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10.janvier.201710.1.2017 // Les Crises

Colonisation : La coupure historique de la résolution 2334 – par Richard Labévière

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Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 02-01-2017

Mieux vaut tard que jamais… En s’abstenant le 23 décembre dernier, donc en renonçant à faire usage de leur droit de véto de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis ont permis l’adoption de la résolution 2334 qui condamne clairement la colonisation israélienne des territoires occupés palestiniens.

Plus de 35 ans après la résolution 465 de mars 1980, qui dénonçait – déjà – l’extension des colonies israéliennes, jugées illégales, la résolution qui vient d’être adoptée affirme que l’établissement de colonies israéliennes dans les territoires occupés « constitue une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et à l’instauration d’une paix totale, juste et durable ». La résolution 2334 demande en conséquence à Tel-Aviv de « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est et de respecter toutes ses obligations légales dans ce domaine ».

La résolution appelle « tous les États à faire la distinction, dans leurs relations, entre le territoire de l’État d’Israël et les territoires occupés depuis 1967 ». Après avoir appelé à l’adoption de mesures immédiates pour « empêcher tous les actes de violence contre les civils, y compris les actes de terrorisme et les actes de provocation et destruction », le texte juge urgentes « l’intensification et l’accélération des efforts diplomatiques internationaux et régionaux » sur la base notamment « des Résolutions pertinentes des Nations unies, des termes de référence de la conférence de Madrid et de la feuille de route du Quartet1 ».

En conclusion, le document souligne les efforts en cours « pour faire progresser l’Initiative de paix arabe, l’initiative de la France en vue de réunir une conférence de paix internationale, les récents efforts du Quartet ainsi que ceux de l’Égypte et de la Fédération de Russie ». L’histoire des blocages récurrents du Conseil de sécurité n’est plus à faire, mais cette dernière résolution nous rappelle d’abord qu’indépendamment de toutes ses inerties et ses imperfections, l’ONU demeure indispensable et, pour reprendre les mots du regretté Stéphane Hessel, « un monde sans ONU serait bien pire qu’il n’est en réalité… » L’organisation internationale, qui n’est pas un gouvernement mondial, conserve plusieurs supériorités indispensables : son universalité et sa mémoire. Celle-ci nous rappelle, en l’occurrence et textes à l’appui, que la colonisation israélienne est une vieille histoire et qu’Israël a continuellement violé le droit international dès les lendemains de sa création en 1948, notamment quant au statut de Jérusalem et à la colonisation de la partie Est de la ville sainte.

Par-delà les frontières de 1967, la politique de colonisation s’est poursuivie sans relâche, le nombre de colons étant dorénavant estimé à environ 430 000 en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée. Un projet de loi actuellement à l’étude à la Knesset prévoit de régulariser une cinquantaine « d’avant-postes », des colonies sauvages qu’Israël entérine mais qui demeurent illégales au regard des Nations unies et des milliers de logements construits dans les colonies en Cisjordanie. Devant le Conseil de sécurité le 16 décembre dernier, Ban Ki-moon, le secrétaire général sortant de l’ONU avait demandé à Israël de renoncer à ce projet.

La résolution 2334 est la 226e résolution adoptée par le Conseil de sécurité portant sur le conflit israélo-palestinien depuis la création de l’ONU en 1945. C’est encore sans compter les centaines de résolutions adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies à la majorité des États membres, ainsi que par la Commission des droits de l’homme de l’ONU (aujourd’hui devenu « Conseil des droits de l’homme ») installée à Genève.

Plus récemment en 2011, Washington avait empêché l’adoption d’une résolution similaire au Conseil de sécurité, arguant qu’un tel texte pouvait donner prétexte aux Israéliens comme aux Palestiniens de ne pas s’engager dans des négociations sérieuses… Bien qu’ayant commencé son premier mandat en conseillant à Tel-Aviv de geler les colonisations pour permettre la relance de négociations de paix avec les Palestiniens, Barack Obama s’était vite ravisé face à la violence de la réaction des lobbies pro-israéliens hyperpuissants aux Etats-Unis. Ainsi, pendant huit ans, le président Obama s’est contenté de timides réprimandes, tout en continuant de soutenir inconditionnellement Tel-Aviv à l’ONU, ainsi qu’en mettant à disposition des forces armées israéliennes les matériels militaires les plus sophistiqués, l’aide civilo-militaire annuelle de Washington dépassant les quatre milliards de dollars.

Certes, Barack Obama a moyennement apprécié que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se rende à Washington en mars 2015 pour appeler le Congrès à torpiller ses efforts en vue de l’accord sur le nucléaire iranien. Il n’a jamais vraiment non plus affiché une grande chaleur à l’encontre du dirigeant israélien, montrant même quelque agacement face à ses rigidités idéologiques, ses marques réitérées d’ingratitudes, ses prétentions politiques unilatérales, sinon une arrogance ayant fini par indisposer toute l’équipe de la Maison blanche.

Dans un discours de soixante-dix minutes, prononcé à Washington le 28 décembre dernier – et spécialement consacré au conflit israélo-palestinien -, le secrétaire d’Etat John Kerry a assené le coup de grâce et apporté une compréhension encore plus claire de cet ultime sursaut de lucidité de l’administration Obama : « nous ne pouvons pas – en toute bonne conscience – ne rien faire et ne rien dire alors que nous voyons l’espoir de paix s’évanouir ». De bonnes sources, prochetmoyen-orient.ch peut confirmer que Barack Obama a inspiré son secrétaire d’Etat pour ce discours réquisitoire destiné à prendre date face à la conscience universelle, le gouvernement américain sortant ne voulant pas demeurer dans l’Histoire comme ayant cautionné un système d’Apartheid source de violences, d’épurations ethniques et de nouvelles menaces terroristes.

Dans tous les cas de figure, la résolution 2334, comme le discours de John Kerry, prennent valeur de « coupure historique », au sens profondément althussérien du terme, en ce sens que désormais plus rien ne sera jamais comme avant… du moins sur le plan des perceptions, de l’analyse et des efforts diplomatiques engagés depuis plus de soixante ans pour régler la question palestinienne. Cette coupure historique, sinon épistémologique met d’abord crûment en lumière une réalité connue mais rarement prise en compte dans ses justes mesures : le poids et l’influence des lobbies pro-israéliens aux Etats-Unis ont transformé, dès le départ, cette crise internationale majeure en une question de politique intérieure américaine.

Cette anomalie sauvage a imposé les Etats-Unis comme médiateur « naturel » et principal d’une question palestinienne au cœur de laquelle Washington n’a cessé d’être juge et partie prenante. Des médiations brésilienne, norvégienne, suisse ou papou auraient été essentiellement plus impartiales, sinon plus efficaces que les agitations récurrentes des administrations américaines successives cherchant inlassablement à avantager leur allié historique !

Le deuxième effet de cette coupure épistémologique remet un peu de raison dans l’histoire en ce qu’elle remet sur la table de la communauté internationale ce que tout le monde sait depuis des décennies : l’illégalité, l’injustice, la violence de la continuation des colonies israéliennes dans les territoires occupés palestiniens. Le vote de la résolution 2334 a été entériné par des Etats qu’on n’attendait pas : Venezuela, Malaisie, Nouvelle-Zélande et Sénégal, affirmant enfin eux-aussi que la force ne peut supplanter infiniment le droit international. Même le très pro-américain président de l’Ukraine a condamné la colonisation israélienne, voyant ainsi annuler par le gouvernement Netanyahou la visite qu’il devait prochainement effectuer à Tel-Aviv.

Enfin, la coupure historique de la résolution 2334 signe la déconfiture de l’idéologie néo-conservatrice américaine et de ses surgeons européens, notamment français (Basbous, Encel, Tertrais, Levallois, etc.). Selon les morbides prédictions de l’historien Bernard Lewis, celle-ci prétendait vouloir gommer, sinon nier la centralité du conflit israélo-palestinien dans l’arc de crises proche et moyen-orientales, en recommandant de ne plus parler ni de la Palestine, ni du monde arabe, ni des Arabes, mais de simples tribus auxquelles il fallait impérativement imposer la démocratie (version occidentale) par les armes !

C’est au nom de cette abomination que furent déclenchées la deuxième guerre d’Irak du printemps 2003 et la guerre de Libye du printemps 2011 avec les résultats que l’on connaît. La « démocratie » en Irak devait produire un effet dominos de contagion dans toute la région et, ainsi, « digérer » une question palestinienne devenue périphérique et simple enjeu de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Infatigable porteuse de ce machin baptisé « Grand-Moyen-Orient », la secrétaire d’Etat Condoleeza Rice allait même jusqu’à comparer Yasser Arafat avec… Oussama Ben Laden ! Tout récemment encore, Richard Perle2 affirmait aux voisins de sa résidence provençale de Gordes que la plus grande erreur d’Obama était l’accord sur le nucléaire iranien et que l’objectif des Palestiniens était de fonder un Etat… islamique !

Même un peu tard, la résolution 2334 neutralise ce genre de balivernes, comme celles du ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman qui vient d’appeler les Français juifs à quitter leur pays pour Israël afin qu’ils puissent « rester juifs ». Il a même comparé l’initiative diplomatique française sur le Proche-Orient de « nouvelle affaire Dreyfus », ajoutant qu’« il est temps de dire aux Français juifs, ce n’est pas votre pays, ce n’est pas votre terre. Quittez la France et venez en Israël. Avec toutes les difficultés que cela implique, si vous voulez rester juif et être sûr que vos enfants et petits-enfants restent juifs, faites votre aliyah en Israël ».

Près de 5 000 Français juifs ont immigré en Israël en 2016, soit une baisse de plus de 30% par rapport à l’an dernier. En 2014 et 2015, un record avait été atteint avec 7 200 et 7 800 immigrants en provenance de France. Le ministre israélien n’a pas hésité à comparer l’initiative diplomatique française à l’affaire Dreyfus, lorsqu’un officier israélite de l’armée française avait été accusé à tort d’intelligence avec l’ennemi à la fin du XIXe siècle, avant d’être innocenté. « Il n’y a qu’une seule différence entre ce qu’ils préparent à Paris et l’affaire Dreyfus, c’est que la dernière fois il n’y avait qu’un juif sur le banc des accusés alors que maintenant, [il s’agit de] toute la population israélienne », a indiqué le ministre de la Défense. « Ceci n’est qu’un procès dirigé contre l’Etat d’Israël. C’est un sommet dont l’unique objectif est d’affaiblir la sécurité d’Israël », a-t-il conclu.

La France organisera le 15 janvier une nouvelle conférence internationale sur le Proche-Orient, avec quelque 70 pays, mais sans les parties concernées, pour réitérer le soutien de la communauté internationale à la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Dans la dynamique de la coupure historique de la résolution 2334, on ne peut que soutenir l’initiative de notre ami – le politologue John Whitbeck – s’adressant au Conseil national américain de sécurité pour que l’administration Obama sortante transforme l’essai en reconnaissant l’existence pleine et entière d’un Etat palestinien avant le 20 janvier prochain.

En attendant, bonne lecture, bonne et heureuse année en vous souhaitant les meilleures choses pour les temps qui viennent. Nous en aurons grand besoin…

Richard Labévière
2 janvier 2017

1 Le Quartet pour le Moyen-Orient ou plus simplement Quartet, est un groupe formé de quatre États et d’organisations nationales et internationales décidé à réaliser une médiation dans le processus de paix israélo-palestinien. Le Quartet est composé des États-Unis d’Amérique, de la Russie, de l’Union européenne et des Nations unies. Le groupe fut nommé en 2002, en réponse à l’escalade du conflit au Moyen-Orient.
2 Richard Norman Perle, né le 16 septembre 1941 à New York, a été conseiller politique auprès du secrétaire à la défense sous l’administration de Ronald Reagan et membre de la commission de la politique de défense de 1987 à 2004. Il est membre du Parti démocrate. Richard Perle est surtout connu pour son idéologie néo-conservatrice et par sa défense de la guerre d’Irak en 2003 pour défaire le dirigeant irakien Saddam Hussein. Il est également membre de l’American Enterprise Institute, de la direction du groupe Bilderberg, ainsi que présent dans le Projet pour un nouveau siècle américain (Project for the New American Century – PNAC) et fut un des cosignataires de la lettre du 26 janvier 1998 envoyée au président Bill Clinton, l’enjoignant de désarmer par la force Saddam Hussein. Perle est également considéré comme un proche du parti conservateur israélien, le Likoud.

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 02-01-2017

Source : L’express (NB : carte éditée)

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Ovuef2r // 10.01.2017 à 07h24

Il y a dix ans ou plus de cela j’avais lu un article expliquant que la solution à 2 États était un leurre car jamais le Palestine n’aurait les ressources nécessaires à son fonctionnement. On le voit nettement dans le peu de terres qu’il lui reste. Cette « solution » permet aux israéliens de gagner du temps en palabres tout en continuant la colonisation. Sans compter la frustration palestinienne qui engendre des actes terroristes justifiant l’éradication de séparations physiques au fur et à mesure.
La seule solution viable serait une Palestine unique avec des colons mis devant leurs responsabilités : un apartheid difficile à nier ou une démocratie dont ils ne seraient plus les maîtres. Déjà ils cherchent par tous moyens à amener de nouveaux juifs pour garder la majorité, c’est le sens des propos alarmistes pour la diaspora, pas le souci des humains qui la composent car démographiquement ils peinent à garder la majorité. Un état unique ferait voler tout ça en éclats.

67 réactions et commentaires

  • jean pierre de cornulier // 10.01.2017 à 05h18

    C’est ce qui s’appelle se donner bonne conscience. Hier encore les maisons de la famille du Palestine ien qui a tué des soldats et donné sa vie, ont été détruite. Tiens, on ne vous entend plus…

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    • christian gedeon // 10.01.2017 à 09h41

      C’est du blabla tout çà…aujourd’hui,une solution à deux états de plein exercice est juste non viable. la « communauté internationale  » a laissé ce mitage se faire bien tranquillement pendant juste 50 ans…depuis 1967. Et dans cette « communauté internationale « ,il est à noter que les « frères arabes  » ont été plus que silencieux sur la question,et que franchement Yasser Arafat a fait exactement l’inverse de ce qu’il fallait faire après son retour en Palestine. la destruction de l’Etat d’Israël a été retirée très tardivement de la Charte de l’OLP,et figure toujours et plus que jamais dans celle du Hamas…les israéliens ne sont pas des anges auréolés,tout le monde en est bien conscient…mais,qu’en est il de leurs interlocuteurs? le sont ils,eux? J’espère,contre toute raison, une solution à la sud africaine sauce moyen orient…ça ne va pas être simple,n’est ce pas?

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      • BOURDEAUX // 10.01.2017 à 10h51

        «les interlocuteurs » dont vous parlez et qui considéraient la création de l’état d’Israël comme un coup de force il y a 60 ans doivent-ils nécessairement s’adapter au fait accompli ? Pourquoi méprisons-nous les munichois chez nous si c’est pour les promouvoir au Moyen-Orient ?

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        • christian gedeon // 10.01.2017 à 12h48

          Votre comparaison n’est vraiment pas raison,à mon sens…en 1947,1948 des propositions raisonnables avaient été faites,et rejetées avec force.Qu’on se comprenne bien. je ne suis pas un thuriféraire d’Israël. Mais la vision en blanc et noir de la création de cet état me dérange. Combien d’états ont été « créés » au XIX ième et XXième siècle,qui existent et dont personne ne conteste l’existence? ben quand vous y pensez,c’est beaucoup…même l’Allemagne et l’Italie ont été créés à cette période du XIX ème…et l’essentiel des états africains au XXième siècle. Alors pourquoi un traitement particulier pour Israël? Quelqu’un conteste t il la création de l’Algérie,pourtant pure création coloniale? tant que les positions sur Israël seront faites de blanc et noir,de tout ou rien,on n’avancera pas d’un pouce dans la solution,pas d’un pouce.je sais,ma position est tout sauf populaire…mais c’est la mienne,et j’assume.

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          • BOURDEAUX // 10.01.2017 à 13h39

            Rien n’est blanc ni noir en effet, je partage ce jugement. Mais vous négligez un détail : cette création s’est accompagnée d’une immigration imposée aux autochtones arabes. Ca a donc été une colonisation, suivie et accompagnée de la création d’un état confessionnel. Il y a des pages entières de mises en gardes par les autorités musulmanes de la région au début du XX°, contre ce projet…Ce pays est à mon avis devenu une circonstance qui ne peut plus provoquer que des fautes, dans les deux camps.

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            • christian gedeon // 10.01.2017 à 13h54

              je ne veux contrarier personne…mais en 1948,qu’on l’admette ou pas,mais compte tenu du terrorisme de l’Irgoun et du Stern aussi;c’est bien à l’appel des pays arabes limitrophes et singulièrement de l’Egypte de Farouk(quel con) et de la Syrie que le grand mouvement a eu lieu….les mouvements de population ont donc des origines diverses…et nombre de palestiniens s’attendaient à voir débouler les armées arabes qui les débarrasseraient des juifs.pas de bol,çà ne s’est pas passé comme çà…l’émigration des palestiniens a deux causes…le terrorisme des groupes israéliens,mais aussi,et hélas surtout,l’appel stupide aux palestiniens des régions où les juifs étaient déjà très présents,à quitter…pour que la victoire et ses vicissitudes ne les touche pas…

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            • BOURDEAUX // 10.01.2017 à 15h16

              Vous vous référez sans doute, à juste titre, au déclencheur de DIR YASSINE, mais je n’évoquais pas l’Emigration, mais bien l’Immigration (donc celle des juifs vers Israël)

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          • Olympi // 10.01.2017 à 20h00

            La grosse différence c’est cette carte https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_partage_de_la_Palestine#/media/File:UNGA_181_Map.png

            Faut pas s’étonner que si tous les voisins sont contre la création d’un état il y ai par la suite guerre…
            Qu’ils aient raison ou non, c’est juste diplomatiquement débile.

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      • bats0 // 10.01.2017 à 12h00

        Comme vous dites christian, « une solution » ne va pas être simple à mettre en place, afin de remédier à ce conflit qui dure depuis bien trop longtemps, où une fois de plus la population civile paye les frais des conséquences démesurées des « égo » de chaque responsable des camps concernés.
        En 1993, lors des accords d’Oslo, je me suis dit qu’enfin, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat avaient trouvé une issue de sortie de ce conflit qui avait plus que duré; enfin la paix pouvait être envisagée dans cette région du Proche-Orient, tout comme les accords de Camp David avait permis un traité de paix israélo-égyptien en 1979.
        Mais, catastrophe, en Novembre 1995, Yitzhak Rabin fût assassiné, ce qui entraina des dysfonctionnement dans la continuité du processus de paix entre la Palestine et Israël.
        Comme quoi, c’est à se demander si certains n’ont pas intérêt à ce que ce conflit persiste, pour le meilleur de quelques uns (une minorité), et pour le pire, pour la majorité de la population de ces deux communautés.
        Vous avez un très très bel article à lire à ce sujet : « Les origines du conflit Israelo-Palestinien » : http://www.artistes-contre-le-mur.org/doss_articles/Les_Origines_du_Conflit_Israelo_Palestinien_JJTME_2001.pdf
        et un dossier sur ce même site concernant le conflit entre la Palestine et Israël :
        http://www.artistes-contre-le-mur.org/doss_articles.htm

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      • Citoyen de France // 10.01.2017 à 15h35

        Tout à fait. Ce n’est pas l’installation de juifs en Palestine appelée « colonisation juive » qui est la cause. Dans ce cas, tous les arabes installés dans d’autres pays seraient pareillement des colonisateurs et devraient retourner chez eux.
        Depuis la création d’Israël, les arabes ont décidé de rejeter à la mer tout ce qui n’est- pas musulman sur le continent Nord Africain. Pour eux, les juifs sur le continent c »est une épine à extraire.

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        • Citoyen de France // 10.01.2017 à 15h37

          Partant de ce principe, l’oumma qui dirige tous les musulmans du monde sans exception procède par tous les moyens à tenter de reprendre les terres d’Israël et n’a jamais cessé à aiguillonner les habitants de Palestine pour qu’ils se révoltent contre Israël. Le peuple de Palestine était à l’origine pacifique et c’est les mercenaires arabes qui se chargent de faire la guérilla contre les juifs.
          S’ils ne tolèrent pas de non musulmans sur les terres qu’ils ont eu conquises par la force, qu principe qu’un musulman ne se mélange pas avec des koufs. POurquoi viennent ils se mélanger aux koufs du monde ?
          Pour les coloniser.
          En conclusion ils nous jouent la comédie d’être colonisés depuis 50 ans et depuis plus de trente ans ils colonisent le monde pour rendre la religion musulmane obligatoire à tous et exterminer les récalcitrants.
          Cela a été proclamé publiquement en 1979 par tous les ayatollahs dès le renversement du shah d’Iran Palavi.
          En clair ils font la guerre mondiale religieuse par tous les moyens y compris la terreur sans l’avoir déclarée officiellement par les ambassades.
          [modéré]

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          • marc // 10.01.2017 à 19h14

            quelle illusion de croire que les magrhébins de france sont venus de leur plein gré… ils y ont été fortement incités, tout comme les nouveaux venus en allemagne

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          • Seraphim // 11.01.2017 à 16h31

            Si les musulmans ne « tolèrent » pas les non musulmans, comment expliquez-vous la tolérance depuis le 10ème siècle entre les musulmans et les chrétiens? Aujourd’hui encore les clefs de l’église du st-sépulcre sont sous la responsabilité des musulmans, en parfaite harmonie. Enfin, comment expliquez-vous que les juifs cherchent aussi, avec résultat, à faire fuir les (nombreux) chrétiens arabes de Jérusalem et d’ailleurs?

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            • Surya // 12.01.2017 à 00h19

              Les chrétiens sont tolérés quand ils sont des dhimmis et qu’ils payent la jizia (d’ailleurs l’augmentation régulière de la dite jizia finissait par être tellement insupportable que les dhimmis finissaient par se soumettre à l’islam). Sinon les chrétiens du timor oriental, les coptes et les maronites ont su apprécier ces dernières décennies la « tolérance » des musulmans dans les divers massacres et discriminations. D’ailleurs si les chrétiens d’Orient représentaient 25% de la population du proche et moyen orient au début du XXème siècle et seulement 3% maintenant, c’est sûrement un pur hasard.

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      • Charles-de // 13.01.2017 à 12h54

        Quand simplement DEUX personnes qui vivent DANS LA MEME MAISON ne s’entendent pas, QUE font-elles ? RESTENT-elles dans la maison, ou l’UNE des deux est-elle OBLIGéE DE PARTIR ?

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  • Ovuef2r // 10.01.2017 à 07h24

    Il y a dix ans ou plus de cela j’avais lu un article expliquant que la solution à 2 États était un leurre car jamais le Palestine n’aurait les ressources nécessaires à son fonctionnement. On le voit nettement dans le peu de terres qu’il lui reste. Cette « solution » permet aux israéliens de gagner du temps en palabres tout en continuant la colonisation. Sans compter la frustration palestinienne qui engendre des actes terroristes justifiant l’éradication de séparations physiques au fur et à mesure.
    La seule solution viable serait une Palestine unique avec des colons mis devant leurs responsabilités : un apartheid difficile à nier ou une démocratie dont ils ne seraient plus les maîtres. Déjà ils cherchent par tous moyens à amener de nouveaux juifs pour garder la majorité, c’est le sens des propos alarmistes pour la diaspora, pas le souci des humains qui la composent car démographiquement ils peinent à garder la majorité. Un état unique ferait voler tout ça en éclats.

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    • jean pierre de cornulier // 10.01.2017 à 12h06

      Alors là je suis parfaitement d’accord, si ce sont les Palestiniens qui choisissent cette solution. Les occidentaux n’ont toujours pas compris que sans la résistance palestinienne, on ne parlerait plus d’eux .

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      • christian gedeon // 10.01.2017 à 13h07

        Il est toutefois fort dommage que la résistance palestinienne se soit souvent trompé de cible,comme en Jordanie où elle a essayé de tuer le roi Hussein,paix à son âme, et de prendre le pouvoir en 1969,ou au Liban où elle a suivi le même processus,avec une tentative de liquidation des chrétiens ,qui à l’époque n’avait guère fait de bruit médiatique.Elle a confondu Amman et Beyrouth avec Tel Aviv,manifestement. Le mot « résistance  » ne suffit pas à tout justifier,n’est ce pas? les palestiniens de « l’intérieur  » ont payé lourdement les délires de ceux de l’extérieur,Israël ayant longtemps été justifié dans sa politique,par une violence incompréhensible par ailleurs,puisque dirigée contre les « frères « (sic!) arabes.Une fois de plus,vous ne ferez rien avancer en faisant des palestiniens des saints et des israéliens des diables…

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    • robert // 10.01.2017 à 14h45

      Je suis bien d’accord avec vous , mais la solution a 1 état parait très délicate , de par le déséquilibre des 2 populations , la peur pour les israéliens de perdre leur « état juif » et donc le risque de dissolution avec le temps.
      Mais surtout QUEL nom aurai cet état ? Et là les 2 partis ne lâcheront rien , du moins au vue de leur histoire des 50 dernières années.
      Alors peut-être que la solution la plus pérenne serai de redessiner les frontières ? (c’pas gagné…)

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  • Raoul // 10.01.2017 à 09h16

    Je suis d’accord avec ce qu’écrit Richard Labévière et partage son indignation, mais je ne partage pas son optimisme. Des résolutions condamnant Israël, il y en a eu de nombreuses, que ce pays s’est empressé d’ignorer sans conséquences pour lui, si ce n’est une image négative largement compensée par l’action de ses propagandistes.

    Les monstrueux bombardements de Gaza n’ont conduit à aucune action de la prétendue communauté internationale, alors je doute que la présente résolution, condamnant la colonisation, ait des suites. Mais reconnaissons tout de même son importance dans le sens où elle redonne aux palestiniens une existence et remet clairement en avant le rôle d’Israël en tant qu’agresseur.

    Après, je n’en attend rien de plus : pas d’embargo sur les armes destinées à Israël, pas de boycott des produits israéliens provenant des colonies illégales, pas d’arrêt des accords économiques privilégiés d’Israël avec l’UE. Bref ! la vie continue, les forts écrasent les faibles, la routine quoi…

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  • yack2 // 10.01.2017 à 09h36

    Un simple survol des cartes de 1946 à aujourd’hui suffit à illustrer l’hypocrisie de la communauté internationale auto proclamée…..
    La question centrale reste comment cela a-t-il été possible? Et là!: tous aux abris pour les téméraires qui oseraient émettre une hypothèse…..
    Tant que le débat sera impossible,qu’il sera impossible de mettre même des mots sur le problème,les palestiniens vivront l’enfer.

      +31

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  • J // 10.01.2017 à 09h50

    Deux remarques :
    1) il s’agit avant tout d’une peau de banane (parmi d’autres) d’Obama à son successeur qui s’empressera de remettre les choses au point.
    2) sans tomber dans le manichéisme et le simplisme inverse, voir unilatéralement Israël comme le « méchant » parce que le plus fort pour le moment, c’est simpliste et manichéen. On sait, quand on veut bien le savoir, où ça conduit, de considérer que le plus faible à un moment donné sera toujours le « gentil ».

      +14

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    • Blablaland // 10.01.2017 à 10h12

      Tellement d’accord avec vous mon ami ! C’est comme ça qu’il faut penser

        +4

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      • BEOTIEN // 10.01.2017 à 12h38

        Sans oublier d’évoquer la fonction porte-avions d’Israël au coeur de l’Orient compliqué ».

          +4

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    • yack2 // 10.01.2017 à 10h35

      Est-ce que les cartes de 46 à aujourd’hui sont manichéennes?
      Est-ce qu’un jour LES FAITS seront pris en compte?

        +12

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      • J // 10.01.2017 à 11h19

        Elles montrent juste qui a été le plus fort jusqu’à présent. Le jour peut-être proche où le rapport de forces s’inversera, il n’y aura plus d’Israël du tout (alors qu’il y a toujours eu des Juifs dans la région), et vraisemblablement des millions de morts.

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        • christian gedeon // 11.01.2017 à 11h20

          Mdr!! Ce n’est pas pour demain,ni après demain…Vous faites quoi de l’arsenal nucléaire israélien? En cas de dernier recours? Ce genre de vision apocalyptique ne fait pas avancer le schmilblick du tout…Israël détruit? peut être. Mais Damas,Le Caire,Amman, etc… auront été réduites à l’état de cendres! Il n’y a pas d’autre solution que politique…

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      • zato // 11.01.2017 à 16h57

        sauf erreur ,la colonisation consiste à spolier de leur droits les occupants d’origine pour y installer des colons; en Palestine les occupations juives actuelles de terres arabes ne résultent pas d’une expulsion, mais d’une vente librement consentie ..Pourquoi personne ne cloue au pilori ces propriétaires qui bradent les idéaux palestiniens pour de l’argent?
        Voilà une bonne question à poser à tout les soutiens inconditionnels de la cause palestinienne (ne répondez pas tous en même temps)

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  • Blablaland // 10.01.2017 à 09h56

    http://3.bp.blogspot.com/-kE1x9-HJgaA/VUjJ51qr5jI/AAAAAAAAJOE/SA4B1lIRUfQ/s1600/palestinelie1.jpg

    J’aimerai votre avis sur cette photo, ça m’intéresse totalement pouvez vous contrer les arguments de cette photo ?

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    • BOURDEAUX // 10.01.2017 à 10h23

      L’argument semble être ici que la Palestine n’a jamais été un état. Certes, mais elle ne l’a jamais voulu, les arabes ont toujours considéré la Palestine comme une province Syrienne (la Syrie du sud). Ce sont les anglais qui en ont fait un protectorat en 1919, contre l’avis de l’émir Faysal qui voulait maintenir l’unité syrienne. Les alliés se sont partagés les dépouilles de l’empire ottoman en 1919, redessinant ses anciennes provinces à leur fantaisie.

        +16

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      • lvzor // 10.01.2017 à 11h16

        @ Blablaland

        « pouvez vous contrer les arguments de cette photo ? »

        La logique en oeuvre dans ces arguments transparaît avec le quatrième. Si vous pensez qu’en 1940 l’Allemagne a « donné » la zone libre à la France vous serez conduit à approuver ces arguments…

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    • Raoul // 10.01.2017 à 18h13

      Voici ce que m’inspire cet argumentaire.

      Image 1 : des gens vivaient sur ces terres, peut-être pas organisés en nation, mais qu’on appelle les palestiniens. Au nom de quoi s’est-on donné le droit de prendre leurs terres, comme on l’a fait aux indiens d’Amérique, eux aussi non organisés en nation ?

      Image 2 : je viens, je prends la plus grande partie de tes terres et tu dois accepter cela. Et tu dois me faire confiance, ce que je t’ai laissé, je ne chercherai pas à te le prendre. Cela rappelle les promesses des envahisseurs européens aux indiens d’Amérique et on a vu ce que cela a donné. Les palestiniens ont voulu croire au droit, mais c’est la force qui s’est imposée.

      Image 3 : le fait qu’on n’ait pas autorisé les palestiniens à posséder et administrer leur état signifie-t-il que les terres ne leur appartiennent pas ?

      Image 4 : voilà ce que les israéliens, dans leur grande générosité, ont laissé aux palestiniens. Et, même cela, ils leur contestent, rognant petit à petit sur ce qui reste, instaurant un blocus, leur interdisant, de fait, d’exister en tant que nation.

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  • Lysbeth Levy // 10.01.2017 à 09h57

    Tout ceci arrive bien tard et de toute façon l’IDF (armée israelienne) tue chaque jours femmes, enfants ou hommes, là-bas en dehors des grandes opérations de nettoyage ethniques réguliers au nom de quelques roquettes lancés (vrai ou pas aucune importance) un génocide permanent et de toute façon le voeu pieux du « deux états » ne pourra pas se faire « l’état des Juifs » décidé par Nethanayu, soit israel n’inclue pas les Palestiniens musulmans ou chrétiens. Déjà l’appartheid existe entre juifs, les Ashkénazes se sentant supérieurs aux séfarades et surtout aux juifs éthiopiens « noirs » qui sont la plus basse échelle de la société. Israel est le dernier pays d’appartheid après l’Afrique du sud, avec qui d’ailleurs elle avait d’excellents rapports. Obama arrive à la fin de son mandat et si il est honnête, il devrait passer le reste de sa vie à se demander ce qu’il a pu apporter de bien, de beau, de juste dans ce monde pire qu’avant la fin de la décolonisation.

      +27

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    • christian gedeon // 10.01.2017 à 10h30

      Il y a en Israël plus de deux millions d’arabes israéliens…dont on ne parle presque jamais.Loin de moi l’idée que leur situation et leurs droits réels sont exactement les mêmes que ceux des israéliens juifs,mais,car il y a un mais,leur situation est meilleure que celle de n’importe quel citoyen « arabe  » lambda aujourd’hui.Ils peuvent constituer le terreau d’une évolution de l’état d’Israël vers une solution viable pour tous,et l’abandon de l’idée d’un état purement juif. Avec in fine,la constitution d’un état qui regrouperait les territoires et Israël…dans la paix et la concorde. Je sais,je sais,je rêve et patin couffin.les « arabes  » veulent toujours détruire Israël et les partisans d’un état purement juif rêvent de se débarrasser des arabes.Aujourd’hui. Mais demain? est il interdit de s’accorder l’espoir que les choses peuvent changer?est il interdit de penser que la raison peut (et doit) l’emporter?est il interdit de croire que les jeunes générations peuvent avoir un autre horizon que l’affrontement?N’ayons pas peur de le penser et d’y croire.

        +17

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      • Blablaland // 10.01.2017 à 10h54

        Tellement d’accord encore une fois avec vous, vous prônez la paix et moi aussi ça fait plaisir

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  • sainsaulieu // 10.01.2017 à 10h22

    Une Palestine unie engobant les deux belligérants, en s’appuyant sur ce que leur culture ont en commun.
    Vu de Sirius se sont les mêmes. A preuve tous les seconds rôle des films israéliens sont tenus par des arabes, à preuve ces compagnies de théâtre mixte, ces orchestres mixtes.
    Leur antagonisme est insufflé de l’extérieur. Les marchands d’armes et d’idéologies y trouvent leur compte.
    La culture est une voie qui mène à la paix. Maintenant ! C’est possible, comme ici en France, mais le voulons-nous vraiment ?

      +2

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  • some // 10.01.2017 à 10h29

    Ce texte me fait me demander si barack s’interroge sur le résultat de ces deux mandats.
    Est ce qu’il aura les regrets d’un pantin de bonne foi qui n’a pu faire face aux vents contraire ?
    Ce serait intéressant de le voir balancer quelques coups d’éclats dans un ultime baroud d’honneur d’ici au 20 janvier. Enfin, quelque chose d’un peu plus parlant qu’une abstention sur un fait connu de tous.

    Ah naïveté quand tu me tiens… A ce dire qu’il faut vraiment être un sociopathe pour vouloir voir autre chose que la bonté dans son prochain.

      +1

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  • Eric83 // 10.01.2017 à 10h44

    « La France organisera le 15 janvier une nouvelle conférence internationale sur le Proche-Orient, avec quelque 70 pays, mais sans les parties concernées… ».
    Sans les parties concernées, une conférence internationale qui risque d’accoucher d’une énième résolution à l’ONU et qui ne sera pas suivie d’effet.
    A moins que.
    Les médias français, hormis le JDD et MDP – d’après de rapides recherches – n’ont « curieusement » pas ébruité une nouvelle affaire qui fait pourtant grand bruit en Israël, sortie il y a deux jours, et fort embarrassante pour Netanyahou.
    L’affaire est en soi extrêmement importante mais la question qui m’interpelle est celle de l’agenda de la communication de cette information – la date de l’enregistrement n’est pas connue -….à quelques jours de la conférence à Paris et après la résolution de décembre à l’ONU.
    Sûrement le fruit du hasard.
    http://www.lejdd.fr/International/Proche-Orient/Israel-le-pacte-secret-entre-Netanyahou-et-un-patron-de-presse-revele-par-des-enregistrements-838387

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  • moshedayan // 10.01.2017 à 13h04

    Christian Gedeon : Merci.
    Les colonisations de toute la Cisjordanie sont injustes et dangereuses. Jérusalem doit être administrée de façon « bicéphale » et il faut revenir aux frontières de 1967 voire de 1948 (en partie) et restituer complètement le Golan à la Syrie, gérer le Jourdain en accord avec tous les Etats voisins concernés… Si Israël ne revient pas à ces points d’entente, tôt ou tard : elle subira un sort funeste. La base solide de cette paix doit se faire aussi sur la maîtrise démographique et la préservation écologique dans la région.

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    • christian gedeon // 10.01.2017 à 13h32

      Cher Moshé….je crains fort que cela ne soit impossible,pratiquement. A moins de déclencher une guerre civile en Israël. Je ne vois pas le monde aller en arrière. Je le vois plutôt aller en avant. vers une union,aussi imparfaite soit elle. le seul point d’accord est la restitution du Golan à la Syrie.Parce que c’est un sac d’emmerdes sans fin.Et pour finir,je crois dur comme fer à un accord entre Israël et ses voisins,against all odds.Ce serait le début d’une ère nouvelle du MO,que j’ose dire merveilleuse…il y a tant d choses à faire là bas,à part les plus hautes tours du monde ou les couses de chameau drivés par des robots…la solution au MO n’est pas dans de nouvelles frontières,mais dans un projet commun;et j’y crois,dur comme fer…

        +4

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      • Fritz // 10.01.2017 à 21h37

        D’accord avec vous. Le voyage du président Sadate en Israël a prouvé que tout était possible. J’ai été ému de revoir les images de son arrivée, et d’entendre son discours devant la Knesseth, quoi qu’on pense des accords de Camp David qui ont suivi.

        On ne peut traiter cette question sensible en oubliant les 720 000 Palestiniens chassés en 1948 par la violence et la peur, ni la quasi-disparition des communautés juives dans les pays arabes (même si l’attraction de l’État d’Israël l’explique en partie).

        On ne peut traiter par le mépris l’ascendance hébraïque revendiquée par cet État, même si la coupure entre les Hébreux de l’Antiquité et le mouvement sioniste me semble évidente.

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      • Fritz // 10.01.2017 à 21h46

        D’accord avec vous. Malgré la triste évidence des cartes de colonisation, il ne faut désespérer ni d’Israël ni de ses voisins. La visite du président Sadate en 1977 a prouvé que tout était possible, et son discours devant la Knesseth mérite d’être entendu, quoi qu’on pense des accords de Camp David qui l’ont suivi.

        On ne peut traiter cette question sensible en oubliant les quelque 720 000 Palestiniens chassés par la violence et la peur, ou en ignorant la quasi-disparition des communautés juives dans les pays arabes.

        La solution à deux États entre le Jourdain et la Méditerranée me paraît au mieux un vœu pieux, les cartes de la colonisation le prouvent amplement. Mais la Palestine historique incluait la Transjordanie, détachée par les Anglais à la suite des sinistres accords Sykes-Picot.

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      • Fritz // 10.01.2017 à 22h04

        J’ajoute qu’on ne peut traiter par le mépris l’ascendance hébraïque revendiquée par l’État d’Israël, même si la coupure historique entre les Hébreux de l’Antiquité et les Israéliens me semble évidente. Cette ascendance ne peut justifier l’expulsion des Palestiniens au nom d’un « droit du premier occupant ».

        Quant à l’argument de l’ « antisémitisme arabe », volontiers utilisé par les zélotes de la cause israélienne devant le public européen et américain, il est d’une telle stupidité que je préfère ne pas en parler.

        Qui sait, le jour viendra où ce signe de contradiction deviendra signe de réconciliation.

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    • BEOTIEN // 10.01.2017 à 13h38

      Et si vous commenciez par vous interroger sur le mode de financement des campagnes électorales américaines.

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  • Gonzo // 10.01.2017 à 13h34

    l’onu ca barde, 3 jours durant elle c’est tenu a huis clos, et abandonne des agent nominativement sur place tel:
    Mutaz Oglakan Oglu, turc.
    David Scott Winer, américain.
    David Schlomo Aram, israélien.

    https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des-peuples/blog/221216/alep-conference-de-presse-electrique-de-lambassadeur-syrien-lonu

    et 2 jours apres israel se fait laché par les USA a l’onu, concernant ses colonnies.

      +3

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  • Louis // 10.01.2017 à 14h28

    Je suis surpris que la news soit ouverte aux commentaires. Si c’est une volonté de la part de l’équipe du site d’arrêter de prendre ses lecteurs pour d’abominables néonazis incapables d’avoir une réflexion posée sur tout sujet qui touche à Israël alors je salue cette ouverture.

    Idéalement je pense que la seule solution viable est à un seul état, un état démocratique laïc qui considèrerait des citoyens indépendamment de leur foi. Ceci étant cette idée pose plusieurs problèmes dans la réalité. Elle est clairement en opposition avec le caractère messianique du retour des juifs à la terre promise de 1948 (parce que la terre promise est promise aux juifs pas au musulmans) et aussi la démographie palestinienne aboutirait rapidement à un état contrôlé de facto par des personnalités plutôt « pro palestiniennes » ce qui serait inacceptable culturellement pour les juifs israéliens.

    Au final il faudrait une véritable révolution de la pensée dans la société juive israélienne. Ça ou alors ils se mettent à faire 12 enfants par femme =)

      +7

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    • Asian // 11.01.2017 à 00h53

      « Je suis surpris que la news soit ouverte aux commentaires »

      Louis, je pense que les modérateurs ont du boulot toute la journée vu la complexité extrême du sujet qui divise.

      Le sujet est complexe d’autant plus pour les pays comme la Russie dont les ressortissants constituent un tiers de la population israélienne, le russe est devenu pratiquement la deuxième langue parlée en Israël. Les liens sont tellement forts qu’il est impossible pour la Russie d’entreprendre des sanctions économiques à l’égard d’Israël car elles nuiraient aux citoyens russes en premier.

      Du point de vue politique, Netanyahu affirme lutter contre le terrorisme, c’est sa façon de justifier la répression des Palestiniens pour leurs attaques régulières. De ce point de vue il y a un terrain d’entente entre Poutine et Netanyahu. Il est peu probable que la Russie prenne des mesures de rétorsion contre Israël, elle continuera comme chaque année de voter une résolution à l’ONU.

      Je suis donc d’accord avec ceux qui prônent la paix, le dialogue et évidemment compatit avec toutes les victimes du conflit. Mais pas de solution durable en vue, de mon point de vue.

        +0

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  • Krystyna Hawrot // 10.01.2017 à 14h58

    Après avoir lu plusieurs livres, j’ai compris qu’au moment de la création de l’Etat d’Israel, du début de la colonisation massive et de l’expulsion des premiers Palestiniens (dite « Nakba’ – catastrophe), et de l’enterrinement de tout cela par l’ONU, les élites arabes et nombres de populations arabes croyaient à la création d’un grand royaume arabe sous l’égide du roi Faycal, et donc c’est pour cela que les Palestiniens réfugiés au Liban, Jordanie, Syrie ont longtemps cru que cela ne serait que temporaire- qu’au pire ils deviendraient citoyens dans ce grand royaume, et après ce grand royaume serait panarabe, allait faire la guerre à Israël et aux Occidentaux qui le soutiennent et reconquérir la Palestine. Mais quelque chose de nouveau est apparu – le nationalisme arabe moderne a fini par se concentrer dans des territoires concrets – il est apparu que le sentiment national syrien, égyptien, lybien, tunisien, algérien, marocain est indépendant de l’idéologie « pan arabe » malgré une langue similaire et une religion commune. Un peu comme le nationalisme de chaque peuple européen n’est pas réductible à l’éuropéanisme.
    De ce fait, aujourd’hui, ces sentiments nationaux sont bien plus forts que des soutiens « panarabe » à la Palestine et cela explique la solitude et le désespoir des Palestiniens. Mais de ce fait, seule la création d’un Etat palestinien membre de l’ONU peut être une solution. Encore faut il que cet Etat soit viable, d’ou l’importance de l’arrêt des colonies et de l’occupation.

      +2

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  • Lysbeth Levy // 10.01.2017 à 15h42

    Disons que depuis Kennedy (en principe) plus aucun « président » n’est vraiment ce qu’il devrait être, Obama a joué un rôle « coaché par Soros, Brzezinski », et quelques idéologues (hommes de l’ombre) il n’a fait que ce qu’on lui a demandé soit le lobby « militaro-pétrolier » qui a pris le pouvoir sous Bush fils..Même si il voulait être ce « pion » au service de « l’état profond » il aurait pu tenter de pleinement de s’imposer, même si le « cas Kennedy » fait réfléchir tout potentiel « président » des Usa. Il ne l’a pas fait. On peux rappeler que ce pays est celui qui a le nombre le plus important de « présidents » assassinés. A moins que je me trompe .Obama devra vivre avec ces échecs, ses faillites morales, car pour les américains il « a failli » trahis ces nombreux « espoirs » qu’ils l’on fait élire. Ce que j’aurais fait à sa place ? Impossible je ne suis pas a sa place et ne le serais jamais.

      +1

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    • Raoul // 10.01.2017 à 16h43

      Dans l’« État voyou », William Blum a expliqué ce qu’il ferait s’il était président des États-Unis. Lien sur la quatrième de couverture :

      http://www.babelio.com/livres/Blum-LEtat-voyou/422460

      Il ne se fait aucune illusion sur son pays. Selon lui, un président qui agirait dans l’intérêt de l’Humanité ne survivrait pas plus de trois jours.

      Les présidents élus savent ce qu’ils risquent à dévier de la ligne qui a été tracée par le complexe militaro-industriel, d’une part, et l’oligarchie financière, d’autre part. Obama a été leur docile homme de paille, même si, dans certains cas, il a su éviter d’aller trop loin (ce qui n’aurait peut-être pas été le cas de Clinton, eût-elle été à sa place).

        +3

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      • BEOTIEN // 11.01.2017 à 01h40

        Ouaip. Ce que je viens d’exprimer à ma manière. En terme de « souci de l’humain » et de tête pensante, Obama a sans doute été ce que les USA se sont offert de mieux dans leur histoire. Mais comme me disait un historien spécialiste du pays « Depuis toujours la politique de ce pays est le produit du rapport de force entre mafias ».

        Le miracle, ou la complexité, étant que ça produise tout de même assez d’interstices de liberté pour que quelques individus y connaissent des parcours assez improbables pour entretenir le rêve américain. Qui n’est qu’un… rêve. Mais… pas seulement puisque ce pays de la ségrégation au temps de mon enfance, après avoir élu un intellectuel noir gauchisant dont il n’a pas vraiment eu à se plaindre, vient d’opter pour… son inverse absolu.

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    • BEOTIEN // 11.01.2017 à 01h12

      « Ce que j’aurais fait à sa place ? Impossible je ne suis pas a sa place et ne le serais jamais. »

      Tout ce qui rend « la critique aisée et l’art si difficile ».

      Il suffit pour en juger du mal qu’il eut, en politique intérieure, à réaliser (partiellement) son grand oeuvre. Cet « obama care », ce minima de la protection sociale à nos yeux de Français (et même d’Européens) qui ne pouvons pas plus comprendre les résistances à la mise en place de la part de certains de ceux qui en avaient le plus besoin, que le fait qu’ils aient été si nombreux à voter pour un milliardaire qui ne peut que défendre des intérêts aux antipodes des leurs.

      Alors songez à ce qu’a pu être sa latitude en matière de politique étrangère, si pétri d’humanisme qu’il soit.

        +1

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    • François Lacoste // 11.01.2017 à 08h02

      Anne Idalgo vivra t’elle, elle aussi, avec cette lancinante question à l’esprit le restant de ses jours?

      http://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/134777-170110-la-mairie-de-paris-sera-illuminee-aux-couleurs-du-drapeau-israelien

        +1

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      • Lysbeth Levy // 11.01.2017 à 11h19

        Après la Tour Eiffel pour le soutien aux djihadistes, et non aux victimes d’Alep, voici le drapeau israelien au motif d’un attentat et les victimes étaient « israeliennes » et les milliers de Palestiniens victimes des crimes de l’IDF ? Rien bien sur et les victimes d’Odessa en Ukraine ? Celles dont la France est responsable en Afrique ils ne comptent pas ? Les syiens assassinés, mutilés, blessés (450 000 morts ) nos mercenaires djihadistes ? Nada.. Mme Hidalgo a l’émotion à géométrie variable, les victimes ne sont pas toutes « égales », certaines sont plus « égales que d’autres  » en paraphrasant Coluche….

          +4

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  • yack2 // 10.01.2017 à 16h11

    Je reviens une fois de plus aux cartes évolutives de 48 à nos jours….Au delà de tous les événements politiques,des erreurs commises ou non,des possibilités d’ententes réelles ou non….
    La Palestine ,comme état,ne pourra pas se faire sans terre,le combat des palestiniens est en premier lieu celui-là depuis 60 ans….Ils le perdent avec l’assentiment d’une infime minorité(qui s’étiole au fil des années(voir les votes à l’onu)….sans que cela n’amoindrisse en rien le processus).
    Le projet de grand Israël prend forme devant nos yeux et tout est cadenassé pour même imaginer une contestation autre que discursive.
    Cette situation ,DANS LES FAITS,est pour moi éthiquement inadmissible.

      +5

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  • pitipitipa // 10.01.2017 à 19h41

    Pour bien comprendre la situation il faudrait dézoomer la carte à l’échelle de tout le monde arabe : 3 minuscules points verts dans un espace grand comme trois départements inclus dans un océan de vert.

    Les israéliens sont dans leur bon droit quand ils revendiquent un pays viable.
    Comme les irakiens lorsqu’ils revendiquent leur façade maritime (le Koweït).

    Laissez les grands empires dicter les frontières internationales contre l’intérêt des nations, et vous aurez la guerre, toujours la guerre.

      +2

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    • yack2 // 10.01.2017 à 21h52

      Vous avez un jardin? Minuscule point vert sur la carte de votre commune?
      J’ARRIVE!!!

        +3

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    • BEOTIEN // 11.01.2017 à 02h19

      « Laissez les grands empires dicter… »

      Heuuuuuu… si vous regardez le passé, c’est plutôt l’inverse. Dans le coin la tradition c’est plutôt de se foutre sur la gueule tous les quatre matins (à commencer par les « douze tribus d’Israël »). Et la paix n’y a existé qu’au temps des empires : assyrien, babylonien, égyptien, romain, arabe,, ottoman (pour ne pas mentionner sassanide, achéménide, perse… britannique, français…).

      Autant dire qu’avant d’accuser le dernier de tous les maux, faudrait pas oublier que le berceau de l’humanité a été plus souvent secoué qu’à son tour.

        +1

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      • kriss34 // 11.01.2017 à 16h08

        Berceau de la civilisation, plutot. Et encore…

          +0

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  • Olympi // 10.01.2017 à 19h52

    Je pense que le problème avec ce conflit c’est que le vainqueur, ne sais pas profiter de sa victoire en imposant la paix. Enfin si, il impose sa paix.

    Et quel paix impose-t-il aux palestiniens ? Colonisation des terres, ghettoïsation des territoires sous autorité palestinienne. J’imagine que cette état de fait leur convient très bien, et que c’est même peut-être leur but (c’est même certainement le but de quelques-uns).

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  • stef1304 // 10.01.2017 à 22h22

    Tiens, un sujet qui implique le conflit israélo-palestinien… et où les commentaires ne sont pas désactivés. ça change…

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  • pantocrator // 10.01.2017 à 22h57

    Triste à dire mais au vu de la faiblesse sur le terrain militaire , il ne reste qu’une arme aux Palestiniens : devenir des  » terroristes  » comme disaient les Allemands en 1942

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  • FracoisG // 11.01.2017 à 05h55

    Drapeau israélien projeté sur la façade de la mairie de Paris hier soir pour pleurer lattentat récent.

    A quand le drapeau irakien, Lybien, Yémenite et j’en passe.

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  • Jean-Paul DAVIN // 11.01.2017 à 10h52

    Le site les clés du Moyen Orient a mis en ligne plusieurs articles de synthèse sur le sujet une série de cartes qui montrent très bien le grignotage israélien des territoires

    Les implantations israéliennes en Cisjordanie (1) : histoire de la présence juive en Palestine avant 1967 : http://www.lesclesdumoyenorient.com/Les-implantations-israeliennes-en.html ;
    puis : http://www.lesclesdumoyenorient.com/Les-implantations-israeliennes-en-1390.html
    et http://www.lesclesdumoyenorient.com/Les-colonies-israeliennes-en.html

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  • patatufle09 // 11.01.2017 à 14h08

    Les cartes parlent d’elles mêmes: un beau phagocytage territorial; Je lis tous ces commentaires et je me désespère de ces réflexions du « c’est bien plus compliqué » validant les recommandations onusiennes pour réprimander le mauvais élève: c’est pas gentil de planter sa colonie chez le voisin! Attendons qu’il ne reste qu’une trace verte de la taille d’un petit poids pour y planter officiellement le drapeau palestinien. Quelle est donc ce monde qui sélectionne les bonnes des mauvaises intrusions? Je souligne des propos honteux sur la condition du juif arabe et je rappelle que les indiens d’Amérique vivent également très bien leur assimilation aux Etats-Unis en tant que chomeurs, alcooliques et obèses. Mais oublions le grand génocide de l’histoire et posons nous la question: Scalper était-ce un acte terroriste ou résistant?

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