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1.juillet.20161.7.2016 // Les Crises

Alain Juppé : « On peut craindre un Frexit, je suis donc hostile à un référendum. »

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Fascinant…

 

Alain Juppé: « On peut craindre un Frexit, je suis hostile à un référendum »

Source : BFM TV, 27-06-2016

« Le terme solution de continuité signifie « rupture, interruption qui se présente dans la continuité de quelque chose de concret ou d’abstrait »1 Cette expression vient du vocabulaire de la chirurgie : la solution de continuité, par exemple pour une fracture : il n’y a plus de continuité dans l’os, dans le sens, il est rompu. »

Voir : Solution de continuité


Un référendum sur l’Europe en France ? « Totalement irresponsable », pour Juppé

Source : Sud-Ouest, 27-06-2016

Alain Juppé :

Alain Juppé : « Les peuples européens ont le sentiment que la construction européenne s’est faite sans eux ». © ARCHIVES F. C.

Pour Alain Juppé, le maire de Bordeaux candidat à la primaire de droite, la priorité doit passer par un accord franco-allemand

Concernant le Brexit et ses conséquences, Alain Juppé, candidat (Les Républicains) à la primaire pour 2017, affirme, ce lundi, dans une interview au Monde :

« Organiser un référendum en France aujourd’hui serait totalement irresponsable ».

Si d’autres candidats déclarés ou probables à la primaire de la droite, comme Bruno Le Maire ou Nicolas Sarkozy, n’excluent pas eux un recours au référendum, le maire de Bordeaux précise :

« En revanche, les peuples européens ont le sentiment que la construction européenne s’est faite sans eux. Ce sentiment fait partie du rejet actuel. Il faudra un référendum, non pas seulement en France, mais dans tous les pays concernés, à un certain stade de la reconstruction de l’Europe ».

« Si la France et l’Allemagne se mettent d’accord sur un accord de reconstruction de l’UE, et que des partenaires y sont associés, on pourra alors proposer aux peuples de l’approuver. »

Il ajoute :

« Je ne suis pas contre un référendum – ce serait paradoxal pour un gaulliste – mais je pense qu’une telle consultation populaire se prépare ».

« Il y a des moments historiques où les hommes d’Etat ne sont pas faits pour suivre l’opinion. Ils sont là pour la guider : voilà ce que nous pensons et ce que nous proposons à nos peuples et, à ce moment-là, il est possible d’organiser un référendum. Pas avant. »

« Cinq objectifs »

Pour y parvenir, Alain Juppé a listé cinq objectifs :

– « Dire stop à l’élargissement ».

– « Redéfinir les périmètres des compétences ».

– « Relancer la zone euro ».

– « Renégocier un accord sur les frontières ».

– « Mutualiser nos moyens et coopérer avec cinq ou six pays européens dans le secteur de la défense ».

Source : Sud-Ouest, 27-06-2016

 

Bonus :

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Voir : Alain Juppé : « Le référendum de 2005 n’a pas été ignoré »

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Commentaire recommandé

Amy // 01.07.2016 à 02h30

Voilà une bonne raison pour ne pas voter pour Juppé qui ne l’oublions pas, a aussi été condamné.
Aucune personne avec un casier judiciaire non vierge ne devrait être autorisé à se présenter à une élection… !

67 réactions et commentaires

  • Amy // 01.07.2016 à 02h30

    Voilà une bonne raison pour ne pas voter pour Juppé qui ne l’oublions pas, a aussi été condamné.
    Aucune personne avec un casier judiciaire non vierge ne devrait être autorisé à se présenter à une élection… !

      +204

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    • sissa // 01.07.2016 à 06h35

      Le problème, c’est qu’avec les candidats que l’on risque d’avoir, on n’aura personne pour qui voter.

        +53

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      • Tatave // 01.07.2016 à 08h39

        Dans ce cas on ne vote pas.

        Voter faute de mieux est exactement ce qu’ils attendent.

          +52

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        • Joseph // 01.07.2016 à 10h58

          Mais comme l’a dit Sébastien, d’autre voterons à notre place. On aura un Juppé président au second tour avec un taux de participation abyssal, et ça repartira pour 5 ans de magouilles néolibérales et de destruction sociale.
          Difficile de ne pas être fataliste quand on voit la situation. L’expérience grecque n’aide pas non plus à regarder du bon oeil les partis soi-disant alternatifs…

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          • Crinck // 01.07.2016 à 23h39

            Ils voteront à notre place, sans doute, mais ça leur fera une belle jambe, puisqu’ils auront le même résultat que s’ils ne votent pas. Et en plus ils auront cautionné. Juppé se trahit lui-même en disant qu’on peut proposer un vote « pour approuvé. Pas d’autre choix que de dire oui, donc. Alors ce sera sans moi.

              +3

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        • Rémi // 03.07.2016 à 12h11

          Meme avec 2% des suffragers ils se targerons de la Légitimité.
          Il faut voter pour les vraie pierre dans la chaussure: Cheminade, Asselinau.. qui eux seront des suffrages exprimés.
          Je ne suis pas sur que d’ici à 2017 il y ait de le temps de créer de nouveaux partis.

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    • V_Parlier // 01.07.2016 à 22h31

      Maintenant on a vraiment le LRPS (ex-UMPS). Auparavant, ce mépris du peuple trop « beauf » était exclusivement de mise au PS, tandis que chez les autres on pensait peut-être de la même façon mais on n’osait pas le dire franchement. Maintenant ils sont parfaitement en ligne.

        +9

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  • Hgo04 // 01.07.2016 à 03h07

    Il y a un risque que le fn remporté la présidentielle en 2017. Il ne faut donc pas organiser ces élections!! C’est bon? Je suis bien dans sa logique?

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    • Derdesders // 01.07.2016 à 09h41

      9 févr. 2015 Les populistes écartés du pouvoir : la Suède victime d’un calcul stratégique qui pourrait se révéler dangereux à long terme

      « Face à la montée en puissance du parti d’extrême droite SD en Suède, la gauche et le centre droit du royaume se sont mis d’accord pour annuler les élections législatives anticipées qui devaient avoir lieu en mars 2015, et maintenir une alliance au moins jusqu’en 2022. Un accord qui permet « à un gouvernement minoritaire de gouverner », selon les propres mots du Premier ministre. »
      http://www.atlantico.fr/decryptage/populistes-ecartes-pouvoir-suede-victime-calcul-strategique-qui-pourrait-se-reveler-dangereux-long-terme-francois-mougel-william-1995697.html

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    • alfred // 01.07.2016 à 11h59

      C’est ça c’est la logique. c’est vieux et ca s’appelle le syndrome du Hamas. Vive la démocratie sauf si la majorité pense mal… mais attention on reste des démocrates hein (juste on n’est pas des populistes).
      Ces gens ont la tête à l’envers à force de mentir.

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  • Kiwixar // 01.07.2016 à 03h09

    « Si la France et l’Allemagne se mettent d’accord sur un accord de reconstruction de l’UE »

    Je propose l’Accord de Reconstruction suivant, assez simple (tient en quelques pages) :
    – liberté de circulation des marchandises
    – liberté de CIRCULATION (tourisme max 3 mois) dans les pays de l’ex-EU pour les citoyens de l’ex-EU (incluant Europe de l’Est)
    – liberté d’INSTALLATION et de TRAVAIL pour les citoyens des pays d’Europe de l’Ouest (excluant donc Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, ex-Yougoslavie et bien sûr Ukraine)
    – chacun sa propre monnaie et « chacun se gère »
    – restrictions sur les mouvements de capitaux pendant quelques années après retour au franc
    – tous les Traités EU précédents deviennent nuls

    En interne en France (« chacun se gère ») :
    – système d’immigration qualifiée (« skills ») à points type Australie, NZ, Canada, pour accueillir les citoyens étrangers dont notre économie A BESOIN
    – la contribution de la France au budget de l’UE utilisée pour les agriculteurs et les pauvres français
    – finis les eurocrates : les EU-bureaucrates français > Pôle Emploi pour des stages de formation
    – les bâtiments de l’UE à Strasbourg reconvertis pour la Francophonie (idée UPR)

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    • WhereIsMyMind // 01.07.2016 à 09h14

      haha faudrait d’abord réussir à garder vos réussir à garder vos travailleurs qualifiés. En Belgique, on a une quantité de français qualifiés qui viennent travailler (et payer nos super taxe méga élevé….).
      On a aussi vos riches qui viennent profiter de nos super taxes ultra basse mais c’est que pour les riches ça.

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    • Krystyna Hawrot // 01.07.2016 à 12h59

      Votre proposition est intéressante. Moi même, j’ai voté Non à l’entrée de la Pologne dans l’UE, au cours du référendum en 2003… (parce que les Polonais ont été consulté sur leur entrée dans l’UE, mais les citoyens de l’Union n’ont pas été consultés sur l »entrée des pays de l’Est!). Parce que je savais, combien je savais que ce sera le dumping social généralisé, immense. Au cours des années 2004-2006 je n’ai pas arrêté d’alerter la gauche européenne sur les conséquences de la directive Bolkestein – un déplacement de masses de travailleurs de l’Est qui va casser les salaires et le niveau de vie de ceux qui vivent à l’Ouest; Nous y sommes, 10 ans après. Ce n’est pas plus mal que les citoyens de l’Est fassent un effort pour avoir des papiers, pour s’intégrer. Et leurs gouvernements seront obligés de prendre la main tendue de la Russie et de la Chine pour développer une économie viable et les autoroutes de la soie… finalement, je suis pour un retour aux frontières.

        +18

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    • Tassin // 01.07.2016 à 12h59

      « Liberté de circulation des marchandises »
      C’est précisément la raison pour laquelle il faut sortir de l’UE : pour stopper la concurrence entre les nations et relocaliser l’économie.

      « liberté d’INSTALLATION et de TRAVAIL pour les citoyens des pays d’Europe de l’Ouest »
      Et pourquoi donc que de l’ouest?

      En fait vous avez une vision libérale et capitaliste de ce que doit être l’Europe sans l’UE.

        +8

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    • Feubeuh // 01.07.2016 à 15h57

      Je ne m’attends pas a une réponse, mais j’ai juste une question (en fait j’en ai beaucoup plus, mais elles découlent de la réponse…)

      Une fois que les pays de l’Est, + l’Allemagne très probablement, ont mis leur veto, vous faites quoi ?

      Je sais, c’est dur la démocratie…

        +2

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      • Kiwixar // 02.07.2016 à 06h03

        Comme l’a dit Farage, il vaut mieux PAS d’accord (France hors UE avec article 50 sans aucun accord additionnel) que le Traité actuel.

        Véto des autres pays = pas d’accord = France hors UE avec les règles OMC sur la circulation des marchandises (taxes d’importation très basses)… sauf accords bilatéraux qui suivront au cas par cas. Les gros exportateurs (Allemagne) souhaiteront forcément faire des compromis pour garder la France comme cliente.

        La démocratie n’a rien à voir avec les relations entre pays/nations. Ce n’est pas aux pays étrangers de « voter » ce qu’ils souhaitent ce que la France doit faire. C’est le principe de souveraineté : c’est au Français de voter (démocratie) pour décider et établir ce que la France doit faire, en interne, mais aussi dans ses relations avec les pays étrangers.

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        • Feubeuh // 02.07.2016 à 14h22

          Humour Anglais sur le merveilleux plan de Farage.
          http://thebrexitplan.com/

          J’adore le « (taxes d’importations très basses) … »
          D’ailleurs, c’est parceque l’OMC s’est super génial que tout le monde passe des accords bilateraux… pas vrai ?
          Par exemple les taxes sont très hautes sur l’Agriculture, jusqu’a 50 sur les produits laitiers. Vous retirer la PAC, et la France verra son agriculture dévastée.

          La France hors UE, ne peut pas passer d’accord avec l’Allemagne dans l’UE. Elle passe un accord avec l’UE.
          Et dans l’UE, 26 votes pour accepter ou non l’accord. Si Malte n’est pas satisfait, nouvel accord, ou pas d’accord du tout. C’est encore moins aux Franchouillards d’imposer aux autres ce qu’ils veulent.

          Ne parlons même pas du pouvoir de négociation de la France, nain international par apport à l’UE. Quand vous représenter 25% des exportations mondiales, vous avez plus de leviers que quand vous en exporter 3%.

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          • Silk // 02.07.2016 à 16h23

            Ce qui a fait peut être défait : s’il y a besoin, les règles de l’UE (ou de ce qu’il en restera) changeront …

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          • Kiwixar // 03.07.2016 à 01h06

            « Vous retirer la PAC, et la France verra son agriculture dévastée. »

            L’agriculture néo-zélandaise (4.4m d’habitants) fonctionne très bien sans subventions et sans PAC, et ils négocient des accords win-win (exemple, avec la Chine). Et on se demande comment faisait la France avant le Marché Commun et l’UE? C’était un pays du tiers-monde qui crevait la dalle, sans industrie? Les agriculteurs français doivent être aidés pour assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et leur assurer une vie décente, mais il y a d’autres enjeux.

            A vous entendre claquer des genoux de crainte, on se demande comment les 170 pays qui ne font PAS partie de l’UE se débrouillent pour survivre.

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            • Prométhée Enchaîné // 03.07.2016 à 12h12

              J’ai un problème avec les comparaisons inachevées : la Nouvelle-Zélande est-elle comparable à la France ? D’ailleurs, vous remarquez vous-mêmes que le nombre d’habitants est ridicule comparé à la France.

              En faisant un petit tour sur Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Nouvelle-Z%C3%A9lande), on constate que le pays dispose de quelques ressources vitales (pétrole, gaz, charbon) et d’un problème à plus long terme, l’émission de gaz carbonique.

              On ne peut plus se rapporter aux Trente Glorieuses, cette époque est révolue. L’approvisionnement de l’Europe en pétrole décroît et, sauf surprise temporaire, ne s’accroîtra plus, et certainement pas à long terme. De plus, si nous prenons le problème climatique à bras-le-corps, il y a certains abus actuels que nous ne pouvons plus nous permettre.

              Et dans un contexte où les pays en développement veulent leur part du gâteau (et l’ont de fait), où les ressources se tarissent, et où il faut arrêter d’émettre du CO2, j’avoue ne pas avoir fait les calculs moi-même, mais il me semble que, définitivement, cette époque n’a plus rien à voir avec les Trente Glorieuses, et que cette comparaison-là est tout aussi biaisée.

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            • Rémi // 03.07.2016 à 12h16

              Ils n’ont pas admninistré leur agricuture comme nous. La notre est devastée par des décennies de normes bobo et une organisation qui transfére la valeur à l’agro alimentaire. Si nous srtons de l’UE, le roi sera effectivement nu et la question apparaitra en plein jour de à quoi on servi les milliards de la PAC.
              Enfin personnellement, je serait pour ca permettrait de mettre les gens de la FNSEA et du ministére de l’agriculture devant un tribunal. C’est tout ce qu’ils meritent.

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    • UltraLucide // 05.07.2016 à 10h24

      @Kiwixar
      C’est bien vu, mais…..est-ce que l’Allemagne de Shauble et Merkel serait d’accord avec tout cela?
      Il faudrait ajouter un paragraphe particulier titré: « Deutsche Europa, Nein, Danke »….

        +0

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  • Gotfried // 01.07.2016 à 03h11

    « Il y a des moments historiques où les hommes d’Etat ne sont pas faits pour suivre l’opinion. Ils sont là pour la guider : voilà ce que nous pensons et ce que nous proposons à nos peuples. »

    Guider. Mener. Conduire. C’est exactement l’étymologie sur laquelle se basent les titres de Führer et de Duce. Cette proposition commune, cette vision commune de l’homme d’État porte un nom: fascisme.

      +79

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    • tachyon // 01.07.2016 à 10h31

      « Il m’est odieux de suivre autant que de guider. »
      Nietzsche

        +7

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    • sissa // 01.07.2016 à 10h59

      La parenté des régimes totalitaires de tout bord a été notée depuis longtemps.

      Ceci dit l’assimilation du socialisme voire même du communisme aux régimes issus du bolchevisme et de ses continuateurs est un non sens historique.

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      • Koba // 02.07.2016 à 17h51

        Bien entendu, aujourd’hui la réécriture de l’histoire (elle est écrite par les vainqueurs) veut nous faire croire que l’URSS était un enfer totalitaire. Mais quiconque connait un peu l’histoire sait qu’en l’espace de 30 ans (entre 1920 et 1950) et malgré des épreuves terribles (guerres civiles, guerre mondiale d’extermination,….), l’URSS est passée des ténèbres tsaristes, cet enfer moyenageux dans lequel tout le monde crevait de faim et était analphabète, au rôle de superpuissance très avancée technologiquement. L’URSS a alphabétisé massivement sa population (analphabètes en 1920, les soviétiques étaient ceux qui lisaient le plus de livres dans le monde en 1950), l’espérance de vie a plus que doublé (passant de 30 à plus de 60 ans), l’industrialisation s’est réalisée à une vitesse record (sans aide extérieure, sans colonies….) et les succès étaient si éclatants que même les capitalistes considéraient l’économie planifiée façon soviétique comme un modèle de développement, des grandes villes industrielles ont surgi du désert (par exemple Magnitogorsk), un effort considérable d’électrification et de mécanisation des campagnes a été fait, et une armée surpuissante capable de vaincre le nazisme a été créée (cf les priorités du plan quinquennal de 1928-1933) .La science et le progrès étaient promus partout, ce pays qui utilisait encore la charrue et les boeufs en 1920 fut le premier à envoyer un satellite et un homme dans l’espace : un progrès sensationnel en si peu de temps, du jamais vu dans l’histoire humaine.

          +4

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    • Prométhée Enchaîné // 01.07.2016 à 13h09

      Il y a quelque chose qui me chiffonne dans votre argumentaire… vous éjectez quand même bien vite la question du racisme et de la Nation qui me semble centrale dans la théorie fasciste.

      Autre point qui me chiffonne, vous dites « (qu’)on l’attend toujours du côté de l’extrême-droite, alors qu’il arrive toujours par la gauche ». Vous faites comme si l’idée du « soutien des classes populaires » était l’exclusivité du socialisme (qui ne serait pas défini par d’autres modalités). En allant par là, il faudrait qualifier Bismarck, Pétain, De Gaulle de socialistes. Et que fait-on de Franco dans tout ça ? Un gauchiste ?

      Aujourd’hui en France, il n’y a qu’un seul parti que l’on puisse soupçonner d’une dérive fasciste, par sa vision nationaliste, en un sens ethniciste, par sa sa vision de l’autorité, par sa vision des syndicats, ET par sa vision « socialiste », au sens d’intégration des classes populaires à un projet national.

      Juppé est bien d’une autre époque, mais de là à le soupçonner de fascisme il faut garder le sens de la mesure. Le problème est que ces gens ne comprennent pas (ou n’en ont rien à foutre) qu’ils sont les seuls coupables de l’incompréhension des peuples. Si je suis pour l’Europe, c’est (entre autres) parce que j’ai été convaincu par le discours d’un type comme Jancovici sur la tension croissante sur les ressources.

        +5

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    • Olympi // 01.07.2016 à 20h28

      Bien sûr que le principe du chef c’est de mener, d’être à la tête de. Le problème n’est pas là, le problème survient lorsqu’il n’est pas possible d’en changer, de se choisir un autre chef, problème des sociétés autoritaires, totalitaires.

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  • Nerouiev // 01.07.2016 à 05h47

    Après deux réponses stupides concernant le référendum par Fillon et Juppé, on peut se demander ce que va sortir l’autre Républicain Sarkozy qui ne mette pas en faillite son beau discours à St Pétersbourg. On pourrait voir s’il était électoral ou sincère.

      +6

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  • DUGUESCLIN // 01.07.2016 à 07h11

    En tant que « peuple » je suis las que vous pensiez à ma place, que vous me fassiez comprendre que je n’ai pas la capacité de savoir ce qui est bon pour moi, et que par conséquent je n’ai pas le droit de choisir. Votre caste journalo-politique me méprise, me considère comme un crétin sans me le dire directement. Sachez, Monsieur JUPPE que j’ai fait moi aussi des études, que la vie me donne une expérience qui me permet de réfléchir et de me remettre en cause. Alors s’il vous plait cessez de me mépriser. Laissez moi me guider moi-même je n’ai pas besoin de vous pour ça. Ce que je vous demande c’est de me représenter, de remplir ce pour quoi je vous mandate et non pas de représenter une caste méprisante envers moi qui suis le « peuple ».

      +82

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  • Macarel // 01.07.2016 à 08h17

    Ah le référendum de 2005, n’a pas été ignoré ? Sans blague ?

    Il n’y a pas eu de TCE certes, mais il y a eu le Traité de Lisbonne, qui a sauvé l’essentiel des textes réglant le grand marché européen. Le principe central de la concurrence « libre et non faussée » en particulier. L’essentiel a été sauvé par la ploutocratie européenne.

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  • jp // 01.07.2016 à 08h18

    Bildeberg, je ne sais pas mais (vieux) young leader de la French American Foundation, c’est sûr
    https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation#Programme_.C2.AB_Young_Leaders_.C2.BB

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  • jacques // 01.07.2016 à 08h39

    Le rejet de l’Europe par les peuple est déjà bien réél.

    La démocratie serait de le confirmer par un référendum, tous ceux qui s’opposent au référendum sont donc contre la démocratie.

    Ils dévoilent ainsi leur caractère impérialiste ou fasciste

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  • Gribouille // 01.07.2016 à 09h01

    L’argument ne me choque pas. Qu’on prenne une décision politique que l’on fera valider par la suite par un référendum pour le replacer dans un cadre démocratique n’est pas sans rappeler la prise de pouvoir de De Gaulle en 58. Le souci pour Juppé est que ça peut s’appliquer aussi bien pour un saut fédéral, que pour une sortie de la monnaie unique, voire de l’UE.
    Dans le cas d’une sortie de l’Euro, la constitution, les moyens de pression institutionnels, et les marchés financiers peuvent empêcher toute sortie négociée et légale de la monnaie unique. Ce qui justifierait a priori un coup d’Etat qui violerait la constitution et les traités signés.
    Le problème est qu’en cas d’échec. Si le référendum ne valide pas la décision qui a été prise; vous passez du statut de sauveur respectueux de la démocratie, que vous aurez restaurée, à celui de tyran et de traître à la nation. Votre place dans les livres d’Histoire s’en trouvera diamétralement modifiée en fonction du résultat des urnes.

      +4

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  • Fabrice // 01.07.2016 à 09h38

    Une question que ces personnes politiques et médiatiques ne se posent pas c’est pourquoi ce serait un échec ?

    Quelles sont les causes de ce rejet au sein de la politique, ne faudrait-il pas changer quelque chose ? non on préfère casser le révélateur (référendum) et étouffer la réalité jusqu’à ce qu’elle explose plutôt que de faire des changements nécessaires, pire on accélère dans la bêtise et la provocation comme leader de proue Juncker…

    Si le système fonctionnait correctement le référendum deviendrait une source de validation de ce qui est réalisé mais non c’est du nihilisme total.

      +10

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  • Betty // 01.07.2016 à 09h47

    Sur un possible Frexit encore faudrait-il pouvoir organiser un référendum. Or comme le souligne Philippe Turle – (journaliste britannique à RFI enseignant à la Sorbonne) dans C dans l’air à 10’44 : » Je pense que en 2005 la France a appris sa leçon que quand on vote sur un enjeu aussi important que l’avenir de l’Europe, c’est peut-être pas une question que l’on doit poser à toute le monde, à tout le peuple. Ils ne comprennent pas les vrais enjeux. Et je pense que sauf arrivée de Marine Le Pen au pouvoir, IL N’Y AURA PAS D’AUTRE RÉFÉRENDUM EN FRANCE CONCERNANT L’EUROPE.Et en Grande Bretagne on avait pas appris ça, c’était seulement une bagarre entre 2 personnes… » https://www.youtube.com/watch?v=UJHuplppA4I
    Quant à l’Institut DELORS 2009 – PAGE 27  » L’intérêt de cette procédure réside dans le fait qu’il s’agit d’un premier pas vers une certaine européanisation du rôle des parlements nationaux dans la procédure de révision (qui décourage implicitement aussi le recours à des référendums au niveau national). » http://www.institutdelors.eu/media/policypaper37-hbribosia-r_viser_les_trait_s.pdf?pdf=ok

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  • Jules Vallés // 01.07.2016 à 10h02

    Moi:
    « On(!) peut craindre un Juppentry, je suis hostile à une présidentielle.. »

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    • DUGUESCLIN // 01.07.2016 à 10h19

      Ben oui, vous avez raison. On peut craindre que le peuple alcoolique, ignare, populiste, le fasse élire. Il faut donc supprimer le suffrage universel.

        +12

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      • UltraLucide // 05.07.2016 à 10h31

        Après l’élection (inévitable) de mr Juppé, et une fois au terme de son mandat, il faudra remplacer l’élection présidentielle par une cérémonie de clonage du Résident de l’Elysée, qui pourrait être couplée avec l’Eurovision et une prestation de Conchita Wurtz. La société serait ainsi apaisée et plus stable.

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  • JCH // 01.07.2016 à 10h22

    “Je ne suis pas contre un référendum – ce serait paradoxal pour un gaulliste – mais je pense qu’une telle consultation populaire se prépare”.
    Quelle suffisance! Donc les britanniques n’avaient rien ou avaient mal préparé (ils seront contents de l’apprendre!), mais M. Juppé, lui, saura trouver les mots pour que le bon peuple français coche la bonne case sans trop d’histoires.

      +11

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  • Anas // 01.07.2016 à 12h01

    Bon, le concept est simple: Le peuple est con, il ne connaît pas sont intérêt, donc il ne faut pas le laisser choisir.
    On pourrait y opposer un autre principe: le peuple est en rogne, il pourrait s’embraser et accrocher son élite à une potence.

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  • Olposoch // 01.07.2016 à 12h04

    Oui mais les « alters », les membres de la société « civile » aka ceux qui bossent, créent des richesses, réfléchissent, cherchent.. sont graves infoutus de proposer un projet construit ou prometteur, laissant le champ libres aux éternelles branques qui seront les héros de la prochaine élection piège à cons.
    Imaginons un instant que les parleurs du genre Sapir, Onfray, Giraud, Piketty, Jorion et toute la clique prennent au vol un mouvement comme les nuits debout, créent l’évènement en mettant en veilleuse leurs égos intellectuels pour passer à la phase du compromis au nom du but à atteindre… les ultralibéraux parlent tous d’une même voix aujourd’hui, et ils sont arrivés à imposer leur conception minoritaire…(avec l’appui des puissances de l’argent, certes…).
    Mais non, les nuits debout resteront faciles à caricaturer en happening de gauchistes, de drogués et de punk à chiens…

      +3

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    • DF // 01.07.2016 à 18h10

      Je ne suis pas tout à fait d’accord.

      Je crois que les zadistes, les prototypes d’écovillages, les viles en transition, et autres, montrent clairement quelque chose de notre avenir, que nous refusons de voir, et expérimentent le fonctionnement probable de la société de demain. La prochaine nécessité de fonctionner avec (beaucoup) moins d’énergie met en danger tous les systèmes de grande taille. Le passage d’une gestion à l’échelle continentale à un contour national, voire régional, pourrait être vu comme une conséquence du début de la descente énergétique.

        +4

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  • xoldo // 01.07.2016 à 13h11

    Qu’elle est la définition d’un anti-démocrate ?
    Réponse : Refus des référendums.

    C’est pas compliqué comme réponse.
    Il faut quoi de plus pour que les gens s’en rendent compte ?
    Comment peut-on accepter de telles déclarations ? C’est profondément honteux,

      +22

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  • Louis Robert // 01.07.2016 à 13h15

    Bref, craignant fort qu’un référendum Frexit soit perdu d’avance par le pouvoir, le monsieur n’en veut surtout pas. À la démocratie, il semble préférer tout simplement que le peuple soir gouverné contre son gré.

    Mais enfin comment peut-on lui reconnaître encore le droit de déterminer en quoi consiste le bien commun de la nation?

    « Juppé condamné… »

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20041201.OBS2715/juppe-condamne-en-appela-un-an-d-ineligibilite.html

      +10

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  • laura // 01.07.2016 à 13h38

    Hallucinants ces propos !
    A force de nier le peuple, de le pousser aux derniers retranchements, c’est la révolte qui nous guette.
    Il est vrai que les hommes politiques font ce qu’ils veulent contre le peuple, et cela est tellement ancré que Mr Juppé affirme tranquillement sa position dictatoriale.
    Espérons que la France retrouve sa liberté et impose la sortie de ce système qui montre son sombre visage totalitaire.

      +11

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  • alexg81 // 01.07.2016 à 13h58

    Juppé nous donne encore un exemple de la démocratie selon le 49.3 : au final ce sont les VRP de l’oligarchie euro-atlantiste qui décident de ce qui doit être mis en oeuvre, et ce contre l’avis général des populations. Et quand elle n’est pas contente, elle est obligée de se taire et de se satisfaire d’être dans un pays développé et « démocratique ».

    On comprend mieux le graffiti mural controversé à Grenoble ce weekend sur l’état de la démocratie et des libertés (même si le mur en question doit être détruit la semaine prochaine).

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  • Feubeuh // 01.07.2016 à 16h10

    « hostile a un référendum dans les 6 mois »
    C’est très nettement insuffisant pour permettre au Royaume Uni de sortir de l’Europe et ainsi de voir les conséquences direct d’un retrait du marché unique. Je préfère m’appuyé sur des faits plutôt que des suppositions plus démagogiques les unes que les autres, avant de prendre une décision.

    N’oublions pas qu’en 5 jours, les dirigeants pro Brexit Anglais ont réussi l’exploit d’abandonner les 2 principales mesures qu’ils ont défendu dans leur campagne ( 350M£ / semaine pour le système de santé, l’immigration qui ne baissera pas )
    Un référendum en 2019 / 2020 me semble plus indiqué.

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    • Olivier Berruyer // 01.07.2016 à 16h38

      Ils ont simplement dit que les fonds qui seront économisés seront à disposition des gouvernements qui lui les utiliseront comme le indiqueront les électeurs. …

        +6

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      • Feubeuh // 01.07.2016 à 18h00

        https://twitter.com/vote_leave/status/746074715702296576
        350M£ a week, donc 16.8Mds£ / ans

        Remarque, ils s’attendent peut être dans leur négociations à obtenir que les 10 Milliards de subventions qu’ils touchent de la part de l’UE continuent à être versées. On ne sait jamais, des fois que…. Et également à ce qu’on continue a leur payer leur ristourne pendant qu’on y est.
        Et puis s’ils pouvaient avoir l’accès au marché unique comme membre de l’EEE, mais sans avoir à payer l’accès, ça serait top.

        Bref, des pigeons!

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        • Olivier Berruyer // 01.07.2016 à 18h49

          Solde net du UK à l’Union eurpéenne : -9,8 Md€ :

          https://www.senat.fr/commission/fin/pjlf2015/np/np32/np323.html

          qui vont donc revenir, le bon chiffre est donc 190 M€ par semaine.

          Voilà.

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          • Feubeuh // 01.07.2016 à 19h28

            190M€ soit 160M de £ bref, que deux fois moins, ça va pas de problème.
            et surtout … SANS l’accés au marché commun !!!!

            Qui contribue le plus au budget de l’Union Européenne, par habitants ?
            La Suède.
            http://franskacompaniet.com/2014/11/union-europeenneles-suedois-sont-les-premiers-contributeurs/
            En gros pour avoir accès au marché commun moins l’agriculture et la pêche, les anglais vont devoir débourser 2 Mds de £.

            Voilà, voilà.

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            • Olivier Berruyer // 01.07.2016 à 20h00

              « et surtout … SANS l’accés au marché commun !!!! »

              vous pensez qu’ils vont négocier, et qu’ils ont assez d’argent pour lever bien des résistances… 🙂

              Voilà, 8 milliards d’euros de gagnés au total, plus la fin de l’oppression démocratique européenne, belle affaire au final 🙂

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            • Feubeuh // 01.07.2016 à 20h20

              C’est sur que si on n’écoute ce que les autres disent…
              Il a été dit pas d’Europe à la carte.
              Si le RU veut l’EEE, il paiera comme les autres, 80% de sa contribution actuelle, sans recevoir ni les subventions de l’UE, ni le  » I want my money back » de Maggie.
              Ce n’est pas un point négociable.

              Quand 50% de tes exportations sont dans le marché commun, t’as plutôt intérêt à le conserver.
              Hop, 2Mds de £ en moins.

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        • Olympi // 01.07.2016 à 20h34

          Question con, qu’est-ce qui coute dans l’accès à un marché ?
          Le jolie diplôme « EEE trade ready » au dessus du bureau du premier ministre ?

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  • Wittlucky // 01.07.2016 à 16h45

    J’ai LA SOLUTION pour que notre démocratie fonctionne sans heurts. Supprimons :
    • Les élections … qui font que des irresponsables votent n’importe quoi
    • Les grévistes … qui prennent en otage bla bla bla
    • Les chômeurs … qui foutent le moral du pays à zéro
    • Les malades … qui nous coûtent cher
    • Les pauvres … au déplorable sourire sans dents
    • …

      +10

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    • Louis Robert // 01.07.2016 à 19h09

      Vous oubliez les vieux (j’en suis), qui durent vraiment trop longtemps de nos jours… et traînent, traînent indéfiniment et à ne plus savoir qu’en faire, non? Faut pas abuser d’une hospitalité généreuse, enfin!

        +8

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  • Pierre Bacara // 01.07.2016 à 19h31

    Si la France et l’Allemagne se mettent d’accord sur un accord de reconstruction de l’UE, et que des partenaires y sont associés, on pourra alors proposer aux peuples de l’approuver

    Extrait de l’article 48 du TUE :

    « Les modifications entrent en vigueur après avoir été ratifiées par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives« .

    Non sequitur

      +5

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    • isary // 02.07.2016 à 07h50

      Ils ont mis des très nombreuses années pour parvenir à dire « article 50″ de peur d’être pris pour unfou furieux qui ne comprend rien aux bienfaits de l’ Europe….

      Et vous voilà,un samedi de Juillet dans la douce torpeur d’ un post Brexit à vouloir qu’ils arrivent à prononcer: »article 48 »

      Non mais,la rééducation orthophonique post novlangue,ce prend du temps,ils n’ ont pas encore fini!!!

        +0

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  • noDJ // 02.07.2016 à 00h09

    Ils ont tous raison, les référendum c’est ringard et puis c’est dangereux.
    Est-ce que vous donneriez votre voiture à conduire à un enfant ? Non, eh bien il en va de même pour la conduite du pays, laissons faire les grands professionnels.

    Voyez la Suisse avec leur démocratie directe, presque 50 ans de guerre civile, un pays dévasté par la pauvreté et le chômage, les seules personnes qui s’en sortent sont les frontaliers qui vont travailler en France ou en Allemagne.

    Non vraiment je vous le dis, Exit le Référendum ou alors seulement lorsqu’on est certain du résultat mais le mieux serait d’attendre les machines à voter (ainsi on pourra contrôler le vote et si nécessaire le corriger tout en préservant l’illusion de la démocratie).

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  • fleurda // 02.07.2016 à 01h26

    effectivement il n’y a pas de constitution européenne, mais le terme constitution avait été mis pour faire plaisir aux francais, d’ailleurs je crois que la moitié des pays UE ne savent pas ce qu’est une cosntitution, c’est un truc « latin » ca…

      +1

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  • xoldo // 02.07.2016 à 06h57

    “Il y a des moments historiques où les hommes d’Etat ne sont pas faits pour suivre l’opinion. Ils sont là pour la guider : voilà ce que nous pensons et ce que nous proposons à nos peuples et, à ce moment-là, il est possible d’organiser un référendum. Pas avant.”

    C’est minable et irresponsable. C’est l’exacte application du pouvoir par infantilisation du citoyen. Celui-ci doit se défendre en commencant part se demander et demander à Juppe comment il se positionne lui-même. Est il un guide ou un être guidé ? Dans les deux cas, c’est un menteur et un destructeur de l’article 1 de la constitution.

      +3

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  • Contrescarpe // 02.07.2016 à 08h08

    C’est lui, Juppé, qui m’empêche de dormir pour 2017.
    Hollande ? Ça pétera en 1 an.
    Sarkozy ? Il mettra lui même le feu au pays en voulant réchauffer son chocolat du matin.
    Marine ? Entre les carences de son cabinet, et son souhait inconscient que ça plante, ça plantera.
    Et on aura l’opportunité de faire évoluer vers autre chose.

    Mais Juppé ? Avec l’appui des notables de province, sans aucune idée (les idées c’est clivant), et la promesse de « réformer » pour protéger le capital, donc les rentiers, il est capable de faire saigner les actifs 5 ans de plus.

      +5

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  • jeandepannonie // 02.07.2016 à 13h53

    “Il y a des moments historiques où les hommes d’Etat ne sont pas faits pour suivre l’opinion. Ils sont là pour la guider : voilà ce que nous pensons et ce que nous proposons à nos peuples et, à ce moment-là, il est possible d’organiser un référendum. Pas avant.”

    Les hommes d’état seraient-ils en quelque sorte des guides ….qui proposent à leurs peuples…. leurs pensées ?

    Avons nous dont tant besoin de maîtres à penser ? Sommes nous tant sans idées, ignorants, manants, pauvres hères ?

    Le Roi Juppé est nu.

      +2

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  • UltraLucide // 02.07.2016 à 18h30

    Dixit Mr Juppé:
    1_ »On peut craindre un Frexit, c’est la raison pour laquelle je suis hostile à un référendum dans les six mois qui viennent. » Donc, en ce moment les souverainistes ont les ailes qui poussent et le peuple votera mal. Il est urgent d’attendre que le soufflé retombe. Plus tard ils voteront bien.
    Un homme comme Juppé craint un Frexit, c’est en effet une catastrophe qui tomberait sur la France avec des tremblements de terre, des sécheresses terribles, la famine et des sauterelles.
    2-« Un référendum est fait pour proposer une solution ». Non Mr Juppé, c’est fait pour permettre au peuple de trancher sur une question fondamentale, pour donner une opinion. Et puis, Mr Juppé, aujourd’hui, l’UE n’est plus une solution mais un problème.
    3-“Si la France et l’Allemagne se mettent d’accord sur un accord de reconstruction de l’UE, et que des partenaires y sont associés, on pourra alors proposer aux peuples de l’approuver.” Mais on leur interdira de le rejeter, ou on passera outre….

      +6

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  • Bruno Anthoine // 02.07.2016 à 18h34

    Je m’inscrit dans une analyse différente.

    Je suis pour un référendum et je suis également pour un « Frexit ».

    Cela dit, Juppé dis qu’il est hostile à un référendum « dans les 6 mois ».

    Et je suis d’accord avec cela, ce ne serait pas sain d’organiser un référendum tout de suite.

    En grand démocrate que je suis, j’accepterai n’importe quel résultat.

    Je n’aime pas la démagogie.

    Par contre je crois qu’on pourrait organiser un référendum d’ici à l’année prochaine ou dans deux ans.

    Cela serait plus sain pour le débat démocratique car on ne pourrait fonder quelque résultat que ce soit sur la bêtise populaire si souvent invoquée par les perdants, même si on peut s’attendre à la traditionnelle campagne de propagande.

      +1

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  • dupontg // 05.07.2016 à 04h35

    il me semble que cet individu en rentrant de son exil au Canada,
    avait promis de se contenter de la mairie de bordeaux comme baton de marechal,
    et ne plus etre interessé par des responsabilités au niveau national..
    On a pu voir que son action en Libye sortait largement de la banlieue de bordeaux.

    menteur un jour menteur toujours..
    et encore un « young leader » de la FAF ,un peu rassis il est vrai,disposé à cirer les pompes de nos amis americains

      +1

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