Les Crises Les Crises
14.mars.202014.3.2020 // Les Crises

Claudio, gendarme et père de famille : tué à 46 ans par le Coronavirus

Merci 1559
J'envoie

Cette reprise de ce type d’article – qui sera évidemment unique sur ce site – vise simplement à sensibiliser au fait que les moins de 60 ans ne doivent pas se sentir démobilisés par ce coronavirus.

Source : Fabio Conti, pour L’eco Di Bergamo, le 21/03/2020.

Le gendarme, 46 ans, laisse derrière lui sa femme et sa petite fille de 10 ans. Il était confiné chez lui depuis le 28 février, suite à la disparition de son beau-père positif au Covid-19.

«Allo, gendarmerie». Ce ton calme et ferme, qui rassurait avec seulement quelques mots. Cette sérénité que ceux à l’autre bout du fil espéraient souvent entendre en appelant le numéro d’urgence. Et Claudio Polzoni, gendarme affecté au centre d’appels de gendarmerie de Bergame, pendant presque douze ans, a rassuré, guidé, aidé, réconforté, soutenu et parfois consolé ou bien même, quand c’était nécessaire, soigné des milliers d’habitants de Bergame. Le coronavirus a encore frappé et emporté cette belle voix amicale. Il l’a emporté jeudi soir, à seulement 46 ans, l’arrachant à sa femme Christina et sa fille de seulement dix ans, ainsi qu’à tous ses collègues de centre de commandement départemental où il avait été en service jusqu’au 28 février dernier.

Claudio, ce gendarme et papa nous a quitté en peu de jours, comme cela est souvent le cas dans le drame que l’on vit avec ce virus maudit. A la fin du mois de février son beau-père, habitant de Treviglio (Lombardie), a disparu lui aussi, arraché aux siens par le Covid-19. Le gendarme Polzoni habitait à Brignano Gera d’Adda avec sa femme, originaire de Treviglio, et sa fille. Depuis 2012 sa vie était partagée entre sa famille – avec des journées faites de quotidienneté mais aussi de nombreux moments d’évasion et de voyages – et sa vie professionnelle au centre opérationnel. En service avec le grade de « sous-officier qualification spéciale », Claudio Polzoni est né à Sesto San Giovanni, aux portes de Milan, le 22 mai 1973. Diplômé de l’institut ITITS de Sesto San Giovanni, il s’est engagé dans la gendarmerie à vingt-et-un ans: c’était en 1994, le jeune Polzoni a commenc » par suivre une année de cours à Rome. Entre 1995 et 1999 il fut en service en Sardaigne, à la gendarmerie de Sadali, petit centre du sud de l’île. Pour lui cette expérience a été une école de la vie autant que professionnelle: le rapport direct avec les personnes, la capacité empathique, la prise en charge en première ligne des problématiques des citoyens, qu’elles soient grandes ou petites. Un «passage forcé pour monter en grade” comme on dit, qui vaut aussi pour les militaires de la gendarmerie, et qui allait servir à l’opérateur dans les années suivantes au service du centre de commandement opérationnel, entre autre de Bergame.

Après une parenthèse en Vénétie, de 1999 à 2000 dans le centre de gendarmerie de San Giovanni Lupatoto, où il continua le même type de travail que celui initié sur les terres sardes, en 2000 Polzoni se spécialisa opérateur du centre opérationnel.

Avant d’arriver au commandement de la province de Bergame, Polzoni y était en service de 2000 à 2002. En 2002, il est retourné dans sa Lombardie natale, en passant douze ans au centre de commandement de Seregno, dans la province de Monza et Brianza.

Suite à la rencontre dans ces années-là de sa future femme, sa fille naît il y a dix ans, et en 2012 ils déménagent au commandement régional de la province de Bergame. Toujours avec le rôle d’opérateur de la centrale, Polzoni gérait une administration ordinaire faite de milliers d’appels chaque jour: des appels qui vont de simples demandes d’informations à des cas plus graves : les vols, les enlèvements, les meurtres. Un travail d’équipe avec un ou deux collègues par tour de garde: parce qu’au centre opérationnel on ne reçoit pas seulement, et ça va sans dire, des milliers d’appels quotidiens. Il y a aussi les caméras de vidéo-surveillance à contrôler, la coordination avec les centrales opérationnelles des autres compagnies de la province de Bergame (Treviglio, Clusone e Zogno), ainsi que la gestion de toutes les patrouilles de la gendarmerie sur le territoire, à travers les radios et au contact des officiers pour les cas les plus graves.

À la centrale Claudio Polzoni était présent jusqu’au 29 février. Puis il avait pris quelques jours de repos suite à la disparition de son beau-père pour rester proche de son épouse dans un moment où, ne serait-ce que dire adieu à nos proches, sans pouvoir voir le corps ni organiser de funérailles, devient un calvaire supplémentaire.

L’opérateur n’imaginait pas qu’il ne reviendrait plus jamais au travail. Jeudi 5 mars sont arrivés les premiers symptômes grippaux. Vendredi dernier, le 13 mars, il est hospitalisé au départ à Treviglio puis transféré d’urgence à l’hôpital de San Donato (sud de Milan). Suite à cela, sa femme et sa fille ne l’ont plus jamais revu. Le résultat du test est arrivé comme un coup de massue : coronavirus. Moins de 72h après son arrivée à l’hôpital de San Donato, Claudio est mort.

Commentaire recommandé

Philippe // 22.03.2020 à 06h31

Vous faites la rubrique nécrologique, maintenant??
N’y-a-t’il pas d’autres sujets à traiter concernant le Coronavirus?
Décidément, ce blog érode sa crédibilité de jour en jour…

34 réactions et commentaires

  • Philippe // 22.03.2020 à 06h31

    Vous faites la rubrique nécrologique, maintenant??
    N’y-a-t’il pas d’autres sujets à traiter concernant le Coronavirus?
    Décidément, ce blog érode sa crédibilité de jour en jour…

      +31

    Alerter
    • LBSSO // 22.03.2020 à 07h02

      La statue et le violon

      XVI/XVIIème siècle : Crémone, Italie.
      «Au lieu de dessiner pour rien, dit le maître Niccolo Amati ,à son élève Stradivari[us], trace donc une volute à l’aide de mon gabarit sur l’ébauche de ce manche. Il est temps que tu apprennes à sculpter une poignée de violon […]. Et bien lance-toi ! Ne retiens pas l’outil, tu ne ferais rien de bon.» (Jean Diwo, «Le Violon du Roi», Folio,1990, p.94)

      XXIème siècle : Crémone toujours.
      Aux violons succèdent les cercueils. A la gouge, la visseuse. Au luthier, le menuisier. La bottega du maître ? une tente polyester. La table d’harmonie ? un couvercle. L’odeur du vernis n’émane plus du violon.L’âme ne vibre plus. La main ne conduit plus l’archer, elle saisit des poignées. Le concert fini, elle n’accompagnera même pas celle de l’aimé, Claudio, 46 ans.

      Ma main ce matin ? Un poing puis des doigts.Un clavier. Mais enfin @Philippe, au lieu de compter chaque jour leurs morts, quand un journal français titrera-t-il :
      NOUS SOMMES TOUS ITALIENS
      Un violon ne vaut-il pas une statue, ne serait-ce celle de la liberté ? Et Stradivarius, Bartholdi ?
      J’entends dire : nous apprenons beaucoup de l’épidémie en Italie. Réflexion aussi courte qu’un brin d’ARN. En d’autres circonstances, Pasolini a averti, « nous sommes en danger ». Dans l’histoire de Crémone, un virus détrônerait Stradivarius ? C’est comme si le ketchup menaçait de remplacer la mostarda di frutta. Impensabile !

        +16

      Alerter
      • Berrio // 22.03.2020 à 07h20

        @ LBBSO
        L’armée ou le professeur Raoult
        Écrirai-je pour m’inspirer du titre de votre contribution et commenter cet article et le précédent sur le déploiement de l’armée italienne.
        C’est un peu le choix devant lequel nous sommes : ou plonger dans des années noires ou nous sauver par la Science et les Lumières.
        Nous avons des artistes pour nous sortir de cette situation. À nous de faire les bons chemins

        https://www.lyonne.fr/amp/paris-75000/actualites/plaquenil-contre-le-coronavirus-le-temoignage-d-une-patiente-du-docteur-raoult-qui-est-guerie_13768416/

          +10

        Alerter
        • LBSSO // 22.03.2020 à 07h38

          C’est une discussion que j’ai eue hier,par SMS, avec un ami scientifique et chercheur en pharmacologie.
          Je lui ai demandé : « Compte tenu de la situation dramatique en Italie, si tu étais Président italien, interviendrais-tu pour que soient traités « perdus pour perdus » les patients avec des molécules dont nous ne sommes pas encore certains ? »
          Sa réponse fût : « oui au moins pour les patients hospitalisés.Mais je ne le suis pas….sans regrets ».Et dans un second SMS, il ajouta un nom pour qualifier les personnes en responsabilité que je ne peux rapporter ici.

            +8

          Alerter
          • LBSSO // 22.03.2020 à 08h11

            C’est le sens de l’extrait choisi : « Et bien lance-toi ! Ne retiens pas l’outil, tu ne ferais rien de bon. »

              +3

            Alerter
          • Fritz // 22.03.2020 à 08h55

            Pasteur n’a pas retenu son outil lorsqu’il a fait inoculer le petit Meister par le docteur Grancher. Il n’était pas encore certain de son vac·cin antirabique. C’est la situation terrible du garçon qui l’a poussé à sauter le pas.

              +7

            Alerter
        • calal // 22.03.2020 à 09h01

          l’article en lien est tres interessant a lire:merci.
          La patiente qui temoigne est une avocate, donc pas la premiere venue. Et dans son temoignage on remarque a plusieurs reprises des choix « volontaires » qu’elle fait en vraie « premiere de cordee »: par exemple cet extrait « Lorsque mon tour est venu et que j’ai expliqué mes symptômes, on m’a répondu que je ne serai pas testée car je n’avais pas d’ordonnance médicale, ni fait de voyage récent. C’était le cas de plusieurs personnes qui n’ont pas insisté et sont reparties. Mais moi j’avais ma fille à la maison. On ne voulait pas me tester, mais je voulais absolument savoir. Alors j’ai inventé un contact avec un positif… ».D’autres decisions sont prises egalement parce qu’elle a des relations qui lui aident a faire les bons choix

          Tout cela confirme que nous devenons une republique bananiere,un pays du tiers monde…les pauvres pourront crever,l’argent pourra acheter la vie…

            +10

          Alerter
        • Santerre // 22.03.2020 à 09h18

          Ils ne le titrent pas ça car à 9 jours près nous sommes effectivement Italiens. 560 hier, 1000 mardi, 2000 vendredi , 4000 mardi. Et 5000 le mercredi suivant.

            +4

          Alerter
    • Fera Anatis // 22.03.2020 à 08h16

      Pas du tout, ce témoignage est important. L’on raconte partout que le covid ne frappé que les vieux et que le gouvernement prend des mesures au bénéfice des vieux au détriment de la jeunesse. Mais toutes les classes d’âge sont concernées.

        +16

      Alerter
      • René Fabri // 22.03.2020 à 10h03

        Les seules victimes de moins de 70 ans que je vois ont d’autres pathologies très sérieuses, tels que des cancers, une obésité importante, ou une fragilité des poumons par un tabagisme important ou d’autres problèmes.
        Ici, l’article ne dit rien sur aucun de ces cas que je viens d’énumérer. Donc, on peut supposer, que cet infortuné gendarme avait hélas l’une de ces « complications ». La photo montre un surpoids, mais sans permettre de connaitre son degré.
        En tous cas, cet article joue sur la corde de l’émotion, et n’apporte aucune information scientifique sérieuse, ce qui est dommage pour moi, René, le Vulcain, Fabri.

        Au delà de ce cas dramatique, je déplore que l’on fasse croire que le confinement sauvera des vies, alors qu’il ne fera que retarder de quelques mois des morts inéluctables, puisque toutes les études montrent bien que le coronavirus ne tue pas en solitaire. Il a des complices, que sont le cancer, l’obésité, et les problèmes respiratoires présents avant son arrivée.

        Par contre, aucune estimation n’est donnée des morts qui seront causés par la perte d’une vingtaine de points de PIB de ce confinement irrationnel.

          +8

        Alerter
        • VVR // 22.03.2020 à 11h05

          N’exagerons pas: il peut arriver a tout age, dans tout êtat de santé initial que le systéme humanitaire soit defaillant. Tout comme il arrive qu’un gamin de 18 ans s’effondre d’un arret cardiaque au millieu d’un terrain de foot alors que rien ne permettait de le prévoir. Ce n’est juste pas la régle, ça ne signifie pas que c’est impossible.

          Selon le point hebdo de la semaine dernière, 8% des morts avaient moins de 65 ans. ça faisait 13 morts a l’époque, ce qui d’un point de vu journalistique correspond a 13 articles potentiels, et le gouvernement gouverne avec le nombre d’articles comme boussole.

          Si ils utilisaient les chiffres, ces 13 morts sont équivalent d’une demi-journée de suicides, le total des morts (545) donné hier représente quand a lui 8 heures de mortalité normale.

            +2

          Alerter
        • Ecce Homo // 22.03.2020 à 11h49

          Vous avez raison, sans masque et sans test, continuons de vivre comme si de rien n’était, célébrons le printemps dans les bars et les parcs, pressons nous sur les marchés et dans les transports, faisons des rassemblements contre le virus avec des bougies et des #memepaspeur sous la tour Eiffel qui scintille… Ca ne sera pas 20 points de PIB que nous allons perdre.

            +1

          Alerter
        • sydo52 // 22.03.2020 à 11h55

          Vous en avez des certitudes
          ! Quand l’épidémie sera finie, des analyses seront faites pour voir si tout est si simple.
          Voyez les chinois, par exemple, qui ont relevé que les personnes de groupe sanguin A sont plus touchées que les autres groupes.

            +1

          Alerter
      • maxime // 22.03.2020 à 10h11

        Moyenne d’âge des victimes en Italie: 80 ans.
        99% étaient déjà atteints de maladies graves (cardio, respiratoires, diabète, etc.). Cause des maladies: pollution, la malbouffe, manque de sport, stress, etc.
        Le covid c’est l’arbre qui cache la forêt.

          +6

        Alerter
        • Chris // 22.03.2020 à 12h28

          Et rappelons, une fois de plus, 1 Italien sur 3 a plus de 60 ans !
          L’Italie est le pays le plus en déclin démographique au monde.
          Donc cette saloperie attaque sec.

            +1

          Alerter
  • Fritz // 22.03.2020 à 07h54

    Merci pour ce papier de l’Écho de Bergame qui met un nom, un visage, un drame, une humanité derrière les chiffres dont on nous accable, et qui sont vraiment accablants (4.825 morts recensés en Italie). Le carabinier Claudio Polzoni a été probablement contaminé par son beau-père.

    Hier soir, on a appris la mort de Lorenzo Sanz, ancien président du Real Madrid de 1995 à 2000. Il avait 76 ans et des pathologies, mais lui aussi a été emporté par cette saleté de coronavirus, en quatre jours.

      +9

    Alerter
  • Catherine // 22.03.2020 à 07h59

    Bonjour c’est bien triste pour la famille de ce gendarme décédé trop jeune.
    Il y a environ 180000 décès par maladie cardio-vasculaire parmi lesquels des jeunes, quelquefois très jeunes.
    Il était positif au covid mais est-il mort de cela ? L’article ne le dit pas.
    Le journaliste aurait dû s’intéresser aux antécédents de ce monsieur, il aurait dû s’intéresser aux causes cliniques de sa mort,
    Arrêt cardiaque, arrêt respiratoire ?
    Franchement le récit de sa vie ce n’est pas le plus important ce serait plutôt le récit de son décès, en tout cas dans le cadre de ce sujet.

      +14

    Alerter
    • Fritz // 22.03.2020 à 08h08

      Tout de même, ça fait beaucoup d’arrêts cardiaques du côté de Bergame en ce moment.
      Coïncidence ?

        +10

      Alerter
  • calal // 22.03.2020 à 08h07

    C’est comme ca que le systeme neoliberal recompense ses serviteurs.Continuez de collaborer avec ces gens,vous savez ce qui vous attend et vous serez remplace sans aucun probleme…

    ps: vous ne pouvez esperer convaincre quelqu’un dont le salaire depend du fait qu’il ne doit pas comprendre…

      +6

    Alerter
  • laurentsj // 22.03.2020 à 08h49

    Les Crises fait dans le sensationnalisme ?….
    Question:
    Est-ce que ce malheureux gendarme avait des antecedents médicaux? diabète, asthme, trouble respiratoires etc?
    Esc-ce qu’il a prit des anti inflammatoire? aspirine, ibuprofen, paracetamol?

    90% des morts ne meurent pas DU covid19, mais AVEC le covid19, c.a.d qu’ils ont presque tous des antécédents médicaux, et/ou qu’ils avaient essayé d’enrayer la fièvre en laissant se développer le virus

      +9

    Alerter
    • tepavac // 22.03.2020 à 11h01

      Ouais! Et alors ,
      C’est quoi le fond de votre pensée, que ceux qui sont diabétiques, asthmatique, cardiaques ou tout simplement mal-portant sont de toute façon à l’article de la mort et qu’ils n’ont ni droit à être soigné, ni avoir droit à notre compassion?

      L’hommage qui lui est rendu est un hommage à toutes les victimes de ce fléau, et la seule injustice c’est qu’il ne frappe pas la pire des maladie humaine, les connards.

        +6

      Alerter
      • laurentsj // 23.03.2020 à 14h54

        Le fond de ma pensée est deja clarifié: le soucis c’est que la très grande majorité des décès est attribué au Covid19, quand en réalité, les personnes atteintes présentaient des comorbidités. c’est important de faire cette distinction , idem pour la prise d’anti douleurs et anti inflammatoires remarqués chez les plus jeunes patients en soin intensif.

          +0

        Alerter
  • Papo85 // 22.03.2020 à 08h54

    Un truc qui m’interpelle.

    Tout ces personnalités (politique, patrons, cinéma, sport, divertissement…) testées positives et qui vont très bien sans symptomes, suivi médical ou traitement particuliers.

    Alors que l’on ne teste pas de très nombtreuses personnes suspectées d’être infectés, lorsqu’ils arrivent aux urgences ou le personnel au contact de beaucoup de personnes (caissières, policiers…)

    Cela ne revelerait-il pas de manière criante les différences de traitement entre classes ?

      +15

    Alerter
    • Emile // 22.03.2020 à 14h00

      La médecine de va pas à la même vitesse pour tout le monde. On apprend que Christian Estrosi est traité à la Chloroquine. Pour le moment, ce n’est officiellement qu’en phase de test, pas prouvé, etc. Mais visiblement certains n’attendent pas.

      Emmanuel Macron, répondant à un journaliste, affirme ne pas avoir été testé parce que ne n’est pas nécessaire vu qu’il n’a aucun symptôme. Qui peut gober ça ? Le chef de l’état, suivi par des médecins, ne serait pas testé ?

        +0

      Alerter
  • Fritz // 22.03.2020 à 08h57

    Humble supplique à la modération : serait-il possible d’écrire correctement le mot vaxin (vaksin, vac·cin) sans voir son commentaire disparaître aussi sec, ou « signalé comme spam » ?

      +4

    Alerter
  • TEROUINARD // 22.03.2020 à 09h26

    « tué par le coronavirus » !?
    Ou « mort du coronavirus » ?

      +3

    Alerter
    • tepavac // 22.03.2020 à 11h58

      Techniquement un virus ne peut être classé que comme une arme. La jurisprudence en la matière est féconde, le virus peut être aussi classé comme arme par destination, ou par la mise en danger délibérée des personnes, en ce cas on parle d’homicide par empoisonnement.

        +0

      Alerter
      • Chris // 22.03.2020 à 12h37

        « Techniquement un virus ne peut être classé que comme une arme »
        Pourtant les Américains ont renforcé le 19 mars les sanctions envers l’Iran et le Vénézuela en pleine pandémie, spécialement critique pour l’Iran, alors que l’un comme l’autre ont demandé un prêt de 5 milliards au FMI pour acheter du matériel médical, prêt qui leur fut refusé, les US s’y opposant.
        Si pas classé arme, de toute évidence utilisé comme arme !
        https://www.wsws.org/en/articles/2020/03/20/pers-m20.html

          +0

        Alerter
  • Yvo // 22.03.2020 à 09h50

    Vous faites dans le pathos maintenant, comme les médias main stream ??
    Dans le village de Strummf-les-oies, les gens étaient tous confinés depuis 10 jours. Mr Bocu le boulanger et sa femme produisaient et vendaient comme à l’accoutumée leurs pains et gâteaux. Mais ce lundi le rideaux de la boutique ne s’ouvrit pas. Mr et Mme Bocu étaient décédé du Coronananas durant la nuit. Tout çà, car ils avaient continué à faire leur devoir pour nourrir les gens. Mais le contact journalier avec leur clientèle les contamina. L’unique boulanger de la ville mort, que faire, plus personne ne pouvait se sustenté de ce pain nourricier. Quatre jours après, 40 personnes décédèrent de malnutrition. Le préfet pense que l’épidémie n’est pas finie et que beaucoup de personne seront infecté, tout le monde doit rester chez soi. Les militaires contrôlent le confinement. Dix jour plus tard, la moitié de la population était morte de faim. Dommage collatéraux dit-on.

      +4

    Alerter
    • Chris // 22.03.2020 à 12h47

      Commentaire péremptoire et excessif.
      Le cas « Claudio » fait partie des drames quotidiens vécus par les populations et nous rappelle que, peut importe l’âge, personne n’est épargné… ou plutôt tout le monde est menacé par la virulence du Covid19.
      Si notre époque proclame que nous sommes tous égaux, dans les faits, c’est inexact. Cette idéologie devrait plutôt dire : « chances sociales égales pour chacun ». Votre capital santé (physique comme mental) est différent de votre voisin, de votre frère ou soeur si vous en avez. De surcroit, il nous incombe d’en prendre soin, ce qui n’est pas gagné d’avance selon endroit où nous vivons, le mode de vie adopté et notre tempérament.

        +0

      Alerter
  • Owen // 22.03.2020 à 10h02

    Mouais… Les soignants et les routiers sont les super-héros de l’épidémie. Bientôt les coeurs et les bougies. Comme Charlie: « il n’aura pas ma haine ».

    L’épidémie comporte toutes sortes d’inconnues, ce n’est facile pour personne (statistiques tributaires des données relevées de façon variables selon pays, croisement de différentes méthodes de lutte contre l’épidémie, lisibilité des actions de l’exécutif…) Je préfère des informations rationnelles, qui réduisent progressivement les incertitudes pour mieux comprendre où on est et ce qui reste à faire.

    Entendu: « Le discours de Macron est absolument re-mar-quable ».
    C »est bô… On fait ce qu’on veut des émotions…

      +5

    Alerter
    • Chris // 22.03.2020 à 13h01

      Soit, soyons rationnels.
      « Les soignants et les routiers sont les super-héros de l’épidémie »
      Quelque part, oui, ils le sont et pas qu’un peu !
      Car ils assument notre logistique. Ils sont les « brancardiers » de notre quotidien.
      Il n’y a rien d’irrationnel à le souligner. Sans eux, votre fridge est vide et votre appel au secours résonne dans le vide.
      Qui plus est, en stress complet, car exposés en première ligne aux risques d’infection : je pense aussi aux remplisseurs de rayons et caissières dans les épiceries, supermarchés et pharmacies. Des héros malgré eux, pour la plupart payés peau de balle !
      Ils bossent tandis que les confinés se tournent les pouces, désoeuvrés certes, mais recevant leur salaire et/ou retraite sans efforts à la fin du mois.

      Seriez-vous ingrat… ou aveugle ?

        +0

      Alerter
  • Bientôt 78 ans // 22.03.2020 à 11h28

    Friand d’information scientifique sérieuse, des données quantitatives et expérimentales, plus encore en période de pandémie…, je n’hésite pas à les recueillir même auprès des Chinois, des Coréens, des Russes, etc,, dès lors qu’ils savent faire face, soigner et guérir. Gagner quoi!

    Cela dit, la maladie et la mort ne sont pas qu’informations scientifiques, données mathématiques et statistiques, dommages collatéraux. Réalités humaines, parties intégrantes de la condition humaine, la maladie et la mort ont aussi un visage, marqué par l’émotion, la souffrance et le deuil.

    Je trouve dès lors obscène d’inhumanité que l’on s’insurge en ces termes (« pathos », « sensationnalisme », etc.) contre l’ÉMOTION sur laquelle s’arrête un rare texte sur ce site… dit autrement que l’ÉMOTION en dérange plusieurs à ce point. Aujourd’hui comme hier et comme demain en plus grand nombre donnant le vertige, ce sont des êtres humains qui souffrent atrocement et qui horriblement meurent, seuls. Ce sont des êtres humains qui, anéantis et le cœur brisé, les pleurent. Les êtres, encore humains, qui pleurent avec eux n’apprécient généralement pas qu’on leur rappelle que leurs émotions dérangent ceux qui, eux, ne pleurent pas, ne pleurent plus, ou tout simplement n’ont jamais pleuré. Apparemment indifférents, il vaudrait mieux dès lors que ceux-ci aient, au cœur de cette hécatombe, à tout le moins la décence, se taisant, de laisser pleurer en paix.

      +2

    Alerter
  • Christobal // 23.03.2020 à 15h05

    Certes. C très triste. Y a tjrs une probabilité pour une personne en bonne santé de faire une forme sévère fatale. Mais elle est faible. Pourquoi ne pas dépister massivement et soigner les cas sévères avec la Chloroquine? Les Chinois l’ont utilisée et pas qu’eux. On voit avec ce virus toute la faiblesse de nos systèmes de santé et notre manque de réactivité.
    Pour un autre point de vue sur cette épidémie:
    Covid-19 : fin de partie ?! – Anthropo-logiques
    http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html

      +1

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications