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13.octobre.201613.10.2016 // Les Crises

C’est désormais clair : Hillary Clinton est la candidate de la guerre, par Daniel Lazare

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Source : Daniel Lazare, 11/10/2016

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Daniel Lazare

L’élite politico-médiatique des Etats-Unis n’autorise que la version propagandiste du conflit syrien – chose que Hillary Clinton a totalement assumé dans ses commentaires belligérants lors du deuxième débat présidentiel,

Au cas où il y aurait eu encore quelques doutes, Hillary Clinton les a balayés lors de son deuxième débat avec Donald Trump. Un vote pour elle est un vote non seulement pour la guerre, mais la guerre au nom d’Al-Qaeda.

Ceci apparaît clairement dans sa réponse à la question péniblement orientée de la journaliste Martha Raddatz, de ABC, au sujet du conflit syrien. Raddatz s’est longuement étendue sur les centaines de morts provoqués par les jumeaux maléfiques, Bachar al-Assad et Poutine, réussissant même à mentionner au passage l’Holocauste, pour faire bonne mesure. Clinton s’est engouffrée dans la brèche :

« Eh bien, la situation en Syrie est catastrophique et chaque jour qui passe nous voyons les résultats du régime – de Assad en partenariat avec les Iraniens au sol et les Russes dans les airs – bombardant des lieux, notamment à Alep, où il y a encore des centaines des milliers de personnes, probablement environ 250.000, et où il y a un effort déterminé par la force aérienne russe pour détruire Alep afin d’éliminer les derniers rebelles syriens qui résistent encore au régime d’Assad. »

« La Russie n’a pas prêté attention à Daesh. Ils ne sont intéressés qu’au maintien d’Assad au pouvoir. Donc, moi, quand j’étais secrétaire d’Etat, j’ai préconisé, et je le préconise encore aujourd’hui, une zone d’exclusion aérienne et des zones de sécurité… Mais je tiens à souligner que ce qui est en jeu ici est l’ambition et l’agressivité de la Russie. La Russie a décidé de tout miser sur la Syrie, et ils ont également décidé qui ils veulent voir devenir président des États-Unis, et ce n’est pas moi. Je me suis dressée devant la Russie, devant Poutine et d’autres, et je le ferai encore en tant que Présidente. »

Ce fut une performance étonnante, même pour un débat présidentiel. On a rarement vu autant de mensonges et d’inexactitudes entassés dans une seule déclaration de deux minutes.

Par où commencer ? Commençons par ceci : il n’y a pas 250.000 personnes à Alep, mais environ 1,75 millions, et seulement une petite partie d’entre eux vivent dans une enclave contrôlée par les rebelles dans l’est de la ville. Malgré l’affirmation de Clinton que la Russie tente de « détruire Alep, » la majorité de la ville parvient à survivre plutôt paisiblement malgré les « canons de l’enfer » des rebelles qui lancent à intervalles régulières des bombes à gaz explosifs dans des zones contrôlées par le gouvernement.

« Une des choses les plus frappantes à Alep, » a écrit Declan Walsh, journaliste du New York Times, en mai dernier, « est de voir combien la ville semble fonctionner relativement normalement. Une grande partie de la périphérie a été réduite à des décombres. Mais dans le centre-ville, je voyais des gens dans la rue, un trafic fluide, des hôtels et des cafés remplis de clients, et les universités et les écoles ouverts pour les étudiants. »

Ce qui n’est pas le cas dans l’autre partie de la ville, tenue par les rebelles. Juan Cole décrit la zone comme « un bidonville bombardé, » une ville fantôme avec une population peut-être aussi faible que « quelques dizaines de milliers. » La vie sous les rebelles est « misérable », poursuit-il. « Certains quartiers sont contrôlés par Al-Qaeda, d’autres par la ligne dure Salafi Jihadi « Hommes libres de Syrie » (Ahrar al-Sham), certains par des milices de, principalement, les Frères musulmans. »

La vérité sur les Rebelles

Bien que Clinton semble considérer de tels éléments comme de vaillants combattants de la liberté, un porte-parole du Département de la Défense des Etats-Unis a confirmé en avril dernier qu’al-Nosra, la filiale d’al-Qaeda qui s’est rebaptisée récemment Jabhat Fateh al-Sham, ou Front de Conquête de la Syrie, contrôlait la zone d’une main ferme. « C’est principalement al-Nosra qui contrôle Alep », a déclaré le colonel Steve Warren lors d’une conférence de presse.

Lorsque le secrétaire d’Etat John Kerry a essayé de persuader les forces rebelles « modérés » de rompre leurs liens avec al-Nosra pendant le bref cessez-le-feu le mois dernier, le Wall Street Journal a rapporté que certaines des plus importantes factions ont répondu par « un retournement d’alliance » et en se rapprochant encore plus d’al-Qaeda. En d’autres termes, Kerry s’est vu répondre par un bras d’honneur.

Les personnes que Clinton soutient sont donc les mêmes forces qui ont fait tomber le World Trade Center il y a 15 ans, tuant près de 3000 personnes et déclenchant une guerre mondiale contre le terrorisme qui a permis à Al-Qaeda de métastaser à travers la moitié du globe, y compris via son groupe affilié, l’Etat Islamique ou Daesh.

L’affirmation selon laquelle « la Russie n’a pas prêté attention à Daesh » fut tout aussi bizarre. Lorsque Daesh a convergé sur Palmyre, dans le centre de la Syrie, en mai 2015, les États-Unis ont retenu leurs bombardiers, alors que les combattants de Daesh auraient fait des cibles parfaites lorsqu’ils ont traversé des kilomètres de désert. Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas attaqué Daesh pour les empêcher de mettre la main sur les antiquités de Palmyre ?

Le New York Times explique : « Les frappes aériennes contre les militants de l’État islamique dans et autour de Palmyra seraient probablement bénéfiques pour les forces du président Bachar al-Assad. Jusqu’à présent, les frappes aériennes menées par les États-Unis en Syrie ont surtout été effectuées sur des zones éloignées des zones contrôlées par le gouvernement, afin d’éviter de donner l’impression d’aider un dirigeant dont l’éviction a été demandée par le président Obama. »

En d’autres termes, les États-Unis ont permis à Daesh de prendre un des sites archéologiques les plus riches du Moyen-Orient, alors même qu’ils auraient pu les arrêter dans leur élan. A comparer avec les frappes aériennes russes – les plus violentes, en fait, depuis l’entrée en guerre de Moscou au mois de septembre 2015 – qui ont permis aux forces syriennes de reprendre la ville au mois de mars suivant.

L’idée que la Russie ne se soucie pas de Daesh constitue un renversement de la réalité. En outre, lorsque les avions américains ont tué le mois dernier au moins 62 soldats du gouvernement à l’extérieur de la ville de Deir Ezzor assiégée par Daesh, Daesh en a profité pour lancer une offensive quelques minutes après la fin du bombardement.

Ainsi, en s’abstenant d’agir à Palmyre mais en se déchaînant à Deir Ezzor, Washington – par inadvertance ou non – permet à Daesh d’avancer, puis s’offusque lorsque quelqu’un proteste. L’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations-Unies, Samantha Power, lorsque la Russie a eu le culot de convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, a répondu : « Même selon les normes de la Russie, la pirouette de ce soir, un coup rempli de moralisme et de démagogie, est particulièrement cynique et hypocrite. »

Les mots étaient choquantes non seulement parce que des dizaines de personnes étaient mortes, mais aussi parce que Power défendait un raid qui s’était produit sur le territoire syrien en violation flagrante du droit international, alors que le gouvernement souverain de la Syrie avait demandé l’assistance de la Russie, et s’est opposé à la violation de son territoire par les États-Unis et leurs alliés. Cela signifie que la coalition des Etats-Unis n’a pas le droit, en vertu du droit international, d’intervenir en Syrie.

Une Escalade Dangereuse

Quant à la « zone d’exclusion aérienne » que Clinton a invoquée, le général Martin E. Dempsey, président des Chefs d’Etat Major, a mis en garde au début de 2012 que cela signifierait la mobilisation de jusqu’à 70.000 soldats américains pour neutraliser le vaste système anti-aérien syrien – et ça c’était avant que la Russie ne décide de renforcer les défenses de la Syrie en installant des missiles sophistiqués S-300 et S-400. Une « zone d’exclusion aérienne » constituerait également un acte de guerre où les États-Unis pourraient tirer sur les forces syriennes, mais aussi sur les forces russes et iraniennes. Le résultat serait une vaste escalade.

Enfin, le dénigrement systématique de la Russie par Clinton montre à quel point sa vision du monde est devenue belliqueuse. Si Trump fut le premier lors d’un débat présidentiel à menacer son rival de prison, Clinton a été la première à accuser son adversaire d’être un agent d’une puissance étrangère hostile.

Pourtant, les efforts de Clinton pour blâmer la Russie de la débâcle en Syrie n’ont aucun sens. Après tout, la Russie n’est entrée en guerre qu’en septembre 2015, soit plus de quatre ans après que le sang ait commencé à couler. Plutôt que d’ambition et d’agressivité, il est clair que les visées Russes sont beaucoup plus pragmatiques. Le président russe Vladimir Poutine sait trop bien que si Assad tombe, ce sera une répétition de la victoire des talibans en Afghanistan en 1996, mais à une échelle beaucoup plus grande.

Comme Alastair Crooke, un diplomate et vétéran du renseignement militaire britannique, observait à la fin de 2015, Poutine voit la Syrie comme « la véritable ligne de front de la Russie » :

« La Russie rappelle comment, après la guerre en Afghanistan, un islam radical de type wahhabite s’est étendu de l’Afghanistan jusqu’en Asie centrale. La Russie rappelle également comment la CIA et l’Arabie Saoudite ont enflammé et utilisé l’insurrection tchétchène pour affaiblir la Russie. …

« Mais aussi, le président Poutine partage la perception de beaucoup dans la région que l’Amérique et ses alliés ne sont pas sérieux au sujet de vaincre Daesh. En sentant que l’Occident était sur le point d’être convaincu par la Turquie d’établir une zone d’exclusion aérienne – qui aurait fini comme en Libye, dans le chaos – Poutine a joué son joker : il est entré en guerre contre le « terrorisme », bloqué le projet de la Turquie de « re-Ottomaniser » le nord de la Syrie, et défié l’Occident de se joindre à lui dans cette entreprise »

L’idée était de forcer les États-Unis à mener une véritable guerre contre les salafistes violents qui menaçaient la Russie à travers son ventre mou. Si tel est le cas, l’initiative n’a pas produit l’effet escompté car elle n’a réussi qu’à provoquer la colère de l’establishment intransigeant de la politique étrangère à Washington, et qui sera sans doute furieux si les rebelles à l’est d’Alep sont vaincus.

Trump dans le brouillard

Trump, en homme d’affaires stupide qu’il est, semblait perdu dans son propre brouillard. Une ou deux fois, cependant, il semblait avoir une vague idée des enjeux. « Maintenant, elle joue aux durs », a-t-il dit de Clinton :

« Elle joue aux durs contre Poutine et Assad. Elle parle en faveur des rebelles. Elle ne sait même pas qui sont les rebelles. Vous savez, chaque fois que nous soutenus des rebelles, que ce soit en Irak ou ailleurs, nous armons des gens. Et vous savez ce qui se passe ? Ils finissent par être pires que ceux qu’ils renversent. Regardez ce qu’elle a fait en Libye avec Kadhafi. Kadhafi a été éliminé. C’est la pagaille. Et soi-dit en passant, Daesh contrôle une bonne partie de leur pétrole. Je suis sûr que vous en avez entendu parler. Ce fut un désastre. Le fait est que pratiquement tout ce qu’elle a fait a été une erreur et un désastre »

Le commentaire de Trump était correct, plus ou moins. Soit Clinton ne sait pas qui sont les rebelles, soit elle est tellement obnubilée par sa haine pour Poutine et Assad qu’elle s’en fiche.

Trump a eu raison aussi en disant que les rebelles se révèlent être souvent pires que les hommes forts qu’ils renversent. Dans la vraie vie, Mouammar Kadhafi était un guignol grotesque. Mais par rapport à certains coupeurs de têtes salafistes qui ont rempli le vide du pouvoir en Libye, il paraît, rétrospectivement, plus comme un Desmond Tutu.

La même chose peut être dite d’Assad. Il est sans doute plus proche d’un Michael Corleone syrien, mais pour avoir réussi à survivre à cinq années de massacres par les Etats-Unis-Turquie-Arabie-Saoudite – et en comparaison avec les fanatiques barbares d’Al-Qaeda et Daesh – il serait plutôt un Nelson Mandela.

En tout état de cause, Hillary Clinton a clairement annoncé la couleur. Un vote pour elle est un vote pour une guerre considérablement élargie au Moyen-Orient et une confrontation, probablement militaire, ailleurs avec la Russie. Aussi mauvaise que soit la situation en Syrie, dans quelques mois elle pourrait être bien pire. Ne dites pas que vous n’étiez pas prévenus.

Daniel Lazare

Source : Daniel Lazare, 11/10/2016

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Commentaire recommandé

Fritz // 13.10.2016 à 10h57

« La Russie n’a pas prêté attention à Daesh » (Hillary Clinton)

Comme à Palmyre, où les Russes ont aidé l’armée syrienne à reprendre cette ville magnifique occupée par les tueurs de Daesh.

Les Américains, quant à eux, ont prêté attention à Daesh puisque leur aviation a bombardé l’armée syrienne près de Deir ez-Zor, le mois dernier, tuant 62 soldats, et permettant à Daesh de reprendre l’offensive.

Avec Obama, les Américains aident al-Qaida ET Daesh. Avec Hillary, ils feront directement la guerre à la Russie : « Je me suis dressée devant la Russie (…) et je le ferai encore en tant que présidente ».

Nous voilà prévenus : Hillary est menteuse à 100 % et elle veut une guerre à 100 %.

Et pendant ce temps, nos médias nous alertent sur… le machisme de Trump.

54 réactions et commentaires

    • francois Marquet // 13.10.2016 à 12h17

      Oui, mais il semblerait que les choses s’accélèrent, et que le Royaume-Uni (ou plutôt ses politiciens) s’engagent sur une voie périlleuse: Boris Jonhson demandait récemment aux organisations soutenant les droits de l’homme britanniques de manifester devant l’ambassade de Russie à Londres, aujourd’hui il veut une escalade militaire en Syrie:
      https://www.rt.com/uk/362606-boris-military-options-syria/
      Décidément, il avoir les mêmes commanditaires que les Hollande, Ayrault Fabius, et Juppé …

        +16

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      • Ouaille // 13.10.2016 à 18h02

        L’agitation pro-intervention est sans doute proportionnelle au nombre de soldat des forces spéciales coincés à Alep.

          +21

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  • Pierre // 13.10.2016 à 10h32

    Sur la propagande des médias occidentaux, on peut également écouter cet extrait traduit de l’interview de Vanessa Beeley, reporter britannique de terrain, par Ron Paul:
    http://www.fawkes-news.com/2016/10/syrie-une-journaliste-britannique.html?m=1
    Remarque :à 6:16 lire 18% et non 80%

      +24

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    • Renaud 2 // 13.10.2016 à 12h13

      Vidéo à voir absolument. C’est quand même autre chose quand la personne interviewée était sur le terrain. Comme dit dans l’article, la partie Ouest d’Alep essaie de vivre normalement. L’Est, très peu peuplé et tenu par les djihadistes, se bat avec l’aide de nos chères démocraties afin de faire flotter un drapeau noir obscurantiste. Rappelons qu’Alep est un endroit stratégique pour la circulation des oléoducs/gazoducs du Moyen-Orient. Ce n’est pas un hasard si la guerre dure depuis si longtemps là-bas, Alep mère de toutes les batailles…

        +20

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    • V_Parlier // 13.10.2016 à 23h05

      « Remarque :à 6:16 lire 18% et non 80% »

      En fait, jusqu’à 22h30 le 13/10, une annotation superposée par dessus le sous-titre remplaçait 80% par 18%. Il semble pourtant bien que V.Beeley prononce « eighty », mais ça posait un problème de cohérence avec les 1/4 de terroristes évoqués par ailleurs (d’où le doute).

      Cependant, suite à plusieurs remarques de différentes personnes confirmant le « eighty », ce « 18% » a été retiré à 22h30 de la vidéo. ll est vrai qu’on peut donc supposer qu’elle évalue à 80% les sympathisants d’Al-Nosra alors que les « membres actifs » sont 25% ou un peu moins.

        +2

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  • Fritz // 13.10.2016 à 10h57

    « La Russie n’a pas prêté attention à Daesh » (Hillary Clinton)

    Comme à Palmyre, où les Russes ont aidé l’armée syrienne à reprendre cette ville magnifique occupée par les tueurs de Daesh.

    Les Américains, quant à eux, ont prêté attention à Daesh puisque leur aviation a bombardé l’armée syrienne près de Deir ez-Zor, le mois dernier, tuant 62 soldats, et permettant à Daesh de reprendre l’offensive.

    Avec Obama, les Américains aident al-Qaida ET Daesh. Avec Hillary, ils feront directement la guerre à la Russie : « Je me suis dressée devant la Russie (…) et je le ferai encore en tant que présidente ».

    Nous voilà prévenus : Hillary est menteuse à 100 % et elle veut une guerre à 100 %.

    Et pendant ce temps, nos médias nous alertent sur… le machisme de Trump.

      +69

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    • ranna // 13.10.2016 à 15h30

      C’est vrai les États-Unis ont aidé l’État Islamique à Kobané, Tell Abyad, Manbij, Fallujah et j’en passe…

        +14

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      • silk // 13.10.2016 à 20h46

        Il faut voir qu’il s’agit d’une instrumentalisation : d’un côté ils combattent Daech, de l’autre ils laissent tranquille EI dès qu’il y a le risque que ça puisse aider l’armée syrienne, ce qui par effet inverse laisse Daech avancer sans rien faire.
        Par ailleurs Il ne faut pas oublier l’armement fourni à Al-Nosra allié de Daech.
        Dès lors que cet armement est mutualisé, il s’agit d’un soutien implicite.
        Et si les USA ont mis la pédale douce sur le soutien officiel à Al-Nosra qualifié maintenant de terroriste, ils font tout pour ne pas les bombarder et empêcher qu’ils le soient (CF Le canard enchaîné depuis 2 ans).

          +7

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        • ranna // 15.10.2016 à 23h53

          Al nusra et l’État islamique sont ennemis et non alliés.

            +0

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    • jacqurocant // 13.10.2016 à 19h52

      Nos médias préparent l’opinion publique à la guerre contre la Russie. C’est clair depuis le début, Que ce soit avec le prétexte de la Syrie ou celui de l’Ukraine. Poutine le sait puisqu’il a déjà intégré dans ses discours publics,

        +16

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  • geoffrey // 13.10.2016 à 11h03

    bonjour, bonsoir,

    LE problème caractéristique de nos sociétés, ce n’est pas l’information, c’est sa gestion.

    LE problème, c’est que « les gens » ne sont pas (encore) prêts à considérer que les politiciens sont plus des psychopathes que des êtres de vertus : qu’il est doux d’être lâche. « Les gens » pensent encore que hollande, sarko’, juppé, lepen…sont relativement sincères quand ils s’expriment en public. GRAVE FAUTE !!! Et de penser que les journalistes font leurs boulots honnêtement.

    Les futures générations (si WW3 laisse en vie qqns d’entre nous) nous jugeront impitoyablement…

    LE vrai saut qualitatif, ce sera quand les gens agiront selon leurs consciences/l’éthique (au mépris de la Loi au besoin), et non en fonction des discours des politiciens et autres banksters.

    Mon fusil, c’est ma liberté…

    Geoffrey, neo-communiste

      +32

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  • Toff de Aix // 13.10.2016 à 11h30

    Désinformation a tous les étages ! Quand je vois un sketch des guignols de l’info, montrant un Trump président en 2020 menaçant de frapper atomiquement les pays ne lui convenant pas… L’inversion accusatoire est tellement ancrée dans les esprits que même un programme considéré comme « progressiste » (attention hein j’ai bien dit « considéré comme », pas qu’il l’était !) manipule grossièrement les faits pour les faire coller à la rhétorique guerrière des néo cons US, avec killary à leur tête.

    Ce conflit en Syrie risque bien de faire un seul perdant : l’Humanité, j’en ai bien peur…

      +36

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    • Raoul // 13.10.2016 à 14h15

      Je pense malheureusement que nous sommes très près d’un conflit majeur. La situation est bien pire qu’au moment de l’affaire des missiles de Cuba car, pour éviter le conflit, il suffisait aux russes de retirer les dits missiles. Actuellement, je ne vois pas de solution puisque toutes les approches diplomatiques ont été torpillées par les États-Unis. Et Clinton n’est pas réputée pour sa patience, donc il faut effectivement craindre le pire.

        +13

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    • UltraLucide // 13.10.2016 à 15h52

      L’analyse ci-dessous me semble poser correctement les fondamentaux du terrible poker mondial en cours:
      http://www.dedefensa.org/article/notre-3eme-guerre-mondiale-stealthy
      1-Option1: la guerre mondiale « en douce » et « camouflée » (stealthy), l’option actuelle des USA.
      On fait descendre des avions de lignes russes par des copains, on détruit des convois humanitaires avec des bombes planantes high-tech, on agite des fanatiques islamistes partout, et on accuse les russes. Comme ils sont en train de gagner, on les menace explicitement d’affrontement directs mais limités aux plans locaux (Syrie et Ukraine).
      2-Option2: Glissement irrémédiable vers la guerre mondiale si les USA perdent la main dans l’option1
      3-Option3: Si on va vers l’option 2, alors affrontement ouvert élites-peuples aux USA et en Europe, révolutions contre putschs pour empêcher la guerre mondiale.

      Résultat probable: Guerres civiles en chaîne puis guerre mondiale quand même.
      Le risque est bien là. Quand on regarde les choses en face, on est en train d’en arriver à ce point critique.

        +11

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  • francois Marquet // 13.10.2016 à 11h35

    Khadafi, un guignol grotesque?
    Peut-être, mais qui a pendant 40 ans augmenté le niveau de vie des Libyens jusqu’à en faire le deuxième pays d’Afrique en terme d’indice de développement humain (revenu, espérance de vie, éducation etc) derrière les Seychelles.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Libye#Niveau_de_vie
    Mais c’était en 2007, avant les bombardements Français qui l’ont livré à ses bourreaux et le « nous sommes venus, nous avons vu, il est mort » de Clinton.
    Sûrement pas un enfant de choeur, mais quand il dit dans ce discours que le pétrole Libyen appartient à toute l’Afrique, ça résonne…
    https://www.youtube.com/watch?v=a8ypSqiQ4oo

      +34

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  • onestleschampions // 13.10.2016 à 12h08

    Les rédactions des media pullulent de cette gauche morale intellectuellement médiocre, focalisée sur les détails et ne souhaitant traiter l’essentiel, et très lyncheuse.
    De cooptation en cooptation, à l’horizontale, tout ce qui ne leur ressemble pas a été évacué des rédactions.

    Par ailleurs, cet état de fait convient très bien aux quelques poignées de financiers et de politiciens subventionneurs, de groupes de pensée, qui ont mis la main sur ce pays.
    Si un élément se distingue de ce troupeau coopté, alors ils interviennent pour l’éliminer, verticalement.

    Cette machinerie est diabolique.
    Elle est une des formes les plus marquées de la décadence de « méprisable République ».

      +27

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    • Catherine // 13.10.2016 à 19h51

      « Les rédactions des media pullulent de cette gauche morale »

      Vous voulez dire moralisante. En réalité c’est leur fond de commerce hypocrite.

      Rien n’est plus diabolique que de se prétendre les défenseurs de la vertu et de la morale pour faire passer en douce des projets inavouables.

        +11

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      • juliettedesesprits // 14.10.2016 à 00h39

        Allez sur l observatoire des neocons vous découvrirez ces oiseaux et le façon dont ils opèrent.

          +2

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  • Theoltd // 13.10.2016 à 12h36

    Le cousin de ma femme quant a lui a une belle soeur dont une des cousines par alliance est une Syrienne qui vit a Alep Est et qui est utilisée comme bouclier humain et ne peut quitter la ville, sous peine de voir sa famille décapitée par les terroristes. Ils attendent la liberation de la ville par les forces Russes et syriennes du president Assad.

      +16

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  • Toff de Aix // 13.10.2016 à 12h44

    Le seul petit « problème » est que ce sont deux puissances ayant l’arme nucléaire. Et qu’il y a foule de néo cons au sénat, au parlement et même au pentagone US, qui sont « pour une frappe nucléaire préventive envers la russie ». Et qu’accessoirement, nous misérables peuples européens, sommes situés sur la future ligne de front. Pas de quoi s’inquiéter en somme, surtout quand Hillary déclare être un persuadée de pouvoir tenir tête à la Russie « .

      +7

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  • Macarel // 13.10.2016 à 13h33

    La guerre entre Russes et Etats-Uniens est-elle commencée en « mode furtif » ?

    http://www.dedefensa.org/article/notre-3eme-guerre-mondiale-stealthy

      +5

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  • Xavier // 13.10.2016 à 15h01

    De combien de centaines de milliers de personnes sommes-nous responsables par nos dirigeants interposés ?

    Combien de temps faudra-t-il pour que vous, comme tous, nous comprenions que notre mode de vie expansionniste est responsable de ces déséquilibres ?

    J’ai de plus en plus de mal à lire les commentaires de gens se dédouanant du malheur des autres, relisez ce qui est écrit dans la colonne de droite sur ce site : « Je suis citoyen des États-Unis et j’ai une part de responsabilité dans ce que fait mon pays. » (…)

    PERSONNE n’est irréprochable et nos démagocraties ont savamment abouti à une déresponsabilisation et l’endormissement des consciences par le confort mais le fond ne change pas, NOUS produisons les chaos là-bas.

    Je relie votre réaction à ces gens qui conspuent la chasse, ces « viandards » et qui se disent : « c’est beau la civilisation, acheter sous cellophane, propre, bio, équitable » et qui ne mettent surtout pas le nez dans un abattoir…

    A partir de là on doit pouvoir discuter sans se lancer d’anathème mais sans non plus se la raconter « ici on est des gens bien »… Non ?

      +0

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  • Eric83 // 13.10.2016 à 15h04

    La campagne pour les élections US de 2016 se déroule dans un contexte international aux crises multiples convergentes – crise monétaire, financière, économique, sociale, politique, géopolitique…- et doit donc être replacée dans ce contexte.

    Les US perdent de leur pouvoir et de leur autorité dans tous ces domaines mais certains – les néocons en tête – refusent cette situation, inacceptable pour eux, et semblent prêts à défier militairement la Russie. Killary est leur championne et tous les coups semblent permis pour lui faire gagner les élections face à Trump qui apparaît comme Anti-Système, donc dangereux.

    La question qui se pose est donc, jusqu’où iront-ils ?

      +9

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  • Nicolas Anton // 13.10.2016 à 15h18

    Oui c’est clair. Guerre froide II. Les joueurs de poker n’iront pas au-delà. L’enjeu étant le maintien de la zone dollar ou pas..

      +1

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    • martin // 13.10.2016 à 16h54

      Toujours la même chose

      Le Maréchal Konatchenkof répondant au pauvre Kirby et à son complice mononeural (Mc Milley), a expliqué encore une fois ce qu’il en était des forces aérospatiales russes en Syrie en invitant, pour finir, « les amateurs qui croiraient aux capacités d’avions prétendument furtifs (F22=enclume), de renoncer à leurs illusions ». Tentons de traduire cela en clair, car beaucoup ne semblent pas comprendre ce que ça signifie exactement. Alors voici: dans l’hypothèse ou nos aimables pentagonais décideraient de priver les russes d’une de leurs bases, à Tartous ou Damas par exemple, en envoyant un millier de missiles (Tomahawk, cruise etc.) à un million de dollar le joujou, ils perdraient à coup sûr un milliard de Dollars, et devraient ensuite affronter une crise de communication sans précédent, consécutive à un échec TOTAL et parfaitement public. C’est de cela dont il s’agit et ça vaut autant pour ce crétin d’Ashton Carter que pour Killary.

      C’est là qu’est le blocage et il est ingérable pour les USA. Le prétendu plan C, à savoir les âneries (dangereuses) qu’ourdit Carter avec sa clique de bras cassés, ne fait pas le poids face aux moyens réellement supérieurs des russes.

      C’est VRAIMENT à une fin de partie que nous assistons, et m’est avis que Clinton l’a compris, mais elle feint. Campagne oblige.

      DM

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    • Caroline Porteu // 14.10.2016 à 20h08

      Ne pas oublier les chemins du Gaz .. çà et le dollar , les USA veulent la guerre pour sauver leur hégémonie et leur monnaie . Essayons pour une fois d’éviter la manipulation . Visiblement Hollande fidèle à lui même continue de jouer les caniches avec ses réflexions qui ont entrainé l’annulation de la venue de Poutine en France .
      Malheureusement Villepin n’a plus de discours à faire à l’onu sur ce type de sujet , mais les ficellles sont aussi grosses qu’en 2003 avec Colin Powell

        +0

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  • Nicolas // 13.10.2016 à 16h57

    Même la candidate écolo Jill Stein confirme: HC peux nous conduire à la guerre nucléaire, pas Trump qui veut dialoguer avec la Russie. Et elle n’a pas un poste à espérer de Trump (qui veux moins de régulations, elle en veux plus), donc elle dit simplement la vérité.
    https://twitter.com/LogicalCampaign/status/786537934648385536

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    • martin // 13.10.2016 à 17h43

      La Syrie est un point vital dans la géopolitique mondiale. Couplée à l’Iran, elle rend l’arc Chiite inviolable. Conséquences: le Caucase, le bassin caspien, l’Asie centrale et le Proche-Orient ne sont plus contrôlables par les USA. Le pétrole, le gaz et son flux vers l’Europe, l’instabilité Takhfiristes enfin, deviennent l’affaire commune de la Russie, de l’Iran et de la Chine. Exit, l’Oncle Sam. Alep est la dernière pierre de cette construction cosmopolitique. Une fois la ville libérée, l’heure de l’Amérique dans ce grand Moyen-Orient qui court du Maghreb à la frontière chinoise sera scellée. Cet espace aura été rendu inaccessible aux manipulations américaines. D’ou la rage de Washington.

      Quant au conflit nucléaire, c’est bien sûr une possibilité, mais les DongFeng chinois et Les Topols et Satan russes sont tout à fait capables de transformer la charmante Nouvelle-Angleterre et ses délicieux pavillons fleuris en une vaste étentue vitrifiée. Nos élites washingtoniennes ne peuvent guère l’ignorer ce me semble. Les maffiosi n’ont pas de morale mais ils tiennent à leur bien.

      Restent l’Ukraine et la Baltique. Mais ce n’est pas la question du jour.

      DM

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  • Lysbeth Levy // 13.10.2016 à 17h56

    Honteux !Même la prétendue « gauche radicale » anticapitaliste » écologiste appelle à soutenir les « rebelles  » ou révolutionnaires financés par les Usa, Europe dont la France : https://blogs.mediapart.fr/ivan-villa/blog/041016/alep-syrie-communique-deelv-densemble-du-npa-et-du-pcf Il faut dire que cette « gauche » radicale (sic !) est financée par le réseau Open Society du trop fameux Soros et l’OSCE. Rien devrait nous étonner quand Anti-Kor,et Ensemble, NPA avec ces anciens soutiens des « révolutions démocratiques à l’est européen qui défendent l’odieux « Maidan » avec les qualificatifs « munichois », soutient de dictateurs « alias » Hilter…Ces partis « de gauche » radicale » (sans rire !) sont encore plus coupables a mon humble avis que les partis de droite

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    • red2 // 14.10.2016 à 09h50

      le communiqué n’appelle pas à soutenir les rebelles mais appelle à l’arrêt des combats.

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      • Lysbeth Levy // 14.10.2016 à 10h25

        Evidemment c’est « sous entendu », car ils ont attendu tout ce temps pour décider qu’il fallait stopper ce conflit meurtrier alors que se sont « les bombes russes, et celles d’Assad » en cause ? Et avant sous les bombes occidentales, massacres, décapitations, crucifixions faites par les mêmes rebelles ?? « Alep subit un déluge de feu
        Les avions russes et ceux du régime larguent des bombes anti-bunker dont la puissance permet d’effondrer des immeubles entiers sur leurs habitants et la destruction des abris souterrains. Les bombardements visent des hôpitaux et des écoles, et constituent des crimes de guerre.
        La population, prise entre les djihadistes et les armées du régime, est privée d’eau et d’alimentation. » »
        Je connais quelqu’un de ces militants de la « prétendu gauche » et ils suivent bien l’agenda otanien « occidentale » depuis très longtemps. Réponse de Bruno Guigues :http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-aux-charlatans-de-la-revolution-syrienne-par-bruno-guigue/ D’ailleurs ces partis font encore semblant d’y croire/

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      • lvzor // 14.10.2016 à 10h30

        Quelle différence, sachant comme tous le savent, que Al-Nosra & C° récusent systématiquement tout cessez-le-feu?
        (tout aussi systématiquement que les medias pro-daech — il faut appeler un chat un chat — oublient de le mentionner)

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    • lvzor // 14.10.2016 à 10h28

      Ce n’est pas pour rien que les plus allumés des néocons et les plus enthousiastes-serviles de leurs valets sont d’anciens trotskystes ou maoistes…

        +2

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      • Lysbeth Levy // 14.10.2016 à 10h53

        Je suis bien d’accord là, la Cia et le state of département ont fait une OPA sur les mouvements trotskystes dès le début pour combattre l’Urss et ils se sont recyclés désormais dans la lutte contre la Russie trop indépendante. Exemple : http://www.lcr-lagauche.org/limperialisme-russe-intervient-massivement-en-syrie-comme-tous-les-autres-dehors/
        Et j’ai aussi su que c’est bien les Open Society l’OSCDE qui financent leurs partis, élections, matériel et drapeaux rouge! Voilà pourquoi dés que Mélenchon dis son avis sur la Russie ou Poutine il se fait incendier par ces « dévôts du Capital » déguisés en anti-capitalistes.Il y a surement d’honnêtes militants mais leurs têtes dirigeantes sont bien achetables…

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  • dircom // 13.10.2016 à 18h18

    Il y a des trous dans ce texte, ce qui est visible c’est qu’il y a un agenda international et que tout le monde ignore qui est derrière. Les clintons, les FH, Merkel … ainsi que les médias semblent anormalemnt coordonnés, et cela coûte des milliards rien qu’en communication.
    L’impression d’être gouverné par des pantins n’a jamais été aussi forte.
    Il ne faut non, plus ce voiler la face, le vrai danger pour nous serait un conflit conventionnel en Europe, ce scénario semble se dessiner, le problème est plus de savoir quel sera le format du conflit, que de savoir si il aura lieu.

      +6

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  • interlibre // 13.10.2016 à 18h41

    A mon avis, de l’esbroufe pour continuer à faire croitre leurs industriels de l’armement. (Il semblerait que dans leur tête de con ça soit tout ce qu’il reste pour maintenir le système économique, voir en France on se gargarise quand on vend un avion)
    Pour pouvoir faire la guerre, je veux dire, une vrai guerre avec des pertes locales (considérables en cas de guerres entre puissances nucléarisées) sur le territoire il faut que le fanatisme soit bien encré dans la société militaire et civile, le fanatisme ou la stupidité au niveau politique ne suffit pas. Et puis c’est nécessaire d’être autonome, le monde entier est devenu interdépendant, comment les US pourraient faire la guerre à leurs propres fournisseurs/acheteurs ?
    Quand bien même ils essaieraient de lancer un missile, dans le contexte actuelle de défiance absolue envers les médias et les politiques ils seraient emprisonnés voir exécutés dans la minute sous la pression populaire. Tout ça prouve encore une fois que le système est en train de sombrer sous ces contradictions et on attend la crise économique finale qui nettoiera tout ça. On a tout pour avancer vers une nouvelle renaissance, il faut seulement se débarrasser des parasites et attendre leur mort naturelle c’est vraiment trop long.

      +6

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  • miroir // 13.10.2016 à 20h24

    Tangeant avec ce « problème », un commenteur sur médiapart donnait ce lien sans commentaire.

    https://www.youtube.com/watch?v=R87yEY_s2xk

    C’est une journaliste américaire qui revient de syrie et qui raconte ce qu’elle a vu. Sous titré en français.

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    • V_Parlier // 13.10.2016 à 23h18

      Journaliste britannique interrogée par une chaîne (dissidente) américaine, mais j’admets que ce détail ne change rien à ce qui est important: ce dont elle témoigne.

        +3

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  • martin // 13.10.2016 à 20h35

    Les deux points chauds en Europe sont l’Ukraine et la Baltique. Dans un scénario d’agression contre la Russie par l’Otan, avec l’idée affichée de « protéger » les pays baltes et d’avancer vers Moscou, il semble que l’infanterie russe serait contrainte de reculer, mais dans le même temps les deux bulles « A2/DA » (Ah!le langage pentagonais!) de Kalinningrad et St Petersbourg infligeraient des pertes énormes à l’aviation occidentale. Les forces mécanisées occidentales possèdent en effet un certains avantage dans le domaine des blindés. Mais il leur faut se décider très vite,car d’ici moins d’un an, l’armée russe recevra les véhicules T14,T15 Kurganets et Boomerang, qui mettront les matériels occidentaux à 1 contre 4. A tel point que l’Allemagne qui produit (et vend) le meilleur char du monde, le Léopard, annonce un vaste programme de recherche et développement pour contrer la plate-forme Armata. Mais c’est bien dans la région baltique qu’est le danger d’un départ de feu conventionnel, si toutefois danger il y a.

    DM

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    • christian gedeon // 14.10.2016 à 10h50

      Le Léopard meilleur char du monde??? c’est une blague du jour?

        +1

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  • martin // 13.10.2016 à 21h27

    Deux choses encore qu’on ne dit jamais lorsqu’on évoque les options militaristes de Clinton ou de qui que ce soit:

    1> En cas de frappe nucléaire préventive US (first strike), beaucoup d’experts pensent que le S.500 russe qui défend depuis peu les noeuds stratégiques de la Russie est capable d’intercepter les charges « mirvées » des Minutemen lorsqu’ils entrent dans l’athmosphère. En réalité, cette hypothèse est très probable puisque le S.500 est résolument spatial et ne peut être que très supérieur au s.400. Songeons un instant à ce que pourrait être en ce cas la frappe russe de retour. Les généraus US savent cela et tremblent dans leurs bottes. (Brrr)

    2> Les russes tolèrent de moins en moins les installations américaines « Aegis » liées au bouclier anti-missile, qu’ils interprètent comme une intrusion dans l’espace stratégique de leur pays. Si les américains insistent trop, un tir de missiles Iskander (Mach 6) pourrait mettre fin au beau projet.(reBrrr).

    Bref, de quelque façon qu’on prenne la question militaire, la marge de manoeuvre US est plus que réduite, et le spectre d’une contre-mesure très dure se dessine de plus en plus clairement. Pour un opératicien russe, l’excès d’agressivité doit être sanctionné. Ils ne plaisantent pas.

    DM

      +9

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  • Christophe Foulon // 13.10.2016 à 21h43

    Avec 129 réacteurs nucléaires répartis dans 14 pays de l’UE, pas besoins d’armes nucléaires, une bombinette mal contrôlée ou une erreur (ça arrive si souvent ces temps ci) et paf de la matière radioactive éparpillée en plein cœur du territoire européen.

    C’est pourquoi je pense que le conflit restera au moyen orient, mais qui peut prévoir ce qui se passe dans la tête des faucons américains !

      +3

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    • red2 // 14.10.2016 à 09h40

      SI il n’y avait que les américains… regardez chez nous, nous avons 19 centrales nucléaires et 58 réacteurs, probablement aucun moyen efficace de protection en cas de frappes de saturation, nous sommes donc hyper vulnérable et pourtant notre moins que rien National envoi le Charles de Gaule et Syrie pour jouer au dur et le précédent détruit la libye pour d’obscures raisons qui semblent loin de l’intérêt national… Il n’y a pas que les américains qui nous mettent en danger, nous arrivons tres bine tout seul! Nous choisissons d’ailleurs comme des grands de rester dans l’OTAN…

        +5

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  • scrongneugneu // 13.10.2016 à 22h36

    On assiste à une escalade rapide avant les élections Americaines…
    Ce qui à mis le feu aux poudres est l’attaque de Deir Ez-Zor pendant la trève, par l’aviation US des soldats Syriens, Poutine a compris que la coalition était prête à tout pour prendre le terrain ( via Daesh et Cie ) il donc aussi compris que sans le pont avancé de Deir Ez-Zor il fallait nettoyer la zone EST d’Alep au plus tôt pour avancer un pion majeur… après avec H.Clinton les choses risquent d’être beaucoup plus violentes, une attaque frontale des US ne sera plus à exclure.
    Cette avancée Russe provoque un vrai vent de panique chez les occidentaux il faut gesticuler, faire du bruit médiatique et les provoquer… mais jusqu’ou ?

      +12

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  • dircom // 13.10.2016 à 23h10

    @Martin
    Les forces Russes au sol ont une force de destruction bien supérieur à loTAN qui a délaissé les chars contrairement aux Russe et des lances rockettes multiples de saturation qui n’existent plus en occident, conjugués avec les missiles à longue distance anti infrastructures de type kalibr et autres, avec les appuis aériens de milliers d’hélicoptères et encore plus d’avions d’attaques au sol. Cela rassemble une force de frappe peu égalable. L’affaire semble donc pliée, d’un point de vu conventionnel. pensez aux tirs depuis la mer caspienne qui ont fait mouche à plus de 2000 km sans être détecté.
    Pour rappel, il n’y a plus d’équivalent de bombardier efficace du côté us, le F35 n’etant pas prêt et le f117 mdevenu obsolète à été retiré. Le F22 de supériorité aérienne est détectable par les radars basses fréquences, donc Il n’est pas à la hauteur des enjeux, les f16 sont dépassés, un seul su 30 est capable d’en mettre 6 au tapis.

      +4

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    • Feubeuh // 14.10.2016 à 01h14

      Qu’est-ce qu’on rigole!
      M270, LRU français, GMLRS en anglais.

      et pour rappel, le F117 n’a jamais eu le role de bombardier… En general c’est des F15 strike Eagle, voir des F18.

        +0

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    • martin // 14.10.2016 à 21h14

      Exact

      La question est de savoir jusqu’ou les néocons vont tenter de tester la patience russe. Leurs croyances auto-suggérées peuvent les amener à penser que peut-être les russes ne répondront pas à ceci ou cela, qu’ils laisseront peut-être passer un tir ou deux pour leur permettre de sauver (un peu) la face. Les russes peuvent être intéressés à certains « bricolages ». Bref, même si l’Otan est larguée au plan opérationnel (et le système Armata arrive!), des baffes pourraient partir.

        +0

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    • martin // 14.10.2016 à 21h21

      Pour ne rien dire du Su 35! Dans mon hypothèse baltique, j’avais eu la mansuétude de mettre l’Otan au mieux, mais c’est une hypothèse en effet très peu réaliste. Le plus probable, ainsi que l’énonçait un rapport américain récent, c’est que l’infanterie mécanisée Us serait en effet, selon ses mots, « anihilated ».

        +0

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  • dircom // 13.10.2016 à 23h11

    Une info est semble-il peu connu. Les ogives nucléaires actuelles sont bien moins polluantes, (elles sont presque propres) que celles des anciennes générations, ce qui rend possible leur utilisation sans rendre la terre invivable.
    Sachant que de nombreuses bombes sont stockés sur le territoire européens, les pays disposant de bases us deviennent des cibles prioritaires.

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  • Anthony // 17.10.2016 à 12h47

    « …. Si Trump fut le premier lors d’un débat présidentiel à menacer son rival de prison, Clinton a été la première à accuser son adversaire d’être un agent d’une puissance étrangère hostile.  »

    Quand on voit comment fonctionne la « fondation » de killary et son « serveur personnel » à la maison, je suis en droit de me demander qui est l’agent ? Pour le mode de payement c’est clair.

    Triste monde.

      +0

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