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26.décembre.201726.12.2017 // Les Crises

En guerre perpétuelle : la pensée américaine fait du surplace, par Paul R. Pillar

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Source : Consortium News, Paul R. Pillar, 25-10-2017

Tel un hamster en cage courant dans sa roue, le peuple américain est piégé dans des guerres perpétuelles pour lesquelles les élites des affaires étrangères n’offrent aucune voie de sortie, mais seulement des excuses pour continuer, observe l’ex analyste de la CIA Paul R. Pillar.

La dernière parution du Foreign Affairs (NdT : Affaires Étrangères) traite du thème des « guerres américaines oubliées » avec une illustration en une, juxtaposant un groupe d’Américains pique-niquant nonchalamment avec une scène représentant des soldats Américains déplorant des victimes, combattant dans un espace désolé et sablonneux.

Hamster dans sa roue. (Photo de Wikipedia)

L’image décrit très justement le décalage entre les centres d’intérêts et les attitudes de la plupart des Américains dans leur quotidien d’une part, et d’autre part la perturbante réalité que les États-Unis sont constamment engagés dans une pluralité d’opérations militaires létales en divers pays par delà les mers.

Andrew Bacevich a déjà exposé ailleurs les nombreuses raisons pour lesquelles, comme il le dit, « la grande majorité des Américains ne se soucie guère » du fait que leur pays soit englué dans ce qui désormais correspond à un état de guerre permanent à l’étranger. Ces raisons comprennent, par exemple, le fait que les coûts réels de ces expéditions militaires n’ont pas été vraiment chiffrés, et que le discours public américain sur la politique étrangère relève d’une magnifique langue de bois.

Le contexte de l’état de guerre permanent des États-Unis d’Amérique qui a prévalu pendant les 16 dernières années contraste singulièrement avec ce qui a été l’approche traditionnelle américaine de la guerre et de la paix. Et c’est là que réside un autre ensemble de raisons expliquant pourquoi les Américains restés à la maison ne prennent pas fait et cause pour leurs compatriotes qui ont dû prendre les armes et combattre sans cesse outre-mer. Cette tradition est née au cours du dix-neuvième siècle et fut cimentée par ce qui reste le plus grand effort de guerre outre-mer Américain : la Seconde Guerre mondiale.

Cette tradition voulait que la guerre soit une nécessité relativement peu fréquente et impliquait une mobilisation américaine pour abattre le monstre du moment. Celui-ci étant clairement défini, puis, après une victoire nette et sans bavure, un retour aux préoccupations de temps de paix.

Comme j’ai pu le dire extensivement ailleurs, ce format auquel une guerre est sensée se conformer – et particulièrement l’attente qu’une guerre est sensée avoir une fin définitive et identifiable – a entraîné de nombreux problèmes une fois confronté à des activités américaines plus constantes à l’étranger.

Parmi ces problèmes se trouve le traitement de certains détenus à Guantanamo. La détention des prisonniers de guerre jusqu’à la fin des hostilités telle qu’elle se pratiquait par le passé ne peux pas s’y appliquer. Non seulement parce qu’il faut maintenant faire la distinction entre combattant légaux et illégaux, mais également parce que la situation ayant entraîné ces détentions n’évoluera jamais à un point que l’on pourrait identifier comme une fin des hostilités.

Un autre problème a été la difficulté qu’a rencontré le Congrès pour exercer sa responsabilité constitutionnelle et définir clairement l’objectif et le champ de l’implication américaine dans une guerre étrangère.

Le modèle mental de guerre finie sous-tend l’attitude nonchalante du public américain à l’égard d’une implication guerrière permanente à l’étranger.

A la recherche d’une fin traditionnelle.

A un certain niveau de la psyché américaine se loge la croyance que le combat d’aujourd’hui, comme la plupart de ceux d’hier, aura une fin claire (et victorieuse). Ainsi, la plupart des Américains ne pensent pas devoir analyser et discuter la perspective qui devrait être extrêmement gênante que des Américains vont devoir combattre à l’étranger pour toujours.

Le président George W. Bush annonçant le début de l’invasion de l’Irak le 19 Mars 2003.

Que les interminables combats actuels furent engagés dans le cadre de la prétendue « guerre contre le terrorisme » a contribué à ces problèmes de manière significative. (Bacevich liste parmi les raisons de cette acceptation de la permanence de la guerre « la frénésie médiatique autour du terrorisme qui continue encore et encore »)

Le label « guerre contre le terrorisme » et le concept associé ne furent jamais logiques. Comme le défunt Zbigniew Brzenzinski l’a dit dans un de ses commentaires, appeler cela la guerre contre le terrorisme a autant de sens que d’appeler la seconde guerre mondiale « la guerre contre le blitzkrieg ». Le terrorisme est une tactique qui a été utilisée depuis des millénaires, et en tant que tel, s’opposer à lui ne peut jamais prendre fin. Cette terminologie de « guerre » a également encouragé la militarisation excessive du contre-terrorisme.

Il faut ajouter à tout cela l’encouragement de George W. Bush aux Américains de répondre au terrorisme en allant faire du shopping et d’aller « à Disney World en Floride… prenez vos familles et profitez de la vie, de la manière dont nous souhaitons en profiter ». En un sens ces mots formaient un conseil prudent de ne pas céder aux terroristes en réagissant de manière excessive par la peur. Mais ils ont également encouragé ce détachement et cette absence de préoccupation à propos des ces actions militaire incessantes telles qu’illustrées sur la une de Foreign Affairs.

Viennent ensuite les tendances sur ce que les Américains pensent à propos de l’implication de l’Amérique dans le monde – particulièrement cette tendance à croire que tout problème à l’étranger peut être résolu avec suffisamment de détermination et d’effort, et que les État-Unis d’Amérique devraient être l’acteur qui prend la tête pour les résoudre. Il y a une grande réticence à quitter toute situation qui est encore chaotique, car partir ressemble à un échec, quels qu’aient été les objectifs U.S qui auraient été atteints.

Ces habitudes américaines viennent renforcer cette tendance naturelle de traiter les dépenses à fonds perdus comme des investissements. Le résultat est un élargissement récurrent du champ de la mission, dans laquelle des expéditions commencées afin de lutter contre le terrorisme mutent en une entreprise de construction d’une nation ou en un effort pour contrer l’influence d’un état tiers.

La nouvelle norme.

Le fait que la guerre actuelle dure depuis si longtemps a encouragé l’acceptation comme la nouvelle norme. Une grande partie d’une génération a atteint l’âge adulte en sachant que les États-Unis ont toujours été en guerre à l’étranger. La guerre permanente, et le refus d’accepter tout ce qui pourrait être dépeint comme une défaite, est devenu un cadre de référence non seulement pour le grand public, mais aussi pour les experts de la politique étrangère.

Vus à travers un dispositif de vision nocturne, les marines américains effectuent une patrouille de combat logistique dans la province du Helmand, en Afghanistan, le 21 avril 2013. (photo du corps des Marines des États-Unis par le sergent Anthony L. Ortiz)

Ce cadre apparaît clairement dans les articles sur l’Irak et l’Afghanistan de ce numéro de Foreign Affairs. (Un contraste rafraîchissant est l’article de l’ancien ambassadeur Robert Ford sur la Syrie, intitulé « Keeping Out of Syria : The Least Bad Option » [Rester hors de Syrie : la moins mauvaise option, NdT], qui conclut que la seule chose utile que les États-Unis puissent faire est d’aider les pays voisins à subvenir aux besoins des réfugiés syriens.)

L’article sur l’Irak, rédigé par Emma Sky (qui était conseillère politique d’un des commandants militaires américains en Irak) s’intitule « Mission Still Not Accomplished in Iraq » [la mission n’est toujours pas accomplie en Irak, NdT]. Cela inclut l’idée que, même avec la résorption du soi-disant califat de l’État islamique, l’issue d’une guerre civile dans un pays du Moyen-Orient est censée être un déterminant clé du terrorisme international en Occident. Il comprend l’affirmation de Sky selon laquelle « le soutien des États-Unis est encore nécessaire pour décourager d’autres pays de la région à combler le vide du pouvoir » – en ignorant à quel point la métaphore du vide est trompeuse lorsqu’on l’applique à la politique internationale.

La raison ultime d’après Sky pour rester militairement en Irak semble être, comme c’est le cas de bon nombre de ces sortes arguments, de contrecarrer l’influence iranienne – peu importe que l’Iran ait été du même côté que les États-Unis dans la lutte contre l’État islamique. Sky écrit que si l’influence iranienne n’est pas maîtrisée, « cela pourrait mener non seulement à une confrontation irano-saoudienne, mais aussi à une confrontation irano-israélienne ».

Cela semble être autant un problème avec l’Arabie saoudite et Israël qu’avec l’Iran. C’est d’ailleurs une réflexion sur la façon dont la progression de la mission a dépassé les notions élargies de contre-terrorisme et même au delà de l’édification d’une nation pour s’immerger dans les rivalités régionales de quelqu’un d’autre. Cette logique oublie aussi comment tout le chaos irakien, y compris l’influence iranienne accrue, que Sky ne veut pas quitter alors que c’est encore un chaos, a commencé avec une invasion militaire américaine.

L’article sur l’Afghanistan, rédigé par l’ancien commandant militaire Stan McChrystal (coécrit par son ancien aide de camp Kosh Sadat) semble plus conscient que Sky de la façon dont l’effort militaire en question s’apparente à un travail sans fin sur un tapis roulant. McChrystal reconnaît que le cours qu’il recommande est ouvert à l’accusation selon laquelle il répondrait « à la définition de la folie – qui, comme le dit ce vieil adage, est de faire la même chose à maintes reprises et s’attendre à un résultat différent ». Bien que McChrystal ait quelques suggestions à faire pour modifier cette politique, sa conclusion fondamentale est que les États-Unis sont « coincés » à toujours faire plus la même chose.

Dans aucun des traitements de ces guerres, en Irak et en Afghanistan, il n’ y a de base pour identifier ou s’attendre à une conclusion des missions. Il n’ y a pratiquement pas de lumière suggérant qu’il y a un bout du tunnel, et encore moins une vision de son extrémité.

Avec des observateurs avertis qui succombent à l’idée que la guerre permanente est normale, il n’est pas surprenant que l’opinion publique américaine ne semble pas être plus dérangée que cela par les guerres actuelles.

Paul R. Pillar, au cours de ses 28 années à la Central Intelligence Agency, est devenu l’un des meilleurs analystes de l’agence.

Source : Consortium News, Paul R. Pillar, 25-10-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

 

Commentaire recommandé

Stef1304 // 26.12.2017 à 08h23

Un jour prochain, on pourra lire dans les livres d’Histoire que l’effondrement de l’Empire américain a suivi celui de l’URSS.
Cet effondrement sera décrit comme calamiteux du fait d’un dollar, devenue monnaie artificielle découplé de l’or, dans une société américaine dont la culture aura été corrompue et dévastée par la concentration et la financiarisation de ses médias.
On lira aussi que cet effondrement s’est immédiatement propagé a l’ensemble de la planète du fait de la dépendance financière des l’economie mondiale vis à vis de marchés financiers dérégulés, entraînant les principales économies à sa suite, à commencer par l’economie chinoise.
Et qu’il aura, en particulier affecté tous les États vassaux, a commencé par les vieilles Nations d’Europe empêtrés dans l’Euro et l’embriglio administratif de l’UE…

44 réactions et commentaires

  • Ledufakademy // 26.12.2017 à 07h44

    La guerre perpétuelle ?
    Cela s’appelle la lutte contre le terrorisme.
    Nous y somme rentré, en France, sous la gouvernance du plus médiocre des pantins de la Vème république : Hollande.
    C.de.Gaulle fût notre dernier président.

    Maintenant subissons …

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    • gotoul // 26.12.2017 à 13h25

      Normalement tout le monde devrait savoir depuis le fameux discours de fin de mandat du président Eisenhower ( 17-01-1961) que le complexe militaro-industriel US dirige la politique extérieure américaine et n’a pas du tout l’intention de décevoir ses actionnaires. Des menaces, encore des menaces , toujours des menaces … Bref tout sauf la paix.
      La guerre perpétuelle, c’est le bonheur de tous ces actionnaires.

        +13

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      • vinel // 01.01.2018 à 21h14

        Les USA et l’empire militaro -industriel savent que les guerres et le maintient de l’appareil militaire(4800bases sur la planète)sont un moyen majeur et incontournable d’assurer une activité industrielle de base,de dividendes importants par l’exportation ,un moyen d’assurer des emplois,un moyen de développer les marchés par la pression exercée sur les gouvernements des pays dominés.
        Par conséquent,aucune raison pour que la guerre ne perdure!.

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  • Jean-Charles Delespaux // 26.12.2017 à 07h45

    La guerre c’est la paix
    La liberté c’est l’esclavage
    L’ignorance c’est la force

    G Orwell

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    • christian gedeon // 26.12.2017 à 10h48

      Orwell ..;Ah ,Orwell.Il a dit une chose et nous en comprenons une autre en fait. parce que même si les médias mainstream dominent(humhum) le paf,Orwell n’avait certes pas prévu,mais le pouvait il,extraordinairement floraison de contre pouvoirs,par le biais du net,mais pas que. Ce qui est particulièrement énervant depuis quelque temps,c’est le « on n’y peut rien « . Mais bien sûr qu’on y peut.Une somme grandissante d’actions individuelles,aussi petites soient elles,peuvent « le faire « . je ne parle pas que de nos scriboullages sur des sites comme Les Crises,qui est un merveilleux canal d’expression. je parle de ce que nous faisons en bas de chez nous,au quotidien,pour humaniser le monde.Et à se sujet je suis particulièrement fier des paroles de Sa Sainteté François,qui a rappelé Urbi et Orbi notre obligation absolue d’hospitalité et d’ouverture.Quant aux US,ne soyez pas trop inquiets,ce pays va nous surprendre. Contrairement à l’opinion générale,l’américain moyen,que je connais,est bonhomme,à défaut d’être particulièrement cultivé. Et j’ai bon espoir que çà change.

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      • Chris // 26.12.2017 à 13h30

        Perso, j’attendais autre chose du pape François.
        J’attendais qu’il dénonce les guerres perpétuelles dont nous parle Paul Pillar, menées pour imposer l’idéologie économique et culturelle américaine à la planète entière aux fins de dominer et conserver le « niveau de vie non négociable » (du 1%) affirmé par GW Bush.
        C’est précisément ce qui provoque paupérisation et migrations massives résultant de la destruction des économies locales au profit des multinationales qui concentrent les outils de production et de distribution.
        Nous exhorter à l’hospitalité et à l’ouverture face à ces mouvements migratoires massifs organisés relève d’une cynique et sinistre hypocrisie.
        Nous sommes sommés, au nom de DDH éculés, de remplir la fonction de voiture-balais… qui nous emportera avec !
        A l’évidence, Vatican marche avec les forces de l’argent et du pouvoir… comme d’hab. !

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        • Damien // 26.12.2017 à 20h04

          « A l’évidence, Vatican marche avec les forces de l’argent et du pouvoir… comme d’hab. ! »
          Lisez Laudato si !

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        • Damien // 26.12.2017 à 20h13

          « Dans les pas de Joseph et de Marie, se cachent de nombreux pas. Nous voyons les traces de familles entières qui, aujourd’hui, se voient obligées de partir. Nous voyons les traces de millions de personnes qui ne choisissent pas de s’en aller mais qui sont obligées de se séparer de leurs proches, sont expulsées de leur terre. Dans beaucoup de cas, ce départ est chargé d’espérance, chargé d’avenir ; dans beaucoup d’autres, ce départ a un seul nom : la survie. Survivre aux Hérode de l’heure qui, pour imposer leur pouvoir et accroître leurs richesses, n’ont aucun problème à verser du sang innocent. » Homélie 24 décembre 2017 Pape François

          Et le message Urbi et Orbi qui démontre que l’Eglise n’appelle pas seulement à une hospitalité mièvre mais s’attaque aussi à la racine du mal : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2017/12/25/et-si-on-lisait-le-pape-avant-de-le-commenter.html

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          • Yanka // 27.12.2017 à 03h46

            Joseph et Marie ne fuyaient pas, étaient toujours dans le Royaume de Judée et s’en allaient seulement remplir leurs obligations (recensement) afin de conserver leurs droits. Nous sommes loin des déshérités véritables ou factices venus de « Syrie » !

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            • Fritz // 27.12.2017 à 08h54

              Merci pour votre mise au point. La papauté a l’habitude d’interpréter la Bible à sa convenance… Cela dit, le message du pape a été simplifié par les médias, outrageusement.

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            • christian gedeon // 27.12.2017 à 17h28

              Joseph et Marie sont en effet allés accomplir leur obligation de recensement. Plus tard,c’est un voyage bien plus lointain qui les attendait,vers l’Egypte,qui les a accueilli,protégé et nourri grâce au travail de Joseph,maître charpentier. Et aujourd’hui,en Egypte on brûle les églises et on pourchasse les chrétiens pas plus tard qu’avant hier. Il y a en Egypte une communauté chrétienne forte de dix à douze millions de personnes,soumises tous les jours aux vexations,aux violences et aux meurtres de la part des « frères  » musulmans. dans un silence absolu ou presque. Et çà dure depuis Sadate et a empiré avec la tentative de putsch de Morsi,camouflée sous de fausses élections qui ont fait les délices de Mme Clinton.On attend des indignations qu’on ne voit pas venir.

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        • christian gedeon // 27.12.2017 à 17h21

          Vous vouliez quoi,qu’il appelle à la Croisade?! Et puis il suffit! Vous savez quoi le Secours catholique qui accueille et aide « tout le monde  » a besoin de bras,oh combien…donnez une ou deux heures par semaine. Multiplié par des dizaines de milliers,çà peut changer beaucoup de choses,croyez moi. Etre pro Chavez,c’est bien. Mais aider près de chez nous nos frères et soeurs,tous nos frères et soeurs sans distinction de race ou de religion,en donnant du temps,de l’empathie et du savoir,çà n’a pas de prix.

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      • hédouin // 26.12.2017 à 14h31

        Oui ,mais parlant hier et avant hier a des centaines de millions de télespectateurs entre la dinde et la bûche,pouvait il dire autre chose de moins préchi précha?Par exemple en Birmanie ,qu’a-t-il fait ?rien ,normal il n’est pas acteur politique ,mais qu’a-t-il dit ?rein non plus alors ….alors qu’il est une VOIX.

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  • Stef1304 // 26.12.2017 à 08h23

    Un jour prochain, on pourra lire dans les livres d’Histoire que l’effondrement de l’Empire américain a suivi celui de l’URSS.
    Cet effondrement sera décrit comme calamiteux du fait d’un dollar, devenue monnaie artificielle découplé de l’or, dans une société américaine dont la culture aura été corrompue et dévastée par la concentration et la financiarisation de ses médias.
    On lira aussi que cet effondrement s’est immédiatement propagé a l’ensemble de la planète du fait de la dépendance financière des l’economie mondiale vis à vis de marchés financiers dérégulés, entraînant les principales économies à sa suite, à commencer par l’economie chinoise.
    Et qu’il aura, en particulier affecté tous les États vassaux, a commencé par les vieilles Nations d’Europe empêtrés dans l’Euro et l’embriglio administratif de l’UE…

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    • Brigitte // 26.12.2017 à 09h30

      Hélas, l’empire américain est davantage comparable à l’ancien empire romain qu’à l’ex-URSS. Je dis hélas car cela n’augure pas de sa chute prochaine ni de la disparition de son apport idéologique et culturel.
      Cette fois-ci, la chute commencera t-elle en Orient ou en Occident? Bruxelles (ou Berlin ou Londres) sera t-elle la nouvelle Constantinople de l’empire US?
      C’est bien sur le scénario catastrophe….
      De toute façon, comme par le passé, la bouffée d’air frais viendra de l’Est…..qui seront nos prochains Goths, Francs et Vandales?

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      • Brian64 // 26.12.2017 à 19h57

        Ce sont les musulmans, ça ne crève pas les yeux ?

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      • Nicolas // 26.12.2017 à 20h04

        Bruxelles reprenant le flambeau façon Constantinople, voilà un scénario apocalyptique auquel je n’avais pas pensé, de nouveaux cauchemars en perspective.

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    • hédouin // 26.12.2017 à 10h11

      La Chine aura pris le relais.Nouvelle Hyperpuissance en potentiel .Fidèle au Confusianisme et au Taoïsme ,les hommes ,comme les pays ne font pas le changement ,le mouvement du Monde est perpétuel .Ceux qui gagnent à un moment donné sont ceux qui l’observent ,se préparent,se voient en phase ,et rentrent alors opportunément dans ce mouvement .C’est aussi ce que nous appelons la chance ,mais à la différence des Chinois ,nous n’avons pas assez conceptualisé ce principe fondamental de l’action .

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      • Roger // 26.12.2017 à 11h17

        En effet, c’est une des différences fondamentales entre le mode de pensée « greco-occidental » (Castoriadis) et celui des cultures orientales. L’une cherche à maîtriser et dominer (la nature, les hommes, le monde) , l’autre à accompagner en observant et comprenant le cours des choses pour « saisir les opportunités » (Cf. F. Julien, Traité de l’efficacité).Sans doute une des raisons des succès asiatiques est d’avoir su accompagner la mondialisation et d’en saisir le sens pour ses propres intérêts, tout en évitant soigneusement de s’ingérer par la force dans les affaires du monde…Un espoir? Peut-être, mais sans sous-estimer la puissance de contamination culturelle de « l’ american way of life »…

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        • Chris // 26.12.2017 à 13h45

          Quand j’observe le comportement des jeunes Chinois, issus de la politique de l’enfant unique -autrement dit enfants-rois- qui déferlent en Europe, avides de nouveautés et exhibant tous les signes extérieurs de richesse (vêtements de marques, électronique, argent de poche incompté, etc…), j’ai quand même quelques inquiétudes quant au réel impact du confucianisme…
          Ceci dit, je les trouve très policés intergénérationnellement parlant.

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          • lvzor // 04.01.2018 à 11h48

            « Les jeunes chinois qui déferlent en Europe » ne sont pas plus représentatifs que les jeunes(et nombreux) français qui déferlent en Chine. Du moins sont-ils plus polis…

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      • christian gedeon // 27.12.2017 à 17h35

        Ahurissant. vous ne voyez donc pas que la Chine est soumise à des pressions sociales énormes? Qu’en Chine il y a plus de deux cent millions de travailleurs migrants chinois? Sans droits et sans protection? Vous ne voyez pas que la Chine est le rêve devenu réalité de ce que l’ultralibéralisme a de plus extrême? C’est à dire de l’alliance du totalitarisme et du règne de l’argent?Je veux bien qu’on « n’aime pas les US » parfois à juste titre. Mais de là à tomber dans la sinolâtrie,quand même! En fait,çà m’énerve…décidément,on a toujours besoin d’une idole!

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        • lvzor // 04.01.2018 à 11h52

          « l’alliance du totalitarisme et du règne de l’argent… »

          Vous voulez dire que le communisme est à la Chine ce que le christianisme fut au monde durant près de 14 siècles?
          Quelle horreur en effet…

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    • Duracuir // 26.12.2017 à 13h09

      Pas mal, mais je pense que dans l’avenir, le mollah Dugenoux avec les imams Mueller et Jonhson et le mufti Garcia lui-même, professeront que « grâce à Dieu, les disciples de Mahomet ont vaincu le grand Satan et que la nouvelle Sodome était parvenu à un tel niveau de dégénérescence et d’iniquité que ses propres fils ont fini par embrasser la vraie foi et repousser l’abomination du matérialisme et de l’adoration du Veau d’Or. »
      Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire, et eu égard à tous les précédents (Empire romain-Chrétiens, Occident de la Renaissance-Réforme, et autres retour de bâton de l’ordre moral) ça ne me fait pas plaisir, mais il me semble que le sens de l’Histoire souffle pour l’Islam.
      Peut-être je me trompe. Sûrement.

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    • stef1304 // 26.12.2017 à 23h35

      Ce qui me surprend, c’est que ce scénario n’est pas discuté davantage et que nos politiques ne semblent pas se préparer, ni même envisager davantage cette éventualité qui, tout de même, se précise, si l’on considère d’une part, le fonctionnement des places boursières occidentales/ de la dette de nos pays/l’état de la législation financière et d’autre part que les principaux pays non-alignés (Chine, Russie, Iran) sur les intérêts dits « occidentaux » (et non pas des peuples d’Europe ou d’Amérique) s’organisent pour à la fois
      1 – signifier leur défiance (vote de l’ONU à propos de Jérusalem)
      2 – sortir de la dépendance au dollar (et des outils d’échanges ou de crédits « occidentaux »)
      3 – adosser entre eux leurs échanges/monnaies sur l’étalon or
      4 – éviter de provoquer de manière trop frontale/brutale « l’hubris » dominateur et mortifère des gouvernements américains successifs.

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  • Brigitte // 26.12.2017 à 08h39

    « A un certain niveau de la psyché américaine se loge la croyance que le combat d’aujourd’hui, comme la plupart de ceux d’hier, aura une fin claire (et victorieuse) ». C’est curieux que l’auteur ne mentionne pas la guerre du Vietnam. N’aurait-elle laissé aucune trace dans leur psyché?
    On imagine alors aisément le niveau de conditionnement dans lequel on baigne chez l’oncle Sam.
    Leur psyché c’est donc juste le miroir de leurs médias.
    Le problème c’est que l’oncle Bush a réussi à exporter sa guerre perpétuelle avec la « psyché » qui va avec, incluant la trousse de lutte anti-terroriste et les robots « star war », sans oublier la casquette de « baise bol » pour avoir la panoplie complète du parfait petit « américain » planétaire…
    Noël c’était hier? non c’est tous les jours à « Disney world »!

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    • claudius // 26.12.2017 à 11h29

      tres bonne remarque! il a oublié le vietnam normal pour un ancien de la cia

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      • Fritz // 26.12.2017 à 11h57

        Le Vietnam ? C’est bien la guerre gagnée par Chuck Norris ? Tant qu’on est dans « la pensée américaine »…
        Quant à « Star wars » (on disait jadis « La guerre des étoiles »), je préfère Turkish Star Wars, c’est plus drôle.

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        • christian gedeon // 27.12.2017 à 18h18

          Les US ont gagné la guerre du Viet Nam…le Vietnam est devenu archi capitaliste et ultralibéral. Dommage que vous ne le voyiez pas.

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      • LBSSO // 26.12.2017 à 14h42

        Non,il ne s’agit pas d’un »oubli ».La phrase clé pour comprendre ce que veut dire l’auteur est:
        « Le contexte de l’état de guerre permanent des États-Unis d’Amérique qui a prévalu pendant les 16 dernières années contraste singulièrement avec ce qui a été l’approche traditionnelle américaine de la guerre et de la paix ».16 dernières années, donc depuis 2001.
        Pour cette auteur, la guerre du Viet Nam revêt des spécificités (dans sa genèse, son déroulement et les leçons tirées) qui n’ont rien de commun avec les guerres contre « le terrorisme » qui ont suivi.
        Il l’explique par exemple dans cet article.en 2014 : http://nationalinterest.org/blog/paul-pillar/why-the-iraq-war-really-was-different-the-vietnam-war-10811
        (je présente simplement la logique de Paul R. Pilar sans rentrer dans une discussion sur le bien fondé qui justifierait un traitement spécifique de cette guerre)

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  • Bordron Georges // 26.12.2017 à 08h57

    P. R. Pillar s’étonne de l’inertie (peut-être même une indifférence), du peuple devant cet état de guerre permanent, son acceptation comme une ‘‘nouvelle norme’’. Son analyse me paraît très insuffisante.
    Elle ne soulève pas le fait que cette situation permet aux USA d’exploiter grâce au dollar mais aussi grâce à des liens économiques plus subtiles, les richesses d’un grand nombre de pays dont les ressources contribuent à la prospérité d’une partie des classes moyennes américaines.
    D’autre part, elle fait tourner la pompe à fric financière qui est la motivation majeure de toutes ces guerres que la finance maintient coûte que coûte avec les distorsions que l’on connaît.
    Leur problème c’est qu’à la base de tout ça, il y a l’exploitation exigeante du peuple américain lui-même. L’immigration avait été jusqu’à récemment un moyen de cette exploitation, mais qui aujourd’hui, n’aide plus du tout à la finance.

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  • Fritz // 26.12.2017 à 08h59

    Bon, le livre de Thomas Rabino* me paraît plus instructif que cet article. Une perle au hasard :
    « il faut maintenant faire la distinction entre combattant légaux et illégaux » (à propos des internés de Guantanamo). Et les prétendus États-Unis d’Amérique ? Elle est légale, cette république autoproclamée ? Qui a rompu son allégeance envers la Couronne britannique pour mieux exterminer « les Indiens sauvages et dans pitié » (The merciless Indian savages, disaient-ils en 1776) …

    Allez, roi George, allez, Redcoats, balayez-moi ces miliciens illégaux… Ces terroristes…
    Et dire qu’il y a eu quelques crétins, genre La Fayette et Louis XVI, pour aider ces gens-là…

    *Th. Rabino, De la guerre en Amérique. Essai sur la culture de guerre, Perrin, 2011 ; 2e éd., 2013.

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    • Fritz // 26.12.2017 à 09h13

      Et leur guerre d’agression contre l’Irak, elle était légale ? Tu parles ! Les résistants irakiens ont bien fait d’abattre ces combattants illégaux.

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    • Bordron Georges // 26.12.2017 à 09h40

      Fritz, la genèse des empires qui se sont créés au cours des siècles est différente dans chaque cas, pour la simple raison que leur sphère d’influence couvrait une part de plus en plus large du globe. Quant à votre faveur pour les Redcoats, rappelez vous que l’Empire US, depuis la deuxième guerre mondiale, n’est que la reprise, la continuation et le développement de l’Empire Britannique. Cet empire surveillait assidument le  »Continent » pour empêcher l’apparition de tout autre empire potentiel qu’il soit français, allemand ou russe, (peut-être aussi autrichien).
      L’Empire Romain ne s’est développé que par les conquêtes de ses légions. Il était extrêmement ouvert à l’intégration et la promotion de dirigeants étrangers issus des pays conquis, pourvu qu’ils contribuent à la richesse des sénateurs.
      La multi-polarité mondiale et la resurgeance de nouvelles puissances joue vis à vis des US le rôle qu’ont joué les peuples barbares dans l’effondrement de l’Empire Romain.

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      • Chris // 26.12.2017 à 13h51

        « L’Empire Romain ne s’est développé que par les conquêtes de ses légions. Il était extrêmement ouvert à l’intégration et la promotion de dirigeants étrangers issus des pays conquis, pourvu qu’ils contribuent à la richesse des sénateurs »
        Mais vous nous décrivez l’Union Européenne et ses Young Leaders !

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  • Toubib53 // 26.12.2017 à 11h22

    « La pensée américaine »
    Pour un oxymore c’est un modèle du genre ……….

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  • Didier88600 // 26.12.2017 à 11h26

    Les USA on passés 93% du temps depuis leur création en guerre, qu’elle soit intérieure ou extérieure…. comment s’étonner que cela devient un mode de fonctionnement dans ces conditions.

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  • Martin // 26.12.2017 à 13h06

    Après la connexion rouble-rial et la connexion rouble-yuan, voici venir la connexion yuan-rial.

    Washington doit frapper maintenant (ou jamais) l’un des trois pôles, car les trois puissances asiatiques menacent le dollar.

    Malheureusement pour les dirigeants us, c’est impossible. Reste en effet la possibilité du sur place et déjà du recul.

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  • Martin // 26.12.2017 à 13h25

    Je dis que c’est impossible car:

    1- les infrastructures iraniennes sont sous s300-400

    2- parceque la russie ne laissera pas l’iran seul

    3- parce qu’une zone us à l’ouest de l’iran sera donc très difficile à tenir

    Quant à la chine et à la russie, inutile même d’en parler.

      +3

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  • Krystyna Hawrot // 26.12.2017 à 13h30

    La seule solution pour ne pas devoir analyser « la pensée américaine » sur comment dominer le monde est d’arrêter de se laisser dominer. CQFD. Mais comment faire alors que l’Europe Occidentale a perdu toute pensée propre? Depuis 1914 elle est un appendice de la civilisation état unienne avec sa société de consommation et son libéralisme individualiste. Les années 1945-1968 étaient une exception lié à la « menace communiste » – parce qu’un tiers des population européennes votaient communiste. Enlevez le communisme, il reste l’individualisme de consommation (il n’y a qu’à voir l’idéologie pendant la fête de Noël, c’est à vomir de consommer…). Enlevez l’idéologie américaine en déclin… Il reste quoi? Le vide. Il faudrait peut etre qu’on s’interroge sur ce qu’on fait ensemble, quel est le sens de la vie, c’est quoi la République… Revenir à 1914 quoi. Car on est déjà entrainé dans la spirale de déclin des USA.

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  • caliban // 26.12.2017 à 20h21

    Les « Américains » sont décrits comme passifs face à la guerre perpétuelle de leurs gouvernants. Pas sûr que ce constat soit tout à fait juste.

    Film à voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Where_to_Invade_Next

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  • Denis Monod-Broca // 26.12.2017 à 22h09

    Il faut lire « Achever Clausewitz » de René Girard.

    On y voit que la guerre, encore récemment, était, par certains aspects au moins, un véritable rituel. Elle avait un début, marqué par une déclaration de guerre, elle obéissait à des règles, qui en limitaient l’horreur, elle était faite par des soldats dont c’était le métier, même si les civils n’étaient pas épargnés, et surtout elle avait une fin, marquée par un traité de paix et occasion d’un grand soulagement. Elle était violente, certes, épouvantable parfois même, mais elle contenait tout de même la violence dans le temps et dans l’espace. Refouloir, elle empêchait un déferlement sans limite.

    C’est le passé.

    La guerre n’est plus un rituel contenant le pire. Elle est le pire. Elle n’est plus la guerre. Il n’y a plus de guerre. Il y a la violence pure.

    Nous sommes protégés, nous vivons confortablement, nous ne nous rendons pas bien compte, mais combien de régions du monde vivent dans la violence sans interruption depuis des décennies !?… et bien souvent par notre faute…

    Prétendre « faire la guerre au terrorisme » est doublement tragique, d’abord parce qu’on fait la guerre à un ennemi pas à la tactique qu’il utilise, comme cela est dit, mais aussi parce que le mot « guerre » est inapproprié, qu’il n’a plus lieu d’être, que la guerre appartient au passé, qu’elle n’est plus une solution, qu’elle ne le sera plus.

    Ne le savons-nous pas ?

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    • Barbier // 01.01.2018 à 18h20

      La guerre existera toujours mais sous quelle forme ?, ceci est l’unique question. Donc garder notre force nucléaire opérationnelle pour prévaloir sur l’avenir est fondamental.Comme par hasard, les quelques pays de l’ancien tiers monde qui veulent prendre leurs propres décisions font des pieds et des mains pour l’obtenir, cette force nucléaire.
      Concernant les states, un ancien dogme qui pourrait être remis au gout du jour…. Revenir à l’isolationnisme de la doctrine monroee qui dans les faits se résume à l’exploitation forcenée de l’amérique centrale et des caraïbes et la domination subtile ou pas de l’amérique du sud.
      Dans les faits, c’est déjà le cas avec les élections du honduras et le sempiternel sur-place du venezuela.

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  • Renaud // 26.12.2017 à 23h01

    Le « truc » des États-Unis, c’est de prétexter la protection et les avancées de la démocratie dans le monde. Par démocratie, comprendre uniquement la démocratie développée dans le monde par le monde anglo-saxon. Cette démocratie-là est le cosmétique et le faux-nez de la ploutocratie des plus hautes sphères financières.
    En résumé, je l’ai dit et le répète encore:
    il faut sans interruption que les États-Unis combattent pour la « liberté » abattant les régimes qui ne correspondent pas à leurs standards. Autrement dit, nous États-Unis champions de la liberté, soyons en guerre quasi permanente (sous-entendu, la 2èmeGM sert toujours de modèle) pour instaurer partout la démocratie en détruisant les régimes que nous trouvons les plus mauvais, ils sont légions…
    Cela fait marcher le business de l’économie US par production et ventes massives d’armes interposées. Que les armes servent ou pas (ou peu) là n’est pas la question ni l’important pour les États-Unis. Il faut trouver des raisons d’en vendre quoiqu’il arrive…
    Si la paix s’éternise, les États-Unis languissent, comme maintenant, et c’est insupportable! En politique mondiale, nous, États-Unis, devons faire les questions et les réponses. Sinon la guerre risque de disparaître définitivement pour notre ruine. Ce sera la fin de nos revenus et de notre fortune par le dollar imposé au monde, même si le dollar n’est formé que de dettes pourries…

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