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2.août.20132.8.2013
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Le Top 0,1 % américain

Pour faire suite à la série de billets sur les inégalités de revenus aux USA, intéressons-nosu aujourd’hui aux très hauts revenus. On parle beaucoup du Top 1 % (plus de 370 000 $ par an) : mais nous avons vu qu’en fait, ceux qui ont beaucoup profité sont plutôt les 100 000 gagnant plus de […]
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Pour faire suite à la série de billets sur les inégalités de revenus aux USA, intéressons-nosu aujourd’hui aux très hauts revenus.

On parle beaucoup du Top 1 % (plus de 370 000 $ par an) :

Le top 0,1 % Inégalités de revenus USA Etats-Unis

mais nous avons vu qu’en fait, ceux qui ont beaucoup profité sont plutôt les 100 000 gagnant plus de 1,5 M$, constituant le Top 0,1 %.

Analysons donc aujourd’hui plus en détail ce Top 0,1 %, qui s’est tant enrichi depuis 30 ans, et qui influe démesurément la politique du gouvernement américain. Nous disposons d’une étude mise à jour en 2012 analysant cette catégorie entre 1979 et 2005.

Elle se décomposait ainsi en 2005 :

Le top 0,1 % de revenus USA Etats-Unis

Les dirigeants représentent sans surprise la moitié de cet ensemble.

Voici l’évolution du montant de leur revenu, corrigé de l’inflation :

Le top 0,1 % de revenus USA Etats-Unis

La cassure du milieu des années 1990 est patente…

Voici du coup l’évolution de leur part dans le revenu total américain :

Le top 0,1 % de revenus USA Etats-Unis

Lecture : les salariés du secteur financier gagnant plus de 1,5 M$ (soit environ 0,02 % de la population) s’adjugent environ 1,5 % du revenu national total.

Voici le cumul, donnant donc l’évolution du Top 0,1 %, que nous avons déjà analysé :

Le top 0,1 % de revenus USA Etats-Unis

Voici enfin l’évolution de la part de chacun depuis 1979 :

Le top 0,1 % de revenus USA Etats-Unis

Lecture : comme on l’a vu, la part du revenu national captée par les happy few du secteur financier a triplé en 30 ans…

61 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 02.08.2013 à 07h09

    Les 100 personnes les plus riches ont un revenu annuel
    qui pourrait permettre d’éradiquer quatre fois la pauvreté
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/21/revenu-annuel-100-personnes-les-plus-riches-quatre-fois-eradiquer-pauvrete-davos_n_2519185.html

    Mais que donnent réellement ces 100’000 plus riches qui constituent le top 0.1% des USA ?

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  • Patrick Luder // 02.08.2013 à 07h16

    Dommage que ces graphiques s’arrêtent à 2005
    car depuis les années 90 les inégalités explosent
    et l’évolution de ces dernières années serait intéressant.

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  • fabien775 // 02.08.2013 à 08h07

    Il ne faut pas oublié l’excellent Olivier Delamarche dans sa chronique sur BFM Business .
    http://www.marc-candelier.com/article-on-a-imprime-1000-milliards-de-dollars-en-2013-119322413.html

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  • florian // 02.08.2013 à 09h43

    Article très intéressant. On dirait bien que le rêve américain est sur le déclin. Les riches sont donc de plus en plus riches, profitant de la mondialisation.

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    • chris06 // 02.08.2013 à 11h13

      On dirait bien que le rêve américain est sur le déclin.

      Le « rêve américain » c’est la mobilité inter-classes, l’idée que chacun en ayant les capacités peut avoir l’opportunité de développer leur potentiel. Donc, pour vérifier si le « rêve américain » est en déclin ou non, il faudrait se reporter à d’autres études car simplement voir que les riches s’enrichissent de plus en plus ne permet pas de voir si la mobilité inter-classes est bloquée ou non et quelle a été son évolution au cours des dernières décennies.

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      • Fabrice // 02.08.2013 à 11h40

        Ah justement un article intéressant sur ce sujet :

        http://www.politicoglobe.com/2012/11/le-reve-americain/

        mais il me semble qu’olivier avait traité le sujet mais je ne l’ai pas retrouvé.

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      • Amsterdammer // 03.08.2013 à 08h24

        Parlons-en, justement! Contrairement aux mythes véhiculés par les média, les statistiques montrent que la mobilité sociale aux Etats-Unis est un des plus faible de tous les pays développés!

        Mobilité sociale et indice de gini vont de pair, et la théorie du ruissèlement n’est qu’une grosse fumisterie destinée à justifier le toujours plus des privilégiés.

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    • chris06 // 02.08.2013 à 12h35

      Les riches sont donc de plus en plus riches, profitant de la mondialisation.

      Qu’on le veuille ou non, la mondialisation a de fait sérieusement mis à mal ce concept hérité d’il y a plusieurs siècles, quand les moyens de communication étaient extrêmement lents, de nations souveraines.
      Mais on continue, vieux réflexe, d’analyser l’évolution des inégalités à l’intérieur des frontières des nations tandis que l’évolution des inégalités entre nations dans une économie mondialisée, qui se réduisent d’années en années depuis 30 ans, est plus ou moins ignorée.

      Une première vision de la mondialisation se contente de remarquer que les inégalités explosent dans des pays comme les Etats Unis où les riches concentrent une part de plus en plus importante de la richesse et semblent de fait être les seuls « gagnants » de cette mondialisation. C’est un prisme nationaliste appliqué à l’analyse de la mondialisation qui donne forcément lieu à des conclusions biaisées.

      Une deuxième vision de la mondialisation remarque que les inégalités, au niveau mondial, sont, pour la première fois dans l’histoire moderne, depuis 30 ans, en légère diminution. De plus l’augmentation constante sur cette période du revenu médian mondial a permis de réduire le taux d’extrême pauvreté de 52% de la population mondiale à 22% durant cette période.
      C’est un prisme mondialiste appliqué à l’analyse de la mondialisation qui donne lieu à des conclusions bien différentes de la première analyse.

      Si on se dit « humaniste » c’est au niveau de l’ensemble du genre humain qu’on doit chercher à réduire les inégalités et l’extrême pauvreté, pourquoi alors continuer d’utiliser des prismes nationalistes pour en tirer des conclusions biaisées?

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      • Incognitototo // 02.08.2013 à 14h23

        @ Chris06,

        « (…) pourquoi alors continuer d’utiliser des prismes nationalistes pour en tirer des conclusions biaisées ? »

        Parce que « déshabiller Pierre pour habiller Paul » ne pourra jamais être une politique, économique et sociale, qui à terme serait de nature à rapprocher les peuples… et qu’elle accélère l’énorme gâchis humain et en ressources de la planète tout entière…

        « Faire bosser des esclaves pour vendre les produits (de merde) à des chômeurs » (tandis que seule une minorité continue à s’enrichir outrageusement, vraiment) ne pourra jamais, pour moi, être une politique viable et souhaitable…

        Il y avait bien d’autres façons de promouvoir la sortie du sous-développement des peuples… « On » a choisi la plus mortifère et la plus destructrice : celle de la concurrence des misères, pour le seul profit décuplé d’une toute petite minorité et sur l’endettement des pays riches. Désolé, mais ce n’est pas ainsi qu’on construit quoi que ce soit de viable à terme.
        Et quand au nom de ces mêmes « principes », on nous dira que la sécurité sociale et les retraites, c’est fini… tu trouveras toujours que ce modèle de « développement » mondial est globalement positif et « humaniste » ?…

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        • amemar // 02.08.2013 à 14h36

          « On a choisi la plus mortifère ». Qui a choisi ? Et pourquoi l’a t-on fait ? Si nous partons de l’idée qu’à part quelques psychopathes et sociopathes , la grande majorité ne souhaite pas de mal à son prochain, voire lui souhaite plutôt du bien, pourquoi choisit « on » toujours la plus mauvaise solution ?
          Quelqu’un a une réponse à ça ??????

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          • dadone // 02.08.2013 à 16h03

            On ne l’a pas consciemment choisit, c »est le résultat de vouloir continuer de croître alors que c’ était impossible.
            Voir : http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=article-croissance.html

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          • Patrick Luder // 02.08.2013 à 19h39

            Une grande par de faute à niotre type de société individuasliste, chacun réfléchit pou lui même sans se préoccuper du bien commun et sans se soucier de la direction qu’à pris l’humanité.

            => le max à moi … et de suite …

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          • dadone // 02.08.2013 à 20h07

            @Patrick Luder

            Une grande par de faute à niotre type de société individuasliste,

            Non, cela c’est la conséquence de vouloir croître à tout prix, ce n’est pas l’origine.
            A partir du moment où le système choisit la croissance est bride les plus faibles pour éviter l’inflation alors la compétition et l’individualisme s’exacerbe pour obtenir à son profit la création monétaire continue qui elle seule permet d’obtenir des biens en dehors de la masse.
            Donc ce sont les structures qui sont mauvaises.

            Si vous voulez changer les comportements changez les structures qui déterminent ces comportements.

            Frédéric Lordon.

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        • Toutatis // 02.08.2013 à 14h43

          Et aussi parce que ce qui m’intéresse les plus ce n’est pas ce qu’on gagne à des milliers de kms d’ici, mais ce que je gagne, ce que gagne ma famille, ce que gagnent mes proches. La majorité des gens sont comme ça. Et ça ne les console pas de la baisse de leur pouvoir d’achat baisse que celui d’autres plus lointains s’améliore.
          ça ne peu plaire qu’à une poignée d’idéologues ayant rompu tout lien avec leur milieu environnant.

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          • chris06 // 02.08.2013 à 15h47

            Et aussi parce que ce qui m’intéresse les plus ce n’est pas ce qu’on gagne à des milliers de kms d’ici, mais ce que je gagne, ce que gagne ma famille, ce que gagnent mes proches

            ben oui, mais de l’autre côté de la planète ils tiennent le même raisonnement et ils ne voient pas pourquoi, si de ce côté ci de la planète nous consommons en moyenne les ressources par habitant équivalentes à 4 planètes, et qu’eux, c’est moins d’une demi planète, ils ne devraient pas tout faire pour essayer de nous rattraper.

            D’où la course à la croissance, la compétition économique, le dilemme du prisonnier et la tragédie des biens communs.

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        • dadone // 02.08.2013 à 14h47

          On ne peut qu’ être d’ accord avec ce constat.
          Mais ce constat n’ est que la résultante de l’impossibilité de croître passé un certain seuil et alors privilégier le top 10, 1 et 0,1 est la seule possibilité de continuer une croissance structurellement impossible. Car cette croissance même si elle mortifère ne génère pas d’ inflation dire le panier moyen de la ménagère.

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        • chris06 // 02.08.2013 à 15h23

          Il y avait bien d’autres façons de promouvoir la sortie du sous-développement des peuples…

          Lesquelles et comment sais tu si elles auraient mieux marché? Plus de la moitié de la population mondiale vivait dans l’extrême pauvreté il y a 30 ans, c’est moins de la moitié aujourd’hui, mais bien sûr, « les autres façons de faire » auraient eu de meilleurs résultats tout en étant plus respectueuses de l’environnement puisque…

          puisque quoi? Elle est où la théorie économique et l’expérience qui la vérifie? En fait, ce n’est qu’un principe, les « autres façons de faire », celles qu’on a pas essayé, sont forcément meilleures.

          “On” a choisi la plus mortifère et la plus destructrice

          quand on part du principe que les « autres façons de faire » qu’on a pas essayé sont forcément moins mortifères et moins destructrices, ça coule de source, non?

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          • dadone // 02.08.2013 à 15h36

            En appliquant simplement les conclusions du rapport de Rome.
            En plus comme on est au bord d’une crise sans précédent, je demande à voir les chiffres de la pauvreté post crise. Il seront fort différent…

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          • chris06 // 02.08.2013 à 16h01

            @dadone,

            je l’ai devant moi, enfin, la version réactualisée en mai 2004, on peut pas dire qu’en termes de préconisations et mode d’organisation systémique ça soit très détaillé, pour être gentil, et ils supposent de toutes façons la mise en place d’une gouvernance mondiale pour la transition vers un système soutenable.

            C’est pour quand la gouvernance mondiale? Ah, j’oublie, y’a le G20, Copenhague, Rio… quel succès!

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          • dadone // 02.08.2013 à 16h09

            @Chris06
            La préconisation du rapport de Rome était d’ arrêter la croissance, comme tout les dysfonctionnements proviennent du fait que l’on a souhaité croître alors que c’ était impossible

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          • chris06 // 02.08.2013 à 16h15

            ben va dire ça aux 5 milliards de chinois, indiens, russes, brésiliens, africains : « arrêtez la croissance ». Et ils répondront tous en coeur, ok, quand on vous aura rattrapé!

            Faut il vraiment être naïfs à ce point?

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          • dadone // 02.08.2013 à 17h13

            @Chris06
            Tu devrais faire un jour l’effort de ne pas considérer tes interlocuteurs comme des demeurés et de prendre 5 mns pour comprendre ce qu’ils veulent dire. Et comme je ne souhaite pas répéter n plus une fois la même chose je te laisse dans tes certitudes et conclusions.

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          • Incognitototo // 02.08.2013 à 17h27

            @ Chris06,

            Bah, je te retourne la « logique de ta logique », ça n’est pas parce qu’un « choix » a été fait qu’il n’en existait pas d’autres possible… notamment, ceux qui auraient permis de préserver les économies et les modèles sociaux locaux (comme le préconisait, par exemple, un certain René Dumont)…

            C’est par « pure idéologie » que (dans les années 70) les Français, ont, par exemple, préféré vendre le dernier métier à tisser grande largeur aux Chinois… alors même que les Allemands et les Italiens (les 2 autres pays exploitants de cette industrie) n’ont pas fait ce choix-là… On était donc tellement plus cons que ces deux pays, qui encore aujourd’hui ont une industrie textile ?

            Par ailleurs, je te rappelle qu’en termes de choix, justement les USA ne nous l’ont pas laissé… Ils avaient besoin, pour continuer à vivre à crédit, que le marché mondial soit sans cesse en expansion pour pouvoir refourguer leur monnaie de singe… et personne n’a su leur dire « non » en 71… Sauf, qu’on est au bout du bout de cette « logique » aujourd’hui, et sans jouer aux Cassandre (puisque je déteste ça), tout indique qu’on va continuer à « le payer » très cher… Je ne sais pas quel âge tu as, mais si tu es bientôt à la retraite, tu vas t’en apercevoir très vite… et si tu es un jeune de banlieue, tu le sais déjà au moins depuis 30 ans, que tu n’as aucun avenir…

            Il sévissait également à l’époque une autre « idéologie », celle qui pensait que c’est par le développement du commerce qu’on pourrait abattre le communisme… Une idée tellement idiote qu’on a ainsi donné tous les moyens aux Chinois pour qu’ils deviennent, aujourd’hui, les « maîtres du jeu »… Personnellement, très cyniquement, j’aurais préféré qu’ils continuent à subir les famines (les dernières dans les années soixante), pour voir comment leur « modèle » allait les tirer d’affaire… plutôt qu’on vienne à leur secours en faisant crever notre propre tissu économique… toujours, faut-il le rappeler pour le seul bénéfice d’une petite minorité…

            Enfin, ne viens pas me raconter que d’autres choix n’étaient pas possibles… encore aujourd’hui, c’est possible de dire et de faire que le dumping (quelle qu’en soit l’origine), la concurrence déloyale, la libéralisation à outrance et la libre concurrence sauvage, ça suffit !

            Mais, si ton projet de société, c’est de vivre comme un BRICS, je comprends que tu ne vois aucun mal à cette mondialisation par le bas.

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          • chris06 // 02.08.2013 à 18h57

            @Incognitoto,

            ça n’est pas parce qu’un “choix” a été fait qu’il n’en existait pas d’autres possible

            Il ne me semble pas que je t’ai répondu qu’il n’y avait pas d’alternatives, je t’ai posé deux questions, lesquelles, et sur quoi te bases tu pour affirmer qu’elles auraient mieux réussi à réduire l’extrême pauvreté mondiale tout en étant plus respectueuses de l’environnement?

            René Dumont était plein de bonnes intentions mais quand à bâtir un système politico-économique qui tienne la route et réussisse à s’imposer au niveau mondial, c’est une autre paire de manches.

            @dadone,

            je ne te prends pas pour un demeuré mais le problème est le même aujourd’hui qu’il y a trente ans, préconiser l »arrêt de la croissance mondiale c’est facile à dire mais pas facile à faire vu qu’il y a des différences de niveau de vie énormes entre les nations.

            On consomme, dans les pays développés, à peu de choses près, la même quantité de ressources limitées par tête de pipe qu’au début des années 80.

            Arrêter la croissance mondiale ça aurait voulu dire soit réduire très significativement notre consommation dans les pays développés et permettre plus à tous les autres pays, ce que nous n’étions, et ne sommes visiblement toujours pas, disposés à faire volontairement, soit condamner, on ne sait sous quelle justification, tous les autres pays à la misère éternelle.

            Maintenant si tu as une solution concrète, je te suis tout ouïe.

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            • Incognitototo // 02.08.2013 à 19h57

              @ Chris06,

              Je ne vois pas à quoi cela servirait de te détailler les alternatives qui étaient possibles (et qui le sont toujours d’ailleurs) et qui auraient été plus profitables pour tous, si René Dumont est juste pour toi, quelqu’un qui avait de « bonnes intentions » (Sic !!!). Vraiment, tu charries… et pour un mec sans charia, il faut oser…

              Pas plus que je ne vois l’intérêt de faire parcourir à des produits des milliers de kilomètres, juste pour que des esclaves puissent bouffer, pendant que les nôtres pointent au chômage… C’est ça, ton modèle de développement ? Et je remarque que c’est toi qui ne réponds jamais sur les points les plus importants et les plus pernicieux de tes « raisonnements » ; comme s’il n’y avait pas des pays, comme le Danemark, la Nouvelle-Zélande et autres, qui – tout en participant et en contribuant au développement mondial – n’avaient pas su préserver l’essentiel de leur modèle social et de leur économie… Sont-ils moins cons que nous, ou c’est juste parce qu’ils ont su « protéger » ce qui devait l’être pour leur peuple et ne pas céder à toutes les « sirènes libérales »…

              Et je le re-répète, où a été le choix ? Personnellement, à partir de 71, je n’en vois aucun ! Par contre des effets mortifères de ce non-choix, imposé unilatéralement par les USA (en toute complicité avec la lâcheté de nos politiques), ça, je peux t’en citer à profusion…

              Maintenant, c’est comme d’habitude, si d’après toi la mondialisation a été si heureuse et si bénéfique, je ne vois vraiment pas l’objet de tes remarques. On verra, si tu trouveras toujours ça aussi bien quand tes mômes vivront comme des Chinois et que tu devras bosser jusqu’à 70 ans et plus… du moins s’il y a encore du travail pour toi…

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          • dadone // 02.08.2013 à 20h15

            @Chris06
            Je vais une dernier fois l’effort de te répondre.
            J’espère que tu fera l’effort de comprendre.
            La croissance est structurellement impossible passé un certain seuil.
            Je répète passé un certain seuil.
            Encore une fois pour que cela soit clair : passé un certain seuil.
            Les principaux pays industrialisés vers les années 1970 sont au bord de ce seuil.
            Pour eux c’est fini, la croissance n’est plus possible.
            Est-ce clair jusqu’à présent ?
            Pas trop difficile à suivre ?
            Pour lesd uatres qui sont fort éloigné du seuil de richesse la croissance est évidemnt possible et souhaitable.
            Donc dans les années 1970, le choix juste était d’arrêter de vouloir croître pour certains pays et d’aider les autres moyennant une régulation démographique a atteindre le seuil richesse.
            On a fait exactement lm’inverse.
            De nos jours il n’y plus de solution car la planète n’est plus en mesure de supporter un seuil de richesse minimale pour tous les habitants.
            Désormais les plus faibles vont périr…
            C’est clair comme cela ????

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          • chris06 // 02.08.2013 à 20h15

            @Incognitoto,

            à ce que je sache, René Dumont n’était pas un théoricien reconnu de l’économie politique, ni en Europe, ni dans le monde. Mais c’est sûr, ses idées auraient était beaucoup plus profitables pour nous tous, pourquoi, parce que c’est toi qui le dit?

            Et, première nouvelle, les entreprises capitalistes mondialisées sont absentes du Danemark ou de la Nouvelle Zélande. Ils ne boivent pas de coca, n’ont pas d’i-phones, ne remplissent pas leur réservoir d’essence chez Shell, n’achètent pas d’haricots verts du Kenya en hiver et ne vendent pas leurs éoliennes ou leurs côtelettes d’agneau dans le monde entier?

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          • chris06 // 02.08.2013 à 21h01

            @Incognitoto,

            et aussi, je n’ai jamais prétendu que la mondialisation était « si heureuse et si bénéfique ». J’ai écrit plus haut, sources à l’appui (Olivier Berruyer et l’observatoire des inégalités qui ne sont pas, à ce que je sache, des apôtres de la mondialisation capitaliste?) que les inégalités mondiales avaient été légèrement réduites depuis 30 ans, pour la première fois dans l’histoire moderne, et que l’extrême pauvreté avait été divisée par plus que deux.

            Ce à quoi tu m’as répondu qu’une « alternative » à la mondialisation capitaliste aurait fait mieux tout en préservant mieux l’environnement.

            Donc, ce dont il s’agit ici, ce n’est pas de savoir si la mondialisation capitaliste est heureuse ou bénéfique (ce sont des termes imprécis, dignes du café du commerce) mais s’il existe un système politico-économique alternatif plus efficace (au sens de Pareto) qui permette de gérer les ressources.

            Et, si c’est le cas, tant mieux, mais, pour qu’il se mette en place au niveau mondial, il me semble, que ceux ou celles qui proposent ce système alternatif devront tout d’abord convaincre le monde que leurs idées valent le coup d’être tentées, non? Parce que si c’est juste pour suivre une nouvelle utopie anti-capitaliste simplement sur la base des promesses d’un monde meilleur de René Dumont ou d’un autre, ça m’étonnerait fort que ça ait la moindre chance d’être tenté.

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            • Incognitototo // 02.08.2013 à 23h15

              @ Chris06,

              ??? Je ne t’ai pas parlé de modèle de consommation, mais de modèle social et économique. Tu fais la différence ou pas ? Parce que si tu ne fais pas la différence, on ne peut pas non plus parler de ce que ces modèles – fondés sur une meilleure répartition des richesses (en général par l’impôt) et la mise hors circuit concurrentiel d’un certain nombre de secteurs – induisent en termes de priorité donnée à l’éducation, la formation, la justice, la santé, la culture et tout un tas d’autres « trucs » qui deviennent un « luxe » dans dans d’autres pays… ou que nous finançons, nous, par l’endettement sans fin…

              Personnellement, je me fous totalement de proposer un système mondial qui convienne à tout le monde ; pas plus que je ne me soucierais d’attendre que tous les autres pays soient d’accord pour agir, si j’avais la responsabilité de l’avenir d’un pays… C’est probablement ça que tu n’entends pas quand je te dis qu’il était, et est toujours possible de faire autrement… La France pouvait (et peut toujours) faire autrement et l’Europe qu’elle a construite également… et je ne vois pas en quoi le fait qu’il y ait plus de gens qui bouffent aujourd’hui à leur faim dans le monde serait dû aux inégalités qui se sont creusées par ailleurs… Parce que c’est cette cohérence-là que tu soutiens en nous disant, en gros, qu’on ne pouvait pas faire tellement mieux, qu’on aurait ainsi rejoint un optimum de Pareto (je suis mort de rire jaune en écrivant ça… C’est quoi ton optimum de Pareto ? Qu’un travailleur chinois ne puisse remplacer qu’un seul travailleur européen ?) ; tout ça en rejettant d’un revers de main d’autres modèles de développement, y inclus celui que proposait René Dumont (reconnu par qui par quoi ? Tu l’as lu au moins ?). C’est d’une incohérence sans fond, ou au contraire, c’est très cohérent : en gros, on peut pas mieux faire…
              Désolé, ce n’est pas du tout ma vision des problèmes.

              C’est de plus en plus compliqué de discuter avec toi… Tu n’es jamais à l’endroit de tes mots et pas plus dans celui de ceux qui te sont dits…

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          • samuel // 02.08.2013 à 22h29

            chris06, c’est amusant cela me rappelle « 1984 », la pauvreté à régresser de x% dans globalworld, euh non Océania. La globalisation démontre ainsi ça supériorité contre les Eurasiens nos ennemies jurés 🙂

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          • chris06 // 02.08.2013 à 22h37

            @Dadone,

            Donc dans les années 1970, le choix juste était d’arrêter de vouloir croître pour certains pays et d’aider les autres moyennant une régulation démographique a atteindre le seuil richesse.

            qui concrètement aurait eu le pouvoir d’imposer une telle régulation mondiale?

            Ce dont tu parles c’est d’une gouvernance mondiale qui « ordonne » et fait respecter des taux de croissance ou de décroissance économiques et démographiques pays par pays.

            Rien que cela,? C’est tout simple, n’est ce pas? Déjà qu’aujourd’hui où on a des chefs d’Etats qui se réunissent tous les mois au sein de la zone euro, ils sont infoutus de se mettre d’accord sur ne serait ce qu’un taux identique d’imposition sur les sociétés, mais c’est sûr, dans les années 70, où on avait des blocs USA / URSS / Chine hermétiquement fermés qui ne se parlaient pas on aurait pu se mettre d’accord sur les taux de croissance autorisés pays par pays imposés et contrôlés par une gouvernance mondiale?

            Déjà qu’aujourd’hui, la moindre allusion à une gouvernance mondiale fait crier d’horreur la majorité dans quasiment tous les pays de la planète, dans les années 70, où les peuples étaient beaucoup moins sensibilisés aux problèmes de ressources mondiales limitées, réchauffement climatique, problèmes environnementaux, c’est sûr qu’ils auraient voté pour des politiciens qui auraient fait de telles propositions de gouvernance économique et démographique mondiale?

            Le monde devient soudainement beaucoup plus facile à « diriger » quand on suppose une gouvernance politique mondiale. Le seul petit détail qui manque c’est qu’on est pas foutus de savoir comment la mettre en place et que les peuples n’en veulent pas. Ni aujourd’hui, encore moins en 1970.

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          • chris06 // 02.08.2013 à 23h22

            @samuel,

            il me paraît essentiel de savoir comment a évolué la pauvreté dans le monde, ne pensez vous pas? Si vous avez d’autres études qui contredisent celles de l’observatoire des inégalités que j’ai indiqué en lien, n’hésitez pas à les faire connaître!

            Mais si c’était le cas, cela contre-dirait votre analogie avec 1984 car le Miniver en aurait interdit la publication…

            PS: perso, je préfère Huxley et son court essai RETOUR AU MEILLEUR DES MONDES c’est bien plus visionnaire que 1984 quand à l’évolution actuelle du monde

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          • chris06 // 02.08.2013 à 23h48

            @Incognitoto,

            je ne t’ai pas parlé « d’optimum de Pareto » mais « d’efficacité (au sens de Pareto) » Relis mon commentaire, il est juste un peu plus haut. Pour que tu comprennes la différence, je t’ai indiqué un lien, que tu n’as vraisemblablement pas lu ou seulement survolé.

            Et puis c’est moi qui suis incohérent quand tu passes allègrement des propositions de René Dumont qui était un anti-capitaliste anti-mondialisation notoire aux modèles économiques danois ou néo-zélandais qui n’ont rien à voir et ne sont certainement pas des pays anti-capitalistes ou anti-mondialisation?

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            • Incognitototo // 03.08.2013 à 00h17

              @ Chris06,

              Au cas, où ça t’aurais échappé, on peut faire du « René Dumont », sans s’exclure du système mondial et sans renier le capitalisme… exemple, le Danemark qui a programmé son indépendance énergétique (en se débarrassant de sa dépendance aux énergies fossiles) pour 2050, alors qu’ils n’ont pas de ressources propres…

              Et c’est tout pour moi… puisque tu ne réponds jamais aux questions qui invalideraient tes positionnements… de toute façon rien ne pourra te persuader qu’on ne peut pas mieux faire… ou qu’on aurait pu mieux faire…

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          • dadone // 02.08.2013 à 23h49

            @Chris06
            En admettant des choix censée cette régulation était à prendre à laisser.
            Concrètement les pays sont aidés si il y a régulation.
            L’argent fait beaucoup de chose et je pense que peu de gouvernements n’auraient pas cédés aux sirènes de l’argent.
            Maintenant ce n’était probablement pas faisable pour le monde entier et particulièrement pour les USA qui sont dans le déni de réalité..
            Mais les européens auraient pu faire ce choix au lieu de poursuivre une croissance vaine.
            Concrètement stabiliser la croissance en Europe, aider les pays qui collaborent, ignorer les autres et centrer le développement (dans le sens progrès pas croissance) sur l’Europe.
            Bref pas de mondialisation même si les autres en font.
            L’Europe est suffisamment puissante pour se passer des autres.
            Il y a une évidence, les pays qui sont sorti de la misère l’ont fait suivant le principe suivant : un bon système éducatif et ont adopté un modèle d’industrialisation par substitution des importations en protégeant de la concurrence étrangère leur industrie naissante. Une fois leurs industries compétitives, ces pays passent à un modèle de promotion des exportations (IPE) tout en effectuant une montée en gamme.
            On a fait le contraire, on importe en détruisant notre production, l’effet est exactement inverse un appauvrissement lent mais continue au profit des autres.
            Une abération qui va au final couté très chre quan tla notre fina

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          • dadone // 02.08.2013 à 23h55

            @Chris06
            Une aberration qui va au final coûter très chère quant la notre finale sera présentée.
            Tout le système est bord de l’effondrement complet, les statistiques ne veulent rien dire car elle reflètent un monde qui bientôt n’existera plus.
            Par contre le bon sens dit que construire un yacht pour un milliardaire cela créé de la croissance mais pas de la richesse.
            Depuis trente ans on construit pour les riches au détriment des pauvres.
            Cela c’est du bon sens….
            Et depuis trente des multitudes de professions parasitaires se sont enrichies sur le dos des forces productives, ruinant les pays et saccageant la planète.
            Cela c’est du bon sens….

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          • samuel // 03.08.2013 à 00h32

            @chris06, le film 1984 est juste une référence assez connu qui permet de sortir l’argumentaire des chiffres hors contexte, (si y a guerre qui pénalise les chiffres qui fournit les armes?, quels ont été les appuis de tel gouverneur non éclairé?, d’où est venu cette dette qui a appauvrit le pays?, à qui sert l’enrichissement nouveau?, quels sont les objets de cette croissance salutaire des gadgets jetables? ou des biens que tu achètes? etc…), ces chiffres dans ce film sont l’argumentaire essentiel de la propagande. Une attitude rationnel car quantifiable, mais on oublie la dépendance de ces pays aux notres, car les émergents font peu de classe moyenne.
            Ils dépendent donc de notre demande et quand le nouveau garcimore (magicien dont l’humour était de rater ces tours) à savoir Bernanke ne fera plus rire personne avec son tour de la richesse créer en jetant des billets.
            Le « cha marche pas » aura un goût amer pour tes pauvres à nouveau affamé.
            Le Cirad a de bien meilleur solution, pour produire et nourrir. Je passe le politique.

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          • samuel // 03.08.2013 à 21h56

            @ chris06, Je vais essayer de lire ton lien demain. On ma parlé aussi de 1q84, mais j’ai un peu de mal à me remettre à la lecture conventionnel 🙂

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      • Gribouille // 02.08.2013 à 16h16

        Je notre aussi que depuis les années 90 on note une diminution du nombre de naissances à l’échelle mondiale. Qui dit baisse des naissances dit aussi hausse de la productivité par tête, donc augmentation des revenus par tête, donc baisse de la pauvreté. La baisse de la population en Europe après les épisodes de peste noire ont eu le même effet, et on connait le rôle de la baisse de la natalité pour sortir du sous-développement. Dès lors, il faudrait pour analyser l’évolution de la pauvreté séparer l’impact de la mondialisation et l’impact de la démographie.

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  • Lisztfr // 02.08.2013 à 12h18

    On peut noter qu’au début de la crise, il y avait pas mal d’articles de fond du genre de quoi Sarkozy est-il le synonyme, etc. Maintenant il n’y en a plus, comme si la recherche d’un sens était devenue impossible. La seule réflexion concerne la sortie ou non de l’euro… des questions techniques à court terme. L’inégalité est le signe d’une société qui ne fait plus sens; le problème est que même la réussite ne fait pas sens si elle est bâtie sur le n’importe quoi. C’est pessimiste mais bon…

    Citation du jour :

     » Je peux bien dans la vie, et dans la peinture aussi, me passer de Bon Dieu, mais je ne puis me passer de quelque chose de plus grand que moi, qui est ma vie, la puissance de créer.  »

    Van Gogh

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  • Albert // 02.08.2013 à 13h09

    Les inegalites augmentent au fur et a mesure que la taille de l’Etat augmente car parallelement a l’augmentation de la taille de l’etat la corruption augmente, aux etats-unis la plupart des lois sont ecrites les plus riches et par les plus grands groupes et elles sont donc ecrites pour les grands groupes au detriment de la concurrence, du marche et des petites entreprises du secteur.

    L’Etat augmente les aides pour les pauvres ce qui a pour effet d’augmenter le nombre de pauvres et il empeche la concurrence ce qui protege les grands groupes et ce qui protege ceux qui ont reussi des nouveaux venus dans le secteur qui accepteraient pourtant de travailler plus dur pour moins cher.

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    • Lisztfr // 02.08.2013 à 13h14

      « L’Etat augmente les aides pour les pauvres ce qui a pour effet d’augmenter le nombre de pauvres »

      On dirait du Malthus… il arrive à démontrer qu’il ne faut surtout pas aider les pauvres

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    • Amsterdammer // 03.08.2013 à 08h47

      Vous croyez en l’efficience et l’auto-régulation des marchés, c’est là tout le problème : un marché quelconque laissé à lui-même, sans régulateur, ne vient JAMAIS à l’équilibre mais finit au contraire TOUJOURS en oligopole/monopole…

      Exemple : du temps où la finance était strictement encadrée – les 30 glorieuses, en gros – il n’y avait pas de crises financières. Depuis qu’elle est dérégulée, les crises financières se succèdent de plus en plus vite, et sont de plus en plus sévères.
      Autre exemple : la stabilité du secteur bancaire canadien, très encadré, sans faillites bancaires depuis 150 ans, à comparer avec l’instabilité chronique du système bancaire étatsunien.

      La régulation croissante par l’Etat est la conséquence du marché, non un vilain parasite venu de l’extérieur. Un système capitaliste sans Etat ne saura subsister, il aurait tôt fait de s’autodétruire dans la violence la plus extrême.

      Plus l’ensemble de nos activités est marchandisée, plus l’Etat se développe.
      Si vous voulez réduire la place de l’Etat, il faut décapitaliser la société…

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  • bertrand // 02.08.2013 à 13h41

    arrétez un peu de baver sur les riches , combien de fortunes défaites avant leur mort??????une majorité , souvent ils ont surfé sur un changement appliqué à des quantités , le propre du changement c’est qu’il change et que celui qui s’est enrichi à peur de changer.

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    • amemar // 02.08.2013 à 14h39

      y en a qui bavent bien sur les pauvres à longueur de temps ; pourquoi,ça ne choque personne ?

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      • dadone // 02.08.2013 à 15h39

        Salaud de pauvres !

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  • Lisztfr // 02.08.2013 à 19h23

    Gros délire chez Onfray ce soir… pourquoi y-a-t-il des voyants, il faut penser à l’élan vital… un grand programme astronomique, un prg astrophysique.

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    • dadone // 02.08.2013 à 20h11

      Oui et non.
      Oui car il fait des mauvaises déductions de l’élan vital.
      Non, car l’élan vital existe bel et bien, ne vous en déplaise…

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  • jacqueline // 03.08.2013 à 09h54

    On est sur la bonne voie !

    Enfin si on se place du coté du Top 1% qui gère à sa façon l’économie et la finance.

    Avant le NOM, il ne manque plus que le marché Transatlantique, une vieille idée qui date du début du siècle , qu’ils enfoncent comme un coin dans le système.

    L ‘idée : quelques 200 grosses multinationales qui contrôlent les principaux domaines et la finance. Le reste de la sous traitance asservie. Gouverner dans l’ombre, avec des gouvernements élus à leur service, ce qui leur évite d’être rejetés par le suffrage universel et de continuer leur projet de NOM sur près d’un siècle.. projet qui a même résisté à deux guerres mondiales.

    Expliqué dans cette vidéo qui ne date pas d’aujourd’hui : http://www.marc-candelier.com/article-un-agent-du-contre-espionnage-francais-devoile-le-nouvel-ordre-mondial-119337264-comments.html#anchorComment

    Ils y sont presque, pourquoi voudriez vous qu’ils lâchent maintenant ?

    L ‘ UE et l’ Euro , ne sont que des étapes. Avec la crise, ils continuent à s’en mettre plein les poches, et si ça se casse la gueule, ils trouveront autre chose, mais ne nous laisseront pas le choix d’un autre système plus équitable..

    Un pays qui se révolte : blocus ! et la révolution est anéantie en quelques semaines.( Obama vient d’interdire à Peugeot de vendre des voitures à l’Iran, sinon il leur ferme le marché américain).

    En regardant cette vidéo, j’ai réalisé que se battre pour sortir du piège de l’ UE, et de celui de l ‘€ est nécessaire, mais n ‘est pas suffisant. Ce sont nos élites et dirigeants qu’il faudrait convaincre, ou décapiter mais ça fait beaucoup de monde. En fait ce sont eux qui constituent la nouvelle classe moyenne, beaucoup plus réduite, une place assez confortable pour qu’ils ne changent pas d’avis et continuent tant bien que mal à servir l’oligarchie mondiale. Hollande a promis : pas d’ OGM sous son mandat, tant pis on attendra 5 ans, mais ils les boufferont nos OGM..

    Dans ses dernières conférences , Pierre Hillard qui se soucie plus de « souveraineté  » et de « civilisation ( chrétienne) », que d’économie et de partage des richesses, démontre comment les révoltes sont canalisées, en Italie avec Bepe Grillo et en Grèce avec l’ Aube Dorée qui sont infiltrés par des personnes dont le CV ne laisse aucun doute.. Les médias font le job qui leur est assigné. Ainsi les électeurs voteront comme il faut. Sarkozy, Hollande, Fillon, Copé grillés en 2017, pas grave on va nous vendre un Valls.

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    • dadone // 03.08.2013 à 22h22

      Vous raisonnez dans un monde qui bientôt n’existera plus.
      Il n’y aucun plan car l’économie mondiale va s’effondrer.
      La seule chose que font les décideurs complètement dépassé c’est imprimer de la monnaie afin de gagner du temps.
      Tout ce que vous racontez c’est de la Tartuferie.

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      • jacqueline // 04.08.2013 à 00h43

        N’importe quoi cher danone.

        Vous n’imaginez tout de même pas être le seul à cogiter à la suite de la crise ou d’un effondrement.

        La situation actuelle qui se prolonge n’a pour but que d’affaiblir encore plus certains pays « amis » et certains pays ennemis pour faire accepter la solution finale qu’ils auront décidée..

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        • samuel // 04.08.2013 à 01h09

          Un principe de base, y à pas de « génies » dans les multinationales, dans les gouvernements, dans les lieux de pouvoir.
          Les génies, en général, font vite la part des choses, ils prennent des distances.
          ils sont dans les labos (même paumés dans l’Antarctique), ils regardent des pommes qui tombent, ils prennent des bains (bon, ok, je fais du folklorisme scientifique);
          Bien sur des hommes influents peuvent être de bon mécènes, mais même dans ce cas, leurs arts transcendent l’égo du financier de leurs quotidiens.
          Et même s’ils ce laissent dépasser, l’égo de leurs « maitres matériels » suffit à limiter les dégâts.
          Les maitres sont dans « le visuel », ça dépasse de peu les indices boursiers, cela suffit aussi aux journalistes télés pour en faire des parallèles à l’économie.
          Mais c’est un monde d’illusion auquel ils ce confortent, y à pas de big brother.
          On est en devenir ou a disparaitre (sous nos formes occidental) c’est à voir (mais l’invention d’internet tend à nous laisser croire qu’on veut la première solution).

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        • dadone // 04.08.2013 à 14h28

          Linterview de Laroutourou ce jouir qui dit

          Je pense qu’à présent beaucoup de politiques commencent à comprendre que la crise est grave, mais ils sont plutôt tétanisés, paumés.

          Va exactement dans le sens de ce que je dis. Il n’y a aucun plan juste une gestion au jour le jour dramatique.

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          • jacqueline // 04.08.2013 à 14h38

            L’interview de Laroutourou date d’un an.

            Dans un autre billet où il intervient, qq intervenants disent qu’il est un peu à coté de ses pompes, comme Hollande en fait.

            Et ils n’ont pas le centième du pouvoir qu’a le noyau dur du Bilderberg ou de la Trilatérale.

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    • samuel // 04.08.2013 à 00h45

      @ Jacqueline:
      Souveraineté: le soucis, c’est qu’on a pas encore digérer la révolution, bien que théoriquement on souhaite que le peuple est le pouvoir, en réalité on espère juste: pouvoir être tous Louis XIV.
      (et Pierre Hillard bien que je n’en ai vu que 2 ou 3 vidéos précise une France Chrétienne…., sans revenir à la st Barthélémy, une France qui révoque l’édit de Nante, est-ce la France qu’on espère?, chacun ces convictions, ce n’est pas le problème, ce sont « les » indépendances des institutions qui comptent).
      @ dadone: pourquoi on espère un plan?, difficile d’être en bas et de croire en l’absurde, faut de la distance… par rapport au quotidien (soit par les échecs, soit par la réussite)
      Et pourtant cette distance n’est pas suffisante pour expliquer et voir ces propres tares.
      On croit que la vie c’est comme Matrix, on a le « choix » entre une pilule rouge (la vérité) et une pilule bleu (l’illusion confortable).
      En faisant du Spinoza de comptoir, y a pas de pilule rouge, ou plus précisément il y a toujours une petite pilule bleu dans une rouge 🙁 .
      Quelque soit la vérité qui nous semble réel, elle cache toujours un mensonge qui nous conforte dans nos illusions.
      (ça veut pas dire qu’on accède pas à un peu plus de vérité que la moyenne, sinon on ne serait pas sur les fils de commentaire sur l’économie, qui n’est pas un truc « fun »).

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      • jacqueline // 04.08.2013 à 14h46

        « @ Jacqueline:
        Souveraineté: le soucis, c’est qu’on a pas encore digérer la révolution, bien que théoriquement on souhaite que le peuple est le pouvoir, en réalité on espère juste: pouvoir être tous Louis XIV.
        (et Pierre Hillard bien que je n’en ai vu que 2 ou 3 vidéos précise une France Chrétienne…., sans revenir à la st Barthélémy, une France qui révoque l’édit de Nante, est-ce la France qu’on espère?,  »

        Si l’église catholique s’est effondrée, elle y a pris la peine.

        J’aimerais bien en discuter avec Pierre Hillard.

        Cependant je ne suis pas d’accord pour que d’autres religions la remplacent, elles sont encore pire !

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  • Patrick // 04.08.2013 à 09h48

    @Samuel

    « Quelque soit la vérité qui nous semble réel, elle cache toujours un mensonge qui nous conforte dans nos illusions. »

    Même pas besoin de pilule rouge ou bleue, la dissonance cognitive suffit à la grande majorité d’entre nous.

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    • samuel // 04.08.2013 à 10h01

      Bizarrement, si j’emploie les mots « dissonances cognitives » autour de moi, je suis sur que personne ne m’écoutera et ils auront peut-être raison, après tout si je n’emploie pas les mots qui leurs parlent, est-ce que je cherche vraiment à leurs parler?

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    • samuel // 04.08.2013 à 10h01

      Bizarrement, si j’emploie les mots « dissonances cognitives » autour de moi, je suis sur que personne ne m’écoutera.
      Et ils auront peut-être raison, après tout si je n’emploie pas les mots qui leurs parlent, est-ce que je cherche vraiment à leurs parler?

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      • samuel // 04.08.2013 à 10h14

        Et puis faire du Spinoza de comptoir…. 🙂
        (on a les divertissements que l’on peu)

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  • Colargol // 06.08.2013 à 13h15

    Si vous voulez comprendre les enjeux de l’économie US il faut regarder les séries ABC !!

    Cliquez sur le lien et la vérité vous sera révellée

    https://www.youtube.com/watch?v=O-VJb0i8NBM

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