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24.décembre.202224.12.2022 // Les Crises

Le discours biaisé sur la guerre en Ukraine – Paul Pillar

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Ces neuf derniers mois, le débat sur la guerre russo-ukrainienne a fait apparaître plusieurs carences à mesure qu’il se développait.

Source : The National Interest, Paul R. Pillar
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Les questions qui entourent la politique américaine vis-à-vis de la guerre russo-ukrainienne fournissent de nombreuses raisons de débattre. La guerre a mis Washington et ses alliés occidentaux face à des décisions difficiles et à d’inévitables compromis. Les exhortations louables en faveur d’une résistance ukrainienne courageuse à une invasion sans merci doivent s’accompagner d’une prise de conscience que les intérêts nationaux ukrainiens ne sont pas identiques à ceux de ses soutiens. Le principe selon lequel il ne faut pas laisser impunie une agression directe doit être modéré par le risque d’escalade vers une guerre plus large. De plus, aider l’Ukraine implique des compromis au niveau des ressources, et maintenir des Etats dans une position anti-Russie pourrait entrer en conflit avec d’autres sujets que les États-Unis souhaiteraient voir abordés par les pays concernés.

Bien que toute politique en la matière puisse donner aux commentateurs matière à objection, une politique a plus de chances d’être solide si elle repose sur un débat public qui utilise des conceptions claires et correctes de la relation entre les opérations militaires et la diplomatie en temps de guerre. À cet égard, le débat aux États-Unis a présenté plusieurs déficiences récurrentes au cours de son évolution au cours des neuf derniers mois.

Une surréaction aux développements à court terme

Un exemple de cette lacune est l’histoire malheureuse d’une lettre ouverte de trente membres progressistes du Congrès demandant instamment des négociations pour mettre fin à la guerre. La lettre a obtenu la plupart de ses signatures au cours de l’été, mais n’a été publiée qu’en octobre. Elle a rapidement suscité des réactions négatives, y compris de la part de certains législateurs qui l’avaient signée auparavant mais qui ont déclaré qu’ils ne la soutiendraient plus après sa publication. Les points soulevés dans la lettre étaient tout aussi valables qu’auparavant ; ce qui a changé, c’est que les forces ukrainiennes ont remporté des victoires importantes dans l’intervalle, notamment en reprenant des territoires dans l’Oblast de Kharkiv.

Bien sûr, les positions diplomatiques concernant la fin des guerres ont toujours reflété les résultats du champ de bataille, mais ce type de réaction à une offensive réussie est une approche à court terme d’un problème à long terme. Le succès et la stabilité de l’accord de paix qui mettra fin à la guerre en Ukraine, quel qu’il soit, dépendront de la mesure dans laquelle il résoudra les problèmes à long terme, notamment ceux qui sous-tendent la décision de la Russie de déclencher la guerre.

Le cours des guerres, y compris la guerre actuelle, peut changer rapidement – plus vite que les négociations de paix. De nombreuses guerres présentent une dynamique militaire autocorrectrice dans laquelle le succès d’une partie sur le champ de bataille est suivi d’une période où, pour des raisons telles que l’extension des lignes d’approvisionnement ou la consolidation des défenses de l’adversaire, il lui est plus difficile de remporter de nouveaux succès. C’est la situation à laquelle les forces ukrainiennes sont confrontées aujourd’hui après la reprise de la capitale régionale de Kherson.

Pour vous rappeler que les situations évoluent rapidement, rappelez-vous que dans les premiers jours de la guerre, lorsque l’invasion initiale de la Russie a amené ses forces à quelques kilomètres de Kiev, l’hypothèse d’une prise rapide de l’Ukraine par la Russie était largement répandue, et l’une des réactions de l’Occident a été de proposer son aide pour évacuer le président Volodymyr Zelensky et son gouvernement de la capitale ukrainienne. Réagir étroitement à ces développements militaires à court terme aurait certainement été une erreur.

Tout réduire à une seule dimension

Une grande partie du discours sur la guerre tente d’en ramener les enjeux à la question apparamment simple de savoir si l’on est pour ou contre un soutien inaltérable à Zelensky, à son gouvernement et aux Ukrainiens qui se battent pour reprendre le contrôle de leur patrie. C’est par exemple le ton adopté dans un éditorial récent du Washington Post, qui soutenait qu’il était « même trop tôt pour envisager de discuter » d’un accord de paix car, dans ce « choc des volontés » contre la Russie, il ne doit y avoir aucune « relâche dans l’engagement » en faveur de l’Ukraine. L’éditorial présente également comme un risque certains signaux chez les Républicains – qui formeront bientôt une majorité à la Chambre des représentants – annonciateurs d’une opposition à une aide militaire et financière soutenue à l’Ukraine.

Cela étant, les divers aspects politiques, financiers et militaires de la poiltique concernant la guerre en Ukraine ne peuvent se réduire, ni à une seule position ni à une seule dimension. Il n’y a rien de contradictoire dans le fait de promouvoir une diplomatie active visant à établir la paix, tout en continuant à solidement aider matériellement l’Ukraine. Effectivement, il est logique de considérer une telle assistance comme une démarche visant principalement à renforcer la position de l’Ukraine dans les pourparlers. À l’inverse, il serait également logique et cohérent – même si ce ne serait pas forcément la meilleure stratégie – de combiner désormais l’opposition aux négociations de paix à une diminution du soutien matériel à l’Ukraine, en partant du principe qu’il faut économiser les ressources en cas d’effort de guerre à long terme.

Une attention insuffisante aux intérêts du camps adverse

Il n’est pas surprenant que les commentateurs se concentrent sur ce que leur propre camp dans une guerre, ou le camp qu’ils soutiennent, souhaite le plus. Bien sûr, il serait agréable de négocier la fin de la guerre lorsque la situation sur le champ de bataille penche en faveur des bons, et l’on peut s’attendre à ce qu’un accord de paix reflète cette situation. Mais l’adversaire veut la même chose pour lui-même, et si les deux parties veulent cela, il n’y aura pas de négociations de paix et la guerre sera sans fin.

Retarder les négociations, en espérant remporter de nouvelles victoires militaires, ne revient pas seulement faire l’erreur de supposer que les résultats passés se prolongeront dans le futur Agir de la sorte ne tient également aucun compte du fait que l’adversaire a lui aussi tout autant voix au chapitre pour ce qui concerne la date et les conditions dans lesquelles devraient se conduire les négociations. Des négociations de paix sont le plus susceptibles d’être engagées, et d’être couronnées de succès, non quand l’issue de la guerre penche déjà en faveur d’un camp, mais plutôt quand tout le monde se tient par la barbichette.

James Traub, dans un essai plaidant en faveur d’un tel report, cite les négociations anglo-américaines ayant mis un terme à la guerre de 1812. Il écrit que lorsque les Britanniques se sont mis à la table des négociations, ils avaient « confiance en la victoire » et « gagnaient du temps, espérant recevoir de bonnes nouvelles » de plusieurs campagnes militaires en cours en Amérique du Nord. Mais, quand ces nouvelles ne se révélèrent pas aussi enthousiasmantes pour la Grande-Bretagne, ils firent des concessions à la table des négociations.

Deux observations devraient être faites à propos de l’usage que fait Straub de cette anecdote historique. La première, c’est que la politique qu’il recommande pour les États-Unis – à savoir ne rien faire de sérieux au sujet des négociations pour l’instant, dans l’attente que des succès militaires futurs renforcent la position de Kiev dans les pourparlers – est la même que celles des Britanniques à la mi-1814. Cette politique a échoué comme il le décrit lui-même, et elle pourrait suivre un chemin similaire en Ukraine pour les USA.

Ensuite, la référence historique elle-même fait la démonstration d’une appréciation insuffisante des intérêts et des calculs du camp adverse. Bien que les opérations militaires autour du lac Champlain et de Baltimore, fin 1814, aient effectivement eu une influence sur la posture britannique pendant les négociations, celle-ci était au moins autant corrélée aux avertissements du duc de Wellington – avant même que les nouvelles au sujet de ces campagnes tardives aient traversé l’Atlantique – selon lesquels la Grande-Bretagne n’avait rien de bien sérieux pour appuyer ses grandes exigences initiales.

Plus fondamentalement, pour la Grande-Bretagne, la guerre anglo-américaine de 1812 n’était qu’un évènement de second plan comparé à la guerre qui l’opposait alors à la France. La volonté de la Couronne d’accepter une paix de compromis était davantage liée à ce qui se passait en Europe, qu’aux batailles se déroulant en Amérique du Nord. Ces évènements incluaient notamment la chute initiale de Napoléon, la fin des activités navales ayant précipité les États-Unis dans la guerre, et le risque de voir Bonaparte quitter l’île d’Elbe pour venir relancer une guerre terrestre en Europe.

Pour le président russe Vladimir Poutine, la guerre en Ukraine ne ressemble en rien à celle qui a opposé les États-Unis à la Grande-Bretagne en 1814. Loin d’être une occurrence mineure, il s’agit d’une cause sur laquelle il a largement engagé son avenir politique. Les revers militaires ne l’inciteront pas à docilement réduire ses objectifs.

L’illusion de la « victoire »

La guerre russo-ukrainienne ne prendra pas fin avec ce que l’on pourrait légitimement qualifier de victoire d’un camp sur l’autre, même si ce concept, voire ce terme, continuent d’être employés. La Russie a déjà démontré que la victoire était au-delà de ses moyens. Il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que l’Ukraine puisse reprendre fermement le contrôle des territoires qui lui appartenaient avant 2014 grâce à des opérations militaires, ce qui serait la seule issue que l’on pourrait indéniablement qualifier de victoire pour Kiev.

Presque toutes les guerres prennent fin avec des pourparlers, parfois de façon tacite, mais de plus en plus souvent grâce à des négociations explicites. Même les issues que l’on qualifie de « victoires » font presque toujours intervenir de tels arrangements. Les redditions dites « inconditionnelles » ne le sont pas, en réalité. Quand le Japon a signé son acte de capitulation en 1945, le marché reposait sur le fait que l’occupation américaine serait minime et que le Japon mettrait fin à sa résistance armée.

Les seules exceptions à cela adviennent quand un camp se fait totalement anéantir ou quand un camp se retire entièrement et unilatéralement de la zone contestée. Il est clair que le premier cas ne se présentera pas en Ukraine, et il n’est pas réaliste de s’attendre à voir Poutine remplir les conditions du second.

Paul Pillar a pris sa retraite en 2005, après avoir passé vingt-huit années au sein de la communauté du renseignement des États-Unis, achevant sa carrière en tant qu’officier du renseignement américain pour le Proche-Orient et l’Asie du Sud. Auparavant, il avait occupé divers postes d’analyse et de gestion, notamment en tant que chef d’unités analytiques à la CIA couvrant certaines parties du Proche-Orient, du golfe Persique et de l’Asie du Sud. Le professeur Pillar a également servi au sein du National Intelligence Council en tant que membres fondateurs de son groupe analytique. Il est également rédacteur collaborateur de cette publication.

Source : The National Interest, Paul R. Pillar, 22-11-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Dominique Gagnot // 24.12.2022 à 08h34

Bizarre cet article. Il semble ignorer que les 2 camps sont Etats unis (L’Etat profond pour être précis) contre Russie, via Ukraine interposée. Zelensky n’est qu’une marionnette des USA qui ne serait rien sans leur soutien.
De ce fait les propos tenus ici n’ont guère de sens si ce n’est d’entretenir une certaine confusion dans les esprits…

79 réactions et commentaires

  • Dominique Gagnot // 24.12.2022 à 08h34

    Bizarre cet article. Il semble ignorer que les 2 camps sont Etats unis (L’Etat profond pour être précis) contre Russie, via Ukraine interposée. Zelensky n’est qu’une marionnette des USA qui ne serait rien sans leur soutien.
    De ce fait les propos tenus ici n’ont guère de sens si ce n’est d’entretenir une certaine confusion dans les esprits…

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    • Gaspard des montagnes // 24.12.2022 à 10h19

      L’intérêt de l’article est de montrer que le discours états-unien prend le tournant de la négociation ceci par des voix non officielles : Paul Pillar a pris sa retraite de la communauté du renseignement en 2005, depuis il écrit dans le National Interessest après avoir cofondé le National Intelligence Council. Ce n’est pas une voix officielle mais officieuse. Peut-être un début de retournement.

      LE PLUS IMPORTANT est le parallèle fait avec la guerre américano-britannique de 1812 !! Que je propose de décoder ainsi : cette guerre de 1812 est un conflit secondaire, la lutte principale est contre NAPOLEON en Europe pour l’hégémonie mondiale. Le conflit avec la Russie de 2022 est secondaire, le véritable enjeu est la CHINE, sortons du bourbier ukrainien par une paix négociée même si cela ne sera ni facile ni glorieux.

      Il est possible aussi que Pillar considère que la reddition du Japon 3 mois après la chute de Berlin, soit à analyser comme une réorientation rapide des US contre l’URSS qui sont aux portes de Vienne ! Ici aussi il s’agit de domination mondiale. En effet cette reddition permet d’éviter une occupation lourde et possiblement conflictuelle du Japon.

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      • RGT // 24.12.2022 à 10h57

        Concernant le Japon, il faut aussi mentionner le FAIT largement oblitéré que le Japon était en train de s’effondrer au nord suite à une attaque massive de l’URSS qui aurait totalement balayé les troupes japonaises et aurait littéralement écrabouillé le système impérial et les oligarques japonais.

        Les « bombinettes » (seul cas d’utilisation de bombes nucléaires contre des populations civiles, ne l’oublions pas) n’a PAS été un fait du hasard mais un « coup de pouce » à la reddition du Japon « du bon coté ».

        Et les dirigeants japonais n’ont pas hésité un seul instant (après avoir obtenu la garantie que les criminels de guerre et les oligarques resteraient impunis) à se précipiter ans les bras des USA pour éviter de se confronter à la broyeuse soviétique qui aurait eu les mêmes effets que sur l’Allemagne nazie.

        Second objectif des USA : Montrer à l’URSS qu’ils en avaient une « plus grosse qu’eux », ce qui n’a, avec du recul, pas été une idée de génie, l’URSS se lançant immédiatement dans le concours de quéquettes.

        C’est un peu plus « compliqué » que le mythe qui nous est enseigné ad nauseam par les « élites » occidentales éprises de « justice » et de « liberté ».

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        • alain maronani // 24.12.2022 à 16h08

          L’Union Soviétique n’a jamais mis les pieds au Japon mais aux îles Kouriles dont seulement 4 sont habitables et elles sont situées très loin du Japon. Ces îles avaient été récupéré après la guerre russo-japonaise.

          C’est seulement le 9 Aout après l’utilisation de l’arme atomique a Hiroshima que la Russie sort de sa neutralité vis-a-vis du Japon et qu’elle lui déclare la guerre

          La seule assurance que le Japon a a obtenu c’est que l’empereur ne serait pas accusé de crimes de guerre et resterait en place, rien d’autre.

          Il y a eu des procès pour les criminels de guerre japonais, de nombreuses exécutions dont celle de Tojo.

          Ceci est très bien documenté

          https://fr.nuremberg.media/hronotop/20210429/159689/les-principaux-criminels-de-guerre-inculpes-a-tokyo.html

          Qui sont ces oligarques ? L’industrie japonaise est totalement détruite, le pays est en ruine.

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          • Lt Briggs // 24.12.2022 à 18h26

            « C’est seulement le 9 Aout après l’utilisation de l’arme atomique a Hiroshima que la Russie sort de sa neutralité vis-a-vis du Japon et qu’elle lui déclare la guerre »

            Soit 3 mois jour pour jour après la capitulation de l’Allemagne. C’est ce qui avait été convenu entre Roosevelt et Staline, la bombe larguée sur Hiroshima n’y est pour rien.

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    • gracques // 24.12.2022 à 12h20

      bizarre votre analyse , elle ne semble pas prendre en compte un fait pourtant indeniable c’est que les Ukrainiens se battent ! et ont résisté a une agression armée massive dont peu d’experts pronostiquaient l’echec en fevrier 2022.
      Le fait nationaliste ukrainien existe indépendamment de l’aide en matériel militaire US.
      Pour le reste j’approuve complement la remqrsue de gaspard des montages sur l’interet de l’article.

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    • Vincent // 24.12.2022 à 14h32

      Je ne suis pas sûr que l’auteur se trompe.

      La position des deux camps est irréaliste.

      D’un côté Zelensky considère que l’arrêt de la guerre ne se fera qu’à condition de récupérer les territoires occupés, y compris la Crimée. Ce scénario ne fonctionne que si l’OTAN intervient directement et chasse les Russes ou si la Russie s’effondre. Je n’y crois pas.

      De l’autre côté, Moscou considère que sa sécurité ne passe que par le désarmement de l’Ukraine et la protection des populations Russes. Je n’y crois pas.

      Seule une situation d’entre deux fonctionneraient sur le plan diplomatique. Une indépendance de la Crimée et du Donbass n’appartenant ni à l’Ukraine, ni à la Russie.
      Le problème : les populations sont pro-russes et elles se sentent plus en sécurité avec les Russes.

      La situation est merdique. Je me sens incapable d’imaginer un scénario de fin sauf peut-être lorsqu’un camp demandera les négociations à partir du moment ou la menace de désintégration de son Etat pointera le bout de son nez.

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      • JnnT // 27.12.2022 à 19h12

        « La situation est merdique. »
        Oui, comme dans toute guerre avant que les armes aient décidé.
        La résistance ukrainienne est inattendue pour les Russes mais pas surprenante : les aides en matériels militaires et les financements reçus par les Ukrainiens doivent être supérieurs au budget militaire total de la Russie. Quand vous êtes assez « riche » pour péter un camion avec un missile Javelin, ça aide. Mais, bon, à un moment, quand vous n’avez plus de Javelin, la situation change.

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    • JEAN DUCHENE // 26.12.2022 à 06h59

      ce que vous vous semblez ignorer c’est qu’il n’y a pas que Zélensky, la marionnette des USA, en cause mais aussi le peuple ukrainien. Un départ de Zélensky ne signifierait pas pour autant une cessation de la guerre, tant le sentiment nationaliste est fort.

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    • LeVieux // 26.12.2022 à 14h17

      Angela Merkel a récemment et publiquement déclaré que les accords de paix de Minsk n’étaient que de l’esbrouffe de la part des occidentaux pour gagner du temps et armer l’Ukraine. Même si Poutine se déclare toujours ouvert au dialogue, je crois que la confiance est définitivement rompue. Nos dirigeants sont des menteurs patholigiques, des criminels qui veulent nous utiliser comme chaire à cannon ukrainienne. Il suffit de voir la très grande quantité de vidéos de combattants anglophones en ukraine pour comprendre qu’une fois les barbouzes massacrées ils utiliseront les armées puis les civils. Ils ont investi des centaines de milliards. C’est la guerre qui doit permettre au système économique basé sur la dette de redonner de la valeur aux monnaies de singe qu’ils utilisent pour nous faire courrir dans la grande roue a hamster. Pour éviter que les hamsters comprennent que courrir dans une roue après des billets n’est pas dans leur intérêt, ils en abbbatent régulièrement une partie qu’ils remplacent par des plus dociles, des plus idiots. La peur fait le reste.

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  • un citoyen // 24.12.2022 à 09h14

    Le problème de l’article concerne le conflit entre l’Ukraine et la Russie, mais il y a parallèlement aussi la même chose entre les deux parties dans l’Ukraine : les ukrainiens maïdanais et les ukrainiens anti-maïdanais essentiellement russophones.
    Une alternative à l’idée actuelle dominante que le plus fort gagnera la plus grande part, serait de demander l’avis aux populations locales, oblast par oblast, suivi de déplacements volontaires des populations, après que les parties s’accordent au consensus que la cohabitation entre les deux parties en Ukraine ne soit plus possible. Mais pour l’heure, et malgré la longue guerre civile d’avant février 2022, cela n’est pas dans les perspectives des maïdanais. Ces derniers ne pourront le considérer que si la poursuite du double conflit leur apportera beaucoup plus de mal que de bien, et ce malgré le fait que le pôle économique du pays soit concentré à l’est du pays (ou peut-être y a-t-il une solution sur ce point).
    Ils s’attendent à gagner la partie mais même s’ils gagnaient la guerre contre la Russie et les séparatistes, le problème résidera car le pouvoir établi sur tout le pays ne pourra alors se faire que par la force, chose qui est l’inverse des valeurs de la démocratie.

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  • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 09h32

    Est ce que quelqu’un connait les objectifs de la Russie dans cette guerre ?
    Autant au départ c’était si je ne me trompe : la « libération » du Donbass, la « dénazification », le changement de régime et le refus de l’expansion de l’ OTAN.
    10 mois plus tard aucun des objectifs ne sont réalisés, la Russie a annexé des territoires qu’elle ne revendiquait pas officiellement et en est réduit à tenter de les defendre car elle à perdu ses capacités offensives et toutes chances d’avoir une victoire décisive sur l’Ukraine.
    Donc que veut maintenant Poutine, je me pose réellement la question ?

    A ce stade des négociations se réduiraient à un cessez le feu et un gel des positions, le grand perdant serait donc l’Ukraine, alors que c’est elle qui à repris brillamment l’initiative.
    Qu’est ce que l’Ukraine aurait à gagner avec des négociations puisqu’en face Poutine ne fera aucune concessions et mise sur une guerre longue qui ressemble plutôt à une fuite en avant ?

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    • JnnT // 27.12.2022 à 19h24

      « Est ce que quelqu’un connait les objectifs de la Russie dans cette guerre ? »

      Poutine les a exprimés, d’ailleurs vous le citez. Ces objectifs ne relèvent par de la lubie mais d’une situation où le « roi » se doit d’agir pour protéger les intérêts du pays. La Russie maintiendra le cap actuel parce que ces objectifs sont vitaux. Renoncer à les atteindre serait renoncer à exister. Ni plus, ni moins. Là encore Poutine l’a expliqué en terme clairs.

      J’emploie le terme « roi » car il désigne étymologiquement celui qui suit une ligne droite (regere). En France, nous n’avons personne qui fixe de ligne droite et exerce le pouvoir. Juste des communicants déblatérant.

        +7

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  • POPOV // 24.12.2022 à 10h41

    Vraiment bizarre cet article… Dire explicitement que l’occident est engagé à voir disparaître l’Ukraine pour épuiser la Russie risquait d’en interpeler plus d’un.
    Alors, on suppute des accords de paix dans un combat existentiel pour les deux belligérants directs, même si cette démarche relève de la plus sournoise ambiguïté. Surtout quand on admet, en guise de conclusion, qu’il n’y aura pas de gagnants (entre la Russie et l’Ukraine, précisons le).
    Pour faire court, M. Pillar reconnaît implicitement que le vainqueur de ce conflit ne se trouve pas sur le champ de bataille, et s’il ne le nome pas, c’est par pure humilité, ou par décence envers le peuple ukrainien qui n’a pas fini de souffrir, grâce à l’aide militaire US…

      +14

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    • alain maronani // 24.12.2022 à 17h35

      Le peuple ukrainien vivait paisiblement avant le 24 Février 2022..une information qui vous a échappé ? Vous venez de vous réveiller ?

        +3

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      • yakafokon // 25.12.2022 à 08h29

        @alain maronani
        C’est sûr qu’avant le putsch du Maïdan à Kiev en 2014 ( coup d’état fomenté par les semeurs de merde habituels, à savoir les Etats-Unis, avec la sous-secrétaire d’état Victoria Nuland à la manœuvre ), la population ukrainienne vivait en paix, et les ukrainiens de l’Est et de l’Ouest du pays se côtoyaient sans problème et se mariaient entre eux.
        Mais, comme à leur habitude depuis 411 ans qu’il existent ( arrivée des repris de justice et des prostituées, les rebuts de l’empire britannique sur le May Flower qui ont abordé sur le continent américain ), les anglo-saxons n’ont qu’une obsession, dominer le monde par la force tous les pays du monde pour pouvoir piller tout ce qui peut l’être !
        Ce truc a marché pendant des siècles, mais maintenant, c’est fini !
        La Russie, la Chine, l’Inde, la Corée du Nord, l’Inde, le Pakistan, se sont donnés les moyens de transformer les Etats-Unis en un petit tas de gravats radioactifs, et même de passer plusieurs couches par précaution !

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  • Olivier77 // 24.12.2022 à 10h59

    J’aurais aimé son point de vue sur la Serbie, l’Irak, la Libye. Ses contorsions en début de texte sont agaçant car jamais un américain ne se remettra en question.
    Où trouve-t-il le moyen de dire que la Russie est en train de perdre alors que l’armée uk est saignée à blanc.

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    • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 12h55

      Et pourquoi un russe ne se remet il pas en question non plus ?
      La guerre de Poutine n’est pourtant que de l’impérialisme pur et simple.
      Depuis le mois de Juillet la Russie ne fait que de perdre du terrain et ne gagne aucune bataille, il est logique de dire que actuellement elle est en train de perdre.

        +7

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      • Dominique Gagnot // 24.12.2022 à 13h56

        Poutine défend les intérêts russes, il n’a pas de bases militaires aux 4 coins du monde.
        Tout ce qu’il veut est que les Etats unis en fassent autant, et en particulier ne se mêlent pas des affaires de l’Ukraine qui était censée rester indépendante.

        Les agressions répétées de Zelensky contre le Dombass russophone et russophile ont déclenché la réaction de Poutine qui craignait qu’il ne s’arrête pas là… Les Etats unis veulent virer Poutine, Victoria Nuland a fait le voyage à Moscou pour le lui dire !!
        Imagineriez vous un diplomate russe aller à Washington demander à Biden de partir ?

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        • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 14h32

          Poutine à des bases En Arménie, Syrie et en Afrique.
          Si l’Ukraine est indépendante pourquoi la Russie se melent de ses affaires ?
          Vous pensez sérieusement que Zelensky allait attaquer la Russie ?

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          • Dominique Gagnot // 24.12.2022 à 15h42

            Je ne connais pas ces bases, est ce comparable ?

            Poutine se mêle de l’Ukraine parce que l’OTAN voudrait y installer des bases !

            Zelensky : non pas attaquer la Russie, mais la provoquer en bombardant le Dombass pour tenter de conduire Poutine en des situations favorables à son éviction. Les stratège étasuniens sauraient en dire plus. Ils veulent « occidentaliser » la Russie, la rattacher à l’Europe serait le top avant de poursuivre avec la Chine. C’est loin d’être gagné.

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            • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 16h01

              Rattacher la Russie à l’Europe…
              Bah c’est raté,
              Si l’Ukraine est indépendante elle à le droit de choisir ses partenaires et alliés, sinon vous êtes en train d’insinuer que Poutine est tombé dans le piege tendu par les USA, ce n’est pas très gentil pour lui.

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            • Dominique Gagnot // 24.12.2022 à 18h23

              Si Poutine n’avait pas réagi, croyez vous que les usa via l’Ukraine, auraient cessés leurs agressions ? Logiquement ils auraient enfoncé le clou…
              L’Ukraine est contrôlée par les usa, OTAN, Zelensky,

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            • RV // 24.12.2022 à 21h18

              @ Guy Gadebois // 24.12.2022 à 16h01
              Qui peut encore douter que les Nordétatsuniens sont aux commandes depuis le début (2014 pour être gentil) et qu’ils sont les grands gagnants, sauf à considérer que la dédollarisation et le multipolarisme sont enclenchés assez sérieusement.
              Oui la Russie a été bel et bien manœuvrée, la question de l’Ukraine étant dans les tuyaux depuis les années 90 si vous prenez au sérieux les thèses de Zbigniew Brzeziński

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            • Guy Gadebois // 25.12.2022 à 20h21

              @Lt Briggs
              Sauf que je doute que l’ensemble des commentateurs de ce site justifient l’action des US envers le Canada comme ils le font avec la Russie actuellement avec la situation en Ukraine.
              L’auto défense intellectuelle a ses limites, on dirait.
              Fort heureusement les cartes de la géopolitique ne se rebattent pas automatiquement avec une guerre qui fait une centaine de milliers de morts.

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          • Pierrot // 24.12.2022 à 17h05

            L’Ukraine, indépendante ? Alors vous avez dû rater un épisode important de l’Histoire (je vous invite donc à relire les nombreux articles de ce site consacrés à ce sujet depuis 2014).

            C’est précisément le fait que le pays soit tombé sous la dépendance des États-Unis qui a causé ce conflit.

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            • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 17h15

              Je connais parfaitement l’histoire de l’Ukraine, et je sais aussi que c’est un état souverain, et non une dépendance de la Russie.
              Il ya déja eu deux elections depuis Maidan avec un changement de chef d’etat, En Russie rappelez moi qui gouverne depuis 20 ans ?
              Je connais aussi le tropisme de ce site qui ne voit que l’impérialisme d’un seul côté.

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            • Pierrot // 25.12.2022 à 11h05

              @ Guy Gadebois : Je vous parle de la dépendance vis-à-vis des États-Unis, et vous invoquez l’indépendante vis-à-vis de la Russie ; je vous parle du régime ukrainien, et vous invoquez un simple changement d’élu ; je vous parle de la situation politique en l’Ukraine, et vous invoquez celle en Russie…

              Il ne fait aucun doute que vous cherchez à esquiver les arguments en déviant du sujet qui nous occupe.

              Quant à votre accusation contre Les Crises, on n’en attendait pas moins de vous. Outre vos interventions qui démontrent votre propre tropisme, le site est fréquenté par une catégorie particulière et reconnaissable de commentateurs qui viennent y allumer des contre-feux chaque fois qu’il aborde des questions soumises à la propagande officielle occidentale (par exemple en cherchant à accréditer la fable d’un conflit Ukrainien motivées uniquement par les aspirations impérialistes alléguées de Poutine).

              Rappelons que le site a pour vocation de proposer, au travers d’articles reproduits ou inédits, des éléments et des pistes de réflexion sur des sujets qui nous concernent assez directement et qui sont peu ou mal traités par le reste de nos médias. On y parle donc forcément beaucoup (mais pas que) des choses qui touchent à l’impérialisme américain, puisque celui-ci est omniprésent dans le monde et qu’aujourd’hui nous en subissons les conséquences de plein fouet.

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            • Guy Gadebois // 25.12.2022 à 19h09

              @ Pierrot
              La question est : est ce que l’Ukraine est un etat souverain et indépendant ?
              pour moi oui elle a donc le droit de choisir ses alliés et partenaires,.
              Reprochez vous la position de la Bielorussie totalement vassalisée envers Moscou,
              Selon votre logique vous devriez.
              La Bielorussie est elle independante ??
              Je me fiche de la propagande occidentale, j’essaye d’avoir mon propre avis, les faits sont que l’Ukraine est tournée vers l’ouest et Poutine use de la force pour l’en détourner
              cela ne vous plait pas mais c’est ainsi.
              D’autres pays sont orientés vers la Russie et je ne soutiendrais nijustifierait en aucun cas que l’OTAN les envahisse
              Je suis contre tous les impérialismes, et je constate que sur Les Crises on ne dénonce que l’impérialisme US.

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            • Pierrot // 26.12.2022 à 10h47

              @ Guy Gadebois : en l’occurrence, depuis 2014 ce sont les États-Unis qui dictent l’essentiel des choix politiques de l’Ukraine, par marionnettes interposées.

              Vous devriez d’ailleurs savoir que c’est le choix du président ukrainien Ianoukovytch de se rapprocher commercialement de la Russie plutôt que des occidentaux qui a précipité son renversement en 2014, par un mouvement dans lequel il aurait été difficile de ne pas voir la main de l’étranger (UE, officiels américains, CIA).

              Aujourd’hui, l’Ukraine n’est sûrement PAS un pays indépendant et libre de ses choix.

              D’autre part, accuser le site Les Crises de ne dénoncer QUE l’impérialisme ne tient pas, puisqu’on y trouve des articles traitant d’autres impérialismes expressément qualifiés comme tels.

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            • Pierrot // 26.12.2022 à 11h01

              ^ « … ne dénoncer QUE l’impérialisme US … »

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            • Leterrible // 26.12.2022 à 12h47

               » L’Ukraine, indépendante ? Alors vous avez dû rater un épisode important de l’Histoire (je vous invite donc à relire les nombreux articles de ce site consacrés à ce sujet depuis 2014)…  »

              Reprendre du recul, et surtout de la hauteur.. :
              ((Publié une semaine après le début de l’agression russe du 24 février))
              https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/l-euromaidan-ou-la-revolution-ukrainienne-pour-la-democratie

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            • Grd-mère Michelle // 26.12.2022 à 14h35

              @pierrot « …depuis 2014, ce sont les États-Unis qui dictent l’essentiel des choix politiques de l’Ukraine… »
              Heu… 2014? que faites-vous de la « Révolution orange » de 2004, survenue un an à peine après celle de Géorgie, « révolutions » qui ont fait murir la pomme de discorde/la présence des russophones (indigènes ou immigrés du temps de l’URSS), comme celle de bases maritimes russes dans ces deux pays?
              Pour moi qui les observais, en tant que simple citoyenne européenne pacifiste voyageant « à l’est » du continent, elles constituaient déjà une méchante attaque et un début d’encerclement de la Russie par les diverses forces atlantistes(politiques, économiques et militaires).

              Aussi très surprenant: dans les « carences » du débat, pourquoi n’est pas évoqué l’enjeu crucial des eaux territoriales de la Mer Noire, lieu ancestralement stratégique?
              Oubli? Méconnaissance? Négligence?
              Ou subtil moyen (ne pas en parler) d’en détourner l’attention de l’ensemble des « observateurs »(et informateurs de « l’opinion publique »)?

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            • Pierrot // 27.12.2022 à 00h17

              @ Leterrible : bizarrement, l’article que vous citez ne parle, entre autres choses importantes, ni des actions de la CIA ni de celles des officiels américains présents sur le sol ukrainien durant ces événements, lesquels sont pourtant maintenant parfaitement connus et confirmés, tout comme la façon dont procèdent des États-Unis pour faire un « regime change ».

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            • Pierrot // 27.12.2022 à 01h16

              @ Grd-mère Michelle : j’avais justement évoqué la « révolution orange » de 2004 au sujet de l’ingérence américaine dans un autre commentaire, relativement au viol des mémorandums de Budapest. Toutefois, si je n’ai parlé que de 2014, c’est parce que c’est à partir de cette époque que le changement de cap radical de l’Ukraine a été constaté au travers de la politique (et des exactions) du nouveau régime, et que les preuves et les aveux publiés dans la presse (notamment américaine) ont confirmé de façon flagrante l’identité et les manœuvres des véritables organisateurs (et bénéficiaires) du coup d’État de Maïdan.

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            • Grd-mère Michelle // 27.12.2022 à 12h04

              @pierrot à 01h16
              Oui, excusez-moi, svp, je n’avais pas encore lu votre autre commentaire…
              Concernant la « révolution orange » de 2004, voir cette étude très approfondie:
              http://www.cairn.info/revue-herodote-2008-2-page-69.htm

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            • Leterrible // 27.12.2022 à 15h44

              @Pierrot (27/12 à 00h17)
               » l’article « …!!.. (que je cite..) ==> l’ I.N.A. quand même ..!..sauf à lui dénier son pouvoir de référence..?..((https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_national_de_l%27audiovisuel)
               »  »  » Selon l’article 3 de la loi du 7 août 1974, l’Institut national de l’audiovisuel est chargé « de la conservation des archives, des recherches de création audiovisuelle et de la formation professionnelle ».
              Créé par la réforme de l’audiovisuel menée en 1974 et mis en place le 6 janvier 1975, le cadre général, législatif, réglementaire et financier dans lequel l’INA assure ses missions est fixé par l’État, qui dispose du pouvoir de contrôle sur ses activités, notamment à travers la présence de représentants de l’État et de parlementaires au conseil d’administration ainsi que par la réponse à des questions parlementaires, enquêtes et rapports…. »  »  » ))
              De là à conclure que TOUTE la VÉRITÉ y est décrite..!? Nous savons tous que.. »ne pas dire »..N’est PAS.. »mentir »..!…Ce n’est évidemment pas un hasard que les USA soient les grands gagnants économiques du capharnaüm sorti de la boîte de Pandore ouverte imbécilement par l’ordre d’invasion guerrière de l’Ukraine le 24 février…
              Rien n’empêchait d’avoir la patience d’attendre la mise en route effective de l’addiction gazière de L’Ouest via biberonnage par TOUS les tuyaux gaziers!
              Tant d’horreurs, estropiés à vie, morts, destructions auraient été évités.
              Et la haine, justifiée, gravée dans la chair ukrainienne, pour plusieurs générations..!!

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      • Olivier77 // 24.12.2022 à 14h05

        Je ne vais pas refaire l’histoire mais il me semble qu’au départ, il y a eu un renversement d’un gouvernement par une entité pro-américaine et surtout russophobe. L’interdiction du russe comme langue officielle et les politiques vis à vis des populations du sud ont créée une guerre civile. La Russie a longtemps hésité à franchir le rubicon pour sauver leurs frères et n’est intervenue que pour légitimer la sécession des provinces d’origine russes.
        En Serbie, l’otan n’avait pas cette légitimité et est intervenue quand même (les allemands non trahissant encore une fois à la vue de l’histoire).

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        • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 14h43

          Juste sans refaire l’histoire quelle est l’origine et la nationalité de Igor Girkin dit Strelkov et Alexandre Borodai autoproclamés ministre de la defense et premier ministre de la République populaire de Doneskt et qui ont attaqué les armes à la main le Donbass en 2014 ?
          Et pourquoi Kherson ou Zaporijjia qui ne sont pas russes ont été annexés par la Russie ?
          Ça sent un peu l’impérialisme tout ça sous couvert de protection des population russophones qui n’ont jamais demandé a se faire bombarder ni liberer comme à Marioupol ou Bakhmout

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          • Pierrot // 24.12.2022 à 16h58

            Ça sent surtout l’impérialisme américain.

            Rappelons que l’Ukraine est littéralement aux portes de la Russie, et que le conflit actuel résulte principalement de sa perte de neutralité.

            Au contraire des guerres étasuniennes menées aux antipodes du continent américain, celle qui se joue actuellement est pleinement justifiée par les intérêts vitaux du pays qui la mène. En particulier, il n’est pas difficile de comprendre les raisons de la constitution d’une zone tampon mettant à distance des territoires ukrainiens sous contrôle américain la Russie continentale et son accès à la mer Noire.

            Et comme la Russie a été poussée à intervenir militairement pour répondre à une menace directe sur sa sécurité après huit ans de provocations répétées, elle aurait tort de se gêner pour en profiter (compte tenu surtout de ce que ça lui coûte).

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            • Guy Gadebois // 24.12.2022 à 17h22

              La Finlande, la Suede, les Pays Baltes sont aussi aux portes de la Russie vont ils être aussi envahis ?
              Pensez vous que Kaliningrad qui est aux portes de l’Europe est une menace pour elle ?
              L’attitude de la Russie n’est elle pas comparable à celle des US avec Cuba, la cautionnez vous aussi ?
              Que pensez vous de la théorie sur le fait que Poutine veut recréé l’empire russe ?

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            • alain maronani // 24.12.2022 à 19h08

              Ca lui coûte entre 750 millions et 1 milliard de $ us par jour..a titre de comparaison le total des revenus gaziers et pétroliers sont de 320 milliards de $ us par année.

              On va ajouter les sanctions, la destruction d’une quantité invraisemblable de matériels militaires, les blessés, la mobilisation pour la guerre, etc

              Les budgets 2023 de la santé et de l’éducation ont été sérieusement amputés (informations disponibles sur Rostat le site russe).

              C’est une question de pib mon ami, l’économie russe c’est la taille de celle du Texas…

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              Alerter
            • Pierrot // 25.12.2022 à 12h22

              @ Guy Gadebois :
              L’Ukraine était déjà aux portes de la Russie en 1991, en 2004 et en 2014. Ce n’est pas sa situation géographique qui a suscité l’opération militaire russe de 2022, mais les menaces spécifiques, imminentes et avérées qu’elle représentait. La Finlande, la Suède et les Pays Baltes sont dans des situations bien différentes. La Russie répondrait donc d’une façon spécifiquement adaptée si l’un de ces pays devenait particulièrement menaçant à l’encontre de ses intérêts vitaux (donc pas forcément par une invasion militaire ni par une annexion).

              Pour Kaliningrad, il me semble que vous inversez les rôles, puisque ce sont les pays européen voisins qui la menacent.

              Concernant Cuba, il faudrait que vous précisiez de quelle attitude vous parlez exactement, notamment à quelle époque, et aussi en quoi la situation de ce pays serait comparable à celle de l’Ukraine.

              Je pense peu crédible la théorie d’une volonté de Poutine de créer un empire russe. Ce qui n’empêchera pas la Russie d’entretenir ou de construire une sphère d’influence dans le monde, comme le font normalement beaucoup d’autres pays, tels que la France (sans qu’on parle pour autant d’empire français).

              En revanche, je constate la volonté assumée de construire un ordre mondial unique, unipolaire, sous la seule domination politique, économique et militaire des États-Unis. Autrement dit un empire américain. Toutes les récentes déclarations, décisions ou actions des puissances alignées le confirment (je vous renvoie notamment au récent discours de Macron à ce sujet).

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            • Guy Gadebois // 25.12.2022 à 18h59

              @Pierrot
              Oui l’Ukraine est voisine de la Russie et celle-ci a signé le mémorandum de Budapest afin de protéger l’intégrité du territoire de l’Ukraine, c’est bien la Russie qui n’a pas respecté sa signature.
              Je ne vois pas en quoi l’Ukraine menaçait l’intégrité de l’Ukraine pas plus que la Finlande ou les pays Baltes, c’est par contre la Russie qui a provoqué la guerre civile de 2014 en y envoyant des hommes (Girkin, Borodai ou Wagner)
              .
              Personne ne menace Kaliningrad par contre des armes nucléaires y sont stockées, c’est bien une menace selon la dialectique Russe.
              L’attitude des US envers Cuba est totalement imperialistes, tout comme celle de la Russie envers l’Ukraine, je condamne tous les impérialistes , les turpitudes des US ne justifient pas celle des russes comme je condamne celle que peut avoir la France envers la Françafrique.
              Ce que vous appelez sphères d’influence j’appelle ça de l’impérialisme.
              Le monde unipolaire n’existe pas, c’est un phantasme, il suffit de voir ce qu’il se passe dans le monde pour s’en rendre compte, voir l’article de Alastair Crooke sur ce site.
              L’Ukraine est un etat souverain, la Russie n’a pas a décidé de ce qu’elle doit faire, imaginez que le Mexique s’allie avec la Chine et celle-ci y installe des bases militaires.
              Vous trouverez normale que les US attaquent le Mexique ?
              Moi non.

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            • Lt Briggs // 25.12.2022 à 19h44

              @Guy Gadebois

              « imaginez que le Mexique s’allie avec la Chine et celle-ci y installe des bases militaires.
              Vous trouverez normale que les US attaquent le Mexique ?
              Moi non »

              Vous ne trouveriez pas ça normal mais vous n’avez aucun doute que les Américains utiliseraient la force dans un tel cas et vous avez raison. Il est des invariants que nul ne peut modifier. Depuis toujours, les petits pays servent de pions aux grandes puissances. Malheur au pion imprudent qui se croît intouchable car soutenu « quoi qu’il arrive » par une superpuissance… jusqu’à un renversement d’alliance qui rebat les cartes.
              Un pays comme le Canada est pleinement souverain et indépendant… aussi longtemps qu’il accepte l’alliance avec son puissant voisin du sud.

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            • Guy Gadebois // 25.12.2022 à 20h34

              @Lt Briggs
              Sauf que je doute que l’ensemble des commentateurs de ce site justifient l’action des US envers le Canada comme ils le font avec la Russie actuellement avec la situation en Ukraine.
              L’auto défense intellectuelle a ses limites, on dirait.
              Fort heureusement les cartes de la géopolitique ne se rebattent pas automatiquement avec une guerre qui fait une centaine de milliers de morts.

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            • Lt Briggs // 25.12.2022 à 21h04

              @Guy Gadebois
              Que certains sur ce blog se vautrent dans un antiamericanisme primaire ou idolatrent Poutine est bien malheureux et pique parfois les yeux. Mais je ne vois nulle part la volonté des États-Unis de trouver un terrain d’entente avec la Russie depuis la chute du mur. La guerre en Ukraine rend visible un conflit qui n’a en réalité jamais cessé. Tant que Washington prétendra diriger le monde et imposer ses valeurs sans se les appliquer à soi, les crises se succéderont et iront en s’accroissant. N’imaginez pas une seconde que l’après-Poutine balaiera ces éléments.

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            • Guy Gadebois // 26.12.2022 à 09h05

              @Lt Briggs
              L’Ukraine comme le montre sa résistance acharnés ainsi que les anciens pays satellites URSS ont choisi de se tourner vers l’Ouest.
              C’est la réalité actuelle
              Je pense ne pas dire de betise en affirmant que la Russie ne s’est pas débarrassé de son attitude impérialiste et prédatrice.
              Autant les US n’ont pas cherché un terrain d’entente avec la Russie, autant la Russie non plus.
              Malgré que l’hégémonie US gendarme du monde ait pris un sacré coup dans l’aile depuis l’Irak, ce pays reste garant de la sécurité des pays d’Europe qui lui ont laissé sous traiter leur défense. c’est un tord mais c’est ainsi.
              La question est : est ce que les US doivent abandonner l’Ukraine au profit d’un pays dont les velléité envers ses anciens vassaux sont avérés.
              On parle de réal politique là, la reponse est non.
              Je ne sais pas si l’apres Poutine changera quoique ce soit, mais la Russie à surement de meilleures choses à faire que d’envahir et menacer ses voisins.
              L’Allemagne ou le Japon autres empires déchus ont pris une autre direction que celle de la Russie revancharde.
              Et si on continue dans la réal politique, jamais il n’a été question que L’OTAN attaque la Russie, Poutine estime que la guerre froide n’est pas finie, pourtant la Russie l’a bel et bien perdue en 1990, Poutine a surement de meilleures choses à faire dans son pays que de vouloir recreer l’empire Russe.
              C’est la Russie l’agresseur sur ce coup là pas les US

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            • Lt Briggs // 26.12.2022 à 09h42

              @Guy Gadebois
              C’est la Russie l’agresseur oui. Mais soit on contextualise pour tous les conflits, soit pour aucun. Techniquement, c’est la France et le Royaume-Uni qui ont déclaré la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939. Mais si on prend un peu de recul, l’agresseur est bien l’Allemagne nazie, ça ne fait aucun doute.
              Si on contextualise la guerre entre la Russie et l’Ukraine, on voit nettement que les Américains ont sciemment pris le risque de pousser leur avantage au maximum en Europe orientale, rendant de plus en plus probable une réaction brutale de la part de la Russie. Poutine n’a pas relancé la guerre froide, celle-ci n’a tout simplement jamais cessé.

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            • Pierrot // 26.12.2022 à 10h23

              @ Guy Gadebois :

              Pour rappel, les signataires des mémorandums de Budapest se sont engagés expressément à s’abstenir de porter atteinte à l’intégrité territoriale et à L’INDÉPENDANCE POLITIQUE de l’Ukraine, et à n’utiliser aucune arme contre l’Ukraine sauf, notamment, en cas de LÉGITIME DÉFENSE.

              Par conséquent, contrairement à ce que vous tentez de faire croire, ce sont bien les État-Unis qui ont invalidé cet accord en commençant à le violer, de façon flagrante en 2014 avec l’organisation du coup d’État et l’installation du régime actuel, mais aussi probablement dès 2004 par leur ingérence dans la « révolution orange ».

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      • Anatole // 24.12.2022 à 18h42

        La Russie mène une guerre d’usure. Je ne sais pas si cela a vraiment du sens de dire qu’elle est en train de perdre. L’objectif du contrôle du Donbass est en grande partie rempli et la Crimée est sécurisée. Il y a un biais de perception occidental qui consiste présenter cette guerre comme un match entre deux pays. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Il s’agirait plutôt de la confrontation entre deux types d’empire. Un Empire historique avec sa religion, sa culture, sa langue, son système politique, la Russie, et un Empire.2 contrôlé par une oligarchie financière et une classe dirigeante hautement corrompue, avec un hegemon, les EU, un premier cercle de pays privilégiés, les pays anglo-saxons, un deuxième cercle avec les pays d’europe occidenta plus le Japon, la Corée… et un troisième cercle avec les pays d’Europe orientale, dont l' »Ukraine ». L’un a ses racines dans l’histoire, l’autre prétend en être le couronnement. L’Empire.2 n’ eu de cesse de tenter de débaucher les maillons faibles de l’ex-empire russe pour en faire des machines de guerre contre la Russie, jusqu’à ce que cela aille trop loin… Qui prévaudra : l’empire mou anglo-saxon et ses affidés européens, avec sa planche à billet, ses tendances moralisatrices, et sa culture de la disruption permanente, ou le vieil empire eurasiatique adossé à la Chine ? L’Histoire nous le dira !

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        • alain maronani // 24.12.2022 à 19h03

          Pour la corruption il est difficile de faire mieux que la Russie classée 146 ième sur 172 états…elle est suivie de l’Ukraine en position 148…

          Il est vrai que la Lituanie, l’Ettonie, l’Estonie, la Tchécoslovaquie en 1968, la Hongrie en 1956, la Tchétchénie, l’Afghanistan pendant 10 années ont du résister à des classes dirigeantes anglophones…

          La Russie adossé à la Chine…c’est probablement à terme sa plus grande menace.

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          • manuel // 24.12.2022 à 19h47

            On parle de tous les pays d’Amérique latine envahis par les usa, le Liban, la grenade, tous les pays africains détruits par les otanesques. Je ne suis pas sur que la comparaison soit au détriment de la Russie. On ne parlera pas de la corruption usa : achat des avions f104, f16, procès aux entreprises non us , blocage de comptes (vol des dépôts d’argent).

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            • alain maronani // 24.12.2022 à 21h24

              Le sujet c’est l’Ukraine ici. Posez-vous une question.

              Comment la Russie est devenu le plus grand pays du monde ?

              En 600 après JC c’est un pays minuscule, Moscou veut dire – l’endroit ou broute les vaches et a cette période il y a des villes de 15.000 habitants en Ukraine, foyer historique du catholicisme et ensuite du catholicisme orthodoxe.

              Dès le 14 ième ce sera une suite de conquêtes sans interruption, des guerres en permanence. l’obsesssion de l’espace vital n’a jamais cessé.

              La Russie est dans le bas du classement pour la corruption, un sujet qui dans les enquêtes d’opinion en Russie arrive régulièrement en haut des préoccupations des russes.

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            • calal // 28.12.2022 à 14h17

              @maroni
              vous voulez parler des khazars?
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Khazars
              Encore une terre sur laquelle certains auraient des droits « eternels » tellement ils en font bon usage? poussez vous de la que je m’y (re)mette?

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          • JPP // 24.12.2022 à 22h14

            On pourrait savoir qui est payé et par qui, pour déterminer le niveau de corruption d’un pays et comment il est mesuré. L’homme est vénal depuis toujours et ce n’est pas son seul défaut.
            Rappelons que Charles Quint a été élu Empereur du Saint Empire Romain Germanique parce qu’il avait plus arrosé les Grands Electeurs que François I°.

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          • yakafokon // 25.12.2022 à 07h42

            Votre commentaire commence à dater ! Vous voulez sans doute parler du temps de l’ U.R.S.S. où les oligarques s’en mettaient plein les poches, en pillant allègrement les ressources du pays.
            Mais dès que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir, ces mêmes oligarques ont fui la Russie, car ils étaient sous le coup de poursuites pénales pour corruption et enrichissements frauduleux !
            Lors de vacances aux Baléares, j’ai pu en voir siroter leur mojito, sur le pont de leurs luxueux yachts, amarrés au port de plaisance de Mallorca.
            Il n’avaient pas l’air si malheureux, vu ce qu’ils avaient mis de côté !
            Il reste en Russie des oligarques tolérés par le gouvernement, vu qu’ils sont patrons de grandes entreprises privées, mais ils filent droit car ils savent ce qui les attend, en cas de  » dérapage  » !

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  • manuel // 24.12.2022 à 11h21

    Les exhortations louables en faveur d’une résistance irakienne courageuse à une invasion sans merci
    Il ne me semble pas avoir lu le même genre de propos dans les journaux européens en 2003.

      +18

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    • gracques // 24.12.2022 à 13h13

      non et ils ont eu tord !
      etre borgne et ne voir le mal que d’un seul coté est un handicap…. mais l’oeil valide voit quand même.

        +3

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  • nulnestpropheteensonpays // 24.12.2022 à 11h45

    En 2010 c’est Ianoukovitch le président élu démocratiquement , qui a été débarqué par le Maidan soutenu par les américains .C’est pas vieux , 12 ans et en occident personne n’en parle pus .Quand on parle du Maidan , on évoque seulement et a peine les gens cramés dans un immeuble . Voilà où elle a commencé la guerre en Ukraine . Par le non respect d’une décision démocratique .Mais c’est tellement devenue une habitude qu’on en parle meme plus …

      +41

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    • JPP // 24.12.2022 à 22h18

      Et lors du Maïdan Victoria Nuland, sous secrétaire d’état US chargé du problème Russo ukrainien, et d’origine ukrainienne, se promenait en toute innocence (?) parmi la foule de Kiev.

        +17

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  • jammrek // 24.12.2022 à 14h19

    Cette guerre entre deux impérialismes se finira comme bien d’autres par un compromis passé sur le dos des peuples. La chair à canon ukrainienne et russe qui aura survécu pourra méditer cette citation d’Anatole France :
    « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels. »

      +17

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  • yakafokon // 25.12.2022 à 07h09

    Il n’y aura jamais de négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine pour une raison facile à comprendre !
    Ce sont les Etats-Unis qui ont provoqué cette guerre, en fomentant le coup d’état du Maïdan de Février 2014 à Kiev !
    Zelensky, qui voulait négocier, en a été empêché par Washington et par les miliciens nazis qui ont viré les députés élus démocratiquement pour prendre leurs places !
    Les exigences des Etats-Unis pour tout accord de paix avec l’Ukraine, sont considérées comme un casus-belli par Moscou, qui avait pourtant prévenu Washington qu’il réagirait en conséquence si l’O.T.A.N. s’installait en Ukraine !
    On ne provoque pas impunément la première puissance nucléaire au monde !
    Washington veut la guerre ? Qu’à cela ne tienne ! Mais il va falloir que les G.I.s aillent sur le terrain, car les états de l’Union Européenne ne voient pas pour quelles raisons obscures ils interviendraient en Ukraine !
    En effet, ce pays ne fait pas partie de l’Union Européenne, et n’est pas membre de l’ O.T.A.N.

      +13

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  • David D // 25.12.2022 à 10h35

    Un des grands problèmes médiatiques du conflit, c’est la conception naïve de l’état de droit et des frontières.
    Les gens n’arrivent pas à comprendre, et les universités et instituts d’études politiques n’y aident pas, que le droit écrit ne sort pas d’un chapeau et s’articule sur un droit coutumier antérieur. Un état de droit n’est rien d’autre qu’un état de fait qu’une coutume a permis de faire pérenniser. L’Angleterre a un chaos de lois typique d’une continuité avec l’ancien droit coutumier. En France, on édite des vieux penseurs Montesquieu, Rousseau et Tocqueville, mais on édite pas les oeuvres du doyen de la fac de droit de Toulouse, Maurice Hauriou, au début du XXe, alors qu’il nous a alerté précocement sur les dangers totalitaires du positivisme juridique (à la Kelsen notamment), sur le danger de ne voir l’état que comme un service et sur le fait que sous la Révolution il y a la Déclaration, la Constitution, mais un pays qui reste uni par un droit coutumier sous-jacent. En 68, à Toulouse, il y a eu un numéro spécial Hauriou avec un article résumant la théorie de l’institution (recueil d’articles en un volume). Ci-dessus, le mot « patrie » est confondu comme si c’était un synonyme avec l’idée de pays. Les frontières de l’Ukraine définiraient un envahisseur et une victime, et le glissement de frontière de l’URSS à des pays variés serait un non-sujet. L’Ukraine existe, donc le pays est admis en tant que tel. Cirtculez, il n’y a rien à voir. Nos concitoyens et politiques sont tout entier dans cette base positiviste.

      +7

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    • Grd-mère Michelle // 25.12.2022 à 13h07

      Oui, car « …les pays, voyez-vous, sont des choses mystérieuses… »
      (B.Fontaine et Areski dans la chanson « le bonheur »)

      Et, comme l’écrit quelqu’un plus haut « …l’obsession de l’espace vital n’a jamais cessé… »
      J’ajouterais: elle s’est même de plus en plus répandue, partout, avec la connaissance que nous avons à présent de l’appauvrissement dramatique de la vitalité de cet espace-la planète terre, en principe nourricière de tout ce qui y pousse, court, nage ou vole en s’entre-dévorant allègrement.

      Néanmoins, l’idée de « l’Etat de droit », avec des territoires délimités, des frontières établies et admises par un consensus international, pourrait servir de base à une organisation humaine positive, efficace, axée sur le « vivre ensemble »… si on pouvait neutraliser les forces rampantes(aussi dans les esprits-voir les guerres de religions qui se perpétuent insidieusement à travers les divers conflits) de l’envahissement par la brutalité et/ou les « parts de Marché »(les « investissements », le pognon), et si la notion de respect des « autres » et de considération pour leurs différences prévalait sur la panique atavique, ancestrale, de crever de faim, de soif, de chaud ou de froid (voir l’actuelle  » crise énergétique »).

        +1

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  • JnnT // 25.12.2022 à 14h32

    Cette guerre NATO vs Russie a commencé parce que les USA la voulaient et elle prendra fin… quand les USA le voudront.

    Le problème étant que les USA – les divers décideurs sous ce nom – ne savent pas exactement ce qu’ils veulent, hormis leurs intérêts immédiats et un tropisme anti-russe du type réflexe pavlovien. Que les USA parviennent à avoir plusieurs politiques étrangères simultanément complique encore les choses.

    Donc la situation est hors de contrôle, ce qui alarme divers militaires US. On peut juste espérer que les Russes aient les nerfs solides, ce qui évitera l’escalade (nucléaire).

    En pratique, ça va se jouer au nombre de morts. Quand les Ukrainiens en seront à avoir encore des armes occidentales mais plus assez de soldats pour s’en servir, l’affaire sera pliée. Les Ukrainiens prendront leurs pertes et resteront dans leurs ruines. Les USA et donc les Occidentaux passeront à autre chose, comme pour l’Afghanistan, la Syrie, Libye, Irak, etc.

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  • Leterrible // 25.12.2022 à 15h31

    Mais, finalement, de quoi parle-t’on..?

    De faire coïncider…
    …ça : https://www.bbc.com/afrique/monde-63649121
    avec
    …ça : https://www.7sur7.be/monde/moscou-pose-ses-conditions-l-ukraine-doit-reconnaitre-les-annexions-russes-avant-toute-negociation-de-paix~a0c14848/

    En bref , et UNIQUEMENT pour la population ukrainienne ( = population demeurée sur le territoire nommé Ukraine visible sur les cartes géographiques ) , qu’elle soit favorable à Kiev ou à Moscou , d’ « oublier » les dizaines de milliers de morts/blessés/handicapés à vie, soldats ou civils + les immeubles et infrastructures détruites… et on en oublie..!
    Bref, de reprendre la vie de bon voisinage, souvent familiale même… avec leurs frères (incontestables envahisseurs du 24 février) russes… »comme avant »..!
    Comment l’entrevoir?… humainement s’entend…

      +0

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    • Grd-mère Michelle // 25.12.2022 à 16h09

      Hum… Sans doute la question qui se pose actuellement parmi les « décideurs », c’est:

      Comment bénéficier de la reconstruction en Ukraine, dès que les armes se seront tues?

        +6

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      • Leterrible // 25.12.2022 à 18h47

        …  » dès que les armes se seront tues » … ??

        Voyons donc..
        https://www.letemps.ch/monde/vladimir-poutine-loccident-veut-diviser-mieux-regner
        …  »  »  » «Diviser pour mieux régner: ils ont toujours essayé de le faire, ils essaient de le faire maintenant,
        mais notre objectif est tout autre:
        unir le peuple russe»,
        a-t-il affirmé.
        Le président russe avait déjà justifié à plusieurs reprises l’intervention militaire en Ukraine
        par le besoin de
        rassembler Ukrainiens et Russes, qui ne formeraient qu’un seul et même peuple, à ses yeux.
        … (…) …
        Nous nous sommes toujours efforcés
        de faire en sorte que
        tous les différends qui surgissent soient résolus
        par des moyens pacifiques, par le biais de négociations.»  »  »  »
        ( » Sic..!  » )

        Dur dur maintenant, non ?

          +0

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  • Savonarole // 26.12.2022 à 14h24

    Dites , vous croyez que les ricains vont arrêter de remettre des pièces dans la machine quand il n’y aura plus personne à envoyer à l’abatoire en Ukraine ?
    Pour l’instant , un milliard d’aide ça fait quinze milles cadavres … ça fait pas cher du cadavre.
    Enfin les Russes sont un peu dans le même cas , il n’est pas sur du tout qu’ils soient chaud pour poser les armes une fois le dernier Ukrainien étalé en tache rose au 152mm… ça tombe bien , les baltes sont chauds patate ^^.

      +3

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  • manuel // 27.12.2022 à 16h14

    Juste un point au passage jusqu’en 1990 les aviateurs français volaient en Allemagne de l’Ouest. Aujourd’hui ils jouent dans les pays baltes à coté de Leningrad ou Saint Petersbourg si vous préférez, il y a donc un léger envahissement de la sphère Russe. Je me demande comment réagirait l’Europe si les avions Russes se déployaient en Andorre ou à Monaco.

    Ça rappelle étrangement les interventions des européens ou des états-uniens lors du Maiden, je me demande ce qu’auraient pensé les dirigeants français si le ministre des affaires étrangères chinois avait débarqué en soutien des gilets jaunes.

      +7

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    • Leterrible // 27.12.2022 à 16h42

      @manuel (27/12 à 16h14)

      Juste un point au passage…
      Fin mars dernier, par exemple, on peut lire…: https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-les-pays-baltes-veulent-obtenir-une-protection-accrue-de-lotan-1397019
      …  »  »  » Pas assez écoutés – malgré les annexions successives par la Russie de territoires en Géorgie, au Donbass et en Crimée -, et se sentant encore plus vulnérables depuis l’invasion de l’Ukraine, les pays Baltes n’ont de cesse de réclamer une protection plus importante des membres de l’Alliance atlantique qu’ils ont rejointe en 2004. »  »  » …

      Si je lis bien..?.. « jusqu’en 2004 » /(( à fortiori « jusqu’en 1990″(sic))… les aviateurs français (OTAN) n’avaient rien à faire dans l’espace aérien des pays baltes…
      … MAIS .. « Aujourd’hui » …!!…
      (Vous saisissez?)

        +0

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