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8.septembre.20198.9.2019 // Les Crises

Routes de la soie : Du rêve au cauchemar… Par Guillaume Berlat

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 05-08-2019

« Demain la Chine dominera le monde : ni rien ni personne ne pourra lui barrer la route » (citation d’un internaute, Franck Ntasamara, 1975). Maintenant que la Chine s’est éveillée et que l’empire du Milieu vient à notre rencontre, sommes-nous prêts à l’accueillir ? Et dans l’affirmative, à quelles conditions : soumission ou réciprocité ? Le projet pharaonique chinois dit des « Routes de la soie » (« Belt and Road Initiative ou BRI) est aujourd’hui particulièrement bien documenté par une kyrielle d’experts reconnus. Il traduit clairement la volonté chinoise de transformer sa puissance économique en puissance militaire et diplomatique. Jour après jour, nous découvrons les dernières ramifications de la toile que tisse méthodiquement Pékin en Asie1, en Europe de 2000 à 208, Pékin a investi 55 milliards de dollars aux Royaume-Uni, deux fois plus qu’en Allemagne et en France)2, au Moyen-Orient et en Afrique. Projets d’infrastructures gigantesques que le monde découvre avec effarement. Seuls les Chinois semblent capables de relever pareils défis technologiques et financiers. Mais aussi stratégiques : diluer les règles du jeu européennes, instaurer un « nouveau type de relations internationales », engagement dans un « plan d’action postalliance » basé du de nouveaux « partenariats » avec de « nouveaux amis ». Toutes choses qui pourraient conduire à une « nouvelle polarisation du monde », « repolarisation floue ».

Souvenons-nous, en lieu et place de céder à la tentation de la surprise stratégique, que « l’éternité est faite de trois dimensions, celle du passé, celle du présent, celle de l’avenir ». Et, c’est bien dans ce contexte spatio-temporel qu’il importe de replacer le projet déjà bien avancé des « Routes de la soie », un projet stratégique (« il faut avoir les yeux ouverts : la Chine est un concurrent, pas un partenaire », Michael Fallon, ancien ministre britannique de la Défense). « Les Chinois préfèrent devenir de plus en plus forts, si forts que leur adversaire renoncera à les affronter » souligne l’expert des questions stratégiques, Graham Allison ! Et, pourquoi pas de se livrer à un exercice ambitieux de prospective qui frise la politique fiction ? En faisant preuve d’imagination débridée – confessons-le -, l’on pourrait le comparer à une valse à trois temps, à une histoire d’amour (de désamour) à trois temps. Lançons-nous dans cet exercice incongru dans cette période de pensée cadenassée et aseptisée ! Nous passerons successivement du temps de l’admiration à celui de la soumission avant de parvenir à celui de la répulsion qui peut parfois conduire au divorce le plus sordide dans lequel tous les coups même les plus bas sont permis.

LE TEMPS DE L’ADMIRATION SANS BORNES

Avec l’Empire du milieu, le rêve chinois de déverser ses bienfaits économiques sur tous les États se situant sur les fameuses « Routes de la Soie », devient au fil des ans, et comme par un coup de baguette magique, une réalité tangible. Il prend corps.

Le rêve chinois : un idéal généreux

Que n’a-t-on entendu au cours des dernières années de sympathique, de lyrique, de désintéressé3, sur ce projet de « Routes de la Soie » ! Il avait un goût d’Orient compliqué, d’orientalisme, de Route des Indes, d’épices de soieries dont on fait les plus beaux carrés de la célèbre Maison de la Rue du Faubourg Saint-Honoré, Hermès ! De quoi faire vibrer la corde sensible des amoureux de l’Empire du Milieu. Grâce à ses ressources financières colossales, ses succès technologiques, sa magnificence et sa munificence, la Chine allait aider les pays dans l’embarras (et ils sont nombreux) à disposer d’infrastructures dernier cri leur permettant d’être entièrement branché sur le circuit de la mondialisation heureuse. Et au passage de profiter de tous les bienfaits de la civilisation « Made in China ». Une version romancée et romantique du « new Deal », un plan Marshall pour nécessiteux, pour paniers percés. Il suffit de demander pour obtenir immédiatement une remise à niveau de ses ports en déshérence, de ses chemins de fer désuets, de ses aéroports peu rentables, de ses bases maritimes inadaptées aux défis du monde ouvert. Tout y passe. Rien n’est délaissé tant le Chinois est méticuleux et prêt à tout pour contribuer au bonheur des peuples délaissés, des damnés de la terre.

La réalité chinoise : un dessein intéressé

Avec Pékin, c’est le Père Noël tous les jours. Rien n’est trop beau pour lui. Que de prouesses technologiques jalonnent cette aventure désintéressée, altruiste car venant de Chine et non d’affreux pays capitalistes et colonialistes tentés par le gain et la domination. Avec les Chinois, rien de tout cela. Pékin vient vers vous pour guérir tous vos maux. C’est bien connu, la médecine chinoise fait des miracles mais sans les effets secondaires de la pharmacopée allopathique. Tels sont les bienfaits reconnus universellement des médecines douces ! Et, comme cela était largement prévisible, nombreux sont les patients à confier leur santé au bon Docteur Xi Jinping4 et à tous ses collaborateurs. C’est une authentique histoire d’amour qui n’a rien à voir avec la morgue de l’Oncle Sam (ce voyou de Donald Trump5) qui vous met en coupe réglée pour prix de votre soumission stratégique. Les idiots utiles de l’OTAN sont bien payés pour le savoir. Ne voilà-t-il pas que ce grossier personnage ose réclamer son obole à ses alliés sous le vocable barbare de « partage du fardeau » ! Rien de tout cela avec la puissance bienfaitrice chinoise6 qui ne pense qu’au bien-être des peuples égarés. Rien de comparable entre le « hard power » (le bâton) de Washington et le « soft power » (la carotte de Pékin). Avec les Chinois, c’est comme entre Carla et Nicolas, c’est du sérieux. Pas une amourette sans lendemain ! Mais, l’amour est d’autant plus durable qu’il est concerté et consenti, non imposé et subi. Or, dans le sujet qui fait l’objet de toutes nos attentions, nous serions plutôt dans la seconde branche de l’alternative. Contrairement à ce que pensent certains Candide, nous ne sommes pas dans le monde des bisounours, mais dans celui des monstres froids qui défendent, d’abord et avant tout, leurs intérêts bien compris.

C’est qu’à trop dépendre de son bienfaiteur, vieille règle que nous enseigne l’expérience, on aliène petit à petit son autonomie, son indépendance si chèrement conquise pour se retrouver dans les mains de son créancier avec une marge de discussion réduite. Telle est l’une des leçons de l’Histoire ! Le banquier n’a pas pour qualité le désintéressement.

LE TEMPS DE LA SOUMISSION SANS RETENUE

Après le temps béni de l’idéalisme vient immanquablement le temps honni du réalisme avec son cortège de mesquineries, d’humiliations de toutes sortes qui rend le projet des « Routes de la Soie » de moins en moins sympathique pour ses bénéficiaires médusés ! La désillusion fait rapidement place à l’illusion candide.

« I want my money back » : un juste retour

Avec la Chine comme avec ses créanciers (les banquiers qui voient rouge lorsque votre compte passe au rouge), l’histoire d’amour se transforme vite en vulgaire histoire de gros sous. C’est que Pékin entend tirer le meilleur parti de ses atouts pour prendre toute sa place dans le système multilatéral délaissé par l’Oncle Donald et son acolyte John Bolton7. C’est que Pékin entend, plus prosaïquement tirer les marrons du feu de ses investissements dans les pays qui ont la chance de se trouver sur le tracé des « Routes de la Soie ». Peut-être, suggèrent-ils, mezzo voce, une douce rengaine qui pourrait se résumer ainsi : ne faudrait-il pas commencer à rembourser les intérêts de la dette avant le capital pour demeurer de bons amis ! Si tel ne pouvait pas être le cas – les bénéficiaires de la manne chinoise sont par nature fauchés comme les blés -, il faudrait penser à d’autres solutions moins élégantes. Nous ne sommes pas au Club de Paris où l’on rééchelonne les dettes, de facto on annule – les dettes des mauvais payeurs pour leur donner une bouffée d’oxygène salutaire afin de leur éviter la noyade par asphyxie. À Pékin, un sou est un sou et la fourmi n’est pas philanthrope, n’est pas prêteuse à croire Jean de la Fontaine. Et, les Chinois connaissent mieux les grands classiques de l’Occident que nous possédons les grandes figures de l’Orient. En particulier, un écrivain français qui a pour nom, Etienne de la Boétie, auteur d’un excellent traité qui a pour titre Discours de la servitude volontaire (1548). Il y professe que les peuples sont responsables de leur mise sous tutelle. Ce terme rappelle étrangement celui des Territoires sous Tutelle de quelques grands à l’époque de la Société des Nations (SDN) à qui a succédé l’ONU. Et, Pékin de proposer de prendre possession directement de la marche des infrastructures, d’en recevoir la manne pour se rétribuer. Voire même le cas échéant de mettre son nez dans le fonctionnement de l’État en délicatesse avec lui. C’est qu’en politique la comptabilité remplace les bons sentiments.

Vers une forme d’impérialisme chinois ? : une option envisageable

Que nous les voulions ou non, nous sommes aujourd’hui confrontés à une sorte d’ingérence de type colonial à la sauce chinoise. Une sorte de soumission librement consentie par l’un de deux membres du couple pour continuer, bon gré malgré, à être aimé de son bien aimé. Mais, il en va de la soumission comme des roses, elle ne dure qu’un temps. De la soumission à la répulsion – qui peut parfois prendre la forme de la révolution -, il n’y a souvent qu’un pas à franchir. Si ce n’est bien évidemment qu’une hypothèse d’école, à ce jour du moins, elle ne doit pas être pour autant écartée pour de simples raisons d’a priori par nos dirigeants peu clairvoyants et nos stratèges d’opérette. Gouverner, n’est-ce pas prévoir… et surtout l’imprévisible pour tenter de s’en prémunir autant que faire se peut de toutes éventualités ? Ce que nous avons trop tendance à perdre de vue alors même que la décennie écoulée fut riche d’expériences, le plus souvent mauvaises (Cf. les mal nommés « printemps rabes » et les fantasmes auxquels ils donnèrent lieu sur l’implantation pérenne de la démocratie dans les pays occidentaux). Surtout lorsque l’on sait que la Chine veut modifier l’ordre international à son avantage8 (elle investit massivement à l’ONU, profitant du vide laissé par Washington9) et que seuls les États-Unis leur tiennent tête, sanctions commerciales à la clé (Cf. le bras de fer actuel entre les deux concurrents dont les négociations bilatérales en cours n’ont pas eu raison)10. Certains évoquent l’idée d’une guerre froide technologique (Cf. le contentieux majeur au sujet du géant chinois des télécommunications qui a pour nom Huawei)11. Les instituts Confucius désormais sont perçus avec suspicion12. Les achats de vignoble et autres joyaux du patrimoine français suscitent désormais quelques réactions de rejet face à un corps étranger.

Comme dans l’histoire de nombreux couples, après le temps de l’amour fou, aveugle, vient celui de la routine moins romantique, voire le temps des querelles mesquines, de la séparation, du divorce plus ou moins pacifique avec lourdes pénalités à l’appui. Ce qui vaut pour les relations humaines vaut également pour les relations entre États.

LE TEMPS DE LA RÉPULSION SANS LIMITES

L’histoire du XXe siècle nous apprend que le réveil des peuples est souvent annonciateur de changements, de bouleversements inattendus qui peuvent conduire à des phénomènes paroxystiques incontrôlés surtout lorsque les comptables prennent le pas sur les politiques. L’on connait trop bien les aléas de la réponse du faible au fort, en particulier en Afrique et au Proche et au Moyen-Orient.

Le réveil des peuples : un classique de l’Histoire

Et c’est là que nous abordons – sans le moindre complexe et la moindre retenue – le temps de la prospective, de la science-fiction la plus pure pour envisager l’avenir des « Routes de la Soie » dans sa version la moins rose et lyrique qui soit. Toute médaille a son revers. La Chine fait peur13. Il arrive que les peuples humiliés se cabrent. Il y a des choses qui se racontent mal, et l’humiliation en est une. Rappelons, et les Occidentaux sont particulièrement bien placés pour le savoir, que l’on arrive souvent en terre étrangère comme libérateur (Irak, Afghanistan, Mali…) et que l’on en repart pour puissance occupante plus vite qu’on l’avait envisagé, parfois sous la pression d’un terrorisme rampant mais non moins meurtrier. Comme le souligne Pierre de Villiers, « en vingt ans nous avons perdu toutes les paix ». C’est que le monde a bien évolué au cours de la dernière décennie. « Le terrorisme vise à créer des amalgames et à fédérer des sensibilités différentes, en s’appuyant sur des sympathies, un sentiment d’humiliation, de rejet » (Dominique de Villepin, Le Figaro, 20 janvier 2015). Avons-nous tiré toutes les conclusions de ces changements de paradigme ? La réponse se trouve à l’évidence dans la question.

C’est qu’aujourd’hui, les « Routes de la Soie » soulèvent déjà quelques interrogations qui font figure de ce que la communauté du renseignement qualifie de « signaux faibles »14. Accusé d’entraîner l’Afrique dans « le piège de la dette », le ministre chinois des Affaires étrangères s’en défend (Forum de la coopération sino-africaine, 25 juin 2019), mettant en avant que Pékin soutient prioritairement des projets de développement durable sur ce continent. Ces propos reprennent mot pour mot ceux du président Xi Jinping15 lors du sommet Chine-Afrique en décembre 201816. Le chef de la diplomatie chinoise répondait indirectement aux critiques formulées récemment par le secrétaire d’État adjoint américain pour l’Afrique accusant Pékin de visées anticolonialistes et de mettre à genoux certains pays africains. Il se montrait disposé à faire un geste pour échapper aux critiques américaines. De là à ce que ces critiques soient reprises par certains gouvernements africains financièrement aux abois sous la pression du FMI, il n’y a qu’un pas. Qui sait, un sentiment antichinois pourrait progressivement se développer et prendre des formes diverses, y compris en Occident17 ! La câlinothérapie ne s’avère pas toujours suffisante pour calmer les inquiétudes grandissantes des investisseurs18.

La réponse du faible au fort : un classique de la stratégie

Dans ce domaine, l’imagination n’a pas de limites. Telle est la dure réalité de la guerre dite asymétrique, la réponse du faible au fort. On pourrait penser à quelques expulsions de nationaux chinois, d’enlèvements de ressortissants chinois avec libération conditionnée par le versement de coquettes rançons, d’assassinats ciblés (ce que les hommes de la force « Barkhane » connaissent parfaitement), de tueries à plus grande échelle, de nationalisations des biens chinois sans contrepartie… Dans ce domaine l’imagination n’a pas de limites. Le pire est toujours possible. L’Histoire des décennies passées est très instructive pour celui qui accepte d’en tirer les leçons même si comparaison n’est pas toujours raison. Il s’agit bien évidemment d’hypothèses extrêmes qui pourraient ne jamais survenir comme elles le pourraient aussi bien. La politique n’est-elle pas l’art de se préparer au pire et non d’attendre les bras croisés qu’il se produise ? Surtout lorsque le différend sino-américain n’a jamais été aussi profond, monopolisant une partie des débats du récent G20 d’Osaka (28-29 juin 2019)19 et que la situation à Hongkong commence à lasser Pékin qui estime que la parenthèse/plaisanterie démocratique n’a que trop durer (la Chine accuse les États-Unis de « saper la stabilité »)20. Gustave Flaubert nous donne un judicieux conseil : « Médite donc plus avant d’écrire et attache-toi au mot ». Or, de nos jours, sous la pression du temps, de l’immédiateté de la réaction, nous avons trop tendance à perdre le sens précis des mots. Car, comme nous le rappelle Albert Camus : « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde » ! Accepterons-nous de bien les nommer, contrairement à l’habitude ?

L’angélisme est une plaie en ces temps conflictuels. Le futurible, c’est la part du futur que l’homme possède le pouvoir de créer. Et c’est bien de cela dont il s’agit aujourd’hui pour une Chine qui apparait comme une magistrale stratège de l’ambiguïté. « Elle est passé maître dans l’art de … dérouter »21. Pour la Chine laborieuse, la difficulté de l’effort – celui de la mise en place de son projet de « Routes de la Soie » – est le signe qu’il en vaut la peine à la condition expresse qu’il soit payé de retour. La Chine affiche clairement ses ambitions22 et ambitions il y a23. Les Chinois négligent ni la dimension diachronique, ni la dimension synchronique dans leur approche de l’Histoire. Il faut le leur reconnaitre volontiers cette immense qualité. Pour ce qui les concerne, les pays d’accueil des projets d’infrastructure des « Routes de la Soie » ne devraient pas perdre de vue que les puissants n’accordent leurs faveurs et leur amitié protectrice qu’en échange de la servitude. Et quel prix sont-ils disposés à supporter en échange de cette servitude volontaire (« L’homme est une prison où l’esprit reste libre », Victor Hugo) ?

« Regarde au loin ». Tel est le conseil que nous prodigue le philosophe Alain. Là est la question fondamentale que ne manquera pas de soulever dans les années à venir le projet ambitieux chinois. Souvenons-nous que les mots – abstraits par essence – restent toujours moins parlants que les impressions de terrain – concrètes par nature-, telle est la réalité de notre monde. « L’enfer, c’est là où il n’y a pas de pourquoi » (Primo Levi, 1947). Et c’est bien la question du pourquoi qui est au centre le problématique des « Routes de la Soie ». Où vont-elles conduire la Chine et les nombreux récipiendaires de ses mannes dans les années à venir ? Les antagonismes l’emporteront-ils sur les connivences ? Certains signaux ténus sont parfois plus éclairants que la lumière vive. Ce qui nous rappelle, « qu’au fond, l’essence de la diplomatie, c’est la compréhension de l’autre »24. Les Chinois ne devraient pas oublier que dans la vie internationale, le cauchemar peut souvent faire place au rêve et cela plus vite qu’on peut l’imaginer !

Guillaume Berlat
5 août 2019

1 Brice Pedroletti, L’expansionnisme militaire chinois trouve un appui au Cambodge, Le Monde, 26 juillet 2019, p. 5.
2 Éric Albert, À Londres, la tentation chinoise, Le Monde, Économie & Entreprise, 10 juillet 2019, p. 16.
3 Renaud Girard, La Chine ne dominera jamais l’Asie, Le Figaro, 21 mai 2019, p. 19.
4 Frédéric Lemaître/Brice Pedroletti, Xi jinping, le nouveau timonier, Le Monde, 30 juillet 2019, pp. 18-19.
5 François Bonnet, Donald le voyou menace le monde, www.mediapart.fr , 25 juin 2019.
6 Frédéric Schaeffer, La Chine affirme ses ambitions de puissance militaire, Les Échos, 25 juillet 2019, p. 5.
7 Cyril Pluyette, Comment, pas à pas, la Chine étend son influence à l’ONU, Le Figaro, 25 juin 2019, p. 17.
8 Jean-Pierre Cabestan, « La Chine veut modifier l’ordre international à son avantage », le Monde, 2-3 juin 2019, p. 20.
9 Collectif de journalistes, Chine. À l’assaut des Nations Unies, Le Monde, 2-3 juin 2019, pp. 18-19.
10 Frédéric Lemaître, États-Unis-Chine : plus qu’un conflit douanier, Le Monde, Économie & Entreprise, 12-13 mai 2019, p 13.
11 Arnaud Leparmentier/Simon Leplâtre, Entre la Chine et les États-Unis, une guerre froide technologique, Le Monde, Économie & Entreprise, 22 mai 2019, p. 14.
12 François Bougon, Les Instituts Confucius inquiètent les États-Unis, Le Monde, 4 mai 2019, p. 27.
13 Alain Frachon, La Chine nous fait peur, Le Monde, 22 février 2019, p. 21.
14 Marie de Vergès, Routes de la soie : la défiance grandit en Asie, Le Monde, Économie & Entreprise, 27 février 2019, p. 14.
15 François Bougon/Frédéric Lemaître, Au nom du père et du Parti, Le Monde, 31 juillet 2019, pp. 18-19.
16 Frédéric Lemaître, Xi Jinping promet des « routes de la soie » plus transparentes, Le Monde, 27 avril 2019, p. 6.
17 Cécile Boutelet/Marie Charrel, Face à la Chine et aux États-Unis, l’industrie européenne vacille, Le Monde, 6 avril 2019, p. 16.
18 Frédéric Lemaître, En conflit commercial avec les États-Unis, la Chine veut rassurer les investisseurs étrangers, Le Monde, 17-18 mars 2019, p. 13.
19 Brice Pedroletti/Arnaud Leparmentier, Trump en position de force face à Xi au G20, Le Monde, 28 juin 2019, p. 20.
20 Simon Leplâtre, Pékin excédé par la révolte de Hongkong, Le Monde, 26 juillet 2019, p. 5.
21 Brice Pedroletti, La Chine magistrale stratège de l’ambiguïté, Le Monde, 27 mars 2019, p. 16.
22 Éditorial, La Chine affiche ses ambitions, Le Monde, 10-11 mars 2019, p. 28.
23 Éditorial, Xi Kinping, le pouvoir er l’ambition, Le Monde, 31 juillet 2019, p. 26.
24 Raoul Delcorde, Le métier de diplomate, Académie Royale de Belgique, 2018, p. 116.

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Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 05-08-2019

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Commentaire recommandé

Fabrice // 08.09.2019 à 07h09

Qui croit que la Chine sera un généreux donateur sans contrepartie supérieure à l’investissement ? Je me rappelle en 2008 lors de la crise des « spécialistes économistes » en pleine panique et sans honte voulaient demander aux chinois de sauver la situation après tout il n’avaient rien d’autre à faire des milliards entassés grâce aux occidentaux (améliorer le sort de leur population non ? ) après tout ils nous le devaient bien (quoi oublié l’invasion de la Chine par les occidentaux, la destruction du palais d’été,…).

On remplasserait dans ce texte la Chine par États-Unis et on s’appercevrait que l’auteur se plaint de la possibilité de changer de maître, car il oublie qu’actuellement nous sommes déjà vassalisé et que c’est cela que la Chine vise au fond, les USA ont encerclé comme pour la Russie de vassaux, la Chine et celle-ci tente de relâcher la pression qu’elle sent autour de son cou (quoi de surprenant), qu’elle honte ! (légère ironie de ma part 😉) pour après qui sait retourner la politesse ? Mais là je ne suis pas devin et c’est attribuer notre façon de faire à une civilisation qui a vu naître Sun Tzu.

66 réactions et commentaires

  • Fabrice // 08.09.2019 à 07h09

    Qui croit que la Chine sera un généreux donateur sans contrepartie supérieure à l’investissement ? Je me rappelle en 2008 lors de la crise des « spécialistes économistes » en pleine panique et sans honte voulaient demander aux chinois de sauver la situation après tout il n’avaient rien d’autre à faire des milliards entassés grâce aux occidentaux (améliorer le sort de leur population non ? ) après tout ils nous le devaient bien (quoi oublié l’invasion de la Chine par les occidentaux, la destruction du palais d’été,…).

    On remplasserait dans ce texte la Chine par États-Unis et on s’appercevrait que l’auteur se plaint de la possibilité de changer de maître, car il oublie qu’actuellement nous sommes déjà vassalisé et que c’est cela que la Chine vise au fond, les USA ont encerclé comme pour la Russie de vassaux, la Chine et celle-ci tente de relâcher la pression qu’elle sent autour de son cou (quoi de surprenant), qu’elle honte ! (légère ironie de ma part 😉) pour après qui sait retourner la politesse ? Mais là je ne suis pas devin et c’est attribuer notre façon de faire à une civilisation qui a vu naître Sun Tzu.

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    • EugenieGrandet // 08.09.2019 à 07h56

      – Parler des « Routes de la Soie » chinoises (BRI Belt and Road Initiative), sans écrire une seule fois le mot Russie. Il y a quelque chose qui m’échappe.
      – Par ailleurs, la Chine n’a fait que retrouver le niveau de son PIB d’avant Mao (en pourcentage du PIB mondial). Rien d’étonnant qu’elle tisse sa toile dans le monde.

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      • Madudu // 08.09.2019 à 11h51

        Le PIB en proportion du PIB mondial est un indicateur peu pertinent en l’occurrence, car il ne vous montre pas qu’entre 1990 et 2018 le PIB chinois ( en parité de pouvoir d’achat) par habitant a été multiplié par 30 (!) d’après les données de la Banque Mondiale.

        https://donnees.banquemondiale.org/pays/chine

        Par ailleurs les routes de la soie historiques ne passaient pas par la Russie, il n’y a donc aucun contre-sens.

        En Russie il existe déjà un grand axe de circulation Est-Ouest qui traverse tout le pays, le transsibérien, il n’y a donc aucun intérêt à en proposer un autre. La seule chose pertinente à proposer est de relier les corridors continentaux dessinés par la Chine à cette voie de circulation existante, et c’est justement en projet aussi bien côté Amour que côté Sibérie Occidentale.

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        • EugenieGrandet // 08.09.2019 à 20h51

          – PIB; Je ne dis pas le contraire car je dis autre chose; la Chine ne fait que retrouver sa première place qu’elle a eue jusqu’au début du 19ième siécle. PIB (PPP) de la Chine en 1820: 33% du PIB mondial; 1870: 17%, 1950: 4,6%; 2019 (prévision du FMI) : 19%. https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_regions_by_past_GDP_(PPP)

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        • EugenieGrandet // 08.09.2019 à 20h54

          -Sur la Russie, il aurait été logique de mentionner que la BRI se fait en contournant la Russie: la voie terrestre passe par de nombreux pays de la CEI au sud. Je trouve qu’il aurait été intéressant de replacer ce point dans le contexte des relations géopolitiques de la Chine avec ses voisins proches (Russie, Asie, Asie Centrale) et lointains (Europe, Afrique, Moyen-Orient).
          – La Russie reste un partenaire politique de la Chine de premier plan mais au-delà ? La confiance est limitée sinon le tracé terrestre de la BRI aurait utilisé le transsibérien dont vous parlez (les chinois doivent avoir des questions sur les performances du rail russe -V Iakounine, pourtant très proche de V. Poutine a été limogé en une seconde par ce dernier en raison des dysfonctionnements de la RZD – chemins de fer russe-) et d’autre part, ils ont été échaudé par de nombreux projets de coopération restés à l’état de projet. Même si l’experience du fameux pont sur l’Amour où les 310 mètres côté russe vont seulement être bientôt terminés après que les chinois ont terminé leur 1 900m en 2016… montre que les russes ont pris la mesure du sujet (la BRI qui les contourne).
          – Enfin, enfiler les perles à terre (Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkmenistan, …), c’est arrimer encore plus ces pays à la Chine (le Tadjikistan non concerné par BRI est déjà significativement dans les mains économiques de la Chine) alors qu’en même temps, Vladimir Poutine essaie de construire son Union Eurasienne en les y intégrant.

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          • rolland // 09.09.2019 à 06h51

            Nommons également le Pakistan censé devenir la plaque tournante mondiale une fois la BRI devenue effective..

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            • EugenieGrandet // 09.09.2019 à 13h00

              – Aujourd’hui, je ne vois pas le Pakistan dans le collier de perles de la BRI terrestre (en tout cas pas sur les cartes des chinois ni sur OBOR ni sur BRI.) C’est sans doute une volonté pakistanaise car théoriquement séduisante sur le papier (connecter, via la mer, Karachi et donc l’ouest chinois à l’Afrique de l’Est, au Moyen-Orient et à l’Europe en deuxième route.) Mais il y a tant d’obstacles.
              – A long terme peut-être (si le projet de Corridor Economique Chine-Pakistan à 62 milliards de US Dollar voit le jour dans son ambition globale: gazoduc, autoroute, rail). Mais il faudra traverser des zones politiques voisines peu stables (Afghanistan, Jammu-et-Cachemire), sans parler du Pakistan lui-même, passer par un col à 4 693 m, et par une zone de montagne soumise aux tremblements de terre et glissements de terrain.
              Je pense que ce n’est probablement pas insurmontable techniquement. Mais alors, tout cela se situe à très long terme (et ça, les Chinois sont experts en la matière.)
              – Dans le contexte actuel, il me semble que ces annonces annonces Pakistan-Chine sont à analyser en prenant en compte la situation géopolitique Chine-Inde (différends, frontaliers, Tibet en intégrant que -le PIB de- l’Inde devrait dépasser la Chine avant 2050, toutes choses égales par ailleurs ce qui n’est pas acquis…)

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  • Owen // 08.09.2019 à 07h24

    Dommage, ce ne sont pas les téléspectateurs de TF1 qui vont lire cet article. Les lecteurs n’ont pas besoin de ces encombrantes et laborieuses explications sur les clichés les plus naïfs concernant la nouvelle route de la soie.

    L’erreur est plus ancienne. Je me souviens de l’antienne des années 80: « Les Chinois ne savent pas inventer, mais seulement imiter ». La règle du jeu a été imposée à tous: la libéralisation des marchés, que la France a acceptée, voire revendiquée. La France se croyait gagnante en débarrassant le secteur secondaire relégué à l’atelier mondial asiatique et en nous réservant les « technologies de pointe » et autres « produit à haute valeur ajoutée ».

    J’ignore pourquoi l’évidence du nombre n’est pas apparue à nos penseurs et politiciens: entre 65 millions et plus d’un milliard de cerveaux, le potentiel de jeu n’est pas du tout le même. Et d’autant plus que la Chine se souvient maintenant qu’elle a démarré avec des petites cartes qu’on a bien voulu lui abandonner.

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    • biblo // 08.09.2019 à 10h53

      -En 1980 et jusqu’à il y a peu il n’était absolument pas absurde de considérer que la chine ne faisait pas de R&D et qu’elle privilégiait la copie (ce qui était le cas et ce qui, comme vous le dites, lui a très bien réussi). Vous voyez du mépris là où il n’y en a pas forcément, tout simplement parce que cela vous arrange.

      -Je pense qu’en réalité, pour la France, il s’agissait surtout de vendre des technologies déjà bien maitrisés plutôt que de les perdre de toute manière un peu plus tard!

      -Pour ce qui est de la libéralisation des marchés etc. il est fort aisé, après coup, de jouer les Cassandre.

      Je crains que votre seul objectif soit de nous convaincre que « nos penseurs et politiciens » (en gros) sont des imbéciles. Un peu trop facile et méprisant je trouve.

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      • jp418 // 08.09.2019 à 11h45

        Bonjour,

        En 1980, les occidentaux considéraient les Chinois comme une nation de besogneux sans imagination. Ils pensaient que la Chine ne faisaient pas de R&D parce qu’elle n’en était pas capable, et du coup elle copiait. C’était une posture de mépris à l’égard de la Chine. Bien peu de spécialistes contredisaient cette pensée dominante.

        Pour la libéralisation des marchés, personne ne joue les Cassandre après coup. Quelqu’un comme Maurice Allais, a décrit il y a bien longtemps les limites du libéralisme… Et il y en a de nombreux autres (Marx, Hayek, Keynes, Amartya Sen ; indirectement : Bourdieu, Henry Laborit…). Il faut vraiment avoir fermé les yeux sur tout un pan de l’économie pour penser que personne n’avait prévu ce qui est en train d’arriver.

        Pour ce qui est des politiciens, je ne pense pas que grand monde les prennent pour des imbéciles. Il forment, pour une très grande partie, une aristocratie idéologiquement acquise à un libéralisme qui a fait leurs fortunes. C’est l’homogénéité de l’origine sociale des politiques qui fait qu’on s’est enfoncé si loin dans le libéralisme. J’ai dans l’idée que si l’assemblée reflétait vraiment la France (30% d’ouvriers, 15% de bourgeois…), les choses auraient été sensiblement différentes aujourd’hui.

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        • biblo // 08.09.2019 à 12h16

          bonjour,

          Une posture de mépris face aux Chinois ou face au communisme?

          Oui bien sur, ce que je voulais dire c’est qu’il est plus aisé aujourd’hui de se rallier à leur pensée.

          Franchement à défaut du reste je ne suis pas d’accord avec l’entame de votre dernier paragraphe, surtout quand j’entends Todd traiter Macron de « gros débile » (surement un dérapage mais désolé pour lui ça m’a marqué et je crois savoir qu’il est plutôt respecté ici) et puis bon, faite donc un tour sur twitter quoi….

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        • rolland // 09.09.2019 à 07h05

          Tout le monde sera certainement d’accord sur le fait que ce qui se passe était prévu de longue date.
          Mais alors une question reste en suspend : pourquoi la Chine avec une mène aussi pauvre se retrouve en si peu de temps sur le point de gagner la partie ?… car une chose est sûre, les occidentaux ont transféré volontairement et en toute conscience leurs industries et autres savoir faire technologiques, sans parler des terres nationales à ajouter au panier.
          De là il se peut que d’autres formes de pouvoirs existent bien au-dessus de toutes politiques et qui sont aussi activent sur la direction du monde qu’elles sont tues.
          La grande pièce de théâtre j’en suis sûr finira par nous délivrer la totalité du casting mais faut-il peut-être pour cela attendre le déroulé de la scène « finale ».

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      • Owen // 08.09.2019 à 11h58

        C’est ce qu’affirmait mon prof d’éco en lycée. C’est dire comme cette antienne était répandue. Il y avait réellement cette idée que les Français étaient plus intelligents que les Chinois, ans prendre en compte les écarts économiques des pays. Et c’est à lui que je pense quand je parle la stratégie d’abandon du secondaire pour parier sur le tertiaire supérieur. J’ai vu aussi les industries horlogères de ma région disparaître ainsi que le secteur de la micromécanique,. qui est liée, et les licenciés partir en Suisse.

        Ce n’était pas facile, à l’époque, de lutter contre la déferlante néolibérale des années Reagan et Tatcher. Mais Maurice Allais, disciple de l’économie mixte a déploré l’abandon politique de ce secteur secondaire qui a coûté 1,2 millions d’emplois durant les années 80, selon ses calcul et surtout un apauvrissement de la diversité économique du pays. Et il y avait, croyait-on, l’idée politique européenne qui allait compenser la détérioration économique de notre pays pour maintenir la sainte puissance dans monde, à défaut d’emplois.

        Les Allemands n’ont pas renoncé au secondaire qui maintient le secteur des PMI à plus ou moins 350 salariés.

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        • VVR // 08.09.2019 à 16h54

          Sur l’abandon du secondaire, si vous parlez des années 80 il est largement imaginaire: Le secondaire en France ne se porte mal (en terme de production) que depuis 2001-2002.

          Dans les années 80, c’est avant tout un ajustement en terme de modernisation, qui implique moins d’ouvriers au final: la productivité du secteur double sur la période, or on n’a pas besoin de deux fois plus d’acier, voitures, etc. Le pib étant de la valeur ajoutée, in finé du salaire d’ouvrier, la conséquence est que la part de l’industrie dans l’économie baisse alors que la production augmente.

          Cela donne une tertiarisation de l’économie, essentiellement parceque le tertiaire lui ne connait pratiquement aucun gain de productivité, et aussi par un effet comptable: le cuisto du resto d’entreprise, qui avant était employé par l’usine et donc employé du secondaire, travaille maintenant souvent pour une chaîne de restauration collective, et est donc employé du tertiaire.Rien n’a changé, mais les stats changent.

          Je me demande d’ailleurs comment sont comptabilisés les intérimaires, fréquents dans l’industrie, mais employé par une agence du tertiaire.

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          • Owen // 09.09.2019 à 00h13

            Ce sont les chiffres et analyses de Maurice Allais que je présente, pas simplement mon imagination:ils corroborent un ressenti que j’avais à l’époque.

            Il est évident que l’entrée en compétition des pays post coloniaux allaient secouer toute l’économie occidentale. Mais durant le « miracle économique » du Japon après-guerre, leur protectionnisme n’a pas empêché la modernisation de leur industrie, bien au contraire. Et il y a encore un État économique stratège qui soutient des plans économiques favorables aux innovations et investissements des grandes entreprises. Maintenant, ils ont un problème démographique, mais c’est un autre sujet.

            Politiquement, durant les années 80, personne ne voulait plus d’un tel État, en France. Pour la droite, ce n’était plus qu’une forteresse à fonctionnaires à renverser.Pour la gauche, l’économie était l’essence du capitalisme à rejeter, d’où le brutal tête à queue de 1983, vers le néolibéralisme, à défaut de vision d’une économie nationale.

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            • VVR // 09.09.2019 à 17h25

              Et je ne fais que préciser ce qu’un bon monétariste, qui considére la monnaie comme l’alpha et l’omega de l’économie, ne peut pas voir: La productivité industrielle explose depuis les années 60, et quand la demande plafonne, l’emplois s’effondre.

              Je prendrais pour exemple l’acier. vous avez entendu je suppose l’histoire de ce secteur saccagé, des aciérie françaises liquidées a vil prix. Et bien la réalité des chiffres c’est que l’on passe d’une production de 20 millions de tonnes en 1980 à la quantité ridicule de… 20 millions de tonnes en 2008, certe aidé par une evolution progressive vers les aciers de haute qualité. Par contre dans le même temps, on passe de 150 000 a 40 000 ouvriers.

              La question est: si l’on avait gardé 150 000 ouvriers dans le secteur, qu’aurait-on fait des 40 millions de tonnes d’acier en plus ?

              Je précise au passage que je suis favorable au protectionnisme, et a l’état tout puissant, mais s’imaginer que la mondialisation seule est responsable et qu’un coup de protectionnisme va permettre de revenir au bon vieux temps sans rien remettre en cause, c’est s’exposer a bien des déconvenues.

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            • Owen // 09.09.2019 à 23h52

              Si on pouvait. prolonger l’échange, je pense qu’on tomberait d’accord sur les inévitables perturbations de l’économie occidentale durant les années 80, du fait de l’entrée en scène des pays post-coloniaux, des évolutions technologique et de la multiplication des outils augmentant la productivité du travail.Je ne conteste pas le nécessite des décisions douloureuses .

              Je regrette l’obscurcissement français à ne plus voir l’économie de façon systémique, comme l’illustre Séraphim en dessous. C’est piège du néolibéralisme. Pour des raisons différentes, la droite comme la gauche ont refusé de percevoir l’État comme outil de régulation économique.

              Et ça continue: l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, et j’ai lu, tous les pays d’Europe refusent de vendre les barrages. En France, 150 sont prévus à la vente en 2020. Pourquoi ? On a pourtant vu la fabuleuse transformation de la France après- guerre jusqu’aux années 70, grâce à l’état planificateur, (et pas seulement du fait de la reconstruction) et les Français s’en souviennent encore.

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          • Séraphim // 09.09.2019 à 12h54

            tout ce chipotage sur les proportions de tertiaire ne cacheront pas la forêt de l’évidence: nous avons cédé notre industrie, pour pas grand-chose, à la Chine. Je le sais, je l’ai fait aussi. La valeur des technologies était évaluée de façon simple par les directeurs financiers: x ingénieurs en R&D pendant y années, ca faisait z qu’on multipliait par 2 pour faire une bonne marge. Sans tenir aucun compte bien sûr des années de formation des dits ingénieurs, pour la bonne raison que les entreprises privées reçoivent des ingénieurs formés comme tombés du ciel, gratos. Résultat, l’industrie ne représente que 10% du PIB français contre 40% en Chine. Ces mêmes financiers trouvaient qu’on devait se débarasser de la fabrication et ne garder que le service « car le service faisait 60% de marge et la fabrication 10% ». on avait beau leur expliquer que l’un tenait de l’autre, rien à faire!
            Les Chinois eux, accumulaient des petits 2% de marge nette, qui les ont menés là où ils sont…

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    • Fabrice // 08.09.2019 à 19h57

      Une chose que l’on oublie c’est que ce qui a fait la puissance de l’Europe vient de Chine et copié sur ses inventions, je citerais la boussole, la poudre noire, la soie, la porcelaine, les pâtes ,… Alors le mépris occidentale à décidément la mémoire courte et se comporte comme l’hôpital qui se fout de la charité en la traitant de copieur patenté.

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  • basile // 08.09.2019 à 07h27

    je ne sais pas si nous allons être asservis à la Chine, mais faut croire qu’on aime, et qu’on en redemande (en tous cas, nos dirigeants) qui se sont asservis aux USA, à Hollywood, à l’Otan, à Bruxelles.

    ce sera donc la punition des peuples serviles. Pendant ce temps, les pays hors G7 vont de l’avant, et ne le sont pas, asservis

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    • astap66 // 08.09.2019 à 08h51

      C’est vrai. D’ailleurs, le scénario envisagé fait drôlement penser au Plan Marshall, et à sa conséquence essentielle, qui a été, à terme, l’asservissement des pays de l’Ouest de l’Europe aux Etats Unis.
      Question: pourquoi serait-il pire d’être asservi à la Chine qu’aux Etats-Unis ? Un pays qui pratique l’extorsion de fond, la prise d’otage (Alsthom), l’enfermement des dissidents (Assange, Manning), les guerres illégales, les attaques terroristes ciblées (Hiroshima) ?

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  • labroche932 // 08.09.2019 à 08h21

    La  » haine de la Chine » est devenue le leit-motiv , pour ne pas dire la scie , des apôtres du merveilleux système occidental d’exploitation des peuples .

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    • Fritz // 08.09.2019 à 12h35

      Nous pouvons donner un nom à cette haine, ou à cette peur : sinophobie.

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    • Lustig // 14.09.2019 à 22h47

      on a toujours traité la Chine avec condescendance… c’est du racisme inavoué… des « jaunes rouges »… 2 raisons de les mépriser… surtout qu’ils nous font les pieds économiquement… et qu’en plus ils ne se sont pas laissés dominer politiquement, comme nous, par l’Amérique… alors il y a de la jalousie

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  • yack2 // 08.09.2019 à 08h26

    On en pense ce que l’on veut, mais de visu, si je prends l’exemple du Nepal, lorsque les chinois débarquent….Le pays se transforme dans des proportions inimaginables. Ils sont en train de faire ou refaire toutes les routes du pays, désenclavant toutes les régions du pays…..Et à par les trekkeurs ( dont moi) qui le déplorent, les népalais sont ravis d’abandonner le portage, le mulet et autres joyeusetés touristiques…Tout cela pour dire que cette nouvelle colonisation a des aspects réels sur la vie des gens….à comparer avec l’occidentale?

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    • Papagateau // 08.09.2019 à 11h06

      Les français ont fait de même, a la différence du niveau technique atteint à l’époque. Les capitales africaines ont été intégralement construite par les français sous la réserve de leur population du jour et des techniques employées pour les villes métropolitaines de l’époque.
      1870 : Port à flots à quai vertical.
      1880 : Fontaines publiques
      1890 : Chemin de fer
      1900 : Rues pavées partout
      1910 : Gaz, électricité, eau courante.
      1920 : Reconstruction de la métropole.
      1930 : Route nationale équivalente à des autoroutes (pont suspendu, tracés sur remblais).
      1940 : 2e GM, pas de mobilisation des indigènes, pas de destruction notable.
      1950 : Immeubles d’habitation de style haussmannien sur la moitié de la ville (spécialement en Algérie, mieux qu’en métropole).
      1960 : Indépendances.
      Ne pas oublier: En 1914, il n’y avait pas de Smartphone. Pour tout le monde.

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      • issant les populations locales dans le plus parfait dénuement // 08.09.2019 à 12h59

        Un petit bémol…..les français étaient occupants et ont construit leurs infrastructures…..Laissant les populations locales dans le plus parfait dénuement….Pour l’instant la Chine n’est pas dans ce cas…et désenclave le moindre village népalais….Pour ce qui est des immeubles haussmanniens….pour le populo coloré sans doute?

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        • Papagateau // 08.09.2019 à 21h03

          « pour le populo coloré »
          Hé oui, entre autres à Alger car les quartiers neufs étaient à côté du port, et la main-d’oeuvres du port était pour moitié coloré (on déchargeait les bateaux « sur l’épaule », un travail de forçat, et l’automobile était inconnue des ouvriers des 2 rives de la Méditerranée).

            +2

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        • Papagateau // 08.09.2019 à 21h43

          Complètement pour l’immeuble Haussmannien de 1930 : Ils étaient habités par des prolos car un étage leurs était réservé : Le 4e sans ascenseur.
          Loger au 4e dans un immeuble chic, vous classait immédiatement populo.
          Sans ascenseur, a Paris comme à Alger.
          L’étage bourgeois, c’était le premier.

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  • sabr // 08.09.2019 à 08h50

    Je crois que le stock d’investissement français en Chine est largement supérieur au stock d’investissement chinois en France.

      +6

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  • galou // 08.09.2019 à 08h52

    MDR.
    La qualité des articles sent la fin des vacances : tout le monde est fatigué, surtout l’auteur.
    Les sources de l’article : 90% via Le Monde. Du lourd!!!!

      +17

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    • Séraphim // 09.09.2019 à 13h04

      Guillaume Berlat semble traumatisé par le divorce, dont il cite les méfaits à 4 reprises, avec force détails en plus. Quant à nommer des faits vérifiables, faudra repasser, du « péril jaune » façon arrière grand-mère pur sucre, c’est le seul leitmotiv de cet article…Il aurait pu étudier le cas du port du Pirée ou ce qui se passe réellement à Ceylan. Non, rien, juste de la réthorique, américaine qui plus est. C’est proprement affligeant. Si les routes de la soie sont une arnaque c’est parce que elles servent essentiellement de prétexte aux entreprises énergétiques chinoises pour obtenir des prêts d’état pas cher pour acquérir des champs de gaz et pétrole ici ou là. Mais bon, on voit pas ce que ça change. Quant aux effets induits, ils ont le mérite d’être clairs: des routes, des trains et des téléphones marchent. Les infrastructures causent le développement. Si les US se l’appliquaient à eux-mêmes (ce que veut Trump, il faut le reconnaitre), ça marcherait beaucoup mieux chez eux.

        +3

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  • François Lacoste // 08.09.2019 à 08h57

    Guillaume Berlat semble faire pour le première fois le constat que la Chine à sensiblement les mêmes aspirations géopolitiques que « l’Occident ».

    Nous savons depuis la parution en 1973, du livre « Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera » d’Alain Peyrefitte que 850 millions, devenu depuis 1,4 milliard, agrégés en une nation unique ça pèse lourd et même très lourd dans la géopolitique mondiale.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quand_la_Chine_s%27%C3%A9veillera%E2%80%A6_le_monde_tremblera

    Pour ce qui concerne notre pays, on ne peut qu’admettre, atterré, le résultat de ce que nos dirigeants depuis 40 ans ont fait, ou plus exactement n’ont pas fait.

      +13

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  • joebardoc // 08.09.2019 à 09h34

    Je préfère prendre cette libre pensée comme une allégorie d’un futur possible, bourrée de clichés hors d’âge. L’auteur oublie juste de dire que la chine a été « ultra dominée » par l’occident jusqu’à l’arrivée de Mao et que c’est bien normal et ça n’est que justice si elle se redresse avec des circonstances plus favorables. En quoi est il malsain que les règles du commerce international, que nous occidentaux avons nous même écrites deviennent un danger lorsqu’elle sont appliquées par d’autres. Nos actions passées sur les pays plus pauvres ne sont pas si exemplaires au point de donner des leçons aux chinois, qui ont su profiter de nos faiblesses. Mais n’est ce pas juste cela qui nous frustre ?

      +16

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  • David510 // 08.09.2019 à 09h41

    Encore une fois, la Chine et les USA ne sont grands que parce que nous sommes a genou. Nos dirigeants, par leurs renoncements successifs depuis De Gaulle, nous ont livres a ces puissances pour des gains a court terme que nous payons maintenant.

    La France n’a pas besoin de ses partenaires de l’UE et de l’Otan pour etre une grande puissance, aussi bien militaire qu’economique, elle a surtout besoin de dirigeants desinteresses qui ont une vision a long terme de ce que doit etre la France sur l’echiquier mondial..

      +34

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    • Jérôme // 08.09.2019 à 18h03

      À l’ère des États continents comptant entre 300 millions et 1,4 milliard d’habitants, votre affirmation est hélas évidemment complètement erronée.

      De Gaulle, qui voyait loin, l’avait bien compris et c’est pour cela qu’il essayait de faire de la construction d’une Europe des nations un « levier d’Archimède » de la puissance française.

      Celui qui croit qu’une France de 66 millions d’habitants ferait le poids face aux 325 millions d’états-uniens, à une MittelEuropa de 160 millions d’habi Sous la houlette allemande, ou aux 1,4 milliard de chinois sont des inconscients.

        +7

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  • Antédiluvien // 08.09.2019 à 09h44

    Pour résumer :
    Quoi ! La Chine fait ce que font tous les pays indépendants et souverains, défendre ses intérêts !
    Mais c’est un véritable scandale, n’est-ce pas ?
    Il ne viendrait à l’idée de personne que la France suive une telle politique !
    En effet supprimer des emplois en France pour délocaliser une production par exemple et au hasard en Chine permet de multiplier les profits, et au diable le plein emploi, la solidarité nationale, notions complètement obsolètes. Chez nous

    C’est moi ou l’auteur ne fait que geindre ? Ne faites pas ce que je fais, mais faites ce que je vous dit de faire…

      +17

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  • RGT // 08.09.2019 à 09h57

    Il est facile de cracher sur les chinois qui profitent après des siècles de mise en esclavage par les « divins occidentaux » de la possibilité de se rebiffer.

    N’oublions pas qu’avant l’invasion occidentale ils étaient peinards (comme TOUS les autres peuples de cette planète) en menant quelques razzias chez leurs voisins directs (qui ne le fait pas ?) mais avaient surtout pour objectif de préserver les fesses de leur organisation sociale et de leurs « élites ».

    Les occidentaux, de par leur cupidité sans limites, on asservi l’intégralité des peuples de cette planète en allant piller sans aucune retenue les ressources naturelles et en faisant bosser des nuées d’esclaves sans le moindre remord.
    Et désormais, simplement parce que les « élites » ce de pays (qui ont tout compris) décident simplement de profiter de l’aubaine sans en faire profiter les occidentaux tous nos « grands penseurs » et « grands analystes » se mettent à pousser des cris de vierge effarouchées.

    Tant que les chinois se contentaient de fabriquer les produits et appareils brevetés en occident et qu’ils se contentaient de les vendre pour une misère aux oligarques occidentaux (qui engrangeaient des profits considérables en les vendant au prix fort) personne ne trouvait rien à redire (hormis les ouvriers occidentaux qui se retrouvaient en situation de concurrence déloyale, mais on les sommait de fermer leurs gueules).

    Et soudain, le « dragon » a décidé de voler de ses propres ailes et s’est mis à proposer ses propres produits SANS passer par les oligarques, ce qui a soudain entraîné une nouvelle « concurrence déloyale », mais pour les oligarques cette fois qui voyaient leur sources de profits se tarir.

    Si les occidentaux avaient eu l’intelligence d’appliquer des mesures « protectionnistes » équitables ce ne serait jamais arrivé mais ça allait à l’encontre de la « liberté de faire des profits ».

    Ils n’ont que ce qu’ils méritent, mais les « sans dents » qui n’avaient rien demandé doivent aussi en payer le prix (comme pour la colonisation) sans en avoir bénéficié.

    Et les chinois se contentent de nous rendre la monnaie de « notre » pièce.
    Si nos « élites » avaient la même capacité de réflexion sur le long terme que les chinois ce ne serait jamais arrivé.
    Mais c’est totalement incompatible avec les profits à très court terme.

      +45

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    • Logique // 08.09.2019 à 14h06

      Très bien résumé.

      « Et les chinois se contentent de nous rendre la monnaie de “notre” pièce. »

      Même pas. Ils ne nous ont pas transformés en esclaves. Ils n’exportent pas non plus de drogue, eux.

      Les Chinois n’ont pas colonisé d’autres continents par la force des armes, n’ont pas massacré des populations (Algérie, Madagascar, Cameroun, Amériques, Tasmanie, etc. – Gengis Khan était mongol), ni ne les ont confinés dans des « réserves ».

        +15

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    • Jérôme // 08.09.2019 à 18h45

      Des siècles de mise en esclavage des chinois par les occidentaux ???

      Allons bon ! Un siècle d’exploitation tout au plus sinon compte large : de la 1ère guerre de l’opium à la 2ème guerre mondiale.

      Et il n’y avait pas seulement les occidentaux mais aussi les japonais qui ont de loin fait plus de dégâts … parmi les étrangers.

      Les pires dégâts ce sont des chinois qui l’ont infligé aux chinois, depuis les gigantesques révoltes de la seconde moitié du 19ème siècle aux guerres civiles de la 1ère moitié du 20ème siècle, puis au cataclysme maoïste (grand bond en avant puis révolution culturelle).

        +2

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      • RGT // 08.09.2019 à 22h50

        Et QUI a foutu le bordel en Chine à partir du XIX è siècle (et même avant, depuis Marco Polo, les €uropéens en rêvaient) d’après-vous ?

        Les chinois ?

        Quels cons alors, ils se sont tapés dessus tous seuls alors qu’ils avaient depuis des millénaires compris qu’il était préférable de vivre en paix.

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        • Jérôme // 09.09.2019 à 07h08

          Vous ne connaissez manifestement rien à l’Histoire chinoise.

          Vous blâmez les occidentaux pour tout comme les contre-révolutionnaires français blâmaient les anglais pour la révolution française et les désastres qui l’ont accompagnée. Certes, les British ont tout fait pour exacerber la crise mais c’était bien une crise intérieure française.

          L’histoire de la Chine, qui est bien plus qu’un pays mais un univers à lui seul, est une longue série de conquêtes par l’étranger, absorption de l’étranger, rayonnement/conquête vers l’extérieur, crise intérieure et rebelote.

          Eh oui, la Chine a aussi conquis et opprimé des peuples voisins. Parlez en aux vietnamiens, ouïgours et tibétains (qui dans un passé plus ancien n’étaient par ailleurs pas pacifiques).

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  • Brigitte // 08.09.2019 à 10h06

    Article un peu caricatural. Dommage. Comme si la Chine ne méritait pas d’égaler le maître étasunien. Elle même colonisée par les occidentaux, elle a l’audace de vouloir renverser les rôles. Jeu d’échec contre jeu de go. L’empire du pire (USA) contre l’empire du milieu? Sur le plan technologique, le défi est en passe d’être relevé. Mais il en faut d’avantage pour devenir un empire. Pour cela il faut exporter sa culture et sa langue. Or, la Chine a été profondément occidentalisée. Il lui faudra donc du temps pour imposer sa culture, si tant est qu’elle en ait le dessein. Le « made in China » lui a permis de se reconstruire mais lui colle à la peau comme une tâche indélébile. La Chine besogneuse contre les USA inventifs. Nous sommes observateurs de ce match dont le vainqueur aura peut-être la solution de la crise énergétique et climatique. Faites vos jeux….rien de va plus et l’oncle Sam se fait des cheveux blancs… bien masqués par le brushing de Donald…..

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  • charles // 08.09.2019 à 10h11

    moi j’aime beaucoup les nouilles de xi’an et les cochons pimentées du sichuan, un peu moins les sautés de champignons de kunming et autres bizarreries terre-mer / sucrées-salées de shang’hai. Mais dans l’ensemble je préfère la bouffe chinoise à un burger US.

    Donc un peu de diversité dans un monde unipolaire, ça me va.

    Pour parler d’autres choses, on peut s’étonner de l’angle d’attaque utiliser pour parler de cette initiative par l’unique œillet de la méfiance. Ce texte transpire la médiocrité de nos dirigeants, ne cessant de les rappeler à des évidences. Pas une fois il est émis l’idée que l’Europe, si puissante selon les uns et les autres, aurait pu, fût un temps, initiée la chose et damé le pion à la chine.
    Ainsi, dans ce domaine comme d’autres, prendre l’envergure de ses prétentions.

    En effet rappeler que l’on ne donne rien sans rien, est un ennui mortel qui devrait nous interroger plus encore sur la nature réel de cette europe, et ses projets masqués.
    Il n’est pas que la chine pour réclamer son dû à chaque avance avec un intérêt. N’importe quel banquier français ou danois vous mettrez à la rue si vous veniez à dépasser les limites.

    Quoi qu’il en soit, j’apprécie les qualités de l’auteur et ses rappels multiples à la culture occidental, si il pouvait en faire de même sur la culture chinoise, on en sortirait tous grandit.

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  • Ksven // 08.09.2019 à 10h35

    La Chine aurait donc l’intention de se comporter comme nous! Quelle horreur!

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  • martin // 08.09.2019 à 10h44

    Les équipes chinoises qui tiennent les leviers du PCC (Nouvelle gauche+Néo confucianistes) ont conçu un plan qui repose sur la coopération (gagnant-gagnant) avec les autres pays, mais le patronat chinois se comporte affreusement mal, en particulier en Afrique où les conditions de travail sont souvent plus dures avec les chinois qu’avec les ex-colonisateurs. Mais on voit bien que la Chine est en train de mener une campagne de « rectification », il faut mettre au pas les milliardaires, d’où de nombreux procès, en particulier pour corruption. En arrière-plan, il s’agît de faire baisser le coefficient de Gini pour dégager l’activité nécessaire au pays dans les années qui viennent. C’est une dynamique à long terme, dont l’article ne parle pas. Au fond, l’auteur utilise l’argument dit de l’homme de paille: il fabrique la figure d’un naïf ébloui par la Chine pour montrer ensuite sa sottise. Mais qui est ce naïf? Tout ceci n’est guère pertinent.

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    • RMM // 10.09.2019 à 21h36

      « …mais le patronat chinois se comporte affreusement mal, en particulier en Afrique où les conditions de travail sont souvent plus dures avec les chinois qu’avec les ex-colonisateurs. »
      Il ne faut rien exagérer. Pour les pays que je connais (Afrique de l’est), si les autorités locales veillent au respect des regles et des normes, cela se passe bien, les conditions de travail sont normales. Il y a eu, par exemple, quelques frictions lors de la construction du chemin de fer Mombasa-Nairobi, liées notamment au rythmes de travail des employés kenyans, mais cela a fini par se régler.
      Il faut souligner qu’aucun des pays de l’East African Community (ni d’ailleurs l’Ethiopie) n’acceptent que la Chine importe des ouvriers chinois, comme on a pu le constater en Afrique de l’ouest, par exemple. Et la Chine accepte de consacrer du temps et de l’argent a former les futurs cadres dans les domaines ou il en manque: des douzaines de bourses d’études et de stages, y compris en Chine, financées par les Chinois.
      Non, l’Afrique que je connais n’a pas grand-chose à reprocher à la Chine sur le plan des conditions de travail. Et surtout, c’est un non-sens d’envisager l’action de la Chine en Afrique sous l’angle d’une colonisation.

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  • observateur // 08.09.2019 à 10h48

    Les petits camarades du merveilleux régime chinois sont de sortie. La Chine ne pense qu’a ses intérêts, les investissements sont des pillages en règle des autres pays (exemple l’Iran), etc..
    La n’est pas l’essentiel. Cette route s’appuie sur des régimes de pays déjà en crise, démographie, sur-population (exemple Pakistan) ou sur des régimes dont l’évolution est tout sauf prévisible, sur des régimes adossés à des pays pauvres en général. Il y a quelques exceptions. Les accords de libre échange avec la Suisse ou le Luxembourg sont autre chose.
    Ceci va se terminer par un écroulement, soit par une crise financière mondiale soit par la faillite financiére de ce projet (sans parler d’autre évènements comme un conflit Pakistan Inde)
    Un bon exemple, la Lybie ou la Chine a vu ses investissements considérables réduits à un petit tas de sable

    https://www.zerohedge.com/news/2019-09-07/chinas-long-con-paper-tiger-fragile-economy

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    • PF // 08.09.2019 à 11h35

      Le péril jaune est de retour une fois de plus. Le ridicule ne les effraie pas. Catastrophisme et affabulations en tout genre des atlantistes qui ne concoivent les relations humaines, sociales, politiques, commerciales, que comme peur de l’autre et domination impérialiste.

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      • observateur // 08.09.2019 à 13h23

        Pas une question de péril jaune mais une analyse des faiblesses structurelles et politiques de ce projet. La possibilité de mener ce projet à terme et surtout de le péréniser reste très faible. Son financement est aussi très problématique.
        Absents notables l’Inde et la Russie qui n’est qu’un allié de circonstance au coup par coup sans parler des voisins immédiats de la Chine comme le Vietnam.
        Je vous accorde qu’en plus les USA feront tout pour le saboter mais c’est de bonne guerre de leur point de vue.

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    • AntoineP // 08.09.2019 à 14h05

      « Un bon exemple, la Lybie ou la Chine a vu ses investissements considérables réduits à un petit tas de sable » …
      Il faut quand même oser pour écrire une obscénité de cet acabit quand on est un Occidental (OK, c’est une hypothèse gratuite de ma part) … Chapeau bas …

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      • observateur // 08.09.2019 à 17h04

        Très facile à trouver et parfaitement documenté. Le gouvernement chinois avait oublié de soutenir la révolte contre Kadafi tout simplement…et la Chine a perdu tous ses investissements….a évacué 36.000 personnes, tous les locaux des compagnies chinoises ont été dévasté, etc.pertes estimées à 40 milliards de $.

        Pas une obscénité juste la vérité tel qu’expliqué par

        Zheng Wei, a professor in the Department of Risk Management and Insurance at the School of Economics of Beijing University, notes that « it is an important lesson for the Chinese government. China must learn to consider the global political risks”.

        Pas franchement un occidental…et dans la ligne de ce que j’ai expliqué.

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  • max // 08.09.2019 à 11h23

    Ce qui se passe n’est pas spécifiquement qu’avec la Chine mais avec une bonne partie de l’Asie, sur ce point E Macron et N Sarkozy l’ont plutôt bien constaté. La tentative de réarrimer la Russie a l’occident découle de cette analyse.
    Un texte explique très bien le pourquoi du comment.
    http://cluborlov.blogspot.com/2019/08/resurrecting-american-economy.html
    Ce texte explique pourquoi c’est de sa propre faute si l’Occident en est là.
    D Trump a beau vouloir rapatrier les entreprises américaines aux USA, celles-ci préfèrent transférer ailleurs en Asie et encore pas tout afin de na pas s’exposer aux droits de douanes chinoise et de pouvoir continuer à produire pour le reste du monde.
    Je ne sais pas si l’Asie remplacera l’Occident mais notre destin nous échappe de plus en plus, a cause des délocalisations du passé.

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  • Louis Robert // 08.09.2019 à 13h07

    Ce texte me rend nostalgique de l’époque de la diplomatie des canonnières, des exploits impériaux européens et américains en Asie de l’Est, du pillage de cette «merveille du monde », le Palais d’été de Pékin, saccagé puis brûlé («Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie » — Victor Hugo), des concessions étrangères en Chine, des paiements en opium, du traitement de tous ces peuples par l’Occident, dont on peut encore, du reste, apprécier le degré d’humanité, notamment en parcourant les œuvres de Mao, de Ho et de Gandhi. Ah! c’était la belle époque…

    Certes, en notre temps, l’Empire a perpétué de l’Occident son œuvre civilisatrice en Asie de l’Ouest. Succès foudroyant, l’un après l’autre des pays entiers furent détruits. Sur mer et sur les routes, les réfugiés se comptent maintenant par millions… Mais le cœur n’y est plus tout à fait. Quelque chose a changé dans ce que fut cet ordre mondial jusqu’à présent si admirable.

    Oui, cela est clair: TINA a menti!

    L’homme malade de l’Asie s’est remis. Il est de retour. Debout, et l’Asie derrière lui, il propose on ne peut plus concrètement une nouvelle vision du monde à tous les habitants de cette planète en péril. Tous ceux que cette longue marche vers un monde pour tous intéresse encore sont invités à joindre librement les rangs, à œuvrer au renouvellement géopolitique de ce monde. Il s’agit de bâtir ensemble. Tous l’ont compris, à chacun ses propres intérêts et à chacun d’y veiller avec lucidité et vigilance, dans l’intérêt de tous.

    Aujourd’hui, TINA continue de mentir.

    Maintenant, une seule question demeure: qui dit mieux?

      +9

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    • Louis Robert // 08.09.2019 à 13h48

      Addendum:

      « TINA »: « There Is No Alternative »… il n’y a pas d’autre option, solution, choix…

        +1

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  • Kiwixar // 08.09.2019 à 14h21

    Le rail plutôt que les navires : les Chinois anticipent sans doute les gros problèmes énergétiques (pétrole) proches, qui affecteront le transport de babioles (exportations) et de denrées alimentaires (importations).

    On peut se consoler un peu en se disant que les Chinois ont aussi leurs problèmes :
    – démographiques (vieillissement, 1/3 de la population à la retraite dans 10 ans?)
    – énergétiques (passage du pic production charbon > gaz russe, centrales uranium, voire thorium?)
    – alimentaires (% d’autosuffisance?)
    – les vieilles puissances coloniales : d’où l’intérêt stratégique de passer par le rail, plutôt que par la mer pour les approvisionnements, notamment alimentaires
    J’aimerais bien un article plus documenté sur tout ça.

      +5

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    • Louis Robert // 08.09.2019 à 18h01

      Bonjour Kiwixar, vous soulevez des questions qui m’intéressent. J’ai un peu cherché mais n’ai pas trouvé un article pour vous dans la documentation dont je dispose et le temps manque pour chercher davantage. Par contre je vous communique ce lien vers une conversation pleine de subtilités que j’ai beaucoup appréciée, en marge de notre sujet. J’en connais peu de semblables dans nos médias dominants et elle est susceptible de vous intéresser. Le départ, premier 5 minutes… est plutôt lent, mais ce qu’on dit par la suite des rapports entre la France et la Chine (vers 2016) mérite qu’on l’entende, je crois…

      « LA NOUVELLE ROUTE DE LA SOIE EMPRUNTE LE RAIL »

      https://m.youtube.com/watch?v=kmjcZ43Ubbo

      Cdmt

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  • Larousse // 08.09.2019 à 15h04

    Dites Y AURAIT oas un gros problème de rédaction !
    citation d’un internaute de 1975 ! ouah !
    j’étais encore qu’une « petite merdeuse » et je connaissais pas le web en 1975 !
    vérification de « ginette » : le web c’est en 1989, le DNS en 1983 le TCP/IP en 1973 . Or sans DNS comment faisait-on? pour donner son avis sur un site ??? Mes vagues souvenirs en 1984 : avoir entendu des connaissances de fac échanger leurs thèses avec l’étranger via un réseau ordinateur jusqu’à l’étranger donc c’était un serveur « unix, os je sais pas quoi » et donc aidez-moi à comprendre si j’ai loupé une marche…
    En 1975, on parlait vraiment de la Chine ???
    Et puis à nouveau les sempiternels espoirs de ne pas voir certains pays s’associer avec la Chine (la Russie en premier – à qui on fait un bras d’honneur régulièrement… logique non !???) J’ai écouté notre brillant Le Drian – la Syrie légale (du « détesté » Assad) inconnue au bataillon ! les efforts de la Russie « à poursuivre dans le bon sens » mais quid de la Crimée? (pas un journaliste n’ose mettre les pieds dans le plat; quel courage .!.. mais avec leur ministre une tartine sur Zemtsov…)
    Enfin, autre état d’âme – Les Crises devrait demander un petit service avec un logiciel qui repère et comptabilise le nombre de fois où nos gouvernants parlent de « réformes ». Je crois que ce « mantra » est presque unique en France… j’ai entendu sur une radio qu’à l’étranger on s’étonnait, s’amusait de cette permanence des réformes en France…

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  • Denys Pierre // 08.09.2019 à 16h57

    Les relations internationales sont des relations de puissance et de domination. Ce n’est ni bien, ni mal, c’est la règle. Chaque gouvernement doit défendre les intérêts fondamentaux de son pays, avec les moyens à sa disposition. Il est bien que, de nos jour, l’emploi de la force militaire soit limité, par la puissance hallucinante des armements à la disposition des plus grands pays. Tout le reste n’est qu’émotion. Attendre qu’un pays se charge de défendre les intérêts du nôtre, sans contreparties touche au domaine du rêve. Quand on rêve trop, on s’expose effectivement à faire des cauchemars…

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  • Daniel // 08.09.2019 à 18h15

    Article très dans le timing de la diversion de la crise financière et d’une solution potentielle !
    l’Occident va se prendre une grosse crise financière (la suite de 2008), puisque rien n’a été fait pour empêcher que cela arrive.
    La Chine a pris peur en 2008 de voir tous ses avoirs (bon du trésor USA) disparaître du jour au lendemain.
    La Chine a fait un choix dirigiste : orienter l’émission monétaire et l’épargne vers des projets de développement physique. Cette dynamique est totalement antinomique avec la finance Occidentale (menée par la City et Wall Street).
    Cracher aujourd’hui sur ce type de démarche correspond in fine a promouvoir les financiers en place, j’en ai bien peur.
    Pour mémoire, les principes sous jacents sont ceux des 30 Glorieuses et du New Deal où existait un contrôle des financiers qui n’existe plus chez nous.

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  • tchoo // 09.09.2019 à 06h20

    Voeux mieux ou réalité qui émerge? Alors que ces fameuses routes de la soie se mettent peu à peu en place. Que quelques effets pervers et cachés apparaissent , un vent de révolte se léverait déjà ?
    Si la motivation profonde des chinois est celle décrite, il ne faudrait pas mesestimer leur intelligence duplicité pour ne pas avoir verrouillé ces possibilités là.
    Le lapin pris dans la lumière des phares créerait « s’il vous plaît, vous pouvez baisser un peu la lumiere »

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  • Jeremia // 09.09.2019 à 13h45

    Un article tout en parano et dans la ligne du « péril jaune », où tout est mis au conditionnel et censé se révéler dans un avenir indéfini. La politique chinoise n’a rien à voir avec l’impérialisme ni encore moins avec le colonialisme. Quand la Chine a-t-elle conquis des marchés ou territoires par la force ou la pression? Où exploite-t-elle les travailleurs dans l’intérêt (privé) de son industrie? Non, la Chine a une économie pour l’essentiel nationalisée, elle établit des liens diplomatiques et commerciaux avec des pays (souverains) pour obtenir des ressources naturelles en l’échange de projets d’infrastructure. Ce qui intéresse la Chine, c’est les ressources, pas d’exporter des capitaux, exploiter de la main-d’oeuvre ou établir des bases militaires comme le font les Occidentaux.

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  • manant // 09.09.2019 à 21h55

    Il semble que l’auteur soit surtout inquiet devant la perspective de voir l’Afrique s’émanciper dans la foulée de la politique chinoise du « gagnant-gagnant ». Il suggère une stratégie pour préserver les intérêts de la France : des commandos pour kidnapper et terroriser les Chinois. C’est écrit noir sur blanc et cela en dit hélas long, très long, sur la mentalité coloniale « gagnant (devinez qui ?)-perdant ».

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  • Ando // 10.09.2019 à 10h53

    C’est vraiment étonnant ce phantasme de domination, comme une projection d’un ego un peu rabougri qui a besoin d’espace pour se sentir exister. Aucun pays, aucune civilisation, n’a jamais « domine le monde ». Ni Alexandre, ni l’empire romain, ni celui de Gengis Khan, ni les empires européens éphémères (français, britannique, russe, etc) n’ont jamais domine qu’une petite partie du monde. Les aires civilisationnelles tendent a occuper naturellement la place qui leur revient spontanément selon des règles qui ont davantage à voir avec la physique qu’avec une supposée soif de domination. Un équilibre finit toujours par se créer.

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  • Haricophile // 10.09.2019 à 14h56

    Personnellement je n’ai jamais entendu personne être « angélique » avec la route de la soie. Ce que la domination de la Chine nous apporte, je devrais dire le couple sino-russe, c’est une volonté de stabilité donc de paix, ce qui est infiniment préférable que la guerre partout, les renversements de gouvernement destructeurs, et la folie complète au sens propre du terme qui a pris le contrôle de l’Empire « occidental » US.

    Je n’ai aucune illusion sur le fait que l’Empire Chinois ait une volontée d’expansion, largement alimentée par nos propres folies, et qu’il ne s’agit en aucune manière de répandre sur terre le bonheur arc-en-ciel du monde de petit ponney. Mais rien n’est pire que la guerre, et actuellement notre merveilleux empire « démocratique » ne sait plus répandre que la folie et la mort. Donc jusqu’a preuve du contraire, oui c’est un mieux, un mieux qui offre un avenir a l’humanité a défaut de garantir plus.

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  • Julien // 14.09.2019 à 13h15

    Quelle plaie cet article qui surfe sur la peur du chinois.
    Les chinois deviennent capitalistes > le scoop.
    La paille chinoise à bon dos, face à la poutre dans l’oeil français

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