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5.mai.20135.5.2013 // Les Crises

Ce soir ou jamais – 3 mai

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J'envoie

Je vous renvoie aujourd’hui vers l’émission de Taddéi de vendredi, que j’ai trouvée grandiose : un vrai concentré de n’importenawak.

Une mention spéciale à Thomas Piketty, et ses envolées fédéralistes (comme quoi, il devrait en rester à la fiscalité et aux inégalités, où il excelle). Grand moment de vérité, quand il explique que, « bien évidemment », en gros, l’euro ne peut survivre si on garde des Parlements nationaux.

Point, sur lequel je suis entièrement d’accord – c’est une évidence économique. Mais bien évidemment, nous divergeons sur le choix à recommander entre « euro ou parlements nationaux »… J’aime bien quand les économistes se drapent dans leur fausse science pour faire de lourdes préconisations politiques – on entendra rarement ce genre de propos sur les ondes venant de philosophes, sociologues, historiens voire théologiens…

Comme si on pouvait comparer les avantages réels :

  • d’une monnaie unique – quasiment inexistants sauf le gain de frais de change ; pour le reste : joli symbole (mais à quoi ça sert quand les égoïsmes croissent ?) ; plus de dévaluations compétitives (mais obligations de dévaluations salariales – quel progrès…) ; taux plus bas, notations souveraines plus élevées (génial, cela a permis de s’endetter au delà de toute raison et de créer des bulles partout) ; inflation des prix à la consommation plus faible (mais explosion de l’inflation es actifs, à commencer par l’immobilier). Il ne vient d’ailleurs l’idée à personne en Amérique du Sud de faire une monnaie unique, et pourtant, ils ont la même langue, des cultures proches, des économies pas si différentes et seulement un siècle d’histoire indépendante… ;
  • d’un Parlement : bon, ça s’appelle les avantages de la Démocratie… Et qu’on en me dise pas qu’un Parlement fédéral est forcément aussi démocratique qu’un parlement national. Cela dépend des conditions institutionnelles d’une part, mais SURTOUT, de l’homogénéité de la zone fédérale. Le Parlement fédéral prendra certainement à la majorité des décisions défavorables au peuple Allemand. Imaginez aussi un Parlement franco-chinois, 30 français et 570 chinois – vous risquez de ne pas appréciez cette forme de Démocratie…

Ma question est : pourquoi les économistes n’ont-ils pas présenté ce choix, aussi clairement, en 1992 ? Cela restera un des grands crimes politiques du XXe siècle…

Sur la conclusion 2 remarques :

1/ s’il n’y avait plus qu’un Parlement fédéral, la majorité voterait évidemment des transferts de l’Allemagne vers le sud – c’est tout « l’intérêt » de la chose. Et là, ça peut marcher – si les Allemands ne ruent pas trop dans les brancards. Dans le système actuel, on ne pourra garder l’euro que si le gouvernement allemand accepte de prendre des mesures de transfert qui apparaîtront inacceptables à sa population (qui en France a envie d’une grosse augmentation d’impôts pour tout donner aux Grecs ?) – à la limite de la forfaiture…

2/ ce n’est pas parce qu’on déconstruit la monnaie unique (qu’on pourrait garder commune, d’ailleurs, avec quelques monnaies dans la zone), qu’on déconstruit l’Europe ! Bien au contraire. Cela pourrait être l’occasion de proposer d’autres politiques de coopération en échange (dans le domaine de la recherche, de la justice, de la défense, que sais-je…). Rien ne justifie qu’on ait commencé une coopération en Europe par l’économie, et encore moins par la monnaie, qui est contraire normalement le DERNIER élément à faire, quand on a réussi tout le reste….

Bon visionnage, c’est ici !

54 réactions et commentaires

  • Blogdenico // 05.05.2013 à 12h16

    Tout à fait d’accord, j’ai bondi aussi devant l’émission…alors que j’aime beaucoup Piketty par ailleurs dès qu’il parle fiscalité ou inégalités..
    Sur la monnaie commune, Sapir a signalé hier l’évolution d’Oskar Lafontaine de Die Linke, grand défenseur de l’euro jusqu’ici, mais qui en reconnaît la non viabilité et propose de réimaginer plutôt une sorte de SME. Peut être que le débat finira aussi par s’ouvrir en France, si Mélenchon par exemple s’inspire de son allié allemand et cesse de tourner autour du pot. A suivre…
    Pour Pascal Lamy, aujourd’hui dans le JDD par contre, c’est pas gagné : «  »Les pères de l’euro ont vu juste. La monnaie unique a eu des effets très positifs pour l’économie européenne » Au secours !

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  • Dan // 05.05.2013 à 12h47

    Pascal Lamy est un important responsable du fiasco de l’euro et de ces conséquences économiques et financières en Europe , et de plus responsable de la concurrence déloyale et désastreuse avec ses accords stupides qu’il a établi à l’OMC et pour en rajouter ne parlons pas de son atlantisme aveugle qui a pour conséquence de retirer toute crédibilité politique à L’Europe.
    Magnifique carrière !!!

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    • Gbalou // 05.05.2013 à 13h01

      Un modèle à suivre !…Un maitre de la pensée social démocrate !!!

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      • J. Payen // 05.05.2013 à 14h42

        à Gbalou
        Socio-Libéral plutôt ! et même socio-néolibéral !

        Même remarque que plus haut : faut que vous fassiez refroidir les durites mon cher !

        Cordialement

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    • MMM // 05.05.2013 à 18h58

      Pascal Lamy serait pressenti pour être notre futur premier ministre en cas de remaniement du gouvernement :au secours !
      Quant à l’émission de Taddéi, désolée, j’ai essayé mais c’était insupportable

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  • Prague // 05.05.2013 à 13h00

    Ma question est : pourquoi les économistes n’ont-ils pas présenté ce choix, aussi clairement, en 1992 ? Cela restera un des grands crimes politiques du XXe siècle…

    Bravo pour oser cette formulation de grand crime politique, c est exactement cela !

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    • Coligny // 05.05.2013 à 19h42

      En août 1992 Alain Cotta, professeur d’économie a sorti un bouquin : « Pour l’Europe, contre Maastricht! » où tout était dit sur la malfaisance de l’euro et le choix de l' »Europe allemande ».Il se prononçait pour une Europe fondée sur la coopération entre les États et le développement des actions bilatérales.

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      • Julian // 05.05.2013 à 21h38

        Le système dominant ne valorise que ceux qui confortent ses thèses.

        Le très estimable professeur Cotta n’était pas de ceux-là… Son livre est donc passé à la trappe.

        C’est bien dommage. Car l’aberration su système « euro » y était, en effet, parfaitement détaillé.

        (Petit rappel : la politique est toujours un rapport de force. Avis aux bisounours…)

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  • hema // 05.05.2013 à 13h53

    Le dernier billet de SAPIR sur l’analyse du SPD Allemand à propos de l’Euro ne va beaucoup plaire à notre grand capitaine.

    http://russeurope.hypotheses.org/1182

    Je crois qu’il va bientôt falloir qu’ils prevoient un plan B au PS, ça promet.

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  • Julian // 05.05.2013 à 14h13

    Les partisans d’un Fédéralisme européen (tel Piketty) évitent soigneusement ( et pour certains méthodiquement ) d’aborder le sujet central. Parce qu’il est le sujet qui fâche. Et qui gâche la fête idéologique !

    Cette question est pourtant simple : Dans le monde enchanté de l’euroland (ne parlons pas de l’UE au sens large !) qui va accepter de payer pour les autres ?
    Qui va accepter d’assumer la charge des transferts financiers massifs , sans lesquels le concept de fédéralisme est une coquille , peut-être électoralement encore un peu payante, mais surtout vide de sens ?

    Brasser des idées généreuses mais creuses, déconnectées des réalités triviales : tel est le théâtre permanent que nous offrent les « fédéralistes ». Ce brassage d’air ne mène à rien.

    Jacques Sapir s’est, il y a quelques semaines, livré à une évaluation du « coût » pour l’Allemagne de ce qui serait une vraie intégration fédérale. Plus de 200 milliards par an pendant au moins dix ans !

    Qui a contesté ces montants ? Peut-on m’indiquer une contre-évaluation émanant d’une source fédéraliste sérieuse ?
    Peut-on, au reste, plus généralement, m’indiquer s’il existe, produites par un ou des économistes fédéralistes fiables, des études prospectives solides, sur les coûts et répartitions induits par une intégration de type fédéral sur 10 ou 20 ans ?

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    • niethil // 05.05.2013 à 16h50

      Je ne suis pas persuadé qu’il s’agisse du problème central. Pour moi le problème central du discours des fédéralistes, et qu’ils se gardent bien de mentionner, c’est comment ils vont éviter l’éclatement d’une guerre civile ou d’une guerre de sécession lors de leur tentative de fédéralisation. Historiquement à chaque fois qu’on a voulu faire une fédération avec des démocraties préexistantes, ça c’est fait par une guerre. Voyez les guerres entre les cantons suisses, ou la guerre de sécession aux États Unis.
      Avec les questions subsidiaires (et pas du tout importantes, n’est-ce pas, ça ne concerne que la paix au niveau mondial après tout) suivantes : que vont faire les américains et les russes quand le chaos éclatera en Europe ? Et si par miracle la fédéralisation aboutissait sans effusion de sang, que deviendrait l’OTAN, dont la structure de commandement intégré est fondée sur le postulat que les américains commandent et les autres obéissent ? Vous croyez que les américains vont accepter de placer l’US Army sous commandement européen peut-être ? Que penseraient les USA et Israël de voir une fédération européenne prendre de fait le contrôle de la méditerranée et Gibraltar ? Et les russes avec les détroits du Bosphore et des Dardanelles ? Sans parler des passages de l’Atlantique Nord via l’Ecosse, les Feroes, les Shetlands etc ? et de tout les territoires d’outre-mer de la France et la Grande Bretagne réunies, qui s’étalent sur toute la planète ? Et des immenses domaines maritimes qui vont avec ? Je m’arrête là, je pense que vous avez compris le problème : une fédéralisation de l’UE ce serait peut-être avant tout un immense merdier géostratégique. Ce à quoi apparemment personne ne réfléchit. A la place tout le monde anone bêtement : l’Europe c’est la paix, bêêê . Rajouter une grande puissance dans un monde qui en compte déjà trop, c’est forcément une bonne idée, non ?

      Peut-être que c’est une question de génération; c’est peut-être beaucoup plus facile de prôner une politique risquant de déclencher la troisième guerre mondiale quand on ne fait pas partie des générations qui devront aller sur le champ de bataille ramasser la merde si elle se met à voler. Moi j’ai l’âge d’y aller, alors j’aimerais bien qu’on s’assure d’avoir des réponses satisfaisantes à mes petites questions pas importantes du tout avant de faire une connerie, voilà.

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      • Julian // 05.05.2013 à 17h27

        Votre propos ne contredit pas le mien.

        Le « saut » fédéral que certains invoquent pour sortir « sauver définitivement » l’Euro impliquerait qu’il y ait des contributeurs aux transferts et des bénéficiaires de ces transferts.

        Ceux qui prônent ce « saut » fédéral n’ont -pour le moment- pas pris la précaution démocratique de demander aux futurs contributeurs : acceptez-vous de contribuer ?

        La guerre civile dont vous parlez viendrait sans doute de ce qu’on les obligerait à contribuer sans leur consentement.

        Du strict point de vue démocratique, on le voit, le « saut » fédéral est une vaste fumisterie.

        Mais il est vrai qu’on ne peut pas exclure tout à fait l’hypothèse d’un « saut » fédéral imposé par la force, par la contrainte, à la faveur d’une nouvelle et grave « crise ».

        Les pratiques « limites » de Bruxelles et de Francfort depuis 10 ans ne permettent d’exclure, a priori et par expérience, cette sombre hypothèse.

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      • Bactérie // 05.05.2013 à 20h45

        Les conservateurs allemands sont la courroie de transmission de l’Empire britannique.
        Quand on sait que l’idéologie malthusienne de dépopulation irrigue la classe oligargue jusque dans de nombreuses strates de la société britannique, on peut s’inquiéter de ce projet fédéral. Tous les moyens sont bons pour diviser et régner et ce fédéralisme au niveau européen avec l’organisation des mégapoles et régions faisant disparaître les Etats renvoient à l’idée médiévale des Cités nations et à l’abus de pouvoirs des grands Ducs.
        Un Etat affaiblit qui ne sert plus l’intérêt général est la voie royale de la dictature des multinationationales, banques et fonds de pension qui dominent grâce à leur inventivité juridique complexe et à leur immense puissance financière à laquelle nos élus ont souscrit allégeance.

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      • Angevin74 // 06.05.2013 à 14h55

        Je ne parierais pas trop sur une guerre. Pour en arriver là, il faut une vraie haine entre nations et une jeunesse pauvre, nombreuses est aventureuse.
        Les jeunesses européennes sont pauvres, mais ni nombreuses, ni aventureuses. Mêmes s’il y a des tentions et des lignes politiques différentes – ce qui est bien normal – et même si l’euro a tendance à envenimer tout cela, le climat n’est pas à la haine.

        A mon avis, deux points de départ permettent de comprendre ce qui se passe aujourd’hui en Europe : Une passivité des populations et une réelle grandeur du rêve européen.

        Je ne suis pas européiste, non pas parce que le rêve européen me déplait, mais parce que je pense qu’il est inaccessible. Le rêve européen peut se décrire ainsi: Si les nations européennes étaient les « landers » d’un nouvel état fédéral, nous serions la première puissance mondiale. Les autres puissances mondiales ne nous attaqueraient pas car:
        1. Nous avons la bombe
        2. Nous ne haïssons personne, et personne ne nous hait. Tout le monde veut nous tailler des croupière, certains nous méprisent, mais personne ne déteste réellement l’Europe, au point de se lancer dans la terrible aventure d’une guerre entre puissance.

        En conséquence, nous pourrions dicter au monde (si, si) nos valeurs de démocratie (molle) et de liberté (et d’abrutissement TV).
        Ça a de la gueule, non? Comme les colonies, mais sans faire la guerre! C’est complètement irréaliste, mais quelle gueule ça peut avoir! Je vous jure, ça les fait rêver. Si, si.

        Deuxième point, la passivité : Malgré le sentiment du vide, la stagnation des niveaux éducatifs et le délitement des liens sociaux, il faut reconnaitre que nous vivons dans une certaine prospérité. Elle peut se mesurer par plein d’indices qui passent sous les radars mais qui sont peut être le plus importants: la surface moyenne de logement par personne, la mortalité infantile, l’espérance de vie, le niveau éducatif, la jouissance de technologies comme internet et les tel. portables, etc. Revoyez les photos de Doisneau des poulbots du Paris des années 50… Ils étaient heureux car l’avenir s’ouvrait à eux et ne les a pas déçus, mais regardez ce qu’étaient leurs conditions de vie matérielles…

        Au bilan: les européistes béats et les néolibéraux corrompus (pléonasme, le néolibéralisme corromp l’esprit) poussent dans les coins et « font des entorses » à la démocratie. Leur raison est simple: la démocratie, c’est génial, c’est juste que que les gens ne votent pas comme il faut. Donc, ils rognent doucement, même pas méchamment, à la limite. Et pour l’instant, de ce coté là, ça marche. La première puissance mondiale est devenu un vaste problème entouré par la mer, mais au moins le peuple ferme sa gueule. L’idéal serait d’avoir un corps électoral européen unique. Une grande vasière ou se noieraient tous les projets ou idées issues des nations et n’élirait que des Dragui des Barroso et autre insipides en costume gris. L drapeau européen, ça devrait être douze étoile grise sur fond gris, ça correspondrait mieux à l’esprit de l’Union.
        Bref.
        La question maintenant est : comment s’en sortir ?
        De nombreuses idées très en vrac, car si je savais vraiment comment s’en sortir, je serais candidat à la présidence de la république.
        . L’euro va tomber. La seule question est « quand »? Avec lui tomberont les masques des zélotes de la monnaie unique, et déjà, quand ceux-là auront vidé le plancher on respirera mieux.
        . L’europe est constituée de nations différentes (oh, la découverte!), et leur génies propres sont complémentaires. Par exemple, la France produit des idéologies (République, Démocratie, Droit de l’homme, mais aussi Front populaire, Gaullisme,etc.) et l’Allemagne de la rigueur et de l’obéissance. Si on met la rigueur allemande au service d’idées française, on peut faire de vraies grandes choses. Si vous trouvez étrange ce type de relations, rappellez-vous qu’aujourd’hui, on veut que la France fasse de la rigueur sur la base d’idées allemandes… et ça c’est sur : la rigueur française, bon, c’est pas notre fort, et les idéologies allemandes, comment dire? on a déjà essayé.

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    • Gbalou // 05.05.2013 à 18h42

      Oui mais on risque la censure !…

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    • chris06 // 06.05.2013 à 16h52

      @Julian,

      Jacques Sapir s’est, il y a quelques semaines, livré à une évaluation du “coût” pour l’Allemagne de ce qui serait une vraie intégration fédérale. Plus de 200 milliards par an pendant au moins dix ans !

      Jacques Sapir a t’il évalué le « coût » pour l’Allemagne si la France, l’Italie, l’Espagne revenaient à des monnaies nationales dévaluées de 20% à 50% par rapport à l’euro/mark?

      Et autre question, subsidiaire, à votre avis quel serait le coût, pour l’Allemagne, de se retrouver avec un DEMUSD à 1,50 (pensez à toutes ses exportations dans les zones dollarisées) plutôt qu’un EURUSD à 1,10?

      Allons bon, je avoue avoue que tous calculs ne sont pas facile à faire mais il n’est pas du tout clair, contrairement à ce qu’affirme Sapir, qu’il soit moins coûteux pour l’Allemagne de revenir au Mark que de contribuer à un budget d’une « union fédérale de transferts », autrement dit de réinvestissements d’une partie de ses excédents commerciaux dans les pays déficitaires.

      Dans les deux cas, ça va « coûter » cher à l’Allemagne, alors je demande à voir des calculs sérieux et je ne me contente pas des conclusions bien hâtives de J.Sapir.

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  • Patrick Juignet // 05.05.2013 à 15h03

    « Ma question est : pourquoi les économistes n’ont-ils pas présenté ce choix, aussi clairement, en 1992 ?  »

    Parce que les économistes et politiques qui ont présenté cette réforme européenne sont des libéraux voire des néolibéraux et que :
    1/ Pour un libéral, l’économique prime sur le social et sur le politique.
    2/ Le libéralisme n’est pas un doctrine démocratique, mais oligarchique.

    Pour leur défense, rappelons quand même qu’il s’agissait de réconcilier l’Europe et de ne pas avoir une troisième guerre mondiale.

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    • Christophe Vieren // 08.05.2013 à 20h35

      Le pensait-il réellement ou était-ce un alibi bien utile ? Un peu comme la survenue de la crise de 2008, l’explosion de la dette publique qui s’en est suivi, puis la récession et le chômage, justifie que deux syndicats « responsables » signe l’ANI, un premier pas vers les réformes structurelles que le patronat appelle de ses voeux !

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  • I.Letourneur // 05.05.2013 à 15h43

    Cette émission était un vrai scandale, au début quand j’ai vu que vous l’aviez relayé Olivier j’ai eu peur, j’me suis dit  » non pas lui !  » .

    Mais en lisant l’introduction j’ai été rassuré XD !!!

    Bon pas besoin d’en rajouter vu que vous avez déjà tout dit.

    Bravo pour votre travail et continuez à nous régaler.

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  • Andrea // 05.05.2013 à 16h02

    Dans tous ces discours type TV (voir F2 posté) et autre, je ne comprends pas bien le lien qui est fait – ou présumé, implicite – entre la monnaie commune, cad. à présent “le sauvetage de l’Euro”! – et la construction de l’Europe, ou d’une nouvelle Europe meilleure.

    C’est un amalgame hypocrite, ou léger – dangereux. Les deux choses sont tout à fait distinctes. L’Europe géographique comprend des pays non-UE, p. ex. la Suisse, l’Islande, le Kosovo, largement ou bien tributaire ou dominé par l’UE, du moins leur législation et participation économique; des pays en dehors de la monnaie commune, et non des moindres, ex. Angleterre, Suède, ainsi que des zones à statut mixte ou trouble (ex. Monaco, Jersey, etc.)

    C’est la finance qui domine et redessine la géographie, ou le territoire. Et par extension, les personnes vivant sur ‘leur’ sol ou un autre en tant qu’immigré, cela n’a pas d’importance. C’est pour cette raison très primaire que l’Euro ne subsistera pas, ou sera cosmétiquement manipulé pour garder la face mais transformé en profondeur.

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  • Andrea // 05.05.2013 à 17h01

    Dans l’émission TV posté plusieurs interlocuteurs (plus de la gauche que de la droite) font référence à une nouvelle société, un nouveau paradigme, le fait d’être ‘entre deux mondes’, de devoir préparer un futur différent, etc. Bien sur c’est juste car dans plusieurs pays UE le sentiment d’un effondrement, des difficultés majeures, etc. prédomine, changement il faut.

    Mais l’émission ne propose que des vieux canards, qui naviguent entre des clichés, en Anglais, “the Service Economy”, “the Knowledge Economy”, “Innovation” etc. J’en parle car cela est, je suppose, représentatif de l’opinion publique et non pas déconnecté complètement.

    Il y est question des meilleures Universités du monde, en France, de l’encouragement des “entrepreneurs”, etc. Tout cela est contradictoire, car selon les dictons neo-lib, l’éruption de succès commerciaux ne dépend pas de l’Etat, ou dune collectivité forte autre (ex. Syndicats, assoc. professionelle, Commune, etc.) mais de génie, briliance individuelle! Là réside une des majeures difficultés de Hollande, que cela soit dans son action basée sur sa compréhension du monde, ou les schémas utilisés pour juger ce qu’il fait, ou ne fait pas.

    Le seul qui a remis en question le modèle de ‘croissance’ était le Philosophe, le seul qui a touché une réforme qui aiderait grandement était Piketty, brièvement, sur une complète réforme fiscale, le seul qui mentionne le tissu des indépendants ou mini-entreprises n’a pas été écouté (de droite, bien sur.)

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  • Lisztfr // 05.05.2013 à 17h52

    Bien, il n’est pas question de Say, donc intérêt = Zéro

    Une bande de tristes clowns en commençant par Ribes et terminant de l’autre côté. Roudinesco reste en surface, les gens ne sont pas dépolitisés, ils sont en colère, et elle est déconnectée, en tant que psychanalyste… c’est malheureux. A oublier.

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  • Jibi // 05.05.2013 à 19h08

    Effectivement, ce débat remporte la palme de la joute verbale la plus médiocre télédiffusé depuis le début d’année.
    Saussez, Brunet égaux à eux-mêmes et surtout Ribes, Radinescu et Stiegler qui ont fait preuve d’une totale incompréhension de la situation. C’était assez révoltant de les voir traîner leur ignorance satisfaite avec tant de morgue (la palme à Ribes se gaussant des préhistoriques partisans du FN – non pas que je les aime mais il y avait là-dessous un sacré mépris de classe qui suintait) et se présenter comme une avant-garde (face à la régression souverainiste/égoïste – cf Stiegler) d’une nouvelle société. Trois notables parfaitement prompts à donner des leçons de morale au populo qui, lui, ne fait pas partie des 1% qui continuent à profiter de la mondialisation et de l’euro. Ils sont largués.

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  • Wilmotte Karim // 05.05.2013 à 19h51

    On peut parfaitement garder l’Euro ET les parlements nationaux.
    Suffit de leur retirer suffisamment de souveraineté (d’imposer par la force la décision d’une diminution massive des niveaux de vie en Europe).

    Après l’Hiver vient le Printemps!

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  • Coligny // 05.05.2013 à 19h55

    Les réflexions de Piketty témoignent de la cécité politique des sociaux-démocrates européens qu’il vaut mieux appeler sociaux-libéraux.
    Leur internationalisme se réduit aujourd’hui à un européisme béât qui veut nier les réalités mais celles-ci – à savoir les intérêts des nations – ont la vie dure. Croire qu’on puisse organiser l’Europe comme un grosse Suisse, c’est du rêve!
    Le fédéralisme pour réussir suppose un pacte politique originel, or celui-ci n’existe pas, la « construction européenne » s’étant voulue essentiellement économique (la pensée de Monnet même si à la fin de sa vie il a avoué qu’il aurait fallu commencer par la culture). On a voulu dépolitiser le projet et c’est pourquoi il n’y a pas d’adhésion des peuples.

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    • Macarel // 06.05.2013 à 00h11

      Nous sommes américanisés, aussi il serait plus juste d’appeler nos socialistes: les libéraux.

      Aux USA, les libéraux sont la « gauche ». Quant aux autres, d’en face, ce sont les conservateurs.

      En terme de moeurs sociales en tout cas ce sont des conservateurs.

      C’est d’ailleurs pour cela que les principaux terrains d’affrontements entre libéraux et conservateurs sont sur le terrain des questions de société, comme le « mariage pour tous ».

      Pour ce qui est de la politique économique, c’est plus difficile de percevoir la différence.

      La grande erreur de tous les partis européistes, c’est d’avoir « enterré » les nations un peu vite.
      D’avoir fait fi, des tempéraments nationaux, dont on voit aujourd’hui combien ils diffèrent au travers de la crise de l’euro.

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  • cording // 05.05.2013 à 19h55

    Tous ces fédéralistes européens vivent dans une bulle pour ne pas en voir le coût exorbitant pour l’Allemagne comme l’a démontré Jacques Sapir sur son blog et le dit Hema. C’est pourquoi elle a bien raison de le refuser totalement et comme c’est elle qui décide, le fédéralisme européen non seulement n’aura pas lieu mais la mort de l’euro est bien plus que prévisible: inévitable.

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    • Gbalou // 05.05.2013 à 20h09

      En attendant, vous avez des euros dans la pôche…

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    • Wilmotte Karim // 05.05.2013 à 20h16

      Le fédéralisme européen est la contre-partie de l’existence de marché captif pour l’Allemagne.

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      • Gbalou // 05.05.2013 à 20h22

        Encore la méchante Allemagne !…Non mais ça suffit ! Qui propose un vote du prédident européen ? L’Allemagne ! Et qui refuse ? La France ! Eh bien écoutez, Barroso, je n’en veux pas ! ..

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        • Wilmotte Karim // 05.05.2013 à 20h47

          Un président et pas de pouvoir fiscaux, ça n’a aucun intérêt.
          Par ailleurs, on a jamais prétendu qu’il n’existait pas de contradiction, que ce soit en Allemagne ou ailleurs.

          Il reste que la question qui était soulevée est la suivante : un fédéralisme européen signifie des transferts importants. Dont principalement pour l’Allemagne.

          Or, ces transferts sont indispensable pour rendre viable les déficits commerciaux des autres pays sur l’Allemagne. Soit l’Allemagne verra ces marchés s’effondrer et/ou se fermer.

          Il n’est pas impossible que la politique Allemande soit une politique d’abandon progressif de l’Europe pour un recentrage sur des marchés plus lointain permettant de compenser ce qui va arriver à ses marchés européens.

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        • Surya // 05.05.2013 à 22h17

          Vous faites partie de la bande de troll ( http://www.20minutes.fr/monde/1101639-lue-finance-patrouille-trolls-contrer-eurosceptiques-reseaux-sociaux ) payée par nos impôts (cet ignoble mécanisme spoliatoire digne des pires dictatures socialistes) pour répandre votre propagande stalinienne ou vous êtes juste un euro-béat ?

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  • Macarel // 05.05.2013 à 23h10

    Les populistes sont sans doute de « dangereux histrions », mais les partisans du « TINA », sont encore plus dangereux, car leur schizophrénie leur fait perdre tout contact avec la réalité.

    On aura rarement vu un gouvernement créer avec autant d’opiniâtreté les conditions de son propre échec, car il sera l’inévitable victime de la récession et de la déflation européenne.

    François Leclerc

    Tant d’aveuglement de la part d’élites si « brillantes », forcerait presque le respect, si ce n’était si tragique pour nous tous au final.

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  • Macarel // 05.05.2013 à 23h23

    Ou alors, comme l’avance Sapir dans son dernier billet, les socialistes français – dont le parti n’est ni social, ni démocrate – sont de sacrés bisounours !
    Après Jospin dit « Oui Oui », nous sommes gouvernés par une bande de bisounours prêts à nous faire entuber par tous les pays qui eux ne sont pas aux mains de bisounours.

    Dernier entubage en date, mais c’est pour faire enrager Mélenchon:
    http://www.franceinfo.fr/economie/l-etat-va-reduire-sa-participation-dans-certaines-entreprises-publiques-selon-a-977487-2013-05-05

    http://www.youtube.com/watch?v=52IwVvq8y-U

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  • yt75 // 05.05.2013 à 23h49

    Notre époque c’est quand même surtout ça :

    http://gailtheactuary.files.wordpress.com/2011/10/limits-to-growth-forecast.png
    (output « limits to growth » 1972)

    Et ça :

    http://iiscn.files.wordpress.com/2013/03/laherrere_all_liquids_production_1900-2200.jpg

    Ce qui amène à ça :

    http://iiscn.files.wordpress.com/2013/05/bp-oil-price.jpg

    « L’époque qui a tous les moyens techniques d’altérer absolument les conditions de vie sur toute la Terre est également l’époque qui, par le même développement technique et scientifique séparé, dispose de tous les moyens de contrôle et de prévision mathématiquement indubitable pour mesurer exactement par avance où mène – et vers quelle date – la croissance automatique des forces productives aliénées de la société de classes : c’est à dire pour mesurer la dégradation rapide des conditions mêmes de la survie, au sens le plus général et le plus trivial du terme. »
    (Guy Debord, 1971, La planète Malade)
    http://www.non-fides.fr/IMG/pdf/Debord_planete_malade.pdf

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  • jard // 06.05.2013 à 00h18

    Attention à l’européisme obsessionnel !
    L’évolution de l’humanité est imprévisible, si les Allemands veulent quelque chose qui nous est insupportable (exemples historiques: le protestantisme, Hitler) ou si nous désirons quelque chose dont ils ne veulent pas (au hasard, la révolution française), on fait quoi?
    Marre de votre amour généralisé pour l’Allemagne, je veux une ouverture sur le monde, pas sur cette Allemagne de vieux racistes.

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  • step // 06.05.2013 à 01h10

    tiens olivier a rajouter dans le thème « qui droite gauche a le plus soldé les entreprises publiques » :
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/05/ayrault-envisage-de-reduire-la-participation-de-l-etat-dans-des-entreprises-publiques_3171260_823448.html#ens_id=1697348&xtor=RSS-3208

    je traduis pour ceux qui liraient mal le politique socialiste:

    « On va vendre quelques bijoux de famille pour combler les trous que notre « non croissance actuelle » va laisser entre les prévisions et leurs réalisations, et l’on rebaptisera le tout sous le terme « investissement ». (vu que les sommes du budget de l’état ne sont pas fléchées, rien de plus simple). On va donc ponctuellement améliorer notre taux de déficit, en l’aggravant dans les années suivantes, vu que l’état ne bénéficiera plus des rentrées financières des participations vendues et que les dépenses (pardon les investissements) eux vont bizarrement se maintenir. Pour les municipales, on en sera bien au premier effet kiss cool, en se démerdant, on peut éviter la branlée et juste se prendre un gros rateau avec les stats flatteuses sorties au bon moment ».

    C’était mon petit moment mauvais esprit. A la prochaine.

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  • juni palacio // 06.05.2013 à 02h45

    L’euro n’est ni le problème ni la solution.
    Là, on est au milieu du gué. Soit on fait un vigoureux pas en arrière, soit on va franchement de l’avant.
    Chaque option a ses contraintes et son coût.
    Dans aucun de 2 cas, la société française n’échappera aux nombreux maux accumulés depuis les années 70. dans les domaines : Education, sécurité sociale, fiscalité, etc…
    Chacun peut se gargariser, il faudra bien passer à la caisse un jour. Quelque que soit la monnaie de compte, il faudra bien régler l’addition…

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  • alain maronani // 06.05.2013 à 03h05

    Francais d’origine, vivant hors de France depuis longtemps, je n’ai pas supporté longtemps de regarder ce déballage de responsables, de décideurs, de communicateurs. dansant tous, s’en se rendre compte de l’urgence de la situation, au-dessus du volcan….

    Des gens dont certains sont probablement bien nantis, repus, satisfaits…qui péroraient sur l’Europe, un cauchemar démocratique et financier…

    Les représentants de la droite débitaient vraiment un assemblage hallucinant de poncifs et les représentants disont de la gauche tentaient de se rassurer, en pensant que quelque part, avec de la volonté, de la chance, nous allions surmonter la crise..

    Que venait donc faire Roudinesco dans cette galère …?

    Les peuples vont se réveiller et le réveil pourrait être tragique.

    La plus insupportable de cet aéropage était sans compétition possible l’ex « plume » de Sarkozy….

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  • Kiwixar // 06.05.2013 à 03h49

    L’euro (fixer les taux de change), c’est l’arbre qui cache la forêt. Le gros problème c’est la mondialisation et la délocalisation de tous nos emplois en Asie. C’est à cause de ça que les US ont 48 millions de personnes aux food stamps, et 100 millions en âge de travailler qui sont au chômage. La GB n’est pas en meilleur état, sans le problème de l’euro… Alors on va pinailler encore quelques années, euro ou pas euro, et comment on sort, et comment on imprime nos billets, et quel taux de change FRF/EUR choisir… et pendant ce temps, on continuera à perdre notre savoir-faire et nos emplois, au point qu’on ne saura même plus fabriquer une poêle à frire… On s’en sortira mieux avec le FRF et notre Parlement à Paris, c’est sûr, mais il faudra aussi résoudre 2 points clés : (1) emplois / protectionnisme (2) la création monétaire.

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  • Macarel // 06.05.2013 à 07h11

    Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, nous aurions un second tour: Sarkozy, Le Pen

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=53070

    Les « socialistes » sont à la rue, ils n’étaient sûrement pas prêts à accéder au pouvoir.

    Ils sont en train d’ouvrir un boulevard à un gouvernement de droite et d’extrême droite en 2017, ou peut-être avant.

    Quel dilettantisme, quel amateurisme, quel manque vision dans l’exercice du pouvoir. Quel manque de leadership ! C’est du gestion à la petite semaine.

    Qu’est-ce être de gauche aujourd’hui ? Etre libéral en économie et faire voter des lois libertaires au niveau des moeurs ?

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    • Wilmotte Karim // 06.05.2013 à 22h05

      Il leur « suffirait » d’être courageux et socialiste.

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  • Macarel // 06.05.2013 à 08h04

    Les « socialistes » semblent convertis à la politique de l’offre et de la déflation salariale.

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    • Gbalou // 06.05.2013 à 09h58

      A y regarder de plus près, le pouvoir d’achat des classes moyennes a baissé pour la première foisen 2012 depuis 1984 compte tenu des impôts pour réduire les déficits. Il fait beau chez moi mais si vous dîtes le contraire…Il n’y a pas de déflation salariale pour le moment. La consommation est maitenue. Les marges des entreprises n’ont jamais été aussi faibles. Il faut les augmenter pour accroitre l’investissement et embaucher. En ce sens la flexi sécurité de l’emploi permettra rapidement de favoriser l’emploi ! C’est mathématique !!!

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  • Macarel // 06.05.2013 à 08h50

    Droite décomplexée ou gauche honteuse, une constante: aucune prise sur la situation économique.

    Mais est-ce une surprise, puisque le politique a transféré les décisions économiques au marché, et à une technocratie européenne gardienne du dogme néolibéral et/ou ordolibéral.

    Marché, qui est aujourd’hui le Souverain. Or le temps du marché est le temps instantané, alors que les problèmes qui sont devant nous nécessitent de penser et d’agir sur le moyen et long terme.

    Cette démission nous amène dans le mur, mais le dogme néolibéral qui a colonisé l’esprit de tous nos dirigeants, leur interdit de changer quoi que ce soit à ce choix fatal pour nos sociétés.

    Point de salut sans retour de l’Etat et d’une certaine dose de planification, même aux USA l’on entends ce son de cloche. chez un économiste libéral ( au sens américain, c’est à dire de gauche), comme James. K Galbraith.

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    • yt75 // 06.05.2013 à 08h59

      Regardé un peu en travers, seul Stiegler avait un discours un peu juste je trouve en disant que les « intellectuels de gauche » avaient complétement déserté l’économique et donc en fait plus ou moins le politique.

      Mais le problème est qu’ayant un peu lu ses textes, il se fait beaucoup de fausses idées sur le modèle « participatif » non consumériste qui existerait autour de l’open source par exemple et qui pourrait être généralisé.
      Et d’autre part il semble être très moyennement au courant des aspects contraintes énergétiques et ressources en général dans lesquels nous entrons actuellement.

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  • JP // 07.05.2013 à 03h37

    il y a de la malhonnêteté intellectuelle dans cet article, ce n’est pas digne de vous. Vous faite plus que sous-entendre que le choix est entre l’euro ou la démocratie, ce n’est pas vrai ! Le fédéralisme est démocratique jusqu’à preuve du contraire ! Si nous avions un vrai parlement européen, un président de l’eurozone élu et un gouvernement nous serions en démocratie. Balayer cela en disant que le fédéralisme n’est pas forcément démocratique et parler d’homogénéité n’est pas honnête. Si vous réfléchissez en français ou en espagnol à la rigueur, mais à partir du moment où il y a fédéralisme il y a nation, le découpage des circonscriptions est fait comme dans n’importe quelle nation, la démocratie est là.

    Maintenant dire que les peuples ne veulent pas d’une nation européenne fédérale, qu’ils ne se sentent pas (et ne se sentiraient pas + demain) européens, c’est une autre histoire. Dès lors il n’y aurait pas de démocratie non pas à cause des institutions ni question d’homogénéité, mais parce que la nation aura alors été créé contre l’avis des peuples.

    Trop souvent les anti-fédéralismes brandissent « la fin de la démocratie », ce n’est vrai que si les politiques ne demandent pas l’avis de peuples pour créer l’Etat fédéral, s’ils disent oui la fédération, avec son parlement et leader élu, sera par définition démocratique.

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  • gisse // 11.05.2013 à 12h52

    pour votre information,
    certains dans la presse ont laissé dire que pascal lamy, après son départ de l’omc ( on imagine le pot de départ …), aurait sans doute toute sa place dans le gouvernement hollande …depuis j’ai de continuelles angoisses, je suis allé voir mon médecin qui a les mêmes que moi ( les angoisses ),
    si la France est malade il est un des virus les plus violents !
    le ps est depuis ’81 le meilleur tunnel au libéralisme et mondialisme qui soit, bref en mai faisons ce qui nous plaît , c’est pas gagné ! lamy a encore sa carte du ps toutefois aubry ne l’embrasse plus quand elle le rencontre, c’est déjà ça .

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