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28.mars.202028.3.2020 // Les Crises

Le buzz sur la chloroquine freine l’essai clinique européen Discovery

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Source : Libération, Nathalie Raulin, 26-03-2020

L’espoir qu’a fait naître l’infectiologue Didier Raoult dissuade certains malades de participer aux recherches scientifiques lancées pour trouver un traitement efficace contre le coronavirus.

C’est un effet pervers et inattendu de l’actuel engouement pour la chloroquine : l’écho médiatique mondial rencontré (en dépit d’une méthodologie très discutable) par l’étude clinique réalisée par l’infectiologue et directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Didier Raoult, entrave les recherches scientifiques en cours pour trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Occupés depuis dimanche à recruter les 800 patients français (sur 3 100 Européens) destinés à participer à l’essai clinique européen Discovery, les infectiologues de Bichat se sont heurtés au refus de plusieurs malades. «Il y a un tel tapage médiatique irrationnel que certains patients refusent d’être enrôlés dans l’essai Discovery parce qu’ils ne veulent pour traitement que de l’hydroxychloroquine, peste le professeur Xavier Lescure, infectiologue à Bichat. Malgré tout le respect que j’ai pour lui, Raoult gêne la réalisation d’une recherche méthodologique robuste. On ne peut colporter des certitudes et jouer avec l’espoir des gens. Il nous fait perdre du temps.»

D’abord écartée de l’essai Discovery, l’hydroxychloroquine y a été intégrée après le changement de pied de l’Organisation mondiale de la santé qui, il y a quinze jours, l’a rangé dans sa liste des traitements prioritaires. Pourquoi, dès lors, une telle réticence des patients ? Question de probabilité.

«Les refus viennent aussi des médecins»

Discovery se décompose en cinq groupes de patients : le premier groupe témoin ne reçoit que le traitement normal (oxygénation, ventilation…), les quatre autres groupes se voient administrer des substances ayant fait leur preuve lors d’épidémies précédentes : du Remdivisir, antiviral injectable utilisé contre Ebola, pour l’un ; du Kaletra, traitement anti-VIH, pour le deuxième ; du Kaletra et un interféron bêta, molécule naturellement produite par le système immunitaire, pour le suivant ; seul le cinquième groupe reçoit de l’hydroxychloroquine. «Les patients n’ont du coup que 20% de chances de se voir administrer de l’hydroxychloroquine, et cela ne leur convient pas !» s’agace Lescure.

Directeur du consortium REACting de réponse aux maladies infectieuses qui coordonne l’essai clinique européen, le professeur Yasdan Yasdanpanah dit aussi sa stupéfaction : «Les refus viennent des patients mais aussi de leurs médecins !» Une attitude d’autant plus incompréhensible pour l’infectiologue de Bichat que les études sont très loin de prouver l’efficacité de la chloroquine : «In vitro, dans les tubes à essai, tous les traitements marchent contre le Covid», insiste-t-il. Pour nombre d’infectiologues, la prudence est donc de mise.

Les résultats d’une étude clinique chinoise conduite par des chercheurs du département d’infectiologie du centre clinique de santé publique de Shanghai les confortent dans cette attitude : publiée le 3 mars dans the Journal of ZheJiang University (accessible en ligne), elle indique que «la dose standard d’hydroxychloroquine ne montre pas de signes cliniques statistiquement significatifs dans l’amélioration des symptômes des sujets ou l’accélération de la suppression du virus»…

«Objectif»

Le professeur Yasdanpanah balaye la polémique : «On respecte les refus et je serais le premier heureux que l’hydroxychloroquine fonctionne.» Pour lui, l’essentiel est ailleurs. «En trois jours, nous avons inclus 51 patients dans Discovery. Il y a tellement de malades que l’on avance tout de même vite.» Cinq centres de recrutement sont désormais ouverts, à Bichat mais aussi à Lille, Strasbourg, Lyon et Nantes. D’autres le seront prochainement à Paris, Metz, et Annecy, ville très touchée par le Covid-19. «Notre objectif est de trouver un traitement qui évite bien sûr le décès mais aussi le placement en réanimation, insiste le chef du service des maladies infectieuses de Bichat. Pour ce faire, on ne peut pas seulement viser la diminution de la charge virale, puisqu’au bout de sept à dix jours l’état de certains patients s’aggrave alors même qu’ils semblent avoir maîtrisé le virus.» Et de conclure : «Les gens ont besoin d’espoir. Mais les scientifiques se doivent de rester rigoureux.»

Nathalie Raulin

Source : Libération, Nathalie Raulin, 26-03-2020

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Commentaire recommandé

Christophe Foulon // 28.03.2020 à 07h50

Buzin classe la chloroquine comme « substance toxique », bizarre quand j’étais à Djibouti, à peine descendu de l’avion on t’en collait une boite (Nivaquine) dans les mains avec la consigne d’en prendre à chaque repas à titre préventif pendant les premiers jours afin de limité la force de la crise en cas d’attaque paludique (Même discours à mon arrivée en Arabie Saoudite). Pour le renouvellement tu te pointes à l’infirmerie avec ta boite vide, on t’en file une pleine, jamais vue de toubib, à part la chiasse jamais d’effets secondaires dangereux. Et là j’apprends que c’est du poison ????

Alors soit les anciens ministres de la santé et mes chefs étaient des assassins et donc Buzin est une lanceuse d’alerte, soit j’ai confiance en mes chefs, qui avaient confiances en leurs ministre de la santé et donc Buzin joue contre la population au profit d’autres intérêts.

Note pour Les Crises, enquêtez sur les dizaines de milliers de militaires qui ont engouffré des tonnes de Nivaquine depuis 50 ans en Afrique et faites en un beau tableau Excel de la dangerosité du produit. J’ai hâte, si c’est vraiment toxique des pluies de procès sont à l’horizon, après tout plein de militaires sont décédés bien après leur retour, si il y a lien de cause à effets, les familles doivent le savoir et en faire ce qu’elles jugent bon.

115 réactions et commentaires

  • KiwiBen // 28.03.2020 à 07h15

    Allant dans le même sens que les articles des crises, les 2 articles ci-dessous devraient nous inciter à plus de prudence envers Raoult et la chloroquine:
    https://lerameaulibre.org/dossier/raoult-la-chloroquine-et-l-utilite-des-sciences-partie-1-33
    https://lerameaulibre.org/dossier/raoult-la-chloroquine-et-l-utilite-des-sciences-partie-2-34

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    • Eric83 // 28.03.2020 à 09h48

      « La nouvelle étude du professeur Didier Raoult a été réalisée sur 80 patients et « démontre l’efficacité du protocole » et la « pertinence de l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine » selon Didier Raoult. »

      « 78 de ces 80 patients ont connu une amélioration clinique rapide et ont quitté l’hôpital dans les dix jours. Sur les deux patients restants, l’un, âgé de 74 ans, est toujours en soins intensifs et l’autre, âgé de 86 ans, est décédé. La plupart des patients ont aussi connu une diminution très rapide (une semaine ou moins) de leur charge virale. »

      https://www.lindependant.fr/2020/03/28/coronavirus-le-professeur-didier-raoult-devoile-les-resultats-pertinents-dune-nouvelle-etude,8822520.php

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      • gracques // 28.03.2020 à 11h57

        Écoutez , ce prof est peut être un peu bizarre d’aspect , grande g. Tres conscient de sa valeur Certainement, et humainement peut être difficile voire un type imbuvable…..
        Oui mais voilà lui est a’la’tête des scientifiques qui s’occupent de maladies contagieuse et au moins deux’ou trois des prof qui font partie de son equipe sont au top des vingt ou trente specialistes mondiaux du probleme .
        Alors bêtement je pense qu’ils devraient être une voix prépondérante du comité scientifique et pas dégradés comme des pestiférés …. il y a un truc avec cet institut et qui n’à rien avoir avec la science ou la,médecine.

          +5

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      • Eric83 // 28.03.2020 à 14h08

        « La chloroquine prescrite à presque la moitié des malades au Sénégal »

        « Le traitement est à chaque fois proposé au patient; s’il accepte, un électrocardiogramme est pratiqué systématiquement, dit-il. »

        «On leur a dit exactement ce qu’il y a à dire, la vérité:  »qu’il y a des études qui ont prouvé que chez certains patients, ça peut réduire la charge virale très rapidement (mais que) ce sont des études sur de petits effectifs et qu’il faut des études plus importantes pour valider »», rapporte-t-il. »

        « Il comprend les réticences de nombreux scientifiques et de l’Organisation mondiale de la Santé, «mais quand on se met du côté du médecin clinicien qui a envie de guérir ses malades plus rapidement, dans un contexte (épidémique) mondial, et qu’il a à sa disposition un médicament bien toléré, ça ne lui coûte rien d’essayer de voir. Si c’est positif, c’est tant mieux».

        https://www.tvanouvelles.ca/2020/03/27/la-chloroquine-prescrite-a-presque-la-moitie-des-malades-au-senegal

        Pragmatisme et bon sens dans un contexte de pandémie très contagieuse.

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    • placebo // 28.03.2020 à 10h12

      Certaines pathologies peuvent être corrigées par la suggestion ou l’effet placebo, alors que d’autres peuvent être déclenchées par le même type de phénomène. Par Didier Raoult
      https://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/les-miracles-et-les-maledictions-existent-toujours-en-medecine-08-08-2018-2242158_445.php

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      • Bigtof // 28.03.2020 à 18h54

        Ben c’est sûr ! si j’étais malade, je serai ravi d’avoir 20% d’être dans le groupe témoin qui ne reçoit rien !

        mais ils font exprès d’être idiots ?

        QUELLE CONNERIE !

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    • Lusituationniste // 28.03.2020 à 11h52

      Ici aussi : https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus/chloroquine-le-protocole-raoult
      Il faut être prudent en tout même avec Raoult et même avec les « anti »-Raoult.

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    • JC // 28.03.2020 à 14h13

      L’idée avec la nouvelle « Raoult » c’était d’augmenter ses chances de survies en baissant son niveau de stress, en se détendant, avec de l’espoir et d’autres sentiments positifs. De toute façon nous n’avons rien d’autre à faire que de rester confinés. Les gens par contre qui sont « au front », dirigeants compris, ceux qui ont des leviers d’action donc, ne doivent certes pas paniquer non plus, mais ils doivent faire le nécessaire.

      Donc voilà, objectivement entre les confinés biberonnés à Méditerranée Infection et ceux branchés sur Coronalive, les premiers devraient être plus détendus et donc avec de meilleures défenses immunitaires.

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  • Armiansk // 28.03.2020 à 07h35

    Merci M Berruyer pour ce nouveau dossier, toujours intéressant.
    Intéressant aussi de voir les réactions clivées des commentaires.
    Parmi les commentaires outrés, certains avancent des arguments ou des réflexions recevables ; d’autres colportent des liens déformés ; d’autres sont purement dépréciatifs. Au vu du lectorat de votre blog, c’en est édifiant.

    Envisagez-vous, ou quelqu’un d’autre, lorsque la crise sera passée, de revenir sur ces articles pour en étudier les commentaires et comprendre comment se construit le débat autour de sujets entremêlant science et société ? Je trouve la matière passionnante, mais je n’aurais pas les compétences intellectuelles pour m’y lancer. Un chercheur (doctorant ?) serait probablement intéressé.

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    • calal // 28.03.2020 à 07h52

      quand la crise sera passee,y aura deja assez a faire rien qu’a se depatouiller avec les chiffres du nombre de victimes et la comparaison avec les autres pays…

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    • gina // 28.03.2020 à 16h10

      merveilleuse analyse cher Armiansk mais le vrai clivage qui est édifiant aujourd’hui, c’est la pertinence et l’efficacité du traitement et des analyses du Pr Raoult face à l’incroyable vacuité/nocivité des discours verbieux et de mauvaise foi (pour ne pas dire autre chose) des détracteurs d’une solution plus évoluée que le confinement général d’un autre temps et lieux. Vous pouvez faire tous les dossiers à charge et inclure des petits diagnostics improductifs sur les commentaires consécutifs à ces dossiers à charge foireux, ça ne changera rien.

        +5

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      • Armiansk // 28.03.2020 à 17h42

        Votre commentaire m’intéresse pour de nombreux points. Je vais essayer de faire court
        1/ comment établit-on que le traitement du Pr Raoult est (ou n’est pas, ou probablement …) efficace ?
        2/ dans les analyses efficaces du Pr Raoult, incluez-vous toutes ses prédictions sur la pandémie, ou peut-être celles touchant un sujet plus restreint ? Comment faire le départ entre elles ?
        3/ Vous parlez de ses contempteurs comme faisant preuve vacuité et nocivité. Avez-vous vu un discours de détracteur qui vous a semblé suffisamment intelligent pour se détacher de la masse verbeuse et de mauvaise foi ?
        Désolé que ça ressemble à un questionnaire.

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        • tepavac // 28.03.2020 à 18h18

          Vous inversez l’ordre des accusations, c’est le site qui expose toutes les parutions médiatiques accusant le traitement du Pr Raoult d’être inopérant.

          Peut-être le traitement n’est-il pas parfait, peut-être est-ce un charlatant comme l’accusent certains, pour ma part, n’étant en rien un quelconque expert en la matière, je ne peux me référer qu’à ceux dont c’est la vocation et le mérite.
          Je ferais certes davantage confiance au plus moderne des laboratoires universitaire de la terre, qu’à d’obscures commentateurs qui se prennent pour des experts en la matière.

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          • Armiansk // 28.03.2020 à 18h32

            Je répondais à un commentaire, et je suis désolé que vous voyiez des accusations là où je voulais comprendre la logique de l’argumentaire.
            Mais puisque vous êtes là :
            vous en appelez à se référer aux experts («à ceux dont c’est la vocation et le mérite», précisément). Je suis intéressé par savoir comment l’on détermine qui doit être écouté et surtout sur quels critères.

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        • Armiansk // 28.03.2020 à 21h05

          Je conçois votre réponse, même si j’en suis désolé parce qu’elle ne me permet pas de comprendre votre argumentaire, et par là votre point de vue.
          Est-ce que vous pouvez au moins m’expliquer comment j’aurais pu m’exprimer pour ne pas faire passer mes interrogations pour des sophismes ?

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  • Catalina // 28.03.2020 à 07h39

    en l’absence de test j’aimerai savoir comment le corps médical peut affirmer que des gens sont contaminés au covid, on me répond « ils ont les symptômes », ceux là qui ressemblent à une forte grippe ?

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    • isary // 28.03.2020 à 09h57

      on en est pas au stade « d’affirmer »

      Disons que dans le contexte,si vous avez des courbatures,une toux ,de la fièvre(mais pas toujours),des maux de tête ,il est licite de suspecter le covid 19

      Ce qui semble pathognomonique(c’est à dire vraiment spécifique au covid 19)c’est l’ anosmie (absence d’odorat)et l’ agueusie(absence de goût)

      j’espère avoir répondu à votre question,

      Quant à savoir comment sont comptabilisés,sur le plan épidémiologique,tous ces patients,souvent gérés par téléphone s’ils ne présentent pas de signe de gravité….Mystére et boule gomme(pas de trace de consultation avec la carte vitale…parfois pas d’ordonnance,ils ont déjà du doliprane,pas d’arrêt de travail,ils sont déjà en télétravail ou retraité ou sans emploi.)

      Vous attiriez notre attention sur l’ absence de test.J’ ai appris hier qu’il y avait une solution leader sur le marché pour la fabrication des écouvillons servant à faire ces tests….Elle est italienne et située en Lombardie d’après ce que j’ ai compris.

      ET « last but not least » la totalité de son stock qui serait d’un million d’écouvillons a été « préemptée »(restons courtois) par les USA….Quelqu’un pour faire des recherches sur la chronologie de cette « préemption »

      Et l’ humour étant, parait-il, la politesse du désespoir,en pensant à ces écouvillons manquants qui ressemblent furieusement à des « cotons tiges » XXL,je pense aux mesures « draconiennes » imposées par l’ UE pour que nous cessions d’en fabriquer….Ca pollue

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      • placebo // 28.03.2020 à 10h19

        Qui trouvera le premier un traitement contre l’épouvantable coronavirus qui a mis l’humanité à l’arrêt et l’économie mondiale à genoux ? Dans un contexte de pénurie, qui mettra la main sur les médicaments, les kits de tests, les réactifs voire les écouvillons, des sortes de coton-tiges permettant de réaliser des tests ? Tous les jeux d’influence sont permis.

        Le Pr Didier Raoult, par une utilisation habile des réseaux sociaux contre la nomenklatura scientifique, est parvenu à insérer son protocole à base d’hydroxychloroquine dans un vaste essai clinique européen, et à pousser le gouvernement français à l’autoriser dans le cadre hospitalier. Mais d’autres laboratoires et d’autres filières industrielles sont aussi à la manoeuvre.

        C’est aussi le grand retour des Etats qui réquisitionnent, préemptent, s’accaparent de tout ce qui peut les aider à vaincre le virus avant leurs voisins et concurrents. Dans ce contexte, la France apparaît comme un nain désindustrialisé, servi après les “vraies” puissances.

        https://www.youtube.com/watch?v=Ae7rmTm7YdM

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      • Loxosceles // 28.03.2020 à 11h32

        C’est plutôt la difficulté respiratoire par pneumonie qui est caractéristique de cette maladie, symptôme moins fréquent dans la grippe, alors que toutes les rhinopathies induisent assez fréquemment une difficulté d’odorat et de goût. Certes, ça semble aussi un peu plus fréquent ici. A noter que des infections pulmonaires inconnues ont été détectées, notamment en Italie du nord, plusieurs mois avant le début officiel de l’épidémie, ce qui brouille les cartes des certitudes que nous croyons avoir.

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        • tepavac // 28.03.2020 à 18h22

          Une étude à été faites par des universitaires en médecine, pour nombre de cas c’est bien le coronavirus qui est en cause.

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          • Bigtof // 28.03.2020 à 22h22

            De même que le président du CDC (Denter for Disease Control) US a admis que des décès de l’épidémie de grippe étaient en fait dû (analyses post-mortem) au covid-19. dès le mois de novembre. (https://twitter.com/globaltimesnews/status/1237974799999062016 )

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            • Schmurtz // 29.03.2020 à 20h07

              Et donc avant la chine ? En l’absence d’une immigration venant de la province chinoise comment explique t’on cette source ?

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            • Charles Booth // 29.03.2020 à 20h10

              Ce n’est pas tout.

              Dans une interview pour NPR (National Public Radio):

              > Some question why Italy was caught off guard when the virus outbreak was revealed on Feb. 21.
              >
              > Remuzzi says he is now hearing information about it from general practitioners. « They remember having seen very strange pneumonia, very severe, particularly in old people in December and even November, » he says. « This means that the virus was circulating, at least in [the northern region of] Lombardy and before we were aware of this outbreak occurring in China. »
              >
              > He says it was impossible to combat something you didn’t know existed.

              Source: https://www.npr.org/2020/03/19/817974987/every-single-individual-must-stay-home-italy-s-coronavirus-deaths-pass-china-s

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              Alerter
  • Owen // 28.03.2020 à 07h47

    « effet pervers »… »entrave les recherches scientifiques »… »tapage médiatique irrationnel » …

    C’est sûr, ce n’est pas avec les articles mainstream que l’on aura les réponses aux questions que l’on se pose :
    Est-ce que le programme Discorvery a intégré l’AZT avec l’essai sur l’hydroxychloroquine ?
    Est-ce que le traitement à but anti-viral (et non pas contre les atteintes aux poumons), est essayé pour des patients en début de maladie ?

    Pas de masques, pas de tests, même pour les soignants qui contaminent ceux qu’ils soignent, manque de respirateurs et de lits, tout ça c’est la plèbe giletjaunisée (dixit Patrick Cohen), qui s’embarrasse de questions irrationnelles.
    Mais c’est bien, le professeur Yazdan Yazpanah a appris à ne plus se poser de questions sur l’intégrité de l’essai qu’il exécute : c’est qu’on lui demande (du moins, c’est ainsi que la journaliste présente les choses).

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    Alerter
    • MarieAnne // 28.03.2020 à 09h28

      Itv de Raoult : le journaliste :….« Justement, l’essai clinique Discovery va être mené sur des patients très atteints…»

      Raoult : « Si on avait envie de prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement. Il y aura une enquête parlementaire après tout ça, et elle sera sanglante, autant que l’affaire du sang contaminé. Et ce sera pire si le gouvernement décide de refuser l’accès au médicament. »

      A lire ici : https://marcelle.media/2020/03/26/covid-19-entretien-avec-celui-qui-est-au-coeur-des-polemiques-didier-raoult/

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      • Bigtof // 28.03.2020 à 19h29

        En effet, le gouvernement a imposé que le traitement « Raoult » soit réservé aux cas les plus graves.

        Or, une fois que les poumons sont détruits par le Covid-19, évidemment, le traitement est devenu inutile !

        Je ne suis pas médecin, mais il me semble que les effets d’un traitement sont toujours plus probants en début de maladie, surtout infectieuse, que lorsque l’organisme est tellement affaiblit, et les dégâts si importants que rien ne peut plus sauver les patients…

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  • Christophe Foulon // 28.03.2020 à 07h50

    Buzin classe la chloroquine comme « substance toxique », bizarre quand j’étais à Djibouti, à peine descendu de l’avion on t’en collait une boite (Nivaquine) dans les mains avec la consigne d’en prendre à chaque repas à titre préventif pendant les premiers jours afin de limité la force de la crise en cas d’attaque paludique (Même discours à mon arrivée en Arabie Saoudite). Pour le renouvellement tu te pointes à l’infirmerie avec ta boite vide, on t’en file une pleine, jamais vue de toubib, à part la chiasse jamais d’effets secondaires dangereux. Et là j’apprends que c’est du poison ????

    Alors soit les anciens ministres de la santé et mes chefs étaient des assassins et donc Buzin est une lanceuse d’alerte, soit j’ai confiance en mes chefs, qui avaient confiances en leurs ministre de la santé et donc Buzin joue contre la population au profit d’autres intérêts.

    Note pour Les Crises, enquêtez sur les dizaines de milliers de militaires qui ont engouffré des tonnes de Nivaquine depuis 50 ans en Afrique et faites en un beau tableau Excel de la dangerosité du produit. J’ai hâte, si c’est vraiment toxique des pluies de procès sont à l’horizon, après tout plein de militaires sont décédés bien après leur retour, si il y a lien de cause à effets, les familles doivent le savoir et en faire ce qu’elles jugent bon.

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    • calal // 28.03.2020 à 07h55

      il semble que l’afrique soit peu contaminee. Peut etre effectivement parce qu’ils bouffent des traitements anti paludeens a grosse dose.PEut etre aussi parce qu’un temps ensoleille et sec n’est pas favorable a ce virus…

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      • Christophe Foulon // 28.03.2020 à 08h16

        Toi t’as rien pigé, la Nivaquine c’était pour nous pas pour eux, l’Afrique est peu contaminée (pour l’instant) leur niveau de vie ne leur permets pas de faire 3x le tour du monde par an, d’où le retard à l’allumage. Ils vont morfler, et sévère, leurs infrastructures sanitaires sont surtout de belles photos de façade pour la une du Monde ou du Figaro pour justifier « oui moi l’UE j’ai envoyé du pognon pour monter un hôpital »… , derrière c’est vide, peu de médecins, PAS de médicaments et l’oncle SAM qui distribue des sanctions au 421.

        Mois j’ai une amie en Ethiopie, on se téléphone tout les 2 ou 3 jours, je la rassure, je la prépare aux problèmes qui arrivent comme je peu. Les USA viennent de passer en tête des crétins au score des infectés, ça va vite hein, mais quand l’Afrique sera touché sévèrement vous comprendrez ce que le mot tsunami veut dire.

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      • Eric83 // 28.03.2020 à 12h34

        @ calal
        Egalement interpellé par la corrélation que vous évoquez, j’avais fait et posté quelques recherches le 24 mars.

        Source OMS :
        « La part de la charge mondiale de morbidité palustre supportée par la Région africaine de l’OMS reste disproportionnée. En 2018, 93 % des cas de paludisme et 94 % des décès imputables à cette maladie sont survenus dans cette Région. »

        « En 2018, plus de la moitié des cas dans le monde ont été enregistrés dans six pays : Nigéria (25 %), République démocratique du Congo (12 %), Ouganda (5 %), et Côte d’Ivoire, Mozambique et Niger (4 % chacun). »

        « …les 11 pays les plus touchés par la morbidité palustre (Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Inde, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo et République-unie de Tanzanie ».

        Au 24 mars, suivant la source « Johns Hopkins, gisandatta », les 11 pays africains ne totalisaient « qu’environ 300 personnes infectées et moins de 10 décès sur une population de 541 millions d’habitants. ( Inde : 511/10 pour 1,296 M h. ). ( UE : 160 000 / 8 000 )

        Au 28 mars, pour les 11 pays africains : environ 700 personnes infectées et moins de 20 décès. ( Inde :918/20 ).
        ( UE : +de 280 000 / + de 18 000 ).

        Il me semble que cela vaudrait la peine que des études sur cette éventuelle corrélation soient menées…n’en déplaise à Christophe Coulon qui semble manifestement très mal informé en prétendant que les populations autochtones n’ont pas pris d’antipaludéens.

          +5

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    • Owen // 28.03.2020 à 08h25

      Oui, bon… Pour ma part, je supporte très mal les antipaludéens et j’y ai renoncé depuis longtemps pour mes voyages. J’ai adopté à la place des comportements de prévention et je n’ai jamais eu aucune maladie tropicale. Et je sais que d’autres personnes n’ont jamais eu de problème avec les traitements antipaludiques.

      Le travail du médecin est de connaître les patients, les médocs, les effets secondaires et de maîtriser l’évolution de traitements. Ce qui est refusé en France. Le gouvernement vient de rétropédaler avec un énième décret sur « l’affaire choloroquine » qui retire le droit d’essayer le traitement pour les patients en début de maladie.
      https://twitter.com/sonjoachim/status/1243612889778458625

      Alors que c’est relativement banal dans les autres pays, les informations sur cette épidémie nous le montrent, que des médecins essaient de réutiliser des médicaments homologués depuis longtemps, pour mesurer s’ils peuvent avoir des effets sur ce nouveau virus.

        +10

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      • Christophe Foulon // 28.03.2020 à 08h46

        Effectivement, certains de mes collègues avaient des « crampes d’estomac », des vertiges et mêmes de la fièvre, mais qui s’estompés dès l’arrêt (2 à 3 jours) de la prise de Nivaquine. Nos consignes n’étaient pas des ordres, nous pouvions de notre propre chef arrêter la prise de Nivaquine en cas de gène. Je ne peux pas croire qu’un corps médical laisse une si grande latitude d’utilisation d’un médicament si il n’est convaincu de son innocuité.
        Perso j’en ai pris pendant 3 semaines sans effets autres qu’une tourista, après j’ai fait les 4 années peinards sans Nivaquine mais en faisant gaffe aux moustiques.

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        • Arno // 28.03.2020 à 17h28

          En même temps, au sein de la grande muette, on n’est pas à quelques bidasses près … Et même en cas de problèmes, on sait qu’ils n’oseront pas la ramener.

            +0

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    • JP418 // 28.03.2020 à 09h58

      Bonjour,

      La Nivaquine est composée de chloroquine; cette substance est classée dans la liste II des substances vénéneuses depuis janvier 1999. Concrètement, çà veut dire qu’elle est disponible pour le grand public uniquement sur ordonnance.

      L’hydroxychloroquine (Plaquenil) était en vente libre.
      En 2018, Sanofi a fait une demande de mise à jour des informations de la notice des deux molécules. En conséquence, le dossier d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) a été réexaminé par l’ANSM (Agence du Médicament). Comme l’hydroxychloroquine et la chloroquine sont des molécules très proches, l’ANSM a décidé de classer le Plaquenil au même niveau que la Nivaquine.
      Du coup, le Plaquenil n’est plus disponible en vente libre, mais l’est sur ordonnance.

      Parmi les effets indésirables connus de la chloroquine se trouve la génotoxicité, donc nécessite une contraception efficace pendant 8 mois après le traitement et ne doit pas être donnée aux femmes enceintes. Néanmoins, de nombreux médecins considèrent qu’il n’y a pas d’effet génotoxique avec l’hydroxychloroquine car ils en donnent aux femmes enceintes depuis longtemps et ils n’ont jamais constaté de problèmes.

      Parmi les effets indésirables de l’hydroxychloroquine se trouvent le risque d’atteinte au niveau oculaire sur des traitements long (plusieurs années) et un risque cardiaque (dérèglement des niveaux de potassium) qui augmente avec la dose et l’existence d’une insuffisance cardiaque antérieure.

        +2

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      • Bigtof // 29.03.2020 à 19h53

        C’est bizarre, mais tout le monde parle des effets indésirables de la chloroquine, qui sont précisément la raison pour laquelle c’est bien l’hydroxychloroquine qui est préconisée par l’IHU Marseille.

        De plus, personne ne parle des effets indésirables des autres traitements essayés sur l’étude Discovery… Je vais donc vous proposer un petit tour d’horizon..
        1. le traitement assistance respiratoire présente des risques, sur des durées qui dépasseraient 15 jours de sequelles neurologiques définitives
        2. le lopinavir et ritonavir : effet néfastes sur le foie, risque d’insuffisance hépatique pour les personnes (et ça, même à l’hôpital, c’est très embêtant ! Risques graves chez les patients déjà en faiblesse hépathique, risques tétal sur les personnes déjà en insuffisance hépatique
        3. Médicament tout nouveau tout beau, sortie il y a environ 18 mois aux USA, par les labo Gilead. Les effets indésirables sont pour l’instant inconnus !
        4. Interféron Beta : Diminution des globules blancs, inflammation cutanée, élévation des enzymes du foie, syndromes dépressif…
        Et là, c’est marrant, tout le monde s’en fout (cvomme il dit sur sa chaine youtube !)

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    • shame_on_you // 28.03.2020 à 10h52
    • akira // 28.03.2020 à 14h01

      La nivaquine a une marge therapeutique etroite et peut avoir des effets secondaires cardiaques.
      Or il est avere que le Covid peut entrainer des problemes cardiaques. Supposer que la nivaquine n’a pas d’effet secondaire sur des malades du Covid revient a peu pres a donner de l’aspirine a des hemophiles.

      C’est de la foi, pas de la science. Apres il faut voir ce qu’on cherche pour contrer cette epidemie …

        +1

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      • Bigtof // 28.03.2020 à 19h34

        La Nivaquine, c’est de la chloroquine
        Le Plaquénil, c’est de l’Hydroxycolochine, qui est beaucoup mieux supporté.

        Le traitement de Raoult fait appel à la seconde, par à la première…

          +3

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    • Bubo Bubo // 28.03.2020 à 16h07

      Le classement de la chloroquine en substance vénéneuse s’est faite en même temps que celle du paracetamol et des AINS, non pas à cause de la Covid 19 (Buzin n’avait rien anticipé du tout), mais pour limiter l’automédication et surtout prévenir les intoxications médicamenteuses volontaires (tentative de suicide par médicament). En effet, un surdosage volontaire (ou non) peut être fatal très rapidement. L’annonce avait été faite bien en amont des premiers cas de coronavirus.

      Il est vrai que la chloroquine est donnée en prévention du paludisme, en particulier chez les militaires mais :
      – Comme tout les militaires, vous avez passé une visite médicale avec ECG d’admission puis des visites périodiques. Ces visites permettent de sélectionner que des gens « aptes » à combattre bien sûr, mais aussi à recevoir les médicaments nécessaires dans le cadre de votre exercice. Soyez sûr que si vous aviez un syndrome du QT long par exemple (incompatible avec la prise de cholorquine), vous n’auriez pas été apte médicalement pour l’armée.

      – La dose prophylaxique (200 mg) est différente de la dose thérapeutique (600mg), une posologie 3x supérieur augmente bien sur les effets bénéfiques, mais aussi les effets secondaires (on se rapproche de la dose toxique)

      – Les gens qui meurent de la Covid 19 sont des personnes plutôt âgées avec des pathologies (HTA, diabète, obésité et insuffisance rénale), rien à voir donc avec des jeunes militaires en bonne santé. Le virus attaque les poumons, mais aussi les reins et le cœur. Pouvez vous affirmer que cela n’augmente pas la toxicité du médicament ?

        +5

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    • hervé // 30.03.2020 à 11h34

      Tout à fait d’accord avec Christophe, ayant fait mon armée à Djibouti en 1993, la nivaquine se prenait à chaque repas, et les comprimés étaient directement posés sur les tables du réfectoire avec le sel et le poivre, et tout le monde prenait son comprimé sans se poser de question. Je n’ai jamais eu d’effet secondaire et ne comprends pas vraiment le débat actuel, est-ce l’association des 2 médicaments qui pose problème ?

        +0

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      • Darakma // 05.04.2020 à 11h09

        Il y a l’association des deux médicaments qui posent question, la chloroquine et l’hydroxychloroquine ont un mauvais passif dans la combinaison avec plusieurs médicament.

        La dose que vous preniez était une dose faible car préventive, qui avait donc un effet bénéfique et des effets secondaires faibles. Ce que propose le docteur Raoult est la dose curative, dose que vous n’auriez pris que si le paludisme s’était réellement déclaré en vous. Ne connaissant pas votre passif médicale, je ne peux présumer de rien.

        Or, cette dose curative est proche de la dose toxique et le fait que mr Raoult veut donner cette dose pendant dix jours augmentent les risques d’effets secondaires graves. Cela s’entend dans le cadre du paludisme, on parle quand même d’une maladie avec 20% de mort si déclaré et mal soigné, autant pour une maladie où 98% des malades en guérissent naturellement… C’est quand même jouer à la roulette russe à ce stade (sans étude renforcé pour vérifié si ce n’est pas l’effet placebo à l’oeuvre).

        D’autant plus quand les contre indication du médicament est quand même les gens de plus de 65 ans, avec des problèmes respiratoires… Ce qui correspond en fait aux cas graves du covid 19.

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  • Joséphine // 28.03.2020 à 08h01

    Il est dit dans l’article: «  . «En trois jours, nous avons inclus 51 patients dans Discovery. Il y a tellement de malades que l’on avance tout de même vite.« . On va continuer encore longtemps à remettre des pièces dans la machine, qu’elles que soient les pièces du reste? Laissons se mener l’etude.

      +4

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  • Pousse-fumier // 28.03.2020 à 08h10

    « elle indique que «la dose standard d’hydroxychloroquine ne montre pas de signes cliniques statistiquement significatifs dans l’amélioration des symptômes des sujets ou l’accélération de la suppression du virus »

    Je ne comprends pas ce passage, puisque les tests menés en Chine qui avaient donné un espoir autour du traitement à l’hydroxychloroquine suivaient un protocole de deux prises par jour de 500mg, soit 1g/jour. Raoult parle d’une prise unique à 600mg/jour.
    Dans les deux cas, on est bien au delà de la « dose standard » qui elle, de mémoire, est à 200mg/jour.

    Si quelqu’un a une explication ?

      +5

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    • Goubliboulga // 28.03.2020 à 09h08

      La dose prescrite pour les traitements au long cours (ce qui n’est pas le cas ici) va de 100 à 600mg.

        +2

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      • flopom // 28.03.2020 à 14h06

        La dose dans l’étude est de 400mg, Raoult donne 50% de plus, pas anodin quand on sait que 150% de plus est la dose maximale recommadée sous peine de voir les effets indésirables exploser

          +0

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  • Perso // 28.03.2020 à 08h19

    Cet article n’est pas rigoureux et est obsolète.
    « (…) publiée le 3 mars dans the Journal of ZheJiang University (accessible en ligne), elle indique que «la dose standard d’hydroxychloroquine ne montre pas de signes cliniques statistiquement significatifs dans l’amélioration des symptômes des sujets ou l’accélération de la suppression du virus»… »
    Cette phrase est fausse, intentionnellement ou pas. 1. La dose standard du protocole du Pr. Raoult n’est pas celle adoptée dans cette étude, (2) Le traitement complémentaire antibiotique préconisé en association avec la Chloroquine n’est pas administré aux patients. Je ne dis pas que cette étude est douteuse, mais elle n’est pas comparable aux tests faits par l’équipe du Prof. Raoult. Qui plus est, cet article est obsolète, l’équipe du Prof. Raoult vient de publier une dernière étude sur 80 patients qui vient confirmer les conclusions positives des premiers tests.

      +48

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  • Charles Michael // 28.03.2020 à 08h23

    « Pour ce faire, on ne peut pas seulement viser la diminution de la charge virale, puisqu’au bout de sept à dix jours l’état de certains patients s’aggrave alors même qu’ils semblent avoir maîtrisé le virus »
    bien sur et ces propos sont d’ailleurs alarmants

    Ils ne sont cependantpas contradictoires avec la méthode Raoul qui lui-même ne cherche qu’à limiter en urgence la présence du virus et par là les dégats fait par le virus aux poumons.

    Une vidéo du media avec exposés contradictoires:
    https://www.youtube.com/watch?v=Ae7rmTm7YdM  

      +6

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  • sergeat // 28.03.2020 à 08h31

    La réalité du refus de tester les autres protocoles est qu’en France la parole du pouvoir exécutif n’a plus aucune valeur,le « en même temps »a été dans cette période tout et son contraire tout en se disculpant par des comités.
    Ce bavardage incessant,ces contradictions perpétuelles,suivi d’une apologie du « père de la nation »…..qui parle parle parle mais N’AGIT PAS ou à retard catastrophique ont engendré un scepticisme,un doute sur les capacités intellectuelles et décisionnelles de « notre » gouvernement.
    De plus en « temps de guerre » on réquisitionne au lieu de dire par exemple « on a commandé des masques » on met notre industrie à en fabriquer,….La réquisition est l’arme logistique de la « guerre »..
    Pourquoi Raoult est si respecté:il n’est pas l’époux de Buzin et peut être pour les français il ne fait pas parti des bras cassés,des pantouflards,des onanistes,des « voraces »,….du gouvernement de la logorrhée.
    La piece de théâtre manager par Jupiter n’est qu’une piece de théâtre ou l’on devrait applaudir les illusions.

      +21

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  • François Marquet // 28.03.2020 à 08h39

    Pendant que ça discute, et que les hôpitaux se font submerger de patients en détresse respiratoire, Raoult taille sa route
    https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
    Il accumule des données, hier c’était 700 patients traités. Il pourra bientôt publier ses résultats sur un échantillon voisin de 1000pers. L’essai discovery donnera ses résultats dans 6 à 8 semaines, et à ma connaissance n’inclura pas le traitement préconisé par Raoult. Les statisticiens, méthodologistes et formalistes critiquent Raoult, les urgentistes le soutiennent. On est en guerre non?
    Une interview d’hier qui donne son avis sur cet essai
    https://gomet.net/didier-raoult-itw-marcelle/
    Et si vous voulez vous détendre
    https://m.youtube.com/watch?v=1qrT-ndp30s

      +22

    Alerter
    • françois marquet // 28.03.2020 à 10h48

      Voilà les pré-publications, pour les microbiologistes et infectiologues qui fleurissent sur le site https://www.mediterranee-infection.com/pre-prints-ihu/

        +2

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    • calal // 28.03.2020 à 13h46

      pourquoi le ministere de la sante n’envoie t il pas un inspecteur a marseille pour voir ce qui si passe?

        +1

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  • Crapaud Rouge // 28.03.2020 à 08h55

    C’est bien beau de participer à une étude clinique, mais l’on s’expose au risque de tomber dans le groupe témoin qui ne reçoit aucun traitement, alors qu’on a, (a priori), plus de chances de s’en sortir si on en essaye un. Logiquement, les malades évaluent la probabilité de s’en tirer en fonction de ce qu’ils savent, non en fonction de ce que « la science » pourra dire demain ou dans 50 ans. Conclusion : le buzz autour de la chloroquine ne ralentit rien du tout. Au demeurant, pour l’affirmer, il faudrait comparer avec un « groupe témoin » de patients qui n’en auraient jamais entendu parler.

      +17

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    • calal // 28.03.2020 à 13h52

      peut etre pour ca que les chinois dans l’etude publiee par le site d’ob,ont compare un groupe (medicaments autre que hydrochlo+ hydrochlo) avec un groupe (que medicaments autre que hydrochlo)plutot que de comparer avec un placebo.
      Parce que tous les chinois contamines voulaient bien servir comme vous le dites de cobaye mais pas ne pas etre soignes (que bouffer du placebo).
      Avec a la cle l’effet plafond de l’etude qui conclut que des medicaments existent mais que leur prix et leur disponibilite varient

        +6

      Alerter
    • Véro // 28.03.2020 à 15h48

      Oui voilà. Si on me proposait d’intégrer cet essai, j’hésiterais énormément. On nous prédit quand même la mort à court terme avec cette maladie. Je n’aimerais pas du tout risquer de me retrouver dans le groupe qui ne reçoit aucun traitement !
      Il me semble d’ailleurs que dans un tel contexte, c’est-à-dire une maladie qui peut dégénérer en quelques jours, et l’absence de traitement validé, le choix de traitement parmi toutes les propositions devraient appartenir au malade. Et de ce fait, il est possible’dans ce cas que les protocoles habituels d’essai clinique ne puissent pas être respectés, mais sans que ça n’empêche de mener tout de même des essais, simplement on les fait comme on peut, vu l’urgence.

        +2

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      • Bubo Bubo // 28.03.2020 à 16h42

        Pas forcément ! Quand on fait une étude traitement vs placebo, c’est généralement qu’on ne sait pas si le traitement apporte un plus ou non.
        Il arrive très fréquemment qu’il n’y a pas de différence entre placebo vs traitement, mais des fois, on a des surprises, comme dans les années 1990 : on avait observé que la mortalité après un infarctus était associé à des troubles du rythme. Alors, les médecins se sont dit : il faut mettre des anti-arythmique, ils étaient convaincus que ça allait marcher.

        L’étude CAST est lancée.

        Surprise : 2 fois moins de mort dans le groupe placebo. Gros choc pour les cardiologues. Leurs hypothèses de départs étaient donc fausses : les troubles du rythme n’étaient pas la cause de la mort, mais une conséquence de l’infarctus (tout comme la mort). Il fallait donc traiter l’infarctus et rien de plus.

        Le corps se bat naturellement contre le virus, on n’est pas obligé de traiter directement le virus (de l’oxygène, une ventilation artificielle, le traitement des complications de celle-ci sont des traitements et permettent de diminuer la mortalité). Rajouter des médicaments en plus entraînent forcément de la iatrogénie.
        Je rappelle que sans traitement on n’a que 2% de mortalité. Que se passe t-il si on atteint 3% avec un traitement ? Scandale ? C’est ce qu’on veut éviter, c’est pour ça qu’il faut faire une étude comparative.

          +2

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        • Véro // 30.03.2020 à 11h54

          ah mais tout-à-fait.

          je dis juste que la mort (ou bien de graves séquelles) est une possibilité à court terme (ce court-terme est une donnée importante dans le cas présent). Et que du point de vue du patient, cette possibilité change totalement la manière de voir les choses.

          Pourquoi permettre des essais cliniques sans que ça n’émeuve personne, avec divers médicaments dont on ne sait pas du tout quelles conséquences ils auront, alors que pour le traitement raoult il y a une telle bataille ?

          Cela n’a aucun sens. Pour l’instant on sait juste que personne n’a raison sans que personne n’ait tort.

          Je regarde les articles des crises contre raoult, et je me dis à chaque fois : ça n’a pas de sens.

          Et ça ne répond pas du tout à ce que les gens voudraient pour affronter cette crise.

            +0

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  • VL // 28.03.2020 à 09h03

    On saura bientôt qui travaille pour la finance et qui travaille pour la vie. Cet article du grand soir montre une partie de la problématique liée à la Chloroquine.
    https://www.legrandsoir.info/pourquoi-la-france-cache-un-remede-anti-virus-bon-marche-et-teste-asia-times.html
    Lecteur assidu des crises dont j’apprécie très souvent le contenu, comme beaucoup d’autres lecteurs depuis la ‘crise de la chloroquine’, je dois dire que je ne comprends pas le positionnement d’OB. Cela dit, il est intéressant d’avoir une vision différente et tôt ou tard on comprendra ce qui se trame derrière cette affaire, à qui profite le crime. Peut-être bien que c’est OB qui a raison…

      +15

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    • VL // 28.03.2020 à 12h27

      Je reviens en arrière, après la lecture d’autres informations sur Raoult, je crois bien qu’une fois de plus OB a vu juste et que c’est « nous » qui avons été aveuglés par l’espoir que suscite ce personnage atypique.

        +2

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      • akira // 28.03.2020 à 14h03

        C’est courageux de se laisser la porte au changement d’avis. Et ca l’est encore plus de le dire !

          +2

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        • Arno // 28.03.2020 à 17h42

          Et ça prouve aussi que si on se donne la peine, on peut trouver soi-même un peu de lumière. Encore faut-il en avoir les capacités.
          Merci VL pour votre honnêteté.

            +1

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    • calal // 28.03.2020 à 14h03

      extrait de votre lien:

      « Depuis des années, Raoult plaide pour une révision radicale des modèles économiques de la santé, afin que les traitements, les cures et les thérapies créés pour la plupart au cours du XXe siècle, soient considérés comme un patrimoine au service de l’humanité tout entière : « Ce n’est pas le cas », dit-il, « parce que nous abandonnons la médecine qui n’est pas rentable, même si elle est efficace. C’est pourquoi il n’y a pratiquement pas de fabrication d’antibiotiques en Occident ».
      Effet de cliquet mis en place par les dominants. There Is No Alternative (TINA) :vous n’avez pas le choix…

        +9

      Alerter
    • placebo // 28.03.2020 à 14h34

      Le 23 mars 2020, le gouvernement annonce disposer, grâce à l’aide chinoise, de deux millions de tests de dépistage du Covid 19, et qu’il utilisera le traitement à la chloroquine pour soigner les personnes malades.
      https://www.legrandsoir.info/le-venezuela-la-france-et-le-coronavirus.html

        +0

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  • catherine // 28.03.2020 à 09h06

    Je comprends que l’on puisse ne pas être pressé de servir de cobaye.

    De là à dire que c’est la faute à la chloroquine …

    Chacun a le droit de décider où se trouve son intérêt.

    Mais au vu de certains commentaires ici on ne devrait pas avoir de mal à trouver des volontaires qui se méfient de la chloroquine.

      +23

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  • Benoit // 28.03.2020 à 09h09

     » «Les patients n’ont du coup que 20% de chances de se voir administrer de l’hydroxychloroquine, et cela ne leur convient pas !» s’agace Lescure.  »

    Inutile de s’agacer, c’est là un problème majeur, un enjeu même, de la friction entre recherche en médecine et pratique de médecin. M. Lescure se plaint que « les patients » n’acceptent pas sagement de jouer leur rôle dans le processus de recherche scientifique hautement protocolisé… « Les patients » sont des êtres humain comme lui qui veulent vivre, la belle affaire.

    Sans compter les effets psychologique, placebo, etc… L’étude est déjà ratée : il faudrait dire aux patients qu’on leur donne à tous le même remède supposé efficace (par exemple l’hydroxychloroquine plus azytromicine, puisque c’est ce qui fait rêver les gens), même si on leur donne du sucre. Ainsi on aurait une chance de vraiment tester scientifiquement quelque chose. Mais on sent qu’il y a quelque chose qui coince entre éthique médicale et protocole scientifique…

    Il n’y a pas de bonne réponse. Il faudrait arrêter de s’écharper sur la place publique, c’est tout.

      +10

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    • Armiansk // 28.03.2020 à 10h10

      J’aurais cru que l’essai se faisait en double aveugle. Mais :
      « patients et médecins sauront quel traitement est utilisé (on parle alors d’essai ouvert) »
      https://presse.inserm.fr/lancement-dun-essai-clinique-europeen-contre-le-covid-19/38737/

      À part fausser l’étude (possiblement à la faveur de la chloroquine, puisqu’elle bénéficie d’un biais d’attribution), que peut-on dire de cette pratique ? Est-elle usuelle à ce stade ? Est-elle justifiée ?

        +2

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      • Françoise // 28.03.2020 à 10h51

        Sauf que le traitement n°5, avec chloroquine, ne correspond pas au traitement proposé par le Professeur Raoult, c’est-à-dire : hydroxychloroquine/azithromycine. (Il y manque l’azithromicine)

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        • Perso // 28.03.2020 à 11h55

          Ce qui est scandaleux par ailleurs. Comme préconiser le traitement du Dr Raoult en phase sévère de syndrome respiratoire, le Gouvernement se moque du monde – bien qu’ayant fait piteusement marche arrière sur ce point, la pression grandissant. On voudrait tuer ce médicament qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

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          • Owen // 28.03.2020 à 15h16

            Non, non…

            Le décret a été re-re-modifié.
            L’hydroxychloroquine n’est autorisé que les cas les plus graves. Quand tout le monde commence à comprendre que ça ne sert plus grand chose à ce stade.
            https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5945695/decret-modifie-hchloro.html

            Les malade, eux se contente de suivre le match.
            En tout cas, ça va rajouter de de la colère à certains hôpitaux avaient commencé l’essai de traitement (Christian Peronnes, par exemple, hôpital de Garches/Paris).
            Et les médecins de villes qui comprennent de mieux en mieux qu’on les prend pour des simples tâcherons qui doivent suivre le Vidal.

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  • lecrabe // 28.03.2020 à 09h40

    Quelques infos importantes dans cette video du Média:
    https://www.youtube.com/watch?v=Ae7rmTm7YdM
    On y apprend notamment que le Plaquenil (hydroxycholoroquine produit par Sanofi) est un médicament qui n’est plus sous brevet et ne coûte donc pas cher.
    On peut s’interroger sur son écartement a priori de l’étude Discovery mise en place par l’UE, tous les autres tests se faisant sur la base de traitement antiviraux toujours sous brevets et souvent très cher.
    Sans préjuger des résultats, on ne peut que se réjouir du fait que grâce au Pr Raoult le traitement putatif le moins cher soit aussi étudié.

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    • akira // 28.03.2020 à 14h04

      La chloroquine EST dans Discovery.
      Il y a bien un bras hydroxychloroquine.

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  • wuwei // 28.03.2020 à 09h50

    A la fin des années 60 et au début des années 70 comme des milliers d’autres marins de la Royale j’ai pris de la nivaquine six jours sur sept (le dimanche c’était jour sans) lors de nos périples tropicaux. Comme ceux ci pouvaient durer plusieurs mois nous avons vraiment testé la nivaquine. Pour ma part je n’ai jamais eu de problèmes pendant la prise ou après et je n’ai jamais entendu dire par un de mes collègue qu’il en avait eu.
    Mais tout ça est bien loin et nous étions jeunes pour la plupart.

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  • tchoo // 28.03.2020 à 09h53

    Il y à la tout et son contraire dans cet article:
    Les malades qui refusent l’expérimentation objet de l’accroche de l’article et puis quelques lignes un recrutement important du fait du nombre de malades et des avancées rapides.
    Bref l’entourage habituel de l’angle journalistique pour au final un article qui ne nous apprend rien

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  • Marc .C // 28.03.2020 à 09h54

    Nous ne sommes pas dupes , tout ce vacarme autour de l’utilisation ou non de la chloroquine est bien malsain et permet de dissimuler une réalité peu reluisante ,celle des conflits d’intérêts et des rivalités personnelles qui vont avec … Dans ce cas où se situe la hauteur de vue et la cohésion nécessaire du corps médical tout entier pour mener à bien le combat ? C’est à dire protéger la population de façon préventive , soigner les malades et permettre aux corps soignant de travailler dans les meilleurs conditions sans risquer d’être massivement infecté !
    Pour ma part , je n’ai pas entendu le Pr Raoult annoncer qu’il possédait le remède miracle , j’ai simplement compris qu’il avait un traitement qui permettait de baisser considérablement la charge virale ce qui n’exclut pas la recherche d’autres traitements pour guérir . je l’ai également entendu préconiser un dépistage en amont pour éviter d’engorger les services d’urgences et de réanimation . Tout ce vacarme autour de sa personne n’est pas raisonnable , je pense que ses compétences sont précieuses et doivent être combinées avec celles d’autres grands professeurs dont la France ne manque pas ! L’objectif est de gagner face à ce virus rapidement maintenant . L’heure des comptes à rendre viendra en son temps , il faudra y veiller ! Arrêtons la chasse aux sorcières car il me semble que le Gourou pour le moment il est au sommet de l’état c’est à dire à L’Elysée et qu’il faudra rapidement s’en débarrasser !

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  • Julien // 28.03.2020 à 10h04

    Qu’est ce qui vous dérange tant chez ce professeur pour le dézinguer autant ? Essai « Discovery » en Europe, rien que le nom fait rêver !!! En Europe, c’est quoi cette Europe ?? moi elle me fait pas rêver !!! pas du tout. la preuve regardez ce qu’il en est aujourd’hui, ça vous fait rêver vous ?? moi ça me révolte !! on a bien compris quelle était la priorité du moment ici, informer un peu, submerger les gens de tableaux de données et de graphiques dont on se fout totalement puisqu’ils n’engagent que celui qui les fait, et dézinguer tout espoir même minime de voir cette crise diminuer par la diffusion permanente d’articles anxiogènes, qui se font l’echo parfait des médias maintstream que l’on avait pour habitude de démonter ici même avec un minimum de courage. J’ai vraiment hâte de la sortie de crise avec chiffres officiels en France histoire de, comme je le dis ici depuis février, de mettre le nez leur M… aux faux prophètes.

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  • Perret // 28.03.2020 à 10h14

    Curieux tout de même : on teste en double aveugle des médicaments dangereux mais chers dont la probabilité qu’ils fonctionnent est faible sinon nulle. Mais les producteurs de ces merveilles financent les équipes de recherche de nos CHU. Prenez Interféon beta dit Rebif, commercialisé sous l’appellation Avonex à 692€ la dose injectable. Il ralentit parfois les poussées de scérose en plaques les premiers temps puis, au bout de quelques années n’agit plus voire devient nocif. Mais on l’administre massivement car le producteur, Merck, finance les centres de neurologie français.
    Et puis comprenez les malades, sur 800 un quart aura un palliatif (en aucun cas un traitement) l’assistance respiratoire, la moité aura des poisons chers testés par les Chinois comme inefficaces mais juteux en termes de subventions et enfin, le traitement à 10€ de l’abominable pr Raoult.
    Pour terminer, sortons de l’ineptie scientifique : en situation d’épidémie, on fait appel à l’art et à la pratique. La medecine légale, quand elle autopsie le cadavre fait appel à la science. Elle a tout son temps

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  • Cyrille // 28.03.2020 à 10h29

    Ton essai est pipé professeur Yasdan Yasdanpanah. C’est Raoult qui le dit hier 27 mars sur:

    https://marcelle.media/2020/03/26/covid-19-entretien-avec-celui-qui-est-au-coeur-des-polemiques-didier-raoult/
    « Si on voulait prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement ». Pr RAOULT.

    Les gens le savent et ont envie de se faire soigner, pas d’être transformés en rats de laboratoire.

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  • Berrio // 28.03.2020 à 10h30

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712

    Article paru sur AgoraVox d’un médecin.
    Analyse que je partage à 99,5%car je ne suis pas médecin et je n’ai pas d’avis sur la Chloroquine à par pourquoi pas puisqu’on a que ça sous la main.
    Résumé lapidaire : rendez-nous la liberté que vous venez de nous confisquer à nous médecins, à nous citoyens et nous nous porterons mieux !

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  • jmk011 // 28.03.2020 à 10h34

    Ça n’a a priori rien à voir avec cet article et ses commentaires mais un ami m’a donné l’info suivante sur les statistiques de mortalité au 16 mars 2020 par rapport à la même période en 2018 et 2019. Les chiffres sont assez surprenants même s’il convient de les actualiser :

    https://www.insee.fr/fr/information/4470857

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    • Tradwind // 28.03.2020 à 13h25

      J’essaye de faire le lien avec l’article ou le coronavirus, mais j’ai du mal a comprendre ce qui est surprenant dans les chiffres de l’Insee.

        +0

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      • jmk011 // 28.03.2020 à 14h00

        @Tradwind: ce qui me paraît surprenant, c’est qu’au 16 mars 2020, donc en pleine période d’épidémie, et juste AVANT la décision de confinement obligatoire, la mortalité globalement était INFÉRIEURE à celle constatée à la même date en 2018 et 2019. En bonne logique elle devrait être supérieure compte tenu de l’épidémie !! Et ce même si la mortalité apparaît légèrement supérieure dans les départements où le Covid-19 a sévi en 1er.

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        • Tradwind // 28.03.2020 à 14h36

          Le 16 mars l’épidémie avait fait moins de 180 morts officiellement. (j’ai pas le chiffre exact)
          Si vous regarder les chiffres, il y a eu 26 944 décès donc les morts du Coronavirus représente moins de 0.7%des morts de Mars. L’écart entre 2019-et 2020 est de environ 1500 morts et entre 2018 et 2020 environ 6000 morts.
          Bref tout ça pour dire que on ne peut rien déduire logiquement des chiffres présentés par l’Insee. D’ailleurs le fait que la mortalité soit supérieure dans les départements où le Covid-19 a sévi en premier n’est pas plus significative. Les écarts sont trop faibles.
          Nous vivons dans un monde ou nous avons placé « les chiffres » sur un piédestal, mais les comprendre, les analyser n’est pas quelques choses de facile, il est donc facile de leur faire dire ce que nous voulons.

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        • El hiero // 28.03.2020 à 14h41

          Intéressant,si on regarde les chiffres globaux, on a moins de décès que d’habitude, et si on regarde un département touché par le virus, on du +30% de décès.
          On fait dire ce qu’on veut aux chiffres. Comme disait je ne sais plus qui, ce sont des petits êtres fragiles, si on les malmène un peu, ils avouent n’importe quoi.
          Par exemple dire que la plupart des patients traités uu nivaquil guérissent, est-ce plus significatif que de dire que la plupart des patients non traités guérissent ?
          Attention, je ne conteste pas la possibilité que ce soit vrai, je dis juste que chiffrer sans précaution c’est mesurer n’importe quoi.

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    • JC // 28.03.2020 à 14h02

      On découvrira peut-être que l’impact du Covid-19 est rendu invisible par l’énorme baisse d’accidents de voitures ou de la mortalité par pollution, ou autre. Ça peut donc être interprété comme ça aussi.

      Edit : Ah, effectivement c’était juste avant le début du confinement.

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  • françois marquet // 28.03.2020 à 10h57

    Une étude publiée le 18 mars dans le prestigieux New England Journal of Medecine sur le Kaletra conclut « In hospitalized adult patients with severe Covid-19, no benefit was observed with lopinavir–ritonavir treatment beyond standard care »
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2001282
    Pas étonnant que ce soit difficile de trouver 800 patients à qui on propose de donner soit du Kaletra, soit rien!

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  • jmk011 // 28.03.2020 à 12h47

    Derniers chiffres donnés hier soir par le Dr Raoult : sur 80 patients traités, 78 ont guéri en 10 jours, 1 homme se 74 ans est en soins intensifs et 1 homme de 86 ans est décédé.
    Je persiste à demander aux Crises de donner plus d’opinions favorables au traitement de ce professeur, pour l’instant les seules opinions « autorisées » lui sont défavorables.

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    • Armiansk // 28.03.2020 à 17h03

      Je suis intéressé par votre argument :
      comment à partir de cela conclure à l’efficacité supérieure du traitement qui leur a été prodigué ?
      Bien à vous,

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  • Séraphim // 28.03.2020 à 13h25

    A priori c’était louable cette intention de faire des sciences, voire même carrément des recommandations -osons tout!- via le commentaire. Il est vrai que pour la politique ou quelques affaires internationales ça semble, en première approximation, marcher. Après tout la politique qu’est-ce désormais d’autre que du commentaire? Mais enfin la microbiologie, la médecine n’en sont pas encore là. Avec les coups de boutoir des états et de quelques serviteurs intéressés comme Laurent Alexandre, la médecine de premier soin pourrait en arriver à être déléguée à l’ordinateur, la fameuse IA dont le I n’est qu’une fiction, mais bon de là à trouver des médicaments et les valider y’a encore un bout de chemin à faire. Alors il reste la possibilité de remplacer l’intelligence et la compréhension des processus par de petites manips sur les moyennes et les écarts types, et de s’extasier de quelques pourcentages. Autrement dit, une façon de lentement glisser du louable au pathétique…

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  • JC // 28.03.2020 à 14h08

    Compréhensible quand on regarde les risques que font prendre les autres médicaments, avec leurs effets secondaires.
    Par exemple :
    https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp1015-KALETRA.html

    Effets indésirables possibles du médicament KALETRA

    Très fréquents (plus de 10 % des cas) : diarrhées, nausées, infection respiratoire.

    Fréquent (1 à 10 % des cas) : nausées, vomissements, douleurs abdominales pouvant être le signe d’une inflammation du pancréas ; hypertension artérielle, diabète, perte de poids, anxiété, étourdissements, insomnie, fatigue, maux de tête, migraine, hémorroïdes, impuissance, troubles de règles, faiblesse musculaire, douleurs articulaires ou musculaires, sueurs nocturnes, démangeaisons, eczéma, éruption cutanée, réaction allergique, augmentation des transaminases, augmentation des lipides dans le sang, baisse des globules rouges et des globules blancs.

    Peu fréquents (moins de 1 % des cas) : rêves anormaux, perte ou altération du goût, chute de cheveux, anomalies de l’électrocardiogramme, constipation, bouche, aphtes, défécation involontaire, saignement intestinal ou rectal, augmentation de l’appétit, prise de poids, baisse de la libido, bourdonnement d’oreilles, vertiges, tremblements, trouble de la vision, inflammation des vaisseaux sanguins, présence de sang dans les urines, phlébite.

    Fréquence indéterminée : jaunisse, éruption cutanée bulleuse grave.

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    • Emile // 28.03.2020 à 19h08

      Joachim Son-Forget rapportait (hier ou aujourd’hui) avoir du prendre par sécurité du Lopinavir/Ritonavir suite à une exposition potentielle au VIH. Le traitement était prévu pour 15 jours. Il n’a pas pu aller au bout tellement c’était ignoble.

      Donc en gros, l’hydroxychloroquine, archi connue et avec peu d’effets secondaire sur des traitements courts, c’est ultra dangereux et ça provoque un raout pas possible (bon d’accord elle était facile). Par contre le décret paru autorise aussi le Lopinavir/Ritonavir, dont l’efficacité n’est pas plus prouvée sur le Covid-19, qui est autrement plus agressif et ça ne semble pas faire de vague. Un truc m’échappe…

        +0

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      • JC // 29.03.2020 à 03h19

        Sans compter que c’est encore breveté et que ça coûte 100x plus cher, 430€ la boîte de 100 je crois.

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  • Arcousan09 // 28.03.2020 à 16h00

    Chloroquine « substance toxique » dixit Buzin !?!?!?
    J’en ai avalé de la nivaquine sans aucun contrôle d’ECG n’en déplaise à; madame la « ministre »
    Et on s’en sert depuis 80 ans alors si c’était réellement dangereux ça se saurait.
    Plus sérieusement cette équipe de guignols et de bras cassés ne sait pas quoi inventer pour faire le « buzz » justement
    Ils vont utiliser ce médicament chez ceux qui sont en réanimation et ils pourront constater son « inefficacité » …
    Si on voulait tester l’efficacité réelle on le prescrirait au début de la maladie pendant la phase de replication du virus et là on éviterait les complications pulmonaire gravissimes … peut être
    Et on pourrait en tirer une conclusion: efficace ou non ….
    Ce serait une démarche plus intelligente que de s’entourer de soi-disant « experts » …. Experts parmi lesquels il n’y a aucun pneumologue ni spécialiste d’imagerie mais présence d’une indispensable anthropologue …..
    Ils collent tous la nausée au médecin que je suis… mais ce n’est pas le virus qui est en cause !!!!!!!

      +1

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  • Philou // 28.03.2020 à 18h03

    Je note – une énième fois – la crasse intellectuelle et linguistique des presstitués français. Il y a un autre médicament qui serait (études chinoises plus complètes que sur la chloroquine) plus efficace encore : l’Avigan dont le principe actif est le Favipiravir. Produit au Japon en très grande quantité par le groupe Fuji Film.
    Ici, c’est le grand silence blanc…
    Les retours d’expérience de l’Asie, en France, on en parle un peu pour la Corée du Sud, mais c’est tout, alors que l’Allemagne s’en inspire complètement (500 000 tests PAR SEMAINE !).
    On ne prépare même pas correctement le déconfinement (on vient même à manquer de ces longs écouvillons à mettre dans le nez pour le test, HALLUCINANT)…
    En tout cas, tapez « Avigan » ou « Favipiravir »… les Japonais s’excitent là-dessus comme les Français sur la chloroquine…
    Un rare lien en français :
    https://lanouvelletribune.info/2020/03/coronavirus-bonne-nouvelle-le-traitement-japonais-avigan-efficace-selon-la-chine/
    Un autre en anglais :
    https://news.cgtn.com/news/2020-03-17/Favipiravir-very-effective-against-COVID-19-clinical-trials-show-OW28AySS1W/index.html
    Moins

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  • incognito // 28.03.2020 à 18h39

    Olivier Berruyer s’est totalement déconsidéré en faisant un procès à charge dès le départ avec des attaques ad hominem, des arguments pitoyables (Raoult serait adepte du climato-scepticisme, donc à fortiori un charlatan, je précise que je pense que le réchauffement climatique est hautement plausible) et une sémantique détestable (aucun médecin défendant le professeur Raoult n’a jamais parlé de miracle, un membre de son équipe a d’ailleurs répondu sur LCI en disant que les miracles, c’est à Lourdes que cela se passait).
    Au lieu de désigner les vrais responsables de cette crise sanitaire, ce site s’engage sur la voie glissante de polémique stérile.
    Attaquer le lobby pharmaceutique et l’idéologie libérale eut été plus courageux plutôt qu’aller dans le sens du vent des médias répandant leur message fielleux.

      +5

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  • Armiansk // 28.03.2020 à 19h30

    Il y a quelque chose qui m’intrigue. L’étude Discovery est critiquée pour l’absence d’azithromycine dans le bras ajouté tout récemment. Mais le peu que j’ai vu de la communication du Pr Raoult se concentre sur l’hydroxychloroquine, seule ou combinée avec l’azithromycine. Même dans sa critique de Discovery, il ne souligne pas ce point de critique.
    https://marcelle.media/2020/03/26/covid-19-entretien-avec-celui-qui-est-au-coeur-des-polemiques-didier-raoult/

    Aurais-je raté une communication ? Y a-t-il une raison pour laquelle il ne fait pas porter sa critique sur l’écart avec ses recommandations de produits ?

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  • gelmad // 28.03.2020 à 20h28

    Ne nous serions nous pas trompés en 2017 en confondant banque et finance avec la SANTE ???

    https://twitter.com/L_insoumission/status/1243869576217219072

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  • sylvierutler@free.fr // 28.03.2020 à 22h50

    Mais qu’est ce que Les Crises ont donc comme intérêt pour autant chahuter un remède pas cher alors que d’autres en proposent des très chers? C’est une vraie cabale! depuis des jours ce journal tellement intéressant devient nauséabond! J’hallucine!

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  • Charles Booth // 29.03.2020 à 04h48

    Didier Raoult
    @raoult_didier
    ·
    8h
    Merci à Philippe Douste-Blazy, ancien Ministre de la Santé et membre du Conseil d’Administration de l’@IHU_Marseille, pour sa prise de position.

    https://www.youtube.com/watch?v=wBZjLq0aB58

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  • Eric V // 29.03.2020 à 13h43

    Logique, les gens veulent être dans le bon groupe, c’est quand même pas sorcier. Il était reproché à Raoult de ne pas avoir de beaux groupes témoins mais lui était pragmatique, dans l’action, et éthique (il considère qu’il n’a pas le droit de refuser le meilleur traitement connu à un patient).
    Les puritains du comité de lecture vont mettre deux plombes à monter leur belle expérience (qui au passage n’applique pas vraiment le protocole Raoult) pour nous pondre des résultats après la guerre.

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  • Papichap // 29.03.2020 à 14h38

    Ces fameux patients refuse peut être l’essai clinique car 20% d’entre eux ne seront pas traités. Enfin moi je refuserais de recevoir un placebo.

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  • Jeanne P // 29.03.2020 à 18h26

    Le traitement du Pr Raoult est composé de 2 produits donc l’essai clinique européen Discovery devrait être faite avec ces 2 produits sinon on ne parle plus de la même chose. Vous ne le précisez pas dans votre article.
    L’antiviral Plakenil (hydroxychloroquine) a atteint la phase 4 depuis des décennies, Tous ses effets secondaires sont connus dans le cadre de la pharmacovigilance. S’il peut avoir un impact sur ce virus mortel, cela justifie son utilisation selon le principe du bénéfice/risque

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  • Charles Booth // 29.03.2020 à 18h51

    Didier Raoult
    @raoult_didier
    ·
    7h
    Nouvel article publié en preprint sur notre site : la saison 2019-2020 a été jusqu’ici marquée par une baisse de la mortalité liée à des infections respiratoires virales dans la région de Marseille (Giraud-Gatineau et al, 2020).

    https://mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/03/Ms_Raoult_RespiViruses_Deaths_Mar2020_vD.pdf

      +0

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  • Christobal // 30.03.2020 à 13h30

    Normal. Les patients cobayes ayant des formes sévères prendront un traitement ou un placebo. C le principe de l’étude: comparer l’effet des traitements avec un placebo. Entre un traitement dont il est dit que, peut-être, il marcherait, des traitements « inconnus » et un placebo, le choix est vite fait en tant que malade. Les chercheurs ont oublié que les cobayes ne voulaient pas mourir et qu’ils n’étaient pas des souris blanches passives.

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  • ambellir // 01.04.2020 à 00h13

    Cet article dit « The Journal of ZheJiang University indique que la dose standard d’hydroxychloroquine ne montre pas de signes cliniques statistiquement significatifs dans l’amélioration des symptômes des sujets ou l’accélération de la suppression du virus »…
    Oui, mais ici les chinois n’ont pas ajouté d’azithromicine à l’hydrocloroquine ! Ce qui expliquerai l’échec relatif de cette étude… Une autre étude du Dr Zhong Nanshan dit que « un nombre important de patients se sont révélés négatifs au virus dans les quatre ou cinq jours suivant la prise du médicament ». Vérifiez plutôt cette étude là !

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    • Darakma // 05.04.2020 à 11h19

      Donc si je comprends bien, ne nous intéressons pas à l’étude où la molécule ne marche pas mais plutôt à celle qui marche? On appelle ça un biais mais bon…

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