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20.janvier.201620.1.2016 // Les Crises

« Aux Pays-Bas, une consultation sur les relations UE-Ukraine à haut risque »

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Aidez-nous amis néerlandais, on compte sur vous !

Bref, cela démontre l’importance des référendums d’initiative populaire !

Source : Luxemburger Wort, 9-01-2016

Jean-Claude Juncker et le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, le 7 janvier
Photo: Reuters

La Haye, 9 jan 2016 (AFP) – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé samedi les Néerlandais à ne pas s’opposer à l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine lors du référendum prévu en avril, estimant qu’un non pourrait provoquer une « crise européenne ».

Trois organisations eurosceptiques aux Pays-Bas sont parvenues à obtenir un référendum non contraignant sur la question, prévu le 6 avril, en récoltant plus de 300.000 signatures.

Un non néerlandais « pourrait ouvrir la voie à une crise européenne », a estimé M. Juncker dans une interview publiée samedi par l’influent quotidien NRC.

Ne transformons pas ce référendum en un vote sur l’Europe

OB Notez, le gars est lucide, hein… Bon, démocrate, non, à l’évidence…

« Ne transformons pas ce référendum en un vote sur l’Europe », a ajouté le président de la Commission européenne. « J’espère sincèrement que (les Néerlandais) ne voteront pas en faveur du non, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le traité lui-même ».

Même si le référendum n’est pas contraignant, il sera vraisemblablement suivi de près dans un pays où les eurosceptiques caracolent en tête des sondages en vue des élections législatives de 2017.

Si le non l’emporte, c’est la Russie « qui en sera le grand bénéficiaire », a souligné M. Juncker.

Donc aucun souci à se couper un bras, si ça empêche la Russie de gagner…

L’accord de libre échange conclu entre Kiev et l’UE est entré en vigueur le 1er janvier. Il vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges économiques et commerciaux entre l’UE et l’Ukraine.

Le refus en 2013 de l’ancien président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch de signer cet accord avait entraîné la révolte sur la place Maïdan, à Kiev, et sa chute.

Donc le type est « pro-russe » mais il a négocié un accord avec l’UE pendant 4 ans, avant de se rendre compte que ça aller couler son pays et ne pas le signer…

Lors d’une visite aux Pays-Bas en novembre, le président ukrainien, Petro Poroshenko, a salué l’accord comme le début d’une nouvelle ère pour son pays.

Il n’a pa smenti notez -l’ère Uption ?

Moscou, de son côté, voit cet accord d’un mauvais œil, et le considère comme un empiètement des Européens dans sa sphère d’influence.

Ils sont bizarres ces Russes…

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, dont le pays vient de prendre la présidence tournante de l’UE, a indiqué qu’il évaluerait les conséquences du référendum une fois son résultat connu. Son gouvernement jugera alors si des changements de politique sont nécessaires.

Ouf, j’ai cru qu’il allait dire qu’il en respecterait le résultat…

Source : Luxemburger Wort, 9-01-2016


Aux Pays-Bas, une consultation sur les relations UE-Ukraine à haut risque

Énorme : GROS RISQUE démocratique en vue !

Source : Le Monde, Jean-Pierre Stroobants, 15-01-2016

La tension politique monte, aux Pays-Bas, à l’approche d’un référendum sur l’accord d’association conclu entre l’Union européenne (UE) et l’Ukraine. Appliqué de manière provisoire depuis le 1er janvier, ce texte doit être entériné par les 28 pays membres de l’Union. Si 25 Etats l’ont déjà approuvé, aux Pays-Bas, trois organisations eurosceptiques ont obtenu qu’il soit soumis à une consultation populaire, prévue pour le 6 avril. Un « non » serait une fâcheuse épine dans le pied de la présidence néerlandaise de l’UE, qui a commencé le 1er janvier.
À La Haye, les députés sont furieux : ils jugent contre-productives de récentes déclarations du président de la Commission de Bruxelles, Jean-Claude Juncker. Il a souligné, le 9 décembre 2015, qu’un « non » de la population néerlandaise pourrait « entraîner une crise continentale » et bénéficier à la seule Russie.
Pour les partis favorables à l’Europe, ces propos sont maladroits et ont focalisé l’attention sur cette consultation dont un tiers des citoyens disait ne pas avoir entendu parler. « M. Juncker a raté une nouvelle occasion de se taire », déclare le député Han ten Broeke, membre du Parti libéral (VVD), la formation du premier ministre Mark Rutte. Diederik Samsom, le dirigeant des sociaux-démocrates du PVDA, membres de la coalition au pouvoir, a estimé que « les menaces ne sont vraiment pas nécessaires ».
Les partis proeuropéens craignent, en fait, une réédition de l’épisode de 2005, quand les électeurs avaient, quelques jours après les Français, rejeté le projet de Traité constitutionnel européen. A l’époque, toutes les grandes formations avaient été désavouées. Aujourd’hui, les principaux responsables politiques savent que M. Juncker a raison d’inviter leurs concitoyens à ne pas transformer la consultation en « un vote sur l’Europe » mais ils redoutent que beaucoup de Néerlandais profitent de l’occasion pour manifester leurs critiques à l’égard de ce qu’Emile Roemer, leader du parti de la gauche radicale SP, appelle « le mépris total de la population par la petite élite bruxelloise ». Son parti est le seul, avec le Parti de la liberté (PVV, extrême droite) de Geert Wilders et le Parti des animaux (PVDD) à avoir voté contre l’accord conclu entre l’UE et Kiev.

L’Ukraine présentée comme instable et corrompue

Les trois organisations qui ont relayé leurs critiques ont réuni 428 000 signatures – il leur en fallait 300 000 au minimum – pour obtenir que la population se prononce sur l’accord. La Chambre, le Sénat et le roi ont entériné ce texte, toutefois suspendu, désormais, au résultat de la consultation. Le résultat de celle-ci ne sera pris en compte que si 30 % des électeurs y participent et il ne sera pas contraignant : le gouvernement et les Assemblées pourraient passer outre un « non » éventuel. Le premier ministre, le libéral Mark Rutte, indique qu’il « évaluera » le bilan du référendum.
Quand même, il vaut mieux lire ça qu’être aveugle, mais c’est tellement incroyable… A une époque, le politique et le journaliste auraient été lapidés par la foule…
La plupart des observateurs pensent, cependant, qu’il ne pourrait tenter un passage en force. D’autant que sa coalition atteint des records d’impopularité tandis que M. Wilders, incarné en leader du camp du « non », frôle les sommets : le dernier sondage, publié dimanche 10 janvier, le crédite de 36 % des intentions de vote et de 41 des 150 sièges de la deuxième chambre. Quatorze de plus que les deux partis du gouvernement.
M. Wilders a, lui aussi, réagi au propos de M. Juncker, en évoquant une tentative « d’intimidation » qui « ne servira à rien ». Comme les partisans du référendum, il refuse que les Pays-Bas soutiennent financièrement une Ukraine présentée comme instable et corrompue, conteste l’idée que l’accord d’association puisse assurer la stabilité du pays et agite le spectre d’une future adhésion à l’Union. M. Rutte dément formellement : « Cela n’a rien à voir avec un élargissement. »
Même s’il a appelé ses concitoyens à voter « oui », M. Rutte paraît hésiter à engager son gouvernement dans la campagne. Il préfère laisser le champ libre à l’association Stem voor Nederland (Votez pour les Pays-Bas) : récemment constituée, en liaison avec le patronat et le ministère des affaires étrangères, elle entend informer la population sur les vrais enjeux de ce dossier, pour renverser une tendance qui indiquait, en décembre, que 17 % des Néerlandais seulement étaient, a priori, favorables à l’accord avec l’Ukraine.
Là aussi, j’ai dû mal lire : le journaliste n’a quand même pas écrit que le Premier Ministre ne va pas faire la campagne électorale, mais qu’il va laisser la patronat le faire à sa place ?

Les Pays Bas s’apprêtent à infliger une leçon de démocratie à l’Union Européenne

Par Djordje Kuzmanovic, Blog Mediapart, 15/01/2016

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, craignant les conséquences d’un tel vote juste avant des élections législatives cruciales au Pays-Bas et en France en 2017, mais aussi en pleine négociation du TTIP, le traité de libre-échange transatlantique, a enjoint les citoyens des Pays-Bas à ne pas « mal voter ».

L’accord d’association controversé entre l’Ukraine et l’Union européenne a été l’un des déclencheurs du renversement du gouvernement ukrainien de Ianoukovitch à la suite du mouvement populaire du Maïdan. Le nouveau gouvernement ukrainien présidé par M. Porochenko, signataire de cet accord et appuyé par les États-Unis, a été à l’initiative d’une guerre civile à l’est du pays qui a fait plus de 10 000 victimes, dont de nombreux civils, et a provoqué le déplacement de plus de 1 100 000 réfugiés.

Il est légitime que les peuples des États membres de l’Union européenne se posent la question de l’opportunité d’un tel accord, d’une part eu égard aux coûts colossaux qu’il va faire peser sur les budgets européens, et d’autre part, car il pose la question du bien-fondé des décisions des institutions européennes rarement prises dans l’intérêt des peuples. Enfin, il marque l’alignement de l’Union européenne sur la politique étrangère étatsunienne, au risque de la paix en Europe, pourtant argument principal légitimant l’existence de l’Union.

Cet accord, déjà ratifié par le parlement néerlandais, est entré en vigueur le 1er janvier 2016. La très démocratique loi néerlandaise prévoit la tenue d’un référendum consultatif si au moins 300 000 signatures sont recueillies auprès des citoyens. Les auteurs de l’initiative visant à rejeter cet accord d’association en ont réuni 420 000. Le vote aura donc lieu le 6 avril. Si de plus, le taux de participation dépasse les 30 %, le gouvernement serait formellement obligé de reconsidérer l’accord. Or, selon les sondages, environ trois quarts des électeurs néerlandais voteront « probablement ou certainement » contre l’accord.

Jean-Claude Juncker, qui avait déclaré il y a quelques mois qu’ »il ne [pouvait] y avoir de choix démocratique contre les traités européens« , est en train de réaliser que le peuple peut encore faire irruption sur la scène politique à l’échelle de l’Union. Inquiet, il a appelé les Néerlandais à ne pas s’opposer à l’accord et fait remarquer qu’une réponse négative pourrait « déboucher sur une grave crise continentale, qui dépasserait largement le cadre néerlandais » (Reuters).

Ne doutons pas que Juncker, entre deux moments d’ébriété, y voit clair et s’inquiète à juste titre de chaque retour du peuple dans la vie politique. La portée du vote sera fortement symbolique, car ce référendum se tiendra alors que la Hollande, centrale dans l’Union européenne dont elle est fondatrice, assure la présidence tournante depuis le 1er janvier.

Les Pays-Bas pourraient réaliser un vote de défiance vis-à-vis de l’Union européenne et ses traités en illustrant combien les élites européennes sont coupées des intérêts des peuples qu’elles sont censées servir. Ce serait également un coup porté aux certitudes bruxelloises et au dogme de l’élargissement sans fin de l’Union européenne. Cela relancerait enfin le débat sur le degré d’intégration de chaque État-Nation dans l’Union et donc d’abandon de souveraineté, un an avant des élections législatives d’importance aux Pays-Bas et en France, deux pays phares de l’Union européenne où, par référendum populaire, le Traité constitutionnel européen avait été rejeté de manière retentissante en 2005 (61 % de « non » aux Pays-Bas, 55 % en France).

Les Néerlandais se prononceraient légitimement contre cet accord de libre-échange compte tenu du coût colossal pour l’Union européenne, donc pour ses citoyens, qu’il impliquerait. L’économie ukrainienne est, en effet, en faillite continue, soutenue à bout de bras par l’Union européenne et le FMI (qui, au contraire de la Grèce, lui a accordé une restructuration de sa dette). Il faudrait y injecter entre 40 et 65 milliards d’euros pour la remettre à flots et assurer un soutien de quelque 15 milliards d’euros par an pendant de nombreuses années, sommes impensables dans un contexte de récession, de crise grave, de chômage et de politique d’austérité dans les autres pays européens. Ces aides risqueraient d’ailleurs de n’y rien changer puisque le niveau de corruption de l’actuelle Ukraine est un des plus élevés au monde et supérieur – si c’est possible – à celui en vigueur sous Ianoukovitch.

Par ailleurs, le rapprochement plus marqué de l’Union européenne et de l’Ukraine augure d’un dumping social sans précédent en Europe, déjà largement initié par l’Allemagne dans ses usines. L’Ukraine compte une des plus importantes populations d’Europe – 46 millions d’habitants – pour un salaire moyen de 250 euros par mois et un salaire minimum de… 50 euros par mois. Ce rapprochement risque de causer un tsunami social dans toute l’Europe de l’Ouest où le travail, de plus en plus rare et précaire, est dévoyé par le déferlement des « travailleurs détachés » – nom pudique donné en Europe à la légalisation de l’exploitation.

Juncker redoute également les conséquences géopolitiques d’un « non » néerlandais, tant cet accord d’association sert surtout les intérêts hégémoniques des États-Unis. Pour Washington, l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN et son éloignement de la sphère d’influence de la Russie reste un des objectifs géostratégiques centraux et l’accord d’association UE/Ukraine n’en est qu’une étape. Cet accord mettrait l’Europe encore plus en porte-à-faux par rapport à la Russie ; or sans ce pays, comme le déclarait le général de Gaulle, un projet européen indépendant n’est pas viable.

Il est à noter que cela se déroule au même moment où se négocie, en catimini, l’accord sur le traité de libre-échange transatlantique, le TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership – Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), visant à construire un grand marché entre l’Europe et les États-Unis, lequel, s’il était ratifié ainsi que le désirent ardemment les élites européennes, signerait le basculement définitif et complet de l’Europe dans le giron étasunien.

Si le référendum d’initiative populaire néerlandais se soldait par un vote « non » à l’accord d’association UE/Ukraine, une crise supplémentaire éclaterait au sein de l’Union européenne. Ce serait le retour du peuple dans un système d’institutions qui ne le représente plus et où la démocratie est inexistante : la banque centrale européenne n’a pas les mêmes prérogatives que la réserve fédérale des États-Unis, la Commission européenne est non élue et le parlement européen est composé de députés élus, mais sans réels pouvoirs. Caractère non démocratique qui sera encore renforcé par une des dispositions phares du TTIP, les tribunaux d’arbitrage, instances non élues dont les décisions s’imposeront aux États-Nations, si nécessaire en opposition aux décisions prises par le peuple, que ce soit par voie référendaire ou par le truchement de ses représentants au parlement – ce qui dans le cas de notre pays est en contradiction radicale avec l’article 3 de la Constitution.

Si, monsieur Juncker, il peut y avoir un choix démocratique contre les traités européens !

 

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Commentaire recommandé

DUGUESCLIN // 20.01.2016 à 05h48

Plus les peuples aspirent à s’exprimer, plus le totalitarisme des européistes s’aggrave.
Ces non élus persistent dans leur incompétence et leur soumission à des intérêts contraires aux nôtres. Ils nous font perdre un temps fou alors que, in fine, ils se feront virer quand même. Le problème c’est tout ce temps perdu qui nous coûte cher.

50 réactions et commentaires

  • DUGUESCLIN // 20.01.2016 à 05h48

    Plus les peuples aspirent à s’exprimer, plus le totalitarisme des européistes s’aggrave.
    Ces non élus persistent dans leur incompétence et leur soumission à des intérêts contraires aux nôtres. Ils nous font perdre un temps fou alors que, in fine, ils se feront virer quand même. Le problème c’est tout ce temps perdu qui nous coûte cher.

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    • 1Direct // 20.01.2016 à 19h22

      « … totalitarisme des européistes …  »
      L’action entraine la réaction.
      La force entraine la force.
      Le totalitarisme de l’U.E. n’échappe pas vraiment à la règle.
      Ce déni permanent de démocratie et cette mise sous son joug de tous les pays entraine la réaction logique des populations par des votes pour des candidats dont ils pensent qu’ils auront les épaules pour tenir tête à cette Union Européennes.
      La grosse erreur qu’on fait les dirigeants européens et que, contrairement au début, sûr d’eux, ils avancent à découvert.
      Trop sûr de leurs certitudes. Trop sûr de leurs forces.

        +4

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    • Fred // 20.01.2016 à 20h48

      Il y a deux choses que les européistes de tout poil (et leurs mandataires d’outre atlantique, de la plus grande démocratie du monde, vous savez, comme on dit dans les medias) craignent comme la peste.
      L’une est que la vérité se sache, l’autre que les peuples s’expriment (populisme, n’est-ce pas?, convient-il de dire en tordant le nez de dégoût).
      Cependant, le pourrissement a atteint un tel niveau que, malgré tout, une partie de la vérité ne peut plus être occultée, même si elle est systématiquement déformée, minimisée, manipulée.
      Cela dit, quelle que soit l’issue de ce referendum aux Pays Bas, il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à une nouvelle manifestation de mépris envers le peuple de la part de nos « élites » autoproclamées.

        +5

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    • Bordron Georges // 21.01.2016 à 16h31

      J’ai reçu en cadeau, pour les fêtes, le DVD du documentaire « Citizenfour »; excellent, remarquable!
      Après le 11 sept. 2001, avec la mise en place du « Patriote Act, iI est révélé le système d’écoute et d’espionnage non seulement de tous les citoyens du pays mais celui des individus du Monde entier; plus de vie privée! Ce que, depuis les attentats islamistes en France, mettent en place au niveau national, Hollande et Vals.
      Ed. Snowden y fait la remarque qui a dû motiver plus d’un lanceur d’alerte. C’est que nous ne sommes plus dans les relations électeurs-élus mais dans celles de gouvernants-gouvernés; un peu comme celle prônée par Augustin Landier dans l’émission BFM Business « les experts » du vendredi 15 janvier: tous pouvoirs aux experts. Ça n’est même plus le système des partis, c’est celui des fonctionnaires technocrates.
      C’est ce qui est pratiqué dans les instances européennes actuellement.
      C’est dire à quel niveau se situe le combat pour la liberté des peuples et la taille des difficultés et des obstacles auxquels ils devront faire face.

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    • Jybet // 21.01.2016 à 17h46

      Pas sûr qu’ils se fassent virer. Pour cela, il faudrait que les possédants d’un pays, disons la France, ne voient plus dans leur intérêt l’intégration européenne. Or, pour le moment, avec l’UE c’est open bar (dérégulation, torpillage du droit du travail, privatisations, etc.).
      Or, comme ce sont eux qui ont le pouvoir, qui détiennent les médias, je suis très pessimiste quant à la l’effondrement de l’UE. Il est rare que les révolutions soient spontanées, en général l’oligarchie est à la manœuvre.

      Pour le moment, rien à l’horizon.

        +3

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  • Fabrice // 20.01.2016 à 06h44

    J’ai un doute en quoi cette initiative des Néerlandais serait acceptée alors que dans le passé Juncker a refusé la pétition sur le traité atlantique :

    http://www.lesoir.be/724982/article/actualite/monde/2014-12-04/une-petition-contre-traite-transatlantique-ete-rejetee-par-commission-europeenne

    c’est à mon avis se bercer d’illusions.

      +21

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    • benoi31 // 20.01.2016 à 11h46

      Peut être (si c’est dans le cadre d’une ICE) parce que le traité atlantique n’est pas encore effectif, alors que ces accords de libre échange le sont depuis le premier Janvier.

      L’ICE sur le TAFTA a été rejetée car le texte est encore en négociations, et il ne peut donc pas y avoir de discussions sur un texte qui n’est pas encore publié / entré en vigueur du point de vue d’une ICE

        +0

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      • Fabrice // 20.01.2016 à 12h00

        Benoi31, je vois mal comment contester un traité qui n’est pas négocié publiquement, il sera un peu tard quand ce sera terminé et présenté au parlement européen avec oui ou non, cette opacité rend cette ICE tout à fait valable.

        Une fois ratifiée, je vois mal les citoyens avoir une quelconque chance de peser sur le traité qu’on nous servira comme « incassable » ou modifiable du fait que cela risquerait de rompre l’amitié entre Les Etats-Unis et l’Europe, la messe sera dite.

          +19

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        • Chris // 21.01.2016 à 14h37

          C’est bien toute la traitrise de la Commission européenne.
          Je vous livre une analyse du procédé:
          http://www.upr.fr/actualite/avocats-directive-services-acte-ii-professions-reglementees
          Voici la partie qui m’a le plus intéressée :
          À ce propos, si les politiques français nous ont longtemps fait croire à leur large champ de manœuvre quant à l’application des Directives, tel n’est pas le cas de la CJCE (Cour de Justice des Communautés Européennes), devenue CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) avec le traité de Maastricht.

          Cette juridiction n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat (c’est-à-dire à imposer sa volonté aux États) en décidant dans plusieurs arrêts, dès les années 70, que les États membres ne peuvent, alors même qu’une Directive n’est pas encore transposée, prendre des dispositions qui seraient contraires à sa future transposition (cf. notes 4 et 5 ci-dessous).

          La Directive est donc une arme redoutable. Issue de la Commission, elle peut – avec ou sans l’onction du Parlement et du Conseil des ministres de l’Union (selon les matières concernées) -, déployer ses pleins effets avant même d’avoir été transposée dans les États membres (cf. notes 6 et 7 ci-dessous).

          Sur la question des services, la France, sollicitée depuis 2006, s’est évidemment employée à suivre la recommandation visant à « l’élimination des restrictions injustifiées à l’accès et à l’exercice des professions juridiques règlementées » ; cependant la Commission n’ayant pas que des bons élèves, elle commande désormais aux États membres de ne plus lui notifier les versions définitives de leurs textes législatifs visant la mise en œuvre de la Directive Services, mais les projets règlementaires, à peine de nullité.

          Ainsi, désormais, la Commission n’exercera plus un contrôle a posteriori des textes législatifs mais un contrôle a priori des textes règlementaires.

          Ici, les juristes ne pourront qu’être satisfaits de ce point, la Commission n’ayant pas la légitimité juridique pour contrôler un texte législatif a posteriori, mais seulement pour le combattre.

            +6

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    • Bozi lamouche // 20.01.2016 à 16h03

      @fabrice : mon ami est hollandaise et la passivité et la facilité dont a été « encaissé » l’avion explosé l’ont laissé hallucinée et consternée…bien sur que cette mesure passera d’une façon ou d’une autre…!!!

        +4

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  • luci2 // 20.01.2016 à 06h58

    @fabrice

    Il est ,selon plus d’un,–je vous inciterais à y repenser– URGENT de changer nos attitudes mentales pipées par 30/40 années de manipulation/désinformation!
    IL EST TEMPS de « Les  » Faire se Plier et de les faire ,ainsi,s’incliner devant les Choix démocratiques…Sans commentaires oiseux de leur part et,à fortiori,avant les résultats d’un vote.
    –Cela suffit.
    [modéré]

      +13

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  • Alain // 20.01.2016 à 07h13

    « une crise européenne »? Donc il y a des dirigeants assez stupides en Europe pour déclencher une crise pour un refus d’association avec un état nazi corrompu en faillite? Si on en arrive là, c’est que l’UE est bien malade.

    De plus en intervenant comme il le fait, Juncker ne se rend même pas compte qu’il va déclencher encore plus d’intérêt pour voter non et que si il s’était abstenu le nombre de votants auraient peut-être été faible, le citoyen lambda ne sachant même pas de quoi il s’agit.

    On devrait considérer une victoire du non comme une défaite de Juncker imposant ipso facto sa démission, mais là je rêve

      +28

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  • LBSSO // 20.01.2016 à 07h15

    « M. Wilders, incarné en leader du camp du « non », frôle les sommets  »
    .
    Extraits de ses propos tenus aux USA:
    « Mais, d’abord, permettez-moi de dire quel plaisir il est grand d’être dans la Silicon Valley, le cœur technologique du monde. Il est difficile de ne pas sentir optimiste lors de la conduite dans cette vallée dynamique de l’innovation. »
    « Il est bon d’être de retour en Californie, l’état où le rêve devient réalité et où aucun défi n’est trop grand à surmonter. »
    « Ici se trouve l’épicentre du changement. Ici vit l’avenir.  »
    « Je suis originaire de l’Europe, vous êtes Américains, mais nous sommes tous dans le même bateau ».(au sujet de l’islam).

    http://www.geertwilders.nl/index.php/94-english/1950-speech-us-11082015

    Propos tenus en Allemagne:
    « Reagan a dit que nous devions apprendre à nos enfants ce qu’est notre pays, et ce qu’il représente dans la longue histoire du monde. Il a dit que les Américains ont besoin, je cite : « d’amour de la patrie et une appréciation de ses institutions .Les mots de Reagan s’appliquent aussi à nous, Européens »

    http://www.dreuz.info/2013/06/01/discours-fondamental-de-geert-wilders-a-berlin-sur-l%E2%80%99islam-et-l%E2%80%99union-europeenne/.

    C’est un libéral de droite. Il a servi comme adjoint parlementaire au chef de parti, Frits Bolkestein, de 1990 à 1998.Celui de la directive….
    http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fen.wikipedia.org%2Fwiki%2FGeert_Wilders

    L’objet de ce commentaire n’est pas de décrédibiliser le fond,l’objet du référendum au Pays-Bas.Il est de montrer combien l’extrême droite néerlandaise peut être instrumentalisée .

    Que dirait M.Wilders si un référendum était organisé contre le TAFTA ?
    Je devine la réponse.Ouf ,l’essentiel ,les intérêts américains ne craignent rien.

      +27

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    • Jusdorange // 20.01.2016 à 09h02

      Je ne connais M. Wilders que de nom. Qu’il soit instrumentalisé par les services d’État américain n’est pas impossible. Encore faut-il le prouver, ou du moins faire apparaître un faisceau d’indices tendant à montrer qu’il est bien un agent d’influence étranger. Ce que vous ne faites pas.

      Qu’on se comprenne : j’ai tendance aussi à penser que les partis d’extrême droite servent une fonction d’épouvantail, et donc servent l’européisme. Que ce soit malgré eux, ou bien qu’ils soient de connivence, ça je ne peux pas le démontrer.

      Par contre je vois quand quelqu’un utilise des sophismes pour discréditer un adversaire. C’est un peu votre cas, et je vous le dis en toute amitié. Car on ne peut dénoncer les sophismes des médias de grande diffusion, qui voient des « agents du Kremlin » partout, et qui utilise le même genre de raisonnement que les vôtres, et les tolérer lorsque la conclusion semble confirmer notre opinion de départ.

        +3

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      • LBSSO // 20.01.2016 à 13h20

        Bonjour Jusdorange,

        -Qui parle de « Services d’Etat » (la CIA ?), « d’agents d’influence » ou encore « d’agents du Kremlin » ? Vous , pas moi . L’influence ne passe pas que très peu par les services secrets . Elle utilise les affinités personnelles ou intellectuelles,les intérêts économiques, la diplomatie, les technologies ,la presse, la dette, l’énergie, la culture, etc…(la puissance d’un pays a bien d’autres vecteurs que les services spéciaux qui « monopolisent » les plateaux TV).

        -Les Pays-Bas sont très proches des USA. Premier partenaire en dehors de l’UE ; la Haye capitale du droit internationale (Arbitrage,Cour Pénale) ;membre fondateur de l’Otan ;sièges d’Ong ;etc…(Rq :ils sont très peu dépendants grâce au gaz, ça aide pour « taper » sur les musulmans comme le fait M.Wilders).

        M.Wilders appelle à voter négativement au nom de la Patrie néerlandaise, de ses intérêts de son indépendance. Pourquoi pas. Mais alors que n’organise-t-il pas un référendum « contre Tafta » (qui est selon moi une vassalisation de l’Europe) ?

        Très cordialement

          +8

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        • Jusdorange // 20.01.2016 à 18h57

          À LBSSO,

          Certes vous ne dites pas de façon explicite « manipulé par les services américains », mais enfin c’est tout de même ce que vous entendez par  » instrumentalisé », et aussi par votre conclusion qui consiste à dire que Wilders cherche à défendre les intérêts américains.

          Si vous mettez dans le même commentaire consistant à discréditer Wilders que l’homme défend les intérêts américains, et que les électeurs et militants de son parti sont instrumentalisés, cela implique bel et bien qu’une entité les instrumentalise , non ? Or , qui aurait intérêt à instrumentaliser un parti afin qu’il défende les intérêts américains, sinon les Américains.

          En disant « services américains » j’ai simplement mis les pieds dans le pot autour duquel vous tourniez.

          Mais peut-être vous ai-je mal interprêté, je ne l’exclue pas.
          Car dans votre deuxième commentaire vous semblez dire qu’il existe une affinité ancienne entre les EU et les Pays-Bas. Je vous crois. Mais dans ce cas là, Wilders n’est pas « instrumentalisé » , il a simplement constaté ( à tort ou à raison ) que l’intérêt de son pays était dans le maintien de l’Alliance américaine.
          Vous comprenez le malentendu ? Si vous dites qu’il est instrumentalisé , c’est qu’il existe un « instrumentalisateur ». Si vous dites que Wilders est tout simplement dans la tradition géopolitique néerlandaise, à savoir un alignement sur les EU, alors le terme  » instrumentalisé » ne convient pas.
          Peut-être est-il authentiquement pro-américain, et ses électeurs aussi.

          Enfin, mon propos ne portait pas sur vos conclusions, mais sur la manière de les amener. Je constate d’ailleurs que votre deuxième commentaire est plus intéressant, car il repose sur des données plus solides que simplement les citations de Wilders à la Silicon Valley qui ne prouvent pas grand chose.

          J’ajouterai enfin que la thèse d’un Wilders « manipulé par le services américains » ( je sais que ce n’est pas votre thèse) n’a rien de particulièrement abracadabrantesque. Après tout les services américains en seraient bien capables. Mais encore faut-il le prouver. Et comme je croyais que c’était votre thèse, je vous signalais simplement que vous auriez dû la soutenir avec des preuves plus solides.
          Voilà tout.

          Bien à vous,

            +2

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          • LBSSO // 20.01.2016 à 20h08

            Bonsoir Jusdorange..
            Ex classique d’instrumentation :inviter une personnalité pour conforter ses propres idées et lui donner en contrepartie du poids.
            -M.Wilders a été invité plusieurs fois aux USA.,à Berlin (d’où mes liens ), ..etc.Cela constitue indéniablement une aide pour gagner en notoriété et crédibilité.Aurait il été invité aux USA si tout en continuant à proclamer que l’Europe était envahie par les musulmans il avait ajouté que c’était en raison de la minable politique américaine et que par rétorsion leur Tafta il pouvait le garder pour eux ? Non.
            -Autre exemple d’instrumentalisation qui cette fois-ci échoue.Le Fn a invité M.Wilders à Lyon où il a tenu des propos très durs contre les musulmans (et non contre l' »islamisme radicale »).M.le Pen ou un de ses conseillers en raison de sa stratégie de dédiabolisation a été obligée de corriger le tir.
            Pas de services spéciaux..L’intérêt des deux parties est de s’allier sur un thème dans une tactique gagnant gagnant.
            Bonne soirée (et fin pour ma part)

              +5

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      • Ari // 20.01.2016 à 13h27

        L’extrême droite ne sert pas seulement d’épouvantail. Elle sert aussi, comme un leurre, à canaliser les mécontentements afin que le peuple ne bouge pas.

        L’extrême droite ayant toujours fini par s’acoquiner avec le capital, cette solution est nettement préférable pour les libéraux US et UE que toute autre forme de mécontentement.

          +13

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        • Jusdorange // 20.01.2016 à 19h04

          À ari

          Vous pensez à quelle autre forme de mécontentement ?

            +0

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          • Ari // 20.01.2016 à 22h59

            Toute autre forme à vrai dire de mécontentement populaire.
            Toute forme de radicalisation.

            Je pense que ce qui déplaît le plus est la forme qui serait guidée par une idéologie communiste. L’ennemi juré de l’idéologie libérale en place.
            Comprenons nous bien : je ne prône pas cette idéologie là, je dis simplement qu’elle fait plus peur et qu’elle est combattue beaucoup plus efficacement.
            Là oui, on peut parler d’agiter le chiffon rouge.

            Il y a aussi le terrorisme dans sa forme actuelle, islamiste, (qui n’est qu’un exemple), mais bien que s’acoquinant avec le capital aussi, cette forme peut poser des problèmes car devenant incontrôlable…

            Bref, ce que je veux dire c’est qu’un parti d’extrême droite, ici en France, contient une forme de mécontentement populaire sans jamais faire réellement faire peur au pouvoir en place. Cette forme-là est très bien utilisée par nos autres politiques (de droite ou de gauche).

              +1

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        • Nico 13 // 21.01.2016 à 14h42

          @ Ari

          C’est ce que j’ai toujours pensé également.
          Si le système s’écroule dans les années à venir, toutes les grandes entreprises et les oligarques ne feront rien contre les partis d’extrême droite.

          Suffit de voir comment les USA ont soutenu Pinochet au Chili.
          Ça ne dérangera pas ceux qui ont de l’argent de mettre au pouvoir un parti d’extrême droite dans ce cas là.
          Ils préféreront garder leurs privilèges jusqu’au bout, quitte à ce que les prolos soient privés de liberté.

            +2

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    • luc // 20.01.2016 à 10h31

      merci de souligner le risque réel de donner le pouvoir à quelqu’un comme lui

      dans tout l’occident, la majorité des gens est fortement influencée et se tourne vers des partis politiques polpulistes très louches… en france le front national est semble-t-il le parti rassemblant le plus vote… et il est loin d’être parfait… tout comme trump aux usa etc

      ces pertes de repères sont la conséquence d’un endoctrinement massif depuis des décennies, à coup de guerres et d’immigrations massives forcées, de perte d’identité des nations, d’éducations obligatoires aux valeurs malsaines et de médias alignés omniprésents…

      alors la solution? une dictature douce? en effet, imaginons que quelqu’un au pouvoir voudrait se mettre à pénaliser les riches : une campagne médiatique implacable serait lancé et convaincrait facilement l’opinion que ce n’est pas une chose à faire…

      il semble que la démocratie soit incompatible avec le capitlalisme…

        +5

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  • fouineur // 20.01.2016 à 07h16

    « Risque de démocratie ». Du doublespeak dans le pur style Orwellien de Big Brother auquel le Monde, journal au service des puissants, nous a habitués.

      +14

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  • Kiwixar // 20.01.2016 à 07h19

    « eurosceptiques »

    Le terme est trompeur. Les anti-UERSS (une bonne partie des 55% de Français qui ont voté « non » en 2005, et qui doivent sans doute aujourd’hui être 66%) ne sont ni « sceptiques » (« hmm, je me tâte, je m’interroge ») ni contre l’Europe.

    Ils sont contre l’UE sous sa forme actuelle (anti-démocratique, misèrogène, lobbyphile, va-t-en-guerre). Cette organisation étant irréformable (Traités + toute la clique qui en croque + les puissances étrangères comme les USA qui en profitent), il faut la quitter, et aller vers la simplicité que l’on trouve en Australie et Nouvelle-Zélande : souveraineté complète (y compris monétaire bien sûr) + accord simple et informel de libre-circulation (des gens et des marchandises) entre pays à niveau de vie proche (salaire médian +/- 30%).

      +68

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  • Phypsi // 20.01.2016 à 08h22

    Armagedon ! Attention la démocratie est dangereuse.
    En fait oui et non ! Depuis la création de l’UERSS, les pseudo crises européennes se succèdent et avortent:
    le non au référendum de 2005 sur la constitution européenne que sarkozy nous a mise bien profond en 200,
    plus récemment, le cas grec. Un référendum, le peuple qui rejette tout et pourtant un tsipras qui s’applatit devant l’europe car il ne veut pas prendre la responsabilité de faire sortir son pays de l’UERSS (je ne le blâme pas, je ne sais pas ce que j’aurais fait à sa place),
    Les écossais même combat, on leur demande s’ils veulent sortir, on leur pond une bonne campagne à la Édouard bernays on leur fait peur et là oups, ils finissent par voter en faveur de l’europe.

    Laissez moi deviner le résultat du vote anglais en 2017.

    Les votes d’initiative populaire, même combat. Les hollandais voteront certainement contre d’ailleurs pour montrer leur mécontentement envers l’UERSS, mais au final. On changera de politique et tout continuera comme avant.

    Leur pouvoir est tentaculaire, la démocratie, ils n’en n’ont rien à foutre, la preuve ils ne sont pas élus. Et selon druncker aucun vote ne peut se placer au dessus des lois européennes.

    Voilà, un temps j’ai pensé que cela pourrait changer, je me suis résigné.

    Tant que les gens ne comprendront pas qu’agir via le bulletin de vote ne changera rien, rien ne changera.

      +15

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    • Ari // 20.01.2016 à 13h50

      Même si le référendum n’est pas respecté en cas de « non », il est important qu’il ait lieu.
      L’UE a ainsi de plus en plus de mal à cacher son vrai visage.

      C’est important car tant de gens pensent encore qu’il s’agit d’une entité démocratique.

        +8

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  • Patrick Luder // 20.01.2016 à 08h22

    J’ai beau chercher, je ne trouves aucun argument positif en faveur de la politique générale de l’EU => Le « risque » que l’EU ne soit plus suivis dans la continuité de sa politique actuelle est proche des 99%.

    C’est vraiment dommage, car l’union-européenne aurait pu être « autre chose » …

      +16

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    • Fabrice // 20.01.2016 à 09h00

      Bien d’accord avec vous Patrick, j’ai été jusqu’au traité de Lisbonne un Européen (et la dénégation antidémocratique de la volonté des français) convaincu mais d’une Europe des citoyens pas de cette monstrueuse abomination qui trahi totalement ce qui nous a été « vendu ».

      La désillusion est la plus totale, doublé d’un sentiment de trahison et d’une forme de perte de confiance que plus jamais nous qui y avons cru pourrons retrouver 🙁

        +21

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      • Phypsi // 20.01.2016 à 09h16

        Et pour cause, à l’époque, l’Europe avait été présentée comme l’Europe des peuples, comment dans ce cas ne pas être pour. Je me suis également fait avoir, j’étais jeune moins averti qu’aujourd’hui.
        S’ils l’avaient présentée comme l’Europe du TAFTA, l’Europe va-t-en guerre, l’Europe de la misère, l’Europe non démocratique, je ne suis pas certain que le résultat fût le même.

          +16

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        • Astatruc // 20.01.2016 à 09h20

          ben si puisqu’ils sont passés au dessus de la volonté de certains peuple, moi, je crois au contraire qu’ils ont annoncé la couleur et que nous avons fermé les yeux.
          Comment est-il possible après que les Français aient dit non et qu’ils aient faitl’ue, il n’y ait eu aucune réaction des sénateurs et députés?

            +5

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          • lvzor // 20.01.2016 à 16h53

            « aucune réaction des sénateurs et députés? »

            Ils ont réagi : ils ont voté le traité de Lisbonne à la quasi unanimité.
            Sénateurs et députés ne sont pas des représentants du peuple, ils sont des représentants de l’UE pour rectifier le peuple.

              +11

            Alerter
  • christian gedeon // 20.01.2016 à 10h00

    L’enfumage se poursuit tranquillement,jour après jour.la résultat de ce vote sera de toute façon oui,même si c’est non. Et les dirigeants l’annoncent à l’avance,tranquille/pépère…Qu’on se rassure,les foules ne descendront pas dans les rues,les marionnettes « politiques  » continueront à donner le change,et ce sera « comme avant ». Ceci étant dit,les peuples n’ont au fond que ce qu’ils méritent. Abrutis par l’hyper consommation,fascinés par les télé réalités,obsédés par « les loisirs »,drogués aux pseudo libertés et oublieux de La Liberté,ils se sont eux mêmes jetés dans la gueule du loup,et avec enthousiasme encore…Ils ont accepté sans broncher ou presque le régime du parti unique,et la mascarade des chaises musicales. Et les quelques minorités qui refusent cette situation sont divisées,opposées les unes aux autres,leurs action politique se limitant à des pitreries et à des effets de manches de tribuns « nationalistes « (sic!) ou « de la vraie gauche (resic!).Et çà dure depuis les funestes années Giscard pour la France. Je vais m répéter,probablement parce que je suis un « vieux con »,mais le Général nous avait pourtant tracé la voie et mis en garde on ne peut plus clairement contre ce qui nous pendait au nez,et chacune de ses affirmations prémonitoires trouve aujourd’hui son sens.Plus que jamais son mépris des « cabris « ,son attachement farouche à l’indépendance nationale,son réalisme politique font sens,et font même bon sens. Mais Rome n’est plus dans Rome,et nos gouvernants ne gouvernent plus rien. le vrai pouvoir est ailleurs,aux mains d’une poignée de dictateurs fonctionnarisés,eux mêmes soumis à une oligarchie financière qui est tout sauf occulte. C’est d’ailleurs une des grandes forces de cette oligarchie très apparente de hurler au « complotisme  » dès qu’on la pointe du doigt…la manipulation atteint des sommets inégalés,tant il est vrai que désigner le coupable évident devient une manœuvre au mieux tournée en dérision,au pire dangereuse pour celui qui se risque à apporter des preuves tangibles.Puisque ces preuves tangibles sont protégées par « le droit  » et que leur divulgation expose l’homme et la femme courageux aux pires poursuites(un exemple parmi d’autres,Wikileaks). La boucle est ainsi bouclée. On n’est pas sorti de l’auberge!

      +19

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  • luc // 20.01.2016 à 10h15

    la guerre civile ukrainienne a donc fait plus d’un million de réfugiés!

    « Seulement 5% des plus de 7.000 demandes d’asile déposées par les Ukrainiens en Allemagne en 2014 et 2015 ont été satisfaites, selon le quotidien allemand Frankfurter Rundschau. »

    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20160119/1021058003/allemagne-ukrainiens-asile-refus.html#ixzz3xm4ICmz8

      +4

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  • francois // 20.01.2016 à 10h19

    Les enfants, rappelons nous que en 2005, dans la foulée des Français, nos amis Hollandais avaient rejeté le traité de Lisbonne, à 62% ;
    62% !

    Bien entendu il leur fut imposé comme en France par la petite caste des politiciens…

      +31

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  • JMDS // 20.01.2016 à 10h31

    Les interventions intempestives de J.C. Junker mais aussi d’autres responsables européens dans les affaires internes des pays de l’Union sont trop fréquentes, maladroites et péremptoires pour ne pas y voir du désarroi, voire un début de panique.
    Il est en effet à craindre pour les dirigeants européens, s’estimant propriétaires de l’affaire Europe, que le refus d’un pays à une de leurs injonctions ne provoque une hémorragie des peuples habitant maintenant dans une maison qui n’est plus la leur.
    Il en va de même, à mon sens, des mouvements jeunes et populaires (Syriza ou Podemos). Il suffit d’une cristallisation politique réussie pour que les opinions de gauche en gestation dans les autres pays constituent une force politique à même d’emporter la direction des affaires publiques.
    Finalement, ces interventions ont le mérite de provoquer des points de nucléation capables de remplacer le système qu’ils entendent défendre bec et ongles.

      +4

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  • Alae // 20.01.2016 à 10h45

    Des référendums, des sondages négatifs sur des décisions aussi sages qu’un accord de libre échange entre l’UE et l’Ukraine, pays archi-corrompu en situation de défaut, des manifs anti-TAFTA, un rejet des OGM, des questions gênantes, des revendications démocratiques, le soutien des peuples d’Europe à la souveraineté de la Grèce, et puis quoi encore ?
    Les USA, qui y voient « une déstabilisation occulte de l’UE par le Kremlin », se mettent un entonnoir sur la tête et lancent une vaste enquête sur « l’infiltration des partis politiques européens » par des agents russes.
    Ne vous retournez pas : Poutine est juste derrière vous.
    http://www.zerohedge.com/news/2016-01-19/washington-unveils-investigation-russian-meddling-eu

      +13

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  • Max // 20.01.2016 à 12h01

    Ce referendum est non-contraignant, donc c’est si j’ai bien compris simplement consultatif et en cas de victoire du Non, l’exécutif passera outre.
    Ce résultat quel qu’il soit ne changera rien en négatif entre la Russie et l’Ukraine tellement les relations sont mauvaises et que la Russie a obtenue ce qu’elle voulait, a savoir le retour de la Crimée dans la Mère patrie.
    L’Ukraine avait des liens avec la Russie mais avec l’UE ce sont des chaines avec une démocratie de façade, ca ne changera rien sur la situation sociale des ukrainiens.
    Elle devra également prendre sa part des migrants africains.

      +3

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  • Ari // 20.01.2016 à 13h45

    « estimant qu’un non pourrait provoquer une “crise européenne” »

    Toujours la même tactique visant à faire peur à un peuple et à lui faire croire non seulement à une crise qui le dépasse mais aussi à lui faire croire que les autres peuples seraient contre. plus « raisonnables ».

    Les oligarques tels que Junker font des alliances entre eux qui dépassent très largement les frontières des pays (et continents) dans lesquels ils gouvernent. Les différents peuples d’Europe ne pourraient-ils pas s’organiser eux aussi pour s’exprimer (pacifiquement bien entendu) un soutien mutuel ?

    Par exemple, ne pourrait-on pas envisager de faire une sorte de pétition ici qui témoigne au peuple néerlandais de notre envie de démocratie, et pourquoi pas dire que c’est la gouvernance qui nous est imposée qui crée la crise et non l’inverse ? etc.

    En le rédigeant aussi en néerlandais.

    Bon, je rêve peut-être un peu là…

      +11

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    • Ailleret // 20.01.2016 à 14h40

      Une pétition de soutien au peuple néerlandais qui lui serait adressée en langue néerlandaise, pourquoi pas ? Elle aurait de l’impact, et ce serait un beau geste internationaliste de solidarité, loin du conformisme anglomane de nos élites.

        +3

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      • Ari // 20.01.2016 à 15h11

        Ce serait aussi montrer que n’être pas prêt à accepter toutes les décisions de cette UE radical-libérale, et défendre la démocratie, ne signifie pas pour autant être xénophobe. Ni même nationaliste d’ailleurs.

        On pourrait même faire pareil avec les Suisses qui ont demandé un référendum d’initiative populaire contre la création monétaire des banques privées.

          +4

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  • Ailleret // 20.01.2016 à 14h33

    Une consultation populaire « à haut risque » : tout l’esprit du « Monde » dans ces mots. Eh oui messieurs, il est risqué de laisser le peuple s’exprimer.
    « Le gouvernement et les assemblées pourraient passer outre à un non éventuel » : voilà ce qu’ils appellent « démocratie ». En 2007 déjà, Sarkozy avait passé outre au non des Français (55%). Si nous étions en république, il aurait été immédiatement destitué et traduit devant la Haute Cour.

    Chaque fois que nos classes dirigeantes osent parler de démocratie, il faut leur mettre ces faits dans la gueule. Espérons que le grain de sable néerlandais détraquera la machine européiste…

      +10

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  • Spectre // 20.01.2016 à 14h38

    “Si le référendum d’initiative populaire néerlandais se soldait par un vote « non » à l’accord d’association UE/Ukraine, une crise supplémentaire éclaterait au sein de l’Union européenne. Ce serait le retour du peuple dans un système d’institutions qui ne le représente plus et où la démocratie est inexistante (…).”

    Le retour du peuple ? Bof. Le peuple a voté NON en 2005 : on a vu la suite. Le peuple a voté OXI en 2015 : on a vu la suite. Le peuple votera encore NON aux Pays-Bas : la couleur est annoncée d’avance, le référendum est “non contraignant” … Du coup, à quoi joue Juncker ?

    De toute façon, le bateau UE prend l’eau de tous côtés. Il n’y a plus qu’à attendre que le système explose de lui-même sous ses multiples contradictions internes.

      +4

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  • BA // 20.01.2016 à 16h02

    Mercredi 20 janvier 2016 :

    Page 3, « Le Canard enchaîné » publie un article explosif :

    Retour complet de la France dans l’OTAN.

    Un très discret projet de loi prévoit de réintégrer toutes les instances militaires de l’OTAN. Celles que le général de Gaulle avait rejetées, car trop soumises à Washington.

    Le 4 janvier à l’Elysée, le Conseil des ministres a approuvé un très important projet de loi avec une pudeur inhabituelle. Préparé sans bruit au Quai d’Orsay, ce texte prévoit la réintégration complète de la France et de son armée dans les instances militaires de l’OTAN. Le tout sera soumis au vote du Parlement.

    Lisez la suite en page 3 du Canard.

    Pour former un vassal, que doit faire le suzerain ?

    Pour former un vassal qui sera obéissant, le suzerain doit recruter un vassal jeune, puis le suzerain doit le formater, lui faire suivre des séminaires, lui inculquer ses valeurs, etc.

    Par exemple, les Etats-Unis forment les vassaux qui serviront les intérêts des Etats-Unis : ces vassaux sont appelés les « Young Leaders ».

    Un vassal des Etats-Unis peut être recruté dans les partis politiques de droite, mais il peut aussi être recruté à gauche.

    Young Leaders français recrutés à gauche : Frédérique Bredin, François Hollande, Anne Lauvergeon, Bruno Le Roux, Arnaud Montebourg, Aquilino Morelle, Pierre Moscovici, Alain Richard, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, …

    Young Leaders français recrutés à droite : Nicolas Bazire, Jérôme Chartier, Yves Censi, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Léotard, Emmanuelle Mignon, Eric Raoult, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, …

    Young Leaders dans les médias : Alexandre Bompard, Hedwige Chevrillon, Jérôme Clément, Annick Cojean, Jean-Marie Colombani, Emmanuel Chain, Matthieu Croissandeau, Louis Dreyfus, David Fontaine, François Dufour, Stéphane Fouks, Bernard Guetta, Sylvie Kauffmann, Yves de Kerdrel, David Kessler, Laurent Joffrin, Philippe Manière, Dominique Nora, Olivier Nora, Christine Ockrent, Denis Olivennes, Pascal Riché, Thierry Pfister, Mathieu Pigasse, …

    Young Leaders économistes : Philippe Askenazy, Guy Sorman, …

    Young Leaders dans la finance : Bertrand Badré, Henri de Castries, Hakim El Karoui, Pierre Mariani, Alain Minc, Mathieu Pigasse, …

    Young Leaders dans l’université : Eric Fassin, Jean-Noël Jeanneney, Yves Lichtenberger, …

    http://fr.scribd.com/doc/92211778/Fondation-franco-americaine-liste-des-Young-Leaders-francais-depuis-1981-French-american-foundation

      +14

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    • Ailleret // 20.01.2016 à 21h10

      Un article de Claude Angeli, je suppose ? Bon, alors j’achèterai ce numéro du « Canard ».

      Une remarque en passant : les Chirac, Sarkozy et Hollande répètent qu’en 1966 la France n’était pas sortie de l’OTAN, mais qu’elle s’était seulement « retirée du commandement intégré de l’Otan ». Ce refrain repris par tous les caniches des médias et de l’Éducation nationale n’est qu’un mensonge pitoyable.
      De Gaulle a maintenu la France dans l’Alliance atlantique, certes, mais dès 1959 il avait fait sortir notre pays de la structure militaire intégrée de cette alliance, à savoir l’OTAN. Relisez les journaux de l’époque, relisez Alain Peyrefitte (« C’était de Gaulle »). Ce n’est pas un hasard si le QG de cette organisation a dû quitter les Yvelines pour déménager en Belgique.

      Quand j’étais collégien et lycéen (1975-1982), puis appelé du contingent (1989), personne ne m’a dit que la France et son armée faisaient partie de l’OTAN. Selon mes souvenirs de l’époque, l’OTAN, c’était les pays étrangers (RFA, Italie, Norvège…) ou bien le passé (la IVe République).

      Ne laissons pas les atlantistes maquiller le passé pour dissimuler leur trahison.

        +9

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  • Andrae // 20.01.2016 à 19h39

    Juncker il s’en fout. Il peut dire n’importe quoi, car de toute manière le résultat du référendum n’est pas contraignant, c’est équivalent d’un sondage, c’est tout.

    Le Gvmt. des Pays-Bas ignoreront le résultat (si pas conforme), point final. Il est possible que cela crée des minis remous / recompositions / discours outrés / dans les partis politiques, et bof, on passe la page. En avant, Bizness as usual.

    citations (voir lien pour détails):

    Wolfgang Schäuble, avant les élections en Grèce en janvier:

    Elections change nothing. = Les élections ne changent rien.

    Après la victoire de Syriza, Jean-Claude Juncker, Pres. de la Commision Européene, a dit:

    There can be no democratic choice against the European treaties. = Un choix démocratique contre les traités Européens est impossible.

    Barroso en 2011:

    Governments are not always right. If governments were always right we would not have the situation that we have today. Decisions taken by the most democratic institutions in the world are very often wrong. = Les Gvmt. n’ont pas toujours raison. (…) Les décisions des Gvmts. le plus démocratiques sont très souvent erronées.

    http://www.aecr.eu/the-eu-is-fed-up-with-democracy/

      +4

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  • nouche // 20.01.2016 à 21h15

    un exemple de situation bien plus complexe que la bete propagande anti poutine :

    l’Ukraine, 3eme exportateur de poulets, veut vendre sa viande dans le marche euro.

    Mais la toute puissante PAC, et particulierement le lobby hollandais de la volaille, refuse de les voir entrer dans le marche sans leur imposer des quotas tres bas.

    il va y avoir, du cote du patronat, des lobbys, des discussions et debats sur ce sujet, parmi tant d’autres.

    derriere l’ukraine se cache aussi la guerre de la PAC, on sait que les USA aimeraient bien avoir la peau de l’agriculture subventionnee en europe

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  • Eructite // 20.01.2016 à 21h18

    De toutes façons, on sait d’avance que notre avis ils s’en tamponnent. A chaque fois qu’il y a eu en Europe un référendum concernant l’Europe, peut importe le résultat les décisions étaient prises et le référendum ne servait en définitive à rien.
    Donc bienvenue à l’Ukraine de Kiev dans l’Europe. Encore une belle équipe de démocrates à rajouter aux nôtres déjà en place.
    Vous inquiétez pas, en France il n’y aura pas de référendum, le gouvernement sait déjà qu’il n’est pas d’accord avec son peuple. Mais c’est pour notre bien !

      +3

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  • Cédric // 21.01.2016 à 08h34

    Peu importe le résultat, ça ne changera strictement rien. Vous vous bercez d’illusions.

      +0

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  • bourdeaux // 21.01.2016 à 09h01

    A ce propos, je ne me suis pas tenu au courant : quelle est la date du référendum chez nous pour savoir si on fait du libre-échange avec l’Ukraine ? si quelqu’un peut me renseigner…

      +2

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  • Gabriel // 22.01.2016 à 20h16

    les pays bas ne sont plus, comme en France, une démocratie. cela est dénoncé par les sites de presses alternative hollandaise aux pays-bas ( eh, oui, les hollandais aussi ont leur presse alternative….) une élection importante a eu lieu pour la présidence de la deuxième chambre  » twede kamer » ; et c’est une marocaine avec la double nationalité qui a été  » élue ».dans la droite ligne européenne pro-immigration, les pays bas sont foutu Egalement, comme la France.il est a noter, que comme en France, les immigres clandestins sont repartis soigneusement sur tout le territoire, faisant que chaque groupe de clandestins n’est pas très loin l’un de l’autre.parfait pour un grand chaos, ou l’explosion de la natalité des étrangers également repartie.un référendum va tout de même avoir lieu en avril sur la question du financement de l’ukraine et sa future appartenance a l’Europe, grâce a de nombreux mécontents. les hollandais diront : NON.pourquoi ? : ils aiment plus l’argent que tout autre chose.junker a la trouille.vous en entendrez parler.si la réponse a ce référendum est OUI, alors c’est la preuve que les pays bas ne sont plus une démocratie.enregistrez ce post dans vos notes….

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