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2.mai.20132.5.2013
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Le chômage des jeunes

Ce billet fait suite à celui sur le chômage en Europe. (Je l’ai mis à jour hier soir avec un graphe sur l’invalidité et des cartes…) Poursuivons aujourd’hui notre analyse du chômage en Europe, en nous arrêtant sur un drame : le chômage des jeunes (soit les moins de 25 ans). Face à pas mal […]
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Ce billet fait suite à celui sur le chômage en Europe. (Je l’ai mis à jour hier soir avec un graphe sur l’invalidité et des cartes…)

Poursuivons aujourd’hui notre analyse du chômage en Europe, en nous arrêtant sur un drame : le chômage des jeunes (soit les moins de 25 ans).

Face à pas mal d’incompréhensions, je précise que ce taux se calcule évidemment en rapportant le nombre des jeunes au chômage avec celui des jeunes actifs (donc voulant et pouvant travailler), en excluant donc les jeunes en formation – c’est donc un taux tout à fait « normal », parfaitement interprétable sans autre considération.

Historique récent du chômage des jeunes en Europe

Taux de chômage en Europe

On observe sur ce premier graphique la très forte hausse du chômage des jeunes en Europe, supérieure à celle des États-Unis.

Là encore, l’évolution du chômage allemand est hors norme : la baisse a à peine été ralentie par la crise. L’Allemagne profite de sa politique parasitaire en « pompant » l’économie de ses voisins, qui n’ont plus les moyens de rééquilibrer les échanges (par dévaluation…).

La situation des pays en difficulté est beaucoup plus inquiétante (attention, l’échelle a changé !) :

Taux de chômage en Europe

Le cas de l’Espagne est tragique : le taux officiel dépasse désormais les 55 %, l’économie espagnole ne cessant de plonger.

Elle a désormais été dépassée par une Grèce qui semble ne pas pouvoir cesser de chuter.

Voici la synthèse pour les grands pays :

Taux de chômage en Europe

Historique long du chômage des jeunes

Prenons dès-lors beaucoup plus de recul, sur 30 ans :

Taux de chômage en Europe

On observe que la situation des pays les mieux lotis est désormais proche du record du milieu des années 1990 – sauf pour les États-Unis qui s’installent dans le chômage de masse (comme nous l’avons étudié dans ce billet).

En revanche, pour les autres pays :

Taux de chômage en Europe

Espagne, Grèce et Portugal connaissent une situation de chômage des jeunes dramatique, inédite pour eux.

On observe d’ailleurs un « creux » de chômage général pour ces pays entre 2000 et 2007. Cela a correspondu à l’avènement de l’euro et de ses taux bas, qui ont permis de soutenir artificiellement les économies, à coup d’investissements et de bulles diverses. Le problème est que la facture est en train d’arriver…

Voici la synthèse pour les grands pays :

Taux de chômage en Europe

Impact de la Crise sur l’emploi

Désormais classiquement, si nous représentons l’impact sur le taux d’emploi des jeunes (l’inverse du taux de chômage), nous obtenons le graphique suivant permettant de situer les pays par rapport à leur situation d’avant-Crise :

Pertes d'emplois en Europe

On note que :

  • l’Allemagne est bien la seule à avoir (provisoirement) surmonté la Crise ;
  • l’Irlande semble stabilisée pour l’instant à un niveau bas ;
  • Italie et l’Angleterre replongent après un an de stabilisation ;
  • le Portugal continue sa descente, à un rythme bien plus lent que celui de la Grèce et de l’Espagne qui sombrent – 40 % d’emplois en moins pour les jeunes espagnols…

Rappelons que nous avons déjà montré que la reprise américaine n’en était pas une, et que si le taux d’emploi remonte, c’est parce qu’il y a de nombreux chomeurs qui se découragent, et sortent des statistiques de la population active…

Reprise ?

Zoom

Voici un zoom sur la situation de la Grèce et de l’Espagne :

Pertes d'emplois en Europe

Pertes d'emplois en Europe

Cartes

Terminons par la carte régionale sur le chômage des jeunes en Europe :

Pertes d'emplois en Europe

et son évolution entre 2008 et 2011 :

Pertes d'emplois en Europe


Cartoon dessin chômage

Cartoon dessin chômage

84 réactions et commentaires

  • Galuel // 02.05.2013 à 08h07

    Le « chômage des jeunes » est une escroquerie intellectuelle, puisque les jeunes de moins de 25 ans sont avant tout étudiants, donc ils travaillent en tant qu’étudiants.

    Par ailleurs l’allongement de la durée des études est une excellente chose.

    Mais on peut se demander en droit comment il se fait que l’on demande aux jeunes d’étudier, donc de travailler, sans recevoir une rémunération minimale pour cela. Le Revenu de Base répondrait à cette question, tout en permettant aux jeunes sortis d’études d’être symétriquement munis du minimum monétaire nécessaire et suffisant pour initier leur démarche entreprenariale.

    De sorte que l’on se demande bien ce que les vieux attendent pour libérer la création d’entreprises par les jeunes diplômés en instaurant le Revenu de Base inconditionnel.

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    • WhereIsMyMind // 02.05.2013 à 09h04

      « Par ailleurs l’allongement de la durée des études est une excellente chose. »

      => c’est vrai que passer certaine étude de 2 ans à 5 ans à fortement amélioré la qualité de notre enseignement !
      Franchement, c’est juste un surcoût énorme. Par exemple, les instituteurs maternelle/primaire, faisaient 2-3ans d’études pour en suite travailler. En passant leur étude à 5 ans, on « perd 2-3 ans de salaire pour pas grand chôse.

      Une durée des études plus longue n’est vraiment pas le facteur ultime pour une bonne qualification.

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      • Tassin // 02.05.2013 à 09h11

        Hum… T’as pas du comprendre la réforme du concours d’instit.
        Avant il fallait faire une licence puis 2 ans d’IUFM (formation pédagogique principalement). Donc 5 ans d’études dont 2 indispensables à la pratique du métier avec pas mal d’immersion.

        Désormais il y a un Master général sans pédagogie, ni immersion, ni accompagnement. Et la meilleure dans tout ça : les étudiants non-formés tiennent une classe à eux tous seuls! Ce qui en pousse pas mal au découragement, à l’abandon des études voire à la dépression.

        En fait le gouvernement a juste voulu faire des économies en faisant bosser les étudiants gratos, tout en dégradant leur formation avec un bel emballage « les profs auront 5 ans au lieu de 2 ou 3 de formation ».

        Et ça marche…

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        • Macarel // 02.05.2013 à 14h29

          Fut un temps où le concours était niveau bac, et la retraite à 55 ans.

          Mais pour justifier une augmentation des rémunérations le concours est passé au niveau licence, et les retraites à 62 ans, en attendant 63, 64, 65…

          Grâce à nos « amis » socialistes.

          C’était du travailler plus, pour gagner plus, avant la lettre. Il est vrai que dans une société consumériste on n’a jamais assez d’argent. Temps libre, ou argent faut choisir: le temps c’est de l’argent…

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          • bernard botul henry // 02.05.2013 à 18h17

            « Grâce à nos “amis” socialistes »
            il est pathétique d’encore tenir ce discours du « c’est pas mon camp c’est l’autre » , il est manifeste que gauche et droite classiques ont totalement échouer

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      • Galuel // 02.05.2013 à 09h41

        Ce ne sont pas aux hommes du temps passé de juger de la valeur des hommes du temps futur.

        Qu’est-ce qu’un homme de Cromagnon aurait à dire sur la façon de vivre de l’homme moderne ?

        De la même façon de quel droit autoproclamés les hommes les plus proches de la mort auraient à décider de ce que doivent faire ou ne pas faire les hommes les plus proches de la naissance ?

        La vieillesse est décidément un état de délabrement généralisé…

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        • Inox // 02.05.2013 à 18h08

          On peut la faire à l’envers si vous voulez:

          « De la même façon de quel droit autoproclamé les hommes les plus proches de la naissance auraient à décider de ce que doivent faire ou ne pas faire les hommes les plus proches de la mort ?

          La jeunesse est décidément un état de condescendance généralisé…

          En tout cas, votre dernière phrase en dit beaucoup sur vous.

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        • Stéphane Grimier // 02.05.2013 à 21h01

          Galuel défend le droit de chacun par rapport aux droits des autres, et par la même ceux qui n’ont pas le pouvoir contre ceux qui l’ont. Il défend le revenu universel, paradigme impossible à entrevoir d’un point de vue intérieur au système.

          Sa forme, ses formulations sont abruptes – presque autant que les miennes 🙂 – mais selon moi cela n’enlève rien au fond, car la véritable richesse qu’est l’Homme y trouverait enfin son envol, mais y ajoute le pénible agacement de l’aveuglement dogmatique de la plupart de ses contemporains, ou non d’ailleurs. J’avoue que sur ce dernier point, je le vis comme lui.

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      • Baratribord // 02.05.2013 à 18h39

        Mon BTS des années 90 vaut pas mieux qu’un bachelier des années 70 mais il vaut autant sinon plus qu,un master des années 2010 qui vaut moins qu’un cap des années 50. Il y a qu’à voir le niveau d’orthographe de nos jeunes d’aujourd’hui pour s’en convaincre.

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    • soulages // 02.05.2013 à 13h16

      Ce que je crois (source INSEE pour l’année 2005) :

      Il n’y a pas d’escroquerie.
      Le taux d’activité des jeunes de 20-25 ans, en France, est d’environ 2/3, le 1/3 restant faisant des études ou n’étant nul part (hôpitaux, à l’étranger mal déclaré, dans la rue…).
      Les 25% de chômeurs sont donc 25% des 2/3 d’actifs.
      Les actifs en question étant donc soit des étudiants travaillant soit des jeunes sortis du système scolaire, avec un niveau scolaire moyen plus faible que les 25-30ans (env.90% d’actifs).
      D’autre part, la durée des études n’augmente plus depuis le milieu des années 1990.
      Assimiler les études (surtout des jeunes) au travail me semble pousser le bouchon un peu loin. Effectivement, la notion de revenu de base est intéressante, mais il n’y a pas besoin d’assimiler études et travail pour la considérer.

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    • bernard botul henry // 02.05.2013 à 18h14

      Le “chômage des jeunes” est une escroquerie intellectuelle, puisque les jeunes de moins de 25 ans sont avant tout étudiants, donc ils travaillent en tant qu’étudiants

      Encore un superbe commentaire du CAFE DU COMMERCE : quand on parle du chômage des jeunes , on parle de jeunes inscrits au pôle emploi de son pays et cherchant un TRAVAIL , bref vous racontez N IMPORTE QUOI !!

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    • issaly // 03.05.2013 à 14h22

      Voilà encore une idée pour creuser les caisses: qui va payer la note…
      plus sérieusement arrétons de nous voiler la face maitons les jeunes au travail de bonne heure tant qu’ils ont la force physique en assurant les bases éducatives.
      Laissons les places diplomantes, les postes de gouvernances et éducatifs à leur parent.
      Un jeune doit apprendre la base avant de prendre des responsabilités.
      un jeune, ingénieur à 25 ans pour toute sa vie: un leure car on en forme des milliers de haut diplome on boure des classses d’université pour la réussite de quelques uns et la miséres du plus grand nombre.
      Excusez du peu mais en allemagne la trés trés grande majorité les jeunes vont en apprentissages, apprenent un métiers, se formes sur le tas et progressent tout au long de leur vie par la force du poignet pour devenir ingénieurs, chef, professeur ou autre quand leur physique est moins important.
      la France à un systéme éducatif corporatiste, innéficace et miroir aux alusions des parents de plus en plus obnubilé par le plus gros diplome à accrocher le dimanche au dessus du meuble de salon devant toute la famille. Ce diplome dans de trés nombreux cas ne donnent rien sauf une sittuations d’échec et une accusation de la société.
      Mous je suis ARTISAN, j’ai 55 ans ai eu de la promotion tout au long de ma vie et je suis aujourd’hui chef d’entreprise avec des revenu nettement supérieur à des avocats ou autres professions libérales qui sont la fierté et la connerie de parents orgueilleux…

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    • candice // 10.04.2015 à 18h10

      Bonjour,
      En tant que « jeune » de bientot 27ans ayant travaille dans 4 pays, je peux vos certifier par experience que les etudes a rallonge ne servent a rien d’autre qu’a une fuite vers l’avant. A bas les doubles diplomes ou on reapprend la meme chose mais differemment pour rajouter une ligne sur le CV et retarder le moment d’etre au chomage et d’entendre « tu as de la chance d’avoir un travail tais toi ». Je vous passe la generation sacrifiee, les aines qui ne laissent pas de place aux jeunes, la vision court termiste qui donne juste envie d’aller tenter sa chance au Latam. Aujourd’hui je vis a Londres, ou je suis entouree de bachelors (bac+3) anglais qui ont etudient des choses diverses (photographie dans un banque qui dit mieux) et ont tout appris sur le tas avec brio et motivation. Que dire des americains expat bien plus positifs que nous et qui arrivent tout frais dans leur premier emploi. Ici on arrive tot, on part tot, peu de pauses cafes et oui on peut se faire vire mais au final l’etre humain est plus considere qu’en France. Et quand on est licencie on ne se dit pas qu’on va etre dans cette situation pour toujours. On trouve facilement un petit boulot puis un nouvel emploi a la hauteur de nos competences. Au passage a propos de l’allongement des etudes, avez-vous deja essayer de demander a un thesard de pondre une presentation claire et concise expliquant un projet realisable? Je ne remets pas en cause qu’ils sont brillants mais il serait plus a sa place dans un salon a batailler a coups de theories avec les Lumieres que dans notre societe actuelle.

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  • fabien775 // 02.05.2013 à 08h21

    Si l’austérité imposée par l’ Allemagne continue, il n’ y a aucune raison pour que la tendance s’inverse, bien au contraire. Sans un changement radical des politiques en Europe, le chômage va continuer à s’aggraver, mais c’est un changement profond de société qu’il faudrait pour arrêter l’ hémorragie. Je n’y crois pas un seul instant, tant que l’ économie restera corrélée et dépendante des énergies fossiles qui s’épuisent, surtout le pétrole. Ceux qui décident le savent très bien.

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    • Najm // 03.05.2013 à 05h51

      Il n ya aucune correlation entre l’economie et les energies fossiles, il n ya que des choix qui sont pris par des acteurs économiques n’ayant pas des informations parfaites, qui peuvent etre des mauvaus choix. Ce n’est pas l’economie qui decide si votre populaton conduit des 4*4 ou prend son vélo. Ce n’est pas l’economie qui decide si une industrie est profitable ou pas, si elle utilise les energies fossiles ou pas, c’est les choix des hommes qui fondent cette industrie. Et les choix qu’ils font sont généralement liés a des parametres culturels et socio. Petite nuance 🙂

      Olivier Berruyer souligne a raison l’arnaque dans les chiffres d’emploi americains, par contre nul ne peut nier que le secteur privé americain soutient la reprise, les derniers chiffres le demontrent. Il faut analyser micro et arreter un peu la vision macro qui fausse totalement l’analyse, vu qu’il n ya aucune logique dans les politiques macro qui sont menées. La politique macro dans le monde se resume a l’opportunisme politique.

      PAr contre une rapide revue des commentaires montrent comme un air de Keynesianisme dans la vision éco générale, ce qui est déplorable.

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  • Tassin // 02.05.2013 à 08h46

    Il faudrait peut-être mettre ces courbes du chômage des jeunes en parallèle des pyramides démographiques non?
    Je pense notamment à l’Allemagne où il n’y a presque plus de jeunes depuis déjà 20 ans. Ce qui pourrait en partie expliquer le très bas taux de chômage des jeunes.
    Au Portugal la natalité est encore pire (1,3 enfants par femme) mais il me semble que la pyramide des âges n’est pas encore aussi catastrophique que celle de l’Allemagne. Mais ça viendra.

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    • WhereIsMyMind // 02.05.2013 à 09h16

      Personnelement, je suis persuadé que cette courbe de la population est bénéfique !
      Car:
      – les enfants sont un coût jusqu’à 20-25 ans.
      – à partir de 25 ans, en cas de crise, on a des chômeurs =coût!
      – plus on est, au plus les ressources sont rare….*

      * ex: si on diminue la pop pas 2, la proportion d’éléctricité renouvellable (=~hydraulique+biomasse) double !

      Alors oui, c’est vrai, sur le long terme, la masse de pensionner augmente…. mais de toute évidence, quelque soit le pays, l’âge de la pension, ainsi que la valeur (en €) de la pension diminue. Conclusion, faites vous même votre pension….

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      • Tassin // 02.05.2013 à 09h22

        Sur le principe oui, une baisse tendancielle de la population est bénéfique en tous points de vue aujourd’hui.
        Mais cette baisse se situerait autour de 1,9 enfants par femme. Or en Allemagne ou au Portugal, c’est 1,3 ou 1,4. Et là c’est le drame assuré. Tout la société s’en trouve déséquilibrée.

        Je ne suis pas d’accord pour réduire les jeunes, et l’humain à un « coût ». Cette logique comptable est effrayante.

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        • Gbalou // 02.05.2013 à 16h31

          Merci pour les jeunes…c’est super sympa !

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  • Dany // 02.05.2013 à 08h58

    Ce que je n’arrive pas à comprendre, alors que tant de jeunes ne trouvent pas de travail, on retarde un peu partout en Europe, l’âge de la mise à la retraite. D’autre part, les besoins en mains-d’oeuvre diminuent suite à la mécanisation et à l’informatisation, ce qui en soit est un progrès et devrait être une bonne chose pour tous puisque ça devait nous amener à travailler moins et à entrer dans la société des loisirs. On voit cequ’il en est! En fait, les profits réalisé par la réduction de personnel, ne sont pas réparti équitablement, et cela se traduit par une augmentation dramatique de chômage en particulier chez les jeunes, mais pas uniquement. Maintenant, le leitmotif est qu’il faut former les chômeurs pour les mettre en adéquation avec le marché de l’emploi. Soyons réaliste, l’offre d’emploi sera toujours inférieure à la demande, de plus tout le monde n’est pas capable d’être ingénieur ou informaticien ou autre métier pointu et de toute façon, il n’y a pas besoin d’autant de ces métiers qu’il y a de chômeurs. Vu que les emplois de service pourront être remplacés par des robots dans un avenir pas si lointain qu’allons nous faire de toutes ces personnes « inutiles »? Je dis « inutiles », un peu par provocation, car bien entendu personne n’est inutile. Et si aujourd’hui, le travail tel qu’on l’a connu tend à disparaître, ce ne sont pas les activités qui manquent ni la réelle nécessité de penser à comment orienter l’économie et la société en vue de la préservation de notre environnement pour les générations futures. N’est-il pas temps de changer de paradigme et de réinventer la société? J’aimerais savoir ce que vous pensez de l’allocation universelle ou revenu de base, qui serait versé inconditionnellement à chacun de la naissance à la mort. Est-ce que cela ne permettrait pas de réduire les inégalités et de rendre de la dignité à tous ceux qui subissent la crise et sont de plus souvent stigmatisés aujourd’hui. Naturellement, cette allocation doit être couplée à une limitation des plus hauts revenus pour que les profits générés par les machines soient redistribués. Si cette allocation permet de vivre sans devoir se soumettre à un travail non choisi ou pire encore aux aides conditionnées des allocations de chômage, je crois que ça donnerait un souffle nouveau à la société, et qu’on verrait émerger beaucoup de talents et de nouveaux entrepreneurs qui voudront changer le monde. L’être humain est excessivement inventif et créatif, le système actuel l’empêche de donner libre cours à son imagination.

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    • Raphaël // 02.05.2013 à 10h36

      Tout à fait d’accord. Inventons un nouveau paradigme et instaurons le Revenu d’existence.

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    • Hajik // 02.05.2013 à 10h55

      A partir du moment ou quelqu’un travail pour les autres, il arrête ou fuit tout simplement. Il n’y a pas d’avenir pour la majorité des humains dans un système capitaliste (sauf période d’extrême abondance).

      Maintenant sauver notre pays reste possible (et ça ne passe pas par un revenu universelle)

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    • Macarel // 02.05.2013 à 11h03

      ça devait nous amener à travailler moins et à entrer dans la société des loisirs.

      Je préférerais utiliser l’expression « société du bien vivre », plutôt que « société des loisirs ». Cette dernière expression est en effet trop connotée business et consommation.
      En effet, bien des activités non comptabilisée dans le PIB, sont utiles au fonctionnement de la société. Les activités domestiques par exemple, sauf si vous avez les moyens de payer des employés de maison, comme l’on dit maintenant. Ce qui rappelle qu’en toile de fond, il y a la question de la répartition des richesses au sens du PIB.
      D’une certaine façon la question que vous posez est fondamentale: « Qu’est-ce qui est utile à un fonctionnement harmonieux d’une société, qu’est-ce qui est nuisible ? »

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      • Gbalou // 02.05.2013 à 16h40

        Merci les 35 heures…!?

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    • Macarel // 02.05.2013 à 16h08

      Ce que je n’arrive pas à comprendre, alors que tant de jeunes ne trouvent pas de travail, on retarde un peu partout en Europe, l’âge de la mise à la retraite.

      C’est pourtant simple, derrière l’affichage qui consiste à nous dire que l’on fait des réformes douloureuses et courageuses pour sauver le système par répartition, la vrai raison est de faire baisser le niveau des pensions. Pourquoi ? Pour que les gens se mettent à cotiser à des fonds de retraite par capitalisation. S’ils en ont les moyens bien entendu.
      Le niveau des pensions baisse, puisque les seniors qui travaillent jusqu’à l’âge de 62 et plus, diminue. Mais aussi parce que les gens pour des raisons diverses, dont la santé, n’attendent pas d’avoir toutes leurs annuités pour partir. Ce sera de plus en plus le cas, puisque l’on entre de plus en plus tard dans la vie active.
      Ne vous illusionnez pas, derrière les propos mielleux de la droite ou de la gauche libérale: un seul objectif, privatiser les systèmes de retraites.
      Mais, comme ils savent que les français sont encore assez réfractaires à l’idée d’abandonner le système par répartition, ils avance en crabe, mais avec persévérance.
      En se disant qu’avec le renouvellement des générations, ils atteindront leurs objectifs.
      Sournois ils sont, sournois ils seront.
      Tant il est vrai que s’ils voulaient vraiment sauver le système par répartition, ils feraient tout, je dis bien tout pour ramener le chômage des jeunes à un niveau le plus faible possible.
      Il serait en effet plus normal que les jeunes puissent avoir un travail leur permettant d’être autonomes, plutôt que de vivre subventionnés par leurs parents -jouant les prolongation au travail, lorsqu’ils le peuvent-, jusqu’à des âges avancés.
      Mais ils sont en plus pervers, car ils préfèrent monter les générations les unes contre les autres, en accusant les anciens « baby boomers », d’être responsables du chômage des jeunes.
      Inculquant aux plus jeunes qu’il faut en finir avec un système si injuste, alors que c’est un système basé sur la solidarité intergénérationnelle.
      Plus jeunes, d’autant plus enclins d’abandonner le système que la propagande libérale les a convaincu qu’ils ne bénéficieraient jamais du système par répartition, donc à quoi bon cotiser.
      L’attaque sur le système de retraites par répartition, est si ce n’est diabolique, tout à fait machiavélique.
      Mais lorsqu’il s’agit de mettre à bas les systèmes basés sur la solidarité, les libéraux sont prêts à n’importe quelle vilénie.

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      • Lionel // 02.05.2013 à 23h37

        Macarel, je vous lis très souvent avec attention et même si je suis rarement en phase avec vos propos, je les comprends.
        En revanche, sur le sujet des retraites, vous dites absolument n’importe quoi. Il n’y a aucune sournoiserie, juste aucun courage politique de reformer en profondeur le système car c’est un suicide politique. Rien de plus.

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        • Rycochet // 04.05.2013 à 12h12

          Admettons que la sournoiserie soit absente des mesures prisés et à venir (tant il est vrai que nous n’avons que rarement eu à nous plaindre du manque de franchise des politiques) mais considérons les faits seuls: des carrières débutant plus tard, mitées par des périodes de chômage et des licenciements survenant avant la fin de carrière, qu’est-ce que ça peut bien avoir comme conséquence sur le montant des retraites, d’après vous?

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    • G L // 02.05.2013 à 20h40

      Passage à la limite…

      Si les robots font tout (y compris se fabriquer et se réparer les un les autres) ils n’ont plus grand chose à faire puisqu’ils ne travaillent que pour les propriétaires de robots (peu nombreux si on suppose qu’on ne touche pas à la répartition des richesses.)

      L’évolution est suffisamment lente pour qu’une telle situation paraisse farfelue où trop lointaine pour qu’on la prenne en compte mais l’effet n’en est pas moins réel. Les deux idées qu’on attribue souvent à Henry Ford (rationaliser la production et payer suffisamment ceux qui produisent pour qu’ils en profitent) se détruisent l’une l’autre quand il n’y a plus assez de producteurs à qui vendre ce qui est produit.

      Le fait que la croissance de la consommation et de la production permettent de retarder le blocage explique probablement que ceux que nous élisons pour que les choses redeviennent comme avant nous répètent inlassablement qu’il n’y a pas d’autre solution que la croissance.

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  • Arsene // 02.05.2013 à 09h29

    Il aurait était bon d’ indiquer que la façon de calculer le pourcentage de chomage des jeunes exagère celui-ci : on compare le nombre des jeunes au travail avec le total de la classe d’age, sans tenir compte des jeunes en formation….

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  • Dami1 // 02.05.2013 à 10h17

    Dépitant.
    Les duos actionnaires-patrons s amusent bien à se récompenser réciproquement en faisant tout pour garder le meilleur bénéfice en réduisant les coûts au détriment du CA et des emplois. Cf Yahoo…

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  • Gbalou // 02.05.2013 à 10h24

    L’Art de la pédagogie est de répéter :

    Depuis plus de 40 ans, il y a du chômage en France. Le chômage est structurel. Les indemnisations du chômage sont parmi les plus élevées dans le monde, leur durée parmi les longues. La France connaitra-t-elle un jour le plein emploi ?

    La réponse est non. Il n’y a pas de marché du travail en France. Aujourd’hui, vous avez une chance de trouver du travail si vous êtes une femme, handicapé, d’origine maghrébine, moins de 40 ans, technicienne faisant un travail nécessitant une qualification inférieure et réclamant moins de 2000 euros par mois ! Sans parler du management à la française qui vous refuse tout emploi, avant 25 ans, passé 50 ans mais qui exige de travailler jusqu’à 65 ans ! Sans parler de la formation tout au long de la vie qui ne profite pas aux demandeurs d’emploi et qui n’est toujours pas mise en œuvre !

    Il est évident, pour la plupart des analystes, que dynamiter ce système déficient est crucial ! La crise offre cette opportunité. Mais l’esprit de clocher en France est tel que la réforme semble impossible. Ainsi tout le monde court après un CDI alors que les entreprises ne peuvent offrir que du CDD et de l’intérim. Il y a ceux du système et les autres autrement dit les précaires et les RSA !
    Dans le contexte européen, la BCE contrairement à la Fed n’a pas pour objectif de faire baisser le chômage. Les disparités entre les pays sont telles que de toute manière, il lui serait difficile de combattre ce véritable fléau. En outre, la France refuse le fédéralisme proposée par l’Allemagne ! Dans ce dernier pays, il est plus simple d’avoir plusieurs emplois pour obtenir un revenu convenable et de quoi vivre !

    Alors que faire ? Adopter les lois « Hartz » sous prétexte que le coût du travail est plus élevé en France qu’en Allemagne ! Il est clair que baisser le coût du travail aurait un impact positif mais relativement faible en l’absence d’un véritable marché. La compétitivité d’une entreprise ne se mesure pas uniquement à ce seul coût par ailleurs. Quand en Allemagne, Volswagen assemble les voitures dans ses centres les éléments produits dans les pays de l’Est limitrophes, PSA licencie car son business model est tourné principalement sur le marché français. Il lui est impossible de produire au Maroc au sacré nom de la « France », des ouvriers de la « France » ! L’Euro méditerranée devrait être une priorité. Et l’on pourrait multiplier les exemples d’un manque de vision de la plupart des grands chefs d’entreprises et de nos politiques.

    Il n’y a pas de marché de l’emploi en France. Les salaires des CDI augmentent dans chaque branche d’activité malgré la crise ! Le pouvoir d’achat des français contrairement aux idées reçues n’a quasiment pas baissé sauf pour vous les chômeurs en fin de droits ! Le prix du logement n’a jamais été aussi élevé. Le SMIC est trop élevé pour les salariés non qualifiés. Les marges des entreprises sont faibles. Le capital est taxé, point d’investissements. Et l’on vient ergoter sur une crise de la demande !!! Il faut augmenter les salaires et relancer la dépense publique selon certains. On rêve !

    Ecoutez les « pépés flingueurs » dont le silence est assourdissant concernant les jeunes, ils n’ont que les mots TRAVAIL, FAMILLE…Regardez l’évolution de l’emploi en Angleterre : 7,2% aujourd’hui, le même chiffre que celui de la France avant la crise !

    Changer de système : Baisser les charges des entreprises, l’impôt sur le capital, diminuer le montant des retraites qui je le rappelle sont supérieures en moyenne des salaires des travailleurs, diminuer le remboursement des IRM et compagnie qui ne profite qu’à une génération, diminuer l’omnipotence de l’Etat (commune, agglomération de communes… ), flexibiliser des marchés comme le taxi, la restauration…Diminuer bien entendu le coût des transports jusqu’à les rendre gratuit pour les chômeurs, les former tout en baissant les indemnités des chômeurs les mieux rémunérés, définir un SMIC « jeune » compatible au coût du logement…

    Mais enfin, aux jeunes, j’ai envie de leur dire, PARTEZ !…Allez à la conquête du monde ! Le monde vous appartient, la France est bloquée par ses archaïsmes et ses défenseurs. Et pour ceux qui n’ont pas les moyens de partir, offrez vos services à ces chers retraités !

    Bref, tout un programme comme celui d’un grand marché, le premier au monde, la zone Euro !

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    • Tassin // 02.05.2013 à 10h32

      Ça fait 30 ans qu’on entend ce blougiblouga libéral ça suffit maintenant.

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      • Gbalou // 02.05.2013 à 10h50

        En économie, il existe des cycles sur lesquels nous pouvons agir soit sur la fonction demande, soit sur la fonction de l’offre. Aujourd’hui, le plus important en France est de relancer la machine à embaucher !

        Soyons clair, si la France est un désert, il faut creuser des puits ou aider ceux qui creusent déjà; ou encore en sortir pour aller dans une oasis, l’Allemagne; certainement pas en s’endettant en bouteilles d’eau pour nos petits vieux !…

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    • gégé52 // 02.05.2013 à 10h41

      @ Gbalou : copier-coller d’hier… les mantras c’est pour l’archaïsme et ses défenseurs.
      « Regardez l’évolution de l’emploi en Angleterre : 7,2% aujourd’hui, le même chiffre que celui de la France avant la crise ! » Avec toutes les entourloupes technocratiques anglo-saxonnes, on peut faire dire n’importe aux chiffres. Même la vérité. Et la vérité c’est que la très libérale, très moderne, très travailleuse, très dynamique Angleterre compte plus de pauvres que l’enfer française (3 à 4 points de plus). Comme cela a été dit par Olivier sur BFM les réformes libérales tant vantées par l’Elite sont tout sauf d’une redoutable efficacité.

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    • step // 02.05.2013 à 10h44

      j’adore ce paté, qui dénonce le manque de visions des patrons, et propose… de leur donner plus d’aise en transferant les charges sur les salaires… C’est vrai quoi, on a des dirigeants minables, donc le smicard jeune doit payer.

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      • Gbalou // 02.05.2013 à 10h59

        Eh oui, il y a des différences de management selon les pays. A Paris un salarié qui travaille jusqu’à 20 heures est un bon salarié. A New York, on s’interroge sur son efficacité et sa productivité !…

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        • step // 02.05.2013 à 12h36

          oui et donc que proposes tu pour changer cet état de fait, car dans ton texte rien. Fort avec les faibles, faible avec les forts, comme de tous temps !

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          • Gbalou // 02.05.2013 à 13h20

            Le rapport des français avec l’entreprise doit changer. Nous sommes tous des entrepreneurs ! En matière d’éducation, l’esprit d’entreprendre sera bientôt au coeur des programmes. Pour certains dirigeants, le problème est réel. Pour d’autres du style « fort avec les faibles, faible avec les forts », il l’est tout autant.

            Nous pouvons remarquer que dans cette crise que nous vivons, les PME familiales ont le mieux défendu leurs employés. Preuve si besoin est, que ce qui compte dans une entreprise aujourd’hui, est ses valeurs.

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    • Rycochet // 04.05.2013 à 12h23

      La pédagogie par la répétition, ok, mais en REFORMULANT, pas en radotant, en répétant la même chose, mot pour mot

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  • fabien775 // 02.05.2013 à 10h44

    @Gbalou
    Un smic jeune compatible au coût du logement, ok, 1500 Euros nets par mois et encore…

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    • Gbalou // 02.05.2013 à 11h04

      ça se discute selon l’endroit ou est implanté l’entreprise, ses marges…Maheureusement, il n’y a pas de discussions possibles. L’Etat impose sa loi !

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  • P. Maurice // 02.05.2013 à 10h55

    Je suis d’accord avec certain pour dire qu’ils manquent le chiffre du taux d’activité des moins de 25 ans dans les différents pays. En effet si le problème du chômage ne concerne que les 25 % d’actifs alors même un taux de chômage de 60% est à relativiser. Et inversement le problème du chômage des jeunes en Grèce est peut-être encore renforcé par un taux d’activité des jeunes plus important qu’en Europe de l’Ouest.
    Excellent travail comme d’habitude par ailleurs !

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  • Macarel // 02.05.2013 à 11h19

    En 1998, le gouvernement allemand à proposé que des États s’entendent pour engager une politique de relance concertée. Le gouvernement italien était d’accord. Jospin a refusé au nom du pacte de stabilité.

    Extrait d’un document de la Fondation Copernic datant de la campagne du référendum pour le TCE de 2005

    Nos socialistes à la mémoire courte devrait consulter leurs archives, les allemands aujourd’hui montrés du doigt, n’ont pas toujours été ceux qui se sont fait les chantres des politiques de rigueur.
    Il est vrai que depuis ils ont fait cavalier seul, et que cela leur a réussi, mais les torts semblent partagés entre les deux rives du Rhin, si nous en sommes où nous en sommes aujourd’hui.
    Le problème dans l’UE, c’est que la vie politique de chaque pays étant ce qu’elle est, il est quasiment impossible qu’à un moment donné on ait dans tous les pays des gens sur la même longueur d’onde, c’était vrai à 6, à 12, à 15. Alors à 27, c’est la paralysie assurée, d’où la tentation de plus en plus grande des nations qui ont le plus d’atouts de rouler pour leur propre compte, au détriment des autres.
    L’élargissement voulu par les partisans d’une zone de libre échange, toujours plus grande, ont tué l’Europe politique, et vraisemblablement l’euro.

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    • Gbalou // 02.05.2013 à 13h55

      Décider à plusieurs en Europe est un vrai problème. Demander l’avis des peuples sur des décisions qui engagent la vie des gens en est un autre. Il faut donc des mécanismes qui permettent un jour à un européen d’origine autrichienne de décider du sort d’une région en matière d’investissements publics par exemple l’Ile de France !…Merci de faire avancer le débat !…

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  • Fabrice // 02.05.2013 à 11h36
  • BA // 02.05.2013 à 11h42

    Vers une nouvelle monnaie européenne.

    Sur son blog, l’économiste Yanis Varoufakis souligne l’importance historique du document de la Bundesbank publié dans le journal Handeslblatt. Ce document de la Bundesbank montre que l’Allemagne est en train de suivre une Grande stratégie :

    l’Allemagne souhaite créer une nouvelle monnaie, qui réunirait tous les pays situés à l’est du Rhin et au nord des Alpes.

    La monnaie actuelle, l’euro, resterait la monnaie des pays d’Europe du sud et de la France.

    Lisez cet article :

    Faites votre choix, cher lecteur : voyons-nous une Grande erreur de la Bundesbank ? Ou alors une Grande stratégie, dont l’objectif est d’aboutir à une nouvelle monnaie à l’est du Rhin et au nord des Alpes, nouvelle monnaie inutilisée par les pays en déficit et par la France ? Je sais sur quelle interprétation je parierais de l’argent.

    You take your pick, dear reader: Do we behold a Bundesbank Grand Error or a Grand Strategy, the purpose of which is to bring about a new hard currency east of the Rhine and north of the Alps, unencumbered by the deficit countries and France? I know which interpretation I would place money on.

    http://yanisvaroufakis.eu/2013/04/27/intransigent-bundesbank-mr-jens-weidmanns-surreptitious-campaign-to-bring-back-the-greater-deutsch-mark/

    Rappel des chiffres du chômage en Europe :

    1- Médaille d’or : la Grèce. 27,2 % de chômage.

    2- Médaille d’argent : l’Espagne. 26,7 % de chômage.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. 17,5 % de chômage.

    Et les pays qui ont le moins de chômage ?

    24- Pays-Bas : 6,4 % de chômage.

    25- Luxembourg : 5,7 % de chômage.

    26- Allemagne : 5,4 % de chômage.

    27- Autriche : 4,7 % de chômage.

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    • Gbalou // 02.05.2013 à 14h02

      Merci pour toutes ces courbes et autres graphiques Olivier Berruyer mais pourquoi se focaliser en Europe sur les pays du sud et non ceux du nord ?

      Réponse d’olivier Berruyer : « Parce que c’est là, qu’il y a des problèmes…

      Pour moi, il faut regarder ce qui marche ailleurs et en particulier en Europe du Nord !…

      En ce qui concerne la monnaie, rien de nouveau sous le soleil ! C’est un sujet d’inquiétude !…

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      • yvan // 02.05.2013 à 20h04

        Gbalou.

        Quelque chose MARCHE en Europe du nord..??

        Ils ont des ressources naturelles, c’est un fait. Mais hormis ça qui ne durera pas ainsi que leur population plus que vieillissante, essayez d’expliciter, vieux.

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  • Macarel // 02.05.2013 à 11h44

    Pathétique Hollande,

    Hollande ne sait plus quel épouvantail agiter pour nous convaincre de la catastrophe qui suivrait la victoire du NON. Il nous promet une double crise au PS et en Europe, du coup il en appelle aux syndicats Européens, aux partis Socialistes Européens
    Fabius lui est croqué en fatigué de la calebasse tous les jours par le caricaturiste du monde, robe de chambre, pantoufle, Alzeimer n’est pas loin.
    Et bien moi je dis que la crise ne peut être que salutaire, il est temps de clarifier : est-on pour une Europe puissance, qui se donne les moyens de promouvoir un modèle de société plus humaniste que celui des Yankees, ou veut-on s’aplatir devant ces même Yankees et laisser se désagréger chaque jour un peu plus nos services publics, notre modèle de protection sociale, et laisser se développer une spirale du moins disant social.
    Moi je dis que la catastrophe se produira dans la deuxième hypothèse, et l’on risque de se réveiller en 2007 avec une gueule de bois encore plus forte qu’en 2002.
    Donc quelques soient les calculs de Fabius, il faut bien lui reconnaître le mérite de mettre les pieds dans le plat.
    Le moment est en effet venu pour ceux qui refusent l’hégémonie US d’entrer en résistance, et l’un des premiers actes est de refuser cette Constitution d’inspiration néo-libérale.
    Résister à le casse sociale c’est donc dire NON.
    Non à une Europe pensée à Washington et mise en œuvre à Bruxelles, il est temps que les peuples Européens prennent leur destin en main. Ce courant est peut-être minoritaire dans les élites Européennes, mais il n’est pas sur qu’il le soit dans les peuples, voir la mobilisation contre la guerre en Irak.
    Donc voter NON, ce n’est pas dire NON à L’Europe, c’est appeler de ses vœux une clarification sur les buts de la construction Européenne, dans un monde où la politique impériale US crée chaque jour un peu plus de chaos.
    Il est bon que les masques tombent, afin que les loups déguisés en moutons apparaissent au grand jour, les peuples ont le droit de savoir quand il en va de leur condition de vie, de travail,
    de la manière dont ils seront soignés, dont ils pourront vivre dans leurs vieux jours, de l’environnement qu’ils laisseront à leurs enfants.

    Texte que j’avais écrit en septembre 2004, à l’occasion de la campagne pour référendum de 2005, sur le Traité Constitutionnel Européen.

    En le relisant plus de 8 ans après, j’ai l’étrange impression que plus ça change, plus c’est pareil.
    Les choix du type de société dans lequel nous vivons sont faits dans des cénacles, qui n’ont que faire de l’avis des populations.
    Je dois reconnaître aux « ouistes » de l’époque qu’ils avaient raison en affirmant que quelque soit l’issue du référendum de 2005, nous aurions une Europe basée sur le principe du libre échange et de la « concurrence libre et non faussée. »
    Le traité de Lisbonne a d’ailleurs été imposé du haut, sans consultation du peuple un peu plus de deux ans après par Sarkozy.
    Nous vivons dans une démocratie, mais pour ce qui est des choix économiques le peuple n’a pas, plus voix au chapitre (à supposer qu’il l’ait eu un jour).
    De ce fait les alternances à la tête de l’ Etat, si elles changent les têtes qui apparaissent dans nos écrans télés, ne changent rien aux politiques, en l’occurrence libérales menées.

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    • Jean-Luc // 02.05.2013 à 12h04

      @Macarel
      « Nous vivons dans une démocratie, mais pour ce qui est des choix économiques le peuple n’a pas, plus voix au chapitre (à supposer qu’il l’ait eu un jour). »

      Je vous renvoie à cette vidéo si vous ne l’avez vue : « Bruxelles le vrai pouvoir ».
      http://pluzz.francetv.fr/videos/bruxelles_le_vrai_pouvoir_,81327957.html

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      • Macarel // 02.05.2013 à 13h23

        Merci, j’ai déjà vu cette émission et j’avais posté aussi un lien sur le blog.

        Justement, il clair aujourd’hui que la démocratie s’arrête là où commence l’économie.

        D’où, le fait que les gens se mobilisent sur des questions de société comme le « mariage pour tous », et plus sur des questions relevant de choix économiques.

        Ils ont intégré que la question des choix économiques est hors de tout débat démocratique.

        En ce sens l’UE est très semblable à l’ex-URSS. La seule différence est que dans un cas le type d’économie imposée était collectiviste et soit disant égalitariste, dans l’autre libre-échangiste et soit disant concurrentiel (j’entends par là que la concurrence est non loyale, plutôt que libre et non faussée). Le projet de Grand Marché Transatlantique se négocie d’ailleurs or de tout débat démocratique.

        Les débats démocratiques se limiterons bientôt à commenter la météo du jour.

        De plus en plus de gens en sont conscients, et je suis étonné de voir des gens ayant jusqu’à présent voté lors des rendez-vous électoraux me dire: « Désormais j’irais à la pêche, je suis écoeuré. »

        C’est préoccupant, car plus l’abstention sera forte plus ce sera favorable au FN.
        Cela n’empêche pas les militants socialistes de vanter les mérites de la politique « antichômage » de Hollande aux sortir des bouches de métro. Et de dire, qu’il faut attendre les effets bénéfiques de ces politiques, un an c’est trop court pour récolter les fruits(sic).

        Evidemment, qu’attendre de plus de militants, ce sont des perroquets qui récitent des paroles apprises par coeur.

        Mais n’importe quel pékin qui suit avec objectivité l’évolution de la situation économique dans l’UE depuis quelques années n’a pas besoin d’attendre un an de plus pour voir que nous allons nous vautrer.

        Chers militants socialistes: « Souvenez-vous du sort qui a été celui de Papandréou, de Socrates ou de Zapatero. »

        Vos dirigeants font des réformes favorables au patronat, mais c’est la droite qui en profitera, car vous, socialistes, serez balayés du pouvoir lors des prochains rendez-vous électoraux.

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        • Gbalou // 02.05.2013 à 14h05

          Hollande ne travaille pas pour lui mais pour la France et le social libéralisme, ce qui en fait mais son mandat n’est pas encore terminé, peut être l’homme qui nous sortira de la crise !

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          • Macarel // 02.05.2013 à 14h55

            Le social-libéralisme c’est comme le pâté d’alouette: un peu d’alouette et beaucoup de cheval.

            Mais rassurez-vous je n’ai jamais rien attendu de Hollande, et plus généralement je n’attends plus rien des socialistes.

            De socialistes, il ne leur reste que le nom.

            En fait ce sont des défenseurs de l’économie capitaliste productiviste et consumériste.

            Ils ne veulent pas prendre à bras le corps les défis de notre époque, et seront renvoyés à leurs chères études lors des prochains scrutins électoraux.

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          • yvan // 02.05.2013 à 20h09

            Choisir la vidéo : « Le plan de bataille des financiers » :
            http://lesmutins.org/-Videos-.html

            Ca permet de se rendre compte du VRAI pouvoir. Celui de l’argent.

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      • Julian // 02.05.2013 à 17h49

        Nous vivons dans une démocratie.
        Ah certes…
        Mais pas au point que les classes dominantes-dirigeantes acceptent les décisions populaires si elles leur sont stratégiquement défavorables.
        L’affaire de la Constitution européenne est vraiment « le » cas d’école à méditer.

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        • albert // 02.05.2013 à 18h43

          OK, vous avez un autre « cas »?
          Comment expliquez vous qu’une partie des opposants au TCE votent ensuite pour des partis favorables au TCE?
          Et pas qu’une fois. A part en 2002, le score cumulé des partis du centre (qui defendent la politique europeene) est proche de 70% au premier tour… Mais bon, vous pouvez continuer à dire que le peuple ne veut pas de cette politique

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          • yvan // 02.05.2013 à 19h42

            Albert. Relativisez, fils.
            Les peuples européens veulent du fric pour continuer à consommer. Rien d’autre.
            Ils sont aussi la première zone économique qui aiguise l’appétit de tous les autres vautours capitalistes, bien sûr…

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  • juni palacio // 02.05.2013 à 14h17

    Article intéressant d’Alexandre Delaigue sur la question http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2013/05/01/le-jour-du-chomage.html

    Il faut juste rappeler que le chômage de masse perdure en France depuis le milieu des années 70. Tout n’est pas de la faute des Allemands, ni des Irlandais, ni des Chinois…..

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    • chris06 // 02.05.2013 à 17h52

      +1 Juni, c’est tout à fait exact.

      Petits rappels historiques sur le chômage en France:

      1975 : 3% , jeunes 6%

      1985 : 9%, jeunes 20%
      c’est à dire, que cela soit pour les moins jeunes ou les jeunes une multiplication par environ 3 du taux de chômage en seulement 10 ans

      1985 à nos jours : « plateau ondulé » autour de 9% (+/- 2%) suivant les périodes de récession ou de croissance et pour les jeunes idem « plateau ondulé » autour de 22% (+/-4%)

      Je poserais d’abord deux questions:

      1. Pourquoi cette multiplication par 3 en dix ans de 1975 à 1985? Quelles en furent les causes?
      2. Pourquoi cette relative stagnation (plateau ondulé) à un niveau trop élevé pendant les trente dernières années?

      L’hypothèse que je soumet à votre appréciation, c’est que les solutions pour endiguer le chômage en France dépendent en partie des réponses à ces questions.
      D’autres diront, mais non, il nous faut un changement radical de système, le capitalisme mondialisé va bientôt exploser, on pourra reconstruire sur ses décombres un meilleur système. Mais supposons que ce ne soit pas le cas, le capitalisme mondialisé ne va pas s’effondrer avant au moins 20 ans, que fait on en attendant? On accepte un niveau de chômage aussi élevé ou pire, une nouvelle montée historique du chômage comme dans les années 70 et comme en Grèce ou en Espagne dernièrement?

      « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. »
      Art.23 de la déclaration des Nations Unies de 1948

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      • Tassin // 02.05.2013 à 18h01

        La réponse à ces 2 questions est à chercher du côté de la hausse de la productivité.

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        • Gbalou // 02.05.2013 à 21h38

          Un français travaille jusqu’à 20 heures, il travaille beaucoup. Un américain travaille jusqu’à 20 heures, il n’est pas productif. TRAVAILLER MOINS ET GAGNER PLUS !

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        • chris06 // 03.05.2013 à 10h53

          @Tassin,

          historiquement en France, si vous regardez sur l’ensemble du XXeme siècle, la période de plus forte hausse de la productivité du travail se situe précisément sur la période 1950-1973, années de quasi plein emploi:

          voir tab. 4 p. 16

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          • Tassin // 03.05.2013 à 10h56

            La hausse de la productivité créé des emplois, elle est pas mal celle-là 😀

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          • chris06 // 03.05.2013 à 11h29

            comment ça elle est pas mal celle là? Tout au cours du XXeme siècle il y a eu hausse de la productivité et il y a aussi eu création d’emploi. Et c’est précisément quand il y a eu la plus forte croissance de la productivité qu’il y a eu le plus de création d’emplois.

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      • Inox // 02.05.2013 à 18h56

        « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. »

        Amen.

        On devrait graver cette phrase dans le marbre de Wall Street à la place de « Greed is good » ! Elle le mérite.

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        • Gbalou // 02.05.2013 à 21h43

          Mieux : Qui emploie ? Les entrepreneurs !

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      • yvan // 02.05.2013 à 19h38

        « Nations Unies »
        Tu parles d’un beau discours commercialement propagandiste.
        Les US ont juste profité de leur « victoire » sur l’Allemagne pour dicter leurs conditions aux pays non contrôlés par la Russie. Y’a le tas, selon l’expression.

        D’ailleurs, rien que « nations unies » est un oxymore.

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  • bernard botul henry // 02.05.2013 à 18h10

    Dans un monde dirigé par une gérontocratie tout cela est normal….
    N’oublions pas qu’ils n’ont plus la guerre pour se débarrasser du trop plein de jeunes !!!

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  • emmanuel L // 02.05.2013 à 18h27

    A quoi sont corrélés les pics de chômage de mid-80’s et mid-90’s, ainsi que les décrues ? « Crises »/Reprises-Croissance ? Mesures sectorielles ? Autres ?

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  • yvan // 02.05.2013 à 18h57

    AUCUN rapport avec le billet ci-dessus, mais, 1) le sujet est important 2) pour une fois que Le Monde fait un article intéressant 3) il s’agit d’économie au sens le plus important, soit la POLITIQUE économique (et non les théories farfelues) :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/02/la-chine-entre-accident-de-croissance-et-visee-hegemonique_3170074_3232.html
    « Mais à cette donnée purement économique traduisant la grande cyclicité du modèle de développement chinois est venue s’ajouter une dimension jusque-là difficilement palpable : une croyance quasi religieuse dans leur supériorité intrinsèque, une arrogance nouvelle traduisant une visée hégémonique à peine dissimulée. »
    « Face à ce constat, nombre d’entrepreneurs se sont vus contraints de ralentir voire de stopper leur activité pour préférer s’orienter vers des secteurs plus spéculatifs comme l’immobilier… une véritable fuite en avant. »
    « La recherche systématique de boucs émissaires Afin d’expliquer les problèmes internes qui minent le quotidien des chinois, la communication orchestrée par le gouvernement consiste désormais à trouver des boucs émissaires à l’étranger. En ce sens, l’hyperinflation qui ponctionne le pouvoir d’achat des chinois proviendrait directement des Etats-Unis et de leur politique monétaire débridée… ce qui n’est bien entendu pas le cas. »
    « En conclusion, c’est bien d’une course à l’hégémonie dont il s’agit, la guerre ayant déjà débuté dans les domaines économiques, financiers et monétaires. Les dirigeants de Pékin semblent désormais élargir pas à pas l’ampleur de leurs intérêts vitaux, et testent jusqu’où ils peuvent aller sans générer de réaction de la part des pays étrangers. »

    Et pour connaître un peu les Asiatiques, sur ces sujets, ils plaisantent rarement…

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  • yvan // 02.05.2013 à 19h24

    Là, par contre, ça concerne aussi le chômage. En général et en particulier.

    http://www.lepoint.fr/culture/viviane-forrester-l-auteur-de-l-horreur-economique-est-morte-02-05-2013-1662163_3.php

    « Viviane Forrester, l’auteur de « L’horreur économique », est morte »
    « Selon Viviane Forrester, « nous vivons au sein d’un leurre magistral, d’un monde disparu que nous nous acharnons à ne pas reconnaître tel ». « Quand prendrons-nous conscience qu’il n’y a pas de crise, ni de crises, mais une mutation ? Le chômeur subit une logique planétaire qui suppose la suppression de ce qu’on nomme le travail… qui se réduit comme une peau de chagrin. » La priorité va au profit, explique l’auteur, « c’est ensuite qu’on se débrouille avec les miettes de ces fameuses créations de richesses ». Escamoté, le monde de l’entrepreneur au profit des « multinationales du libéralisme absolu, de la globalisation, de la mondialisation, de la déréglementation, de la virtualité ». Ce livre, décrié par les économistes de tout poil, est devenu un best-seller point de ralliement des anti-capitalistes et des indignés avant l’heure.  »

    Quand tu penses que mon job d’ingé a toujours consisté à rationaliser le boulot afin que le patron vire plus de monde et gagne plus de fric, je te jure que je regrette maintenant d’avoir fait ces conneries.

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  • Gbalou // 02.05.2013 à 20h58

    168 réponses pour dénoncer ou traiter l’incompétence de l’élite européenne avec Todd !…1O4, je crois, pour le chômage en Europe et à 20H30, 62 réponses sur le chômage des jeunes…

    En clair, il est plus facile de critiquer que de proposer. Si la France était un désert au milieu de l’Europe, Bruxelles serait la victime des critiques. Quand quelques-uns voudraient faire des puits pour retirer de l’eau, acheter à crédit des bouteilles d’eau à l’Allemagne voisine pour se désaltérer, certains seraient prêts à les détruire, les allemands et leurs bouteilles !…

    Rappelons-nous de la sécheresse en 2010 quand des députés ont demandé de creuser des trous pour conserver l’eau tombée à l’automne ou en hiver, beaucoup se sont moqués et rien n’a quasiment été réalisé depuis. Cette pratique est pourtant utilisée en Inde.

    Le problème de notre pays n’est pas lié à un manque de ressources ou d’ingéniosité pour résoudre le problème du chômage des jeunes mais tout simplement parce qu’il est entré dans une phase de critique et d’un manque de courage !…

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    • Inox // 02.05.2013 à 23h12

      Eh bien, encourageons la prise de responsabilité et le courage. Faisons un nouveau référendum sur l’Europe ! Pas évident hein ? On se demande qui manque de courage finalement.

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  • BOURDEAUX // 02.05.2013 à 22h43

    Comment s’explique la très brutale hausse du taux grec en 1997 ?

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  • BA // 03.05.2013 à 11h45

    Vendredi 3 mai 2013 :

    Zone euro : récession pire que prévu en 2013, PIB en baisse de 0,4%.

    La zone euro connaîtra cette année une récession plus importante que prévu, avec un Produit intérieur brut se repliant de 0,4% (contre -0,3% prévu jusqu’ici) et un chômage au-dessus de 12%, selon les nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne publiées vendredi.

    Pour l’année 2013, les pays d’Europe du sud vont voir leur PIB baisser davantage que prévu.

    Pour l’année 2013, le PIB de la France va baisser de 0,1%.
    Le PIB de l’Italie va baisser de 1,3%.
    Le PIB de l’Espagne va baisser de 1,5%.
    Le PIB de la Slovénie va baisser de 2%.
    Le PIB du Portugal va baisser de 2,3%.
    Le PIB de la Grèce va baisser de 4,2%.
    Le PIB de Chypre va baisser de 8,7%.

    Sur son blog, l’économiste Yanis Varoufakis souligne l’importance historique du document de la Bundesbank publié dans le journal Handeslblatt. Ce document de la Bundesbank montre que l’Allemagne est en train de suivre une Grande stratégie :

    l’Allemagne souhaite créer une nouvelle monnaie, qui réunirait tous les pays situés à l’est du Rhin et au nord des Alpes.

    La monnaie actuelle, l’euro, resterait la monnaie des pays d’Europe du sud et de la France.

    Lisez cet article :

    Faites votre choix, cher lecteur : voyons-nous une Grande erreur de la Bundesbank ? Ou alors une Grande stratégie, dont l’objectif est d’aboutir à une nouvelle monnaie à l’est du Rhin et au nord des Alpes, nouvelle monnaie inutilisée par les pays en déficit et par la France ? Je sais sur quelle interprétation je parierais de l’argent.

    You take your pick, dear reader: Do we behold a Bundesbank Grand Error or a Grand Strategy, the purpose of which is to bring about a new hard currency east of the Rhine and north of the Alps, unencumbered by the deficit countries and France? I know which interpretation I would place money on.

    http://yanisvaroufakis.eu/2013/04/27/intransigent-bundesbank-mr-jens-weidmanns-surreptitious-campaign-to-bring-back-the-greater-deutsch-mark/

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  • Lisztfr // 04.05.2013 à 08h56

    Chateaubriand a dit, « Toute notre vie se passe à errer autour de notre tombe. », et vous ne faites qu’errer autour de la vérité. Paul Jorion a eu le courage d’écrire que le capitalisme était à l’agonie, vous, pas tellement…. Je me fâche de temps en temps contre des discours certes intéressants mais qui qui finissent par noyer la vérité : Aucune entreprise ne produit plus de demande que d’offre, parce que la demande est basée sur son revenu, que celui-ci provient de son offre. A cause de ça, il n’y a pas de solution (conventionnelle) à la crise. Inutile de lire Marx ou Ricardo, ça ne va pas marcher. Ceux qui ne disent pas ça ne font rien pour éclairer le public, et ça à la longue n’est pas tolérable, c’est pourquoi je me fâche, et je vais devenir l’ennemi implacable de ceux qui noient cette vérité, qui que ce soit ! La vérité est la seule chose qui importe, comme le montre la fin magnifique du film « La Déchéance de miss Drake », 1933

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_D%C3%A9ch%C3%A9ance_de_miss_Drake

    La vérité, sans point d’interrogation comme chez Debussy, Pélléas et Mélisande, non, celle qui nous détruit. Négocier c’est négocier avec l’ennemi, et avec la vérité d’un âge de fer.

    Avertissement sans frais, moi je n’aime pas Todd pour ça ! Je préfère J Généreux, il est bien plus intéressant ! Où nos chemins se séparent, c’est sur Say, j’en fait une ligne de fracture, ceux qui sont de l’autre côté, ne sont pas mes amis ! Ceux qui se perdent en vaines petites guérillas en occultant toujours la vérité ne sont pas mes amis. Ce système n’est pas réformable et il va se casser la figure, Keynes, Galbraith n’ont pas osé le dire mais ils l’ont bien senti, en parlant de « long terme », ce qui veux dire dans l’absolu, or la mondialisation a fait advenir cet absolu !

    Désolé… non je ne le suis pas.

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  • BA // 04.05.2013 à 16h07

    Samedi 4 mai 2013 :

    Sur son blog, Jacques Sapir écrit :

    Oskar Lafontaine est un dirigeant de gauche allemand de premier plan. Il a dirigé le SPD pendant des années, puis il a été un des fondateurs du parti de gauche Die Linke. Jusqu’à ce jour, il avait défendu l’Union Monétaire, soit l’Euro.

    Oskar Lafontaine fut Président du SPD de 1995 à 1999, Ministre des Finances de 1998 à 1999, avant de démissionner en raison de divergences politiques avec le Chancelier (SPD) Schröder. Il fut un des fondateurs de Die Linke dont il assuma la direction jusqu’en 2009 où il se retira pour raisons de santé.

    Dans la déclaration qui vient d’être publiée, il change radicalement de position et estime qu’il faut progressivement dissoudre l’Euro afin d’éviter une catastrophe économique et sociale en Europe du Sud.

    On trouvera ci-dessous le texte de sa déclaration du 30 avril 2013.

    http://russeurope.hypotheses.org/1193

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