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1.mai.20131.5.2013
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Le chômage en Europe

Intéressons-nous aujourd’hui à la manifestation la plus blessante de la Crise pour la Société : le chômage. Nombre de chômeurs en Europe Voici les données du chômage en Europe : Ainsi, près de 27 millions d’européens et 19 millions d’habitants de la zone euro sont au chômage… Voici l’évolution mensuelle pour la zone euro : […]
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Intéressons-nous aujourd’hui à la manifestation la plus blessante de la Crise pour la Société : le chômage.

Nombre de chômeurs en Europe

Voici les données du chômage en Europe :

Taux de chômage en Europe

Ainsi, près de 27 millions d’européens et 19 millions d’habitants de la zone euro sont au chômage…

Voici l’évolution mensuelle pour la zone euro :

Taux de chômage en Europe

La situation semble donc connaître un répits.

Malheureusement, elle est très hétérogène entre pays :

Taux de chômage en Europe

La situation de l’Espagne est dramatique…

A contrario, l’évolution de l’Allemagne est surprenante : la baisse a à peine été ralentie par la crise. Le grand souci des partenaires sociaux allemands de protéger l’emploi (par un recours massif au chômage partiel, sans licenciement) a montré son efficacité. Toutefois, le point principal reste le fait que l’Allemagne profite de sa politique parasitaire en « pompant » l’économie de ses voisins, qui n’ont plus les moyens de rééquilibrer les échanges de façon automatique (par dévaluation…).

Historique récent du chômage en Europe

Voici la situation des taux de chômage depuis 2005 :

Taux de chômage en Europe

On observe sur ce graphique la forte hausse du chômage en Europe, qui a été comparable à celle des États-Unis en 2008/2009.

On note en revanche que l’Allemagne exporte également ses chômeurs chez ses voisins, en plus de ses machines-outil…

La situation des pays en difficulté est beaucoup plus inquiétante (attention, l’échelle a changé !) :

Taux de chômage en Europe

Le cas de l’Espagne est tragique : le taux officiel dépasse désormais 26 %, l’économie espagnole ne cessant de plonger.

Elle est désormais rejointe par une Grèce qui semble ne pas pouvoir cesser de chuter.

Voici la synthèse pour les grands pays :

Taux de chômage en Europe

Historique long du chômage

Prenons dès-lors beaucoup plus de recul, sur 30 ans :

Taux de chômage en Europe

On observe que la situation des pays les mieux lotis reste malgré tout encore moins grave qu’au milieu des années 1990 – sauf pour les États-Unis qui s’installent dans le chômage de masse (comme nous l’avons étudié dans ce billet).

Une remarque sur le taux anglais, qui chute encore au tout début des années 2000, alors que la conjoncture s’est retournée. C’est dû au fait que ce pays a largement assoupli les conditions pour bénéficier d’une rente d’invalidité, ce qui a gonflé le nombre d’invalides et dégonflé celui des chômeurs. Voici un graphique avec ce phénomène peu abordé :

Pertes d'emplois en Europe

L’Angleterre a ainsi diminué de 2 points son taux de chômage. La hausse aux États-Unis est également très marquée – surtout quand on sait l’énorme différence d’âge entre ce pays et l’Allemagne par exemple. Il faut donc être prudent au niveau des comparaisons internationales. Et encore, l’étude de l’OCDE s’arrête en 2007/2008… (je n’ai pas trouvé de données à jour, si quelqu’un a envie de chercher…)

Voici la situation du chômage pour les autres pays :

Taux de chômage en Europe

Espagne, Grèce et Portugal connaissent une situation de chômage dramatique, inédite pour eux.

On observe d’ailleurs un « creux » de chômage général pour ces pays entre 2000 et 2007. Cela a correspondu à l’avènement de l’euro et de ses taux bas, qui ont permis de soutenir artificiellement les économies, à coup d’investissements et de bulles diverses. Le problème est que la facture est en train d’arriver…

Voici la synthèse pour les grands pays :

Taux de chômage en Europe

Impact de la Crise sur l’emploi

Désormais classiquement, si nous représentons l’impact sur le taux d’emploi (l’inverse du taux de chômage), nous obtenons le graphique suivant permettant de situer les pays par rapport à leur situation d’avant-Crise :

Pertes d'emplois en Europe

On note que :

  • l’Allemagne est bien la seule à avoir (provisoirement) surmonté la Crise ;
  • l’Irlande semble stabilisée pour l’instant à un niveau d’emploi bas ;
  • Italie replonge après un an de stabilisation ;
  • le Portugal continue sa descente, à un rythme proche de la Grèce et de l’Espagne qui sombrent…

Rappelons que nous avons déjà montré que la reprise américaine n’en était pas une, et que si le taux d’emploi remonte, c’est parce qu’il y a de nombreux chômeurs qui se découragent, et sortent des statistiques de la population active… De même, le Royaume-Uni a pour habitude de « reclasser » de nombreux chômeurs âgés en invalides, les sortant des statistiques.

Reprise ?

Zoom

Voici un zoom sur la situation de la Grèce, d’abord avec les données mensuelles non corrigées :
Pertes d'emplois en Europe

et corrigées des variations saisonnières :

Pertes d'emplois en Europe

Voici la situation de l’Espagne, corrigées des variations saisonnières :

Pertes d'emplois en Europe

Cartes

Pertes d'emplois en Europe

Voici l’évolution du taux de chômage entre 2008 et 2011 :

Pertes d'emplois en Europe

Le cas de l’Allemagne (et de la Turquie) est éloquent…

Voici le taux d’emploi (en 5 niveaux homogènes) :

Pertes d'emplois en Europe

Le même en 3 niveaux :

Pertes d'emplois en Europe

Le gradient du taux d’emploi du coeur à la périphérie de l’Europe est assez impressionnant…

Et une autre présentation du taux d’emploi :

Pertes d'emplois en Europe

Zones euro et non euro

En conclusion, voici la situation en zone euro et dans le reste de l’Union Européenne :

Pertes d'emplois en Europe

« L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » [Michel Sapin, ministre socialiste des finances, 2 août 1992, Journal du Dimanche]

« Le traité d’union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. » [Michel Sapin, 20 aout 1992, Le Figaro]

« Pour la France, l’union économique et monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » [Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter]

« L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » [Martine Aubry à Béthune, 12 septembre 1992]

Nous verrons dans le billet suivant que la situation est bien plus dramatique pour l’emploi des jeunes…


Cartoon dessin chômage

Cartoon dessin chômage

107 réactions et commentaires

  • Tulane // 01.05.2013 à 09h02

    Cher Olivier,
    Merci encore pour toutes ces données qui sans vous seraient trop difficiles à rassembler !
    Cependant, il manque quelque chose d’important à votre travail déjà gigantesque:
    Pour que ces chiffres soient significatifs, il faut une analyse critique de ce qu’ils signifient
    Exemple en France, il y a 5 catégories de chômeurs + les préretraites de + 55 ans aux Assedics
    qui représentent en tout près de 6 millions de chômeurs soit un taux de 20% et non pas 10% qui ne concerne que la catégorie A.
    Exemple aux USA, beaucoup de chômeurs ont quitté la population active, si on les réintègre le taux de chômage est plus proche de 17% que de 7%.
    Il est probable que pour les autres pays ce type d’analyse soit nécessaire pour rendre les chiffres fiables et les comparaisons valables.

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    • Toutatis // 01.05.2013 à 10h51

      Tout à fait exact. Dans le cas de la Grande-Bretagne on a observé depuis la période Thatcher une explosion des « inaptes au travail » bien pratiques pour dissimuler le taux réel du chomage.
      Malheureusement récemment le gouvernement Cameron-Osborne a décidé de couper dans les allocations, d’où remontée du chomage….

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    • Benoît // 01.05.2013 à 13h04

      Et il serait intéressant de noter les dates où les modes de calcul du taux de chôamge ont changé.

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  • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 09h10

    Derrière ces chiffres beaucoup de drames humains …dont certains pourraient être résolus, amoindris, solutionnés temporairement en attendant mieux ect ect ect, en changeant d’état d’esprit.

    Derrière l’ensemble de votre présentation exhaustive et notamment la phrase « l’Allemagne exporte ses chômeurs » se cache un dénominateur commun. Quel est-il ?

    La France a par exemple, si je ne m’abuse 7 murailles de Chine selon votre point de vue, 7 lignes Maginot (UK, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne) cad que vous avez un regard franco—français sur le marché de l’emploi et un attachement au confort 100% quotidien du berceau à la tombe qui ne doit à aucun moment être remis en cause, même s’il faut pour cela avoir 5 millions de chômeurs.

    C’est bien dommage d’avoir à un âge jeune une vision aussi étriquée du monde.

    Si encore, il fallait rallier Frankfort, Londres ou Genève en diligence je comprendrais.

    Si dans la trentaine on se laisse rebuter par l’apprentissage d’une langue vivante ou de changer d’habitude administrative ou de faire des trajets pendant 1 ou 2 an … c’est bien triste.

    Pour ma part, je ne me suis jamais posé la question des frontières en tant qu’obstacle par rapport à une activité économique.

    Mais plutôt quels sont les moyens de transports à proximité ? Combien de temps je met pour rentrer (en France) et non pas « c’est combien pour aller à Paris ou Lyon » comme seul horizon ?

    Quelle est la fiscalité du pays ? Comment est l’ambiance par rapport à l’esprit d’entreprise ? Quel est le degré d’efficience/simplication des administrations ?

    Bien sur, vous allez me trouver le cas du chômeur grec de 58 ans, pêcheur d’anchois, qui sait à peine lire et écrire, c’est vrai, lui, aura du mal à vendre ses compétences à Londres, Frankfort ou Genève (d’ailleurs il a une peur panique dans l’avion …  ).

    Cette semaine, les Echos me semble-t-il expliquait qu’en France 17% des personnes de 15 à 30 ans (2 millions d’individus) ne sont ni à l’école, ni au travail, ni en formation … vous allez je suppose, pour rester cohérent un minimum, vous adressez au ministère de l’éducation Allemand et les accusez de cette situation ?

    Vous savez également que notre budget éducation par rapport aux autres pays de l’OCDE n’est pas à plaindre, loin de là.

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    • Lionel // 01.05.2013 à 09h34

      Puisque vous invitez Olivier à « élargir » sa vision, je vais de mon coté vous inviter à la simplifier : n’avez-vous pas de famille ? D’amis proches ? D’attache quelconque à un lieu ?
      Mon objectif n’est pas de vous pointer du doigt comme un individualiste contemporain de la société mondialisée, juste de vous inviter à réfléchir sur la subjectivité du sens de la vie…

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      • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 09h49

        Je ne vois pas en quoi ce serait incompatible ? Vous raisonnez exactement tel que je l’ai décris ..n’avez vous pas remarquer ? Vous raisonnez comme une moule accrochée à son rocher si je puis faire dans l’imagé. Votre petit confort à 100% quitte à être au chômage pour je ne sais combien de temps ?
        J’ai beaucoup d’exemple de personnes travaillant à l’étranger sans forcément sacrifier tout le reste. Vous raisonnez franco-français d’abord, vous ne regardez pas les éléments concrets tel que les moyens de transport par exemple.

        Juste un exemple parmi d’autres, j’ai eu l’occasion de travailler avec un ingénieur système espagnol en Allemagne. Il prenait l’avion le Lundi matin en Espagne, il rentrait le Jeudi soir, c’était négocié ainsi avec le boss, voilà. Il a une famille, des enfants, des amis en Espagne, il est avec eux du Jeudi Soir au Dimanche soir, il des amis et des collègues en Allemagne.

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        • Yves // 01.05.2013 à 09h59

          Super bilan carbone!!

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        • dadone // 01.05.2013 à 10h01

          Y a pas comme une faille dans votre raisonnement ?
          L’Allemagne est déjà plus compétitive, en attirant la main oeuvre qualifié elle le deviendra encore plus. Et pour ce qui de la main d’oeuvre peu qualifié cela s’apparente à de l’esclavage puisqu’il il n’y aucun salaire minimum, leurs fameux mini-job, permettant aux métiers « nobles » de rester compétitif.
          Cela n’a aucun sens et surtout pas de réguler les déséquilibres de l’Euroland. Les autres pays vont se vider de leur savoir faire et feront faillite…
          De toute manière lorsqu’un pays va sortir de l’Euroland, il dénoncera ses dettes et tout les surplus allemands accumulés disparaîtront avec ainsi que « le modèle allemand » prédateur depuis 150 ans comme il a disparu après la première guerre mondiale, après la seconde guerre mondiale dont je rappelle la responsabilité de l’Allemagne dans ses conflits…sans compter un génocide au passage, cela fait beaucoup pour un seul pays, non ?

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          • toutouadi // 01.05.2013 à 11h21

            « …sans compter un génocide au passage, cela fait beaucoup pour un seul pays, non ? »

            tu veux dire qu’ils ont le gène de la méchanceté ? 🙂

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          • dadone // 01.05.2013 à 11h41

            @Toutouadi
            Non, ils ont un esprit de supériorité que résume Guillaume II lors de la première guerre mondiale :
            « Ou bien la philosophie universelle prussienne germanique, teutonne – justice, liberté, honneur, morale, subsiste dans l’honneur – ou bien la philosophie anglo-saxonne l’emporte, ce qui entraînera la soumission au veau d’or ».
            C’est ainsi qu’au plus haut niveau de l’Etat Allemand subsiste un esprit de supériorité qui méprise l’aspect mercantiliste du « modèle anglais ».
            C’est sur cet esprit de supériorité qu’a prospérer le nazisme aidé en cela par le traité de Versailles bien humiliant.
            En résumé, les allemands sont solidaires entre eux, prédateurs à l’extérieur tout comme les japonnais et ce n’est pas une coïncidence qu’ils étaient alliées lors de la seconde guerre mondiale.
            Le modèle anglo-saxon est simplement cupide et court-termiste.

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          • Draxredd // 01.05.2013 à 12h10

            L’Allemagne est simplement le seul pays a avoir résolu l’équation du capitalisme financier en Europe : Comment faire de la croissance sans demande intérieure : en massifiant le travail sous-rémunéré plutôt que le chômage et en choisissant des activités économiques d’exportation.

            L’Allemagne est finalement notre petite chine européenne.

            ps: bravo pour le point godwin précoce

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          • Sylvain // 02.05.2013 à 09h56

            Ce n’est pas un point Godwin que danone récolte sur ce coup, mais plutôt 5 d’un coup !

            Accuser un peuple entier de sentiment de supériorité en dit long sur la psychologie du personnage…

            Si on veut comparer deux époques, on est bien proches des nationalismes de l’avant 14-18.

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        • gégé52 // 01.05.2013 à 10h17

          « Juste un exemple parmi d’autres, j’ai eu l’occasion de travailler avec un ingénieur système espagnol en Allemagne. Il prenait l’avion le Lundi matin en Espagne, il rentrait le Jeudi soir, c’était négocié ainsi avec le boss, voilà. Il a une famille, des enfants, des amis en Espagne, il est avec eux du Jeudi Soir au Dimanche soir, il des amis et des collègues en Allemagne. » Déjà le mode de vie on/off, tout le monde n’en est pas friand. Déjà pour se payer l’avion 2 fois par semaine et l’hôtel 3 fois dans la semaine, faut avoir un sacré salaire au vu des revenus médians.Déjà pour avoir un patron qui vous accorde un weekend de 3 jours, faut avoir de la chance. Bref on peut s’expatrier facilement quand on est dans certaines catégories de métier. Pour les gens normaux c’est une autre affaire à moins de n’avoir absolument rien à perdre (et la France c’est pas le Pakistan, l’Algérie ou la Roumanie).

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        • Téji // 01.05.2013 à 10h21

          à OdS :
          J’ai traversé la France en diagonale durant 2 ans, avec une vie de famille hachée telle que celle que vous décrivez : bonjour les dégâts ! En ce moment, je ne vois que des propositions de CDD sous-payés : comment imaginez-vous financer un vol A/R par semaine, ou déplacer votre famille (vente maison, abandon activité conjoint) avec un tel emploi non stable ? Je viens de refuser un CDD à 1h15 de route, donc appart’ sur place : plus d’un tiers de salaire net à laisser dans les frais de déplacement / logement… normal, sans doute !
          Je ne crois pas être franco-français, et vous avez à ce qu’il semble une capacité de négocier qui ne doit pas être dans la moyenne du chômiste 😀

          à Olivier :
          merci une nouvelle fois pour ces graphiques clairs 🙂
          il serait intéressant de mettre en parallèle ces taux de chômage et la durée moyenne des contrats proposés : de moins en moins de CDI, et des CDD de plus en plus courts… je pense que l’Allemagne n’y déroge pas…

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          • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 12h06

            @TEJI
            Comme je le disais traverser la France et traverser la frontière, entre les 2, la première n’est pas forcément la plus facile d’un point de vue des déplacements.

            Ce que je soulignais c’est que dans un certain nombre de cas, cela peut être une piste intéressante de viser hors de l’Hexagone. Ce n’est pas forcément LA solution et la seule.

            Bref … mais de là à imaginer une telle résistance féroce au changement, même temporaire …c’est à la fois plein d’enseignements et …inquiétant.

            On ne cherche même pas à savoir, si c’est jouable, c’est d’office NON. Il me reste plus qu’à souhaiter Bonne Chance à la France. Quand ca va commencer à être sérieusement difficile, comme en Grèce, ca va être quelque chose …

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        • Macarel // 01.05.2013 à 16h00

          Moi, ce qui me pose un problème, c’est quand les martiens vont se mettre à devenir plus compétitifs que les terriens. Car pour s’expatrier sur Mars, cela va être coton.
          Non seulement le prix du billet sera hors de prix, mais en plus faudra des mois pour revenir voir sa famille sur Terre.
          Et l’on ne pourra même plus parler à ses proches terriens en direct avec Skype. Même à la vitesse de la lumière, il faudra deux fois vingt bonnes minutes à l’apogée, entre la question et la réponse.
          La mondialisation, c’est déjà pas facile, mais alors la globalisation étendue au système solaire, je ne vous dis pas…
          La Terre va devenir une planète de chômeurs sans revenus et sans aides, car je doute que les martiens, espèce particulièrement industrieuse et sérieuse, veuillent payer pour une espèce de terriens particulièrement fainéants et jouisseurs.

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        • Lord // 01.05.2013 à 17h03

          ODS, avez vous vécu comme vous le préconisez?
          Moi je l’ai fais, sur les 5 dernières années j’ai vécu pour mes études dans 5 villes FR différentes ( vous n’imaginez pas la lourdeur administrative, des dossiers toujours différents pour demander les mêmes choses et tjr des problèmes) et dans deux pays étrangers (plusieurs mois à chaque fois).
          J’ai vécu des choses très belles, travailler dans des entreprises ou des personnes très compétentes et passionnantes, appris plein de choses (dont l’anglais, indispensable). Mais personnellement, je n’en peux plus. Faire de obsolescence programmée avec les amitiés et les relations humaines, ce n’est vraiment pas une chose que je recommande. Et pour en avoir discuté avec des amis qui ont fait quasiment le même parcours que moi en terme de mobilité, nous sommes tout unanimes: on veut se poser ( et jouer au citoyen du 18eme selon vos dires).
          De même il faut arrêté de croire au miracle, l’expatriation ça marche pour certain métier (ingé,financier, médecin…) mais le reste….

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          • Macarel // 01.05.2013 à 23h25

            @Lord

            ODS semble être un « homo oeconomicus », autant dire que ce n’est pas un humain.
            Donc il ne peut ressentir ce que ressentent les humains de chair et d’os.
            Il vit dans des modèles théoriques désincarnés.
            Pour lui la croissance infinie dans un monde fini est tout à fait possible, il ne vieillit pas, ne s’attache pas, ne connaît pas le doute.

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      • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 09h58

        Je sais c’est absolument insupportable …… il peut pas participer à la pétanque du Mardi soir sur la Rambla … au lieu de cela, il va boire une bière avec ses collègues Allemands … horrible ce qui lui arrive ! Le pauvre homme, renoncer au chômage en Espagne pour un quotidien aussi inhumain, le chômage c’est tellement mieux.

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        • toutouadi // 01.05.2013 à 10h53

          « il va boire une bière avec ses collègues Allemands …  »

          Je ne voudrais pas faire dans le médisance…
          Mais la bière allemande c’est très surfait.

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        • Baratribord // 01.05.2013 à 15h52

          Vous le faites exprès odeur de sapin ou vous tout simplement bête ?
          Savez-vous ce que c’est seulement que de chercher du travail dans un contexte de crise comme celui-ci ? Actuellement en France ce sont 8000 emplois de perdus chaque semaine depuis plus d’un an. Quand à la compétitivité de la France je propose le salaire mensuel de 400 euros par mois, vous en pensez quoi ? Prenez un peu de recul et analyser les chiffres avec votre conscience plutôt que de sortir le discours de la droite et son courage qui a planté de 500 milliards la France. Tiens ca fait combien de chomeurs 500 milliards sur 5 ans ? Et puis si les chiffres du chômage d’Olivier sont trop compliqué pour vous, j’en ai des plus simples à vous proposez : https://www.facebook.com/notes/les-ch%C3%B4meurs-ont-le-droit-de-gr%C3%A8ve/54-de-demandeurs-demploi-en-plus-entre-octobre-2008-et-mars-2013-dans-lue/519206164813838

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          • Gbalou // 01.05.2013 à 16h20

            Evitez les invectives et de donner des leçons ! Seules les entreprises donnent du travail. Leurs commandes sont faibles. Leurs marges sont réduites. Le pouvoir d’achat des français n’a quasiment pas baissé durant toute la crise. Il s’agit donc de favoriser une politique d’offre sur le marché européen et faire preuve d’esprit de conquête !…Dois-je vous montrer un diplôme d’économiste ? Odeur-de-sapin a bien raison de se battre pour gagner sa vie. Et si le smic jeune existait, beaucoup auraient aujourd’hui un travail !!!

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        • Inox // 01.05.2013 à 17h57

          « il peut pas participer à la pétanque du Mardi soir sur la Rambla », un peu grotesquement caricatural non ?

          Non, non, simplement passer du temps avec sa famille. Mais votre solution est bien pour les jeunes célibataires. C’est déjà ça. Et puis ce n’est pas parce que certains acceptent le sacrifice qu’il faut généraliser.

          Selon vous en France, quel est le salaire minimum acceptable pour qu’un individu puisse vivre décemment de manière autonome, c’est à dire, sans devoir exploser les impôts pour les aider ?

          Il faut prendre en compte au minimum, à mon humble avis:

          – la nourriture
          – le logement
          – le transport
          – la santé
          – l’éducation

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    • gégé52 // 01.05.2013 à 09h51

      Si dans la trentaine on n’a ni famille, ni amis, ni attaches matérielles ou immatérielles à qui ou quoi que se soit qui donnent matière à réfléchir avant une éventuelle expatriation… c’est bien triste.
      Les gens normaux sont des êtres humains, pas des homo economicus sans âme qui font des plans de carrière sur 20 ans en prenant uniquement des critères financiers pour mener leur vie.
      « Quelle est la fiscalité du pays ? Comment est l’ambiance par rapport à l’esprit d’entreprise ? Quel est le degré d’efficience/simplication des administrations ? » Les gens normaux ont une autre vision de la vie que celui des « créateurs de richesses » ambitieux. Et c’est très bien ainsi.

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      • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 10h01

        Vous vivez au 18Ième siècle et vous vous déplacez en diligence je suppose ?

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        • gégé52 // 01.05.2013 à 10h21

          Vu le nombre de propos péremptoires condescendants sans aucun recul balancés par odeur_de_sapin, on pourrait être vachard et lui répondre : c’est toujours mieux que de vivre sous l’Empire Romain et de se déplacer en chaise à porteur !

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          • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 10h37

            C’est vrai, vous avez drôlement les arguments pour faire reculer le chômage, merci, n’hésitez pas, si vous avez d’autres éléments.

            Condescendnat …pppffff parfois exaspéré Oui, devant cette mentalité du « Je veux tout .tout le temps » et surtout pas de temps en temps changer des habitudes sous l’influence d’éléments extérieurs, alors on se réfugie dans une
            attitude de pov petite victime. Ce n’est pas moi qui vous met dans cette position, c’est vous qui vous exprimez à partir de cet état d’esprit là.

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          • toutouadi // 01.05.2013 à 12h42

            « C’est vrai, vous avez drôlement les arguments pour faire reculer le chômage »

            Faudra m’expliquer par quelle magie la précarisation et la flexibilité créer des emplois ? Cela ne créer que des profits pour les tenants du capital !!

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          • Gbalou // 01.05.2013 à 17h11

            De Gaulle s’est visiblement trompé ! Meeeuuuhhhh !

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        • Gbalou // 01.05.2013 à 15h00

          Vous vous trompez, ils vivent en 2013 et se comportent comme des bourgeois gentilshommes !

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      • Gbalou // 01.05.2013 à 14h54

        De tous les temps, les gens normaux cherchent à manger et trouver un toit pour eux et leurs familles ! Il y aurait un désert, sous prétexte qu’il se nommerait France, certains n’iraient pas à coté boire un peu d’eau !…

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  • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 10h23

    En lisant tous ces commentaires réponses (je fais tir groupé) j’ai l’impression d’avoir affaire à une maison de retraités arthritiques vivant au 18ième siècle et que je veux ma petite émission de 18H le mardi, je la veux, et mon petit câlin du Mercredi et et et … non, non, non, cela ne peut pas être décalé sinon je fais ma grosse colère !

    Ben Oui, Y a des avions et ca pollue, supprimons les avions ? Vous êtes sûrement équipé de la tête aux pieds et la maison avec, de produits qui ont voyagé à travers le monde … restez logique, vous êtes un pollueur, allez vous confesser.

    Ah et puis surtout on va trouver plein d’arguments économiques, pour surtout ne pas bouger. Par pure compassion, nous n’allons tout de même pas envahir le monde du travail Allemand, non, nous sommes bien mieux intentionnés, bien plus humains, que ces teutons exportateurs impitoyables.

    On va rester bien sagement au chômage et attendre que l’Etat fasse quelque chose, d’ailleurs on peut rien faire, absolument rien, nous sommes rien que des pov’s petites victimes impuissantes. Je peux pas prendre l’avion, ca pollue. Je peux pas travailler hors de chez moi 4j/semaine pendant 1 ou 2 ans, la famille va éclater, le petit va fuguer et l’ainée va se droguer,…. on peut strictement rien faire, j’attends juste que les Allemands s’occupent de nous, c’est eux les responsables après tout … c’est la bonne version ?

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    • Balthazar // 01.05.2013 à 11h25

      Bonjour OdS, d’habitude je suis critique envers vos commentaires, mais là je suis d’accord avec vous.
      Les africains viennent en Europe pour l’attrait du salaire, ils pourraient rester chez eux et vivre « au soleil » , à élever des chèvres et des vaches ( je caricature bien, ne m’en veuillez pas). Ensuite ils font venir leurs proches, car pour eux, c’est donner une chance à leur famille de sortir de cette « pauvreté » et avoir une éducation, de meilleurs jobs etc…
      Bref si l’emploi est en Allemagne, qu’on est européen, au chômage, sans perspective d’avenir dans son trou, ben oui pour moi aussi, faut aller à Francfort ou Berlin ou autre et gagner sa croûte. Faire venir sa famille. Se reconstruire. Se faire des amis. Se loger moins cher. Se nourrir moins cher.
      Ou alors on aime sa région, on y reste et on vit chez ses parents, on fait des petits boulots au noir et c’est un choix que je respecte même si je me vois plutôt dans l’aventure à l’étranger.

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      • Macarel // 01.05.2013 à 16h24

        Les africains viennent en Europe pour l’attrait du salaire, ils pourraient rester chez eux et vivre “au soleil” , à élever des chèvres et des vaches ( je caricature bien, ne m’en veuillez pas)

        Vous caricaturez, mais non, mais non !

        Comme disait notre ancien président (plutôt Guaino): « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. »

        http://www.youtube.com/watch?v=u7yeBLPfxp8

        Aurait-on vraiment apprécié, nous européens, qu’il entre dans l’histoire et le « progrès » au point de venir coloniser l’Europe et nous réduire en esclavage, comme nous l’avons fait ?
        Ironie de l’histoire, ce sont d’ailleurs des peuplades venus d’Afrique qui dans les temps préhistoriques sont venues coloniser l’Europe.
        D’ailleurs maintenant que l’homme asiatique « revient dans l’histoire », il nous fait rire jaune, non ?

        Quelle condescendance dans les propos de notre ancien président.

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    • La Roque // 01.05.2013 à 11h33

      Pour faire reculer le chômage il faudrait mettre en place le Bancor par exemple, système proposé par john maynard keynes lors du sommet de Bretton woods.Il faut s’en prendre aux racines.
      Lutter réellement contre les paradis fiscaux, évasion fiscales, optimisation fiscales, dumping social , dumping environnemental.
      Lutter contre cette folle accumulation de richesse etc…
      Car courir d un pays à l ‘autre pour trouver de l emploi c ‘est peut être bien pour vous, mais cela ne solutionnera en rien les difficultés de nos économies. Et ce n est pas cela qui fera baisser le chômage.

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    • Clive // 01.05.2013 à 11h49

      Vous me rappelez un peu les expats-donneurs-de-leçons qui postaient aux débuts de rue89 entre autres… ayant découvert la fabuleuse liberté de L’Angleterre (en fait certains quartiers de Londres…) ils bashaient la France et ses assistés…
      Puis le vent à tourné dans la finance, alors ils ont disparu des commentaires et sont revenus toucher leurs 70% en France…

      Message aux Allemands:
      Déconnez pas les gars, parce que nous en France on a besoin d’un modèle, on a eu les USA, la GB, on nous a vanté le dynamisme de l’Irlande, puis les comptes publics de l’Espagne et du Portugal, alors merci de ne pas foirer trop vite…
      Vous êtes les derniers avant la Chine…

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      • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 12h17

        Si vous vous retrouviez au chômage, essayer d’appliquer votre vision / approche (ca consiste en quoi d’ailleurs …?) et dites moi si cela donne un résultat ? Si oui, je suis près à l’appliquer au cas ou. Je n’ai aucun à priori quant aux solutions.

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      • toutouadi // 01.05.2013 à 13h03

        « (ca consiste en quoi d’ailleurs …?) »
        A se battre et convaincre qu’il n’y a pas de solution hors solidarités.
        Surement pas à baisser sa culotte devant les puissants..

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        • Gbalou // 01.05.2013 à 14h58

          Qui paye pour les grecs ? …?…?…?

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          • toutouadi // 01.05.2013 à 15h58

            J’ignorais que l’on avait sauvé le peuple grec, bêtement je pensais qu’on avait surtout sauvé les banques française et allemande !!

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          • JiPai // 01.05.2013 à 23h52

            Les Grecs et…salement!!!

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    • Lionel // 01.05.2013 à 14h25

      Pardon d’avoir dit que mon objectif n’était pas de vous pointer du doigt comme un individualiste contemporain de la société mondialisée.
      Vos commentaires sont tellement excessifs et péremptoires que l’échange n’a que peu d’intérêt… et si vous trouvez « inquiétant » que l’on puisse être attaché à son pays, à ses racines, au point de ne pas souhaiter le quitter, pourquoi venez-vous commenter un article qui cherche des solutions à son redressement ????

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      • Gbalou // 01.05.2013 à 16h08

        Vous n’êtes pas pardonné ! Vous n’avez pas le monopole de la voix de la France ou d’être français ! L’esprit français est animé par un esprit de conquête (La Révolution, Napoléon…), d’autant plus lorsque l’on est jeune. Et pour certains, chercher du travail est un parcours d’obstacles à commencer par dépasser ceux qui ne sont pas enracinés, attachés mais enfoncés jusqu’au cou dans les terres de liberté de notre pays, au point de le faire vaciller. Qui paye la crise ? Vous ? Il faut une Europe pour que la France valorise ses potentiels et ses talents que vous caricaturez ! Vivement la diminution des retraites pour certains !…

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        • Lionel // 01.05.2013 à 18h10

          Pouvez-vous citer un propos où je caricature ? où je prétends avoir quelque monopole que ce soit ????

          J’ai tenté de déplacer la réflexion pour y mettre un peu de mesure, juste un peu de mesure. En réponse je me fais traiter de moule par quelqu’un qui ne me connait ni d’Eve ni d’Adam, qui fustige des gens qu’il ne connait pas :

          « Je sais c’est absolument insupportable …… il peut pas participer à la pétanque du Mardi soir sur la Rambla … au lieu de cela, il va boire une bière avec ses collègues Allemands » : Ça, c’est une caricature.

          « je veux ma petite émission de 18H le mardi, je la veux, et mon petit câlin du Mercredi et et et … non, non, non, cela ne peut pas être décalé sinon je fais ma grosse colère ! » : Ça aussi c’est une caricature.

          « On va rester bien sagement au chômage et attendre que l’Etat fasse quelque chose, d’ailleurs on peut rien faire, absolument rien, nous sommes rien que des pov’s petites victimes impuissantes » : Ça aussi c’est une caricature.

          Juste parce qu’on est quelques uns à essayer d’expliquer que le raisonnement de la fuite est un peu cavalier et surtout compliqué à appliquer pour beaucoup, on a droit à ces 3 caricatures ???
          Et vous venez en rajouter avec votre « Vivement la diminution des retraites pour certains !… »
          Je serais vous, la caricature et le monopole je les chercherais plutôt sur mon palier… La quasi totalité de vos posts du jour est une caricature : génération diva plein de certitude, aucune humilité, donneur de leçon, à répéter les discours lu/entendu en boucle sur Les Echos/BFM. Je les connais ces discours, je les lis/entends tous les jours. C’est la raison pour laquelle je viens sur des blogs comme celui d’Olivier, pour avoir un maximum de contradictions et me faire mon avis.
          Le votre est tout fait, tant mieux pour vous, mais de grâce, vous ne me connaissez pas alors cessez de m’invectiver en me prêtant des propos que je n’ai jamais eu.

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          • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 21h59

            La caricature, si vous voulez employer ce terme, est un art pictural qui met les défauts (supposés) en exergue. On peut passer devant une caricature (verbale) en l’occurrence de manière neutre, intriguée, révoltée, avec humour, peut mener à la réflexion, vous avez la liberté donc.
            A priori, vous avez dû faire des mélanges, puisque je n’ai pas abordé la thème des retraites.

            L’image de la moule est intéressante de par le processus d’attachement au rocher, l’attitude inflexible du refus du changement, de bouger, c’est cela l’idée que j’ai exprimé.

            Et in fine, le fait de forcer le trait, a eu un effet très instructif (je vous avoue ce n’était absolument pas prémédité), c’est de faire ressortir là ou ca bloque …bon, je n’insisterais plus, les blocages en question vont de toute manière se retrouver face aux réalités de la Vie. Que faire alors ? l’autruche ? (c’est une image pour expliquer le refus de voir la réalité du chômage).
            Tiens, je suis très inspiré avec le règne animal aujourd’hui, promis demain j’arrête  ca fais pas assez sérieux sur un blog d’économie.

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    • Baratribord // 01.05.2013 à 19h12

      Vous êtes dans la caricature stupide. Ca vous ait venue à l’esprit que des gens bougent et ne parviennent pas à trouver du travail ? Vos propos ne sont des des insultes et je vais vous dire pourquoi. Jamais je n’ai porté de jugement, comme beaucoup, sur les personnes qui se retrouvent à vivoter du rmi, rsa, ass, avec en gros tout cumulé moins de 1000 euros par mois. Excusez moi d’apporter mon témoignage mais il se trouve que je suis un spécialiste du chômage. J’ai en vingt ans de carrière plus de 4 métiers différents, 6 employeurs et autant d’aller-retour à l’anpe. Pendant plus de 4 ans j’ai enchainé les CDD en prenant sur les 4 ans moins de 5 semaines de vacances. C’était sur la période 95-99 une période où le chômage était très élevé. Aucun problème pour trouver du boulot, au contraire quand un patron me proposait un salaire inférieur à ce que je gagnais 2 ans auparavant, sous prétexte que le chômage est élevé, je l’envoyais chier. Les allocations chômage cela sert aussi à ça ! Pas à se faire entuber par le premier venu qui veut que vous touchiez moins que votre chômage. On a des crédits aussi à rembourser on lache pas 200 ou 300 euros comme ça sans que cela puisse avoir une incidence sur la vie de tous les jours ! Bref j’étais informaticien tout allait bien. Mais malheureusement je me suis retrouvé de nouveau au chômage en 2001 quand 2 tours se sont effondrés. Je sortais de formation pour bosser comme concepteur dans les systèmes d’information. Il y avait dans cadre emploi des dizaines de milliers d’offres lorsque j’étais en formation. Je pensais avoir touché le Graal, mais voilà que les offres d’emploi se sont effondrés d’un côté et que la demande a explosé de l’autre dans un contexte où le chômage était déjà élevé. Vous savez quoi à l’époque ? Je me disais, pas de problème, si tu cherches, tu trouvera. Et ben que dalle, vous me lizez là ? Rien, j’ai eu en plus de 3 ans de chômage toutes mes alloc qui ont fondus, j’ai vu tout ce que j’avais construit se détruire en un rien de temps. J’ai postulé en campagne pour des salaires de misères et ben QUE DALLE !! Et pourquoi ? Sur le bureau du RH pour une offre de merde et un salaire ridicule il y avait plus de 200 candidats en moins de 3 jours. Mais il y a pire que les gens comme vous, il y a la famille, une partie, qui me méprisait en me traitant de fainéant car les gens comme vous, vous avez beau leur expliquer il ne comprennent pas, car en réalité c’est vous qui êtes peinard dans le confort, n’ayant jamais eu de difficultés dans le travail ou pour en trouver. J’ai quasiment côtoyé la mort à cause de gens comme vous parce que le pire, c’est que quand je demandais des travaux d’ouvriers, on me disait :  » Ce sont des emplois pour les personnes d’origines étrangères. Un patron qui vous embaucherait saurait que vous ne resteriez pas. » Je sais que mon cas n’est pas isolé et que les personnes qui profitent du système sont loin même très loin d’être majoritaire. Alors maintenant si vous n’avait rien à dire d’interréssant, laissez les esprits libre s’exprimer. Une grande partie d’entre nous içi et ailleurs n’ont pas l’âme d’un esclave !

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      • Gbalou // 01.05.2013 à 20h52

        Comprenez que le marché du travail en France n’existe pas !…Soyez par conséquent entrepreneur ! Il y a tant de misère dans le monde qu’il y a de quoi faire !!!

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  • chris06 // 01.05.2013 à 10h24

    Rappelons que nous avons déjà montré que la reprise américaine n’en était pas une, et que si le taux d’emploi remonte, c’est parce qu’il y a de nombreux chômeurs qui se découragent, et sortent des statistiques de la population active… De même, le Royaume-Uni a pour habitude de “reclasser” de nombreux chômeurs âgés en invalides, les sortant des statistiques.

    J’ai du mal à comprendre, vous dites plus haut que c’est la politique de l’Allemagne et l’impossibilité de dévaluer leurs monnaies qui est le point principal qui explique le chômage de masse parmi ses voisins or les USA et le Royaume Uni n’ont pas l’euro et peuvent théoriquement dévaluer leurs monnaies…

    faudrait savoir, les statistiques américaines et britanniques sont elles faussées et donc on ne peut pas se baser sur les chiffres pour comparer la situation de l’emploi des principaux pays ou non?

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    • Manaflar // 01.05.2013 à 13h21

      Ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes Chris06.

      Vous savez parfaitement que l’avantage que tire l’Allemagne de sa politique sociale et économique, elle le prend au détriment de ses voisins qui ont l’euro.
      L’existence d’un chômage non-négligeable aux Etats-Unis et le Royaume-Uni vient de plusieurs facteurs, dont le principal – je pense – est que l’économie de ces pays, basée sur une financiarisation à outrance (importance de la finance dans le PIB), fait qu’ils n’ont plus la base industrielle pour repartir ou sur laquelle se reposer lorsque la finance ne se porte pas bien justement.
      Et c’est particulièrement flagrant pour le Royaume-Uni qui n’a presque plus non plus d’agriculture.
      C’est toute la différence avec le Japon.

      Quant au deuxième point, sur les chiffres avancés du chômage – et supposés trafiqués – vous savez également qu’il s’agit de la donnée brute annoncée par les gouvernements. Mais en reprenant, dans les chiffres officiels (comme le BLS aux Etats-Unis, je ne connais pas l’équivalent au Royaume-Uni), et en les retravaillant, on arrive à des valeurs « plus proches de la réalité », et/ou qui correspondent mieux à nos critères de calcul.

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      • chris06 // 01.05.2013 à 13h44

        Mais en reprenant, dans les chiffres officiels (comme le BLS aux Etats-Unis, je ne connais pas l’équivalent au Royaume-Uni), et en les retravaillant, on arrive à des valeurs “plus proches de la réalité”, et/ou qui correspondent mieux à nos critères de calcul.

        Très bien, quels sont donc ces chiffres « plus proches de la réalité » selon vous?
        Comparés à la France, ils sont comment?

        Vous savez parfaitement que l’avantage que tire l’Allemagne de sa politique sociale et économique, elle le prend au détriment de ses voisins qui ont l’euro.

        Vous voulez dire que si la France est dans la m*rde, c'est à cause de l'Allemagne et de l'euro? Et pour les Etats Unis et le Royaume Uni, c'est dû à quoi?

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  • Gibbus // 01.05.2013 à 10h57

    Le système capitaliste anglo-saxon est basé sur une idée absurde la croissance infini, c’est économiquement, physiquement et écologiquement une absurdité!!
    Vouloir toujours augmenter la productivité, la production, la taille des entreprises n’apporte in fine que chômage, sur production et concentration des richesses!!
    Marx et Proudhon l’on décrit il y a plus d’un siècle: baisse tendancielle du taux de profit, crises de surproduction, et installation du ploutocratie…
    L’Allemagne est juste le bon élève et sera le dernier pays à tomber!!!

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    • Macarel // 01.05.2013 à 13h05

      C’est du système capitaliste tout court dont il s’agit. En fait, de tout système productiviste, fondé sur l’accumulation du capital et par la recherche frénétique du maximum de profit par les détenteurs du capital.
      Le mythe de la croissance infinie est nécessaire à la perpétuation du système. Mais il s’agit bien d’un mythe. Lorsque le progrès mis au service de ce système détruit du travail, il n’est pas question partager les gains de productivité avec les travailleurs exclus du système: les chômeurs. c’est contraire à l’esprit même du capitalisme.
      Dans ce cas, il faut absolument pointer du doigts le fait que l’exclu, l’est, parce qu’il est fainéant ou paresseux. En un mot il est coupable de son sort. C’est tout à fait une logique Thatchérienne.
      Le système ne sourit qu’aux audacieux entrepreneurs dynamiques, celui qui tombe à terre le mérite forcément.
      Sans doute, faut-il chercher les racines de cette façon de penser dans divers courants protestants: les calvinistes (Pour Calvin, la richesse est une manifestation de la grâce de Dieu), en Europe continentale, et chez les méthodistes ( Margaret Thatcher, George W. Bush, John Edwards, Hillary Rodham Clinton et sa fille Chelsea Clinton sont des méthodistes pratiquants) en Grande-Bretagne ou aux USA.
      En effet il ne faut pas oublier que Maggie était fille d’un méthodiste pratiquant, pratiquante elle-même, que Angela est fille d’un pasteur protestant.
      La foi de Margaret Thatcher est l’un des fondements du thatchérisme : sa morale religieuse préconise aux hommes de « travailler dur », afin d’élever leur position sociale par l’épargne et le mérite, dénotant un lien évident avec L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber
      Nous sommes citoyens d’un pays devenu laïque -après bien des péripéties-, nous avons ainsi tendance à sous-estimer les convictions religieuses qui guident les dirigeants des pays étrangers (voire même du notre) , et qui influencent indiscutablement leurs choix politiques.
      Ainsi « l’obsession » de Merkel pour les politiques d’austérité, doit avoir un lien avec ses convictions protestantes: rédemption de l’être humain par l’effort et le travail. Et chacun sait que « l’oisiveté est mère de tous les vices. »

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      • dadone // 01.05.2013 à 13h22

        il n’est pas question partager les gains de productivité avec les travailleurs exclus du système: les chômeurs. c’est contraire à l’esprit même du capitalisme.

        En effet, dans un cynisme absolu, les acteurs qui ne produisent pas pour le système riche sont « inutiles » et peuvent donc mourir. Et c’est malheureusement ce qui se passe de manière pernicieuse par le biais de couvertures santés défaillantes qui provoquent une surmortalité sur les populations exclues du monde du travail dès lors que ces couvertures sont liées à une activité professionnelle. Autrement dit, tant que le citoyen produit, l’entreprise daigne le couvrir des aléas de santé. Cette couverture s’arrête dès qu’il ne produit plus…Cependant, dans un système démocratique l’exclusion de plus en plus importante de citoyens comporte un risque pour le système riche en raison de la possibilité de l’élection de dirigeants qui remettraient en cause le système économique actuel. Cette menace latente des pauvres sur les riches a été superbement résumée par l’expression de Coluche : « Salaud de pauvres ! ».

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        • Macarel // 01.05.2013 à 14h59

          Pour revenir, sur cette question de la religion. Il ne faut pas oublier que notre pays a été le théâtre de guerres de religion atroces. Que Louis XIV a chassé les huguenots, dont un certain nombre sont devenus allemands, anglais, hollandais ou suisses.
          Les pays de tradition catholique sont comme par hasard ceux qui cumulent les déficits dans l’Europe actuelle.
          L’esprit catholique est moins rigoriste que l’esprit protestant. La relation moins directe avec Dieu ( La Bible, parole de Dieu), permet de s’ accommoder plus facilement du pêché. Le prêtre vous confesse, vous fait réciter trois paters et un noster, et vous pouvez repartir « blanc comme neige ».

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    • chris06 // 01.05.2013 à 13h25

      @Gibbus,

      Je sais pas si vous avez vu la courbe récente du taux de profit des entreprises aux Etats Unis mais cela ressemble pas à une baisse tendancielle.

      Vous connaissez peut être le théorème Okishio mais il réfute largement la théorie marxienne de baisse tendancielle du taux de profit.

      Mais bon, continuez à espérer pour attendre que « le système capitaliste explose », on sait jamais!

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      • dadone // 01.05.2013 à 13h41

        @Chris06
        Un peu de culture économique ne va pas vous faire de mal :

        Comment en effet expliquer qu’il n’y pas dans l’économie US une baisse tendancielle des profit ?

        Le premier à avoir apporté une réponse est l’économiste Polonais Henryk Grosman (1881- 1950). Selon Grosman, face à la baisse tendanciel du taux de profit, les acteurs économiques délaissent le secteur productif de moins en moins rentable pour d’autres secteurs qui le sont d’avantage, dans la pratique essentiellement le secteur financier et immobilier. C’est ainsi que l’équation C = K + S doit évoluer en décomposant K en P + F ou P représente le capital productif et F le capital financier. Si il est plus rentable d’investir dans F alors cela se fera au détriment de K et donc la suraccumulation financière conduit inexorablement à une chute de la capacité du système à faire de l’investissement productif.
        C’est ainsi que les entreprises Us ont pu maintenir leur taux de profit par un investissement dans la finance qui a été soutenue par une création monétaire constante et par la libre circulation des capitaux qui a permis des investissements à travers le monde créant ici et là des bulles spéculatives.
        Autrement dit, devant la baisse de leurs taux de profit les entreprises investissent dans la finance, ce qui leur permet de sauvegarder leur marge jusqu’au moment où la bulle financière éclate, entraînant brutalement un défaut, le roi est nu. En effet, la finance n’ayant servi qu’à retarder l’effondrement du système. les entreprises qui n’avaient pas connues une baisse tendancielle du taux de leurs profits se retrouvent en défaut car la partie financière de leur capital subit une telle dévalorisation qu’il entraîne leur faillite.
        En résumé et en reprenant l’image de la chute d’une personne d’un gratte ciel, au vingtième étage si on lui demande comment elle va, elle répond « jusqu’ici tout va bien, tout va bien, … », ainsi va l’économie mondiale.

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        • chris06 // 01.05.2013 à 14h56

          comment distinguez vous le capital financier du capital productif? On va prendre deux exemples, pour une entreprise comme Apple, c’est quoi la part du financier et du productif? Et pour une banque comme JP Morgan?

          Quand à Grossman c’était un économiste marxiste affilié au parti communiste polonais qui a passé sa vie a essayer de démontrer que le système communiste soviétique qu’il soutenait allait tenir plus longtemps que le système capitaliste US et que les théories économiques marxistes dont le fondement était qu’un système de prix basé sur la valeur travail planifié centralement était plus efficace qu’un système de marché basé sur l’utilité marginale.

          On peut dire qu’il s’est beaucoup gouré, non? Mais bon, continuez d’espérer que non, contre les faits historiques!

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          • chris06 // 01.05.2013 à 17h42

            @Dadone,

            je vous répète ma question, qu’appelez vous capital productif et financier? Pour être concret, quand Apple paie des ingénieurs XXX milliers d’heures pour développer un soft, c’est du capital financier, c’est un investissement dans la finance? Même question quand Universal produit de la musique ou des films, c’est du capital financier?

            Si c’est pour dire que les américains ont désinvesti massivement dans le capital physique (pardonnez moi, mais je préfère cette expression) – essentiellement outils de production: biens immobiliers er bien durables- puisqu’ils sous-traitent une bonne partie de leurs productions à des entreprises chinoises ou mexicaines, capital physique sur lequel il y a effectivement une baisse tendancielle du taux de profit, tandis qu’ils ont investi massivement dans le capital humain et immatériel (notamment software, propriété intellectuelle, etc…) sur lequel il n’y a pas du tout baisse tendancielle du taux de profit, comme le démontre par exemple les profits d’Apple et toutes les entreprises d’informatiques, technologies internet, musique , films, etc… que les Etats Unis dominent très largement, je suis d’accord. ET alors, ??? dans l’ensemble il n’y a pas de baisse tendancielle du taux de profit du capital (physique, humain, immatériel, financier).

            Ou voyez vous un « effondrement ».du capitalisme américain? Parce qu’ils investissent moins dans le capital physique qu’humain et intellectuel?

            Quand aux biens immobiliers, leurs prix ce sont , oui, effondrés aux Etats Unis depuis 2007, ça n’empêche pas le taux de profit sur l’ensemble du capital d’augmenter, voir les chiffres.

            PS: les biens immobiliers, c’est du capital physique, pas humain ni financier..

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      • dadone // 01.05.2013 à 13h55

        @crhis06
        Et pour conclure sur cet aspect. de la baisse tendanciel des profits
        En 2008 le système US était mort, fini.
        Sa mort clinique n’a été prolongé que par un endettement phénoménal de l’état fédéral et une dégradation sans précédent du bilan de la FED.
        Les USA ont ainsi gagné du temps sans rien résoudre sur le fond, leur système n’est plus compétitif, le compte à rebours de l’effondrement complet des USA est en cours et rien ne peut l’arrêter.
        Et lorsque cet effondrement adviendra, c’est probablement notre seul point commun , je souhaiterais que l’Euroland soit unie…

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        • Macarel // 01.05.2013 à 14h32

          Et lorsque cet effondrement adviendra, c’est probablement notre seul point commun , je souhaiterais que l’Euroland soit unie…

          Les Yankees essayent de nous entraîner dans leur chute, en nous embarquant dans le Grand Marché Transatlantique planifié pour 2015!

          http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_transatlantique

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      • Gibbus // 01.05.2013 à 14h08

        @Chris
        Je pense que l’histoire nous le dira, je ne pense pas avoir la vérité!!! Je pense aussi que pour les profit US l’explication de O.Delamarche est la bonne: les boites US virent à tour de bras pour maintenir leurs taux de profit, et leur cour de bourse, obérant totalement une future reprise de l’activité économique.
        D’ailleurs on peut remarquer que pour une majorité d’entre elle le chiffre d’affaire baisse alors que leur profitabilité monte!!
        Et la réponse de dadone est il me semble l’explication de la bonne tenue des profit c’est 30 dernières années.
        Je pense que la déflation guette sournoisement les économies développées…elle est juste masquée par l’impression de tonne de billets par les banques centrales qui ne génère toujours pas d’inflation (économie réelle en panne) , mais des bulles (économie financière en sur chauffe)…

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        • chris06 // 01.05.2013 à 18h13

          on peut remarquer que pour une majorité d’entre elle le chiffre d’affaire baisse

          c’est faux, vous confondez une croissance atone avec une baisse du chiffre d’affaires.

          leur profitabilité monte

          oui, mais plus haut vous soutenez qu’il y a baisse tendancielle du taux de profit, faudrait savoir?

          blockquote>Je pense que la déflation guette sournoisement les économies développées…

          oui, et alors? Cela veut pas dire que le système va s’effondrer, au contraire, la déflation est le moyen par lequel le système va corriger tous les mauvais investissements réalisés dans la période de croissance par la dette.

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          • Gibbus // 01.05.2013 à 20h48

            Cher chris vous quoter ce qui arrange votre raisonnement!!
            la phrase était: les boites US virent à tour de bras pour maintenir leurs taux de profit, et leur cour de bourse, obérant totalement une future reprise de l’activité économique.
            la baisse tendancielle du taux de profit viendra de la paupérisation de la classe moyenne, par le chômage, la déflation salariale… L’acteur économique de base (le consommateur) ce précarisant entraine une baisse majeure de la demande effective et donc du chiffre d’affaire des entreprises… Ces mêmes entreprises vendront moins chère (déflation) et vireront du monde pour maintenir leurs marges créant encore plus de précarité et encore moins de consommation… Ainsi commence le cercle vicieux, qui s’arrête le jour où les boites sont à l’os, ne peuvent plus virer et rognent sur leur marges!!! Pour faire simple la meilleure offre du monde ne vaut rien sans demande solvable… Les champions de la politique de l’offre vont bientôt l’apprendre à leur dépend!!! (-50% de bénéfice chez VW le trimestre dernier, par exemple, alors que les offres spéciales s’accumulent depuis près d’un an, on rentre dans le dur)

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  • Macarel // 01.05.2013 à 11h17
    • Baratribord // 04.05.2013 à 15h18

      Voir Montebourg à 25′ c’est de l’Asselineau tout craché !

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  • Clive // 01.05.2013 à 11h40

    Bon ben cela nous laisse avec un bon 70/80% de gens qui ne sont pas au chômage, qui auront très peur et seront prêts à céder ce qu’on leur demandera, tout en soutenant le système.

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  • Macarel // 01.05.2013 à 12h16

    La raison d’être du projet européen, était d’en finir avec les guerres « fratricides » qui ont désolé ce continent au cours des siècles passés.
    Ce projet était relativement populaire, tant qu’il semblait marqué du sceau de la recherche d’une certaine fraternité, entre des peuples qui n’arrivaient plus à compter leurs morts sur les divers champs de bataille d’une histoire sanglante.
    Mais voilà, les dés étaient pipés, le projet n’était pas vraiment celui qui était « vendu » aux populations crédules.
    Aujourd’hui la vérité éclate au grand jour, ce projet loin d’être un projet de fraternité, était un projet fondé sur une valeur fondamentale: « La liberté du renard dans le poulailler. » Tout ceci sous le l’ oeil intéressé du grand frère Yankee.
    Aujourd’hui l’Europe est gouvernée par des technocrates non élus (la commission et tous les fonctionnaires à son service.), elle est chargée de faire appliquer en Europe les dogmes de l’économie libérale. Elle est en fait au service des banques, de la finance internationale, et des multinationales.
    Le Conseil est, lui, une assemblée de chefs d’ Etats qui prend des décisions concernant tous les européens dans la plus grande opacité. Mais cette assemblée est elle aussi dominée par les dogmatiques du libéralisme économique.
    Quant au parlement ses pouvoirs de contrepoids sont bien faibles, d’autant plus que les peuples
    se passionnent rarement pour les élections européennes.
    Bref l’Europe est au main d’une secte de dogmatiques du libéralisme le plus « pur », basé sur le principe de la fameuse « concurrence libre et non faussée. »
    L’application de ce dogme a créé des déséquilibres économiques tels sur le continent, que la défiance et les sentiments d’inimitiés renaissent entre les peuples.
    Ce seul fait suffirait à disqualifier cette secte à l’esprit borné, puisque c’est contraire à l’instauration d’un esprit de fraternité entre les peuples et au projet de paix perpétuelle. Mais non! Elle redouble d’effort pour faire appliquer le dogme, aidée en cela par la médiocrité des personnels politiques nationaux, prompts à se renier lorsqu’il faut prouver son allégeance au « vrai pouvoir ».
    Mais aidée surtout, par des médias qui donnent la parole à des journalistes et des experts perroquets qui tiennent des discours, dans lesquels les mots ou les expressions qui reviennent en boucle sont dans l’ordre: compétitivité, flexibilité, concurrence, coupes budgétaires, coupes dans les dépenses sociales, réformes ( structurelles) douloureuses mais courageuses, austérité, rigueur, sérieux, réalité, libre entreprise.
    Autant de choses qui si elles sont appliquées sont censées nous ramener la Croissance et faire baisser le chômage.
    Par contre les mots tabous sont: protection, protectionnisme, solidarité, investissements pour une économie plus soutenable.
    Si dans les faits l’application de ces politiques libérales dogmatiques conduit, comme on peut le constater, à faire renaître les tensions entre les divers peuples, alors il faut sortir de toute urgence de cette Europe là, et éventuellement rebâtir quelque chose de plus conforme à ce qui était affiché dans l’après guerre avec des pays qui voudraient vraiment le jeu d’une Europe faite de fraternité et de solidarité: une Europe européenne et non américaine.
    Un projet politique et culturel, avant que d’être un projet économique comme c’est le cas aujourd’hui, avec une Europe qui se résume à une zone de libre-échange en expansion permanente, dominée par l’esprit mercantiliste et le chacun pour soi.
    Les victimes des conflits de 14-18, de 39-45 ont été trahies par les générations de politiciens d’après guerre, il est temps aujourd’hui de reprendre le projet au point de bifurcation où il dévié de la promesse faite aux peuples de ce continent qui n’a vu que trop de sang couler.
    Mais pour cela il faudrait que les peuples européens se réveillent, avant que le malheur ne revienne les frapper encore plus durement qu’aujourd’hui. Chose particulièrement difficile, vu la force de frappe dont dispose la secte des libéraux intégristes aux commandes un peu partout.

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    • dadone // 01.05.2013 à 13h32

      Les victimes des conflits de 14-18, de 39-45 ont été trahies par les générations de politiciens d’après guerre

      Non, par la seconde génération celle qui a refusé le rapport de Rome qui préconisait l’arrêt de la croissance et ce qui signifiait l’arrêt de la guerre économique.

      Mais aidée surtout, par des médias qui donnent la parole à des journalistes et des experts perroquets qui tiennent des discours, dans lesquels les mots ou les expressions qui reviennent en boucle sont dans l’ordre: compétitivité, flexibilité, concurrence, coupes budgétaires, coupes dans les dépenses sociales, réformes ( structurelles) douloureuses mais courageuses, austérité, rigueur, sérieux, réalité, libre entreprise.

      Etant entendu que cette caste n’est pas concernée par ses mesures surtout les journalistes mainstream qui vivent de la compétition économique à travers la publicité qui les rémunère grassement…

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      • Macarel // 01.05.2013 à 14h46

        Je sous-entendais les générations de politiciens nés après guerre, ou ayant été trop jeunes pour avoir participé à ces guerres.
        Bien que Mitterrand ait connu la guerre, ce qui ne l’a pas empêché de nous fourvoyer dans l’Europe actuelle.

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 16h27

      TOUT LE MONDE SOUHAITE LE CHANGEMENT EN EUROPE ! IL Y A DU BOULOT !…

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  • Gbalou // 01.05.2013 à 14h30

    Depuis plus de 40 ans, il y a du chômage en France. Le chômage est structurel. Les indemnisations du chômage sont parmi les plus élevées dans le monde, leur durée parmi les longues. La France connaitra-t-elle un jour le plein emploi ?

    La réponse est non. Il n’y a pas de marché du travail en France. Aujourd’hui, vous avez une chance de trouver du travail si vous êtes une femme, handicapé, d’origine maghrébine, moins de 40 ans, technicienne faisant un travail nécessitant une qualification inférieure et réclamant moins de 2000 euros par mois ! Sans parler du management à la française qui vous refuse tout emploi, passé 50 ans mais qui exige de travailler jusqu’à 65 ans ! Sans parler de la formation tout au long de la vie qui ne profite pas aux demandeurs d’emploi et qui n’est toujours pas mise en œuvre !

    Il est évident, pour la plupart des analystes, que dynamiter ce système déficient est crucial ! La crise offre cette opportunité. Mais l’esprit de clocher en France est tel que la réforme semble impossible. Ainsi tout le monde court après un CDI alors que les entreprises ne peuvent offrir que du CDD et de l’intérim. Il y a ceux du système et les autres autrement dit les précaires et les RSA !

    Dans le contexte européen, la BCE contrairement à la Fed n’a pas pour objectif de faire baisser le chômage. Les disparités entre les pays sont telles que de toute manière, il lui serait difficile de combattre ce véritable fléau. En outre, la France refuse le fédéralisme proposée par l’Allemagne ! Dans ce dernier pays, il est plus simple d’avoir plusieurs emplois pour obtenir un revenu convenable et de quoi vivre !

    Alors que faire ? Adopter les lois « Hartz » sous prétexte que le coût du travail est plus élevé en France qu’en Allemagne ! Il est clair que baisser le coût du travail aurait un impact positif mais relativement faible en l’absence d’un marché. La compétitivité d’une entreprise ne se mesure pas uniquement à ce seul coût par ailleurs. Quand en Allemagne, Volswagen assemble les voitures dans ses centres les éléments produits dans les pays de l’Est limitrophes, PSA licencie car son business model est tourné principalement sur le marché français. Il lui est impossible de produire au Maroc au sacré nom de la « France », des ouvriers de la « France » ! L’Euro méditerranée devrait être une priorité. Et l’on pourrait multiplier les exemples d’un manque de vision de la plupart des grands chefs d’entreprises et de nos politiques.

    Il n’y a pas de marché de l’emploi en France. Les salaires des CDI augmentent dans chaque branche d’activité malgré la crise ! Le pouvoir d’achat des français contrairement aux idées reçues n’a quasiment pas baissé sauf pour vous les chommeurs en fin de droits ! Le prix du logement n’a jamais été aussi élevé. Le SMIC est trop élevé pour les salariés non qualifiés. Les marges des entreprises sont faibles. Le capital est taxé, point d’investissements. Et l’on vient ergoter sur une crise de la demande !!! Il faut augmenter les salaires et relancer la dépense publique selon certains. On rêve !

    Ecoutez-les, ils n’ont que les mots TRAVAIL, FAMILLE…Regardez l’évolution de l’emploi en Angleterre : 7,2% aujourd’hui, le même chiffre que celui de la France avant la crise !

    Changer de système : Baisser les charges des entreprises, l’impôt sur le capital, diminuer le montant des retraites qui je le rappelle sont supérieures en moyenne des salaires des travailleurs, diminuer le remboursement des IRM et compagnie qui ne profite qu’à une génération, diminuer l’omnipotence de l’Etat (commune, agglomération de communes… ), flexibiliser des marchés comme le taxi, la restauration…Diminuer bien entendu le coût des transports jusqu’à les rendre gratuit pour les chômeurs, les former tout en baissant les indemnités des mieux rémunérés…

    Aux jeunes enfin, bien sûr, j’ai envie de leur dire, PARTEZ !…Allez à la conquête du monde ! Le monde vous appartient, la France est bloquée par ses archaïsmes et ses défenseurs.
    Bref, tout un programme comme d’un grand marché, le premier au monde, celui de l’Europe !

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  • fabien775 // 01.05.2013 à 14h36

    Est-il si étonnant de constater que l’ Allemagne est  » le dirigeant de l’ Europe »? Il suffit de faire un retour sur le passé.

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  • Delphin // 01.05.2013 à 14h38

    Bonjour,

    J’ai un peu de mal à comprendre la notion de taux d’emploi, qu’Olivier Berruyer définit comme « l’inverse du taux de chömage ».

    Il me semblait que le taux d’emploi – pour le dire d’une façon intuitive – représentait en quelque sorte le rapport entre le nombre de personnes au travail et celui des personnes « en âge de travailler ».

    A ma connaissance, les épouses allemandes sont moins sur le marché du travail que les épouses françaises, ce qui ferait , dans ma version, le taux d’emploi la mesure la plus exacte des deux situations.

    Delphin

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  • Macarel // 01.05.2013 à 14h38

    @Gbalou

    diminuer le remboursement des IRM et compagnie qui ne profite qu’à une génération

    Vous êtes un peu timoré! Pourquoi ne pas proposer de carrément euthanasier « le vieux », lorsqu’il coûte trop cher, devient inutile, et grève les profits. Je vous trouve bien timide…
    Vous faites trop dans la compassion, moi je dis qu’il ne faut pas avoir d’état d’âme lorsqu’il s’agit de rétablir les comptes publics et de protéger les profits.
    Plus généralement il faudrait trouver un moyen de liquider tous ceux qui sont inutiles au système, n’est-ce pas ?

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 15h13

      Dans un monde de bientôt, 10 milliards d’habitants selon certaines sources, cela mérite réflexion !…Mais je vous rassure, nous sommes en France… Il n’en reste pas moins que la courbe des gens les plus intelligents est exponentielle tandis que celles des ignares est une courbe suite géométrique selon Einstein, l’un des pères de la bombe atomique.

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  • Macarel // 01.05.2013 à 15h33

    @Gbalou

    Dans un monde de bientôt, 10 milliards d’habitants selon certaines sources, cela mérite réflexion !…Mais je vous rassure, nous sommes en France…

    Il est vrai que dans l’Allemagne, d’un artiste peintre à la vocation contrariée, tristement célèbre pour d’autres raisons que le talent artistique, la mise en oeuvre des solutions radicales était bien plus aisée…

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 15h46

      Preuve qu’il n’y a pas de coupures entre les jeunes générations, de politiques et autres et celles de la guerre 14 – 18 !…Et la tendance actuelle en matière d’art est le post-modernisme !!! Do you what I mean ? Ou dois-je le dire en allemand, en espagnol ou en italien ?

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      • Macarel // 01.05.2013 à 16h48

        En chinois, ce serait plus d’actualité !!!

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        • Gbalou // 01.05.2013 à 19h20

          Lisez le titre en haut de page…vous serai surpris !

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      • Daniel // 03.07.2015 à 14h20

        On va peut-être laisser tomber les langues étrangères…en anglais, ça n’a aucun sens déjà.
        Peut-être avec « know » au milieu, ça en aurait déjà davantage.
        Bon, moi je suis chef d’entreprise en Australie, alors mon opinion, on s’en fout.
        Je dégage.

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  • Gbalou // 01.05.2013 à 15h34

    Merci pour toutes ces courbes et autres graphiques Olivier Berruyer mais pourquoi se focaliser en Europe sur les pyas du sud et non ceux du nord ?

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  • Macarel // 01.05.2013 à 17h25

    Plus de 400 morts au Bengladesh dans l’effondrement d’ateliers de confection textile.

    L’UE, destinataire de 60% de la confection bangladaise, a exhorté mardi Dacca à «agir immédiatement» pour faire respecter les normes internationales de sécurité et de santé dans les usines du pays.

    L’UE découvre l’horreur économique, je ne peux le croire, quels faux-culs !!!

    Pour que le salarié en perte de pouvoir d’achat -comme conséquence de la mondalisation-, de nos contrées encore riches (pour combien de temps ?), puisse se vêtir dans le low cost, il faut que des esclaves risquent leur vie dans des pays comme le Bengladesh.

    http://www.liberation.fr/monde/2013/05/01/bangladesh-la-fete-du-travail-marquee-par-la-fureur-des-ouvriers-du-textile_900158

    Commerce éthique avez-vous dit ? Qu’en est-il de l’argument des investisseurs humanistes qui fustigent l’égoïsme des salariés occidentaux perdant leurs emplois délocalisés. Argument qui consiste à dire que ces mêmes salariés refuseraient que les ressortissants des pays pauvres voient leur conditions économique s’améliorer ???

    La mondialisation, c’est une nouvelle forme de néo-colonialisme, point barre. Et une opportunité pour reprendre aux citoyens des pays encore riches, ce que des décennies de conflits sociaux avaient permis d’arracher aux forces de l’argent.

    Et ce qui est déplorable, c’est que des partis se disant socialistes, se font complices objectifs de cette contre offensive des forces de l’argent.

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 20h47

      Le Bangladesh et non le Bengladesh tente de se spécialiser dans la confection. Il est normal d’exiger aux entrepreneurs qui utilisent les enfants dans leurs usines de respecter les normes et règles internationales qui régissent le commerce international ! Nous ne sommes pas des sauvages et encore moins des colonisateurs. Le commerce réduit la misère.

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      • Macarel // 01.05.2013 à 23h32

        Le commerce réduit la misère.

        Quand je dis que c’est une affaire de foi aveugle, plus que de raison…

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        • Gbalou // 01.05.2013 à 23h46

          …vous avez tout simplement tort !

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  • Macarel // 01.05.2013 à 17h39

    Catastrophe au Bengladesh

    En fait, les salaires sont encore plus bas au Bangladesh: le minimum salarial mensuel habituellement versé aux ouvriers n’excède pas 38 dollars, soit 29 euros, pour six jours de travail par semaine et dix heures par jour.

    Voilà des conditions d’exploitation de la main d’oeuvre qui doivent en faire saliver plus d’un.
    Plus d’un « humaniste » porté sur les délocalisations.
    29 euros/mois payé au bengali.
    Combien est vendu chaque vêtement en moyenne en UE ? c’est là que l’on verrait la belle marge que se font les « humanistes » sur le dos des quasi-esclaves des pays pauvres.

    L’UE telle une vierge effarouchée proteste contre les conditions d’exploitation des bengalis, mais si ces salariés voient leurs conditions de rémunération, de travail, de couverture sociale améliorées, les marges bénéficiaires vont fondre, au grand dam de nos « investisseurs humanistes ».

    Le but, c’est tout de même de faire fondre la « graisse » du salarié des pays occidentaux, et de faire en sorte que le salarié des pays émergents ou pauvres garde une silhouette svelte, qui lui sied si bien.

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 23h50

      Bangladesh, il y a assez misère là-bas pour en rajouter !…

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  • Mankind // 01.05.2013 à 19h15

    Faux cul peut être

    Mais l’Europe, via sa crise profonde, démontre simplement que le capitalisme de la compétitivité/prix n’est pas globalisable.

    Aujourd’hui avec plus 1,3 Milliards de mains d’oeuvre asiatique entrée sur le marché du travail mondial on ne cesse de rechercher le coût de fab le moins élevé; mais on en atteint les limites.

    Après la Chine, le Bangladesh, la Birmanie, le Pakistan, le Bouthan, les 7 états Indien les plus pauvres comme le Tamil Nadu où le travail d’enfants fait des ravages etc.

    Et après, le Tadjikistan, les états d’afriques les plus pauvres (déjà sous domination chinoise via crédit d’infrastructure pour certains) …

    Mais aujourd’hui, les marges de manoeuvre se réduisent et ça va bloquer d’ici 5/10 ans quand on ne pourra plus trouver des zones de prod’ « encore moins chers ».

    Simplement, les états qui anticipent leurs ré-industrialisation seront à l’abri demain, les autres, non.

    Le chômage en europe peut être salvateur en ce sens, si il est accompagné d’un électrochoc politique et d’un véritable projet de ré-industrialisation de long terme.

    Il faut que l’Europe remette la main sur l’outil industriel, il faut que les Allemands soient une bonne école, plutôt qu’un épouvantail (mm si l’idée du salaire minimum doit rester centrale dans l’optique d’une protection des salariés avec un revenu européen médian).

    Et contrairement à Mr. Berruyer, parfois un peu trop pessimiste, je pense que des faits ici et là nous prouve que la France va dans ce sens (même si l’actualité est encore sombre).

    PS : odeur-de-sapin, ce n’est pas aux gens d’aller chercher bonheur à 10 000km de chez eux, mais c’est à eux de faire pression sur le pouvoir politique pour que ce dernier fasse les bon choix pour des perspectives de long terme.

    J’ai moi même travailler dans différents endroits sur en Europe et en Amérique du Nord, cela m’a enrichit, pour autant, je ne veut pas accepter l’idée que la seule solution pour un jeune de 20 ou pour mes enfants plus tard soit celle de partir loin loin loin pour trouver un emploi.

    C’est stupide, anti-patriotique et surtout, ça manque cruellement de courage politique et idéologique (avec tout mon respect pour vous).

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 23h17

      Heureusement que la France n’est pas un désert, il y aurait des morts…de soif !!!

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  • Stéphane Grimier // 01.05.2013 à 21h06

    Billet surpuissant d’une richesse époustouflante.
    Mis en balance avec l’activité incroyable de ce forum, c’est mieux que professionnel.
    J’y vais fort, mais pas autant qu’Olivier. Merci à lui.

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  • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 21h31

    @

    Trop fort, trop fort, …leur proposer une piste qui pourrait fonctionner pour un certain nombre de personnes… est quasiment considéré comme une insulte pour une majorité, c’est à mourir de rire si le sujet n’était pas aussi grave.

    Et je te sors la litanie des familles … comme si tout le monde était systématiquement en famille tout le temps ..et je t’en remet une couche sur comment le monde devrait être ..et surtout pas trouver des solutions à partir de comment il est, même si c’est pas idéal certes.

    A la limite, proposer des solutions que l’on peut mettre en œuvre soi-même est déjà à peine supportable, cela remettrait en cause notre …comment dire … quelque chose du genre « Nous avons bien raison d’être aigri et d’en vouloir à a terre entière … ».

    On a les dirigeants que l’on mérite, et il reflète forcément la majorité de ceux qui les ont élu.

    C’est hyper-instructif en terme d’apprentissage sur l’état d’esprit, ce blog est une mine d’or 

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    • Amsterdammer // 01.05.2013 à 21h59

      Diagnostic : larbinoïte aigue.

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    • Lionel // 01.05.2013 à 22h23

      Personne ici n’a considéré votre proposition comme une insulte. Vous êtes le seul à avoir insulté. Vous êtes le seul à vous être offusqué qu’on puisse vous demander de mesurer les contres de votre idée sans n’y voir que les pours.

      Personne ici ne montre la moindre aigreur. Je ne ressens pas d’aigreur dans vos détracteurs du jour. Vous caricaturez et dénaturez sans arrêt l’intégralité des arguments qui vous sont opposés en ressortant les litanies imbuvables et traditionnelles des militants politiques emplis de certitudes naïves.

      J’élève mes enfants en les préparant à voyager un maximum afin que la mobilité internationale ne soit pas un frein. Car je sais que c’est essentiel pour leur futur. Ca ne m’empêche pas de savoir que j’ai ce PRIVILEGE, que d’autres n’ont pas, pour un millier de raisons possibles. Avez-vous des parents ? Sont-ils en bonne santé ? Déculpabiliserez-vous en leur payant une bonne maison de retraite médicalisée ? Ah mais non suis-je bête, ils n’ont pas de problème d’argent, vos parents.
      Vous voyez comment on peut caricaturer aussi ? Eh bien cette caricature est tout aussi ridicule que la poignée que vous nous avez fournie aujourd’hui.

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      • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 23h00

        Je veux bien m’excuser, sans problèmes, si vous me donner la liste des insultes que j’ai pu proférer, comme votre langage est très châtiée, je vous demanderais donc d’être précis dans la définition et l’application du terme insulte.

        Il y a une différence entre insulter quelqu’un et … prendre une idée quasiment comme une insulte. Dans le premier cas vous agressez directement une personne, dans le 2ième vous proposez une idée qui pourrait insulter le « comme il faut penser unanimement admis ».

        Cela m’étonnerait beaucoup que ne voyez pas la différence.

        Pour ce qui est de l’aigreur … ben, disons que j’ai vraiment pas pu voir son opposé, aurais-je été un peu rapide alors en choisissant le terme aigreur … on peut en débattre.

        Si vous avez bien lu, l’exposition des arguments « contre » amenait tout simplement à la conclusion que c’est une idée (un job à l’étranger même de façon temporaire) à rejeter systématiquement.
        La liste des arguments est interminable et le cas particulier de chacun est utilisé pour rejeter l’idée dans son ensemble.

        Si vous retournez à mon premier commentaire, vous pourrez constaté que j’ai utilisé le terme … « certains… » , que cela pourrait être une idée intéressante pour certains.

        Donc en face, j’ai eu droit à une levée de bouclier impressionnante, avec l’invocation des Martiens, la crainte de mort d’homme, les théories les plus diverses sur comment devrait être le monde, l’économie … et j’en passe.

        Qu’en conclure ?

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      • Gbalou // 01.05.2013 à 23h01

        Relisez juste avant vous (Amsterdamer) : Traiter de « larbinoïte aiguë » un homme qui souhaite uniquement travailler dans le contexte actuel de CRISE prouve quoi sur la valeur travail ? Le mépris de la condition humaine !…INADMISSIBLE ! Heureusement qu’il existe des esprits supérieurs !!!

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        • des croissances // 01.05.2013 à 23h32

          « des esprits supérieurs !!! »

          Rien de moins ? Whaou !

          Je n’avais pas perçu que dans un monde aux ressources limitées, les tenants d’un peu de mesure dans l’idée du « tout économique » étaient des esprits inférieurs.

          Quand je suis né, les scientifiques étaient fiers d’éradiquer des maladies, d’envoyer des hommes sur la lune, l’espoir d’un futur meilleur était palpable partout.

          Aujourd’hui, alors que les inégalités se sont creusées, que les limites physiques sont devenues palpable, que le système économique vit une lente agonie car basée sur des postulats erronés (croissance infinie dans un monde fini), j’entends encore les vieux poncifs : Le chômeur est responsable de sa situation.

          Je suis navré, mais c’est insupportable !!!

          100’000 chômeurs = ce sont des faignants.
          12.1 % de chômeurs = c’est le système qui est inadapté !!!

          Alors certes, certains sont nés avec un poil dans la main, mais tous les autres se battent avec courage, tous les jours, pour trouver un travail et la majorité n’en trouve pas, parce que tout simplement, entre les gains de productivité des 30 dernières années, le transfert massif de ces gains aux actionnaires, la stagnation des salaires, et l’aspect limitant de la disponibilité des ressources, il devient aujourd’hui impossible à une large frange de la population de prendre le même ascenseur social qui a caractérisé la génération précédente, aujourd’hui, pourtant, particulièrement donneuse de leçon.

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    • Gbalou // 01.05.2013 à 22h47

      N’est-ce pas ? Il n’en reste pas moins que la problématique du chômage est complexe dans les PIIGS qui n’est bien entendu en aucun cas évoquée par tous les commentaires, genre « surtout restons en France comme le coq dans son caca…c’est la faute aux allemands !… ».

      Points positifs : Si la situation de l’Irlande semble s’améliorée, l’Italie ce dernier trimestre a elle stabilisée son taux chômage ce qui doit être confirmé dans les prochains trimestres. Le programme d’austérité du gouvernement Monti remplacé depuis peu par une coalition doit permettre de relancer l’investissement en particulier dans les petites et moyennes entreprises. Des parts de marché sont à gagner sur le marché français qui n’a toujours pas réalisé ses réformes.

      Point négatifs : La Grèce semble avoir atteint un pic tandis que l’Espagne sombre. Mais si officiellement le taux de chômage est aussi important, le marché au noir se développe. Pendant la période de la croissance immobilière avant 2008, près d’un million de personnes ont été naturalisés.

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  • odeur_de_sapin // 01.05.2013 à 22h15

    Promis, promis, promis, j’arrête de proposer des solutions … l’un ou l’autre vous allez jusqu’à faire intervenir les Martiens pour justifier que franchement c’est pas possible, vlan vlan vlan allez 3 coups de fouet pour cet affront général. Déjà que j’ai lu dans un commentaire que mon attitude pouvait conduire à la mort … please, rester vivant et au chômage si c’est la cas, pas grave, n’en parlons plus.

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    • Lionel // 01.05.2013 à 22h44

      Relisez à qui je réponds sur les retraites et vous verrez que je ne mélange pas.

      Initialement, bien que partageant votre avis sur les jeunes qui en ont la possibilité, j’ai juste tenté de vous faire réfléchir sur le fait que tout n’était pas aussi simple, binaire, que votre avis très (trop) tranché.
      Des enseignements il y en a eu en effet : vous avez montré successivement de la suffisance, de l’arrogance et une incroyable fermeture d’esprit.
      Pour ma part, il ne s’agira dès lors à votre égard plus que de silence et de mépris.

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  • Jean-Luc // 02.05.2013 à 00h04

    Merci Olivier !

    Le chômage des jeunes étant le plus important si je ne me trompe, il serait intéressant de mettre en parallèle chômage et démographie.
    Enfin, cela sera peut-être le cas dans le prochain billet.

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  • Fab78 // 02.05.2013 à 01h25

    Pour mieux lire les cartes sur le taux d’emploi :
    Le taux d’emploi a pour base TOUTE la population de 15 à 64 ans.
    voici quelques exemples numériques:

    Exemples de taux d’emploi
    X Théorie Début Retraite Taux
    Ex1 15-64 20 64 90%
    Ex2 15-64 22 62 82%
    Ex3 15-64 24 60 73%
    Ex4 15-64 26 58 65%
    Puis retranchez 15% de chomeurs …

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    • Fab78 // 02.05.2013 à 01h41

      Un pays avec un trés faible taux d’emploi (60%=jaune sur la carte) peut donc correspondre à la description suivante :

      Pays où l’on travaille de 24 à 60 ans avec un taux de chomage de 15 %.

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  • Louis // 03.05.2013 à 21h51

    Il serait interessant de sortir les chiffres du niveau d’education ( moins de chomeurs dans la categorie 50+….
    Comment expliquer le taux du chomage bas du japon alors que le pays est en sale etat depuis plus de 20 ans?
    Taux de chomage EU hors euro: oui c’est beau une moyenne. Prenons le cas de la hongrie, aujourd’hui on estime que 50% de la population va a la soupe populaire….il doit y avoir plus de 8% de chomeurs….

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  • Lorialet // 04.05.2013 à 18h17

    Il pourrait être intéressant de mettre en abime les chiffres du chômage avec ceux de la démographie.
    A mon avis la faible natalité en Allemagne peut expliquer une partie de leur relative réussite en terme de pourcentage d’emploi.

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  • Numis56 // 22.12.2013 à 21h07

    Bonjour,

    Je n’ai pas la culture économique que beaucoup. Ce que je comprends c’est que l’on arrive à la fin d’un système, mondial. Je pense également que tous les responsables politiques le savent mais ne bougeront jamais. Ils attendront d’aller dans le mur. Ils ne remettront jamais en cause les décisions prises.

    J’ai vécu cela une fois dans une entreprise. On avait beau démontrer au dirigeant que son modèle était voué à l’échec, il ne voulait pas bouger de trajectoire, jusqu’à couler. Il ne voulait pas « détruire » ce qu’il avait mis tant d’années à construire, même s’il avait fait une erreur. C’est une nature humaine.

    Maintenant, il apparaît inévitable que le système s’effondre. Les faillites d’entreprises continues, même maintenant dans les activités de base alimentaires. Pour s’en sortir, les entreprises sont dans l’obligation de jouer sur la seule variable d’ajustement dont ils ont la maîtrise : les salariés (licenciements, mise sous pression énorme …). A quand les premiers défauts de paiement des pays ? qui en premier ? quand la France ?

    Maintenant, à mon niveau de père de famille, la question est de savoir comment se préparer au mieux au clash. Le pourquoi du comment, Mr BERUYER et Mr DELAMARCHE l’ont très bien synthétisé.

    J’ai déjà choisi d’apprendre un autre métier, manuel. Mais bon, je n’ai pas tellement envie d’attendre tranquillement de me faire tondre et de laisser grand ouvert mon portefeuille pour que l’état s’y serve allègrement, d’attendre que l’impôt sur le revenu passe de 30 à 70%. A quoi bon travailler dans ce cas !!

    Les jeux sont faits. Et nous avons la chance de pouvoir prévoir ce qu’il va se passer (pas comme en grêce ou Espagne). Mais après comment fait on ? comment organiser sa vie pour tout simplement vivre, et même où vivre ?

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