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11.janvier.201411.1.2014 // Les Crises

[Reprise] Pourquoi je ne suis pas optimiste pour l’année 2014, par Joseph Stiglitz

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Une majorité de citoyens des pays avancés a vu ses revenus diminuer en 2013 et il en sera de même en 2014. Et à ce jour, aucun gouvernement ne semble en mesure de mettre en oeuvre les réformes nécessaires.

Pourquoi je ne suis pas optimiste pour l\'année 2014

Il y a quelque chose d’affligeant à faire un bilan de fin d’année cinq ans après la crise financière mondiale de 2008. Nous avons évité une deuxième « Grande Dépression », mais pas le « Grand Malaise » né dans son sillage, car, sauf pour une minorité, les revenus des citoyens des pays avancés stagnent – une situation qui va sans doute se prolonger en 2014.

Aux Etats-Unis, le revenu médian baisse continuellement ; celui des salariés est inférieur à ce qu’il était il y a quarante ans. En Europe, plus de la moitié des jeunes Espagnols et des jeunes Grecs sont au chômage. Le FMI prévoit pour l’Espagne un taux de chômage supérieur à 25 % dans les années à venir.

Le véritable danger pour l’Europe est de s’enfoncer dans un sentiment d’autosatisfaction. Tout au long de 2013 le rythme des réformes institutionnelles vitales s’est ralenti. Ainsi la zone euro a besoin d’une véritable union bancaire (qui ne se limite pas à une supervision bancaire commune, mais intègre une assurance commune des dépôts et un mécanisme commun de résolution des crises) et d’euro-obligations ou d’un véhicule similaire pour mutualiser la dette. Mais en 2013 la zone euro ne s’est pas rapprochée de ces objectifs.

La stagnation prolongée est inquiétante et le risque plane d’une nouvelle crise dans un pays encore épargné. Si ce n’est cette année, elle pourrait éclater dans un futur relativement proche.

La situation n’est que légèrement meilleure aux Etats-Unis où les inégalités croissantes s’accompagnent d’une très forte polarisation politique. Même si la Fed réduit ses achats d’actifs à long terme, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle relève ses taux d’intérêt pratiquement à zéro avant 2015 au plus tôt.

[…]
Joseph E. Stiglitz, est prix Nobel d’économie et professeur à l’université Columbia, à New York.

Source : Project Syndicate 2014 / Les Echos.


« d’une véritable union bancaire (qui ne se limite pas à une supervision bancaire commune, mais intègre une assurance commune des dépôts et un mécanisme commun de résolution des crises) »

=> Comme d’habitude, le rêve sur le sujet bancaire. Primo, il est hors de question de parler d’assurance commune des dépôts si les activités ne sont pas séparées : mon argent ne sert pas à compenser les boulettes du prochain Kerviel italien qui ne fait que remplir les poches d’une poignée de personnes. Secundo, je ne veux pas de mécanisme pour « résoudre » la prochaine crise bancaire : je ne VEUX PAS de prochaine crise bancaire (car elle sera probablement incontrôlable), ce qui nécessite de réguler drastiquement ce secteur.

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84 réactions et commentaires

  • Kiwixar // 11.01.2014 à 04h47

    Il n’y aura pas de solution simple et sans douleur à la crise actuelle, et certainement pas le réflexe d’union (bancaire, européenne, transatlantique) qu’on nous sert à toutes les sauces.
    L’union des clampins tombés du Titanic et qui s’agrégeraient pour se tenir chaud.
    Pic pétrole conventionnel en 2005 + vieillissement de la population et diminution de la classe d’âge la plus consommatrice (40-45) + emplois partis en Asie.
    Un gros tas de morphine (dette), beaucoup de déni (« 2014 sera peut-être légèrement meilleur »), et un gros tas de lois liberticides pour préparer le passage du pic de pétrole non-conventionnel (2018-2020?). L’URSS s’est effondré 3 ans après le pic pétrole soviétique.
    Denial > anger > bargain > depression > acceptance….

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    • GROS // 11.01.2014 à 08h32

      L’URSS s’est effondré 3 ans après le pic pétrole soviétique.

      Ce à quoi je réponds que « Cum hoc ergo propter hoc » n’est pas la règle : en d’autres termes, la corrélation n’implique pas la causalité.
      Les USA ont passé leur pic il y a fort longtemps, et ne se sont pas effondrés (pas encore. Patience…). Si le pétrole est un facteur important de l’économie, il est très loin d’être le seul.
      La réduction d’une économie au seul facteur pétrole est quelque peu maladroite.

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      • Patrick Luder // 11.01.2014 à 16h27

        « La réduction d’une économie au seul facteur pétrole est quelque peu maladroite. »
        et ignorer l’énergie dans l’économie est inconscient …

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      • Inqualifiable // 13.01.2014 à 01h33

        Pourtant l’analyse de JM Jancovici me semble pertinente. Toute production, de nos jours, nécessite de l’énergie. Il met ainsi en évidence une forte corrélation entre variation du PIB mondial et variation de la consommation d’énergie. (http://manicore.com/fichiers/Assemblee_nationale_DD_6_fev_2013.pdf)

        Alors je ne dirais pas qu’il faille réduire l’économie à cela, mais cela me semble un facteur déterminant. Ne vaudrait-il pas mieux tabler sur une croissance de 0% plutôt que de prier Ste Relance?

        I.

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    • JoeChip // 11.01.2014 à 16h11

      En plus, le pic pétrolier ressemble fort à une manière de faire monter les prix du marché, grâce au consensus pétroliers/écolo…

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      • Patrick Luder // 11.01.2014 à 16h30

        Un consensus entre pétroliers et écolos ???
        … y en a qui ne manquent pas d’air …

        Vous ignorez même jusqu’à la définition des prix du pétrole !!!

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        • JoeChip // 11.01.2014 à 16h56

          Oui, ils sont tous les deux d’accord pour que le pétrole soit à un prix élevé. Qu’est-ce que vous n’avez pas compris dans le mot « consensus » ?

          Enfin bon, je me demande même pourquoi je répond, vous n’avez énoncé aucun argument.

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          • Christophe Vieren // 11.01.2014 à 18h44

            Et où est le problème de prix du pétrole qui monte ?
            Si il monte parce qu’on le taxe pour préparer la transition énergétique (recettes => aides aux NRJ renouvelables), c’est une bonne chose. Si il monte parce que l’on a trop attendu et que maintenant les BRICS en veulent aussi, cela ne résout pas le pb du changement climatique mais cela incite à la transition énergétique. Donc, où est le problème posé par ce « consensus » ?

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          • JoeChip // 11.01.2014 à 22h20

            La balance commerciale.

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          • Georges // 12.01.2014 à 01h19

            @M. Vieren

            De quel problème climatique parlez vous ?

            http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16372-climate-theories-crumble-as-data-and-experts-suggest-global-cooling

            il va falloir au passage que M. Berruyer nous confirme qu’il change d’opinion, s’il veut rester logique avec lui-même, puisqu’il qui a basé la totalité de sa stratégie sur un “consensus scientifique” pour décider que le réchauffement climatique était causé par l’homme…

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          • JoeChip // 12.01.2014 à 11h41

            Ca fait depuis la fin du 19ème siècle qu’on constate une augmentation de la concentration de CO² dans l’atmosphère, et que sachant que c’est un gaz à effet de serre, on prévoit un réchauffement climatique.
            Par ailleurs, on voit mal quelle différence ça fait que ce soit ou non causé par l’homme (même si c’est évident : la concentration de CO² a doublé, et je ne parle pas du méthane etc) : le climat est parti pour se réchauffer pour des siècles, quoi qu’on fasse.

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  • Patrick Luder // 11.01.2014 à 07h20

    Au travers de sa longue vue « économie »,
    même dotée d’une très bonne lentille,
    Joseph Stiglitz ne peut pas voir et comprendre le monde.

    La croissance des trente glorieuses, n’était possible que par la production de toute une série de nouveaux biens consommables, certes permis par une énergie abondante, mais surtout par la démocratisation de tout une série de « progrès » artificiels … On abandonne les jardins familiaux, les vieux vergers ne sont plus taillés, on ne coud plus ses habits, on ne construit plus sa propre maison, loisirs de masse, voyages de masse, information de masse. // Nous sommes passés d’une économie familiale ménagère, à une économie de consommation … désormais on achète des plats pré-cuisinés, des habits prêts-à-porter, des vacances « tout-compris ». Les salaires sont devenus incontournables dans ce monde ou tout est à acheter. L’industrie à pu ainsi passer d’une production artisanale, grande consommatrice de main-d’oeuvre, à une production industrielle, en produisant toujours plus avec toujours moins de personnes. Ce phénomène de concentration de la production c’est intensifié avec l’élargissement des zones marchandes, passant de régional à nationale puis mondiale. => Mais ou sont passés les entreprises utilisant des milliers d’employés ? Mais ou sont passés les tâcherons, les commissionnaires, les petits emplois ? Tout à été rasé au plus près => OPTIMISATION … La société de consommation perdure, mais les emplois ont disparus, ne reste que les services dont plus personne (sauf les 10% de biens-nantis) ne peut s’offrir. Alors dans ce monde bouleversé, l’Etat-providence s’occupe de plus en plus de tout, la collectivité publique enfle et les dettes avec !!!
    Se soucier des accumulations monétaires est un faux problème, un coup de baguette magique « hyperinflation » balaiera toute ces inégalités, mais un VRAI économiste devrait se soucier d’un juste équilibre entre emploi et consommation >>> Recourir à d’avantage de main d’oeuvre pour produire moins mais de meilleur qualité et surtout en diminuant fortement l’impact sur notre environnement et la consommation d’énergie => voilà LE JOB d’un vrai économiste! Et il ne faut pas dire que c’est « mission impossible », c’est pour moi l’évidence même que c’est par là que nous devrions passer >>> PLACE à un mode de fonctionnement DURABLE, qui allie préservation de l’environnement et équilibre social, PLACE à à mode de fonctionnement « auto-responsable » ou les personnes prennent leurs affaires en main, et NON ou l’on remet tout aux main d’un Etat débordé, que dis-je, d’un Etat en déperdition, noyé …

    http://www.luder-bois.ch/DeveloppementDurable-20120217-PatrickLuder.pdf

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    • dany // 11.01.2014 à 12h24

      Mon pauvre Patrick, vous n’aurez jamais un prix Nobel avec ce genre de propos…Mais qu’est-ce que c’est bon de lire des gens de bon sens…

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    • Amsterdammer // 11.01.2014 à 13h18

      Vous avez raison.

      Mais quand même, dans la bouche d’un prignobel d’écognomie et ancien nécognomiste en chef de la Banque Mondiale, ce propos est plein de saveur :

      « Globalement, l’économie de marché ne fonctionne pas. Des ressources restent inutilisées, tandis que des besoins restent insatisfaits. D’importants segments de nos sociétés n’en retirent aucun bénéfice. »

      L’économie de marché si vantée par les jducac de ce monde ne serait donc pas efficace pour affecter équitablement et efficacement les ressources et subvenir aux besoins primordiaux de l’humanité?!

      Quel bolchevik, ce brave Stiglitz 🙂

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      • amemar // 18.01.2014 à 10h47

        Evidemment que ça ne marche pas, sinon il n’y aurait plus de misère, plus d’exploités et plus de crises ! Mais tant que ça rapporte à quelques uns, ceux qui décident de tout et s’exonèrent de toute contrainte et de toute éthique,on continuera comme avant.

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        • Goldfinger // 18.01.2014 à 16h58

          Bonjour à toutes et tous,

          De plus en plus d’humains commencent à se rendre compte que le système dans lequel nous vivons est non seulement intenable à terme plus ou moins long et qu’en plus nous qui sommes encore (provisoirement ?) dans une zone favorisée ne sommes pas plus heureux du nécessaire et du superflu dont nous bénéficions souvent.

          Quand ce n’est pas la course au travail, c’est la course à la consommation. Comme nous vivons dans un système de compétition entre pays, entre entreprises, entre classes sociales, entre individus: nous finissons par voir nos alter ego sinon comme des ennemis du moins comme des concurrents. Le bonheur a vraiment plus de valeur s’il est partagé voire même n’existe que s’il est vraiment partagé !

          Dans plus ou moins 100 ans TOUS les êtres humains vivant actuellement (donc nous aussi) seront morts (au mieux âgés et sans peur ni souffrance mais même cela n’est pas certain quand on voit par exemple la multiplication des cas de cancer).

          En dehors de tout aspect religieux et/ou philosophique.
          Quelles auront été nos vies finalement ? Qu’en aurons nous fait ? Aurons-nous réellement fait les efforts suffisants pour trouver le vrai bonheur et la sérénité ? Nous serons-nous laissé embrigader par ce système que nous avons laissé se développer (et être également développé par 1% d’autres qui en tirent les profits maximum et sont shootés à cette course effrénée à l’argent comme nous sommes shootés à la consommation, à l’hyper connexion, etc…).

          La conscience de notre propre finitude n’est certes pas agréable. La fin des êtres aimés qui « partent » avant nous est une horreur. Le monde lui-même est atrocement conçu: transmettre ses gènes à tout prix afin qu’il y ait suffisamment de mutations pour des espèces survivent alors que d’autres disparaissent simplement parce que leur génome n’est pas adapté aux modifications de leur environnement (car c’est dela en fait la ,théorie de l’évolution).

          Nous devons absolument nous abstenir de remettre une couche de plus consciemment ou inconsciemment et au contraire chercher à créer plus d’harmonie, à réduire les souffrances.
          Mais il faut bien constater que cela ne pourra qu’aller de pair avec une réelle prise de conscience du plus grand nombre et donc un niveau d’éducation plus élevé. Mais pour cela il faut que les besoins primaires du plus grand nombre puissent être satisfaits (et c’est loin d’être globalement le cas puisque des millions de personnes meurent encore de faim, de soif et de maladies pourtant aisément curables).

          Le but de ce petit « coup de gueule » n’est pas de faire culpabiliser quiconque mais simplement de remettre les pendules à l’heure et d’affirmer que ce n’est que groupés et solidaires que nous pourrons améliorer ce monde qui en a bien besoin.
          J’ai cru lire quelque par que c’était un risque clairement identifié comme très important au sommet de Davos … Risque ou opportunité ? … Evidemment cela dépend du point de vue où l’on se place !

          Merci pour votre bonne attention.
          Très cordialement vôtre

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    • jducac // 11.01.2014 à 13h51

      @ Patrick Luder Le 11 janvier 2014 à 07h20
      Très bon. Autant dans l’analyse que pour la synthèse.

      Ce qu’il faut traiter, c’est le dosage entre les efforts à fournir dans les trois domaines (environnement/social /économique). Ils sont interdépendants. Plus on donne d’importance au social et au pouvoir d’achat, plus on porte atteinte à l’environnement, ce que beaucoup de gens ne perçoivent pas. C’est ce qui handicape énormément l’actuel gouvernement français émanant à la fois des partisans de plus de social et de plus d’écologie. Chacune des tendances porteuses neutralise l’autre et cohabitent dans un mauvais ménage qui peine à accoucher de solutions en mesure de satisfaire les deux préoccupations de base.

      Quant à l’économique, c’est là que s’opèrent les échanges, la régulation, et en final les arbitrages et les décisions émanant des plus influents. C’est dans le domaine économique qu’il semble indispensable et urgent d’élever le niveau de conscience et de connaissance des citoyens, lequel me semble avoir notablement régressé par rapport à ce qui était perçu et intuitivement pressenti par la majorité des gens à l’immédiat après dernière guerre mondiale, quand la forte interpénétration entre le domaine social et environnemental, était encore récente du fait de la tradition agricole.

      En effet, l’activité agricole occupait encore une forte proportion dans la population française (35% contre à peine 4% aujourd’hui). De la sorte, le fait que le capital (l’environnement, la terre) était à la base de tout et devait être enseigné et préservé, était acquis de manière naturelle, les parents et grands parents dans la plupart des familles ayant tiré leurs ressources de l’agriculture, avaient transmis ce type de réflexe dans les gènes de leurs descendants.

      http://www.jean-fourastie.org/cnam/15-populationactive

      Personnellement, je sais que le père de l’instituteur que j’avais en classe de certificat d’études primaires, en 1949, était agriculteur. Ainsi, j’ai appris les raisonnements arithmétiques en résolvants des problèmes se rapportant à l’agriculture auxquels se référait mon maître d’école. En même temps que l’arithmétique, j’apprenais les bases de l’économie, parce que le père de mon instituteur se coltinait avec de réels problèmes économie agricole dont sont fils s’inspirait pour amener les enfants à être en mesure d’aborder, dès l’apprentissage à 14 ans, ces aspects essentiels de l’existence.

      On est loin de nos jours d’avoir amené les enfants à un niveau semblable de prise de conscience économique. Cet aspect essentiel de la vie actuelle et future est beaucoup trop, de nos jours, laissé à l’expertise d’économistes et de politiques issus de l’ENA, SciensesPo, ou autres, ce qui rend le commun des mortels bien trop dépendant des décisions de ces spécialistes alors que le peuple est pourtant sensé être souverain lors ses votes.

      Mais est-on souverain en votant, lorsqu’on est maintenu dans l’ignorance économique ?

      Le légendaire bon sens paysan me semble avoir suivi la décroissance des effectifs de l’agriculture de sorte qu’il ne représente guère plus de 10% de ce qu’il était il y a 60 ou 70 ans.

      Certes le travail d’Olivier et de ceux qui collaborent à son blog, tend à corriger cette dérive. Encore faut-il qu’on s’attache à ne faire ressortir que les notions de bases essentielles à connaître pour comprendre les enjeux globaux au lieu d’égarer parfois les gens dans les dédales des complexités nées de l’ingénierie financière au sein desquels, mêmes les spécialistes se fourvoient, à l’exemple de ce qui s’est passé avec les emprunts toxiques.

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      • Patrick Luder // 11.01.2014 à 16h46

        @jducac : je relève tes points de vues :

        + de social = plus d’atteinte à l’environnement …

        – les citoyens, qui ne connaissent rien à l’économie, régressent encore …

        euh, juste une correction : dans ton lien « En situation traditionnelle, 90% de la population active travaille dans l’agriculture » et non seuilement 35% …

        – les enfants, avant, travaillaient eux champs une grande partie de leurs temps libre … c’était l’enseignemant de la vie réelle à la maison et cela n’a rien à voir avec l’enseignement scolaire !

        … et Stpl arrête de confondre « élection » et « votation » !

        Désolé et sans rancune aucune ;o)

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      • michel lambotte // 11.01.2014 à 22h25

         » Plus on donne d’importance au social et au pouvoir d’achat, plus on porte atteinte à l’environnement, »

        Il n’y a rien de plus faux, c’est par des actions au niveau social que se situe justement les réparations de la planète par la solidarité dans la sobriété. Mais pour cela il faut des moyens qui aujourd’hui sont consommés par une minorité.
        De grâce relisez le lien sous mon nom, il y a des nouveautés.

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      • JoeChip // 12.01.2014 à 12h21

        Vous parlez du bon sens paysan qui fait exterminer les renards et les rapaces, pour la plus grande joie des rongeurs ? (bon, et je suppose que « transmis ce type de réflexe dans les gènes de leurs descendants » est une licence poétique…)

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    • JoeChip // 11.01.2014 à 17h02

      Et la diminution du temps de travail ? Genre, disparition du chomage d’une part, et plus de temps et d’argent pour tout le monde… Du coup du temps pour s’occuper de toutes ces choses du passé. Mais bon, faut arrêter de croire que « produire » c’est « fabriquer des marchandises ».

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      • jducac // 11.01.2014 à 18h41

        @ Patrick Luder Le 11 janvier 2014 à 16h46

        euh, juste une correction : dans ton lien “En situation traditionnelle, 90% de la population active travaille dans l’agriculture” et non seuilement 35% …

        D’accord pour 90% avant 1800 dans le graphique 2. Cela tombe dans le graphique 3 à 35% pour le secteur primaire, dans les années 30/40 et aujourd’hui on sait que c’est de l’ordre de 4%

        – les enfants, avant, travaillaient aux champs une grande partie de leurs temps libre … c’était l’enseignement de la vie réelle à la maison et cela n’a rien à voir avec l’enseignement scolaire !

        La vie réelle n’est aujourd’hui, ni enseignée à la maison ni à l’école. Mais du fait que les enseignants en France sont des fonctionnaires, leur condition de protégés à vie, par l’Etat, les amène à ne pas être conscients de ce qu’est la vraie vie, faite d’insécurité et de remise en cause permanente afin de pas tomber dans le camp des entreprises et des employés éliminés du marché.

        Le fait que le système enseignant où, en France, on progresse pratiquement à l’ancienneté indépendamment de ses performances personnelles, a conduit à ce qu’on supprime les notes et les classements pour les élèves ce qui n’apprend rien de la vie réelle. C’est occulter la réalité de la vie où tout s’achète dans un monde marchant. Cela amène à tout mesurer en terme de performance / coût (valeur).
        Seriez-vous enseignant ou ancien enseignant pour dédouaner ainsi l’enseignement ?

        Bien cordialement!

        @ JoeChip Le 11 janvier 2014 à 17h02

        Mais bon, faut arrêter de croire que “produire” c’est “fabriquer des marchandises”.

        Vivre impose nécessairement de consommer des produits et des services que nous nous échangeons entre nous tous, au niveau mondial, en fonction de nos spécialités de producteurs, ce qui nous met tous en situation de concurrence. Certains inconscients de leurs privilèges ne s’en rendent pas compte et pénalisent leurs compatriotes s’ils ne cherchent pas à être compétitifs.

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        • JoeChip // 11.01.2014 à 22h23

          Ca se discute, la compétition n’est pas la seule solution. Mais quel est le rapport avec ce que je disais dans votre citation ?

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        • michel lambotte // 11.01.2014 à 22h37

          « C’est occulter la réalité de la vie où tout s’achète dans un monde marchant. Cela amène à tout mesurer en terme de performance / coût (valeur). »

          C’est justement ce que les forces vives veulent remettre en question
          Pour vous en faire une idée je vous conseille cette lecture
          http://www.lechappee.org/construire-l-autonomie
          Mais bon, je dis cela ou rien…

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          • jducac // 12.01.2014 à 11h42

            @ michel lambotte Le 11 janvier 2014 à 22h37

            Bonjour Michel !
            En me référant au lien que vous indiquez, j’ai relevé :

            …….l’autonomie réelle, épanouissante, porteuse de liberté, consiste à assumer notre dépendance à la nature et aux autres, à s’appuyer sur nos capacités et celles d’autrui pour bâtir une société solidaire, une technique et une vie décentes, à la mesure des humains.

            On peut partager cet avis et ne pas chercher, de toute force, à vivre en autarcies localisées à de petits territoires. Pourquoi poser par principe que les échanges lointains sont absolument à proscrire ?

            C’est le coût des transports qui finit par rendre les échanges à distance inintéressants. Or, le coût du transport est constitué par l’intégrale des quantités d’énergie consommées pour le réaliser. Une partie pouvant être amortie sur un très grand nombre de voyages.

            La preuve en est donnée par notre présent échange qui s’opère entre Liège et Antibes où je me trouve actuellement, lequel ne nous coûterait pas plus cher si nous nous trouvions aux antipodes l’un de l’autre. Imaginez ce que ce type d’échange aurait coûté à l’époque ou Napoléon était ici.
            http://www.napoleonicsociety.com/french/TableauChronologique_Ch4.htm

            Car l’énergie est notre monnaie commune universelle et comme toute monnaie, elle est assujettie au temps et à l’espace compte tenu de l’endroit et de l’instant où elle est générée. C’est probablement à cause de la relation qui lie l’énergie la masse et la vitesse de la lumière.

            Ainsi, pour les terriens, peu leur importe qu’il y ait une grande déperdition d’énergie solaire entre là où elle est générée et là où ils l’utilisent, dès lors qu’ils en profitent à bon compte sous réserve de se donner la peine de la capter.

            Ce faisant, le soleil s’auto détruit en mangeant son capital, ce bien le plus précieux et que vous exécrez tant parce que, contrairement à moi, certains théoriciens propagateurs des théories de Marx, vous ont conditionné pour que vous tendiez à l’éliminer, ce qui me semble suicidaire.

            Mais probablement qu’ils pensaient bien faire. Le problème, c’est que l’anticapitalisme qui s’est largement développé, en Europe de l’Est, en Chine ou ailleurs, a vu les leaders de ce mouvement se transformer en capitalistes eux-mêmes (voir le nombre de milliardaires en ex URSS et en Chine) sans que cela amène les socialo communistes de chez-nous à changer le logiciel qui les a bernés.

            Mais, comme l’exploitation de ce discours a amené certains au pouvoir, ils le conservent, même s’ils sont conduits, comme actuellement en France, après avoir perdu beaucoup trop de temps, à admettre qu’il faut changer d’orientation.
            Comme dans d’autres domaines, les premiers à voir juste, deviennent souvent les plus compétitifs, parce qu’ils sont les premiers à cesser de gaspiller de l’énergie inutilement.

            Bien cordialement. Je vous souhaite un très bon dimanche.

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          • jducac // 12.01.2014 à 16h50

            @ JoeChip Le 12 janvier 2014 à 11h44

            Il n’y a rien de malin la dedans, il n’y a que lucidité et objectivité.

            Tout change, il faut bien le reconnaître et il faut bien également admettre que les théories de Marx, mises en action depuis un siècle et demi, n’ont produit qu’une petite embardée dans la déjà longue marche du monde, laquelle a repris sa voie traditionnelle depuis 1989 à la chute de l’URSS.

            Bien plus que les théories politiques, se sont les lois de la physique qui gouvernent l’évolution du monde, y compris dans notre petit espace terrestre.

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 20h02

          Où donc ai-je bien pu parler des théories de Marx ? Produire, ce n’est pas que fabriquer des marchandises : ici-même, nous produisons des choses qui ne sont pas des marchandises… Si je fait pousser des patates dans mon jardin, je ne produis pas de marchandise, quand bien même j’en donnerais à mon voisin parce qu’il me donne parfois des pommes… Je peux aussi faire du street-art anonyme, ou rendre service à quelqu’un bénévolement.

          Quel est le rapport avec Marx et l’URSS ? o.O

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    • Coccinelles // 11.01.2014 à 17h27

      Excellent ! Merci et bonne Année… tout de même.

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    • Christophe Vieren // 11.01.2014 à 18h48

      Allez saluons tout de même SItglitz qui écrit : « Cela ne traduit évidemment pas une absence de besoins – en matière d’infrastructure par exemple, ou plus largement pour adapter un peu partout l’économie au réchauffement climatique. »
      Pas sûr qu’il y a quelques années encore, il aurait écrit cela. On voit qu’il a fréquenté Gadrey dans le cadre de la commission pour de nouveaux indicateurs de richesse 😉

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  • bertrand // 11.01.2014 à 10h22

    2014 c’est : chute bancaires chine,montée taux , chute banques euro,sortie euro plusieurs pays,arrivée extreme droite..une grande révolution économique.

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    • Patrick Luder // 11.01.2014 à 16h51

      @ bertrand
      NON, 2014 c’est toujours :
      * Tant que je peux rouler et faire mes courses, je ne me soucie de rien !
      * Trop de soucis avec les petits scandales des médias …
      y a pas à s’occuper du monde, de toute manière je ne peux rien faire …

      2014 c’est le stato quo …rien ne change ou si peu …

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      • michel lambotte // 11.01.2014 à 22h18

        Parfaitement d’accord, mais la minorité qui construit l’avenir continue son petit bonhomme de chemin.

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  • JoeChip // 11.01.2014 à 10h29

    Seule une catastrophe entraînera la nécessaire (et inéluctable) redistribution des richesses et des tâches, à moins bien sûr que les décideurs effectifs ne deviennent subitement intelligents, ce qui ne s’est jamais vu, pour autant que je sache.

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    • John // 11.01.2014 à 11h32

      Mais trouvera-t-on un Roosevelt sur notre route cette fois-ci?

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      • Macarel // 11.01.2014 à 14h30

        A l’époque de Roosevelt le capitalisme, bien qu’en crise, n’était pas encore à « l’agonie », pour reprendre l’expression de Paul Jorion.
        Aujourd’hui, le capitalisme, bien que dominant plus que jamais la planète, est en train de rencontrer des limites, tant sociales, qu’environnementales. La tâche pour surmonter la crise -les crises-, s’annonce d’une toute autre ampleur que du temps de Roosevelt !
        Ce n’est pas UN homme providentiel qui va nous sauver, mais nous tous, si nous sommes conscients à temps, de l’abîme qui risque de s’ouvrir devant nous, si nous persistons à faire les autruches.
        Les politiciens, n’infléchiront leurs politiques, que si nous leur mettons la pression pour qu’ils le fassent.
        Et d’abord, leur dire, que l’on en a plus que marre des manipulations d’opinion, et des manoeuvres de diversion médiatiques.
        On ne les a pas élus pour cela, mais pour oeuvrer à notre bien commun à tous.
        Que s’ils respectent le peuple, en le considérant comme « majeur », le peuple sera capable de se mobiliser pour affronter, les défis sans pareille, qui sont devant nous.

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        • JoeChip // 11.01.2014 à 16h16

          Roosevelt n’a pu agir que quand la crise a été suffisamment grave. Dire que le capitalisme est à actuellement à l’agonie à cause des limites sociales et environnementales, c’est prétendre connaître l’issue de la crise… Or une crise, c’est justement ce dont on ne connaît pas l’issue…

          L’histoire des limites environnementales qui vont forcément limiter la croissance et/ou provoquer la mort du capitalisme est basée sur une confusion : la croissance économique n’implique pas forcément une augmentation de la pression sur l’environnement. On peut imaginer de la croissance économique basée sur la restauration de l’environnement, par exemple, ou par des choses sans aucun impact sur l’environnement (créations intellectuelles).

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          • Christophe Vieren // 11.01.2014 à 18h55

            Tout dépend avec quel indicateur on mesure la croissance. Pour l’instant c’est toujours sur la base de prévisions du « PIB » (qu’il s’agisse de celui d’un état, d’une entreprise, d’un ménage) que l’on estime sa richesse présente et à venir.
            Va dire à un ménage qu’il sera plus riche lorsqu’il consommera PLUS de d’alimentation bio (= non conventionnelle) et d’énergie renouvelable mais MOINS de boeuf, de kms en monospace climatisée, de m2 de maison et/ou de jardin, . . . 6 ans après la fin du monopole de distribution d’EdF aux particuliers, Enercoop, 100% NRJ renouvelables, combien de clients ? 10%, 1% , 0,1% de ceux d’EdF nucléaire ? Je ne donne pas la réponse pour pas vous désespérer.

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          • JoeChip // 11.01.2014 à 19h34

            Le nucléaire peut être renouvelable, si on utilise la filière thorium, peu développée car pas de réaction en chaîne possible (on coupe le courant et tout s’arrête, donc dès que ça tombe en panne ça s’arrête), donc sans application militaire, contrairement à la filière uranium, qui est plus dangereuse et produit « beaucoup » de déchets à longue vie (mais qui heureusement peuvent être « brulés » dans une centrale à thorium).

            Mais ce seront les Chinois qui nous vendront cette technologie, d’ici 15-20 ans… Pour qu’on puisse avoir une énergie pas chère pour resédimenter le carbone atmosphérique ? La connerie à laquelle on pense est déjà faite, celle à laquelle on ne pense pas encore se prépare…

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    • Patrick Luder // 11.01.2014 à 16h55

      La redistribution des richesse attendra sagement l’hyper-inflation qui nous pend au bout du nez, mais ne te fais pas de soucis, le monde de la finance à déjà tout prévu (reprise des épargnes privées, taux de change et autres joyeusetés), évidemment toujours en faveur « des marchés » !

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    • Bill // 11.01.2014 à 17h50

      Dans l’article suivant chercher ou se trouve les décideurs et vous-mêmes. . http://www.paulchefurka.ca/LadderOfAwareness.html

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  • Macarel // 11.01.2014 à 10h44

    En 2013, de même que lors des années précédentes, le problème fondamental qui a hanté l’économie mondiale reste l’insuffisance de la demande agrégée. Cela ne traduit évidemment pas une absence de besoins – en matière d’infrastructure par exemple, ou plus largement pour adapter un peu partout l’économie au réchauffement climatique. Mais le système financier privé mondial semble incapable de recycler les surplus pour répondre à ces besoins. Et l’idéologie dominante nous empêche d’imaginer des alternatives.

    Globalement, l’économie de marché ne fonctionne pas. Des ressources restent inutilisées, tandis que des besoins restent insatisfaits. D’importants segments de nos sociétés n’en retirent aucun bénéfice. Il ne faut pas s’attendre à des progrès significatifs en 2014 ou dans l’avenir prévisible. Tant au niveau national qu’international, les systèmes politiques paraissent incapables d’entreprendre les réformes nécessaires à un avenir meilleur.

    Un ciel chargé de nuages bien sombres en effet ! Le cercle vicieux marche à plein régime : moins l’économie de marché fonctionne, plus les gouvernements dérèglementent (et par décrets et ordonnances comme en France aujourd’hui !), et moins elle fonctionne. Moins elle fonctionne (pour l’ensemble de la société, car bien sûr une minorité voit ses revenus atteindre des sommets), moins il y a de travail, donc plus de chômage, et plus les inégalités explosent.
    Les populations, sont légitiment mécontentes, et les gouvernements craignent leurs réactions.
    Pour, se « protéger » de ces réactions, ou plutôt pour protéger les intérêts des castes dominantes de ces réactions, parfois violentes ; les gouvernement votent des lois qui s’en prennent aux libertés individuelles qui fondent tout régime démocratique. Lois de surveillance pour faciliter la surveillance généralisée d’internet ( comme l’article 13 de la dernière Loi de programmation militaire en France), attaques sur la liberté d’expression, loi limitant la liberté de manifestation comme en Espagne (http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/10/brisons-silence-passe-espagne-248918), lois limitant le droit de grève en Grèce, etc.
    Toutes ces mesures sont évidement justifiées, soit pour des motifs sécuritaires, soit au motif de maintenir l’ordre public, soit pour « punir des outrances de langage » de démagogues ; démagogues qui prolifèrent sur les ruines fumantes de l’Etat-Providence, détruit par le toujours plus de concurrence, de compétitivité, de libre-échange, de libre circulation des capitaux…
    Le refus des Etats de reprendre la main sur les excès de la « religion féroce (expression de Paul Jorion), qu’est le néo-libéralisme, les conduit à prendre des mesures, voter des lois, qui limitent chaque fois un peu plus les libertés individuelles, qui sont le fondement même des Etats de droit démocratiques.
    Cela est très grave, d’autant plus que dans un contexte de « durcissement » des approvisionnements en ressources fossiles indispensables à nos économies, il est peu probable que la très espérée croissance revienne de sitôt. Si la situation économique, continuant de se dégrader -dans les pays de la périphérie européenne en particulier-, il est fort à craindre que les libertés individuelles des citoyens concernés soient de plus en plus attaquées, en proportion inverse de l’expansion des libertés données aux acteurs dominant l’économie de marché.
    L’on reprochait à l’URSS, le manque de liberté pour ses citoyens. Le paradoxe, c’est qu’un modèle -qui ne marche plus-, et qui sur le plan économique se veut aux antipodes du modèle collectiviste, est en train lui aussi de priver de libertés fondamentales ses citoyens !
    Les dits citoyens, n’en sont pas encore tous conscients, mais lorsqu’ils le seront, ce modèle risque de s’effondrer comme ce fut le cas pour l’URSS.
    Mais est-ce vraiment si paradoxal, le Chili de Pinochet, vrai dictature sur le plan politique, était tout à fait néo-libéral au plan économique, et la Chine actuelle est une dictature « communiste », qui a développé une économie de marché.
    Liberté économique, et liberté des individus sont deux choses distinctes. Et l’économie de marché, surtout lorsque le marché génère d’énormes inégalités, s’ accommode très bien de l’absence de liberté individuelles, en particulier de celles qui figurent dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.
    Dans tous les domaines, il ne faudrait pas oublier ce précepte fondamental, que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.

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    • JoeChip // 11.01.2014 à 16h19

      « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. » n’est pas un précepte fondamental, mais une tautologie inutile : j’ai beau savoir que ma pelouse s’arrête où commence celle du voisin, ça ne m’aide pas à savoir où je dois mettre la clôture.

      Mais la liberté n’est pas une pelouse, et je pense que ma liberté s’arrête où s’arrête celle des autres.

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    • Patrick Luder // 11.01.2014 à 17h02

      Ah là chapeau Macarel, enfin une prise de conscience de la perte de nos libertés, via une gouvernance toujours plus centralisée, avec des normes et des lois toujours plus antidémocratique, et tout cela sous l’excuse bidon de la protection, protection des données, protection du marché, protection du peuple …

      A quand une réactualisation de la devise française ?
      Liberté – Egalité – Fraternité

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9,_%C3%89galit%C3%A9,_Fraternit%C3%A9

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      • Goldfinger // 13.01.2014 à 02h10

        À MONDE GLOBALISÉ, SOLUTIONS GLOBALES.

        Billet réponse insomniaque en provenance de Liège (tiens encore « on lidjêu » sur ce blog 🙂 )

        Tout comme les souverainetés nationales laissent progressivement place à une souveraineté européenne, il y aura tôt ou tard nécessité d’organismes exécutifs (si possible efficients et démocratiques … ) au niveau mondial (passons sous silence les actuels « ONU des bonnes résolutions qu’il aurait fallu prendre » et autre gadget dûment labellisé patrimoine mondial de l’ Humanité [sic] ).

        Plus le niveau de concentration du pouvoir est élevé moins il y aura de marge de manœuvre aux niveaux « inférieurs ». Et si dérive il y a, elle sera effectivement à la mesure de ce niveau de concentration.

        L’exemple de la communauté européenne peut faire craindre le pire dans la mesure où l’on a vu les « dirigeants » du système actuel (les « puissances financières ») s’organiser bien plus rapidement et plus efficacement que les politiques encore trop soucieux de conserver leur pré carré local.

        L’Europe de l’argent existe depuis un temps certain alors que les harmonisations sociales et fiscales européennes sont toujours « à la traîne ».
        Et très largement même puisque des décisions de bon sens comme celle de la séparation des activités bancaires et d’affaires ne sera prise probablement qu’après une nouvelle crise (il ne faudra donc finalement pas attendre très longtemps 😉 … mais cette Nième convulsion sera encore et toujours surtout douloureuse pour les plus faibles 🙁 . Logique en un certain sens car les forts, rarement masochistes, font même payer par les pauvres les gants avec lesquels ils [les forts et riches] tirent presque toujours à temps les marrons du feu sans se brûler). Fermer la parenthèse.

        Et alors que cette Europe politique se construit lentement et de façon souvent peu démocratique, la finance agit et est déjà bien structurée au niveau planétaire.

        Plus que le principe de centralisation en lui-même c’est l’avance prise par les tenants/bénéficiaires du système actuel qui m’effraie par leur vue à court terme, égocentrique, découplée de tout bon sens alors même que des réformes voire des refontes intégrales des systèmes et mécanismes en place sont urgemment indispensables.

        Sous l’ancien régime, il y a eu quelques despotes éclairés et beaucoup d’autres qui l’étaient nettement moins. Devrons-nous choisir dans le futur (et aurons-nous encore le choix) entre un exécutif mondial totalitaire et sa chérie variante démocratique ? Cet exécutif sera-t-il « éclairé » ou « aveugle et sourd » ? Tout être sain d’esprit pencherait pour la variante démocratique et éclairée.

        Mais vous avez bien raison de souligner le risque qu’il pourrait être « despotique et barbare » donc peu soucieux des libertés individuelles.

        Heureusement un homme averti en vaudrait, paraît-il, deux 🙂

        Bonne nuit (pas de problème pour celles/ceux qui ont commencé à lire ma prose à cette heure, ils dorment depuis plusieurs minutes déjà, le front élégamment posé sur le clavier de leur PC) et excellente année 2014 à toutes et tous : santé, bonheur, sérénité et, à défaut de scandaleuse richesse (Copyright Euromillions), pas de soucis d’argent.

        p/o Goldfinger
        Pr. Dr. Richard M. NIGHTFINGER Junior (himself)

        PS (Post-Scriptum apolitique): Ceci n’est pas un test pour la nouvelle charte de modération et ne sera pas récurrent (cela demande trop de temps à mes pauvres connexions neuronales et comme tout ay [sic], je suis un peu paresseux).

        Merci au généreux créateur de cet incomparable blog (qui harcèle sympathiquement le Prof H.R. (toute correspondance avec des personnes existant ou ayant existé ne peut être que purement fortuite et n’engage donc en rien la responsabilité de l’auteur de la présente) pour qu’il rédige mensuellement sa savoureuse et instructive « lettre gratuite & plus ou moins trimestrielle » plutôt que de chasser dans son cellier les conserves « maison » de sa goûteuse réserve de champignons des bois traqués passionnément mais sans aucune pitié bien que la lutte soit totalement inégale) de ne pas censurer cette petite intervention humoristico-réaliste … nonobstant le fait que nous ne soyons que lundi et non mercredi. 😉

        La pertinente gravité du fond ne cédant en rien à l’esprit légèrement taquin (caractéristique liégeoise en voie de disparition) voire même décalé de la forme que l’on peut d’ailleurs également percevoir comme une variante d’autodérision.

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        • Jidégé // 13.01.2014 à 11h33

          @ Patrick Luder et Goldfinger.

          Je relie vos interventions avec l’article de Jacques SAPIR qui met en équation souveraineté, légitimité et égalité.

          http://russeurope.hypotheses.org/1907

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  • Galuel // 11.01.2014 à 11h25

    Théorie Relative de la Monnaie et Théorie du Signal 1929 + une espérance de vie = 80 ans http://www.creationmonetaire.info/2014/01/theorie-du-signal.html

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    • Goldfinger // 11.01.2014 à 16h01

      https://ec.europa.eu/citizens-initiative/REQ-ECI-2012-000028/public/

      Et bien voilà j’ai encodé toutes les informations nécessaires et suis donc « signataire » de cette initiative visant à faire en sorte que l’Europe étudie cette possibilité qui n’est d’ailleurs pas nouvelle (système Palasty ou Palast ? Je ne le retrouve pas sur Internet !)

      Je ne crois pas que cela soit applicable rapidement à l’échelle planétaire. Oui il y a surpopulation et la plupart des humains sont insuffisamment « éduqués » parce qu’ils n’en ont pas les moyens parce que même s’ils en ont la possibilité ils n’en sont pas informés, n’en voient pas l’utilité ou s’en fichent carrément.

      A part au Quatar (qui n’est pas un exemple de démocratie … mais qui a beaucoup de « pétrole à effet de serre ») un tel système n’est pas finançable au niveau national. Au niveau mondial il ne faut pas rêver (malheureusement). Le niveau européen est sans doute la bonne échelle de grandeur pour un test viable mais j’avoue avoir des doutes sur les chances de réussite (rapide et pacifique).

      Je crois d’ailleurs que beaucoup de gens même bien intentionnés pensent qu’ils n’ont aucun moyen d’influer sur le cours des choses. Il m’arrive souvent de le penser moi aussi: je suis devenu pessimiste ! Mais on peut être pessimiste ACTIF et au moins tenter de faire évoluer les choses dans le bon sens. Une seule chose est absolument certaine: si on ne tente RIEN … on n’aura RIEN !!!

      Jacques Attali n’est ni un génie ni un saint mais il faut lui reconnaitre un certains nombre de qualités: http://www.attali.com/livres/pour-une-economie-positive-groupe-de-reflexion-preside-par-jacques-attali

      Je vous souhaite néanmoins à toutes et tous une excellente année 2014: santé et bonheurs véritables pour vous, vos proches et toutes celles et ceux qui pourraient l’être.

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    • JoeChip // 11.01.2014 à 16h22

      Sauf que le chiffre de la population humaine n’est nullement un signal périodique, et que la théorie de Fourier ne s’applique qu’aux signaux périodiques…

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  • Macarel // 11.01.2014 à 14h08

    Vague de froid intense aux USA : elle ne remet pas en cause le réchauffement global

    Vidéo (bien faite) de communication à ce sujet du gouvernement Obama.

    http://www.youtube.com/watch?v=5eDTzV6a9F4

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      • Macarel // 11.01.2014 à 15h33

        Oui, je vous renvoie à ce point récent de la NOAA sur le réchauffement.
        L’anomalie chaude sur le continent australien est indiquée sur une carte.

        http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2013/11/

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      • Macarel // 11.01.2014 à 15h40

        @Olivier
        En effet, il n’y a pas si longtemps on flirtait avec le zéro °C, au Cap Nord, tout au nord de la Norvège, au delà du cercle polaire arctique. Et ces dernières années, l’on a plutôt des anomalies chaudes dans le nord de la Scandinavie, en Laponie en particulier.
        Eté, comme hiver, même si tout de suite, ça s’est un peu rafraîchi…

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    • jidégé // 11.01.2014 à 15h53

      Dans le même ordre d’idées, je n’ai pas encore vu d’articles traitant de la dilatation de l’atmosphère causée par ce réchauffement et ses conséquences éventuelles sur les mouvements des masses d’air qui déterminent le climat.

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      • JoeChip // 11.01.2014 à 16h20

        Ouais, zont pas dû y penser dans les modèles…

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      • Macarel // 11.01.2014 à 18h17

        @jidégé
        C’est plutôt la dilatation des océans, qui cause des préoccupations, pour les riverains en particulier.

        Par contre, la dilatation de l’atmosphère ?

        Ce qui se passe plutôt, c’est que nous avons dans la circulation générale atmosphérique hémisphérique, de plus en plus de « flux méridiens », nord-sud ou sud-nord.

        Ce qui explique les vagues de froid intense, comme aux USA cet hiver, et les coups de chaud dans les régions arctique.

        L’atmosphère terrestre est une « machine thermique », et comme toute machine thermique, elle a besoin pour fonctionner (produire du travail mécanique : tempêtes, cyclone, du vent pour tout dire, et des précipitations), d’une source froide (les Pôles en l’occurrence), et d’une source chaude (La ceinture équatoriale), et puis de l’eau pour les précipitations.

        Toutes les perturbations cycloniques, tempêtes, qui nous touchent sous nos latitudes tempérées, sont le résultat des rééquilibrages thermiques permanents entre zone chaude équatoriale, et zones froides polaires.

        Ce qui est expliqué dans la vidéo suivante
        http://www.youtube.com/watch?v=5eDTzV6a9F4

        C’est qu’avec le réchauffement deux fois plus rapide des régions polaires, par rapport à nos latitudes, de l’ Arctique en particulier, et de la diminution de la différence de température entre régions polaires et tempérées ; le vortex (dépression tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) polaire d’air froid intense, tend à s’affaiblir, et les ondulations à sa périphéries à s’amplifier. Ce dernier phénomène favorisant les incursions d’air glacial sous nos latitudes moyennes, et inversement des incursions d’air chaud issu des basses latitudes vers la région arctique, contribuant ainsi à la réchauffer un peu plus.
        Par la porte ou la fenêtre, le réchauffement climatique, induit par l’activité humaine, et sa dissipation de gaz à effets de serre dans l’atmosphère, est bien en cours, et en train de s’amplifier !
        Et nous sommes collectivement bien fous, de continuer à regarder ailleurs !!!

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        • Macarel // 11.01.2014 à 19h38

          Et… Nous sommes biens fous ! A preuve, le Canada construit une route au delà du cercle polaire pour faciliter l’exploration pétrolière et gazière dans cette région désertique. Exploration, rendue possible par la débâcle des glaces dues au réchauffement.
          http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203231677585-le-canada-va-construire-une-route-au-dela-du-cercle-polaire-641718.php
          Mais que peut-on attendre d’autre, d’un système économique, tel que le notre ?

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        • Jidégé // 11.01.2014 à 22h52

          @Macarel
          Mon intervention n’a rien à voir avec la montée du niveau des océans qui serait dû à la fonte des glaces mais bien à la dilatation d’un fluide (ici, l’air de l’atmosphère) sous l’effet d’une élévation de sa température moyenne. Compte tenu du fait que ce fluide est contenu dans un espace fini (les différentes couches de l’atmosphère peu ou faiblement extensibles du fait de la pesanteur), cette élévation des températures doit nécessairement se traduire par des variations de la pression atmosphérique (Lois des gaz – Gay-Lussac) et, par conséquent, entraîner des modifications dans les espaces habituellement occupés par les masses d’air concernées (dit simplement, si l’air chaud ne peut pas occuper plus d’espace en altitude, il faudra bien qu’il s’étale différemment sur la surface du globe terrestre).

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        • BabarMillésimé // 12.01.2014 à 01h15

          Jidégé, non, rassurez vous, l’atmosphère n’est pas dans un « espace fini », y’a pas de plafond, juste une densité qui diminue progressivement avec l’altitude, et donc pas d’effet sur la pression de l’élévation de température.
          Et n’oubliez pas qu’un m3 d’air a une masse de plus d’un kilo et que la masse totale de cette atmosphère c’est 5 millions de milliards de tonnes…

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    • Patrick Luder // 11.01.2014 à 17h16

      Le dernier Science&Vie, n° 1156 p. 30 traite de ce sujet :

      2049, C’est la date à partir de laquelle le climat sera inédit en France,
      c’est à dire le moment ou les températures dépasseront en permanence celles mesurées entre 1860 et 2005 // c’est à dire la date à partir de laquelle la plus froide des années sera plus chaude que la plus chaude des années depuis 150 ans !

      15 ans séparent le basculement entre l’équateur et les plus hautes latitudes, ainsi Djakarta ou Bogotà seront concernés dès le tournant des années 2020 !

      5 milliards de personnes seront déjà touchées en 2050 !

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    • sgmsg // 11.01.2014 à 17h33

      Par chez nous, l’hiver sans neige apporte toujours des froids intenses (-20 à -35).

      Or le réchauffement climatique fait fondre la glace des pôles. J’en conclus que la disparition de la glace polaire diminue l’inertie des masses d’air, leur permettant ainsi de se déplacer beaucoup plus rapidement.

      Enfin, ce n’est qu’une théorie, j’attend une confirmation ou une infirmation de météorologistes.

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    • Georges // 12.01.2014 à 01h35

      « et donc que la moyenne est plutôt en hausse »

      je ne vois pas la logique, c’est parce qu’il y a plus d’habitants en Europe ?

      Ce que les scientifiques constatent plutôt c’est la banquise antarctique qui bat de records, et Cryosat qui met en évidence que l’Arctique se porte mieux.
      http://www.wikistrike.com/article-nouveau-record-absolu-pour-la-banquise-antarctique-119490293.html
      http://www.liberation.fr/monde/2014/01/03/les-rescapes-de-l-akademik-shokalskiy-en-route-vers-l-australie_970343
      http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/12/cryosat-la-banquise-arctique-va-mieux.html

      Ce qui est anormal c’est que tout ceci se passe alors que le soleil, comme vous le savez est en phase de maximum. Il serait effectivement assez normal que l’on constate des températures plutôt douces et pas des records de froid comme ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis.

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      • JoeChip // 12.01.2014 à 11h49

        L’augmentation des précipitations, due au froid moins intense, fait augmenter par endroit la masse de glace en Antarctique. Mais en même temps le socle continental est en train de se mettre en pente d’un côté du continent, ce qui devrait à terme accélérer les écoulements et aussi diminuer la masse de glace continentale.

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        • Georges // 12.01.2014 à 13h08

          super, ça va refroidir le climat donc (d’après votre commentaire précédent sur la fonte de l’Arctique)

          … et probablement recongeler tout n’est-ce pas ? (puisqu’il fera… très… froid !)

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 14h47

          Ca refroidit le climat, le temps que la glace ait entièrement fondu, comme votre apéro cesse d’être froid quand le glaçon a fondu, et il fond d’autant plus vite que le liquide est chaud au départ. Donc le glaçon refroidit d’autant plus l’apéro que cet apéro était chaud au début. Donc juste avant la fin de la fonte du glaçon, c’est là que l’apéro est le plus froid, surtout s’il était très chaud.

          Si on voit la Terre autour du pôle comme un apéro, les banquises comme des glaçons, et qu’on prend une plus grande échelle de temps pour d’adapter à la taille des choses, le fonctionnement thermique est le même.

          N’hésitez pas à me demander d’autres éclaircissements sur tout cela, ou à m’exposer la logique qui expliquerait que le doublement de la concentration de CO² atmosphérique ne provoque pas de réchauffement climatique, dû au bilan thermique du rayonnement de la terre.

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 15h01

          Pour l’Antarctique, le fait qu’il y fasse moins froid (autour du moins) fait qu’il y a plus de précipitation, parce que la couche de nuages peut pénétrer plus loin dans le continent. Les précipitations sont produites par le contact entre de l’air chaud et humide et de l’air froid et sec, et apportent de la chaleur. Moins il fait froid en Antarctique, plus l’air chaud peut avancer avant d’avoir perdu toute son eau.

          En Arctique, ce qui domine c’est l’interaction glace/océan, en Antarctique c’est l’interaction glace/atmosphère.

          La glace Arctique est essentiellement de la glace de mer jeune, la glace Antarctique est essentiellement de la glace d’eau douce, ancienne. Pas pareil. L’Antarctique est un continent, et l’Arctique un océan, je ne vous l’apprend pas. Aucune raison que ça se passe identiquement.

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        • Georges // 12.01.2014 à 15h05

          ah oui, j’oubliais !

          bien entendu c’est aussi la banquise Arctique qui, en fondant, fait neiger sur Israël ?!
          http://www.latimes.com/world/worldnow/la-fg-wn-snow-israel-egypt-20131213,0,1691393.story

          plus sérieusement, la banquise Artique de l’été 2013 y’en a 50% de plus (en volume) qu’en été 2012 :
          http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-25383373

          c’est quelle chaleur de l’apéro qui fabrique la glace ?

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 15h12

          Il reste le cas du Groenland, qui est de la glace d’eau douce, vieille. En l’occurrence, la fonte de cette glace alimente probablement le courant du Labrador, qui se retrouve avec un bilan thermique encore plus négatif [que celui produit par la seule diminution du volume de glace de mer arctique].

          A l’est, la fonte augmente probablement la plongée des eaux chaudes du Gulf-Stream, ce qui aurait tendance à amener de la chaleur et de l’humidité en Europe en été.

          Mais là on commence à zoomer trop près pour ne pas tenir compte des effets de turbulence etc. Ca devient plus fin (les échelles de temps et d’espace sont plus courtes), donc bien plus compliqué à prévoir que pour les pôles, ou mieux pour le Globe entier (ça fait plus d’un siècle qu’on sait que ça va se réchauffer).

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 15h24

          La chaleur qui fabrique la glace est celle qui produit de la vapeur, plus au sud, sous les alizés. Il faut comprendre que l’évaporation (ou la fonte) puis la précipitation (ou le gel) est équivalent à un refroidissement où ça s’évapore, et à un réchauffement où ça précipite. Les échelles de temps dont on parle ne sont pas de l’ordre d’une année, mais plutôt de 30 ou 40 ans. Il faut comparer les volumes de glaces sur ces échelles. Mais vous avez raison : quoi qu’il se passe aux pôles, le climat se réchauffe globalement, de toutes façons, c’est mesurable et mesuré.

          Quant à la neige en Israël, c’est exceptionnel, ce qui veut dire peu probable, et non impossible, changement de climat ou pas.

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 15h29

          J’aimerais ajouter que ce réchauffement est ce qui est prévisible, et semble ne pas tenir compte de choses comme une éruption volcanique (ou l’impact d’une météorite) de taille exceptionnelle. Il s’agit là d’un signal en 1/f = d’autant plus gros qu’ils sont plus rares, donc d’autant plus imprévisibles à long terme qu’ils sont plus gros. Dans ce cas on aura un refroidissement global, et on sera contents d’avoir gardé du pétrole… Et de ne pas avoir « jeté » un certain nombre de filières énergétiques…

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      • raloul // 13.01.2014 à 08h51

        Bonjour!

        Vous pratiquez une forme de manipulation en faisant ce qu’on appelle le « data-picking », qui consiste à sélectionner les données qui servent votre propos, et elles seules, afin de donner un semblant de crédibilité à vos thèses. Je précise d’emblée que je n’ai rien contre les théories conspirationnistes, bien au contraire, mais qu’il faut garder de la mesure dans vos affirmations, si possible…

        En particulier, j’attire votre attention sur le fait que vous renvoyez un lien vers les données de Cryosat, vulgarisées par un journaliste de Libération (que je ne trouve par ailleurs assez critiquable, mais c’est un autre débat). Dans cet article on peut lire texto:
        « Cette valeur renverse t-elle la tendance de long terme, visible depuis 30 ans, à une réduction du volume de la banquise ? Non, puisque, au début des années 1980, ce volume était plutôt de l’ordre de 20.000 kilomètres cube note Andrew Shepherd (University College de Londres). »

        Voilà, dans la citation-même que vous prodiguez, le fond de votre argumentaire est contredit. Libre à vous de continuer à servir de tels « arguments »…

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  • yoananda // 12.01.2014 à 01h28

    C’est quoi les surplus et les ressources inutilisées dont il parle au juste ?
    Y a un cm2 de la planète qu’on n’exploite pas encore à fond ? des poissons tombés du ciel qu’on a oublié de pécher au filet géant ? Un nouveau champ pétrolier qu’on aurait découvert à l’insu de notre plein gré ? les gaz de schistes du sous sol parisien ?
    Il parle de quoi le père Stiglitz ?

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    • JoeChip // 12.01.2014 à 11h51

      La production de nourriture est largement assez abondante pour nourrir tout le monde, mais comme l’économie actuelle est délirante, certains ont faim, alors qu’ils y a des surplus par ailleurs. Mais les tenants de la foi en l’économie de marché n’ont pas encore lâché le morceau… Et ils sont aux commandes…

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      • yoananda // 12.01.2014 à 12h05

        Le sujet, c’est l’économie globale … ça ne va pas relancer l’emploi mondial de mieux distribuer la nourriture.
        Quelqu’un d’autre a une réponse ?

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        • JoeChip // 12.01.2014 à 12h12

          On s’en fout de l’emploi, ce qui compte c’est les revenus… Avec la multiplication des gains de productivité, tout le monde devrait travailler moins ET être plus riche, au lieu que certains soient plus riches en ne travaillant toujours pas, alors que plein d’autres deviennent plus pauvres en ne travaillant plus ou en travaillant autant… La meilleure manière de créer de l’emploi est de fabriquer une masse d’objets à courte durée de vie, ce qui est idiot : si dans les années 60-70 on avait fabriqué des biens durables, voire éternels (grâce au béton, au plastique et à l’inox), on n’aurait pas tout ce plastique dans la nature + on pourrait travailler moins pour le même confort. Le « problème » de l’emploi est un chiffon rouge, qui détourne l’attention de la nécessaire redistribution des gains de productivité confisqués depuis 30 ans par les plus riches.

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          • michel lambotte // 12.01.2014 à 12h47

            « On s’en fout de l’emploi, ce qui compte c’est les revenus… »

            Vous avez parfaitement raison, mais ces revenus doivent être investis dans la solidarité à base de sobriété énergétique, nous n’avons qu’une planète.
            Il serait nécessaire d’engendrer une société qui permette à ceux qui le veulent de pouvoir eux-mêmes répondre à leurs besoins en tout ou en partie.
            Il n’y a pas d’autre alternative que de se battre contre le pouvoir économique politique et financier avec des idées pour mettre en place cet état de chose.
            Mais la plus grande difficulté sera de dépasser nos aprioris, nos idées reçues, le poids de nos habitudes et les idéologies qui nous gouvernent.
            Ceci dit, je pense que les changements que nous avons connus depuis le début du capitalisme (environ 5 siècles) ne sont en rien comparable avec ce qui va nous arriver dans les trente prochaines années où tout va devenir possible, le meilleur comme le pire bien entendu.

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            • Goldfinger // 12.01.2014 à 17h46

              Bonjour à toutes et tous,

              Oui effectivement nous sommes en criseS .

              Ces crises sont interdépendantes à des degrés divers mais endéans les 30 à 50 prochaines années elles atteindront leur point de conjonction qui pourrait-être très destructeur pour l’environnement « terrien » et au-delà d’un certain seuil pour la survie de l’espèce humaine elle-même.

              30 ans pour beaucoup c’est du long terme.

              C’est quand même un peu plus du tiers de l’espérance de vie du citoyen lambda d’un pays développé (qui s’il est favorisé pense de plus en plus à sa satisfaction immédiate et à exorciser ses CRAINTES/PEURS pour son niveau de vie voire sa subsistance dans un système de compétition sans cesse croissante et s’il est défavorisé est absorbé par sa survie au quotidien).

              Pour les politiques c’est du très long terme : 5,6 ou 7 mandats. On a le temps de voir venir. Et la bataille présente est très rude et réclame beaucoup d’énergie. Il faut tout miser pour la prochaine élection ou réélection.

              Pour les financiers – et en particulier pour les spéculateurs – 30 ans … mais c’est l’infini à l’heure des « traders » où les ordres d’achat/vente se traitent à la nanoseconde près.

              Si personne ne bouge (que cela lui soit possible ou non) il est certain que l’on va dans le mur. Est-il en plaque de plâtre ou en béton armé ? Je ne sais pas. L’impact majeur aura-t-il lieu dans 25, 50 ou 75 ans ? Je ne sais pas.

              Deux choses sont « certaines » :

              -) moins on se sera préparé et plus ce sera rude voire dévastateur.
              -) le terme est relativement proche même à l’échelle d’une vie humaine. Et LA PÉRIODE POUR SE PRÉPARER COMMENCE … MAINTENANT !!!

              C’est le grand mérite de ce blog (donc de son altruiste et lucide auteur) que de faire en sorte que le plus de monde possible en prenne conscience, discute pacifiquement sur la problématique et ses solutions puis idéalement AGISSE (en répandant les informations de ce site, en aidant ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir accès à une éducation suffisante à comprendre cette problématique, en modifiant son propre comportement quotidien, en faisant pression sur tous les niveaux de pouvoir: politique, financier, médias…).

              Très vaste programme !

              LES ÉNERGIES EXISTENT, le problème est de parvenir à les FÉDÉRER alors que le système actuel leur est hostile (et exacerbe, à mon avis à dessein, leurs peurs). La majorité des grands privilégiés du système fera évidemment tout pour que celui-ci ne soit pas modifié à leur désavantage (d’ailleurs le réflexe le plus commun est de tenter de conserver ses privilèges que l’on considère presque toujours pour des droits acquis).

              Les combats les plus désespérés ne sont-ils pas finalement les plus beaux ?

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          • yoananda // 12.01.2014 à 15h02

            Un lien stp ou Stiglitz explique tout ça …
            Moi je pose une question sur Stiglitz et ses « ressources inexploitées », pas sur tes théories perso …
            Et avec des chiffres aussi … parce que sinon c’est trop facile de balancer des trucs pareil. Le lyrisme n’a pas sa place en économie.

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          • JoeChip // 12.01.2014 à 16h01

            Chiffres simples à comprendre : le flux d’argent qui va des pauvres aux riches, sous forme d’intérêts de la dette. Plus il y a de pauvres, plus les riches sont riches, et plus ce transfert est important, puisque les riches veulent alors davantage prêter (pour toucher les intérêts) et les pauvres veulent davantage emprunter (pour conserver leur niveau de vie).

            Evidemment, ce flux appauvrit les pauvres et enrichit les riches.

            Lyrique ?

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    • michel lambotte // 12.01.2014 à 12h56

      Les ressources que Stiglitz veut mettre en évidence ne sont pas matérielles mais immatérielles, il s’agit des ressources humaines qui sont aujourd’hui exploitées pour créer la rente mais qui ne sont pas utilisées intelligemment pour répondre aux besoins des hommes sans saccager la planète.
      Il faudrait au préalable abolir la rente.
      Ce qui manque dans cet article ce sont des véritables propositions qui iraient dans ce sens.

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      • yoananda // 12.01.2014 à 15h04

        Même réponse : donc c’est du lyrisme, pas de l’économie … si on parle de ressources « immatérielles », c’est une phrase bidon lancée en l’air pour séduire son public de gauche !

        On est bien d’accord…

        Perso, je préfère les chiffres et l’objectivité à grandes phrases toutes faites qui ne veulent rien dire (car chacun y met ce qu’il veut dedans).

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        • michel lambotte // 12.01.2014 à 16h41

          Pas du tout d’accord, par exemple la sobriété est un concept immatériel qui veut dire quelque chose sur le plan du bonheur de vivre et qui se traduit sur le plan matériel par des initiative concrètes. Il faut sortir de vos aprioris, ouvrir votre esprit à 360° et vous vous apercevrez que ce n’est pas bidon.
          Les chiffres que vous évoquez ne veulent rien dire. on peut leur faire dire ce que l’on veut, prenons le cas du PIB qui devrait représenter la valeur des richesses produites.
          Pourquoi intègre- t- on dans le PIB les richesses produites pour réparer la planète alors que ces mêmes richesses devraient en être soustraites?

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    • rogger // 12.01.2014 à 16h27

      bah il parle de monnaie non?

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      • yoananda // 12.01.2014 à 20h20

        Ressources monétaires ?
        ce ne sont pas de ressources, mais un moyen … de répartir les ressources.
        Mais bon, admettons, dans ce cas, la méchante banque mondiale nous indique que la pauvreté recule dans le monde. Nous on s’appauvrit peut-être, mais c’est au profit des pays émergeant.
        Donc ça devrait faire plaisir a Stiglitz. Et je ne vois pas de quoi il se plaint.

        Mais au moins vous faites l’effort d’essayer de comprendre et répondre à ma question … c’est déjà beaucoup apparemment !

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  • Renaud // 12.01.2014 à 22h59

    Le type de capitalisme et de système financier qui nous entraîne dans son vortex fatal ne peut rien créer de positif. Il consomme, détruit et digère tout ce que les siècles avaient lentement créé et intégré. Il fait faire des petits artificiels à de l’argent stérile en une chrématistique intrafinancière réservée à une ploutocratie ultra-restreinte et sélectionnée. C’est à peu près le sens entier de la vie des sociétés que l’on vide sans aucune possibilité de remplacement.
    Quelle déchéance! Alors que tout cultivateur (et toutes les professions associées), depuis des millénaires, savait qu’il fallait garder une proportion de semences pour les prochaines saisons. Bientôt nous ne saurons même plus, pire! nous ne pouvons plus faire un vrai acte économique productif et sûr, car nous sommes étranglés par les dettes artificielles. Nous ne pratiquons plus des échanges économiques dans tous les domaines qui aient dans leur essence -la proportion indispensable de graines à ne pas consommer- pour les utiliser pour un prochain ensemencement. Autrement dit, des actes économiques qui contiennent les éléments normaux et féconds de la pérennité des échanges bien structurés, sains, constructifs à courts, moyens et longs termes.

    Voici une formulation on ne peut plus juste qui qualifie exactement le monde (encore) contemporain:

    “”Le capitalisme (et son prétendu opposé le socialo-communisme) n’ont pu fonctionner que parce qu’ils ont hérité d’une série de types anthropologiques qu’ils n’ont pas créés et qu’ils n’auraient pas pu créer eux-même: des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et wébériens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été créés dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables: l’honnêteté, le service de l’État, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc.” »

    D’après Marcel Mauss, Karl Polanyi, repris par Cornélius Castoriadis, et ce fut l’intuition de George Orwell.

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