus connus comme LFTR, parce qu’on ne pouvait pas alimenter la fabrication d’armes nucléaires avec ce type de réacteur civil…
              Activez les sous-titres !

              https://www.youtube.com/watch?v=P9M__yYbsZ4

              Le concepteur des réacteurs à eau pressurisée a défendu les LFTR comme le modèle idéal de réacteur civil pendant des décennies pour remplacer les réacteurs actuels, en prédisant des catastrophes…
              Science &Vie y a consacré un long article en septembre 2013, ce type de réacteur coche toutes les points de sécurité requis par la gen4.
              Pour rappel,
              -beaucoup plus surs que tous les réacteurs actuels à eau pressurisée, Tchernobyl ou Fukushima auraient été impossibles avec les LFTR.
              -pas de risque d’emballement, auto stables
              -rendement environ 200 X supérieur à nos réacteurs actuels=environ 1000 fois moins de déchets
              -les sels sont liquides au dessus de 400°C, solides en dessous, et non miscibles dans l’air ou dans l’eau.
              -possibilité de recycler nos déchets actuels à haute énergie et les têtes des ogives militaires dont on ne sait que faire.
              -basés sur le thorium beaucoup plus abondant et moins cher que U et Pu, plusieurs siècles d’exploitation a faible coût.
              -miniaturisable
              -coût et impact environnemental réduits
              -5 ans d’exploitation sans incident
              La Chine investit des milliards dans un reacteur pilote…

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            • madake // 18.04.2016 à 21h08

              Je suis très réservé sur l’expérimentation sur notre planète des bombes théoriquement propres. Et l’expérimentation, au vu des énergies et réactions théorisées, mais non maîtrisées, peut s’avérer très hasardeuse.
              Je t’invite à voir ce documentaire, qui résume bien les ordres de grandeur, et devrait inciter tout le monde, physiciens compris, à une saine modestie.
              Voici un fait très méconnu:
              lors de l’explosion de Castle Bravo, la seconde bombe H américaine, aux iles Bikini, l’équipe de mise à feu a découvert au moment de l’explosion, que la bombinette aux petits oignons de 5 MégaTonnes amoureusement concoctée par les chercheurs (juste 333 fois Hiroshima…)
              s’est avérée d’une puissance légèrement supérieure d’un facteur.. 3.
              Donc 1000 fois Hiroshima = 15 mégatonnes.

              Je te laisse découvrir le reste: les joies des sections efficaces, pourquoi l’équipe de mise à feu a été évacuée déguisée en fantômes.. Pourquoi on fait exploser les bombes en hauteur? pourquoi on ne fait pas des bombes de 200 MT? et la plus puissante bombe jamais larguée: Tsar.

              1954-1961 les bombes H de la guerre froide
              https://www.youtube.com/watch?v=-iA_EEkProI

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          • olivier69 // 17.04.2016 à 16h48

            Bonjour,
            Pour l’énergie ? Vous ne serez jamais dans les confidences. Tout est protégé et notamment avec les brevets. C’est une histoire de pouvoir. Ensuite, l’avenir est « aux » gaz (même le CO2). Et, il en existe une multitude. Les applications peuvent être larges. Enfin, avant cela, les préoccupations sont ailleurs.
            nb : Je pense que « Les crises », par leurs différentes couvertures (les lieux de conflits pouvant dégénérer), insistent sur le fait que la priorité, c’est d’éviter un conflit global (sans négliger pour autant les conséquences, c’est à dire les crises qui en découlent). Plus idéologique qu’économique à travers la géopolitique. Ne pas perdre de vue que l’eugénisme est un courant historique qui cherche une légitimité.

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          • nicolas // 17.04.2016 à 18h31

            La centrale électrique à fusion nucléaire techniquement c’est pas avant 50 voire 100 ans ou plus.

            Je rappelle que tous les modes du fusion nucléaire qui existent en laboratoire aujourd’hui : la Z machine , le laser mega joule , ou le réacteur torique ou tokamak , ne produisent pour l’instant même pas une minute de fusion nucléaire …

            Donc on et loin d’une application industrielle pour produire de l’électricité.

            Et plus largement je dirais que c’est un peu le drame de notre époque de transition dans laquelle nous vivons.

            Nous savons déjà ce que seront les ruptures technologique à venir qui feront que nous connaitrons un nouveau cycle économique tel que l’humanité en a connu avec l’invention de la machine à vapeur ou de l’électricité.

            Mais malheureusement ces technologies de ruptures ne seront prete qu’à horizon 50 ans ou plus, et nous n’avons pas ce temps devant nous puisque le monde est ruiné et a besoin de relais de croissance puissants urgemment.

            C’est la raison pour laquelle je pense personnellement que nous connaitrons tôt ou tard des temps très sombres.

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            • Leterrible // 17.04.2016 à 19h55

              Nicolas écrit :
              « Nous savons déjà ce que seront les ruptures technologique à venir qui feront que nous connaitrons un nouveau cycle économique tel que l’humanité en a connu avec l’invention de la machine à vapeur ou de l’électricité..
              Sans vouloir donner de leçon , mais très modestement..bien que…
              Ce que nous savons déjà , c’est que l’ampoule électrique n’a pas été inventée par un marchand de bougies… Pour le reste et donc l’avenir..??

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      • jp // 17.04.2016 à 17h04

         » l’alimentation (la faim) sera le souci des 40 prochaines. » ce n ‘est pas du futur, c’est déjà du présent : voir le triste succès des banques alimentaires, restaus du coeur secours catho et secours popu etc.
        Et quand on est touché par cette pauvreté mais qu’on ne peut pas se déplacer pour cause de âge/handicap/solitude (les 3 ont tendance à aller ensemble), ben on crève tout seul dans son coin sans rien demander.
        Le tragi-comique de la faim : l’obésité, parce qu’on se rabat sur le pas cher « qui cale », donc ce n’est pas apparent qu’une forme de famine avance car le préjugé gros = goinfre est tenace même chez les médecins.

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        • olivier69 // 17.04.2016 à 21h45

          Oui, oui, c’est comme la famine « attardée » en Afrique. C’est le trop cher ! Il ne faut pas confondre des comportements alimentaires (suite à une maladie ?) avec la rareté de l’alimentation. C’est « dé-calé » ! On ne se sert pas des souffrances comme cela….
          Enfin, en réfléchissant à votre post plus bas, c’est vrai qu’il faudrait que les enseignants et/ou parents qui font travailler intellectuellement leurs enfants en dehors du cadre des devoirs, devraient leurs payer un smic (et cotiser par la même)). C’est de la tyrannie intellectuelle et cela pourrait provoquer des maladies neuronales à postériori. Ô combien, une souffrance au travail par la fatigue que cela génère….
          ps : je suis en forme, vous ne trouvez pas ? 🙂

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          • jp // 17.04.2016 à 22h17

            je ne vous trouve pas drôle dans votre forme
            Porter des cageots de pommes et autres fruits 3 fois plus lourd que vous quand vous avez dix ans soigner son petit frère toutes les nuits pendant plus de 8 jours parce que votre mère est hospitalisée, servir dans un bar enfumé tous les soirs jusqu’à la fermeture ( vers 22h) tous les jours dimanches compris et assister à des bagarres d’ivrogne sanglantes etc. ça n’a rien d’une formation et surtout pas intellectuelle !

            Ne mélanger avec les thénardier avec les enseignants !

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            • olivier69 // 17.04.2016 à 22h48

              Je ne vous comprends pas. Il y a des sites internet qui pourraient probablement vous aider dans votre démarche (vous avez bien trouvé ce site ?). Vous n’êtes pas foutue, c’est faux. En détresse, probablement. N’êtes-vous pas trop exigeante avec vous-même, pour dire cela….Si vous avez la possibilité de voyager (même avec un handicap), c’est une idée que vous devriez envisager…
              ps : « artisan, commerçant, et agriculteur », vous parlez en leur nom ?

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    • Crapaud Rouge // 17.04.2016 à 17h05

      @triari : oui, une conférence ne les changera pas. Dès le lendemain ils se retrouvent face à leurs profs habituels qui les goinfrent de leurs préjugés habituels. Sciences Po, c’est pas une école de recherche où l’on serait prêt à se pencher sur les courants iconoclastes, mais une boîte de formatage. A l’inverse, les écoles d’ingénieurs sont ouvertes sur les dernières nouveautés. Cela dit, les conférenciers peuvent être certains d’avoir enthousiasmé au moins une poignée d’auditeurs, c’est statistique.

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      • ty89 // 17.04.2016 à 18h06

        Les écoles d’ingé sont des « boîte de formatage » également. Peut être un peu moins que Sciences Po mais tout autant nocif pour le raisonnement personnel.

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    • Furax // 17.04.2016 à 17h53

      Normal que les jeunes libertaires soient devenus de vieux libéraux, comme disait Madelin. Ils se sont gavés grâce au copinage et au piston. Ce n’est pas une question d’idées mais d’intérêts. Phénomène d’ailleurs tout ce qu’il y a de plus classique : les individus ont tendance à trouver juste ce qui est conforme à leurs intérêts, chez les libéraux individualistes comme chez les régulateurs redistributeurs.

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  • DvD // 17.04.2016 à 11h36

    Si on veut progresser dans la formulation du diagnostic et des solutions qui en découlent, il faut dépasser les symptômes et s’attacher aux causes.

    « La finance à la dérive » est un symptôme, pas une cause :

    – Symptôme du gonflement de la dette mondiale qui passe de 100% à 330% du PIB mondial ces 35 dernières années. Pourquoi et comment ? Que faut-il faire pour enrayer et résorber cette boule de neige sans déclencher une cascade de défauts ?

    – Symptôme des énormes mouvements de capitaux correspondant au recyclage des gigantesques déséquilibres de balances courantes qui se sont développés ces 35 dernières années, recyclage de capitaux qui impactent la valeur de nombreuses classes d’actifs dans de nombreux pays. Pourquoi et comment se développent ces déséquilibres commerciaux faramineux ? Que faut-il faire pour les résorber ?

    – Symptôme du caractère amplificateur d’un système de credit à réserve fractionnaire. Comment organiser différemment le système de credit pour réduire son caractère pro-cyclique et améliorer sa stabilité ?

    – Symptôme du caractère amplificateur de la politique économique qui, refusant obstinément de considérer les causes du dysfonctionnement, ne peut que réduire temporairement le poids des dettes en baissant artificiellement les taux d’intérêt via une politique monétaire ultra-accommodante, ce qui amplifie encore la surévaluation des actifs financiers.

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    • Macarel // 17.04.2016 à 13h59

      Sans croissance pas de remboursement des dettes possibles. C’est aussi simple que cela.

      Donc la bulle des dettes va continuer à augmenter, jusqu’à exploser. Celle des dettes d’Etat en particulier, c’est d’ailleurs pour cela que les banques centrales en arrivent à l’aberration des taux négatifs. Les prêteurs payent pour que les Etats gardent leur argent, certains Etats comme l’Allemagne, pas la Grèce bien entendu !
      Tous les gouvernements en sont réduits à des manoeuvres dilatoires, gagner du temps avant que l’inéluctable arrive.

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      • DvD // 17.04.2016 à 16h38

        Justement, la principale cause de ralentissement du trend de croissance et du gonflement de la dette relative est la même.

        C’est le système commercial et monétaire international qui, les taux de change n’étant pas fixés à des niveaux équilibrant les balances commerciales, permet l’arbitrage salarial systématique qui fait baisser la part des salaires dans la production mondiale ne permettant plus à la masse salariale mondiale d’acheter la production mondiale sans hausse de l’endettement et entraînant des surinvestissements et des surcapacités. Qui permet le développement de déséquilibres de balances courantes gigantesques entraînant une duplication monétaire entre les pays en excédent et ceux en déficit qui fait croître la dette mondiale deux fois plus vite que la production.

        C’est là que se trouve l’explication aux problèmes jumeaux de la faible croissance et de l’excès de dette. Et donc la solution.

        Malgré ses imperfections qui ont conduit à sa fin et qu’il serait facile de corriger, le système commercial et monétaire de Bretton Woods fût le secret des trente glorieuses qui permit la forte croissance économique et le dégonflement relatif du stock des dettes de guerre.

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        • Furax // 17.04.2016 à 17h59

          Le taux de change n’y est pas pour grand chose. N’ayez aucun doute que les salaires réels sont beaucoup plus bas en Chine, au Brésil, en Turquie ou au Vietnam qu’en France et globalement en Europe nord-occidentale.

          Un taux de change sous ou surévalué peut renforcer ou atténuer ces écarts réels. Mais ce sont ces derniers le vrai problème structurel. Les compétences et les techniques se sont énormément diffusées. Il y a des centaines de millions de concurrents nouveaux qui savent et peuvent faire moins cher le boulot de nombreux salariés occidentaux qui en avaient le monopole voici encore une génération.

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          • DvD // 17.04.2016 à 23h15

            Il est tout à fait vrai que la Chine, par exemple, a des salaires réels très inférieurs aux niveaux occidentaux alors que les entreprises occidentales qui y localisent leur production amènent avec elles leurs technologies, c’est à dire des niveaux de productivité rapidement proches de ceux des pays développés. Et alors ? En quoi cela justifie-t-il que la Chine accumule en quelques années $4000 milliards d’excédents et de créances sur l’Occident, conduisant à la crise de la dette en Occident en 2008 puis à la crise de la dette en Chine à présent ? Tout le monde y perd finalement. Le seul et unique moyen que le commerce international se fasse à l’avantage mutuel des parties est que les termes de l’échange, c’est à dire les taux de change, égalisent les balances commerciales, c’est à dire les différences salariales corrigées des différences de productivité. Tout le monde comprend aisément que, quelles que soient les différences salariales et les différences de productivité entre pays, il existe toujours un taux de change qui égalise, en moyenne, ces différences relatives quant à la valeur des biens échangés. Tout le monde, sauf visiblement les anciens élèves de Sciences Po qui se sont succédés à la tête du FMI dont c’est pourtant la seule et unique mission (voir article 1 de ses statuts). Une lacune liée à leur formation peut être ?

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            • Furax // 18.04.2016 à 00h19

              C’est pourtant classique. Cela s’appelle une politique mercantiliste. Rien de tel pour hâter l’accumulation de capitaux et la montée en gamme.

              Et tout le monde n’y perd pas. Ceux qui y perdent, ce sont les classes populaires et une partie des classes moyennes des pays à prix élevés, grosso modo les pays anciennement appelés « industrialisés » ou avancés.

              En revanche, ce système a permis de sortir de la pauvreté 1 milliard d’etres humains dans les pays dits « émergents ».

              La non manipulation des taux de change entraînerait certainement une réévaluation massive du yuan et réduirait les excédents chinois. Mais cela ne rendrait pas les prix européens plus attractifs. Les usines quitteraient la Chine pour aller vers des pays moins chers. Elles le font déjà.

              Et pour info, l’UE réalise chaque année un important excédent commercial.

              http://www.lesechos.fr/monde/europe/021697550525-zone-euro-excedent-commercial-en-hausse-en-2015-1200305.php

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            • DvD // 18.04.2016 à 06h11

              Il est exact que les inégalités entre pays se sont réduites du fait de la mondialisation, alors que les inégalités à l’intérieur des pays ont fortement progressé.

              Il est également exact qu’une telle stratégie mercantiliste peut s’avérer parfaitement rationnelle pour un pays pris individuellement. Elle explique les miracles économiques Japonais et Allemands après la guerre. Elle explique le miracle économique Chinois après Tienanmen. Le manifeste électoral de Modi en Inde est un hymne à la politique mercantiliste. L’Europe tente en effet de sortir de la récession de cette manière.

              Ce que je dis, c’est que la généralisation de ces politiques mercantilistes dans le système commercial et monétaire international non coopératif post Bretton Woods entraîne nécessairement un ralentissement de la demande mondiale et une hausse de l’endettement relatif.

              Or, la dette mondiale atteint aujourd’hui des niveaux dangereusement élevés qui font que cette situation va nécessairement prendre fin sous peu. La seule question est de savoir si cela va se passer de façon organisée et favorable à la croissance comme après la seconde guerre mondiale ou de façon conflictuelle et dépressive comme durant la crise de 1929-1933 ?

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            • madake // 19.04.2016 à 08h10

              @furax
              « Et pour info, l’UE réalise chaque année un important excédent commercial.  »

              N’est-ce pas malhonnête de titrer que l’UE réalise un important excédent commercial, quand l’Allemagne seule tire les marrons du feu?
              Si je retire l’Allemagne, l’UE a une balance négative de -2 milliards?

              dans l’article cité:
              « Bonne nouvelle pour le commerce extérieur de la zone euro, qui a enregistré en 2015 un excédent commercial de 246 milliards d’euros »

              « L’Allemagne a, de son côté, enregistré en 2015 un excédent commercial record qui s’établit à 248 milliards d’euros – soit 2 milliards de plus que l’excédent total de la zone euro »

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            • DvD // 19.04.2016 à 22h47

              Les déséquilibres commerciaux et financiers internationaux se retrouvent en effet à l’identique au sein de la zone Euro. Cela en raison de la divergence de politique économique qui s’est constatée quasiment dès l’origine entre Schröder soignant la compétitivité de l’Allemagne en abaissant le coût du travail et Jospin faisant l’inverse en France avec les 35 heures. L’écart de compétitivité qui en découle est incompatible avec une monnaie unique car il implique nécessairement qu’en l’absence d’ajustement par le taux de change, l’ajustement se fasse par la déflation dans le pays le moins compétitif. Cette absurdité est à l’origine des problèmes que n’a pas tardé à rencontrer la zone Euro.

              Les deux problèmes sont d’ailleurs inextricablement liés : tant que le système commercial et monétaire international né en 1971 n’est pas réformé, seule la stratégie allemande peut contenir l’envolée du chômage et de la dette dans les pays développés … à condition bien sûr qu’ils ne suivent pas tous cette même stratégie, sinon la demande mondiale s’effondre. Ceux qui récusent l’austérité allemande doivent donc pour être cohérents militer pour un nouveau système commercial et monétaire international équilibré. On aimerait entendre les génies de Sciences Po sur ce sujet crucial, y compris ceux qui émargent en franchise d’impôt au FMI dont c’est la seule et unique raison d’être.

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  • reneegate // 17.04.2016 à 13h50

    Comme vous avez raison, ils savent. Et à écouter F.Hollande dans sa quête à la bonne conscience, à l’abnégation de celui qui doit faire avec le possible, de la raison, de la mesure, il ne faut pas oublier qu’il sait. Cependant son horizon est limité à ces dossiers qu’il analyse toujours avec le même point de vue et la certitude que si lui échoue personne n’aurait pu réussir. Incapable de se déplacer, incapable d’envisager, incapable surtout à se remettre en question lui et l’état qui l’a fait roi.
    Ces oligarques bureaucrates sont des gestionnaires zélés de l’ordre établi. Il me semble que c’est ce qu’à commencé à percevoir Annah Arendt lors d’un procès célèbre.

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    • Macarel // 17.04.2016 à 16h23

      Ils savent, mais ne peuvent rien dire. Sans quoi ils perdraient immédiatement ce qu’il leur reste de crédit dans les opinions publiques. Aussi jouent-t-ils la montre. Gagner du temps, c’est tout l’objet de l’art de gouverner aujourd’hui. Ne rien entreprendre pour s’attaquer au mal par la racine, mais se livrer à toutes sortes de manoeuvres dilatoires. Et surtout, via les médias sous influence conserver le « mind control » sur des populations que l’on abrutit sciemment, afin d’avoir les coudées franches.
      C’est pour cela que toutes leurs apparitions dans la petite lucarne, sonnent creux, ils surjouent les ingénus, les ignorants, ou font diversion en montrant la lune.
      Selon le principe connu, que lorsque le sage montre la lune l’imbécile regarde le doigt. A la différence près qu’il ne sont pas sages, mais manipulateurs.

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  • toff de aix // 17.04.2016 à 15h11

    quiconque a deux onces de jugeote voit ce qu’Olivier semble dire en filigrane : nous sommes à un tournant civilisationnel, et nous ne prenons pas, mais alors pas du tout, le bon chemin pour le gérer correctement. Il est plus que temps de se préparer à l’inéluctable : un effondrement systémique global, qui en fait a déjà commencé.

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  • lephil // 17.04.2016 à 16h46

    Excellent !! bonne pédagogie très abordable intellectuellement, dommage que cette conférence ne s’adressait qu’à une « certaine » élite ….

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  • geof’ // 17.04.2016 à 16h48

    bonjour, bonsoir,
    et le communisme dans tous ça ? qui c’est qui peut garantir à tous le minimum vital ?
    ben c’est les rouches…les vrais, pas les contre-façons !
    geof’, communiste belge

      +3

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    • jp // 17.04.2016 à 17h25

      vous avez donné cette conférence quelques mois seulement avent qu’an certain Juniac n’abore l’air de pas y toucher le travail des enfants. Je me demande s’il vous a écouté et pris au sérieux votre boutade ou s’il y pensait avant.
      Le travail des enfants existe en France malgré tout, de manière légale, pour les enfants d’agriculteurs, commerçant, et artisans, et là il n’y aucun contrôle. Un père tyrannique peut devenir un esclavagiste à qui on fout la paix. C’est comme ça que j’ai commencé à bosser gratuitement à 9 ans pour un boulot non domestique (on ne pas m’a demandé juste de faire la vaisselle, le soin aux petits et le ménage des chambres) normalement payé au smic dès 16 ans .
      Les autres cas sont plus connus :
      http://www.droitsenfant.fr/travail_france.htm

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      • olivier69 // 17.04.2016 à 17h48

        jp,
        Pourquoi ne pas demander aux personnes concernées ? Donc, moi-même ! Le plus bel héritage que mon père m’a donné ? C’est son savoir-faire (notez qu’il a une retraite bien plus petite qu’un fonctionnaire)….Il me permet de ne pas mendier éternellement auprès de vos services, la pitance. Vous, qui n’avez jamais eu de responsabilités étant jeune, vous voulez détruire ce capital transmis ? Par l’intermédiaire de « Contrôle » ! Comme toujours (façon « normes » de l’union européenne). Avez-vous des statistiques sur les taux d’échecs dans la vie ? Et sur le bien -être ?

        Géof,
        Permettez-moi de vous taquiner. Donc à « tous » ! Et sur paroles ? Cela tombe bien, c’est ce que l’on voulait entendre (Varoufakis chez « nuit debout »). La propagande ne perd pas une ride….Comme le bétail engraissé qu’on ne mènera jamais à l’abattoir. Mais qui c’est qui distribue ? Nous sommes donc aveugles face au candidat idéal ? Et accompagné des rouches ? Alors je dis, vive la Belgique libre… 🙂
        ps : pas de prosélytisme pour un parti politique ? Peut-être que je me trompe….

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        • olivier69 // 17.04.2016 à 18h16

          Je dis « responsabilités » parce que vous avez été malheureusement « victime ». Mais, ne faites pas de votre cas dramatique, une généralité. Mal ficelé, le remède pourrait être pire que votre mal. Et enfin, si vous proposez des contrôles et une orientation communiste, je présuppose (peut-être à tord ? ) que vous êtes dans l’administration, aujourd’hui.

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          • olivier69 // 17.04.2016 à 18h40

            « tort », pardon. Je me suis tordu l’esprit…

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          • jp // 17.04.2016 à 22h00

            Franchement ça ne m’a rien appris sauf à fumer ! ce n’était un métier nécessitant un véritable savoir faire, valorisé sur le marché de l’emploi, n’importe qui pouvait le faire, à l’époque, pas besoin de diplôme aujourd’hui je paie les pots cassés d’un travail usant et dans des conditions malsaines dans l’enfance, suis donc foutue : handicapée.
            Et non pas eu la chance non plus d’être fonctionnaire dans un grande boite malgré des études bac+2 (payées en bossant soir et weekend) pour être finalement bouche-trou dans les grosses boites mais toujours prestataires, jamais eu la sécurité de l’emploi.
            Mon père est mort bien vieux (profitant d’un retraite pour laquelle il a tout fait pour ne cotiser) et riche évidemment, en ayant exploité et ruiné 2 femmes et 3 enfants, et expert en fraude fiscales et cotisations sociales, (n’embauchant que des « au noir ».

            Et communiste n’est pas une tare.

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        • geof’ // 20.04.2016 à 18h25

          quelle propagande ? en outre, le communisme n’appartient pas à un parti : tous les autres sont capitalistes, et pas juste un seul, que je sache ! le communisme, c’est la gestion collective des richesses collectives – ce qui est à moi est à moi !!! le fruit de MON travail est à moi, mais mon patron/employeur, c’est la société : tous fonctionnaires, tous commissaires du peuple – plus d’exploitation possible !!! du travail pour tous par division du temps de travail, une planification des besoins de masse (blé, viande, électricité…). Mais si vous aimez l’exploitation, je vous engage : c’est moi qui définis votre salaire et les horaires + les conditions de travail (autrement, ce serait du « communisme ») – vous allez maigrir….
          ce n’est pas parce que les russes ont merdé que ce n’est pas possible !!! de toute façon, c’est ça ou la troisième guerre mondiale…
          cordialement
          geof’

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  • fanfan94 // 17.04.2016 à 17h35

    Intervention de Bernard Friot à Sciences Po : « Salaire à vie contre revenu de base »
    Il revient en détail sur sa conception du travail, et sur ce qui l’amène à défendre cette politique.
    Il qualifie le revenu de base de « roue de secours du capitalisme ».
    https://www.youtube.com/watch?v=eyOJTbx9Zn4

    Il anime le Réseau Salariat, association d’éducation populaire : http://www.reseau-salariat.info/?lang=fr

    Revenu inconditionnel ou salaire à vie ?
    http://www.reseau-salariat.info/d60e8d6f2500d2a81466e1d205be9c59?lang=fr

    Une autre histoire de la Sécurité sociale par Bernard Friot Christine Jakse 21 mars 2016
    http://www.reseau-salariat.info/a6bb4a93b1fe689eadc3dfeef728fd89?lang=fr

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  • christian gedeon // 17.04.2016 à 17h47

    çà alors quelle découverte ! Ils sont bons,les têtes d’oeuf,mdr. Depuis la faillite de Orange County qui remonte déjà à un bon moment ( j’étais dans le taf à l’époque),tout le monde le sait…mais tout le monde se « tait »,en bavardages oiseux sur la possibilité de « réformer  » (sic!) le système…c’est juste une fumisterie….jamais il n’y a eu autant de hedge funds et autre absolute return qu’ aujourd’hui…JAMAIS…jamais la finance internationale (resic!) n’ a été aussi dangereuse et létale…et comme c’est mon leit motiv,avec,l’aval des peuples coupables ET responsables qui ont reconduit les mêmes au pouvoir depuis (euh orange county c’était ,je crois en 1993)… Donc depuis au moins vingt ans! Faut pas pleurnicher,citoyens,mais vous demander pourquoi et surtout pour qui vous avez continué à voter,alors que VOUS SAVIEZ !

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  • Furax // 17.04.2016 à 18h05

    Bien d’accord avec DvD. La crise financière est bien plus un symptôme et une consequence qu’une cause des difficultés économiques. Certes, elle est un peu causale parce que ses excès et dérives accroissent les difficultés. Ces montages financiers fragiles ont pour but d’aller chercher une croissance supplémentaire au prix d’un risque toujours plus élevé (l’envolée du ratio d’endettement).

    Mais à ce stade, le fond du problème c’est la baisse tendancielle du taux de profit due au caractère limité des besoins de consommation des êtres humains alors que la capacité de production ne cesse de croître viable progrès technique et l’accumulation de moyens de production. Marx a eu tort sur de nombreuses choses, notamment en sociologie. Mais le Marx économiste classique, c’est du solide.

    Et l’ultime économiste, au delà même de Marx c’est Malthus. Dans un monde fini aux ressources finies, il est fou de croire que la population et la production-consommation puissent croître indéfiniment. Ce n’est même plus une question d’économie. Ce sont de la physique et des maths (de la logique pure). La seule inconnue de cette équation, c’est le temps.

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    • olivier69 // 17.04.2016 à 18h35

      Furax,
      comment pouvez-vous mathématiquement valoriser les brevets sous le coude, l’innovation et la portée des techniques dans le futur, par projection ? Vous ne pouvez pas évoquer les maths, si vous ne les maîtrisez pas. Ne le prenez donc pas mal. J’apprécie généralement vos réflexions. Mais de grâce, ne tombez pas dans le piège.
      ps : Lavoisier, rien ne se perd, tout se transforme….

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      • Furax // 17.04.2016 à 20h16

        Olivier, les mathématiques en question sont simplissimes. La valorisation d’un brevet n’a qu’un seul intérêt : équilibrer les comptes du labo et le vendre au meilleur prix. C’est d’ailleurs la logique de l’économie mondiale depuis maintenant 20 ans. Avant la valeur des brevets ou droits de propriété industrielle/intellectuelle se partageait sur de nombreuses années. Depuis 20 ans, les vendeurs initiaux veulent capter toute la valeur future cumulée de leurs innovations. C’est la logique de la valorisation boursière délirante des entreprises dites de croissance, de type GAFA.

        Enfin, sur le fond, l’essentiel de l’innovation n’est plus que du remplacement amélioré et non pas du supplémentaire. Quelle est la différence entre une bagnole actuelle et une bagnole s’il y a 40 ans ? Même question pour le logement, les vacances, la nourriture, … etc ?

        Réponse : rien de fondamental : on rajoute des gadgets. D’où l’augmentation significative du prix de ces biens ou services.

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        • olivier69 // 17.04.2016 à 22h11

          Sincèrement, il y a d’autres applications que la voiture pour jauger des avancées. Pour le logement, cela ne ferait pas de mal de convertir nos logements en habitation avec une relative autonomie (des économies d’énergie substantielles et des emplois). L’informatique et la robotique n’en sont qu’à leurs débuts. Génétique, nano, impression 3D, et j’en passe. C’est un véritable bouleversement de nos modes de vie qui s’annonce. Mais, vous le disiez, c’est principalement la projection qui est difficile à entrevoir. Notamment en terme d’activités, avec un marché du travail qui va suivre le mouvement de gré ou de force. De l’enseignement à la médecine en passant par….C’est l’inconnu qui fait peur ! Rien d’anormal donc. Par contre, attention aux sirènes….Essayons surtout d’aider les gens à anticiper. Mais une chose est claire : concentration des hommes = concentration des richesses. C’est pourquoi la valorisation du territoire est le véritable enjeu sur ce point (la répartition).
          ps : Merci pour l’attention, furax. Et entre nous, la baisse tendancielle dans l’industrie financière ? Celle qui représente la plupart des flux…Il suffit de regarder la masse et la vitesse.

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          • Furax // 18.04.2016 à 00h24

            La finance n’est pas un industrie. C’est même devenu une fraude massive et une prédation. Elle fabrique du papier pour ceux qui ont les moyens de s’endetter massivement afin de voler les actifs réels de ceux qui n’ont pas les moyens de s’endetter massivement.

            Une part croissante des profits excessifs de la finance est littéralement captée sur les autres secteurs d’activité.

            Ce qu j voulais vous dire, c’est que imprimante 3D ou pas, foncièrement c’est juste un nouveau mode de fabrication de produits classiques qui étaient autrefois fabriqués autrement (et avec plus de main d’oeuvre humaine).

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            • olivier69 // 18.04.2016 à 16h05

              Bonjour furax,
              je comprends votre colère. En lisant ceci, ce matin, je ne pouvais pas m’empêcher de vous transmettre les analyses de Mr Sannat qui oeuvre (à l’instar de mr Berruyer) pour que nos concitoyens anticipent.
              http://insolentiae.com/2016/04/18/preparez-vous-1-million-demplois-detruits/

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            • Furax // 18.04.2016 à 18h51

              Je ne suis pas en colère, Olivier. Juste un réaliste tendance sceptique et hobbésien.

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          • olivier77 // 18.04.2016 à 14h12

            La plus grande innovation de cette de fin de cycle, à mon avis, va d’être la capacité de reboiser une grande partie de la planête pour continuer à avoir des réserves de matériaux de construction et de chauffage.
            Je prends pour exemple un pays comme Madagascar, où l’explosion démographique des 50 dernières années a modifié l’éco-système en exploitant les seules ressources disponibles simplement pour faire du charbon de bois et des habitations. Les rares carrières affleurantes de granit sont exploités manuellement, de l’extraction au concassage par les familles les plus pauvres.
            Vous avez actuellement un pays en voie de désertification où l’érosion fait des ravages et les alternatives peu nombreuses.
            Retour aux basiques : une terre, du bois, de l’eau (et un stock d’outils, l’acier finit par s’user). On n’aura pas le temps pour la fusion ou autres choses

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    • groucho // 17.04.2016 à 22h32

      @Furax
      la baisse tendancielle du taux de profit…
      … n’est pas due au caractère limité des besoins de consommation des êtres humains, mais au progrès technologique sous la forme de machines, d’automation, d’informatisation, etc., c’est-à-dire à l’augmentation de la composition organique du capital.

      La première preuve, c’est qu’il y a 2 milliards d’humains qui ne consomment à peu près rien et certainement pas parce qu’ils sont gavés.

      Et comme vous parlez de mathématiques, regardez donc cette démonstration : http://poi67.no-ip.org/spip.php?article205
      Vous voyez aussi qu’une solution (évidemment temporaire), c’est l’augmentation du taux d’exploitation : allongement de la durée du travail, diminution des salaires… Les exigences du MEDEF, pour faire simple…

      Ce n’est pas une vue de l’esprit : le rendement des actions des 500 premières entreprises US (Standard and Poor’s) a été de 1,87% en 2014 contre une moyenne de 4,41% sur les 130 dernières années.

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      • Furax // 18.04.2016 à 00h28

        En fait si. Vous avez bien sur raison sur le progrès technologique. Mais celui-ci ne fait qu’atteindre plus vite le point de saturation. Ajoutez y l’ajout de capacités supplémentaires de production, notamment en Chine, et vous produisez plus que ce que la demande solvable voire la demande tout court permet d’absorber. D’où baisse des prix, baisse des profits chez les moins compétitifs niveau prix ou qualité.

        C’est un mix des 3.

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        • groucho // 18.04.2016 à 01h42

          Bien sûr, il y a aussi surproduction comme conséquence inéluctable des gains de productivité (donc de production, à effectif et durée de travail égale), et ce depuis les années 1970. Mais surproduction relative à un marché solvable. Pas surproduction absolue (allez raconter ça aux milliers de gamins qui meurent de faim tous les jours, que c’est la surproduction) !
          C’est d’ailleurs l’origine profonde de la crise : la solution qu’on a trouvée à la surproduction c’est tout simplement le crédit, qui n’est rien d’autre qu’un prélèvement aujourd’hui sur la richesse censée être produite dans le futur, un futur de plus en plus lointain, jusqu’à ce que ça cale (genre subprime, où force a été de constater que lesdits crédits ne seraient jamais remboursés).

          Encore quelque chose à lire, peut-être ?
          http://www.demystification.fr/blog/de-la-situation-actuelle/

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          • Furax // 18.04.2016 à 07h25

            S’agissant de l’agriculture, les techniques permettent aujourd’hui de nourrir plus que la population de toute la planète. La sous-nutrition n’a jamais été aussi basse de toute l’histoire de l’humanité.

            Cela, déjà, exerce une forte pression à la baisse des prix agricoles.

            Et le fait qu’en effet une part importante réelle n’est pas une demande solvable accroît cette pression à la baisse des prix agricoles.

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          • olivier69 // 18.04.2016 à 14h57

            En fait, je pense que le communisme dirigé par une élite est l’objectif final du mondialisme (en passant par le capitalisme financier c’est à dire supra-étatique). Par le contrôle de l’instrument monétaire, on peut influencer sur le taux de profit et le taux d’intérêt, à terme (mais provisoirement). C’est donc davantage, une orientation politique (prévue dès le départ) que le résultat d’une destinée économique incontournable. Cette technique d’augmentation de la masse (la demande progresse) a été utilisée avant chaque révolution industrielle, afin de stimuler les innovations (future offre). L’investissement se paye et se traduit dans les indices et taux. Afin de contrôler la propriété des techniques (cf rachat d’actions), il suffit de fermer le robinet au moment opportun (ou par principe de canalisation). C’est bien l’usage d’une politique monétaire qui détermine le taux de profit nominal escompté pour la future répartition des richesses.

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            • olivier69 // 18.04.2016 à 14h58

              Les chocs surviennent avec les distorsions générées par cette technique sur les prix relatifs. Les équilibres nominaux-relatifs se reconstituent à postériori….Et c’est dans ce contexte que les cycles se déterminent également. Le fait d’émettre et de canaliser les flux financiers permet de stopper le rôle de la fonction de coûts dans la détermination du prix d’équilibre (de marché). Ainsi, la substitution possible relative à l’évolution naturelle du prix des biens et services (c’est à dire de marché) est monopolisée (devient donc un prix de distribution avec ses conséquences sociales). Ils peuvent aussi utiliser la vitesse pour leurs fins. Le crédit (la technique) n’est pas nouveau, ils ont pratiqué ainsi à chaque fois, dans le cadre de pré-révolutions technologiques. La guerre ? C’est lorsque cette stratégie ne suffit pas pour garantir en temps voulu, la propriété des techniques. Géopolitique oblige….
              ps : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » B.Franklin

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            • groucho // 18.04.2016 à 18h45

              « le communisme dirigé par une élite est l’objectif final du mondialisme »
              Dire ça, c’est surtout trahir sa méconnaissance complète de ce qu’est le communisme. Ça n’engage vraiment pas à lire la suite, qu’on devine sans peine. Je l’ai pourtant fait…

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            • olivier69 // 18.04.2016 à 19h54

              Voyons, on ne vous demande pas qui je suis (« qu’on devine sans peine » ?), mais de répondre « techniquement » par goût pour la réflexion et le débat d’idées. Concept que certains marxismes interprètent systématiquement comme un acte de violence. Politiquement, proche de l’international. De vous à moi groucho, je n’ai rien dit d’insultant ? Comment ne jamais sortir du cadre ? En éliminant, toutes les réflexions qui sortent de l’orthodoxie. La manière…..
              ps : Avez-vous au moins vécu le communisme ?

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      • olivier69 // 18.04.2016 à 01h41

        Bonsoir Groucho,
        Pour les 130 ans, toutes les études s’inscrivent avec un début (et accessoirement une fin). Le choix des dates détermine ce que l’on veut faire dire aux analyses. Les résultats seront différents si vous prenez une autre périodicité. Mais, là, n’est pas la question dans le lien proposé.

        Le taux de profit s’inscrit dans un cadre. Jusqu’à l’apparition d’une révolution technologique majeure (entre chaque, si vous préférez), il a tendance à évoluer à la hausse dans un premier temps (cf productivité), pour finir à la baisse naturellement. C’est pourquoi, il est effectivement facile à démontrer « nominalement » pour un cadre stable et constant. Croyez-vous que nous sommes éternellement dans ce cadre ? C’est à dire d’utiliser le bon Df ! Au coeur d’une révolution technologique et non juste avant (périodicité choisie), que déduisez-vous des conclusions mathématiques présentées ?
        ps : N’oubliez pas, c’est par convention que par exemple 0!=1

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        • olivier69 // 18.04.2016 à 01h42

          C’est bien de rêver à un taux d’exploitation constant (ou plus-value si vous voulez). Sauf que la réalité est autre….Mieux, la définition du taux ? Elle quantifie mais ne qualifie pas…
          Marx ignore l’interdépendance de la sphère réelle et de la sphère monétaire. Il y voit une causalité (dépendance à sens unique, le monétaire fait le réel) alors qu’il y a une appartenance relative par le principe d’interdépendance (c’est le monétaire qui appartient au réel, cf la rareté). Est-ce volontairement de sa part ? Je pense que puisqu’il est matérialiste, alors tout doit avoir un prix. Mais de quel type ? Nominal ou relatif ? Et quel est le plus important pour vous ? Que dire des cycles éco ?

          Cette dérive (sous forme d’une caution) est malheureusement reprise dans l’équation quantitative avec un signe « = » qui devrait en fait, être le signe « appartient à » (je n’ai pas le symbole sur le clavier). Cette astuce a permis de paraphraser un temps sur le caractère endogène « ou » exogène (Bataille de chiffonniers qui montre le doigt pour éviter que l’on regarde la lune). Il évolue donc en valeur nominale et non en valeur relative pour accréditer sa théorie (la définition des prix et celles des profits sont partiales). Par exemple, le bien-être en 130 ans passe à la trappe. Son mérite ? C’est d’avoir tenter de placer le politique avant l’économique. Or, un monde marchand…..

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  • SUBERVIELLE // 17.04.2016 à 18h27

    quant vous passez en video des conferences .( Qui doivent etres tres interessantes) il y a un PROBLEME le son est tres tres MOYEN difficultes pour suivre .Merci d’ avance pour les prochaines

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  • Nerouiev // 17.04.2016 à 20h10

    On ne devrait pas voir la fin de la croissance d’une façon épouvantable mais , comme pour l’homme , le début de notre vraie vie d’homme adulte.

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  • Miles // 17.04.2016 à 23h02

    Juste un mot sur la Fusion nucléaire.
    J’ai travaillé pendant 8 ans dans ce domaine de recherche, et je peux vous dire qu’on est encore très loin d’une solution exploitable à l’échelle de la planète dans les années à venir. Cela fait 50 ans que les scientifiques nous promette cette énergie dans les.. 50 prochaines années. Le projet ITER a pris un retard considérable et on ne prévoit pas d’exploitation généralisée de la Fusion nucléaire d’ici la fin du siècle (sauf saut technologique majeur).

    Autant vous dire que, même si cette source d’energie se révèle fonctionnelle, elle risque d’arriver après la bataille.

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  • Macarel // 17.04.2016 à 23h36

    Solution française à l’absence de croissance : le chômage.

    Solution anglo-saxonne : les boulots de merde, qui créent des travailleurs pauvres.

    La loi travail, c’est rejoindre le monde de la seconde option, elle a le mérite de faire baisser les statistiques du chômage.
    C’est pour cela que l’inverseur de courbe du chômage s’y accroche désespérément !

    On a le choix entre Charybde ou Scylla, cool !!!

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    • Furax // 18.04.2016 à 07h31

      Sauf qu’un chômeur de longue durée est pauvre et finit par perdre sa capacité à retrouver un emploi alors que le travailleur pauvre reste employable.

      Et pour être complet et rétablir la balance, n’oublions pas que les statistiques du chômage sont ultra-bidonnées dans les pays anglo-saxons. Ce qu’il faut regarder, pour évaluer au plus près le chômage réel, c’est regarder le taux d’emploi de la population en âge de travailler. Et là, vous voyez que le chômage réel aux USA est quasiment aussi élevé qu’en France.

      Ce qui explique les phénomènes Trump et Sanders.

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      • olivier77 // 18.04.2016 à 14h15

        Un chômeur a du temps libre, il suffirait qu’on lui offre une parcelle de terrain pour reprendre de l’autonomie.

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  • Didier // 18.04.2016 à 00h34

    Une question pour Olivier : y aurait-il moyen de pouvoir consulter en ligne les diapos dont vous vous êtes servi pour cette conférence ?

    Merci !

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  • Cyrano // 18.04.2016 à 08h05

    Nos problèmes de croissance sont liés à l’extraordinaire cupidité d’une toute petite élite économico-financière qui a considérablement appauvri les pays occidentaux sans pour autant faire naitre suffisamment de pouvoir d’achat dans les autres. Aveuglée par sa cupidité cette élite semble oublier que dans un système capitaliste consumériste il faut des…consommateurs ! et donc une demande solvable. Le patron de la BCE semble lui même arriver à cette conclusion. C’est dire si la situation doit être critique pour qu’un banquier propose de donner de l’argent aux gens. Mais par ailleurs il faudra rendre cette consommation compatible avec la pérennité des grands équilibres écologiques. Il y a la de formidables défis et nous avons tout pour les relever. mais certains sabotent cette croissance car ils savent bien qu’ils y perdraient leur privilèges et surtout leur immenses fortunes.

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    • olivier M // 18.04.2016 à 15h18

      L’espoir fait vivre.

      Une consommation compatible avec la pérennité des grands équilibres écologiques, ca coute au minimum 30% de plus dans le batiment. L’Expérience EPR d’Areva me laisse a penser que le vrai chiffre serait plutot autour de 1000%. Mais chut, faut pas dire la verite sinon pas de business.

      Les pays occidentaux se seraient bien plus appauvris sans la planche a billets (prêts a la consommation), les pays « emergents » n’auraient pas emerge sans les investissements gigantesques permis par la planche a billet (effets de levier des banques passes de 3 a 20 en 30 ans, avec l’accord et la garantie implicite des banques centrales, c’est a dire la garantie basee sur la capacite des nations a prélever l’impôt pour financer puis renflouer les gros « investisseurs »-spéculateurs-esclavagistes).

      Il ne faut pas croire que les banquiers vous donneront de l’argent; ils vont diront ce que vous pourrez acheter avec. Interdits les produits bio, vous ne pourrez acheter que des OGM, ou des smartphones a changer tous les 18 mois: obsolescence programmée et surveillance de masse obligent.

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      • olivier M // 18.04.2016 à 15h21

        Aux MODO:
        2 messages pour dire peu de choses, desole si je viole la charte. Si vous pouvez augmenter le volume sonore de la video d’OB a sciences po, je serai au nirvana.

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  • Kiwixar // 18.04.2016 à 08h07

    « PIB / habitant : la mondialisation n’a bénéficié qu’à la Chine ».

    Oui, si on fait abstraction de l’atteinte irrémédiable à leur environnement (terres et rivières)
    (1) dont ils n’ont pas provisionné le coût de nettoyage
    (2) qui n’est pas techniquement nettoyable (métaux, chimie complexe)
    (3) qui ne sera pas énergétiquement nettoyable dans un avenir proche (pic pétrole 2015)
    C’est ballot, mais les Chinois riches ont bien compris, c’est bien pour ça qu’ils quittent le pays et que leurs enfants sont déjà hors de Chine (Canada, Australie, NZ).

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    • douarn // 18.04.2016 à 15h26

      Bonjour Kiwixar

      “PIB / habitant : la mondialisation n’a bénéficié qu’à la Chine”
      Oui, si on fait abstraction de l’atteinte irrémédiable à leur environnement

      Pardonnez moi mais je crois que M. Berruyer n’élude pas ce point, le PIB est une mesure des flux. Or un environnement de qualité peut être considéré comme un stock plus ou moins renouvelable… donc hors du champs d’analyse du PIB/hab.

      J’aimerai attirer votre attention sur le modèle HANDY ou sur l’article de M. Bardi (The Oil Drum, Président d’ASPO Italie, auteur de plusieurs ouvrages dont The Limits to Growth Revisited).
      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921800914000615
      http://adrastia.org/effet-seneque/
      Ces travaux approchent l’environnement sous l’angle d’un stock. Ils mettent en évidence le rôle crucial de la dégradation de ce stock et donnent des indications sur l’évolution des sociétés en panne de croissance dans l’appréhension ce problème.
      Merci de m’avoir lu

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  • thmos // 18.04.2016 à 18h56

    Conférence précieuse ( malgré son et cadrage des diapos ) à diffuser à ceux qui n’ont pas encore compris qu’on vit (peut être) une époque formidable – que de tels changements imposent aussi une refonte de l’offre politique et qu’à drte comme à gche personne n’ose cette présentation factuelle ce point de vue(s) pour plutôt ressasser les recettes du XIXème, nous diviser et pratiquer la démagogie quitte à compromettre la paix sociale- A diffuser sans modération –

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  • thmos // 18.04.2016 à 19h00

    « On ne fait pas la guerre avec les lois de la paix » Estrosi ce lundi 18 avril !!! Justifiant les portiques Big Brother qui filtrent les passants et visiteurs à Nice – Ne visitez pas Nice ! Rien à voir avec cette vidéo (quoique …) mais encore une déclaration à méditer !
    « Moins de lois pour plus de Guerres » voter Estrosi 2017

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  • Olympi // 19.04.2016 à 00h04

    Très bonne vidéos qui résume bien m’a pensé économique, nous allons vers un monde à croissance nul, avec une catastrophe écologique gigantesque devant nous (réchauffement climatique), et nos décideurs ne décident pas.

    Pour ce qui est de la tendance à aller vers une croissance nul, il y a une lois économique pour ça :
    « Dès 1768, Turgot décrit les rendements décroissants en ces termes1 :
    « Les productions ne peuvent être exactement proportionnelles aux avances; elles ne le sont même pas, placées dans le même terrain, et l’on ne peut jamais supposer que des avances doubles donnent un produit double.
    […] dans l’état de la bonne culture ordinaire, les avances annuelles rapportent 250 pour 100, il est plus que probable qu’en augmentant par degrés les avances depuis ce point jusqu’à celui où elles ne rapporteraient rien, chaque augmentation serait de moins en moins fructueuse […] » »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_rendements_d%C3%A9croissants

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    • olivier69 // 19.04.2016 à 12h18

      Bonjour Olympi,
      Savez-vous que les sols se reconstituent ? Ceci pourrait vous aider à comprendre la terre. Et pourquoi, ces conclusions…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jach%C3%A8re
      Le matérialisme ne voit pas que la terre est vivante. C’est donc une simple matière au même titre que l’être humain. Tout ce que l’on sait faire, c’est dédommagé. A voir également que ce sont toujours ceux qui connaissent le moins la terre qui en parle. Je me demande bien, qui décident alors ? Comme pour la réglementation sur les ogm qui vient d’évoluer.
      On peut vraiment faire croire n’importe quoi. Surtout, si il y a des oreilles pour écouter sans vérifier. En fait, c’est une technique et une approche que l’on ne veut surtout pas remettre en question. Le mode d’exploitation comme toujours. Faut pas s’étonner du résultat…..
      ps : le grain à moudre des malthusiens. C’est la faute de la terre. Comme toujours.

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      • Furax // 19.04.2016 à 13h01

        Sauf qu’on consomme le pétrole et le gaz beaucoup plus vite que les centaines de millions d’années qu’il a fallu pour les constituer. Que les minéraux ne repoussent pas chaque année comme des plantes, et que les déserts ne peuvent quasiment pas reculer car désert implique souvent zone anticyclonique. Le Sahara etait verdoyant voici 10 000 and. Il ne Le reviendra plus jamais, sauf si on décroche la martingale de la terraformation. Mais je crains que ce soit presque aussi long que de décrocher la lune.

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        • olivier69 // 19.04.2016 à 14h20

          On parle de cultures ou d’énergies, pour évoquer « les rendements » ? Pas la même chose du tout. Et pour le gaz ? Des millions d’années ?
          Bilan : on ne regarde pas comment et pourquoi ? C’est à dire les process. Ce qui conduit in fine, à la gestion matérielle des populations : l’eugénisme. Voilà une légitimité toute faite. Furax ?

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      • Olympi // 19.04.2016 à 22h02

        Je site l’article de wikipedia « Si la terre exploitée augmente, la production augmentera aussi, mais de moins en moins rapidement, car les terres mises en culture sont de moins en moins fertiles. »

        Et je site votre article de wikipedia « La jachère a souvent été appelée repos de la terre, terme doublement ambigu : parce qu’il s’appliquait aussi à la friche enherbée, et parce que cette terre au « repos » était intensément travaillée ! »
        Prenons une terre, elle rapporte par exemple 10 quintaux par hectare pour un investissement de 10F. Malin que vous êtes, vous décidez d’utiliser la méthode de la jachère afin d’accroitre les rendements, vous décidez donc d’investir 10F supplémentaire à sa réalisation. Après récolte, vous obtenez un rendement de 15 quintaux l’hectare. Vos voisins sont jaloux. Cependant quand vous faites vos comptes, vous voyez que le rentabilité baisse avec l’augmentation de l’investissement :
        Sans jachère, 1F donne 1q
        Avec jachère, 1F donne 0.75q

        Cordialement.

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        • olivier69 // 19.04.2016 à 23h14

          Olympi,
          Attention, la terre n’est pas faite pour la course aux rendements, ni même la monoculture. Et la jachère s’effectue de différentes manières. Friche ou pas, par exemple ? De même, nous savons que la biodiversité n’aime pas les sols trop remués. Surtout si l’on utilise des engins qui la tassent. Il faut aussi vivre avec le climat. Mais, bon, en attendant cela évite de discuter de nos comportements de consommation, de production, de distribution (les circonstances de la mise en culture) : le gaspillage.
          ps : Votre argumentation ? Investir 10F sup, pourquoi faire dans le cadre de la réalisation d’une jachère ? Et que viennent faire mes voisins ?
          Merci pour l’attention.

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  • BA // 19.04.2016 à 14h08

    Premier trimestre 2016 : la banque Goldman Sachs voit ses résultats s’effondrer.

    Chiffre d’affaires : en baisse de 40,3 %.

    Résultat net trimestriel : en baisse de 56,3 %.

    Mardi 19 avril 2016 :

    Goldman Sachs : plongeon des bénéfices et des revenus T1.

    Goldman Sachs a annoncé mardi un plongeon de ses bénéfices et de ses revenus au premier trimestre, plombés par les activités de marché sur fond de ralentissement de l’économie chinoise et de chute des prix du pétrole.

    Le résultat net trimestriel a été divisé par plus de deux à 1,2 milliard de dollars (-56,3% sur un an), soit un bénéfice par action ajusté de 2,68 dollars contre 2,45 dollars attendus en moyenne par les analystes. Le chiffre d’affaires a, lui, diminué de 40,3% à 6,34 milliards de dollars contre 6,73 milliards escomptés.

    http://www.romandie.com/news/Goldman-Sachs-plongeon-des-benefices-et-des-revenus-T1/696014.rom

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  • BitcoinEnForce // 21.04.2016 à 00h17

    Manuel Valente (Ledger, La Maison du Bitcoin) et l’économiste Philippe Herlin étaient hier les invités de Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris.

    http://fileria2.video.ria.ru/Out/MP3/20160419/2016_04_19_France_u55aa1zz.klk.mp3

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