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18.novembre.201718.11.2017 // Les Crises

Des documents révèlent que des gouvernements du Moyen Orient craignent des pénuries d’aliments, d’eau et d’énergie, par Nafeez Ahmed

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Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, 12-10-2017

Des documents officiels obtenus en exclusivité par INSURGE confirment que des gouvernements du monde musulman reconnaissent en privé que le changement climatique est une menace de « proportions inimaginables », suscitant déjà des problèmes de pénurie en terres, alimentation, eau et énergie.

Cependant, les mesures proposées pour relever ce défi demeurent peu réfléchies et manquent de rigueur scientifique. Des évolutions plus ambitieuses sont nécessaires si des pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord veulent éviter des crises majeures en matière écologique, énergétique et économique.

Des documents officiels provenant de l’Organisation pour la coopération islamique (OIC), l’organisme intergouvernemental le plus important après les Nations-Unies, révèlent que des pays à travers le monde musulman sont, en privé, inquiets des risques dans les années à venir de crises majeures en termes d’énergie, nourriture et eau.

L’OIC comprend 57 membres répartis sur quatre continents, se définissant elle-même comme la voix collective du monde musulman.

Les documents, produits par le Comité Permanent de l’OIC sur la Coopération scientifique et technologique (COMSTECH), sont composés d’ordres du jour des discussions entre les ministres du gouvernement lors du Sommet inaugural de l’OIC sur la science et la Technologie qui s’est tenu début septembre à Astana, au Kazakhstan.

Le sommet a conduit les États membres de l’OIC à adopter officiellement une série de recommandations politiques.

Les nouvelles mesures politiques s’inscrivent dans le cadre d’un effort de l’OIC visant à faire face à la stagnation du monde musulman en matière de développement scientifique et technologique.

Une version publique de l’ordre du jour est disponible sur le site web de l’OIC.

Toutefois, INSURGE a obtenu en exclusivité une version préliminaire antérieure du document, qui diffère sur des aspects essentiels de la version finale publiée.

Bien que les deux versions de l’ordre du jour reconnaissent les préoccupations concernant les grands défis alimentaires, hydrologiques et énergétiques, la version préliminaire précédente contient un certain nombre de déclarations fortes – supprimées par la suite – indiquant à quel point certaines de ces questions sont considérées comme graves en interne par les gouvernements de l’OIC.

Une pénurie de ressources

Notant que les États membres de l’OIC sont actuellement confrontés à des problèmes urgents de « sécurité et de sûreté alimentaires », le projet de document déclare franchement :

« La plupart des États membres de l’OIC sont à court de terres et d’eau utilisables. L’urgence de la question exige que toutes les mesures soient prises pour maximiser les résultats obtenus à partir de la plus faible quantité d’eau possible, ainsi que pour assurer un accès universel et équitable à l’eau potable. »

Ce paragraphe a été retiré en entier de la version finale de l’ordre du jour et rendu public sur le site web de l’OIC.

AXIOME : [D’après Euclide, un axiome est une évidence qui se passe de preuve, NdT] Le monde musulman est confronté à une crise imminente des terres et de l’eau.

Le document note que cette pénurie croissante de terres et d’eau, en particulier pour la production alimentaire, est exacerbée du fait que :

« […] la révolution verte est essentiellement terminée et les taux de croissance élevés de l’agriculture ne seront pas maintenus uniquement par la technologie, les pratiques et les attitudes actuelles. »

Le changement climatique, en particulier, a « accru la vulnérabilité des communautés agricoles », affirme le document.

Une consommation non durable

Le document poursuit en observant que la consommation d’énergie – ainsi que la consommation d’eau et de terre – se situe à des niveaux « non durables » dans tous les pays de l’OIC.

« La qualité de la vie humaine moderne a été et sera toujours totalement tributaire de la disponibilité d’une énergie abordable. On craint toutefois que la consommation d’eau, de terres et de combustibles ne devienne non durable au rythme actuel. »

Selon le document, la demande mondiale d’énergie devrait doubler d’ici à 2040, en soulignant que « les économies émergentes seront responsables de 90 % de la croissance de la demande d’énergie causée par l’augmentation de la population et la croissance rapide de la classe moyenne ».

Le document avertit en outre que les efforts de diversification des « ressources primaires » seront affectés non seulement par les politiques nationales, mais aussi par les fluctuations des prix mondiaux et la « géopolitique ou la concurrence pour les ressources ».

AXIOME : Les taux actuels de consommation d’eau, de terre et d’énergie dans une grande partie du monde musulman sont insoutenables.

Supprimer la sensibilisation au climat

Bien que le document contienne une reconnaissance bienvenue des changements climatiques, les différences entre le projet et la version finale suggèrent que la gravité des préoccupations est minimisée.

Le document fait observer que : « Le changement climatique est particulièrement préoccupant pour les Etats membres de l’OIC qui se trouvent dans des régions sensibles au climat et qui sont déjà aggravées par la désertification, la sécheresse, la dégradation des terres et de l’eau, en particulier le milieu marin et les pêcheries qui s’y trouvent. »

Toutefois, le paragraphe suivant du projet de document, reconnaissant la responsabilité première de l’homme dans les changements climatiques actuels, a été supprimé de la version finale :

« Le changement climatique et le réchauffement de la planète sont anthropiques et peuvent avoir été sous-estimés. Nous n’avons qu’une seule planète comme habitat pour l’avenir prévisible et elle est confrontée à une crise aux proportions inimaginables. »

L’élimination de cette reconnaissance, petite mais cruciale, de la dimension « inimaginable » de la crise climatique est cohérente avec les efforts précédents de certains gouvernements de l’OIC – en particulier l’Arabie Saoudite, le principal bailleur de fonds de l’organisme – pour minimiser le réchauffement climatique.

Comme je l’ai déjà indiqué dans le Guardian, l’Arabie saoudite avait dirigé une coalition de pays qui avaient fait pression sur le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU pour qu’il « dilue » certaines parties de son rapport phare afin de réduire au minimum l’action climatique.

Le nouveau document de l’OIC révèle cependant pour la première fois que les gouvernements du monde musulman reconnaissent en privé la gravité de la pénurie d’eau, de nourriture et de ressources. Pourtant, ils dissimulent délibérément leurs évaluations privées à leur propre public.

APERÇU : Les gouvernements du monde musulman ne sont pas prêts à avouer à leurs populations la gravité de leurs problèmes environnementaux et de ressources.

Des solutions médiocres

Pire encore, les solutions proposées par le document final, signé par les États membres à l’issue du sommet de l’OCI en septembre, laissent beaucoup à désirer.

Le document indique que d’ici 2040, les combustibles fossiles conserveront une part de 60-65% dans le secteur de l’énergie primaire de la plupart des pays de l’OIC, et il critique les énergies renouvelables de ne pas avoir été en mesure d »’offrir un approvisionnement de base, qui n’est disponible que par les combustibles fossiles ou nucléaires ».

L’objectif d’énergie renouvelable proposé par le document est de 10 % d’ici 2025, ce qui est loin d’être suffisant pour réduire les émissions des combustibles fossiles des plus gros pollueurs de l’OIC.

Au lieu de cela, le document fait l’hypothèse de l’énergie nucléaire, notant que de nombreux pays de l’OIC « envisagent de commencer à construire des centrales nucléaires ».
APERÇU : La plupart des gouvernements musulmans du monde restent attachés au maintien du statu quo, paradoxalement, malgré les signes d’une crise imminente.

Un mouvement positif

Le document contient toutefois quelques points positifs.

Il évoque l’idée de créer des « micro-réseaux » pour faciliter la mise en place de « systèmes autonomes [d’énergie] pour les petites collectivités », et préconise de redoubler d’efforts pour mettre au point des accumulateurs à batteries, des cellules solaires et des réservoirs de stockage à sel fondu efficaces pour concentrer l’énergie solaire, ainsi que des investissements plus importants dans la géothermie.

Elle appelle également à une planification nationale plus efficace en matière d’atténuation du changement climatique, comprenant une recommandation visant à intégrer les objectifs de développement durable des Nations Unies dans les politiques nationales. Ce qui est un grand pas en avant, même si les SDG sont profondément imparfaits.

Le document exhorte également les États membres de l’OIC à « viser le recyclage maximal des eaux usées urbaines » et à accroître l’efficacité de l’utilisation de l’eau par « les nouvelles technologies et les méthodes agricoles ».

Malheureusement, le document est plutôt mince sur la manière exacte dont ces politiques positives pourraient être mises en œuvre.

Que peut-on faire concrètement ?

La caractéristique la plus frappante du document est peut-être l’absence apparente de tout engagement, par rapport à la littérature scientifique naissante qui met l’accent sur le progrès des sciences et de la technologie.

Une série d’études réalisées cette année fournit un instantané convaincant des pistes viables qui pourraient éviter ou atténuer les crises croissantes liées à la nourriture, à l’eau et à l’énergie.

Des démarches conjointes

L’élaboration des politiques en général, mais surtout dans ces régions, considère l’eau, l’alimentation et l’énergie comme des domaines distincts, plutôt que comme fondamentalement interdépendants.

Le professeur Atef Hamdy, qui siège au conseil d’administration du Conseil arabe de l’eau, explique, dans une contribution à la sécurité de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation dans la région arabe, qu’une « attention urgente » est nécessaire pour établir « des relations et des liens entre les institutions politiques des trois secteurs ».

En d’autres termes, la première étape consiste à adopter une approche concertée qui considère que les questions relatives à l’eau, à l’alimentation et à l’énergie sont systématiquement interconnectées.

ACTION : Les décideurs politiques, les scientifiques et la société civile qui s’occupent de ces questions devraient adopter des approches globales qui reconnaissent leur interdépendance fondamentale.

Réduire le gaspillage alimentaire

Selon le géologue Abdirashid A. Elmi, du Département de gestion des technologies environnementales de l’Université du Koweït, dans un article scientifique paru dans Sustainable Agriculture Reviews, les politiques actuelles en matière d’alimentation, d’énergie et d’eau sont « marquées par des pratiques de gaspillage, de sorte que le gaspillage alimentaire au niveau des ménages est plus important que les céréales produites localement ».

En plus d’investir davantage dans l’agriculture nationale, une solution plus immédiate, souligne M. Elmi, consisterait à promouvoir des pratiques de conservation qui permettraient d’économiser une quantité importante de ressources alimentaires.

ACTION : Les gouvernements devraieACTIONnt, au moins investir dans des moyens d’éliminer les pratiques habituelles qui entraînent des gaspillages alimentaires colossaux.

Renforcer les énergies renouvelables

Actuellement, l’énergie solaire représente en moyenne moins de 0,2 % de la capacité totale d’électricité installée de la région.

C’est ce qu’a déclaré Nassir El Bassam, du Centre international de recherche sur les énergies renouvelables en Allemagne, dans une étude publiée en avril.

La quantité de rayonnement solaire dans la région arabe « équivaut de 1 à 2 barils de pétrole par mètre carré et par an. Ces taux sont parmi les meilleurs au monde, ce qui rend la région appropriée pour le chauffage et le refroidissement solaires,ACTION l’énergie solaire concentrée (CSP) et les applications photovoltaïques concentrées (CPV) ».

La région a donc « le plus haut niveau d’apport solaire du monde terrestre », qui peut être utilisé non seulement pour l’électricité, mais aussi pour le dessalement de l’eau.

ACTION : Une stratégie ambitieuse de transition vers les énergies renouvelables pour le Moyen-Orient devrait viser à fournir une source d’électricité durable et être conçue pour faciliter la mise en place de systèmes durables de production d’eau et de production alimentaire.

Une telle transition est techniquement faisable. Une étude menée plus tôt cette année par des chercheurs de l’Université de technologie de Lappeenranta (LUT) a conclu que les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord pourraient passer à des systèmes d’énergie 100 % renouvelable entre 2040 et 2050, produisant de l’électricité à un prix plus bas que les combustibles fossiles.

Bien que les efforts de l’OIC pour relancer la science et la technologie dans le monde musulman soient assez appréciés, la littérature scientifique offre déjà des solutions beaucoup plus ambitieuses. Bien que l’ampleur des risques ait été reconnue par le secteur privé, il semble que, pour la plupart de ces gouvernements, le statu quo est toujours d’actualité.

Le Docteur Nafeez Ahmed est un journaliste d’investigation primé depuis 16 ans et créateur d’INSURGE intelligence, un projet de journalisme d’enquêtes d’intérêt public financé par la population. Il est chroniqueur « Changement de système » à VICE’s Motherboard.

Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, 12-10-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

L’Éco-fascisme est un Humanisme ! // 18.11.2017 à 07h42

Notre responsabilité commune n’en demeure que plus flagrante et lourde de conséquence pour l’avenir. Loin de la captation des sens et de leur inversion continuelle orchestrée par la véritable association de malfaiteurs qu’est devenu l’État français pour qui les mensonges, le cynisme, la corruption, l’arrogance crasse sont érigés en mode normal de gouvernance ! – Faut-il que le peuple soit lobotomisé pour ne point s’en apercevoir ! – il devient de plus en plus urgent d’agir ! Mais au lieu de pousser à l’action, l’écœurement grandissant du peuple s’anéantit au contraire dans l’inertie la plus totale qui entretient donc son propre état de sujétion…

Pour la véritable racaille au pouvoir, nous le peuple, tout le peuple, quelle que soit sa classe sociale, n’est qu’un bétail humain à gérer. Eux vivent hors sols, dans un état d’hébétude hybristique permanent. Eux se veulent et se prétendent même les figures de proue de « l’Homme nouveau » (transhumaniste de surcroît, voir ici même l’interview de l’aliéné Alexandre…), alors qu’ils ne sont que les déchets de leur propre inhumanité.

L’avenir c’est ce qui construit maintenant ! L’éradication de cette sous-espèce ultra-minoritaire, mais hyper-active partout dans le monde (du bureaucrate stupide de province au ministre le plus corrompu, sans parler du reste…), constitue la condition primordiale de la préservation et de l’Humanité et de la Nature.

41 réactions et commentaires

  • Crapaud Rouge // 18.11.2017 à 07h06

    Les premiers signes de l’effondrement pronostiqué par le rapport Meadows commencent à se manifester. Dans un billet posté sur FB, (https://www.facebook.com/notes/bruno-guigue/mensonges-de-lonu-sur-la-faim-dans-le-monde/1248203128658473/), Bruno Guigue explique : « l’ONU déclare que 815 millions de personnes ont souffert de malnutrition en 2016, soit 82 millions de plus qu’en 2015. En clair, 11% de la population mondiale crève de faim. Non seulement on a atteint un record absolu (jamais l’humanité n’a connu autant d’affamés), mais la situation se détériore, et pour 2017 les associations s’attendent au pire. » La décennie qui vient risque fort de confirmer une fois de plus les calculs de Meadows & al.

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    • Kiwixar // 18.11.2017 à 08h45

      « La décennie qui vient risque fort de confirmer une fois de plus les calculs de Meadows & al »

      Et celle d’après aussi. C’est assez triste en fait, pour nous en tant qu’espèce (sans parler du biocide auquel on est en train de se livrer). Sinon, les travaux du groupe Meadows, c’est bien plus que des calculs, c’est une modélisation. J’ai observé des modélisations dans le domaine technique process, c’est bluffant.

      On est mal barrés. On va tous rester dans le déni, et à la fin on va tout cramer parce que « de toute façon c’est déjà trop tard. »

        +14

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      • Alfred // 18.11.2017 à 10h04

        Qu’est ce donc qu’une modélisation sans calculs?
        Les prévisions météo sont le résultats de calculs réalisés à partir de modèles (« modélisations »). Cela s’applique aussi à la conception de moteurs à combustion ou à l’économie. Je ne comprends donc pas votre phrase. Ces modèles sont des représentations plus ou moins « proches » de la « réalité » dans des domaines plus ou moins étendus (Un « bon » modèle étant assez correctement prédictif). Dans le cas du rapport meadow savont nous comment les différents scénarios sont obtenus (en faisant varier quels paramètres dans quelle plage)? De quel scénarios sommes nous proches d’ailleurs ?

          +3

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        • douarn // 18.11.2017 à 12h58

          Bonjour Alfred
          Beaucoup de questions et trop peu de place pour répondre dans la fin de votre commentaire. Puis je vous conseiller l’installation de VENSIM PLE sur votre pc et d’ouvrir le model world3 pour trouver une partie des réponses à vos questions.
          http://vensim.com/free-download/

          D’autre part, vous trouverez d’autres réponses dans les travaux de mise à jour et les comparaisons de Turner avec le scénario « business as usual » en particulier :
          Turner, G. (2014) ‘Is Global Collapse Imminent?’, MSSI Research Paper No. 4, Melbourne Sustainable Society Institute, The University of Melbourne. ISBN: 978 0 7340 4940 7

          http://loic-steffan.fr/WordPress3/leffondrement-global-est-il-imminent/

            +4

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        • Crapaud Rouge // 18.11.2017 à 15h31

          Alfred, il n’y a pas de modélisation sans calculs, mais il peut y avoir des calculs sans modélisation ! En permettant de faire interagir un grand nombre de calculs entre eux, la modélisation a permis à Meadows et son équipe de produire une courbe d’évolution de la population mondiale pour laquelle on ne dispose d’aucune méthode de calcul explicite. Cette évolution est imprévisible, (au sens où aucune équation ne permet de la calculer à long terme), car elle dépend du taux de mortalité et du taux de natalité qui varient dans le temps et dépendent d’autres facteurs en grand nombre.

            +1

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  • L’Éco-fascisme est un Humanisme ! // 18.11.2017 à 07h42

    Notre responsabilité commune n’en demeure que plus flagrante et lourde de conséquence pour l’avenir. Loin de la captation des sens et de leur inversion continuelle orchestrée par la véritable association de malfaiteurs qu’est devenu l’État français pour qui les mensonges, le cynisme, la corruption, l’arrogance crasse sont érigés en mode normal de gouvernance ! – Faut-il que le peuple soit lobotomisé pour ne point s’en apercevoir ! – il devient de plus en plus urgent d’agir ! Mais au lieu de pousser à l’action, l’écœurement grandissant du peuple s’anéantit au contraire dans l’inertie la plus totale qui entretient donc son propre état de sujétion…

    Pour la véritable racaille au pouvoir, nous le peuple, tout le peuple, quelle que soit sa classe sociale, n’est qu’un bétail humain à gérer. Eux vivent hors sols, dans un état d’hébétude hybristique permanent. Eux se veulent et se prétendent même les figures de proue de « l’Homme nouveau » (transhumaniste de surcroît, voir ici même l’interview de l’aliéné Alexandre…), alors qu’ils ne sont que les déchets de leur propre inhumanité.

    L’avenir c’est ce qui construit maintenant ! L’éradication de cette sous-espèce ultra-minoritaire, mais hyper-active partout dans le monde (du bureaucrate stupide de province au ministre le plus corrompu, sans parler du reste…), constitue la condition primordiale de la préservation et de l’Humanité et de la Nature.

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  • Rond // 18.11.2017 à 09h41

    Le constat est accablant. Pas seulement le moyen orient, le proche orient aussi. Avec nos guerres, nous détournons l’attention des peuples impliqués de l’essentiel urgentissime. Les guerres pour le pétrole sont aussi des guerres de l’eau, depuis longtemps.
    Nous sommes doublement coupables et ne m’en réjouis pas. Les dommages collatéraux vont bien finir par nous ébouriffer ; ce qui ne serait que justice.

      +4

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  • christian gedeon // 18.11.2017 à 10h29

    Ben oui,hein? C’est le résultat de des politiques menées dans ces régions depuis les années cinquante,joints à une explosion démographique hallucinante,mais dont il ne faut surtout pas parler,n’est ce pas?Bien sûr;le méchant occident est désigné comme seul et unique coupable de la situation,bien sûr…oh,il l’est certes en partie,mais en partie seulement,et pas la majeure,loin s’en faut.Il faut donc parler des choses qui fâchent,et qui sont devenues proprement « imparlables  » dans le monde du politiquement correct obligatoire.Tous ces peuples sont ils « irresponsables « ? Sont ils indépendants,oui ou non? Peuvent ils partager au moins la responsabilité de ce qui leur arrive? Ou doivent ils être considérés ad vital aeternam comme des mineurs politiques si l’on en croit les discours ahurissants des droitsdel’hommistes tiers mondistes? Ce qui se passe est épouvantable,bien sûr…mais ce ne sont pas les mantras dereponsabilisants d’un côté et culpabilisants de l’autre qui vont contribuer à résoudre le problème.

      +13

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  • Louis Robert // 18.11.2017 à 11h19

    Évidemment requis depuis au moins une génération:

    1. adopter un mode de vie en harmonie avec la nature dont nous sommes et l’environnement dont nous dépendons — or nous préférons perpétuer, voire amplifier notre « mode de mort »;

    2. adopter un mode de gouvernance qui favorise l’épanouissement des populations et des générations à naître — or nous préférons l’accumulation rapace des richesses et les jeux du Pouvoir.

    Comme chacun peut l’observer quotidiennement, le point de non-retour est désormais franchi. «Revanche de Gaïa », qui n’est que mouvements de retour, de rééquilibrage de forces titanesques à l’échelle planétaire. Scénarios anticipés, et du jamais vu que nous avons voulu, recherché, causé, que nous subissons désormais… et que nous subirons bien plus cruellement, jusqu’à l’insoutenable, à mesure que nous repousserons aveuglément les échéances: 2025… 2035….. 2050…….2080………. Fin de siècle?… Pourquoi pas?

    Les faits nous rattraperont bien avant. Ils sont déjà là.

      +9

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    • christian gedeon // 18.11.2017 à 12h37

      En harmonie avec la nature,donc.Petits oiseaux,et libellules…à part que la nature,c’est aussi la tuberculose,la peste,le choléra,la lèpre,la malaria et j’en ^passe et des meilleures.la question n’est pas de vivre en harmonie avec la nature,mais d’apporter aux gens du bon sens,et aux délaissés les moyens de s’en sortir par autre chose que « la charité humanitaire internationale » et les bons sentiments.D’être efficace . Ad augusta per angusta..les grandes idées,c’est bien…pierre après pierre,c’est mieux.

        +4

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  • christian gedeon // 18.11.2017 à 11h24

    Juste pour bien fixer les idées et sortir des débats moralisateurs et improductifs.
    Egypte 1950 16 000 000 habitants
    Egypte 2015 93 000 000 habitants
    Syrie 1950 3400 000 habitants
    Syrie 2015 17 500 000 habitants
    Irak 1950 6500 000 habitants
    Irak 2015 31 000 000 habitants…
    Etc…on peut continuer comme çà longtemps.Il y a un problème démographique majeur,incontrôlé,et pour ll’heure incontrôlable… et ce ne sont pas « les occidentaux  » qui font tous ces enfants,n’est ce pas?
    Pour comparaison,France 1950 41 500 000 2017 68 000 000 avec une pyramide des âges strictement inverse à celle des pays sus nommés…je crains que tout le reste ne soit de l’enfumage.

      +17

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    • Macarel // 18.11.2017 à 11h42

      Ceux qui n’ont pas la sécurité sociale, ni de retraite font beaucoup d’enfants. Car les enfants sont leur seule richesse en cas de pépin dans la vie, et leur bâton de vieillesse.
      Ceux qui ont la sécurité sociale et la retraite ne font pas beaucoup d’enfants, car ils veulent jouir des joies du « paradis de la consommation capitaliste ». Or les enfants dans cette optique ça coûte cher.

      Pour faire baisser la natalité mondiale généralisons la sécurité sociale et la retraite par répartition, mais sans se vautrer dans un consumérisme effréné. Car ce qu’on gagne d’un côté (baisse de la natalité), on le perd de l’autre (augmentation de l’empreinte écologique par individu) : autant dire la quadrature du cercle…

        +9

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      • christian gedeon // 18.11.2017 à 11h49

        C’est une explication en bois d’ébène(désolé,mais j’ai gardé de vieilles expressions sûrement politiquement incorrectes aujourd’hui)….et le mantra classique de ceux qui refusent de voir le problème mortel posé par l’explosion démographique,et qui considèrent que dix douze enfants sont une espèce de sécu du « pauvre « !. C’est justement parce que cette explosion démographique existe que les structures sociales ne peuvent pas se mettre en place,cher ami…ne pas inverser l’ordre des choses. La consommation capitaliste n’a rein à voir là dedans. Et au nom de quoi refuseriez vous à ces populations ce que,nous,nous avons et nous avons eu?! A nous les voitures électriques et à eux les chèvres? Mon Dieu!

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        • Sandrine // 18.11.2017 à 12h24

          Les occidentaux font moins d’enfants…Par contre ils polluent plus parce qu’ils consomment plus… qui est le plus « coupable »de la dégradation mondiale de l’environnement (je reprends volontairement vos catégories de pensées,)?
          Jacques Ellul disait qu’un monde régi par la technique était un monde sans responsabilité. La technique enlève à l’homme sa possibilité d’avoir un sens de la responsabilité. Il explique cela il me semble au début de cette vidéo :
          https://m.youtube.com/watch?v=01H5-s0bS-I

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          • christian gedeon // 18.11.2017 à 12h42

            Premier pollueur du monde 29% des émissions la Chine…quatrième,l’Inde…en deux les US…et la question,n’est pas là une fois de plus…la question est pas que pense-t-on,mais que FAIT on?pas avec des raouts ridicules comme les COP(siganture CO² des COP,je serais curieux de savoir,sans compter tout ce pognon dilapidé et qui pourrait servir à ceux qui en ont vraiment besoin). Avec des actions de terrain…une somme d’actions vraies…

              +4

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            • patrick // 18.11.2017 à 17h45

              la Chine est le premier pollueur, ben oui on y a délocalisé nos usines les plus polluantes , alors forcément on pollue beaucoup moins chez nous 🙂

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        • Keut // 18.11.2017 à 12h43

          « Juste pour bien fixer les idées et sortir des débats moralisateurs et improductifs.
          Egypte 1950 16 000 000 habitants
          Egypte 2015 93 000 000 habitants
          Syrie 1950 3400 000 habitants
          Syrie 2015 17 500 000 habitants
          Irak 1950 6500 000 habitants
          Irak 2015 31 000 000 habitants… »

          Ok, donc le M-O a une démographie galopante.
          Quid de leur empreinte écologique ?
          En Irak ou en Syrie, elle était d’environ 1,2 planète, quand en france elle est entre 4 et 5.
          Ce qui veut dire que malgré leur démographie, leur impact sur la biodiversité est quasi nulle comparée à la notre.
          Du coup, faut-il diviser par 4 la population européenne, ou la consommation de cette population ?
          C’est marrant de demander à ceux qui n’ont rien et n’ont jamais profité de la « croissance » de décroitre pour qu’on puisse continuer à profiter de notre confort.

            +15

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          • douarn // 18.11.2017 à 16h35

            Bonjour Keut
            Pour aller dans votre sens, considérons que l’énergie irrigue l’économie et change le monde. On constate qu’actuellement :
            1/ les égyptiens dissipent 0,815TEP/hab/an
            2/ les français dissipent 3,7TEP/hab/an

            Pour préserver la situation actuelle (déjà pas bonne) soit :
            1/ on divise par 4 la population d’égyptiens pour qu’ils vivent à l’occidentale sans dégradation
            2/ on baisse notre standard de vie d’un facteur 4 et on se retrouve à 1TEP/hab/an, comme au Costa Rica avec une espérance de vie de 80 ans si les biens communs (éducation, santé, démocratie, …) sont préservés (mais il paraît que cela se dégradent là-bas).

            J’en déduis que démographie et mode de vie sont les 2 faces d’une seule et même pièce: les riches en petit nombre s’accrochent à leurs modes de vie accusant les familles nombreuses et pauvres et les gosses des familles nombreuses et pauvres rêvent d’émigrer dans les pays riches…

            https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EG.USE.PCAP.KG.OE?locations=EG-FR

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          • christian gedeon // 21.11.2017 à 13h52

            Depuis quelque temps,on n’entend plus parler que d’empreinte écologique,CO² et patin couffin.Ce sont des questions qu’il faut traiter à l’évidence,et heureusement,çà commence,tout doucement,mais çà va prendre du temps,beaucoup de temps.Dans l’intervalle,on peut avoir une action plus rapide sur l’humain…on peut et on doit. En partant du bas vers le haut,et en oubliant tous ces grands raouts internationaux(qui coûtent la peau des fesses et qui empreintent beaucoup,l’avion à pédales n’ayant pas encore été inventé). Je suis plutôt JJ Goldman que R Goupil,en l’occurence…

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        • Macarel // 18.11.2017 à 16h44

          La voiture électrique est en fait une voiture au nucléaire, au charbon, ou au gaz.

          L’électricité n’est pas une énergie primaire. Quant aux chèvres, chez nous, elles donnent de bon fromages ou de la laine mohair.

          Ben disons que la fin de l’explosion démographique dépend avant tout de l’émancipation des femmes. Or dans les pays musulmans les femmes sont souvent juridiquement mineures.

          Il est très souhaitable que ces pays sortent de la pauvreté, pour eux et pour nous. L’immigration résulte en grand partie de cette pauvreté et des guerres. Par contre notre modèle de développement consumériste/productiviste et pollueur n’est pas le meilleur exemple à donner à ces pays.

          Notre modèle de consommation et d’aliénation capitaliste de marchandisation de tout n’est pas l’alpha et l’oméga de toutes choses.

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          • christian gedeon // 21.11.2017 à 13h59

            C’est çà…les chèvres,chez nous…mais hélas pas chez « eux « où elles dévastent tout,détruisent les arbres,et bouffent tout ce qui leur tombe sous les dents.E l’émancipation des femmes ne concerne pas que les musulmans,l’Inde est touchée au premier chef aussi…et il ne s’agit pas de juridiquement mineures,mais de sociologiquement de deuxième classe…quant à la pauvreté,elle pose le problème de la gouvernance de ces pays…beaucoup sont richissimes,et meurs peuples de plus en plus misérables,émergence d’une classe moyenne mise à part. Alors,qu’est ce qu’on fait de ces gouvernances? Si « on  » critique,c’est du colonialisme,si on dit rien,on est complice…quadrature du cercle que cette histoire,non???

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      • Jean // 18.11.2017 à 13h31

        Ce que vous dites est probablement vrai mais une plus forte corrélation existe entre le niveau d’éducation des femmes et le nombre d’enfant qu’elles mettent au monde.
        Aussi il y a deux façon de faire baisser la natalité des pays pauvres, qui induit un problème écologique moins prégnant que celui de la surconsommation, la stérilisation forcée ou un partage plus équitable des richesses produites pour financer l’enseignement dans les pays pauvres.

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        • Sandrine // 18.11.2017 à 15h48

          Que penser dans ce contexte des fécondations un vitro et de la PMA en général pour les personnes qui ne peuvent pas avoir d’enfants naturellement… ?

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          • Jean // 18.11.2017 à 17h12

            Je ne pense pas que ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfant naturellement seront majoritaires parmi ceux qui utiliseront la PMA demain.
            On peut penser, dans ce contexte, que les occidentaux sont ultra-éduqués, ce qui s’apparente à une domestication qui leur fait renier leur état naturel.
            Ça expliquerait notre hypocrisie écologique qui se manifeste par la volonté d’un si grand nombre à refuser de remettre en question la société de surconsommation ainsi que les élucubrations du transhumanisme et de la théorie du genre.

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    • Sébastien // 18.11.2017 à 13h44

      Il n’y a pas de problème démographique mais des problèmes de flux migratoires incontrôlés car encouragés.
      Je préfère un contrôle des frontières qu’un contrôle des gens. Si les pays démographiquement explosifs étaient aidés au lieu d’être exploités, si les richesses étaient mieux réparties, ce problème n’aurait pas besoin d’être traité en tant que tel.
      Tant qu’on continuera la fixette sur les faux-problemes, forcément….

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    • alexg81 // 18.11.2017 à 19h22

      Il y a aussi un lien avec la baisse de la mortalité grâce aux progrès techniques de la science (médicale et ingénierie pratique) qui ont permis d’allonger l’espérance de vie, surtout si les états en question ne sont pas en état de guerre. Mais là aussi ce sera le silence total car on passe sous silence le déséquilibre qui a engendré un solde naturel très positif avec des ressources exploitées de plus en plus intensivement. Il faudra un jour mettre des contrôles drastique soit en réduisant le niveau technologique, soit limiter la natalité pour passer en mode survie.

      Autre point : vec le stress hydrique que cela va engendrer sur les surfaces agricoles, un moment où à un autre cela va dégénérer en guerre régionale entre tous les groupes ethniques ou clans politiques pour le contrôle des ressources naturelles, voire la volonté d’hégémonie régionale pour les pays les plus puissants (Iran ,Turquie ou Arabie Saoudite).

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    • Barbier // 20.11.2017 à 06h12

      Afghanistan, début des « guerres civiles intérieures extérieures » 1979 15M d’habitants , today environ 30M malgré tous les morts et massacres. Donc la nature est en forme, la nature gagne toujours , la Nature nous nique gentiment, passionnément….Und so weiter, und so weiter.
      La population a bien augmenté, pourquoi ne décroîtrait elle pas? Après de quelle façon, ben j’en sais rien mais j’espère que ce sera Peace and Love and butterfly und the sky with Diamonds…. :o)

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  • Macarel // 18.11.2017 à 11h32

    Une très esthétique visualisation du bouillonnement atmosphérique :

    https://svs.gsfc.nasa.gov/cgi-bin/details.cgi?aid=12772

    Comme quoi vu de haut le réchauffement c’est un beau spectacle. En bas c’est une autre affaire…

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  • patrick // 18.11.2017 à 14h19

    La distribution de l’eau dépend des ressources en énergie et des investissements, donc le plus souvent des dettes.
    Energie et dettes , donc à un moment ou à un autre ça va pas bien se passer , y compris pour les mégapoles occidentales.

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  • Chris // 18.11.2017 à 14h41

    « Les gouvernements du monde musulman ne sont pas prêts à avouer à leurs populations la gravité de leurs problèmes environnementaux et de ressources »
    Normal, ce serait reconnaitre la nocivité de la doxa nataliste islamiste. Impensable ! Quelle fable vont-ils pouvoir bien raconter pour faire machine arrière ? Pour l’heure, ils préfèrent s’équiper en armement afin d’affronter les émeutes…

    Dommage pour une culture qui avait su très tôt géré les flux et répartitions d’une eau toujours comptée. L’influence de la culture occidentale, qui elle, territorialement regorgeait d’eau, aura été destructrice.
    Nous aussi allons être confrontés à la rareté de l’eau, en qualité comme en quantité, vu la gabegie organisée.
    Rapport Meadows…

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    • christian gedeon // 18.11.2017 à 16h11

      Pour votre info,la Syrie comme l’Irak comme l’Egypte ont d’énormes ressources hydrauliques…à part qu’ils ,les utilisent comme des benêts…tous comme les gigantesques troupeaux de chèvres,intouchables,massacrent la végétation qui reste. Bon,faut y aller voir,n’est ce pas? Et je connais cette région comme ma poche…j’en viens et j’y retourne régulièrement…restez basique. On règle les problèmes en s’y attaquant,un par un,et pragmatiquement…pas en restant dans les hautes sphères de la pensée écologique hors conteste humain.La culture occidentale n’a rien à voir avec les destruction des méthodes traditionnelles de gestion de l’eau…loin s’en faut.Qu’est ce que c’est que cette légende?!

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  • Macarel // 18.11.2017 à 17h01

    « Faut-il vraiment limiter la population mondiale pour sauver la planète ? » (Bastamag)

    https://www.bastamag.net/Faut-il-vraiment-limiter-la-population-mondiale-pour-sauver-la-planete

    « Un Nord-américain pollue vingt fois plus qu’un Africain »

    « Les 10 % les plus riches sont responsables de la moitié des émissions de CO2 »

    « 90 entreprises sont à l’origine de 50 % de la hausse de la température »

    « Mieux gérer les ressources, plus efficace que limiter la démographie »

    « La question du consumérisme des classes moyennes »

    « Dans son livre La nature est un champ de bataille (2014), le sociologue Razmig Keucheyan rappelle également que « la crise environnementale est liée au capitalisme et aux inégalités qu’il génère » [8]. A ses yeux, quatre caractéristiques du capitalisme – productivisme, prédation, dépendance aux énergies fossiles, consumérisme – en font un système néfaste pour l’environnement. « Le problème est donc fondamentalement lié à la dynamique du capitalisme et à ses effets sur l’environnement et les inégalités », résume t-il. »

    « En finir avec la domination des hommes sur les femmes »

    « Une chose demeure établie : la plupart des femmes choisissent d’avoir moins d’enfants quand elles peuvent en décider librement. Ce qui suppose l’amélioration de leur statut, l’accès de toutes à l’éducation et la mise à disposition des moyens modernes de contraception. »

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  • Bellettre Maryse // 18.11.2017 à 17h02

    L’Organisation pour la coopération islamique (OIC) organisme intergouvernemental le plus important après les Nations-Unies. << LOL<<

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  • Bouddha Vert // 18.11.2017 à 23h43

    Une émission pour ouvrir le débat?

    https://www.youtube.com/watch?v=wHm4eMydt6w

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  • vinel // 19.11.2017 à 00h56

    Au début du XX° siècle Lyautey,gouverneur du Maroc disait:
    Au Maroc,gouverner s’est pleuvoir!(prévoir partout ailleurs)
    En effet,il savait que,dans l’histoire de ce pays plusieurs dynasties avaient été renversées par les conséquences de sécheresse majeures.
    Au Maroc,le roi est de la famille des descendants de Mahomet.
    Et,à juste titre ils ont exigé des actes majeurs pour le peuple avec le résultat qu’on imagine!

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  • pratclif62 // 19.11.2017 à 09h54

    Grand merci de m’avoir fait connaître le lancement de PressCoin par Nafeez Ahmed. Par Insurge.
    J’espère qu’il y aura une version française pour nos compatriotes. C’est la même chose que « the conversation »… Je mets le lien vers l’intiative PressCoin
    How the blockchain will give the media back to the people, to save the planet
    INSURGE intelligence is launching its new crypto-economy for fearless, independent journalism that will empower action for change by Nafeez Ahmed

    http://bit.ly/2jENsle

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  • bourlier // 20.11.2017 à 10h42

    ya quand même des gens qui vont croire qu’on aura une pénurie d’eau…
    l’agriculture (hormis les bovins) est tres simple et on a largement la place pour nourrir 10 fois la terre (en france 60km sur 60 km suffit)

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