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15.novembre.201715.11.2017 // Les Crises

La fin de l’empire, par Chris Hedges

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Source : Truthdig, Chris Hedges, 01-10-2017

Mr. Fish

L’empire américain touche à sa fin. L’économie américaine est épuisée par les guerres au Moyen-Orient et l’expansion militaire mondiale. Elle est accablée par des déficits croissants, ainsi que par les effets dévastateurs de la désindustrialisation et des accords commerciaux mondiaux. Notre démocratie a été capturée et détruite par des sociétés qui réclament de plus en plus de réductions d’impôts, de déréglementation et d’impunité pour des actes massifs de fraude financière, tout en pillant des milliards de dollars du Trésor américain sous forme de renflouements. La nation a perdu le pouvoir et le respect nécessaires pour inciter les alliés d’Europe, d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique à exécuter ses ordres. Ajoutez à cela la destruction croissante causée par le changement climatique et vous obtenez la recette pour un cauchemar à venir. Cette déliquescence des plus hauts échelons du gouvernement fédéral et des États est encadrée par un ramassis hétéroclite d’imbéciles, d’escrocs, de voleurs, d’opportunistes et de généraux belliqueux. Et pour être clair, les Démocrates en font partie aussi.

L’empire va se ramollir, perdant progressivement de son influence jusqu’à ce que le dollar perde son statut de monnaie de réserve mondiale, plongeant les États-Unis dans une dépression paralysante et provoquant instantanément une contraction massive de leur machine militaire.

À moins d’une révolte populaire soudaine et généralisée, qui semble peu probable, la spirale mortelle semble imparable, ce qui signifie que les États-Unis, comme nous le pensons, n’existeront plus d’ici une décennie ou deux, tout au plus. Le vide mondial que nous laissons derrière nous sera comblé par la Chine, qui s’affirme déjà comme un poids économique et militaire, ou peut-être y aura-t-il un monde multipolaire découpé entre la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie, l’Afrique du Sud et quelques autres États. Ou peut-être que le vide sera comblé, comme l’écrit l’historien Alfred W. McCoy dans son livre In the Shadows of the American Century : The Rise and Decline of US Global Power, (Dans l’ombre du siècle américain : l’émergence et le déclin de la puissance mondiale américaine) par « une coalition de sociétés transnationales, de forces militaires multilatérales comme l’OTAN et un leadership financier international auto-proclammé à Davos et Bilderberg » qui « forgeront un lien supranational pour supplanter toute nation ou tout empire ».

Dans tous les aspects, de la croissance financière et des investissements dans les infrastructures à la technologie de pointe, y compris les superordinateurs, l’armement spatial et la guerre cybernétique, nous sommes rapidement dépassés par les Chinois. « En avril 2015, le département de l’Agriculture des États-Unis a laissé entendre que l’économie américaine croîtrait de près de 50 % au cours des 15 prochaines années, tandis que celle de la Chine triplerait et pourrait dépasser celle de l’Amérique en 2030 », a fait remarquer M. McCoy. La Chine est devenue la deuxième économie du monde en 2010, l’année même où elle est devenue la première nation manufacturière du monde, supplantant les États-Unis qui dominaient l’industrie manufacturière mondiale depuis un siècle. Le Département de la Défense a publié un rapport sobre intitulé « At Our Own Peril : DoD Risk Assessment in a Post-Primacy World » (À nos risques et périls : Évaluation des risques du DoD dans un monde d’après la suprématie), dans lequel il conclut que l’armée américaine « ne jouit plus d’une position inattaquable par rapport à ses États concurrents » et « qu’elle ne peut plus assurer automatiquement une supériorité militaire constante et durable à toute distance ». McCoy prédit que l’effondrement se produira d’ici 2030.

Les empires en décomposition se suicident presque volontairement. Aveuglés par leur orgueil et incapables de faire face à la réalité de leur pouvoir décroissant, ils se replient dans un monde imaginaire où ils ignorent les faits pénibles et désagréables. Ils remplacent la diplomatie, le multilatéralisme et la politique par des menaces unilatérales et le recours impitoyable à la guerre.

Cette illusion collective a vu les États-Unis commettre la plus grande bévue stratégique de leur histoire, celle qui a sonné le glas de l’empire : l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak. Les responsables de la guerre à la Maison-Blanche de George W. Bush, ainsi que les nombreux idiots utiles de la presse et du monde universitaire qui l’encourageaient, ne savaient pas grand-chose sur les pays envahis, ils étaient étonnamment naïfs sur les effets de la guerre industrielle et ils ont été aveuglés par le féroce revers. Ils ont déclaré, et ont probablement cru, que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, bien qu’ils n’aient pas de preuves valables à l’appui de cette affirmation. Ils ont insisté pour que la démocratie soit implantée à Bagdad et répandue au Moyen-Orient. Ils ont assuré au public que les troupes américaines seraient accueillies par des Irakiens et des Afghans reconnaissants comme libérateurs. Ils ont promis que les recettes pétrolières couvriraient le coût de la reconstruction. Ils ont insisté sur le fait que la frappe militaire rapide et audacieuse – « choc et terreur » – restaurerait l’hégémonie américaine dans la région et sa domination dans le monde. Ils ont fait le contraire. Comme l’a noté Zbigniew Brzezinski, ce « choix unilatéral de guerre contre l’Irak a entraîné une délégitimation généralisée de la politique étrangère américaine ».

Les historiens de l’empire appellent ces fiascos militaires, une caractéristique de tous les derniers empires, des exemples de « micro-militarisme ». Les Athéniens se sont engagés dans le micro-militarisme lorsque, pendant la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.C.), ils ont envahi la Sicile, subissant la perte de 200 navires et de milliers de soldats, et déclenchant des révoltes dans tout l’empire. La Grande-Bretagne l’a fait en 1956 lorsqu’elle a attaqué l’Égypte pour un différend au sujet de la nationalisation du canal de Suez, puis a rapidement dû se retirer dans l’humiliation, donnant le pouvoir à une série de dirigeants nationalistes arabes comme Gamal Abdel Nasser de l’Égypte et faisant retomber la domination britannique sur les quelques colonies restantes de la nation. Aucun de ces empires ne s’est rétabli.
« Alors que les empires naissants sont souvent judicieux, voire rationnels dans leur application de la force armée pour la conquête et le contrôle des puissances d’outre-mer, les empires en déclin sont enclins à des démonstrations de pouvoir irréfléchies, rêvant d’audacieux coups de maître militaires qui récupéreraient en quelque sorte le prestige et le pouvoir perdus », écrit McCoy. « Souvent irrationnelles même d’un point de vue impérial, ces opérations micro-militaires peuvent provoquer une hémorragie de dépenses ou des défaites humiliantes qui ne font qu’accélérer le processus déjà en cours. »

Les empires ont besoin de plus que de la force pour dominer les autres nations. Ils ont besoin d’une mystique. Cette mystique – un déguisement pour justifier le pillage, la répression et l’exploitation impériaux – séduit certaines élites indigènes, qui sont prêtes à obéir aux ordres du pouvoir impérial, ou du moins à rester passives. Et il fournit une patine de civilité et même de noblesse pour justifier à ceux qui sont chez eux les coûts en sang et en argent nécessaires pour maintenir l’empire. Le système parlementaire de gouvernement que la Grande-Bretagne reproduit en apparence dans les colonies, et l’introduction des sports britanniques tels que le polo, le cricket et les courses de chevaux, ainsi que des vice-roi en uniforme et la page de la royauté, ont été renforcés par ce que les colonialistes ont décrété l’invincibilité de leur marine et de l’armée. L’Angleterre a réussi à maintenir l’unité de son empire de 1815 à 1914 avant d’être forcée de battre en retraite. La rhétorique américaine sur la démocratie, la liberté et l’égalité, ainsi que le basket-ball, le base-ball et Hollywood, de même que notre propre déification de l’armée, ont envoûté et séduit une grande partie du globe au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Dans les coulisses, bien sûr, la CIA a utilisé son répertoire de coups tordus pour orchestrer des coups d’État, truquer les élections et procéder à des assassinats, des campagnes de propagande clandestine, des pots-de-vin, du chantage, de l’intimidation et de la torture. Mais ça ne fonctionne plus.

La perte de la mystique est dévastatrice. Il est difficile de trouver des suppléants dociles pour administrer l’empire, comme nous l’avons vu en Irak et en Afghanistan. Les photographies de violences physiques et d’humiliations sexuelles infligées aux prisonniers arabes à Abou Ghraib ont enflammé le monde musulman et ont alimenté al-Qaïda, puis l’État Islamique, en nouvelles recrues. L’assassinat d’Oussama ben Laden et d’une foule d’autres dirigeants jihadistes, dont le citoyen américain Anwar al-Awlaki, a ouvertement ridiculisé le concept d’État de droit. Les centaines de milliers de morts et les millions de réfugiés fuyant nos exactions au Moyen-Orient, ainsi que la menace presque constante des drones militaires aériens, nous ont dénoncés comme des terroristes d’État. Nous avons exercé au Moyen-Orient le penchant de l’armée américaine pour les atrocités généralisées, la violence aveugle, les mensonges, les bavures et les erreurs de jugement qui ont conduit à notre défaite au Vietnam.

La brutalité à l’étranger s’accompagne d’une brutalité croissante chez nous. La police militarisée abat les gens la plupart du temps non armés, les Noirs et les pauvres remplissent un système carcéral qui détient 25 % des prisonniers dans le monde, bien que les Américains ne représentent que 5 % de la population mondiale. Beaucoup de nos villes sont en ruines. Notre système de transport en commun est un désastre. Notre système d’éducation est en forte régression et privatisé. La dépendance aux opioïdes, le suicide, les fusillades de masse, la dépression et l’obésité morbide affligent une population qui est tombée dans un profond désespoir. La profonde désillusion et la colère qui ont mené à l’élection de Donald Trump – une réaction au coup d’État des entreprises et à la pauvreté qui afflige au moins la moitié du pays – ont détruit le mythe d’une démocratie fonctionnelle. Les tweets et la rhétorique présidentielle célèbrent la haine, le racisme et le sectarisme, et narguent les faibles et les vulnérables. Le président, dans une allocution prononcée devant les Nations Unies, a menacé d’anéantir une autre nation dans un acte génocidaire. Nous sommes des objets de ridicule et de haine dans le monde entier. L’appréhension de l’avenir s’exprime dans l’éruption des films-catastrophe, un cinéma qui ne perpétue plus la vertu et l’exceptionnalisme américains ni le mythe du progrès humain.

« La disparition des États-Unis en tant que première puissance mondiale pourrait survenir beaucoup plus rapidement qu’on ne l’imagine », écrit M. McCoy. « Malgré l’aura souvent projetée par la toute-puissance des empires, la plupart sont étonnamment fragiles et manquent de la force inhérente d’un État-nation, même modeste. En effet, un coup d’œil à leur histoire devrait nous rappeler que les plus grands d’entre eux sont susceptibles de s’effondrer pour des causes diverses, les pressions budgétaires constituant généralement un facteur primordial. Pendant près de deux siècles, la sécurité et la prospérité de la patrie ont été l’objectif principal des États les plus stables, faisant des aventures étrangères ou impériales une option inaccessible, à qui on alloue généralement un maximum de 5 % du budget intérieur. Sans le financement qui émane presque de façon spontanée au sein d’une nation souveraine, les empires sont notoirement prédateurs dans leur chasse incessante au pillage ou au profit – en témoignent la traite des esclaves dans l’Atlantique, la soif de caoutchouc au Congo belge, le commerce de l’opium en Inde britannique, le viol de l’Europe par le Troisième Reich, ou l’exploitation soviétique de l’Europe de l’Est. »

Quand les revenus diminuent ou s’effondrent, « les empires deviennent fragiles. »

« L’environnement de leur pouvoir est si fragile, que lorsque les choses commencent à mal tourner, les empires se délitent régulièrement et avec une rapidité incroyable : un an pour le Portugal, deux ans pour l’Union soviétique, huit ans pour la France, onze ans pour les Ottomans, dix-sept ans pour la Grande-Bretagne et, selon toute vraisemblance, vingt-sept ans pour les États-Unis, à partir de l’année cruciale 2003 [lorsque les États-Unis ont envahi l’Irak] », écrit-il.

Nombreux parmi les 69 empires qui ont existé au cours de l’histoire ont manqué de leadership compétent dans leur déclin, ayant cédé le pouvoir à des monstres tels que les empereurs romains Caligula et Néron. Aux États-Unis, les rênes de l’autorité peuvent être à la portée du premier d’une série de démagogues dépravés.

« Pour la majorité des Américains, les années 2020 resteront probablement dans les mémoires comme une décennie démoralisante de hausse des prix, de stagnation des salaires et de perte de compétitivité internationale », écrit M. McCoy. La perte du dollar comme monnaie de réserve mondiale empêchera les États-Unis de payer leurs énormes déficits en vendant des bons du Trésor, qui seront drastiquement dévalués à ce moment-là. Le coût des importations augmentera fortement. Le chômage va exploser. Les affrontements internes sur ce que McCoy appelle des « questions insignifiantes » alimenteront un dangereux hyper-nationalisme qui pourrait se transformer en fascisme américain.

Une élite discréditée, suspecte et même paranoïaque à une époque de déclin, verra des ennemis partout. La panoplie d’instruments créés pour la domination mondiale – la surveillance de masse, l’éviscération des libertés civiles, les techniques de torture sophistiquées, la police militarisée, le système carcéral massif, les milliers de drones et de satellites militarisés – seront utilisés dans le pays. L’empire va s’effondrer et la nation va se consumer au cours de notre vie si nous ne nous emparons pas du pouvoir de ceux qui gouvernent l’État d’entreprise.

Source : Truthdig, Chris Hedges, 01-10-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

BA // 15.11.2017 à 07h26

Etats-Unis :

2007 : il y avait 300,2 millions d’habitants.

2017 : il y a 327,5 millions d’habitants.

Autrement dit : en dix ans, la population a augmenté de 27,3 millions d’habitants.

http://countrymeters.info/fr/United_States_of_America_(USA)

Et les salariés à temps plein ?

Octobre 2007 : il y avait 121,378 millions de salariés à temps plein.

Octobre 2017 : il y a 126,667 millions de salariés à temps plein.

Autrement dit : en dix ans, les salariés à temps plein ont augmenté SEULEMENT de 5,2 millions.

https://fred.stlouisfed.org/series/LNS12500000

Le chiffre le plus important :

Octobre 2007 : il y avait 79,532 millions d’exclus de la population active.

Octobre 2017 : il y a 95,385 millions d’exclus de la population active.

Autrement dit : en dix ans, il y a 15,853 millions d’exclus de la population active EN PLUS !

https://fred.stlouisfed.org/series/LNS15000000

78 réactions et commentaires

  • Emmanuel // 15.11.2017 à 07h05

    Situation paradoxale où les USA représentent (encore) environ 1/5 du PIB mondial, 50% du budget militaire, la langue parlée mondialement, encore la monnaie de réserve mondiale, le leader en matière de nouvelles technologies, de recherche et d’enseignement supérieur, pour 5% de la population mondiale. Crise morale, politique et économique certainement, et rééquilibrage démographique au niveau planétaire sur le temps long….mais pas seulement aux US. En tout cas, probable que le modèle impérial est devenu obsolète dans le monde d’aujourd’hui et de demain.

      +15

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    • Fritz // 15.11.2017 à 12h58

      « PIB mondial », ça ne veut rien dire. Ou alors, il y aurait un produit extra-terrestre ?
      Le PET ?
      Pénible, cette novlangue qui a remplacé PNB (Produit national brut) par PIB.
      Et n’oublions pas que ces chiffres sont biaisés. Ça avait commencé avec le PNB/ppa.

        +16

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      • Emmanuel // 15.11.2017 à 14h49

        PIB, vaste sujet en effet….. malheureusement devenu l’alpha et l’oméga de toutes les politiques économiques, y compris la comparaison des « niveaux de vie des habitants », le principal critère de classement des pays, la « solution » pour résorber le chômage….etc. Mais là, faudrait interpeler les économistes, pour qu’ils sortent de cette ornière idéologique…(quand ils n’y sont pas eux-même tombés).

          +4

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        • porcinet // 15.11.2017 à 16h02

          Faire confiance aux économistes, c’est un peu comme un drogué qui fait confiance à son dealer pour arrêter ?
          L’économie, c’est du Canada dry, ça a l’air sérieux, ça a le goût du sérieux et c’est de la merde.

            +33

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        • alexander gam // 19.11.2017 à 13h49

          Recentrer le problème sur la question démographique est ce qui manque à ce genre de sujet, merci de vous y atteler.
          Tous les peuple aujourd’hui, et c’est légitime, veulent consommer à une échelle plus ou moins importante.. et la mondialisation porte aussi cette idée.
          Notre consommation mondiale touche a peu de chose près quelques centaines de millions de personnes dans le monde.. on est loin des 7 milliards.. On va vers 9 à 10 milliards (peut être).
          Si on veut des réponses.. il faut une politique démographique. le reste c’est du folklore.
          Sinon, on laissera l’économie faire son travail de trie et que les meilleurs gagnent.
          C’est ce que nous vivons.

            +2

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  • FracoisG // 15.11.2017 à 07h15

    Et c’est un étasunien qui le dit ! Hedges est clairement un conspirationiste.

    Quelqu’un écrirait un texte pareil en France , il se ferait censurer par Vals.

      +54

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    • ErJiEff // 15.11.2017 à 08h38

      Alors qu’il suffit de raisonner par analogie ; ce qu’écrit Hedges est tout à fait ce que j’avais dit en 2003 par téléphone dans l’émission d’Yves Calvi sur Europe 1.
      Je m’étais basé sur La Guerre du Péloponnèse, ou se lit très clairement l’analogie des empires militaro-commerciaux Athénien et Etats-Unien : par leur nature, leurs histoires, leur hégémonie culturelles. J’avais alors dit à Antoine Sfeir et Frédéric Encel que les USA trouveraient nécessairement leur Syracuse mais qu’on ne savait ni quand, ni où.
      Sans doute au Proche Orient : les empires s’effondrent souvent là où ils ont commencé à abuser de leur hégémonie.

        +34

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      • basile // 15.11.2017 à 09h13

        dommage qu’on ne voient plus les deux Antoine, Sfeir et Basbous, remplacé par des pantins. J’ai depuis laissé tombé ces faux débats.

          +14

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      • tepavac // 15.11.2017 à 22h37

        C’est une erreur de croire que cela a commencé « à cause de la guerre d’Irak »,
        Le véritable déclencheur, oublié à dessein, parce qu’il était un crime honteux, à été le saccage d’un petit pays d’Europe.
        Petit certes mais qui avait cette idée saugrenue d’un monde multiculturel en paix.
        Petit, mais dont les relation à travers la planète regroupait 120 États….

        Lorsqu’il fût démembré, par orgueil de certains, par revanchisme pour d’autres, ou simplement par profit, il provoqua une onde de stress tout le long de la colonne vertébrale des pays « non-alignés », et provoquant au sein de certaines nations un repli sur l’instinct de survit.
        Le reste en a découlé et le maitre de l’échiquier à perdu, perdu par la noirceur de ses sentiments.
        « 1956
        19 juillet
        Conférence de Brioni
        Nehru, Tito et Nasser se réunissent à Brioni, en Yougoslavie et posent les bases du mouvement des non-alignés. Ce dernier vise à éviter aux pays membres de prendre part au conflit de la guerre froide et de tomber sous l’influence de l’un des deux belligérants (Etats-Unis et URSS). »
        http://books.openedition.org/iheid/1990

          +15

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        • Viriato // 17.11.2017 à 01h11

          Totalement d’accord avec vous Tepavac.
          A l’époque, je parcourais l’Europe pour des raisons professionnelles et j’avais été fasciné par le fait que personne, absolument personne, n’avait relevé l’événement majeur qui s’était produit au cours des années 95-99, pourtant la bascule la plus importante de la seconde partie du 20° siècle après l’écroulement de l’URSS : brutalement, après les guerres de Yougoslavie, les USA faisaient peur au monde. Ce pays qui, jusque là, suscitait l’envie et l’admiration, attirait les artistes et les entrepreneurs, où la moitié de la planète rêvait de vivre, devenait soudain une menace pour tous. La peur avait remplacé l’admiration. Depuis cette époque, le roi est nu, il ne lui reste plus que la menace et la force.

            +4

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    • Fern Van // 16.11.2017 à 22h18

      Un conspirationniste est quelqu’un qui veut nuire à son pays en menant des tractations SECRETES…
      Hedges n’est juste que quelqu’un de clairvoyant qu n’a pas peur de dire les choses telles qu’elles le sont réellement, et ce, OUVERTEMENT !!! Si la presse nationale et internationale étaient libres, et non payée par l’oligarchie pour ne dire qu’une réalité fabriquée par celle-ci, le monde se porterait beaucoup mieux et la démocratie régnerait partout…

        +5

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      • Amsterdammer // 17.11.2017 à 09h54

        Vous confondez conspirationniste et conspirateur…

          +3

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  • BA // 15.11.2017 à 07h26

    Etats-Unis :

    2007 : il y avait 300,2 millions d’habitants.

    2017 : il y a 327,5 millions d’habitants.

    Autrement dit : en dix ans, la population a augmenté de 27,3 millions d’habitants.

    http://countrymeters.info/fr/United_States_of_America_(USA)

    Et les salariés à temps plein ?

    Octobre 2007 : il y avait 121,378 millions de salariés à temps plein.

    Octobre 2017 : il y a 126,667 millions de salariés à temps plein.

    Autrement dit : en dix ans, les salariés à temps plein ont augmenté SEULEMENT de 5,2 millions.

    https://fred.stlouisfed.org/series/LNS12500000

    Le chiffre le plus important :

    Octobre 2007 : il y avait 79,532 millions d’exclus de la population active.

    Octobre 2017 : il y a 95,385 millions d’exclus de la population active.

    Autrement dit : en dix ans, il y a 15,853 millions d’exclus de la population active EN PLUS !

    https://fred.stlouisfed.org/series/LNS15000000

      +61

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    • Emmanuel // 15.11.2017 à 09h11

      Une croissance de presque 10% de la population ces 10 dernières années, c’est très important, et c’est un paramètre peu évoqué dans les analyses : conséquences sociales, économiques, démographiques…..Quand au « dégroupage » entre capitalisme industriel et capitalisme financier mondialisé « offshore », probablement un dilemme auquel doit être confronté le gouvernement américain actuellement, notamment s’il veut mettre en œuvre un programme de relance (infrastructures)…avec des intérêts parfois contradictoires.

        +9

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    • Koui // 15.11.2017 à 10h41

      Il faudrait aussi mettre en parallèle les chiffres du chômage, qui est tombé de 10 à 5% sur la même période. Les « bons chiffres » du chômage et de l’économie sont aussi merveilleux que ceux des résultats du plan quinquennal soviétique des années 30. La croissance de la population est très rapide, sous l’effet principalement de l’immigration de 1,7 à 1,8 million/an, mais l’emploi ne suit pas du tout. Il n’est donc pas étonnant que Trump ait proposé de faire un « mur » pour endiguer l’immigration, et que ce projet ait eut une influence décisive sur son élection. Beaucoup de gens sortent des statistiques du chômage pour aller dans un néant obscur. Attendez vous à ce que des hommes sortent changés de ce trou noir de désespoir, drogue, suicide et folie.

        +21

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    • Fritz // 15.11.2017 à 12h55

      Quoi ! Barack Obama n’a pas fait disparaître l’exclusion, entre 2009 et 2017 ?
      No we can’t ?

        +16

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    • tepavac // 15.11.2017 à 23h10

      et 1300 coms sur le site original, à lire pour avoir une idée plus précise de l’état d’esprit de la population Américaine, enfin de certains.

      https://www.truthdig.com/articles/the-end-of-empire/

        +3

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    • Laurent // 16.11.2017 à 13h43

      BA: Votre calcul est biaisé. Ce n’est pas parce que la population a augmenté de 27,3 millions d’habitants qu’il doit y avoir obligatoirement 27.3 millions de salariés en plus (la population née au cours des dix dernières années n’est pas encore en âge de travailler). De même, comment arrivez-vous à déduire que les salariés à temps plein ont augmenté SEULEMENT de 5,2 millions sans connaitre le volume de départs à la retraite, le nombre d’arrêts maladies, le taux de passage d’un emploi à un autre pour une même personne, les effets de seuil… Vous présentez des chiffres sans les travailler cela n’a aucun sens.

        +2

      Alerter
  • max // 15.11.2017 à 08h16

    Pour décrire la situation de mal en pire des USA, il faudrait une encyclopédie avec mise à jour quotidienne.
    Le Monde diplomatique de mars 2012 l’expliquait simplement : Industrie socle de la puissance https://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/CARROUE/47485
    Les financiers Anglos/saxons ont pensé ou fait semblant de penser que le simple contrôle des flux financiers ainsi que des réseaux/brevets/normes allaient verrouiller leurs pouvoirs.
    C’est partiellement vrai, ils sont devenu de plus en plus riches mais le reste de leurs concitoyens de plus en plus pauvres, sauf pour l’armée, les dirigeants des USA ont de moins en moins besoin d’ingénieurs et d’ouvriers hautement qualifiés, ils laissent ca aux asiatiques.
    Les financiers ont crée et fortement amplifié une situation ou ils ont de moins en moins besoin du peuple, de leur peuple.
    Le sort des USA, ils s’en foutent, pour eux l’argent n’a pas de patrie, pas sure qu’au final ils soient gagnants.

      +55

    Alerter
    • Pinouille // 15.11.2017 à 15h40

      « Les financiers ont crée et fortement amplifié une situation ou ils ont de moins en moins besoin du peuple, de leur peuple. »
      Le salaire d’un ouvrier chinois (pour ne citer que lui) étant encore 5 fois moins élevé que celui d’un ouvrier américain, la décision de délocaliser relève moins d’un volonté de verrouillage de l’élite financière que d’un simple raisonnement de survie concurrentielle.
      Les financiers n’ont en rien créé la situation: ils ont tenté de sauver les meubles en adaptant leur business model à ces bouleversements. Il est clair que l’ouvrier US ne faisait pas partie de l’équation… Comment le pourrait-il? Question ouverte.

      Il ne faut pas non plus restreindre le rôle financier à la prédation tous azimuts: les dividendes des entreprises US sont les revenus des retraités US.

      Bref, les évolutions actuelles ne se résument pas à des puissances de l’ombre qui vampirisent l’économie mondiale. Ces dernières existent certainement, mais ne sont qu’un facteur parmi d’autres.

        +5

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      • Crapaud Rouge // 15.11.2017 à 16h00

        Pinouille, vous avez raison, la différence de salaires expliquent fort bien les délocalisations sans qu’il soit besoin de faire appel à « la finance » pour cela. Mais d’un autre côté, qu’est-ce qui explique l’absence de protectionnisme sous forme de droits de douane pour protéger les salariés américains ?

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        • Pinouille // 15.11.2017 à 17h17

          « qu’est-ce qui explique l’absence de protectionnisme… »
          Je ne suis pas spécialiste en la matière.
          Toutefois, il semble que les USA ne sont pas en reste sur ce point: http://www.latribune.fr/economie/international/protectionnisme-les-etats-unis-n-ont-pas-attendu-donald-trump-pour-en-faire-632036.html
          Il semble que le protectionnisme ne soient pas l’alpha et l’oméga pour sauver une économie.

          Un avis éclairé sur la question est le bienvenu.

          Ceci dit, j’attire l’attention du lecteur/commentateur sur le danger de céder à la facilité de simplifier une problématique à outrance pour trouver de façon simpliste un unique responsable à tous nos maux (ici le financier, ailleurs le lobbyiste, le politique incapable ou corrompu, l’ultra libéral, le néocon, etc…) ou une solution radicale qui résoudrait tout (ici le protectionnisme, ailleurs le communisme, la révolution, virer les patrons, etc…).
          La réalité est amha bien plus complexe et subtile. Et certains problèmes n’ont tout simplement pas de solution (en tout cas formulable en quelques lignes).

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      • porcinet // 15.11.2017 à 16h08

        Tout à fait, donc j’en reviens à ma conclusion : Il faut vraiment être très con pour créer un système intenable et s’y conformer tout en sachant que tout ceci est voué à l’échec !
        Mais rien ne m’étonne venant de gens qui travaillent pour se payer du temps libre !

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        • Pinouille // 15.11.2017 à 17h25

          On crée les systèmes qu’on peut avec la conjoncture qui nous est imposée. Et si le système tient quelque temps, c’est déjà ça de gagné. S’il faut le faire évoluer, il y aura forcément des forces contraires –> le résultat n’est pas garanti.
          J’ai plutôt peur de ceux qui prétendent connaître le système parfait et l’imposer au reste du monde: l’Histoire peut témoigner que cette peur est justifiée.

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          • herve_02 // 15.11.2017 à 20h21

            Vous voulez parler du libéralisme qui s’impose de lui même parce que TINA ?

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            • Pinouille // 16.11.2017 à 00h32

              La prochaine crise va certainement montrer au monde entier que le libéralisme actuel n’est pas parfait et qu’il faudra bien trouver une alternative, ou à défaut des ajustements de taille…

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      • Kiwixar // 15.11.2017 à 22h26

        La volonté de délocaliser n’est pas uniquement basée sur les différences de salaire. Il y a aussi :
        – la possibilité de polluer sans que ça coûte
        – les différences de fiscalité
        – la possibilité/facilité d’avoir une double ou triple comptabilité et de frauder le fisc local
        – l’attrait du marché local en croissance (Chine)

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        • jujutdx // 17.11.2017 à 05h58

          j’ajouterai les aides financières reçues lorsque l’on achète des équipements ou que l’on ouvre des usines (voir la finalité des fonds FEDER pour tous les industriels qui se développent en europe de l’est grace aux impots français)

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        • Amsterdammer // 17.11.2017 à 10h01

          Et l’absence de protection sociale, de droits syndicaux, de liberté d’expression etc…

          Toutes sortes de trucs que les puissances privées adorent, en dépit de la propagande qui veut nous faire croire que capitalisme et démocratie sont corrélés.

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  • Rond // 15.11.2017 à 08h49

    Bien dit !
    Remplaçons Américains par Français et le texte tient encore, ainsi que les commentaires.

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    • Ardéchoix // 15.11.2017 à 09h12

      @Rond
      La France avait 10 ans de retard sur le modèle U.S, avec internet c’est descendu à 5, mais ne perdons pas espoir 🙂 .Pour schématiser les US c’est la France « en pire » .
      Ce matin à la radio, réchauffement de la planète c’est la misère, juste après 400 Airbus vendus, champagne . Après j’ai mis la musique: https://www.youtube.com/watch?v=IEexx5BR5eY

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      • Ballot // 15.11.2017 à 13h21

        Dans le vif Ardéchoix!
        J’en relève des pareils assez souvent en écoutant la radio.
        Que les journalistes ne relèvent même plus ne me laisse même plus sans voix tant c’est devenu courant, habituel.
        Par contre, qu’ils osent encore utiliser des termes comme dictatures (en évoquant naturellement d’autres nations), liberté de la presse, protectionnisme est d’un culot monstrueux.
        Il n’y a plus de journalisme grand public aujourd’hui, il n’y a que des salariés de l’information dans un système de domination économique.
        Gageons qu’avec notre nouveau président, notre pays fera les efforts nécessaires pour rejoindre les States dans leur déconfiture.
        Comment en est-on arrivé à un tel niveau d’aveuglement, de non pensée sur le siècle qui vient de s’écouler restera encore longtemps mystérieux pour moi tant ceux qui apparaissent vouloir sauver libéralisme économique mondialisé aujourd’hui semblent au contraire chercher à provoquer son effondrement, et rapidement.

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        • Pinouille // 15.11.2017 à 14h20

          « Comment en est-on arrivé à un tel niveau d’aveuglement »
          Notez bien que jusqu’à présent l’économie tourne facialement: les chiffres sont bons, les cours sont au + haut, le chômage baisse… Tout ceci a grandement contribué à détromper les discours alarmistes que l’on connait bien ici.

          Perso, je n’ai pas réussi à convaincre un proche (dont les capacités intellectuelles ne font pas défaut) qui vit aux USA que le pire est à venir et pour bientôt.

          Pour ce qui est du libéralisme mondialisé, il ne faut pas non plus perdre de vue qu’il a tout de même contribué à sortir de la pauvreté des milliards d’êtres humains à l’autre bout de la planète. Aucun autre système, à ma connaissance, ne peut s’en prévaloir. Autant dire que les leçons de la crise à venir ne seront pas unanimement partagées.

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          • riton // 15.11.2017 à 16h53

            « Pour ce qui est du libéralisme mondialisé, il ne faut pas non plus perdre de vue qu’il a tout de même contribué à sortir de la pauvreté des milliards d’êtres humains à l’autre bout de la planète. Aucun autre système, à ma connaissance, ne peut s’en prévaloir. Autant dire que les leçons de la crise à venir ne seront pas unanimement partagées. »

            Ha bon ?

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            • clauzip // 15.11.2017 à 22h10

              Néolibéralisme c’est la définition qui me convient à dicté un type de fonctionnement de la société humaine très spécifique.
              Ce fonctionnement est le moyen et non une fin.
              La société s’est organisée pour le profit sans limites et l’accumulation.
              Cette orientation de l’action humaine s’est détachée des besoins fondamentaux de l’humain.
              Les orientations de la production ont fini par considérer les besoins fondamentaux des producteurs réels de ces profits comme des charges de fonctionnement qui doivent être réduites au maximum pour augmenter les profits.De fait,la réduction de la faim »si toutefois au plan macroscopique il y a ou eut »n’est que l’accident incontournable du profit.
              Il est verifiable que cette relation 3profit/emploi est activé.
              Non le libéralisme n’a pas selon moi réduit la faim dans le monde.
              Il a destructure la société rendant les organisations basiques type famille élargie â finalite vivriere .
              Elle subvenait a peu pres a ses besoins .
              Ces acteurs sont devenus dependants du profit tant matériellement que mentalement .
              La fin rôde plus que jamais avec la dépendance aux profits sans limites

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          • Kometa // 15.11.2017 à 22h21

            Vous dites: « …tout de même contribué à sortir de la pauvreté des milliards d’êtres humains à l’autre bout de la planète… »

            Nuance.

            Comme le mentionne les derniers rapports d’Oxfam, il ne s’agit pas de « sortie de la pauvreté » mais bien de « sortie de l’extrême pauvreté ». On ne sort pas de la pauvreté en quittant l’extrême pauvreté. On reste pauvre. Et encore, cela ne concerne qu’une fraction des populations touchées.

            Comme presque partout ailleurs, l’essentiel des gains a été accaparé par une mince partie des populations. Devinez par qui? Pardi! les « 1% » des pays pauvres. Zut.

            Z’avez entendu parlé des inégalités? Paraîtrait que c’est un principe mondialisé. S’avez c’que c’est que le mondialisé? C’est le principe qui veut que la ‘schnout’ soit étendue partout. Comme un gaz qui a tendance à occuper tout
            l’espace qu’on lui laisse.

            http://www.slate.fr/story/112889/etude-oxfam-accroissement-inegalites

            Gare au psittacisme.

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            • Pinouille // 16.11.2017 à 00h03

              D’accord pour votre nuance.
              Merci de considérer la mienne: ne croyez pas que dire que l’économie mondialisée a amélioré la condition d’une grande partie de la population mondiale revient à défendre le système à tout crin. C’est juste dire ce qui est.

              Et cela ne contredit en rien le constat que tout le monde partage sur les inégalités, les dégâts environnementaux, etc…

                +1

              Alerter
          • Alfred // 15.11.2017 à 23h24

            « Pour ce qui est du libéralisme mondialisé, il ne faut pas non plus perdre de vue qu’il a tout de même contribué à sortir de la pauvreté des milliards d’êtres humains à l’autre bout de la planète. Aucun autre système, à ma connaissance, ne peut s’en prévaloir. »
            C’est ce qu’on nous vends mais c’est une grosse simplification et c’est d’une naïveté sans bornes (désolé). La seule chose qui a permis à la moitié des misereux d’avoir un smartphone (pour symboliser l’accès à la sous classe moyenne) c’est un miracle de la nature appelé pétrole. Quelque soit le « système ». Et quelque soit le système le mur des ressources va faire redescendre les montagnes russes.
            Par ailleurs il me semble que votre échelle de temps est mal définie. Ne serait ce que la définir vous permettrait de mesurer la fausseté de l’affirmation.
            Vous noterez enfin que les « milliards d’individus de l’autre côté de la planète » (les chinois) sont dans un système mixte (et pas simplement libéral).

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            Alerter
  • cording // 15.11.2017 à 09h34

    Beaucoup d’empires s’effondrent en raison de guerres extérieures qu’ils mènent et perdent cela depuis au moins la chute de l’empire romain.

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    • Ardéchoix // 15.11.2017 à 10h02

      @ cording
      Le surnom de l’Afghanistan « Le tombeau des empires » , après Gengis Khan, Alexandre le Grand, l’Empire Britannique et l’URSS, c’est l’Amérique qui s’y casse les dents.

        +14

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      • basile // 15.11.2017 à 10h53

        seuls les Russes ont fait un spectacle (magnifique et poignant) pour l’anniversaire de leur retrait (20 ans) et tout en rendant hommage à leurs vétérans, tandis que les autres cachent leur passé honteux sous le tapis

        https://www.youtube.com/watch?v=YN1buVpHn-w

        on se garde bien en France, de nous montrer cette belle Russie là.

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        • basile // 17.11.2017 à 16h41

          118 vues le même jour pour ma vidéo. Merci à tous.

            +0

          Alerter
  • Raphaël // 15.11.2017 à 09h37

    Un article sur le déclin de l’Amérique écrit pas un américain peut aussi être un moyen de révéler ses ennemis, de les pousser à se dévoiler publiquement. Quand la NSA demandera les données de connexion de tous ceux qui crient victoire à chaque article de Chris Edge sur les crises, on verra si les prophètes de malheur sont vraiment sincères ou s’il ne sont qu’un rouage de plus du contrôle des masses.

    Ce ne serait pas la première fois.

    Quant à l’analogie romaine, elle sort de tout cadre scientifique et ne vaut donc à peu près rien.

      +7

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    • Madudu // 15.11.2017 à 10h53

      Si un journaliste fait un article pro-impérialiste : l’empire en profite.

      Si un journaliste fait un article anti-impérialiste : l’empire en profite.

      À quelle condition l’empire n’en profite pas selon vous ?

      Vous avancez, il me semble, une hypothèse irréfutable.

      Détendez-vous, il n’existe pas d’entité politique omnisciente et omnipotente. Si besoin, priez un dieu omniscient et omnipotent, ce sera beaucoup plus sain que de voir partout un diable caché.

      (je suis athée)

        +10

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      • Raphaël // 15.11.2017 à 11h44

        Je pense que le système néo-con a plusieurs coups d’avance et que celui (ou ceux) qui le renversera n’est pas encore né. Point de dieu omniscient ou de complot planétaire, juste des intérêts qui ne sont pas ceux de ma classe. Ce brûlot « anti-US » m’amuse mais point de réelle subversion en vue.

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        • Madudu // 15.11.2017 à 15h16

          Pourtant l’impérialisme US repose tout entier sur le dollar, qui indéniablement se fragilise rapidement.

          Pourtant les manoeuvres au Moyen-Orient sont un échec.

          Pourtant le contexte socio-économique à l’intérieur des US est catastrophique, à tous points de vue : tant par la prévalence extraordinaire d’un genre de pauvreté irréversible que par l’accumulation de problèmes de santé publics difficilement gérables (drogue, problèmes psychiatriques, obésité, diabète, manque de suivi médical, clochardisation des plus pauvres, …).

          Pourtant la propagande s’est intensifiée jusqu’à un niveau peut-être jamais vu aux US, sans que cela suffise à faire élire le candidat « consensuel ».

          Pourtant les vassaux historiques de l’empire réorientent leurs diplomaties : les saoudiens vont à Moscou, les turques sont passé dans le camp multipolaire, les européistes mettent en place un concurrent à l’OTAN et ne suivent pas le maître sur le dossier iranien, le Qatar se tourne vers l’Iran, les Philippines se tournent vers la Chine, …

          Pourtant les ennemis désignés de l’empire ne tombent plus sous les coup d’états et autres « révoltes populaires » : le Venezuela tient bon, la Corée du Nord aussi, la Russie également, l’Iran n’en parlons pas, en Turquie ça a échoué pitoyablement, …

          Pourtant la première économie du monde n’est plus celle de l’empire.

          Où sont les « coups d’avance » des néocons ?

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    • porcinet // 15.11.2017 à 16h11

      Je crois qu’ils s’en foutent complétement de notre avis. Tant qu’on touche pas au grisbi.

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  • Albert // 15.11.2017 à 09h47

    Avec ce type de texte, on a du mal (finalement) à savoir si l’auteur (HEDGES, ici) se satisfait de la perspective d’une disparition de l’Empire américain, ou si (paradoxalement…) il le regrette ! Mais, comme on le sait, les Empires meurent tous, un jour. Donc, l’hypothèse qu’il avance n’a rien d’un scoop: c’est une banalité, presque. La vraie question qu’il faudrait se poser, ce serait plutôt celle de l’Après, même celle d’un Après catastrophique (chaos économique et social, fascisme local, etc). La fin de l’Empire soviétique, par exemple, a permis l’expansion du libéralisme. La fin de l’Empire USA va forcément ouvrir la voie à un autre Empire, économique social culturel ou militaire. HEDGES évoque la Chine: il aurait du approfondir. Car, en effet, au moins sur le plan militaire, le processus est en cours: Tibet définitivement avalé, et Pacifique Sud en cours d’absorption totale. On doit se réjouir de quoi, en fait, ou s’inquiéter de quoi ?

      +10

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    • léon // 15.11.2017 à 12h16

      la Chine est toujours là, mais c’est un empire aux fonctionnement et philosophie bien différentes que ce que l’on a connu jusqu’alors, d’où sa très longue pérénnité. Ce qui n’a pas empêché des conflit et tension, et des division, mais elle parvient toujours à se reconstruire, quelque soit les tourment de l’histoire. 2200 d’âge, et toujours debout.

        +7

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    • Nicolas // 16.11.2017 à 07h14

      Le fait que la ligne de front des influences chinoises et US se situe en Mer de Chine devrait être suffisant pour balayer les doutes de qui domine et dominera la prochaine décennie.
      Je ne sais pas pour Hedges, mais en tant qu’Américain je me réjouis de l’approche de la fin de cet Empire criminel, je ne vois pas trop ce qu’on pourrait regretter: la faculté de causer un million de mort et de recevoir les louanges serviles des satrapes européens pour avoir défendu la stabilité et la démocratie ?

        +5

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  • emmanueL // 15.11.2017 à 09h55

    Ceci ressemble fort à une retranscription de E. Todd. Pour l’original, lire « la fin de l’empire », 2002 je crois.

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  • Bouddha Vert // 15.11.2017 à 10h16

    Chris HEDGES est un Homme du XXème siècle.

    Il pense que la Chine va multiplier son activité économique par 3 d’ici 2030, OUAHHW!
    Ca fait du 9% l’an pendant 13 ans!
    Mathématiquement, cela signifie que d’ici 2025, la Chine devra consommer plus de ressources qu’elle n’en a jamais consommé.
    La fascination pour l’exponentielle nous aura décidément aveuglé jusqu’à la fin.

    Un petit lien vers ce qu’est vraiment cet objet mathématique sur lequel est fondé notre système d’intérêts, encore une fois: Fascinant!!

    https://www.youtube.com/watch?v=vqBTkxX7hVE

    Les sous titres sont très explicites, bonne lecture.

      +11

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  • olivier // 15.11.2017 à 10h20

    Doit on y croire à ce conte de fée ?

    Que manque t’il aux USA pour que la machine reparte ? Réponse des ressources naturelles, où les trouver ? en Afrique, en Russie dans les pôles… comment s’en emparer, par des guerres précédées de coups d’Etat ou de révolutions colorées…

      +5

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  • Crapaud Rouge // 15.11.2017 à 11h49

    Rappelons que Joseph Stiglitz avait estimé le coût de la guerre en Irak à 3000 milliards de dollars. (http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/02/28/trois-mille-milliards-de-dollars-le-cout-de-la-guerre-en-irak-selon-joseph-stiglitz_1016721_3222.html) A l’époque, en 2008, il m’avait semblé que c’était la guerre de trop. Oui mais… La dette américaine serait désormais supérieure à 20.000 milliards de dollars, (https://www.businessbourse.com/2017/11/14/la-dette-publique-americaine-sest-litteralement-envolee-depuis-le-07-septembre-2017/) Dans ces conditions, les 3000 de Joseph Stiglitz ne sont qu’une pichenette, et l’on peine à donner du sens à ces chiffres : est-ce que ça va casser ou durer encore comme ça pendant 10 ans ?

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  • Fritz // 15.11.2017 à 13h03

    « les États-Unis (…) n’existeront plus d’ici une décennie ou deux ».
    Tiens, ça me rappelle un autre empire dont un illuminé avait prédit la fin :
    https://www.monde-diplomatique.fr/1970/07/FLORENNE/29747
    « L’Union soviétique survivra-t-elle en 1984 ? », par Andreï Amalrik (publié en 1970)

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  • DonetskiyVasya // 15.11.2017 à 13h51

    Ce qui me fait rire c’est que chaque crise de grands cycles (~40 ans) est accompagnée de la monté en flèches des « efondristes ». C’était le cas des années 30 et 70. Sauf qu’à l’époque, au moins, en face il y avait des idéologies. Non, tant qu’il y a des gens qui crie « La fin est proche » on peut dormir tranquille, l’adaptation est en cours. Ca sera nettement plus dangereux quand tous les problèmes seront « résolus » comme en URRS des années es 80 ou en Russie actuelle: il n’y aura plus d’autocritique et donc plus de capacité d’adaptation.

      +1

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    • Crapaud Rouge // 15.11.2017 à 16h24

      « tant qu’il y a des gens qui crie “La fin est proche” on peut dormir tranquille, l’adaptation est en cours » : et bien oui, « l’adaptation est en cours », on appelle ça « les énergies renouvelables ». C’est du « pipeau » dans la mesure où ça ne sauvera pas la planète, mais c’est aussi du sérieux car le système survivra grâce à elles.

        +1

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      • Catalina // 16.11.2017 à 07h59

        sauf que pour ces énergies renouvelables vous avez nécessairement besoin de celles non renouvelables, le serpent se mord la queue.
        Consommer moins d’énergie, s’éduquer dans ce sens semble bcp plus réaliste.

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  • Crapaud Rouge // 15.11.2017 à 13h54

    Un signe qui ne trompe pas : la domination chinoise dans les super-calculateurs. (http://www.futura-sciences.com/tech/actualites/pc-supercalculateurs-chine-regne-maitre-65996/) La Chine dispose de 35% de la puissance mondiale, contre 30% pour les US. Déjà n°1 avec le Sunway TaihuLight qui fait 93 pétaflops, (avec des puces chinoises…), ils vont atteindre en 2020 les 1000 pétaflops, un milliard de milliards d’opérations par seconde. Voir aussi : https://www.silicon.fr/supercalculateur-exaflopique-chine-avant-etats-unis-150667.html?inf_by=5a0c3986671db8320d8b48f6

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  • cyril // 15.11.2017 à 14h29

    je suis tres surpris des nombreux commentaires qui disent en substance,que le gars a trop fumé pour écrire un truc pareil. 50 millions de gens bouffent avec des bons alimentaires aux usa,toutes leurs aventures militaires se soldent par des bides retentissants,les mass shooting,un chômage de masse,une société ou la jeunesse pense plus aux jeux vidéos et a regarder des pornos sur le net,une sous culture qui a de plus en plus de mal a faire echo dans le monde,sauf chez les pov types d’une europe totalement vassalisée,des déficits abyssaux,une planche a billet qui tourne a un rythme de dingue,etc…….. mais certains croient que la teuf va continuer encore un siècle,un conseil les gars,arrêtez le DMT. comme le disait le president philippin,c’est fini.

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    • JBB // 16.11.2017 à 17h37

      Etrangement dans ce pays ultra-libéral les pauvres ont droit à des bons alimentaires alors que chez nous et ben non…

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  • Ives // 15.11.2017 à 14h44

    Ce qui me dérange toujours c’est l’absence de perspectives mathématiques. D’un côté il est normal que la Chine monte en puissance vu son poids dans la population mondiale (même s’il faut tenir compte du vieillissement rapide de sa population) -vive la démographie dirait E. TODD. De l’autre côté, dire que la croissance chinoise va continuer à ce rythme me semble tout autant loufoque.
    Dans l’article (du moins sa première partie) et les commentaires, j’ai l’impression que la Chine est présentée comme le successeur. Je pense surtout que, même si nous souhaitons calquer le futur sur le présent, le monde futur sera différent de ce que nous pouvons imaginer.

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  • Long Jone Silver // 15.11.2017 à 15h42

    Bonjour,
    Quelqu’un peut me dire ou je peux trouver le renseignement suivant. Le plan US pour diviser l’ex URSS en trois pays plus facile à gérer. Je ne me rappelles plus qui avait conçu ce plan qui a échoué.
    Une bonne journée

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  • Nicolas // 15.11.2017 à 16h23

    « Cette mystique – un déguisement pour justifier le pillage, la répression et l’exploitation impériaux – séduit certaines élites indigènes, qui sont prêtes à obéir aux ordres du pouvoir impérial, ou du moins à rester passives »
    Passage très juste. Jawaharlal Nehru disait :
    “Les gens intelligents élevés par un colonisateur sont le pire ennemi de leur peuple”
    Les exemple qui confirme cette maxime sont légions, pas besoin de chercher loin, il suffit de regarder les français de l’ECFR, les « Young Leaders » etc. Cependant, la pire humiliation de toute l’Histoire de l’Empire Romain (« Varus legiones redde ! ») a été le fruit d’un Germain élevé comme légionnaire romain : Arminius (le premier héros de la geste allemande, leur Vercingétorix donc sauf qu’il a vaincu…) qui avait même obtenu la citoyenneté romaine.
    Et beaucoup plus près de nous, Karzai, ou les dirigeants de l’Irak, pourtant choisis par Washington, ne se sont pas avérés être les valets que souhaitait Washington.

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  • serge // 15.11.2017 à 16h38

    D’un côté, l’armée américaine recale 71% de ses potentielles recrues sous couvert de trop gros/trop cons. En conséquence, ils viennent d’autoriser des éléments ayant un dossier médical type démence ou consommation de drogues, du jetable quoi. Et le gouvernement US actuel est pourri de généraux qui n’ont qu’une envie, taper sur tous ceux qui ne sont pas avec eux.
    De l’autre, que ce soit en Syrie (coup de main aux divers courants de milice locale pour sécuriser les champs pétroliers), en Arabie saoudite pour bétonner le pouvoir et sécuriser les ressources pétrolières, au Vénézuela pour envisager une petite descente de police pour sécuriser les extractions pétrolières et en Afrique pour aider les pauvres pays attaqués par de méchants djihadistes à sécuriser les champs pétroliers.
    Bref, militarisation à outrance et accaparement des ressources fossiles font présager une sorte de conservation du pouvoir du billet vert un bon moment par une bonne application de règles simples type « tu veux te chauffer et bouffer chaud, tu paies » et « si t’es pas content, tu t’en prends une ». Pas compliqué…

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  • Jean // 15.11.2017 à 18h02

    Une excellente série de quatre articles, en cour de publication, rédigée par un expatrié français au Texas :

    Faut-il avoir peur des USA ?

    http://www.politicoboy.fr/donald-trump/usa-democratie-ou-ploutocratie/

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    • Pierre Tavernier // 15.11.2017 à 19h19

      Témoignage très intéressant, permettez-moi de vous soutenir dans sa recommendation. Merci pour le lien.
      Cordialement.

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  • tchoo // 15.11.2017 à 19h39

    j’ai lu il y a un peu plus de dix ans, un article sur Agoravox prédisant le déclin des USA, l’explosion de l’état fédéral.
    Je me souviens bien ce texte semblait bien plausible, mais donnait une échéance courte, 5/10 ans maximum.
    Probablement qu’aujourd’hui ils sont encore plus avancé dans le déclin, mais de là à donner une échéance, il ya un monde.
    Probablement que nous nous réveillerons un jour, en regardant derrière nous et en constatant que les USA ont disparu en tant qu’empire, si d’ici là une fanatique ivre de pouvoir n’a pas fait exploser la planète

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  • Feufollet // 15.11.2017 à 22h59

    Bon débarras
    Mais ça ne sera pas la fin de l’impérialisme capitaliste globalisé
    Comme on peut s’y attendre
    La mutation du capitalisme le rendra encore plus cruel et sauvage

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  • citoyen lambada // 16.11.2017 à 06h47

    Très bonne analyse ! Bravo !

    Effectivement la mystique des USA a du plomb dans l’aile.

    Malgré tout – et je rejoins l’article – la défaite ne peut venir que d »une dévaluation massive du dollar. Sur ce point les USA semblent avoir trouvés une inépuisable parade : l’augmentation du plafond de la dette.

    Que va-t-il donc se passer ? Quel signe faut-il guetter ?

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  • Brigitte // 16.11.2017 à 08h52

    Si l’empire bât de l’aile, il n’est pas encore au tapis et quand bien même, par quoi serait-il remplacé? Hedge le dit lui même, l’empire US, c’est plus qu’une domination militaro-économico-financière. C’est aussi une mystique et je rajouterais civilisationnelle, qui a conquis le monde entier, ayant su « vendre » leur langue, leur culture et leur techno-sciences, comme on vend du rêve, le fameux « rêve américain ». Comme le dit Régis Debré dans « comment sommes-nous devenus américains », une civilisation c’est une culture, une religion et une mystique. Or, il faut du temps pour qu’émerge une nouvelle civilisation. Actuellement, si la Chine prenait la relève, elle ne ferait qu’appliquer le modèle civilisationnel US, ce qui est un brin suicidaire quand on voit les dommages collatéraux qu’elle subit déjà en terme de pollution par exemple. Ce serait pourtant un moindre mal face à la menace d’un scénario alternatif, déjà à l’oeuvre, d’une gouvernance hors sol de sociétés transnationales, qui prolonge l’empire américain comme ce dernier a lui-même prolongé l’empire britannique, en montant encore d’un cran dans la destruction de la planète.

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  • rolland // 16.11.2017 à 12h03

    Je vois mal les Etats-Unis ne pas tenter la mauvais coup d’une troisième guerre mondiale avant leur effondrement total, surtout quand on sait ce qu’ils consacrent à leur budget militaire.
    Ce qui est sûr, c’est que la France a choisi un bien vénéneux allié….qui nous place dans une situation que seul un président français voulant sortir de l’OTAN pourrait « inverser ».
    L’Histoire future semble malheureusement nous promettre des records en terme de drames humains.
    Remarquez avec le projet de réduction de la population mondiale, les bases sont posées !

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  • Regafi 73 // 17.11.2017 à 01h35

    La Chine va acheter aux US pour 330milliard de $ d’équipements qu’elle ne produit pas encore ou mal. Ça valorise TRUMP et dans le même temps cela permet à la Chine d’éliminer son stock de billets verts avant qu’il ne soit complètement dévalué. (SONT FUTÉS LES CHINOIS ! ).
    Une nation forte est une nation capable de produire et d’innover elle-même. La perte des savoirs faire et des moyens de production sont le début de la décadence. Une armée pléthorique en coût, matériel, bases, dont la stratégie offensive est dépassée (profusion des missiles adverses) ruine l’état.
    . Si les USA continuent à être dirigés par une bande d’illuminés et de mercantiles, la dégringolade est proche.

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