Les Crises Les Crises
12.juillet.201512.7.2015 // Les Crises

Emmanuel Todd

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(article retiré à la demande de Copiepresse)

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Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 12.07.2015 à 06h52

L’Allemagne n’est que la deuxième puissance européenne après la Russie.
La Grèce est une des bases majeures et historique de l’Europe.
L’Union Européenne n’est qu’une imposture. Elle divise et détruit l’Europe. Elle ne sert pas l’intérêt des européens. Elle est au service d’un gouvernement parallèle, celui de la haute finance apatride qui n’a que faire de nos peuples et de notre histoire.

200 réactions et commentaires

  • Pic et Puce // 12.07.2015 à 04h55

    L’analogie avec Pétain et la France de 40 est intéressante. On sait bien que nos élites ne sont pas du côté du peuple et généralement du côté de la France. Nous parlons là essentiellement des  » élites  » formatées d’un côté comme de l’autre par l’appareil d’occupation américain qui distribue les rôles. Quant aux peuples, ils n’aspirent, eux, qu’à vivre en paix et à améliorer leur sort par le travail. Emmanuel Todd doit bien préciser que ce n’est pas le peuple allemand qui pose problème mais les élites en poste à Berlin et à Francfort qui ne doivent leur position dominante que grâce à leur allégeance au suzerain Obama… Il y a donc un chef d’orchestre en la personne des grandes banques anglo-saxonnes qui a ligoté tous les chefs d’Etat de l’UE, Hollande en tête. Il ne fera rien de plus, rien de moins que ce qu’on lui aura ordonné de faire. S’il y avait un soupçon de ressemblance avec De Gaulle ça se saurait…

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    • Ovuef2R // 12.07.2015 à 07h02

      La thèse de Vichy était déjà celle de Badiou dans « De Quoi Le Sarkozisme Est Il Le Nom » ?
      Emmanuel Todd semble dire que le peuple allemand est divisé en 2, dont la majorité, au Nord diffère de la minorité catholique (Bavière et autres landers du sud). Une majorité du peuple allemand, et de ses journaux, pousseront un « Ouf » de soulagement quand la Grèce sortira de l’Euro.
      Barack Obama et la France ont poussé pour qu’elle y reste, semble t’il. Obama l’a ouvertement dit et la France aurait prêté ses fonctionnaires de haut niveau pour aider les grecs à finaliser leurs dernières propositions.
      Car, comme l’a dit Yaroufakis, pour les allemands il faut sortir la Grèce pour mettre au pas la France. Et on a vu fleurir les sondages où les français disent qu’ils préfèreraient être administrés par Mme Merkel.
      Petain aussi avait le soutien d’une partie de la population…
      Pendant ce temps là Poutine fait savoir que la Grèce pourrait être part de la banque des BRICS… Histoire de montrer aux « autres » qu’une vie après l’Euro est possible ?

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      • ARDUS // 12.07.2015 à 12h33

        « Emmanuel Todd doit bien préciser que ce n’est pas le peuple allemand qui pose problème mais les élites en poste à Berlin et à Francfort qui ne doivent leur position dominante que grâce à leur allégeance au suzerain Obama… »

        Si on en juge par le soutien des Allemands à la CDU / CSU et au SPD, le peuple allemand n’est pas exempt de toute responsabilité dans la situation faite à l’Europe du sud. Cette présentation d’un peuple trompé par ses élites est largement fantasmagorique. Les Allemands profitent largement de la situation crée par leurs dirigeants si on met de coté les 15% ou 20% de sans dents, comme il a largement profité du pillage de l’Europe sous le III ème Reich. dont il soutenait massivement la politique. Ce qui pose problème, c’est le système néo-libéral et c’est une erreur d’en faire porter la responsabilité aux seules élites allemandes, les élites françaises et leurs soutiens socio-politiques en France sont également responsables.

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    • Dizalch // 12.07.2015 à 07h14

      @Pic et Puce « les élites en poste à Berlin et à Francfort qui ne doivent leur position dominante que grâce à leur allégeance au suzerain Obama… Il y a donc un chef d’orchestre en la personne des grandes banques anglo-saxonnes qui a ligoté tous les chefs d’Etat de l’UE, Hollande en tête. »

      Vous avez, il me semble, une vision étroite de la chose, penser que seuls les US et les banques anglo-saxonnes sont à l’origine de tout, comment dire, c’est bien vite oublier que les banques n’ont une Nationalité « qu’administrativement parlant », voir »fiscalement parlant »… Mais que, dans les faits, que ce soit les banques (quels que soient les pays), les fonds de pensions (idem), etc. c’est la « Financiarisation à outrance », sans frontières, l’enjeu…
      La rentabilité des actionnaires, quand bien même contre le bien être des salariés qui produisent pourtant la richesse, est l’enjeu depuis 20 ans; Et ceci n’est pas « imposé » uniquement par les US et le capital Anglo-saxon, ce serait trop simple;

      Ce qui est certainement vrai en revanche, c’est que cela a été « instauré » en grande partie par eux,
      Mais, depuis, dans tous les pays, essentiellement développés (mais pas que… regardez en Chine, les « apparatchiks » se goinfrer sans que le peuple en ait conscience… ne soit même autorisé à s’en rendre compte…), cela est devenu « religion » pour bon nombre de personnes.
      Il suffit de voir, y compris chez nous, un gouvernement, dit de gauche, œuvrer de concert avec le medef pour essentiellement l’actionnariat du cac40 qu’il représente… (la cgpme étant bien souvent plus nuancée que le médef, car représentant des sociétés à taille humaines, pourtant plus nombreuses, mais moins influentes, car trop petites et avec moins d’enjeux de capitaux, mais en leur faisant miroiter des miettes ils s’alignent bien souvent).
      Bref, réduire cela à juste un pays et un secteur, c’est oublier bien vite, que, de nos jours, la Finance à outrance/coûte que coûte, n’a pas de « frontières », encore moins de « pays » et encore encore moins de « parti politique »…
      L’oublier, c’est se laisser glisser la corde au coup par ceux que vous « penserez être vos amis »…
      Mais bon, c’que j’en dis… 😉

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      • valles // 12.07.2015 à 08h10

        Ce ne sont effectivement par les banques qui font la loi, ce sont ceux qui les remplissent et eux ont une nationalité.
        La guerre économique est une guerre de capitaux et depuis la révolution industrielle et grâce au pétrole et aux économies d’échelles les US ont prit la main depuis longtemps.
        Notre soumission a commencé depuis longtemps et la CE n’est qu’un avatar, un ensemble de pays déjà soumis ne peut créer qu’une alliance intrinsèquement soumise.
        Les universalis comme toutes lopettes qui ne se respectent pas, ont toutes pris la nationalité US avec une option CE le temps de liquider les peuples endémiques qui par leur archaïsme sont des freins à leur démagogie mondialiste.
        .

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      • Jmk011 // 12.07.2015 à 08h57

        Dit plus simplement, ça s’appelle la victoire du Capital (financier mondialisé) sur les peuples. Le vieux Karl avait raison.

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    • Caton77 // 12.07.2015 à 09h43

      On oublie, comme souvent dans cette tragédie, le « Deus ex machina » AMERICAIN!
      Il est pourtant bien là, tapi dans l’ombre de sa malfaisance.
      Qui peut encore ignorer que cette « Europe » improbable, bancale, autodestructrice, est l’œuvre machiavélique de la diplomatie américaine, et ce, depuis la fin de la seconde guerre mondiale?
      Qui peut encore jouer les « autruches » devant cette réalité INCONTOURNABLE?
      Toutes les élites politiques qui dirigent les pays européens, pour la grande majorité d’entre elles ont été formées aux États-Unis.
      Qui peut encore ignorer que nos propres politiciens, de gauche comme de droite, sortent d’une belle fabrique de TRAÎTRES nommée « French-American foundation » http://french-american.org/actions/echanges/young-leaders/!
      Si vous ne me croyez pas, faites votre propre enquête ou n’ayez pas le culot de dire que j’écrirais n’importe quoi.
      Et vous vous étonnez encore de ce qui se passe?
      Cette crise aura disparue quand tous les peuples européens auront retrouvé leur TOTALE, PLEINE

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      • dupontg // 12.07.2015 à 17h45

        Pourquoi dites vous depuis la fin de la WW2?

        pourquoi pas depuis 1929?

        lire jr Pauwels « le mythe de la bonne guerre » sur l’aide determinante des multinationales US à l’armement du 3e reich…..
        peut etre meme un remake à venir en ukraine

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      • Ipu // 13.07.2015 à 12h34

        Drame qui se déroule aujourd’hui en Grèce, doit réveiller les peuples de l’Europe.
        L’Union européenne est une organisation artificielle. Son but est de voler la richesse de l’Europe. Son voler pour un petit nombre de personnes. Le but est d’abolir les nations. L’objectif est de transformer les nations en esclaves. L’organisateur principal est le gouvernement américain.

          +3

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    • cording // 18.07.2015 à 10h13

      Les dirigeants allemands ont été élus par le peuple allemand donc ce dernier est responsable de la situation qui, tôt ou tard, va se retourner contre lui.

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  • dissy // 12.07.2015 à 05h05

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    • jave // 12.07.2015 à 17h51

      Cet aveu, applaudi par de nombreux Européens qui « ne veulent plus payer pour les autres », c’est celui de la faillite de l’Europe et de l’euro.

      Ce club a un nouveau membre :
      Emmanuel Macron: « El euro ha sido una morfina formidable, pero la medicina se convirtió en veneno »
      http://www.huffingtonpost.es/2015/07/11/macron-francia_n_7776504.html?utm_hp_ref=spain

      Waooooooooo. Je suis pas expert en Espagnol, mais bon… Pourquoi la presse française n’en parle-t-elle pas ? Considère-t-elle en ce moment que la vision de notre ministre de l’économie sur l’euro n’est pas digne d’intérêt pour ses lecteurs ?

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  • FEG // 12.07.2015 à 06h02

    La question germanique hante l’histoire européenne depuis Rome.

    Trop petite à l’échelle mondiale, trop grande à celle de l’Europe, la grande Allemagne des peuples germanophones domine le sous-continent européen pour s’en servir de levier économique et de réservoir de main-d’œuvre, ceci par effet mécanique, plus ou moins consciemment, comme presque malgré sa volonté après la catastrophe de 1945.

    Morcelée après les traités de Westphalie en 1648, exhortée par les discours de Fichte en 1807-1808 après Iéna, réunifiée en empire proclamé à Versailles en 1871, la force matérielle germanique conduit l’Allemagne depuis cette époque à la démesure (cf. « le déchaînement de la matière » relayé et amplifié par les Etats-Unis à compter de 1865 selon Philippe Grasset).

    Connaissant effectivement la longue histoire quant à eux, Margaret Thatcher et François Mitterrand ont tenté en vain pendant quelque temps de s’opposer à la réunification allemande, à la fois pour le bien des allemands eux-mêmes et pour celui de l’équilibre européen, par-delà la simple communauté économique européenne.

    La République fédérale d’Allemagne regroupait alors en majorité l’Allemagne rhénane et l’Allemagne danubienne, c’est-à-dire celles qui avaient été longtemps latinisées, hellénisées et christianisées, rapportées aux populations situées au-delà du « limes ».

    Cette RFA n’est plus. La tentative du bricolage cognitif de l’euro voulu par F. Mitterrand et par J. Chirac n’a rien remédié et n’aura rien prévenu en définitive.

    Souvenons-nous de la proposition parallèle, et en un sens presque dramatique, faite par George Herbert Walker Bush (père) à Helmut Kohl après la réunification de l’Allemagne en octobre 1990 : « partnership in leadership ».

    Nous y sommes. Reste à se soumettre ou à se démettre.

      +48

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    • Alain // 12.07.2015 à 08h09

      Pas vraiment d’accord, avant l’unification allemande de 1871, c’était la France – pays le plus peuplé d’Europe – qui était le problème de l’Europe. Une France expansionniste, aux visées hégémoniques, qui a continuellement fait la guerre pour augmenter sa puissance.

      La politique anglaise a d’ailleurs toujours été de s’allier avec le plus faible pour éviter la mise en place d’une puissance hégémonique sur le continent qui aurait pu menacer sa sécurité. Et donc elle fut dans les alliances anti-française avent de se retrouver dans celles contre l’Allemagne.

      Pour le reste je renvoie à mon commentaire de 7H35

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      • FEG // 12.07.2015 à 17h16

        Sans remonter à Hastings ou à Marignan, les luttes de la France à ses marges ont eu pour objet principal d’achever le pré carré, opposée d’abord aux Habsbourg puis à la Prusse, puissance européenne montante, ceci après le renversement d’alliances voulu par la monarchie qui voyait loin, mais qu’elle n’a jamais pu faire admettre aux salons parisiens des Lumières, alors admirateurs de Frédéric II et d’autres despotes éclairés …, l’Autriche représentant pour eux la forteresse de l’obscurantisme politique et catholique.

        Première puissance démographique sous Louis XV et Louis XVI, la France n’était pas hégémonique pour autant. Les conquêtes de la Révolution et de l’Empire constituent une exception dans l’histoire de notre politique étrangère en Europe, lorsque nous « exportions » la liberté au bout des baïonnettes et à coups de canons, comme d’autres exportent la démocratie à coups de missiles aujourd’hui.

        Héritier plus ou moins sauveur de la République avant de l’assassiner avec la complicité du plus grand nombre, Bonaparte a du assumer la prise de la rive gauche du Rhin avec le port d’Anvers, cause majeure des coalitions incessantes suscitées par la Grande-Bretagne au sein des monarchies européennes elles-mêmes financées par la banque d’Angleterre (la première « banque centrale » avant l’heure créée dès 1694).

        Si la France est restée un « géant » démographique en Europe jusqu’au milieu du XIXème, on ne retrouve pas à l’époque dans notre politique, dans notre industrie naissante, dans notre littérature, dans notre philosophie ou dans nos arts, une quelconque « volonté de puissance comme représentation (de l’Europe) du monde », ni davantage un besoin quasi existentiel d’hégémonie.

        Sans sombrer dans l’anti- germanisme maurassien ni dans la germanophilie philosophique, il convient de prendre les choses telles qu’elles sont : les liens entre le grand capital germanique et le grand capital américain, financiers et industriels, sont anciens, entrecroisés et très ténus, que ce soit avant comme pendant chacune des deux guerres mondiales et depuis lors.

        Le général de Gaulle a mesuré l’impossibilité de dissocier l’Allemagne du suzerain américain après la signature du traité de l’Élysée en janvier 1963, vidé de sa substance par le préambule rajouté par le Bundestag au moment de la ratification allemande en juin 1963.

        Ce préambule a prévu le maintien de la subordination diplomatique allemande vis-à-vis des États-Unis et ceci dans le cadre d’une défense intégrée à l’OTAN, l’adhésion de la Grande-Bretagne au marché commun et le démantèlement de toutes les réglementations des échanges commerciaux dans le cadre du GATT devenu OMC ; ce qui a conduit tout droit au traité du 22 janvier 2004 passé entre Georges W. Bush (fils) et Gerhard Schröder, dénommé « l’Alliance germano-américaine pour le XXIe siècle », ainsi qu’aux négociations en cours sur le TTIP et au TAFTA.

        De Gaulle en avait déjà tiré cette conclusion : « Je suis couillonné, eh bien, voilà, je fous le camp !  » (Alain Peyrefitte, « C’était De Gaulle », Tome II, p.267).

        Aujourd’hui, les théoriciens du complot dresseront sans doute la liste de tous les hommes politiques américains et européens figurant ou ayant figuré au sein du groupe Carlyle, par exemple, à commencer par George Herbert Walker Bush (père), ce complexe militaro-industriel dénoncé par Eisenhower et dont les ramifications au sein du capitalisme financier en Europe s’avèrent surprenantes.

        Sans aller jusque-là, il est difficile de soutenir que la thèse de « l’Europe, empire allemand », soutenue par le journaliste économiste Jean-Michel Quatrepoint, auteur du Choc des empires, est dénuée de tout fondement.

        http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/04/25/31002-20140425ARTFIG00294-l-europe-empire-allemand-entretien-avec-jean-michel-quatrepoint.php

        Depuis le Saint-Empire, une fois réunifiée, la puissance matérielle germanique pose hélas problème, à commencer par les allemands rhénans ou badois, lesquels déclarent souvent s’entendre mieux, pour la plupart, avec leurs voisins belges ou français qu’avec leurs compatriotes prussiens ou saxons (même si la mise à sac du Palatinat par Turenne et par Louvois afin de protéger l’Alsace leur a laissé des souvenirs cuisants toujours actuels).

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        • Subotai // 12.07.2015 à 19h25

          Pour les « conquêtes » de la Révolution et de l’Empire, ne jamais oublier les 6 Coalitions destinées à forcer le « Regime change »: remettre les Bourbons sur le trône de France.
          Le reste n’est affaire que de stratégie, là nous étions bons…

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  • jo // 12.07.2015 à 06h49

    Le ministre Finlandais a été sommé par son parlement de négocier une sortie de la Grèce !
    lu sur bfm et itv !

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    • jo // 12.07.2015 à 08h23

      12 juillet 2015 – 08H05
      Grèce: la Finlande sommée par son Parlement de négocier un « Grexit »

      « Le ministre des Finances finlandais Alexander Stubb a été sommé samedi par le Parlement de son pays de négocier une sortie de la Grèce de la zone euro, a affirmé samedi soir la télévision publique Yle.

      Des députés et des représentants du ministère des Finances finlandais s’étaient réunis dans l’après-midi à Helsinki pour définir le mandat du gouvernement dans les négociations en cours à Bruxelles.

      Selon des sources proches de ces négociations citées par Yle, le parti eurosceptique des Vrais Finlandais a alors exigé que la Finlande s’oppose à un nouveau plan d’aide de la zone euro à la Grèce, et qu’Helsinki soutienne l’idée d’un « Grexit ».

      Ce parti, arrivé deuxième aux élections législatives en avril, aurait menacé de faire éclater la toute jeune coalition gouvernementale finlandaise, d’après Yle.

      Son président Timo Soini, ministre des Affaires étrangères, répète depuis des mois que la Grèce résoudra ses problèmes économiques en abandonnant l’euro et en dévaluant sa monnaie.

      Dans l’après-midi, M. Stubb a écrit sur Twitter depuis Bruxelles qu’il ne pouvait révéler le mandat donné par la Grande commission du Parlement finlandais, l’organe chargé de ces questions, tant que les négociations avaient lieu au sein de l’Eurogroupe… »
      http://www.france24.com/fr/20150712-grece-finlande-sommee-son-parlement-negocier-grexit

        +12

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      • languedoc30 // 12.07.2015 à 14h45

        La Finlande pays de 5 millions d’habitants pourrait donc décider de sortir la Grèce de l’Euro?
        Vous imaginez en France un parti « des vrais français » ? J’en rigole rien que d’y penser.

          +6

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        • Chevrier Michèle // 12.07.2015 à 15h25

          Attendons la suite…..il y aura encore des remous.
          La sortie de la Grèce de l’Euro serait ce qui pourrait leur arriver de mieux,
          les Grecs reprendrait leur monnaie, ce qui inciterait d’autres pays à le faire.
          ADIEU L’EURO!

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        • téléphobe // 13.07.2015 à 09h12

          Vous préférez sans doute un parti des « faux français » – rassurez-vous il existe déjà, même en plusieurs exemplaires ;o)

            +3

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  • DUGUESCLIN // 12.07.2015 à 06h52

    L’Allemagne n’est que la deuxième puissance européenne après la Russie.
    La Grèce est une des bases majeures et historique de l’Europe.
    L’Union Européenne n’est qu’une imposture. Elle divise et détruit l’Europe. Elle ne sert pas l’intérêt des européens. Elle est au service d’un gouvernement parallèle, celui de la haute finance apatride qui n’a que faire de nos peuples et de notre histoire.

      +132

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    • DUGUESCLIN // 12.07.2015 à 07h05

      Cette « main mise » de l’Allemagne sur l’UE voulue par les USA et dominée par la puissance américaine est aux antipodes de ce que voulaient De Gaulle et Adenauer.
      Voilà pourquoi nous sommes dans une fausse Europe qui se comporte en ennemie de l’Europe.

        +87

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      • Franck // 12.07.2015 à 10h20

        Je ne crois pas une seule seconde que les pays baltes rejoindront l’Allemagne, et comme Emmanuel TODD essaye de nous le faire croire.

        Tout d’abord, les pays baltes ont tout autant souffert du nazisme que du communisme pur et dur. Mais ils reviennent aussi aujourd’hui du capitalisme à tout crins, car ils se rendent massivement compte que leur intégration dans l’Europe ne leur a rien apporté d’autre que des ennuis, certainement pas la prospérité attendue. Et par ailleurs, leurs pays ont été largement vendus à des intérêts étrangers, notamment américains. Si l’Allemagne venait à mettre la main dessus avec l’aide de la Russie, vous voyez déjà le tableau…

        Géopolitiquement parlant, le but était de créer un mur avec la Russie. Donc, et même si l’Europe se trouvait ainsi divisée, il y aurait deux fronts politiques orientés dans deux directions opposées. L’Europe du Sud contre l’Afrique et les dérives islamiques. Et l’Europe du Nord contre la Russie. Et au sein de l’Europe, une division Nord Sud, sans assistance des uns envers les autres. Que croyez vous qu’il se passera au Sud au juste, eux qui ont accès à toutes les ressources de l’Afrique, alors que l’Europe du Nord, elle, ne pourra compter que sur le développement de l’Eurasie, et qu’elle a combattue de toutes ses forces ?

        Le seul moyen d’y parvenir, c’est une alliance avec la Russie. Et là, je vous fiche mon billet que les USA vont immédiatement se servir de nous pour contrer cette alliance qui mettra en péril leur devenir. Car si l’Allemagne s’associe avec la Russie, les américains n’ont plus qu’à plier bagages…

          +18

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        • Perekop // 12.07.2015 à 11h25

          « les pays baltes ont tout autant souffert du nazisme que du communisme pur et dur »… oui, mais comment concilier cela avec le fait qu’ils laissent leurs nazis (néo-nazis ? je dirais plutôt « vétéro-nazis ! ») défiler en public, drapeaux au vent, sans oublier de brimer de mille manières leur population d’origine russe, etc etc, tout cela dans le plus grand silence de l’Europe depuis des années.
          Pour le reste, je suis assez d’accord avec vous.

            +21

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        • DARKSTAR51 // 12.07.2015 à 11h59

          détrompe toi , g fait les vendange il y a 3 – 4 ans avec un groupe de lituanien , je leur est demandé si il était plutôt de la famille de la russie ( des slave) , ils m’ont tous répondu qu’ils détesté les russe , et qu ils se sentent allemands

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        • michael // 12.07.2015 à 12h51

          Il y a un autre élément qui justifie la position des pays baltes (tous dans la zome Euro ) Dans les pays baltes , les salaires sont inférieurs à ce qu’ils sont en Grèce , et donc il est difficle d’ expliquer a la population qu’il faut se financer un pays considérés comme plus riche . Ces 3 pays sont passe aussi par des cures d’ austérité sévères. Un article à ce sujet ici :

          http://www.europe1.fr/economie/pourquoi-les-petits-etats-europeens-sont-intransigeants-avec-la-grece-1366142

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          Alerter
        • Grognard // 12.07.2015 à 12h51

          J’estime que penser l’Autriche comme un satellite allemand, comme le fait E Todd c’est aller vite en besogne.

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          Alerter
          • Chevrier Michèle // 12.07.2015 à 15h29

            En effet, il convient de ne pas penser à l’Autriche comme un satellite Allemand.
            La langue à des similitudes, ça s’arrête là!

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            Alerter
            • anne jordan // 12.07.2015 à 17h53

              en effet , l’Autriche est le pays qui a le plus manifesté son opposition au Tafta , qui a le plus de producteurs bio , et qui souffre d’un énorme complexe vis à vis de l’Allemagne , ( amour – haine )

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        • Taras // 12.07.2015 à 14h59

          Les Baltes sont assez perméables au complexe de supériorité allemand et même s’ils ont eu à souffrir de l’Allemagne depuis le moyen âge (invasion d’une rare violence, servitude des paysans, destructions des nazis) ils continuent à se voir comme un poste avancée de cette dernière face à la barbarie russe.
          Leur complexe d’infériorité à l’égard de l’Allemagne est compensé par un complexe de supériorité à l’égard des Russes, ces deux complexes s’alimentant mutuellement.
          Ce double complexe est à la base d’identités assez malheureuses, meurtries, incapables de s’affirmer de manière positive et auto centrée.
          ceci dit la situation pourrait évoluer dans les années à venir, lorsque de plus en plus de gens se rendront compte que la politique d’affrontement avec la Russie les mène droit dans le mur.

            +10

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      • bardamus // 12.07.2015 à 10h52

        « Cette “main mise” de l’Allemagne sur l’UE voulue par les USA et dominée par la puissance américaine est aux antipodes de ce que voulaient De Gaulle et Adenauer. »

        De De Gaulle certainement, quant à Adenauer j’ai quelques doutes, puisque l’Allemagne n’a pas ratifié le traité (en 1963) mis au point en 1962 (celui ci prévoyait une alliance de la France et L’Allemagne SANS les anglos saxon).

        Les américains ayant appris cela (Kennedy), furieux, firent pression sur l’Allemagne pour faire échouer cette alliance intra européenne.

          +17

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    • HdbFcpt // 12.07.2015 à 13h46

      L’Europe voulue par Jean Monnet (promoteur de l’atlantisme, du libre-échange et d’une disparition des États-nations au profit d’une Europe fédérale sur le modèle des États-Unis) est une bride,un joug, installé sur les nations européennes par les états-unis, pour en assurer un contrôle économique et géo-stratégique. Ce n’est ni plus ni moins qu’un instrument de guerre passive contre l’Europe que l’hégémonie américaine ne veut voir à aucun prix – quitte à fomenter des tensions, des guerres et des déstabilisations d’état – nouer des accords commerciaux et orienter son développement économique vers le grand Est, càd la Russie et son immense espace vital aux ressources naturelles encore largement inexploitées. Faire végéter et péricliter l’économie Européenne, par l’usage de la dette et de l’austérité, sera toujours le choix de ces gens plutôt que de voir les pays européens s’émanciper de la domination de l’oncle Sam.

        +22

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  • Alain // 12.07.2015 à 07h35

    C’est l’union européenne le problème, il existe en fait 3 Europes qui ne peuvent pas former un tout:

    – L’Europe du Nord autour de la Baltique et de la mer du Nord, en fait l’héritière de la ligue hanséatique et donc une Europe mercantiliste qui n’a aucun intérêt pour les « valeurs » occidentales ou autres

    – L’Europe du Sud-Ouest, en fait héritière de l’empire gallo-romain (empire romain d’occident), imprégnée de catholicisme – pour qui l’argent est honteux (un mal nécessaire) – et d’humanisme

    – L’Europe orientale orthodoxe (donc incluant la Grèce et Chypre) avec une tradition de régimes forts ce qui ne signifie pas forcément anti-démocratiques

    A côté de cela la Grande Bretagne est orientée vers le grand large, durant des siècles sa politique européenne était de s’allier avec le plus faible pour éviter l’émergence d’une puissance hégémonique sur le continent.

    Il a existé une Europe danubienne habsbourgeoise, mais la France – encalminée dans ses conflits anciens, sans vision prospective – l’a consciencieusement détruite au traité de Versailles, renforçant paradoxalement l’Allemagne qu’elle voulait affaiblir (déjà unir la Bavière avec l’Autriche – l’Allemagne catholique – aurait été un bon contrepoids)

    Et puis il restera toujours les pays du limes entre ces Europe comme la Belgique, la Suisse, la Bosnie, .. qui auront des difficultés à se positionner dans une telle restructuration

    Il faut avoir le courage d’abandonner le fantasme d’une seule Europe uniformisée dans un cadre « one size fit for all » mortifère, en faveur de l’association des Europes réelles

      +36

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    • Alain // 12.07.2015 à 08h20

      En complément, il faut analyser l’évolution des comptes publics belges depuis 20 ans:
      http://www.debtagency.be/fr_data_public_finances.htm

      Que constate-t-on
      – que si la dette a diminué de 131 à 87% du PIB en 12 ans, elle n’a en fait pas diminué en valeur absolue (pas de solde net positif), ce n’est que par la grâce de la croissance du PIB
      – qu’il y a eu un pic d’excédent primaire de 6,3% qui n’a même pas suffit
      – que lorsque les taux remonteront, la situation ne sera pas rose avec 3% du PIB d’intérêts avec des taux as, voire négatif
      – que si un pays riche, à l’exportation forte (3 fois plus que l’Allemagne par habitant), n’y arrive pas, la Grèce avec 60% de dettes supplémentaires et sans ces atouts n’y arrivera sûrement pas
      – que finalement les autres pays européens – y compris l’Allemagne – avec des dettes de 85 à 100% n’y arriveront pas non plus sans une croissance explosive qui n’arrivera plus

      Le choix est donc avec une austérité maximale pour au moins ne pas accroître la dette (charge pour les jeunes génération), soit une remise de dette et donc une destruction d’épargne à charge des générations à la retraite. On voit donc pourquoi l’Allemagne vieillissante privilégie la première solution. Le problème est que la monnaie unique lui impose de l’imposer également aux autres pays qui n’ont pas la même balance d’intérêts.

      Je ne condamnerai donc pas aussi nettement l’Allemagne car c’est quand même la France, en voulant l’enchaîner par une monnaie unique pour éviter son envol vers l’est, qui l’a mise dans cette situation. les torts sont largement partagés. Et encore plus partagés quand on voit que malgré que tout le monde se rend compte de la bêtise de l’euro, personne ne veut faire marche arrière et adore un veau d’or

        +27

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      • Wilmotte Karim // 12.07.2015 à 10h23

         » l’exportation forte (3 fois plus que l’Allemagne par habitant) »

        Attention, la Belgique étant un petit pays économiquement très ouvert, elle a structurellement des exportations importantes. ET des importations.

        D’ailleurs, la balance commerciale belge n’est plus du tout aussi bonne qu’avant (elle était en passe de devenir négative, d’où les critiques sur le dumping social allemand).

          +8

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        • Alain // 12.07.2015 à 16h52

          Oui mais les exportations sont nécessaires pour financer les importations et la Grèce ne les a pas, d’où le fait que si la Belgique n’y arrive pas, les Grecs n’ont aucune chance

            +5

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          • Wilmotte Karim // 12.07.2015 à 17h56

            La Grèce a des exportations.
            Je vous renvoie chez Sapir pour cette question.

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    • kriss34 // 12.07.2015 à 09h18

      L’Europe du Nord, mercantiliste, sans valeur humaniste? écoutez, je veux bien mais les sociétés équitables c’est là-haut qu’on les trouve. Un Finlandais perplexe

        +10

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      • Franck // 12.07.2015 à 10h33

        Les américains n’aiment ni le froid, ni les iliens. Pour conquérir ces pays, il leur faudrait une marine qu’ils n’ont pas, et la détermination scandinave légendaire. Et ce sont encore de tout petits États, avec finalement peu de ressources. S’ils sont raisonnables et plutôt bon gestionnaires, ils n’en sont pas forcément plus justes. La poussée du nationalisme face à une immigration envahissante en est le signe cabalistique actuel…

          +6

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        • Varenyky // 12.07.2015 à 15h42

          Les Américains n’aiment ni le froid, ni les iliens.
          Mais en fait les Américains n’aiment personne, en commençant par eux même.
          Ce qu’ils aiment c’est l’image qu’ils se font d’eux même, l’image de héros, l’image de rebelles, l’image de peuple travailleur.
          Mais quand est il de la réalité de cette image diffusée loin de la réalité?
          Celle d’un peuple écrasé de taxes, d’emprunts, de peur d’un avenir terrible pour leurs enfants.
          Et c’est d’ailleurs une raison de leur non révolte, leur passé de rebelles leur suffit.
          Peser 150 km, avoir une masse pondérale supérieure à 40 et aimer Springsteen compense leur servitude
          Et s’ils ne travaillent pas « ils ont peur de s’ennuyer »
          Ceci est une réflexion entendue dans la bouche d’un membre de ma famille natif du pays où l’on gracie les dindons mais tue les indiens.

            +10

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      • Alae // 12.07.2015 à 11h32

        Certes, mais nous n’avons peut-être pas la même définition du mot « humanisme » que les pays de l’Europe du nord.
        Au fait, de conserve avec l’Allemagne, la Finlande souhaite évincer la Grèce.
        http://www.marketwatch.com/story/finland-pushes-for-grexit-news-report-2015-07-11

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        • kriss34 // 12.07.2015 à 13h01

          >Certes, mais nous n’avons peut-être pas la même définition du mot “humanisme” que les pays de l’Europe du nord.
          Eh bien je pense qu’en Finlande, on se paye moins de mots. Je ne connais pas bien votre définition du mot « humanisme », mais quand je vois l’immense justice de la société française (où je vis quand même depuis 40 ans), je ricane (amèrement).

          Et puis, on n’ira pas loin à dresser les peuples les uns contre les autres, et à faire dans la caricature.
          @Franck => La Justice n’est ni immanente, ni éternelle. Elle demande à être retravaillée sans cesse: oui il y a une crispation (dérive?) des Finlandais sur leur identité. Mais savez vous que la Finlande fêtera le centenaire de son indépendance dans 2 ans. Cent ans seulement… Là-haut, on a tardé à s’affranchir des jougs successifs. Et peut-être l’on se dit que rien n’est acquis, quand on est petit.

            +9

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          • Alae // 12.07.2015 à 13h43

            À kriss34
            « La Justice n’est ni immanente, ni éternelle. Elle demande à être retravaillée sans cesse. »
            Vous voyez, elle se situe pile là, la différence entre les pays du nord protestants ou protestants-zombies et les pays du sud catholiques ou catho-zombies.
            Les premiers croient à des valeurs fluctuantes, évolutives (une vision dérivée de la doctrine du libre-examen, qui débouche forcément sur l’individualisme et le droit de chacun à définir sa propre idée de la vérité), alors que les autres, par universalisme post-catho, croient à des valeurs immuables et universelles. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen, par exemple, en fait foi.

              +14

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        • Yannis // 12.07.2015 à 14h49

          Oui, un peu facile de jeter la pierre aux protestants sur le cas de la rigueur budgétaire européenne. Question culpabilité et châtiments, les cathos n’ont jamais été en reste. Pour la transformation tout au long des 16e, 17e et 18e siècle d’une société de corporations et privilèges en une société capitaliste, bien d’accord.

          Mais il n’y a qu’à voir les relais de la rigueur européenne en France, pourtant majoritairement athée puis catholique et musulmane, pour constater que cette répartition transcende les groupes religieux et est plutôt une affaire de classes sociale : les groupes sociaux favorisés, des très fortunés aux jeunes bobos aisés soutiennent l’UE et l’Euro. Les déclassés et les pauvres non. Et le deuxième groupe est de plus en plus nombreux, tandis que le premier a toujours ses accès privilégiés dans la presse mainstream et people…

          Je me réfère aussi à cet article du Monde Diplo en accès libre : http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/CHOLLET/47512

            +9

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          • Varenyky // 12.07.2015 à 15h59

            Laissez moi rire sur la culpabilité et châtiments.
            Les Protestants ont quand même inventé le Prédestination, qui se résume à :
            « Ayez la vie que vous voulez sur cette Terre. Tremblez devant le Seigneur. Soyez le Meilleur de vous même. Ce n’est qu’à la fin, quand vous serez mort que vous saurez vous votre Prédestination vous avait destiné à l’Enfer ou au Paradis »
            Comme capacité à jouir de la Vie, ça peut faire naitre quelques frustrations et rendre insupportable la capacité du Catholique à croire Pardon Divin.

              +3

            Alerter
      • Taras // 12.07.2015 à 15h09

        Vous avez raison Kriss. C’est seulement que la conception de l’humanisme, mot fourre tout varie fortement d’une pays à un autre.
        Ceci dit je ne crois pas que ce soit par humanisme que les pays nordiques aient fait le choix
        d’un très fort état social. leurs élites ont seulement compris avant les autres (dans les années trente pour la Suède en tous cas), que c’était la seule manière viable de s’épargner des luttes sociales épuisantes voire le bolchévisme. Et elles ont été très clairvoyantes sur ce point.

          +6

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  • goy // 12.07.2015 à 07h37

    Cette crise financière en cache une autre, plutôt morale. L’Europe a quitté la Grèce…

      +24

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    • languedoc30 // 12.07.2015 à 15h00

      Tant mieux pour la Grèce et tant pis pour nous.

        +9

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  • Ardèchoix // 12.07.2015 à 07h47

    « mélange de catholiques zombies, de banquiers et de hauts fonctionnaires méprisants – à faire durer ce système qui ne marche pas.  »
    Qui ne marche pas pour le peuple, mais pour eux ?

    Et comme dit no’t bon président  » tous les voyants sont aux verres » Alors, santé !!!

      +24

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  • Bardamu // 12.07.2015 à 07h50

    Si si, elle s’exprime toujours mais pour dire des choses du genre : « Si je devais être Grec je voterai oui dimanche ». Donc on elle ne nous manque pas.

      +19

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  • kleio // 12.07.2015 à 08h06

    Moi j’ai bien aimé les deux. Et je pense qu’il y a concomitance entre le « oui » au TCE et le « Je Suis Charlie », une sorte de docilité et de servilité aux injonctions d’en haut.

      +46

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    • Franck // 12.07.2015 à 10h34

      Ce que vous décrivez s’appelle la dissonance cognitive. Ou l’on peut accepter ou se battre pour/contre une chose identique, et sans jamais s’en rendre compte…

        +6

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  • jo // 12.07.2015 à 08h06

    « Crise grecque : pourquoi l’Allemagne n’a pas confiance »

    « … La défiance de l’Allemagne et au-delà du camp des « faucons » est d’autant plus forte que deux ministres du gouvernement Tsipras ont refusé de soutenir le programme de réforme. Berlin craint qu’Athènes n’enterre les réformes annoncées l’une après l’autre une fois que la pression sera retombée. D’où l’idée de Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances,de créer un fonds qui regrouperait hors de Grèce, les actifs que le gouvernement a promis de privatiser pour s’assurer que la privatisation se fera effectivement. Athènes a refusé.

    Déjà à la veille du sommet, ce même Wolfgang Schäuble avait assuré que les propositions grecques n’allaient pas assez loin pour assurer à long terme la croissance du pays et sa sortie de la crise : « La confiance a été détruite d’une manière incroyable au cours des derniers mois. » ..

    http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/crise-grecque-pourquoi-l-allemagne-n-pas-confiance-704017

      +4

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    • Chris // 12.07.2015 à 13h52

      C’est que la confiance doit s’exercer dans les deux sens.
      L’Allemagne avait promis en 2010 que la Grèce parvenue en excédent primaire verrait sa dette restructurée, objectif qu’elle a atteint en 2014, malgré la décrue de 25% de son PIB. Or que nenni.
      L’Allemagne ne tient pas sa parole et exige toujours plus… jusqu’où ? Jusqu’à ce que toutes les actifs grecs passent entre les mains du Nord, de l’Asie et Outre-Atlantique ?
      Nous assistons à une tentative d’une colonisation extrême de ce pays !
      John Adams, deuxième président US (1797-1801), considéré comme l’un des Pères fondateurs des États-Unis disait : « Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette »
      Il savait de quoi il parlait ayant combattu le pouvoir britannique colonisateur lors des guerres d’indépendance.

        +14

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  • arthur78 // 12.07.2015 à 08h09

    En fait les Ricains ont peur que tout le systeme s’ecroule si la Grece sort de l’Euro.
    On parle maintenant de EUROGarchs, Schauble devrait se méfier, il sera bientot vilipender par Mustafa Nayyem et Leshchenko …

    http://tarpley.net/merkel-schauble-eurogarchs-risk-world-banking-panic-in-demented-quest-for-regime-change-euro-expulsion-for-greece/

    Es t’on si sur que Schauble plaisantait quand il proposa d’echanger Porto Rico contre la Grece, pas si sur:

    http://rt.com/news/273076-trade-greece-puerto-rico/

      +6

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    • jo // 12.07.2015 à 08h31

      Très bon cet article. On dirait qu’il y a de l’affolement dans l’air !!!
      On dirait que le boomerang est sur la phase « retour » !

        +11

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  • Macarel // 12.07.2015 à 08h19

    Si l’Europe c’est la paix, si l’Europe c’est la prospérité dans la solidarité, alors je suis pour.

    Mais force est de constater que l’UE c’est tout l’inverse : elle dresse les peuples les uns contre les autres, comme conséquence du dogme de la « concurrence libre et non faussée », qui est une guerre économique de tous contre tous. Bien entendu la solidarité en fait les frais.
    Il n’est que voir le NEIN allemand envers la Grèce, certes l’on peut comprendre, ils ne veulent plus payer pour une dette grecque qui ne sera jamais remboursée.
    En tout cas, cela illustre le fait qu’en l’absence de peuple européen, la solidarité entres pays a fait long feu.
    Force est de constater que l’UE, cette Europe dont on nous dit qu’il n’y en a pas d’autre possible, l’UE ne marche pas, inutile de se voiler la face. Et l’Euro, marche encore moins en l’absence d’un Etat unique, pour une monnaie unique.
    Evidemment tous les promoteurs de ce projet qui a foiré, vont essayer de maintenir cette Europe comateuse en survie, mais ce n’est reculer que pour mieux sauter. Le projet en l’état n’est plus viable, il serait temps de passer à autre chose, et cesser de martyriser les peuples en vain.
    « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
    A moins qu’il n’y ait une fatalité historique, à ce que l’Europe se suicide régulièrement, sous direction allemande.
    La France ne jouant plus le rôle de contrepoids aux excès du tempérament germano-prussien.

      +37

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    • Macarel // 12.07.2015 à 08h32

      Lorsque l’on est authentiquement européen, au sens que je rappelais précédemment l’on ne peut qu’avoir mal à l’Europe. Une Europe qui n’a rien à voir avec l’UE, qui n’est qu’une construction faite par une oligarchie politique et économique au service d’intérêts financiers internationaux, qui n’ont que faire de l’intérêt des populations.
      Si nous ne reprenons pas notre destin en main, si nous laissons le « monstre UE » continuer sur sa lancée, alors c’est sûr l’Europe va connaître une troisième catastrophe continentale. N’oublions pas que ce monstre a-démocratique, est en train imperturbablement de continuer à avancer sur le TAFTA (Traité Transatlantique), y compris avec le soutien d’un parlement européen, soit disant démocratique, mais en fait contrôlé par les amis « sociaux-démocrates » de papa Schultz, et ceux du PPE, des droites européennes.

        +38

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      • Siblius // 12.07.2015 à 08h49

        2005 c’était il y a dix ans déjà…
        les lignes n’ont pas bougé en dix ans, je ne suis donc pas optimiste pour la mise en place d’une authentique Europe

          +17

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        • Macarel // 12.07.2015 à 09h00

          Je sais, je sais, le système est bien verrouillé par la « Secte de Bruxelles » et ses ramifications dans les divers pays. Les authentiques européens, vont devoir entrer en résistance, comme pendant l’occupation allemande.
          L’histoire, n’est malheureusement, jamais un long fleuve tranquille. Les forces qui n’ont d’autre but que d’asservir les peuples relèvent toujours la tête. Elles se sont tenues, elles ont été tenues en respect pendant 30 ou 40 ans après la seconde guerre mondiale, mais depuis les années 80, elles ont repris du terrain, surtout, toute une génération de politiciens libéraux les a désentravées. Avec les résultats désastreux pour les peuples que l’on peut constater aujourd’hui.
          Ce ne va pas être un combat facile, mais entre la liberté celle de l’émancipation du citoyen, ou l’esclavage à des forces « anonymes du marché », le choix s’impose je crois.

            +19

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          • ARDUS // 12.07.2015 à 14h11

            Je suggère aux « authentiques européens » de commencer par remettre la société sur ses pieds dans chacun de leurs pays, ce qui passe par une coopération forte entre Etats souverains. Il faudrait que les « authentiques européens » qui ont voté OUI à Maastricht et OUI au référendum de 2005 pour reconduire en suivant leurs députés qui ont trahi le vote des Français, se rendent compte qu’ils nous ont mis dans la situation que nous connaissons, en Grèce mais aussi en Ukraine. Il est grandement temps que les « authentiques européens » nous lâchent la grappe, cessent de donner des leçons à la terre entière et se couvrent la tête de cendres. L’Europe contre les nations est nécessairement l’Europe contre les peuples.

              +16

            Alerter
            • Macarel // 12.07.2015 à 17h25

              Je ne sais pas où je me situe dans les « authentiques européens », car j’avais voté OUI à Maastricht et NON au TCE.
              Je crois que Todd avait fait l’inverse.
              Authentique est une façon de parler, de dire que ce n’est certainement pas le projet dont on voit les résultats désastreux aujourd’hui auquel, l’on a pu à un moment donné donner son approbation.
              Mais, vous avez peut-être raison, seule l’Europe des nations est peut-être vivables ? Je ne sais pas, en tout cas, la voie actuelle ne plaide pas dans le sens d’une Europe Fédérale.
              Les égoïsmes nationaux sont trop grands, il n’y a pas de peuple européen, les USA sont trop fourrés dans les affaires du continent, les intérêts financiers s’opposent à toute démocratie au niveau supra-national. Donc effectivement, la voie fédérale me semble impraticable.

                +5

              Alerter
    • Macarel // 12.07.2015 à 08h52
      • jo // 12.07.2015 à 09h53

        Très bon ! Certainement la représentation de ce que monsieur Tsipras déclarait, « discussion dans une pièce fermée » !!!!

          +3

        Alerter
  • bdb // 12.07.2015 à 09h11

    Nous voilà au neud du modèle ,ordolibéral Allemand.
    Avec son dogme de la compétitivité interne, la pression sur les salaires amène à rechercher une arrière cour aux bas salaires et une bonne qualification. Ce fond existe avec les anciens pays de l’ex URSS ou ses satellites. L’Allemagne continue son expansion vers l’est et va chercher sa valeur ajoutée vers : Finlande, Pays Baltes, Pologne. Pays les plus acharnés à ne faire aucune concession à la Grèce. Oui, comme le souligne E.Todd, l’Allemagne va détruire l’Europe pour la troisième fois, même si ses termes paraissent excessifs, j’ajouterai que l’Allemagne nous a démontré qu’elle est capable d’utiliser la main d’oeuvre à bas coût de sa sphère d’influence à l’Est.
    La « compétitivité interne » peut être assurée en utilisant une certaine forme de colonialisme, et nous y assistons, il n’y a qu’à voir l’arrogance des gouvernements du Nord de l’Europe, au sens de l’article de E.Todd, envers la Grèce, quasiment considérée comme une sous-nation de sous-européens. Sous-nation, sous-européens, ça vous dit rien?

      +22

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  • tocquelin // 12.07.2015 à 09h21

    excellente analyse de Todd(ça existe !!!)
    le clivage pro europe pro Merkel / sympathie pro i Grèce est quasi le mème que que celui pro Pétain/ pro de Gaulle
    dans le bloc anti Grèce on trouve les pays (pour certains luthériens) qui eu des accointances pro nazies Baltes Finlande Slovaquie Bulgarie (et ne parlons pas des gens de Kiev) La casque à pointe prussienne Merkel fait ressurgir des comportements anti slaves et anti orthodoxes inquiétants
    Point d’histoire Richelieu avait bien compri le danger allemand et avait pérennisé la division allemande la Révolution et Napoléon ont compromis le travail du grand homme d’état
    nous sommes menacés par 2 grands fléaux:- le retour pour la 3eme fois en un siècle de l’égémonie allemande et l’islamisme sunnite- wahabitte Pour y répondre l’alliance avec la Russie et les Chiites est indispensable

      +19

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    • Yannis // 12.07.2015 à 15h34

      Il faudrait arrêter d’essayer de dédouaner la France, les Français – des électeurs qui depuis des années votent avec leurs pieds et leur paquet d’actions, leurs allocations, leur rente et leurs bons d’achat pour écran plat, et surtout leur peur du vide – et de faire porter la responsabilité du naufrage européen par les « autres ».

      Le silence et l’inaction de Hollande face à Merkel, contrairement à son programme annoncé en 3012, de réorienter le cap de l’EU (c’est finalement Tsipras et les grecs, Podemos et les espagnols qui font le sale boulot) est absolument assourdissant et coupable : qui ne dit rien consent. Et toutes les zélites francise, politiques comme médiatiques nous ont tellement chanté la gloire de l’UE, jusqu’au paroxysme du référendum de 2005, que cette relecture de l’histoire récente européenne à l’avantage des Français et des peuples latins n’a aucun sens. Juste celui de se donner bonne conscience (la gabegie des finances nationales ne gêne personne ici, pas plus qu’en Grèce ou en Espagne il y quelques années, juste avant la crise des subprimes de 2008).

      C’est terrible oui, l’Europe est en train de s’étourdir une nouvelle foi dans les chants de guerre et de blocs opposés, pour le plus grand bonheur économique des mêmes puissances financières et industrielles qui ont très bien survécu aux conflits germano-français, deux guerres mondiales et un holocauste.

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    • Wilmotte Karim // 12.07.2015 à 16h12

      Une alliance militaire en pleine guerre mondiale, c’est une alliance de fait.
      Avec certaines réticences si vous le désirez, mais alliance quand même.

        +2

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      • kriss34 // 12.07.2015 à 17h06

        Ce n’est pas si je le désire, non. Une alliance militaire n’est pas nécessairement une alliance idéologique, c’est ce que je tente de faire saisir, voyez-vous? Donc non, pas d’accointance pro-nazie, mais une alliance quelque peu forcée, encore une fois dirigée contre l’ennemi de l’Est, qui n’était pas encore le libérateur de l’Europe, loin s’en faut.

        Je n’aime pas trop qu’on flétrisse mes aïeux, mon grand-père héros de la guerre d’hiver n’a jamais arboré la svastika.

          +8

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    • Homère d’Allore // 12.07.2015 à 20h51

      Certes, Mannerheim n’était pas un « nazi ». Ni plus ni moins que Horthy.

      Si il n’y a pas eu de Juifs déportés depuis la Finlande, c’est parce qu’il y en avait très peu.

      Mais la croix gammée est un symbole que les finlandais ont utilisé avant les allemands et qu’ils continuent d’utiliser.

      http://mobile.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/10/19/l-armee-de-l-air-finlandaise-tient-a-sa-croix-gammee_700873_3208.html

      Pour des tas de raisons historiques dues aux occupations suédoise puis russe, le sentiment national voire nationaliste ( méfiance vis à vis de l’étranger en général) est très développé dans ce pays.

      C’est aussi un pays assez ethniquement homogène, avec une faible minorité suédoise assez riche, et une très petite immigration ( surtout somalienne) assez mal perçue par une large partie de la population.

      On peut réellement rencontrer dans ce pays de vrais racistes ( au sens propre, c’est à dire défendant l’inégalité des races) et pas simplement des gens xénophobes.
      En Europe, c’est quand-même rare. Pas en Finlande.

        +4

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      • jp // 13.07.2015 à 09h11

        la neutralité de la Suède est ambiguë :

        « Le gouvernement suédois étant obligé de faire des concessions à l’Allemagne, comme d’autoriser l’utilisation des chemins de fer suédois par la Wehrmacht pour transporter l’infanterie de la Norvège à la Finlande et pour transporter des soldats entre la Norvège et l’Allemagne.
        Par ailleurs,l’Allemagne fut un excellent partenaire économique pour la Suède qui jusqu’en novembre 1944 exporta outre son minerai de fer, nombre de produits sidérurgiques et métallurgiques..

        La coopération de la Suède fut critiquée notamment par le journal Göteborgs Handels- och Sjöfartstidning et a aussi souvent été le sujet de débats dans la Suède de l’après-guerre, ainsi que dans les pays voisins. »

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Su%C3%A8de_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale

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      • Homère d’Allore // 13.07.2015 à 15h34

        Petite précision sur Tarmo Kunnas.

        Ce monsieur fut même bien plus qu’invité à l’Institut Finlandais de Paris, il en fut le directeur pendant plusieurs années.

        Son livre sur Brasillach et Drieu La Rochelle est une véritable apologie de ces écrivains français. C’est la raison pour laquelle seules les « Éditions de L’Homme libre », de réputation sulfureuse, l’ont publié en français.

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    • Homère d’Allore // 13.07.2015 à 10h51

      Bien sûr, c’est clair, kriss34.

      La position de la Finlande fut celle d’un allié de l’Axe qui ne déclara jamais la guerre aux USA et à la Grande Bretagne. Ce qui lui permit de garder la sympathie des occidentaux.
      Elle se retourna à la dernière minute contre L’Allemagne pour éviter le pire et négocier sa place de pays neutre et non de satellite soviétique.

      Ce tour de passe-passe à la Badoglio fut d’ailleurs très mal vécu par les troupes allemandes en Laponie qui ravagerent Rovaniemi. Cette destruction permit un discours de victimisation après guerre qui présenta ensuite la Finlande comme un pays martyr de tous les belligérants.

      Mon grand-père, aussi, kriss34, a fait la guerre d’hiver de 39-40. Celle-ci, glorieuse, fut toujours citée en exemple.
      Il a fait aussi celle, moins glorieuse, de 41-44, où il reçu d’ailleurs une belle médaille en forme de svastika.
      Cette guerre, très bien décrite dans « Kaputt » de Malaparte, fut terrible et entraîna le siège de Leningrad, l’une des horreurs de la guerre à l’Est.

        +0

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  • Gribouille // 12.07.2015 à 09h22

    Au delà des arguments sociologiques évoqués par Todd, je pense qu’il y a aujourd’hui des éléments politique intérieure qui viennent influencer les négociations en cours. Un fil qui serait intéressant pour comprendre les positions des différents gouvernements serait celui de la montée des extrêmes dans le jeu électoral.

    En France, la classe politique de droite comme de gauche est menacée par une montée d’un courant souverainiste qui évoque une sortie de l’Euro. Dès lors on peut comprendre la position de François Hollande d’éviter à tout prix tout début d’implosion de la zone Euro comme une condition nécessaire à sa lutte contre le FN. Un début de désagrégation de l’Euro serait une opportunité pour le FN de faire émerger un débat sur la monnaie unique. Débat pour le moment étouffé car n’ayant pas lieu d’être, puisque l’Euro est éternel !

    En Espagne, le gouvernement Rajoy est menacé par un Podemos d’extrême gauche mais pro-européen et proche de Syriza dans ses revendications. L’expulsion de la Grèce de la zone Euro enverrait un message très clair à l’électorat espagnol, majoritairement favorable à la monnaie unique, que voter Podemos reviendrait à abandonner l’Euro. Ce qui peut être un atout majeur lors des élections de fin d’année.

    L’Allemagne est ambivalente : d’un coté, l’Euro procure une rente à l’industrie allemande qu’elle souhaite conserver,
    d’un autre coté, elle ne veut pas payer pour les autres pays.
    Et la presse allemande, pousse le gouvernement à se montrer inflexible jusqu’à humilier la Grèce.

    On peut accessoirement se demander si la position française visant à éviter une dissolution de la zone Euro n’encourage pas paradoxalement l’Allemagne à pousser la Grèce vers la sortie. La sortie de la Grèce mettrait fin au projet de cette Europe de transferts dont elle veut pas et dont le prix pour elle serait prohibitif. Dans le même temps, elle pourrait compter sur les efforts de la France pour freiner et empêcher la sortie d’autres pays de la zone Euro dans un proche avenir, ce qui lui permettra de continuer à accumuler des excédents commerciaux juteux en profitant d’une monnaie ultra-compétitive (sous-évaluée) par rapport aux fondamentaux de son économie, et donc de conserver sa rente le plus longtemps possible.

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    • Chris // 12.07.2015 à 14h06

      Je doute que la sortie de la Grèce calme les eurosceptiques que le déballage actuel renforce dans leur opinion : le roi est nu. Tout le monde le voit… sauf le roi !

        +6

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  • autofocus75 // 12.07.2015 à 09h42

    Le monstre qui a toujours sommeillé dans la Grande Allemagne s’est encore réveillé ; accepter la réunification fut une erreur. Elle emmène de nouveau l’Europe dans l’abîme.

    Cette europe me fait honte. La France ou ce qu’il en reste, me fait honte, le silence et la soumission de la classe politique française me fait honte.

    Quand le Peuple se réveillera-t-il enfin pour reprendre les rênes de son destin ?

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    • Perekop // 12.07.2015 à 11h50

      De ce point de vue, réduire depuis des décennies les notions de patriotisme (et de famille) à du pétainisme « nauséabond », a été une erreur terrible, dont la France n’a pas fini de subir les effets. On a une population de consommateurs décervelés, ignorants de leur propre histoire, pour ne rien dire de celle de l’Antiquité gréco-romano-gauloise.

        +13

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      • Wilmotte Karim // 12.07.2015 à 12h59

        S’il y avait un puissant mouvement social avec des travailleurs conscient de leur classe sociale, vous n’auriez pas de « patriotisme » au sens étroit. Mais face à la situation actuelle, la France serait un volcan ayant explosé.

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      • téléphobe // 13.07.2015 à 09h24

        Tout à fait d’accord avec vous, mais rassurez-vous, avec 87% de succès au Baccalauréat, la France de Najat va vivre un sursaut historique ;o)

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  • Macarel // 12.07.2015 à 09h51

    Le temps n’est plus aux finasseries.

    http://www.forum-monetaire.com/

    L’euro n’ayant pas été crée dans la clarté démocratique aux fins d’efficacité monétaire et économique mais dans la dissimulation des buts et des moyens aux fins de forcer à l’unification fédérale de l’Europe via la disparition des États-nations et de leurs monnaies nationales souveraines dans le cadre d’un Empire allemand se reconstituant, tout en dominant une zone de libre-échange et de libre circulation des flux migratoires dont il est le seul bénéficiaire, il faudrait maintenant organiser des référendums dans chaque pays de la zone euro pour consulter les populations sur la question de savoir si elles veulent ou pas le garder. Et ensuite passer d’urgence au fédéralisme intégral (budget commun, obligations fédérales communes -eurobonds-, impôts identiques collectés en commun, politiques fiscale, étrangère, d’immigration et de défense uniques, bref la grande mutualisation) entre les Etats dont les populations répondront majoritairement oui. Ceux dont les populations répondront non revenant à leurs monnaies nationales voire sortant de l’UE.

    Le choix pour les populations est entre le FÉDÉRALISME INTÉGRAL et le retour à la SOUVERAINETÉ, tout autre solution bâtarde finira très mal. Inutile de préciser que nous sommes partisans de la souveraineté…

    Je crains que les » experts de la synthèse » français, ne poussent à accoucher d’une solution bâtarde, qui va prolonger les tourments des peuples d’Europe inutilement.

      +28

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    • Dominique Gagnot // 12.07.2015 à 11h50

      Souveraineté + coopération (et non compétition) entre les Nations.

      Puis, éventuellement à terme, fédération SI les peuples en acceptent les objectifs définis au préalable, qui ne pourraient être que de réparer les dégâts du capitalisme…
      C’est dire s’il y aura création d’emplois! 😉

      (Aujourd’hui, c’est l’exact contraire)

        +5

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    • luc // 12.07.2015 à 12h12

      naïveté :

      « il faudrait maintenant organiser des référendums dans chaque pays de la zone euro pour consulter les populations sur la question de savoir si elles veulent ou pas le garder »

      on a pourtant bien vu que la population grecque veut garder l’euro, la plupart des autres populations aussi certainement

      toujours cette illusion de démocratie : l’endoctrinement massif fausse les votes populaires

      c’est pourtant simple : dans une société largement capitaliste, la démocratie est une illusion car les plus riches diffusent leurs idées avec une énorme efficacité

        +15

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      • Macarel // 12.07.2015 à 12h40

        Il est vrai que dans le système capitaliste financier global, il n’y a pas beaucoup de marge de latitude pour les petits pays. Ceci dit l’Islande a montré un autre chemin, et à relancé son économie, tout en respectant le choix de la population.
        Donc, il n’y a pas de fatalité absolue.
        Dans tous les cas vouloir absolument, ménager la chèvre et le chou, n’est pas vraiment une bonne idée. Il est des cas, ou le raisonnement binaire, est meilleur que vouloir rester dans un flou artistique, propice à l’enlisement.
        Or dans le cas présent, il est clair que grecs et allemands ne font pas bon ménage ensembles. Les allemands en ont pris acte, les grecs devraient faire de même.
        Plus généralement, l’Europe du Sud et du Nord ne font pas bon ménage ensemble.
        Mais là, la France qui a tout misé sur l’euro, va avoir le plus grand mal à reconnaître que ce bébé est né sous de mauvais auspices, et qu’il vaudrait mieux mettre fin à cette désastreuse expérience. Pourtant, c’est la seule solution sage au point où en sont arrivées les choses.

          +12

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  • Nerouiev // 12.07.2015 à 09h53

    Le peuple dans son ensemble a toujours été lourdingue, c’est pour ça que la ficelle tirée par les zélites, aussi grosse soit-elle, a toujours cassé. Déjà on voit les premiers effilochages. En fait il en faudrait plusieurs, un monde multipolaire quoi.

      +2

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  • Dizalch // 12.07.2015 à 09h53

    Petite perle, un ex de Goldman Sachs a écrit à l’état Grec pour leur dire qu’il se mettait à leur disposition pour donner toutes les informations nécessaires à des poursuites pénales contre la banque suite au masquage de la dette de 2001 via des swaps.
    http://www.independent.co.uk/news/world/europe/greek-debt-crisis-goldman-sachs-could-be-sued-for-helping-country-hide-debts-when-it-joined-euro-10381926.html

      +25

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    • arthur78 // 12.07.2015 à 10h50

      Sauf que les sanctions ne marchent que dans un sens, dans la scène finale les Américains diront aux Europeens, vous avez combiens de bombes ?

      les europeens diront les 300 Françaises + 200 anglaises sous contrôles US
      les americains diront on en a 8000 fermez vos gueules connards

      C’est justement la raison pour laquelle les Russes les excitent tant

      A la question combien de bombes , ils repondent : autant que vous connards !

      C’est ce qu’on appelle la REALITE …

        +28

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      • Grognard // 12.07.2015 à 12h57

        Lorsque l’on a détruit une armée, est-il nécessaire d’en avoir une seconde pour jouer une hypothétique seconde manche?

          +2

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      • Wilmotte Karim // 12.07.2015 à 13h02

        La réalité, c’est que le plus grand marché du monde, c’est l’UE.
        Et qui si les USA menacent les entreprises européennes de leurs débouchés US, de leur participation aux USA, la réplique peut être terrible.

        Pour le reste, la puissance US repose sur le soutien de l’UE.

          +4

        Alerter
      • Emmanuel // 12.07.2015 à 16h07

        En venir au décompte des têtes nucléaires, quel non-sens !
        En tout cas, lorsqu’il s’agit de condamner des banques, les USA peuvent infliger des amendes qui se chiffrent en milliards de dollars.

          +2

        Alerter
  • Dizalch // 12.07.2015 à 10h05

    Deuxième perle de la matinée: Une belle « Charge » de T. Piketty contre les conservateurs Allemands qui détruisent l’UE avec l’austérité:
    http://www.independent.co.uk/news/world/europe/german-conservatives-are-destroying-europe-with-austerity-says-economist-thomas-piketty-10368040.html

    Le tout renforcé par une étude édifiante sur l’austérité d’avril 2015, réalisé par 33 économistes du centre de macroéconomie Anglais, dont les 2/3 (75%) déclarent qu’elle a été négative sur la croissance depuis 2010… http://www.independent.co.uk/news/business/news/two-thirds-of-economists-say-coalition-austerity-harmed-the-economy-10149410.html

    Ils en disent quoi nos pseudos experts des médias mainstream? entre ces infos, les positions de Stiglitz et de Krugman, et tant d’autres (éconoclast, sapir, OB, etc. etc.), faudrait peut-être voir à exiger des « excuses publiques », voir des refontes d’éditorialistes en urgence, car on ne vit pas dans le même monde 😉

      +28

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  • naz // 12.07.2015 à 10h06

    Quand on crée un empire, c’est qu’il y a volonté d’hégémonie, du fort au faible d’habitude; or la force est argent aujourd’hui plus que jamais puisqu’il n’est plus une valeur, il est dieu!
    En 92, c’est une majorité qui a voté pour cet empire, alors s’étonner de son fonctionnement est pour le moins infantile!
    Mais c’est que les faibles ont cette propension à vouloir se mettre sous la coupe d’un pouvoir protecteur(ah ah!!); la protection c’est la restriction puis la destruction de la liberté.
    L’empire est devenu une dictature qui se durcit au fur et à mesure que l’arbitraire de sa réalisation se dévoile. Il faut tenir en force tout ce petit monde car malgré la violence de la propagande, de la désinformation de la déculturation et du lavage de cerveaux, l’être humain a gardé quelque chose d’authentique, quelque chose qui ne rentre pas dans des moules trop petits. Seuls les nantis peuvent garder un semblant d’aise, qu’il prennent pour la liberté, alors qu’ils sont les plus petits, qui rentrent dans le moule.
    Il n’y a plus de culture populaire en France, il ne faut rien attendre d’elle, il ne reste que les peuples méditerranéens, alors pour eux, la violence se renforce!
    J’ai entendu qu’Athènes était en feu? Un bulletin de vote, c’est bien; un cri, c’est mieux.

      +13

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  • Yves Vermont // 12.07.2015 à 10h11

    La vraie solution, n’est-elle pas la sortie temporaire de l’Allemagne de la zone euro pour la forcer à faire les réajustements nécessaires ?

    Quelles seraient les conséquences d’une sortie de l’Allemagne pour la zone euro ? Le mark s’envolerait de x%, ses exportations baisseraient de y%, son chômage augmenterait de z%.

    L’Euro baisserait de a%, ce qui relancerait l’emploi et la croissance dans la zone euro, facilitant le réajustement des budgets nationaux.

    Une solution, bien meilleure que le Grexit, est donc bien une sortie provisoire de l’Allemagne de la zone Euro afin de lui donner le temps d’ajuster son économie. L’Allemagne doit réduire son excédent commercial vis à vis des autres pays de l’Europe : un pays en excédent prête automatiquement de l’argent aux pays en déficit. Que ce pays viennent « pleurer » qu’on lui vole son argent montre qu’il n’a pas compris qu’en acceptant son surplus, il acceptait de prêter aux etats en déficit! S’il ne veut plus prêter qu’il bloque ses exportations vers les autres pays de la zone euro, du moins les plus faibles.

    J’ai travaillé très longtemps dans l’automobile. Je verrais d’un très bon oeil une limitation des exportations des Audi, BMW, VW mais non des Mercedes dans tous les pays européens. On laisserait Mercedes exporter pour la seule raison, que j’ai travaillé chez Renault, qui s’est associé récemment avec Mercedes. Au fait, auprès de qui dois-je plaider la cause de Mercedes ?

    Un petit boycott très temporaire des produits allemands serait-il bénéfique pour la cause de l’Euro. Disons, 5 ans !

    Tout ce que j’écris n’est pas sérieux, mais du même mauvais niveau que les prises de position de Mr Schauble qui ne comprend pas grand chose, à l’économie, à la géopolitique, à la solidarité humaine.

    Yves Vermont

    PS : je suis très remonté par tant de bêtises et de mensonges d’état. Dissolvons le parlement européen, faisons une bonne campagne et envoyons aux parlements des gens responsables que nous aurons enfin choisis.

      +23

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    • Wilmotte Karim // 12.07.2015 à 10h30

      Si on doit aller au conflit économique ouvert et total, il faudra impérativement mener une politique de remplacement des produits allemands sur un vaste espace.

      On pourrait ainsi produire en Grèce des machines-outils concurrençant la production d’outre-Rhin.

        +12

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      • Francoise Jacotin // 13.07.2015 à 00h19

        On pourrait commencer, en Grèce , par organiser le boycott des produits Allemands . Car dans tous les domaines , même dans les super marches, les produits allemands sont nombreux .

          +3

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        • Siblius // 13.07.2015 à 08h28

          le consommateur français est incapable de faire un boycott de produits, quelque qu’en soit la motivation (écologique, préférence nationale, poids politique). tout citoyen a pourtant plus de poids par ces choix de consommation que par un bulletin de vote… mais ça ne marche pas dans notre pays, le français ayant une vue trop court terme (ou trop individualiste)

            +2

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          • Chevrier Michèle // 13.07.2015 à 10h24

            Les produits Allemand sont très présent en France, LIDL ALDI, ils le sont également en Suisse Alémanique, géographiquement la Grèce est plus éloignée, à voir s’ils continueront à vendre leur produits, il serait bon pour redresser leur économie de produire davantage.

              +0

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        • Chevrier Michèle // 13.07.2015 à 10h32

          La Grèce devrait boycotter les produits Allemand, le fera t-elle?
          La Grèce doit redresser son économie et surtout faire payer des impôts à tous ceux qui profitent, armateurs, églises ect….

            +0

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          • téléphobe // 13.07.2015 à 11h58

            Les produits allemands sont d’excellente qualité et ce, depuis longtemps.
            Quant à « faire payer l’église », dites-vous bien que sans l’église beaucoup de grecs seraient morts de faim dans les rues – toujours les mêmes arguments anti chrétiens alors que votre propre pays est envahi par des décapiteurs patentés !

              +3

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  • Caton77 // 12.07.2015 à 10h15

    Tout le monde semble oublier un « deus ex machina » AMERICAIN de la sombre malfaisance, tapi dans l’ombre, et qui tire les ficelles depuis très longtemps.
    Qui peut encore ignorer que ce sont eux qui nous ont fabriqué cette Europe bancale, improbable, impuissance et autodestructrice et ce, depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
    Qui peut encore ignorer que la plupart des dirigeants européens ont été formé, pour la plupart d’entre eux, dans les universtités américaines ?
    Qui peut encore ignorer, à moins de jouer les autruches, qu’une grande majorité de nos propres dirigeants politiques (de droite, comme de gauche) sortent de cette belle « usine » à traîtres qui se nomme « Young french leaders » ou « French-American foundation » ! http://french-american.org/actions/echanges/young-leaders/
    Si vous ne me croyez pas, faites votre propre enquête, si vous avez un peu de courage !
    Alors ne vous étonnez pas de ce qui se passe en Europe aujourd’hui.
    Je retiens ce passage fort de l’article d’Emmanuel Todd à propos de Hollande (ancien élève de la fabrique de traîtres):
    S’il laisse tomber les Grecs, il part dans l’Histoire du côté des socialistes qui ont voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Si les Grecs sont massacrés d’une façon ou d’une autre avec la complicité et la collaboration de la France, alors on saura que c’est la France de Pétain qui est au pouvoir.
    A ceci près, que la force « occupante » n’est plus l ‘Allemagne nazie, mais l’empire américain.
    Certains inconscients vont sûrement me retorquer que celle des Américains est infiniment plus « douce » et plus « charmante » que celle des nazis.
    Certes ! Mais une occupation reste une OCCUPATION ! Dans tous les cas, elle reste illégitime et destructrice pour la société qu’elle occupe ! Et de la même manière que pour les nazis, elle doit être combattue avec fermeté et courage (comme De Gaulle le fit en son temps en étant compris de PERSONNE). Oh certes, pas par les armes!Mais par les convictions, les idées et SURTOUT en ne réelisant pas les traîtres formés outre-atlantique !
    Vous trouvez facilement la liste de ces anciens « élèves » sur Internet !
    Dernière chose ; ne me dites pas que les Etats-Unis sont le «modèle absolu» de la démocratie et de la liberté ! Autant faire henir les chevaux de bois d’un manège d’enfants !

      +29

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    • Macarel // 12.07.2015 à 10h50

      Oui, tout se passe entre l’Allemagne et les USA. Le vaincu et le vainqueur d’hier.

      Sans un « De Gaulle » à sa tête, la France des petits bourgeois de province, France de collabos, bien incarnée par le président précédent et l’actuel dans un autre style, cette France ne pèse rien.

      Elle n’est respectée ni par l’Allemagne, ni par les USA.

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      • Varenyky // 12.07.2015 à 19h23

        La France est nulle !
        Bravo, vous êtes tout a fait dans l’enclos nord-américain de la pensée colonialisée.
        Certes La France n’a plus trop entre ses mains sa puissance économique, mais les US et l’Allemagne sont des Goliath aux pieds d’argile car culturellement sans fondement, l’une parce qu’elle est trop récente, et bâtie sur du vide, l’autre parce qu’elle a oublié son passé.
        Ce n’est pas notre cas.
        Notre Histoire, est encore la seule en Europe, avec l’Histoire de l’Italie et de la Russie à faire notre richesse de tous les jours.
        Nous n’en sommes pas conscient car pour nous c’est un comme un réflexe, un acquis de plus de plus de 1 500 ans.
        De plus les Us nous savent indociles et culturellement soudés, et cela les effraie, semblables au village d’Asterix, toujours prêts à se taper dessus mais se réunir lors des attaques extérieures.
        Allez chercher votre pain dans les Zup, prenez un café aux terrasse des commerces, exotiques, allez chercher des merguez dans les boucheries halal et glissez quelques phrases sur les impérialismes anglo-saxons (je rappelle que la Saxe est en Allemagne) vous y entendrez des propos surprenants qui vous rassureront sur notre poids et sur le respect qu’il fait naître.
        Ce qui est dommage c’est que nos élites peu férus d’histoire n’en aient pas conscience, sauf peut être Emmanuel Macron mais tellement atypique qu’il risque de ne pas rester longtemps sur sa planche de surf.

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      • téléphobe // 13.07.2015 à 09h27

        « …la France des petits bourgeois de province, France de collabos… » : la France en a marre d’être insultée par des gauchiasses !

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        • Chevrier Michèle // 13.07.2015 à 10h13

          L’Euro est appelé à disparaître à plus ou moins long terme et c’est tant mieux.
          L’Euro est un fiasco, un jour les pays reviendront à leur monnaie.
          Comme dit Hollande l’Euro est fort, pour certaines personnes c’est certain.
          ça ne fait pas l’unanimité, les Français ont majoritairement voté non,
          les politiques n’en ont pas tenu compte, ce qui fait penser que nous subissons une dictature.

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        • Alfred // 13.07.2015 à 16h43

          on est tous des « petit bourgeois de province » « gauchiasse » d’une certaine façon et pour quelqu’un d’autre.

          Sans déconner vous parler de la France, vous révériez de voir un peuple qui ouvre les yeux et qui se redresse… mais les AUTRES sont trop cons n’est-ce pas? Ils ne veulent pas jouer au peuple avec vous?

          Les uns les autres: stop aux étiquettes moisies et gardons notre rancœur contre les détenteurs discret de la dette Française et leurs larbins actifs au(x) pouvoir(s).

          Pour le reste c’est pas la peine de faire le concours de qui est le plus idiot utile et qui a le moins de cadavre dans le placard. Respectons les « erreurs » des uns et des autres et les différents points de vue et tournons nous concrètement vers l’action à venir. Cela passe aussi par le fait d’éviter la logorrhée sur les bisounours, les bobos, les patrons, les bourgeois, les merdias, la gauchiasse, les ripouxblicains etc.. On ne construira rien ensemble avec ces trucs là qui nous tirent en arrière et vers le bas.

            +1

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    • Chris // 12.07.2015 à 15h39

      Certains inconscients vont sûrement me retorquer que celle des Américains est infiniment plus « douce » et plus « charmante » que celle des nazis.
      Perso, je ne vois aucune différence. Les esclaves changent juste de maître; le pompage des richesses est exactement le même, sauf que les peuples européens n’ont pas encore réalisé que le « vampire » a choisi le service de la dette, infiniment plus efficace que la coercition armée et les brutalités exercées sur des populations non collaboratives.
      Qu’une nation paye des intérêts aux banques commerciales PRIVEES que sa propre banque centrale fournit, est en soi tellement kafkaïen que le procédé ne lasse pas de me surprendre.
      Et plus encore, qu’il ne soit pas contesté par ceux dont les impôts et taxes ne cessent d’enfler au détriment de leur protection sociale et revenu pour vivre.
      Quel aveuglement.

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  • lj // 12.07.2015 à 10h25

    Selon le TUE et le TFUE ( les traités de l’UE) un pays ou un ensemble de pays ne peut pas exclure un autre pays de l’UE
    Seul un pays par l’article 50 du TUE peut sortir de l’UE s’il le souhaite.

    L’Allemagne hier soir a fait un acte de guerre contre la Grèce !

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  • Christian Durante // 12.07.2015 à 10h28

    « La vieille France maurrassienne reconvertie en France socialiste, décentralisatrice, européiste et germanophile ». Maurras germanophile, il va falloir que je relise mes livres d’histoire !

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  • Dizalch // 12.07.2015 à 10h32

    Allé pour mémoire et histoire, en rapport avec l’Eurogroupe (aka traité de Versailles remis dans le contexte historique), une petite perle au combien toujours d’actualité…
    http://www.marianne.net/les-eco-att/grace-au-depart-negociateur-arrogant-les-negociations-serieuses-vont-pouvoir-commencer
    nb: C’est fou ce que la vie est un éternel recommencement… 😉

      +5

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  • lj // 12.07.2015 à 10h37

    L’UE EST UN PROJET AMERICAIN

    LA GRECE va rester dans l’UE, trois solutions :
    – La grèce accepte tout !
    – l’Allemagne , la France acceptent de prendre un part des dettes de la Grèce
    – le chaos, la grèce sort…..et ce sera l’occasion de réformer l’UE avec des pays plus intégrés et donc il faut encore plus d’Europe….la grèce rentre à nouveau

    Je crois que la troisième solution est préférable pour les américains encore plus d’Europe pour mieux la controler……fin des états !

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  • Dizalch // 12.07.2015 à 10h46

    Sommet de l’UE à 28 annulé… réunion de l’EuroGroupe à 19 uniquement…
    http://www.cnbc.com/2015/07/12/the-associated-press-the-latest-eu-summit-canceled-so-greece-talks-can-continue.html
    Le Président de l’UE Donald Tusk vient de le dire

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    • arthur78 // 12.07.2015 à 10h54

      Donald Tusk ‏@eucopresident 1h1 hour ago
      I have cancelled #EUCO today. #EuroSummit to start at 16h and last until we conclude talks on #Greece

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    • sg // 12.07.2015 à 13h08

      Incroyable! Ils veulent vraiment étouffer toute négociation politique. Ils sont vraiment prêt à tout, y compris à supprimer purement et simplement la politique pour la remplacer par uniquement des discussions financières (même si leurs portées dépassent ce seul cadre actuellement).

      Bon ben, je crois qu’on peut dire que preuve est faite que les politiciens européens n’ont plus le contrôle de leurs nations (à part peut-être l’Allemagne, et encore…).

        +7

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      • Grognard // 12.07.2015 à 15h38

        C’est « normal ».
        Vous avez toute une kyrielle d’individus qui participent au système ; qui quoi qu’ils disent sont assez bien placés pour comprendre que le dit système va dans le mur.

        Les individus en question comprennent tout autant qu’une reconfiguration se fera sans eux.

        Alors vaille que vaille ils maintiendront le système sous perfusion pour continuer à accumuler leurs prébendes.

        Ils n’oublient qu’une seule chose et elle est de taille.
        Plus le temps qui sépare une erreur de sa résolution est élevé ; plus la facture est salée.
        C’est une chose que j’ai souvent observé.

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  • Alae // 12.07.2015 à 10h57

    « Je leur répondais: «Non, ça va être pire avec eux!» Les sociodémocrates sont implantés dans les zones protestantes en Allemagne. »
    Bref, les mêmes « démocrates » qui selon Todd, avaient voté Hitler en leur temps.
    Étrange. De la même façon, après la Deuxième Guerre mondiale, tout ce que le Japon comptait de fachos criminels de guerre recyclés s’étaient regroupés dans un parti dénommé « Libéral-Démocrate ».
    « Social-démocrate », « Libéral-démocrate »… de l’art orwellien d’inverser le sens des mots.

    « L’euro est le trou noir de l’économie mondiale. »
    N’oublions pas la pompe à phynances planétaire qu’est le dollar. Merci.

      +7

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    • lon // 12.07.2015 à 11h47

      De toute évidence vous ne connaissez rien à l’histoire allemande . Les socio-démocrates ont été les secondes victimes des nazis après les communistes , et pas mal d’entre eux ont fini en camps de concentration .
      Les gens sur ce blog qui tapent sur l’Allemagne avec de fines analyses psychologiques des peuples devrait plutôt se demander comment une structure politico-syndicale aussi forte que le SPD allemand et ses syndicats ont pu se retrouvés laminés en moins d’un an par le pouvoir nazi, 1933-1934 . Cela s’appelle bêtement un régime de terreur ,et n’a pas grand chose à voir avec le caractère  » inné » d’un peuple .

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      • araok // 12.07.2015 à 13h23

        L’histoire contemporaine nous enseigne qu’il suffit d’un malade mental, de deux idéologues et de trois cents assassins pour s’emparer du pouvoir et baillonner des millions d’hommes.
        Simon Leys, Le studio de l’inutilité.

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        • chris // 12.07.2015 à 16h57

          Et aussi de quelques industriels très riches qui peuvent financer tout cela.

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          • Alfred // 13.07.2015 à 16h58

            Et aussi une élite en place un peu dépassée mais bienveillante vis à vis de la force montante (dans le sens: plutôt le petit caporal qu’une solution qui ne fut pas de droite).
            Autrement dit plutot l’aventurisme catastrophique que la remise en cause des certitudes en place au pouvoir (à l’époque la crainte des rouges, de nos jours l’acceptation de la ruine du modèle et des limites des ressources).

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      • Jmk011 // 12.07.2015 à 14h03

        Ne pas oublier non plus que les socio-démocrates allemands se sont d’abord alliés au parti nazi contre les communistes (cf plutôt Hitler que le Front Populaire) avant que les nazis se retournent contre eux. Éternelle trahison des socio-démocrates.

          +19

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        • lon // 12.07.2015 à 18h12

          Ce serait bien de fournir ici quelques références et sources quand on profère es énormités du genre  » les sociaux-démocrates se sont alliés aux nazis contre les communistes ( « plutôt Hitler que le Front Populaire » c’était en France après 36 ).
          Ce sont en fait les communistes allemands sur ordre de Moscou qui ont refusé l’alliance avec les sociaux-democrates pour contrer Hitler .
          Tant d’ignorance anti-allemande sur ce blog me laisse pantois .

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      • Chris // 12.07.2015 à 15h56

        Les socio-démocrates allemands ont payé leur acoquinage avec Hitler pour évincer les communistes. Ils furent les suivants à passer à la trappe.

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      • ohmama // 12.07.2015 à 16h48

        Les socio-démocrates sont l’expression à peu près modérée du fond anthropologique allemand, fond qui est autoritaire, inégalitaire et hiérarchisant; Les national-socialistes représentaient la forme hystérique de l’anthropologie allemande, le contexte de l’époque favorisait cette extrémité. Il ne faut confondre conflits politiques internes et anthropologie, Les allemands voyaient le parti NSDAP comme plus adapté aux réalités de l’époque. Pour moi aucune différence entre socio-démocrates et national-socialistes pour le fond.

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  • Scorpionbleu // 12.07.2015 à 11h01

    Merci à Emmanuel Todd pour son analyse en finesse des cultures du Nord et du Sud ! De tout ce qui oppose le Sud aux luthériens !

    Le pouvoir financier mondial semble vouloir sortir de l’ombre et agir publiquement et non officieusement. La discipline brutale intériorisé par les peuple du Nord sert au mieux leurs intérêts.

    Mais un point me semble essentiel se sont les ressources énergétiques de la Grèce ! Cela m’étonnerait fort que les oligarques les abandonnent à la Grèce qui pourrait alors se tourner vers la Russie pour l’analyse et l’exploitation.

    Ce qui est sûr c’est que nous allons tous vivre des moments difficiles au même titre que les grecs…les Soros and Co n’ont aucune humanité, ne nous faisons pas d’illusions. Tout était dit depuis 1997 dans l’Horreur Economique et sa suite… »Le pire est à venir ».

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  • Günter Schlüter // 12.07.2015 à 11h11

    Pour ceux qui comprennent l’allemand: une prise de position de l’économiste Heiner Flassbeck (ancien secrétaire d’État aux finances d’Oscar Lafontaine)

    http://www.flassbeck-economics.de/die-bedingungslose-kapitulation-sonst-nichts/

    En bref: Flassbeck dit que la position de Schäuble, que Merkel semble avoir adoptée (capitulation sans concessions) , fait d’énormes dégats dans l’Union européenne. Et il dit que c’est la dernière chance pour Hollande, avec Renzi, d’exiger du gouvernement allemand de changer sa politique d’austérité.

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    • Louise // 12.07.2015 à 12h33

      Renzi semble d’après ses déclarations à un quotidien italien, vouloir dire a l’Allemagne « ça suffit » le fera-t-il ?

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    • Pascalcs // 12.07.2015 à 15h22

      Il se fait l’écho de bien des vues partagées dans « Die Linke » dont Mme Wagenknecht qui s’y emploie fort élégamment pour remettre au Bundestag Mme Merkel et sa politique dans son contexte, c.a.d. Europicide.
      Mme Merkel et son bruyant ministre M. Schäuble savant sans doute ce que nous savons tous, cest à dire que la dette de la plupart des pays n’est pas repayable.
      Ils savent sans doute que la situation de nos pays est métastable et que dès que la remontée des taux ne pourra plus être enrayée par nos apprentis sorciers des banques centrales, nous seront face à un tsunami de faillites d’état.
      Il faut donc, et pendant que le patient peut être traité, détacher rapidement tout ce qui aggravera la nécrose et se débarrasser des boulets pour pouvoir surnager la vague.
      La Grèce est la première sur la liste, le Portugal suivra, puis les autres. L’Allemagne doit construire un mur de Berlin financier dans la zone Euro si elle veut survivre. Drainer ses moyens à la veille d’un grand Jubilé des dettes n’est pas dans sa stratégie. Et tant pis pour les marchés perdus, l’Allemagne s’intéresse depuis longtemps dejà beaucoup plus à la Chine et à la Russie qu’à l’Europe.
      Elle est donc dejà tournée ailleurs, pensant qu’il n’y a rien qui puisse l’empêcher de faire cavalier seul, sauf son garde chiourme US, bien entendu.
      Donc autant être pragmatique, comme le sont les Anglais, et repenser ce que nous la France voulont être dans ce délitement progressif. Et surtout, poser ouvertement la question de perdurer dans l’€ sous sa forme actuelle. Je crains que notre personnel politique ne soit pas formaté pour aborder ces questions de fond.

        +10

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  • Max // 12.07.2015 à 11h42

    Que la Grèce reste dans la zone € ou sorte de la zone €, c’est une situation de perdant/perdant.
    Et au niveau endettement, on est tous des grecques.
    Pour être membres de la zone €, cinq critères ont été définis dont deux sont :
    Ne pas dépasser les 60% d’endettement.
    Ne pas avoir un déficit annuel supérieur a 3%.
    Ces deux critères ne sont pas respecté par les membres de la zone €.
    En sachant que si/quand la zone € effondrera, les USA nous proposerons le retour au $ comme le moyen de transactions financières.
    La Grèce n’est que la 1ere à se faire éjecter sans bouée d’un navire qui coule et qui coulera avec ou sans la Grèce.
    Je me demande ce que les ukrainiens en pensent.

      +11

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    • Chris // 12.07.2015 à 16h00

      « Je me demande ce que les ukrainiens en pensent »
      Ils ne pensent qu’à encaisser les aides, comme tous les ex-satellites soviétiques, qui pour l’instant, sont de fervents supporter de l’UE.

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  • Macarel // 12.07.2015 à 12h45

    C’est une autre option de sortie de crise, effectivement : sortie de l’Allemagne et de ses pays satellites de la zone euro. Je suis pour !!!

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    • Tatsuya // 12.07.2015 à 13h24

      L’union de l’Allemagne et de ses satellites, c’est l’UE.
      Ils sont partis pour virer les insoumis les uns après les autres.

      Et ma France va me faire honte à tenter de rester dedans en dépit de toute considération d’intérêt général.

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  • Scorpionbleu // 12.07.2015 à 13h18

    Todd fait toujours confiance aux USA ? Etonnant !

    Comment ne pas penser à la lucidité des jeunes allemands la Fraction Armée Rouge qui dès les années avaient parfaitement analyser le mécanisme Impérialiste avec la collusion entre l’Allemagne et les USA. Les nazis étaient protégés et ont les retrouvés dans l’administration de ces deux pays ; la haine et le combat contre le communisme était exacerbée ; l’impérialisme socio-économique battait déjà son plein, avec le concours de l’Otan.

    Comme vous le savez tous, la Fraction d’Armée Rouge ou Bande à Baader pour la première génération des années 60/70 d’anti-impérialiste avait choisi la guérilla urbaine. Leur action a fait beaucoup de morts de ceux du camp qu’ils combattaient. Le massacre de ces jeunes qui avaient les yeux ouverts sur l’état de leur pays fut édifiant.

    Tout a été fait pour oublier leurs analyses politiques de l’après Hitler et celles vers quoi nous allions et où nous en sommes aujourd’hui. Seuls leurs crimes ont été retenus bien entendu.

    La force de l’analyse et du Tsipras et de Varoufakis doivent totalement tendre les gens au pouvoir en Allemagne, ceux qui ont le pouvoir en Europe, aux USA (qui parait jouer un double jeu) .Tout doit être fait pour tuer ces analyses et des actions de résistance sans lutte armée, la contamination dans les autres pays qui pourraient en découler.

    S’il est évident que la guérilla, la lutte armée ne sont plus le projet des anti-impérialistes d’aujourd’hui, l’intelligence des analyses pourrait produire une contamination de résistance.

    Les choix économiques, la violence anti-démocratique, la confiscation de la parole des peuples, l’abandon des jeunes que l’on constate en ce moment en Europe par ceux qui sont ont le pouvoir en Europe (élus ou technocrates) est semblable à celle des impérialistes, des oligarchies américaines comme européennes, surtout Allemandes qui ont été déjà été combattus à partir des années 60. La duplicité de l’Allemagne, des USA et de ceux qui ont construit l’Europe que nous connaissons, Monnet en tête (CIA) devient éclatante.

    Comment l’oppression, la violence de l’austérité, vont-elles pouvoir s’apaiser ? Comment des changements et la priorité à l’humain (comme le réclame Tsipras) vont-ils s’opérer ? Quels rapports de force ont les peuples à opposer pour vivre dans la paix, se développer, protéger leurs enfants d’un affaissement social énorme ?

      +6

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  • Sacha // 12.07.2015 à 13h45

    J’aime l’outrance de Todd. Elle colle parfaitement avec cette époque totalement folle que l’histoire retiendra comme telle, un moment d’égarement collectif. L’égarement et la folie ayant tout particulièrement atteint les classes supérieures…dites élites.

      +10

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  • Varenyky // 12.07.2015 à 13h57

    Je trouve étonnant, cette culpabilisation par les territoires du Nord, du plaisir naturel de la dégustation du soleil.
    Le terme méprisant de « pays du Club Med » pour le bassin méditerranéen illustre bien la pensée issue de la Réforme du culte de la souffrance, qui désigne l’entreprise Club Méditerranée, créatrice de grandes richesses financières et de plaisirs comme mauvaise, alors qu’une société similaire de distraction comme Disney, elle est classée comme bonne.
    Oui je pense comme Emmanuel Todd que l’Europe du Nord et l’Europe du Sud ont deux cultures non solubles.
    Déjà dans le lointain passé un essai avait été tenté.
    A la fin de l’empire romain, Constantin voulu déplacer la capitale de l’Empire de Rome à Trêves (Trier en Rhénanie-Palatinat), pour être plus au centre de l’Empire élargie.
    La ville fut dessinée pour être la nouvelle capitale, construite avec tous les équipements, on peut encore de nos jours voir la magnificence des monuments, comme l’amphithéâtre de 30 000 places, puis le transfert ne se réalisa jamais.
    Car Constantin préféra Constantinople !
    Nous Français, avec nos ancêtres Gaulois, Grecs, Romains, Phéniciens, et issus des multiples ethnies du bassin méditerranéen et de la lointaine Russie ont peu comprendre que se baigner dans une mer chaude est tout de même plus agréable et fait apprécier la vie un peu plus que de se plonger dans l’eau glacée des territoires du Nord.

      +13

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  • Louis Robert // 12.07.2015 à 14h24

    L’envers de la volonté hégémonique triomphaliste… c’est l’irrésistible élan vers l’autodestruction.

    Une seule et même folie!

      +5

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  • Scorpionbleu // 12.07.2015 à 14h37

    Je voudrais préciser que le message que j’ai posté à 13h18, ne fait pas l’apologie de la violence contre l’impérialisme par la lutte armée, ou la guérilla.

    Mais il s’agit de rappeler que la situation que nous vivons n’est pas nouvelle.

    Déjà dans les années 60, de jeunes étudiants allemands ont fait une analyse du fonctionnement et de la situation politique et économique de l’Allemagne, de l’Europe après Hitler, des américains s’appuyant sur l’Allemagne pour asseoir leur empire au sein de l’Europe.

    Certes ces jeunes allemands (Fraction Armée Rouge ) exaspérés de voir comment rien ne changeait dans la politique de leur pays et de l’Europe à l’après guerre, comment les nazis étaient accueillis dans les administrations américaines et allemandes, ces jeunes disais-je avaient choisi la lutte armée, la guérilla urbaine. Ils se sont battus 28 ans, des pertes pour leur groupe et des « crimes » dans le clan des impérialistes.

    Fin des années 90, ils se sont dissous et ils ont abandonner le choix des armes et de choisir la vie, de soutenir des modes de vie alternatifs pour éviter ceux imposés de l’ultra capitalisme, le néo-libéralisme qui a toujours cours.

    Je ne fais pas l’apologie de la violence, je souligne seulement que la situation que nous vivons autour de la mise à mort de la Grèce, l’austérité menaçante pour la vie des gens, de tous les peuples qui refusent de vivre écrasés ne date pas d’aujourd’hui.

    Je pense qu’il n’y a rien à attendre d’une négociation avec l’Europe et l’Allemagne.
    Vivre autrement, en parallèle devient l’enjeu.

      +13

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    • téléphobe // 13.07.2015 à 09h32

      Dans « Fraction Armée Rouge », le mot le plus lourd de sens c’est bien « Rouge » ;o)

        +0

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  • Charlie Bermude // 12.07.2015 à 14h53

    Braudel décrit la Méditerranée , et la Chine aprés la grande rupture , celle de la perte de la route de la Soie . Il le fait tout à fait sciemment , parce qu’il à bien noté par ailleurs le changement qu’il qualifie de considérable dans l’Histoire du monde , trés explicitement , promet de développer mais ne l’a jamais fait . Et se livre à des portraits indignes de grands méchants du Nord prenant le controle de la Méditerranée aux Sudistes et d’une Chine figée dans le post -Soie . Ne nous préparant pas à la Chine et aux Brics d’aujourd’hui , ni à une entreprise rétrogade Occidentale pour maintenir l’exclusivité des Mers du Sud . Pour ce qui est de la Gréce , toute maritime qu’elle soit ,comme relai vers l’occident , son sort est lié à la route de la Soie terrestre , c’est fondamentalement un pays de l’Est ( Cyrille et Méthode ne se sont pas trompés ). Là place qu’elle c’est faite sur les Mers du Sud c’est à l’arraché contre les Anglo Saxons ( voir les déboires , les humiliations d’Onnasis, pire que pour DSK , et autres ) .

      +3

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  • marianne // 12.07.2015 à 15h04

    Je trouve les analyses de Todd souvent intéressantes et instructives.
    Ceci dit, quand je vois à quoi nous mène cet axe de réflexion, et les débats qui ont lieu pour savoir qui fera alliance avec qui, en Europe, une fois ce système par terre ( ce qui ne se fera sans doute pas demain matin, malgré tout), mes interrogations concernant le volet « paix » de la lutte pour une « autre europe » (l’option de la gauche radicale française) prennent de l’ampleur.

    Je n’apprendrais rien à personne ici en rappelant que l’option guerre directement sur les territoires européens pourrait être caressée par ceux qui veulent conserver leur pouvoir économique et politique. Nous savons bien qui paye généralement cette option en premier lieu, pendant que les mêmes détenteurs des pouvoirs continuent à faire leur beurre.

    De ce point de vue, le choix de revendiquer une « autre europe » n’apparait pas si ridicule, comme il est généralement de « bon ton » de la considérer. On peut le comprendre, et je ne suis certes pas la dernière à me dire tous les soirs « Mais sortons de cette p…. d’Europe de M….. ,  » en parlant pour les grecs, pour les français, et tous les autres.

    Cette ligne d’une ‘autre europe » est celle que suit Tsipras, c’est aussi la ligne de Podemos, dont le dirigeant, Pablo Iglesias ( vous ne pensez pas direct au sirupeux chanteur vous ? Les Iglesias se suivent et ne se ressemblent pas 🙂 a eu une intervention remarquablement courte (les autres ont eu quand même tendance à bavasser 🙂 quand Tsipras est venu s’exprimer devant le parlement européen, courte et claire : « L’europe va changer, pour l’instant c’est Siriza, à l’automne, c’est nous. » (je résume, bien sûr, mais ce n’était pas beaucoup plus long). J’ai trouvé que c’était une déclaration de guerre plutôt bien tournée, dite sur un ton on ne peut plus tranquille, l’énoncé d’une évidence. Gros plan sur Tsipras à ce moment-là. Regards, signes discrets, moue approbatrice…

    Je songe que les dirigeants grecs ne tiennent pas seulement un fil tantôt économique, tantôt politique intérieure, tantôt géopolitique, mais tous ces fils-là à la fois. Je songe que dans ce tableau de véritable « sauve-qui-peut » généralisé, de divisions réémergentes, l’orientation stratégique de la gauche radicale est remarquablement convergente … en Europe du Sud. Die Linke penche pour sortir du panier de crabes… zut je suis retombée sur Todd Mdr.

      +9

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  • Xuan // 12.07.2015 à 15h05

    Todd ramène tout aux siècles précédents et il dit des âneries.
    Les USA ne sont pas plus « raisonnables » : un grexit affaiblirait l’OTAN
    Ramener les contradictions européennes à la guerre des religions c’est masquer le déséquilibre industriel toujours présent et ses conséquences.
    La division de l’Europe en deux n’est pas un scoop, pas plus que la division entre classes dans la société : il y a division entre exploités et exploiteur mais l’un n’existe pas sans l’autre.
    A moins d’une révolution ou d’un conflit d’indépendance. Mais Tsipras ne veut pas aller jusque là.

    Quant à la France, elle penche du même côté des USA et elle attend pour elle-même le remboursement de 40 milliards. Pas besoin d’aller chercher Pétain pour comprendre que de Hollande à Sarkozy (qui a changé d’avis à 180°) ils veulent tous récupérer intérêt et capital, et conserver la Grèce dans l’Otan et dans l’Europe.

      +5

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  • samuel // 12.07.2015 à 15h17

    La réalité étant ce qu’elle est, l’Allemagne semble de nouveau rechercher le même idéal de puissance qu’hier, et cela encore très récemment dans le fait de vouloir plus ou moins prendre en compte tout ce qui vient de se passer. L’Allemagne pourrait en effet rendre meilleur service économique, tant d’autres pays n’arrivent plus à la suivre dans sa première discipline de conduite, nous imposer ses valeurs, la rigueur et de la discipline avant tout, et plus encore de la part de ses premières élites dirigistes, c’est le Diktat. Il y a ce qu’on aimerait voir, et puis il y a la pseudo-réalité économique de nos médias, plus tout ce qui se passe au fur et à mesure des événements nous rappelant pas moins l’histoire de l’Europe. Todd n’invente rien, Todd n’est pas le premier à s’en apercevoir, Tood pourrait aussi déranger la bonne conscience. Ce qui vous gonfle surtout c’est que les choses n’ont pas plus évoluées, et cela à partir d’un certain nombre d’élites pro-Allemagne dans les sociétés. Le déshonneur actuel de la France.

      +6

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  • Caliban // 12.07.2015 à 15h24

    Point de vue anthropologique toujours intéressant. Est-ce une approche réellement pertinente? Elle le serait à coup sûr si les peuples étaient réellement concernés par les débats actuels sur la Construction européenne. Or ils sont sciemment écartés.

    J’ai plutôt l’impression
    • que les enjeux de la Construction européenne, et singulièrement les débats actuels sur la Grèce, sont géopolitiques et financiers
    • et qu’ils sont captés par un petit groupe de personnes, des initiés. Une « oligarchie » plus sensible aux pressions financières et à la réussite de leur carrière qu’aux forces profondes qui meuvent les peuples.

    Bref, M. Todd nous donne une clé pour comprendre des enjeux sur le long terme, pas sur l’actualité.
    Merci d’avoir partagé cet article.

      +9

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  • Dizalch // 12.07.2015 à 15h49

    La guerre des créanciers est belle et bien déclarée… celons Reuters, le dernier « draft » (brouillon/version préliminaire) des créanciers est le suivant: (je met l’Anglais et ma traduction)
    http://www.reuters.com/article/2015/07/12/us-eurozone-greece-conditions-draft-idUSKCN0PM0EP20150712
    Projet de l’Eurogroupe sur les demandes de réformes grecques

    Et il est dit que « L’Eurogroupe salue ainsi les engagements suivants supplémentaires des autorités grecques sur la base d’un calendrier clair »:

    Être entièrement d’accord sur un surplus primaire à moyen terme de 3,5% d’ici à 2018, en accord avec un objectif annuel à faire valider par les institutions

    Entreprendre d’ambitieuses réformes des pensions de retraites et des lois spécifiques pour compenser fiscalement l’impact de la loi constitutionnelle de 2012 sur les réformes;
    Et d’inscrire dans la loi la clause de déficit zéro

    Adopter de plus grandes réformes du marché des produits, sur la base d’un rétroplanning de toutes les recommandations du kit 1 de l’OCDE; Incluant l’ouverture des magasins le dimanche, de nouvelles périodes de soldes, la vente libre de produits pharmaceutiques, la propriété des pharmacies libre, ainsi que du lait, des biscuits. Dans la continuité des recommandations du Kit 2 de l’OCDE, l’industrie doit être incorporée dans les actions prioritaires.

    Dans les marchés de l’énergie, la Privatisation de l’opérateur de réseau électrique (ADMIE) doit être menée à bien, à moins que des mesures équivalentes puissent être démontrées, comme convenu par les institutions

    sur les marchés du travail, procéder à des examens rigoureux de la négociation collective, l’action industrielle et les licenciements collectifs en ligne avec le calendrier et l’approche suggérée par les institutions. Toutes les modifications doivent être fondées sur les meilleures pratiques internationales et européennes, et ne devraient pas impliquer un retour aux réglages politiques passées qui ne sont pas compatibles avec les objectifs de promotion de la croissance durable et inclusive;

    mettre pleinement en œuvre les dispositions pertinentes du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire, en particulier pour rendre le Conseil Fiscal pleinement opérationnel; adopter les mesures nécessaires pour renforcer le secteur financier, y compris une action décisive sur les prêts non performants, la transposition de BRRD et des mesures pour renforcer la gouvernance de l’HFSF et les banques;

    élaborer un programme de privatisation significatif avec une meilleure gouvernance. Un groupe de travail avec les institutions doivent fournir des propositions de mécanismes de mise en œuvre plus efficace; modifier ou compenser les lois adoptées pendant 2015 qui ne sont pas en accord avec les institutions et aller à l’encontre des engagements du programme;
    mettre en œuvre les points clefs restant de l’état des lieux de Décembre 2014 de la cinquième revue du deuxième programme d’ajustement économique.)

    Tout ceci vient en plus du plan original, si difficile à atteindre et accepter par Athènes.
    ———–
    NB: et ça a claché hier soir apparemment entre le Schaüble et Draghi
    https://twitter.com/AlbertoNardelli/status/620195495596683265

    Incroyable de mon point de vue ce qu’ils demandent en plus… spoliation du pays envers le privé étranger (qui d’autre rachètera leurs boîtes?…) et toujours plus de tout, et main mise de la troïka (ou autre nom) sur la politique intérieure… ils ne manquent pas d’air…

      +10

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  • tchoo // 12.07.2015 à 16h04

    Alors qu’attends Tsipras pour se barrer de ce merdier?
    même quand il s’humilie en acceptant un plan de l’UE, ceux ci considèrent que ce n’est pas assez, c’est toujours plus
    il n’y arien à attendre de l’UE et encor moins d’un plan concocté par Hollande champion de la parole trahie,
    barrez-vous les Grecs, vite, tant qu’il est encore temps

      +18

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    • tocquelin // 13.07.2015 à 08h11

      Tsipras en bon socialiste comme Mélanchon reste européiste et n’a pas probablement de plan B
      Il croyait (avec l’appui du peuple grec de par le référendum) obtenir quelques miettes de la prussienne ;;; ILLUSIONS

        +1

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  • Eric // 12.07.2015 à 16h23

    Les commentaires sur les US prédateurs et responsables de tous les maux de l’Europe sont quand même bien simplistes.
    Dans les siècles passés, c’est bien les pays européens qui avaient un comportement prédateur de par leur puissance.
    Alors aujourd’hui c’est le tour des US, mais juste parce qu’ils peuvent tirer profit du vide européen en face. Au lieu de faire des beaux discours sur la puissanve VIRTUELLE des pays européens mis ensemble, il est grand temps de construire quelque chose de réaliste et non dogmatique, avant qu’il ne soit trop tard …

      +4

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  • Jakorouge // 12.07.2015 à 16h37

    Grecs ! de sombres nuées se répandent sur l’Europe !
    Par instants, de sinistres fantômes venus de temps pensés comme révolus montrent leurs bobines de cauchemar.
    Grecs ! Croyez-moi, il est toujours temps de fuir ce chaudron de sorcières , cet asile psychiatrique en plein air qu’est désormais l’Union européenne.
    Certes la vie sera pour vous -au moins un temps- plus rude qu’elle ne l’est déjà. Mais vous au moins vous serez libres ! Délivrés de cette démence collective qui nous pompe la vie depuis tant d’années.
    Alors de grâce, brisez vos chaînes et aidez-nous à briser les nôtres. Rien ne justifiera jamais un malheur sans fin pour les peuples.
    Que revienne temps de la Raison !

      +13

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    • Macarel // 12.07.2015 à 17h15

      Il est paradoxal, qu’alors que pour les sociétés civiles le divorce est devenu chose banale, pour les pays, ceux de l’UE ce soit devenu si difficile de divorcer.

      Or entre allemands et grecs la vie commune est devenue intenable, il faut qu’ils divorcent.

      Je crois d’ailleurs que le divorce devrait se prolonger à toute l’Europe du Sud : impossible de dormir dans le même lit que la grosse Bertha.

      Ce qu’il nous faut en Europe c’est le divorce pour tous.

        +14

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      • Jakorouge // 12.07.2015 à 17h30

        Et maintenant Tsipras qui parle de « peuple Européen »… C’est affligeant.
        Cet européisme est décidément un bien étrange virus. Le voilà qui a désormais contaminé jusqu’à la gauche dite radicale, qui après la social-démocratie (mais là point de surprise) en perd ses fondamentaux politiques.
        Et le peuple grec dans tout ça ? Paupérisé, humilié, et encore abusé et trahi aussi ? En d’autres temps il en aurait moins fallu pour qu’éclate une révolution.
        Mais qui de nos jours est encore prêt à prendre des risques pour défendre les grands principes ?

          +7

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        • luc // 12.07.2015 à 17h49

          on peut bien sur envisager le concept d’un peuple europpéen, parce qu’il y a mille fois plus d’affinités entre un grec et un allemand qu’entre un grec et un sénégalais ou qu’entre un allemand et un phillipin

            +2

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          • interlibre // 12.07.2015 à 18h54

            L’immense majorité des peuples européens veut vivre en paix avec leurs voisins. Mais la majorité des pays Européens sont dirigés par des corrompus.
            On peut tout à fait parler d’un peuple Européen mais ce peuple n’est pas représenté démocratiquement.

              +4

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          • MARAT EL MOKRANI // 18.07.2015 à 15h04

            il se peut aussi qu’il y ait plus de ressemblance entre le patrimoine génétique du dit allemand avec le sénégalais qu’avec le grec.
            Parler de ressemblance entre deux indidus de la même espèce necessite de spécifier les caractères qu’on retient !

              +0

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  • aleksandar // 12.07.2015 à 17h36

    Schauble a déjà demandé que les actifs grecs à privatiser soient transférés au Luxembourg.
    Va-t-il par la suite demander un millier d’otages grecs qui seront détenus dans les prisons allemandes et qu’il fera fusiller si les grecs ne respectent pas leurs engagements ?
    On vit une époque formidable !

      +28

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    • Sud // 12.07.2015 à 18h48

      La presse commence à diffuser les nouvelles propositions que les chefs d’états européens finaliseront ce soir afin qu’elles soient soumises au parlement grec.

      On se souvient qu’arguant du fait que tout a échoué jusqu’à présent pour redresser la situation grecque, M. Varoufakis proposait de fixer d’abord le montant du hair cut. Puis, une fois établi le solde à rembourser et calculé les charges en découlant, le parlement grec modulerait les restriction à « faire passer ».

      Or, cet ordre n’est pas admis. Il est à nouveau réclamé au parlement grec, de planifier les mesures de restrictions avant qu’un accord intervienne sur le hair cut et l’intervention du MES.

      Et pourtant…, on propose-impose déjà à la Grèce de constituer son gage hors sol d’environ 50 milliards d’euros !… (des statues ? Des olives ? Des promesses de cession sous conditions suspensives, fatalement potestatives ?)

      Une nouvelle fois, les créanciers mettent la charrue avant les bœufs.

      Et l’on sera surpris que çà capote à nouveau… Consternant.

        +4

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      • kleio // 12.07.2015 à 19h45

        Je n’arrive pas à y voir clair. Mais je commence enfin à me rallier à la thèse de Sapir:
        1) il va y avoir Grexit
        2) chacun refile la patate chaude au voisin pour ne pas être désigné responsable

        Le dernier « plan » de Tsipras ne visait pas à attendrir l’UE mais à passer pour le gentil.
        Le dernier « plan » de l’UE ne vise pas à humilier Tsipras mais à le pousser à la rupture.

        Ils font des salamalecs pour l’opinion publique qui s’en fout puisqu’elle bronze sur la plage/turbine au boulot.

          +6

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        • Siblius // 12.07.2015 à 19h52

          à ce stade, quelque soit la goute d’eau qui déclenchera le grexit, l’allemagne et la finlande ne pourront plus se faire passer pour innocents aux yeux de l’histoire

            +9

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    • Pegaz // 12.07.2015 à 21h28

      Intéressante initiative. Wolfgang Schäuble, (L’affaire des caisses noires du CDU) demande à transférer les actifs au Luxembourg (Jean-Claude Juncker, Luxembourg Leaks) ! Je l’avoue, un peu facile mais j’en avais envie. L’histoire et certaine similitude, un document trouvé sur Horizon et débats datant de 2007, nous parle de l’étranglement financier prémédité de la Yougoslavie par les USA. « Une loi américaine est à l’origine du démantèlement de la Yougoslavie » Loi 101-513 : http://www.horizons-et-debats.ch/0709/20070310_07.htm

        +2

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    • jave // 12.07.2015 à 22h50

      Selon Le Monde c’est effectivement cette ‘mise en gage’ qui fait coincer l’accord. Cette ‘mise en gage’ est inacceptable. Grexit ?
      Au niveau macroéconomie une telle mise en gage est incompatible avec une monnaie unique, c’est pour ça que Draghi s’est fâché. Full Euro Breakup ?
      Le dernier sorti recapitalise la BCE ! Ahahahhahahaha.

        +0

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  • FifiBrind_acier // 12.07.2015 à 17h58

    La crise en cours va servir de prétexte à la mise en place du Fédéralisme et plus si affinités.
    Caroline Porteu nous fait savoir que la peine de mort est rétablie en Europe, et qu’un article 35 va supprimer de fait les Parlements nationaux.

    Journal Officiel de l’ Union européenne:
    http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/260114/leurope-retablit-la-peine-de-mort-texte-redige-par-marie-caroline-porteu

    Article 35:
    « … participation plus large à tous les niveaux du Congrès des Etats Unis, du Parlement européen permettra de renforcer réellement l’ensemble du processus, et que des échanges interparlementaires existants devraient être graduellement transformés en  » UNE ASSEMBLÉE TRANSATLANTIQUE DE FAIT. »

      +4

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