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27.décembre.202227.12.2022 // Les Crises

Guerre en Ukraine : Jusqu’à quand la neutralité de l’Algérie peut-elle tenir ?

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Alger a tout intérêt à entretenir de bonnes relations tant avec Moscou qu’avec l’Occident, mais comme Poutine fait durer le conflit, la donne pourrait changer.

Source : Responsible Statecraft, Emily Milliken, Giorgio Cafiero
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Image : alexfan32 via shutterstock.com

Ancrée dans une approche des affaires mondiales fondée sur le non-alignement depuis les années 1970, la réaction de l’Algérie face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a pas été surprenante.

Désireuse de ne vexer ni le Kremlin ni l’Occident, l’Algérie est restée neutre dans ce conflit. La situation en Ukraine, qui a dangereusement fait monter les tensions entre la Russie (partenaire stratégique et principal fournisseur d’armes de l’Algérie) et les partenaires occidentaux de ce pays nord-africain, est une épreuve majeure pour le non-alignement algérien à l’échelle internationale.

Quand Washington a voulu mobiliser la communauté internationale contre Moscou lors de l’Assemblée générale des Nations unies début mars, l’Algérie a été le seul pays arabe à s’être abstenu lors du vote de la résolution échafaudée par les États-Unis. Par la suite, les Algériens ont à nouveau adopté une position neutre à l’ONU pour d’autres votes portant sur l’invasion russe.

« La réaction de l’Algérie à l’invasion russe de l’Ukraine a été modérée », a confié Geoffrey Porter, PDG de North Africa Risk Consulting, à Responsible Statecraft. « Elle ne se considère pas comme partie prenante dans le conflit et n’a par conséquent pas pris position. » Même si cette approche a bel et bien servi les intérêts algériens, plus le conflit fera rage, plus difficile il lui sera de conserver sa neutralité.

À Washington, certains commentateurs et législateurs occidentaux accusent l’Algérie de soutenir la Russie dans cette guerre. Même si Alger et Moscou entretiennent un robuste partenariat remontant à la Guerre froide, l’Algérie ne s’est pas alignée sur la Russie et les deux pays ne partagent pas le même point de vue sur le conflit.

Le fait que le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov ait déclaré en mai que Moscou comprend l’attitude de l’Algérie, sans toutefois lui exprimer son soutien, en est une illustration. Selon William Lawrence, professeur de sciences politiques à l’American University, cette déclaration « signifie que, en privé, la Russie porte un regard critique sur cette attitude, mais qu’elle n’ira pas plus loin ».

L’État et la société algérienne sont très sensibles au maintien de leur indépendance à l’échelon international. Bien que les Russes ne souhaitent pas voir l’Algérie respecter les accords énergétiques qui la lient aux puissances européennes (et encore moins les aider à traverser la crise énergétique mondiale en cours), Alger choisit de jouer un rôle utile aux puissances occidentales dans le cadre de la guerre. L’Algérie, à la différence de l’Iran et de la Corée du Nord, n’a d’aucune façon soutenu le comportement sans scrupule de la Russie en Ukraine. De la même manière, l’Algérie n’a pas cédé aux pressions occidentales l’exhortant à cesser toute entente avec la Russie, ni adopté de positions officielles contre Moscou à propos de l’Ukraine.

Toujours pour Responsible Statecraft, Lawrence a ajouté : « Alger a ici l’occasion (et elle l’a dans une certaine mesure saisie) d’aller plus loin et d’indiquer à l’Europe et aux capitales occidentales ce à quoi ressemble une véritable neutralité. »

L’importance du maintien algérien de ses liens étroits avec Moscou ne résulte pas forcément de ses affinités pour la Russie, mais au contraire d’une méfiance largement répandue chez les Algériens vis-à-vis des intentions de la France et des autres membres de l’OTAN.

Le dossier du Sahara occidental reste central dans les prises de décisions relatives à la politique étrangère algérienne. Alger considère que l’appui grandissant des Occidentaux en faveur du Maroc pose problème et qu’il justifie d’entretenir des liens très étroits avec la Russie, même si Moscou ne lui a pas été nécessairement d’un grand soutien sur ce dossier. Alger estime qu’elle doit continuer à acheter des armes russes, se sentant de plus en plus menacée par la situation au Sahara occidental et la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

D’une certaine façon, la guerre en Ukraine a servi les intérêts de l’Algérie. Les dilemmes énergétiques européens soulevés après le 24 février ont accru l’importance stratégique de l’Algérie vis-à-vis de l’Occident, à mesure que les membres de l’UE s’efforçaient de se sevrer des hydrocarbures russes.

Cette année, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie ont augmenté de 20 %. Plus tôt ce mois-ci, le géant de l’énergie italien ENI a annoncé qu’il s’attendait à un doublement des importations italiennes de gaz algérien d’ici 2024, et à une augmentation de 50 % des exportations de l’Algérie vers la France.

La Slovénie s’est elle aussi tournée vers l’Algérie pour qu’elle l’aide à se tenir au chaud cet hiver. La ministre des Affaires étrangères Tanja Fajon et le ministre de l’Équipement Bojan Kumer se sont rendus en Algérie plus tôt dans le mois, afin de conclure un accord entre la Sonatrach (compagnie pétrolière nationale de l’Algérie) et Geoplin (plus grand distributeur slovène de gaz naturel), en vertu duquel l’Algérie couvrira un tiers des besoins de ce pays d’Europe centrale pendant les trois années à venir et ce, dès le 1er janvier 2023.

Pourtant, cela n’a pas fragilisé les relations entre l’Algérie et la Russie. « Cela a été applaudi comme jamais par les capitales européennes, malgré le renforcement des liens avec Moscou », a déclaré Porter. « L’Algérie a profité de ce conflit sans avoir à compromettre ses principes de politique étrangère. »

Le refus de l’Algérie de s’aligner sur l’Occident contre la Russie a toutefois amené certains responsables américains à demander des sanctions. En septembre, des législateurs républicains, avec à leur tête la Républicaine Lisa McClain (représentante du Michigan) ont exigé que les États-Unis punissent l’Algérie, en vertu du Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act [loi du Congrès qui renforce les sanctions déjà existantes contre l’Iran, la Corée du Nord et la Russie et qui doit également s’appliquer aux entreprises européennes, NdT, source : Wikipédia]. McClain a accusé Alger de « soutien politique au régime tyrannique de Poutine ». Bien que la raison officiellement invoquée porte sur les importantes acquisitions d’armes russes par l’Algérie, les responsables américains sont également mécontents du soutien d’Alger en faveur de la réhabilitation du gouvernement syrien, ainsi que de son opposition aux accords d’Abraham.

Cela étant, l’administration Biden est peu susceptible de prendre des mesures contre l’Algérie, dans la mesure où elle coopère avec Washington dans sa lutte contre le terrorisme et d’autres domaines.

« Il existe une distinction entre les législateurs de Washington et les professionnels de la politique étrangère », a expliqué Porter. « Ces derniers connaissent mieux les particularités des engagements de la politique étrangère algérienne. Ils situent la politique étrangère de l’Algérie dans un cadre géographique et historique plus large, et sont moins susceptibles de réagir à des développements ponctuels. Quant aux législateurs, ils sont plus enclins à tenter de rapidement marquer des points politiques plutôt que de nouer des liens durables faisant progresser les intérêts de la politique étrangère américaine. Pour cette raison, une fois qu’elles atteindront le département d’État du président Biden, leurs exhortations à sanctionner l’Algérie tomberont dans l’oreille d’un sourd.

Lawrence a déclaré que le seul cas où ces sanctions pourraient s’accentuer serait « si l’Algérie [venait] soutenir matériellement la guerre russe en Ukraine, ce qu’elle ne fera pas ».

De plus, il est peu probable que les sanctions américaines modifient les relations que l’Algérie entretient avec la Russie. Au contraire, elle pourraient alimenter la méfiance grandissante d’Alger vis-à-vis des États-Unis et l’inquiétude croissante que suscite la présence de groupes d’influence marocains à Washington. « Alger restera proche de Moscou », a déclaré Dalia Ghanem, chercheuse résidente au Carnegie Middle East Center de Beyrouth, à Responsible Statecraft. « Les sanctions [imposées] par les États-Unis, si elles sont validées, ne changeront rien. Au contraire, elles attireront davantage l’hostilité de l’Algerie, et cela n’augurera de rien de bon pour les États-Unis, dans la mesure où ils ont encore besoin [de l’Algérie comme alliée] au Sahel et pour tout ce qui touche au contre-terrorisme. »

Néanmoins, la Russie ne peut pas considérer comme acquis le refus de l’Algérie de dégrader ses relations avec Moscou, ni même de la voir critiquer le gouvernement de Poutine, particulièrement si la Russie décide de faire usage de l’arme nucléaire en Ukraine. Les tests nucléaires par la France en Algérie entre 1960 et 1966, entraînant une contamination irréversible de la région, ont eu un impact négatif encore présent au sein de la population algérienne, qui explique la position antinucléaire irréductible de l’Algérie.

L’utilisation d’armes nucléaires ne serait pas nécessairement ce qui ferait changer l’Algérie de posture dans la guerre en Ukraine. Si le conflit se poursuivait et que les Russes continuaient de frapper des infrastructures civiles et des Ukrainiens innocents, la perspective algérienne sur le conflit pourrait éventuellement évoluer. Il s’agit là d’une contradiction inhérente entre la doctrine de gouvernance souverainiste de l’Algérie, qui repose sur le principe d’une défense des droits souverains des États-nations, et son refus de condamner l’invasion russe et l’appropriation de terres ukrainiennes.

Dans ce contexte, une sympathie grandissante pour les Ukrainiens (et en particulier pour la minorité musulmane du pays) pourrait susciter quelque sensibilité chez les Algériens, qui pourrait plus tard se manifester, de façon officielle ou officieuse, sous la forme de positions plus favorables à Kiev. En tant que pays arabe le plus impliqué dans l’ONU comme institution internationale, un recensement plus exhaustif des atrocités commises par les Russes en Ukraine pourrait inciter les responsables algériens à pointer du doigt la Russie pour son comportement de voyou.

Lawrence a souligné l’histoire du positionnement de l’Algérie lors de la guerre civile ayant fait rage entre 1992 et 1995 en Bosnie (autre conflit européen ayant secoué les sensibilités islamiques en Algérie), estimant qu’elle pourrait servir d’indicateur quant à la possible évolution de la posture algérienne au sujet de la guerre en Ukraine.

En définitive, l’Algérie se réjouirait de la paix en Ukraine mais, jusqu’ici, Alger s’est abstenue de tout commentaire contre Moscou. Pourtant, à mesure que le nombre de pertes civiles ukrainiennes continue d’augmenter, faisant craindre que ce conflit se propage dans d’autres pays européens, la possibilité n’est pas exclue de voir l’Algérie se mettre à condamner publiquement l’agression russe. Jusqu’ici, toutefois, l’Algérie s’est concentrée sur les façons d’accroître son importance géo-économique vis-à-vis de l’Occident sans se mettre la Russie à dos, estimant qu’un non-alignement soutenu sert ses intérêts nationaux.

Source : Responsible Statecraft, Emily Milliken, Giorgio Cafiero, 29-11-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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17 réactions et commentaires

  • POPOV // 27.12.2022 à 08h21

    « …. mais comme Poutine fait durer le conflit…. », ça commence fort ! Il suffit de rechercher le pedigree de Madame Emily Milliken pour mieux comprendre la finalité de son analyse. Si le « soft power » doit être comparé à un acte guerrier, cet article ressemble à un cocktail molotov jeté avec beaucoup d’élégance sur un char T-90 (russe). On surveillera l’impact médiatique du geste pour en apprécier l’effet ; un nouveau printemps arabe, qui sait ?

      +57

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  • Kaki // 27.12.2022 à 09h10

    L’Algérie se désengage en douceur de son partenariat exclusif d’avec la Russie, les achats d’armes à la Chine, à l’Italie etc en sont un bon exemple. La demande d’adhesion au BRICS permet à l’Algérie d’avoir une assise plus légitime comme pôle régionale, l’avenir dira si le pari est bon

      +7

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    • Sarin // 27.12.2022 à 12h03

      Vous auriez quelques chiffres du pourcentage de baisse des ventes de la Russie à l’Algérie?
      Vous pourriez nous dire quels types d’armement lui sont vendus par la Chine et autre? Des grenades à main et des vehicules d’infanterie ou des chasseurs dernière génération?
      Quant à l’adhésion au BRIC, c’est sûr que le parrainage russe n’y est pour rien.
      Bonne journée.

        +12

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    • RGT // 27.12.2022 à 12h12

      L’Algérie, qu’on aime ou pas, a des dirigeants qui, contrairement à ceux des pays du « camp du Bien », veillent à préserver les intérêts de LEUR pays, même si leurs propres intérêts ne vont pas 100% dans le sens ceux de la population, ce qui est largement moins pire que « chez nous ».

      Si les « grands libérateurs otano-occidentaux » pouvaient simplement foutre la paix aux autres peuples ce serait un bienfait.

        +28

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  • Fritz // 27.12.2022 à 10h14

    Mes bien chère·er·s sœurs·frères, en ce mardi de Noël, écoutons l’Évangile selon sainte Emily :

    « En tant que pays arabe le plus impliqué dans l’ONU comme institution internationale, un recensement plus exhaustif des atrocités commises par les Russes en Ukraine pourrait inciter les responsables algériens à pointer du doigt la Russie pour son comportement de voyou »
    Délivre-nous du diable moscovite, éclaire les Sarrasins Barbaresques, et protège-nous par ta Très Sainte OTAN, Seigneur·e
    Amen.

      +46

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  • Auguste Vannier // 27.12.2022 à 10h42

    Ces « analystes » (??) travaillent soit à partir des « narratives » produites par les services de « com-propagande » de leur gouvernement en les prenant pour la réalité soit sont eux mêmes des agents stipendiés par ces services.
    Soit ils sont stupides…
    Peut-être les 3?
    Dans tous les cas ce n’est pas rassurant pour notre avenir.

      +18

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  • enthousiaste // 27.12.2022 à 11h54

    L’auteur aurait pu aussi mentionner la position algérienne en faveur d’une résolution politique du conflit à travers l’ouverture de négociations, et son offre de médiation dans ce conflit

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    • RGT // 27.12.2022 à 12h25

      Et puis quoi encore ?

      L’intérêt de ceux qui attisent ce conflit est de fourguer un max d’armement (souvent obsolète ou ayant dépassé la date de péremption (souvenez-vous des missiles Patriot pendant la 1ère guerre du Golfe) mais vendu à prix fort pour engranger un max de profits, et aussi de mettre à genoux les « alliés » qui avaient eu l’impudence d’entretenir de bonnes relations avec « Satan ».

      Et surtout il faut que le conflit s’éternise pour que lesdits « amis » se retrouvent renvoyés au moyen âge et ne présentent plus un risque pour la domination totale des USA sur ses « alliés ».

      Concernant l’effondrement de l’€urope de l’ouest, c’est quasiment terminé mais il faut continuer le conflit pour éviter un basculement de situation qui permette à la population de se retourner contre les dirigeants serviles et que ladite population (sales gueux) ne décide de se rapprocher de celui qui est de loin le moins dangereux pour son propre intérêt.

      Si vous caillez et que vous avez des coupures de courant intempestives qui mettent en danger les vies de nombreuses personnes ne vous en prenez pas aux russes, retournez plutôt votre colère contre les VRAIS responsables.

        +19

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  • Jeremia // 27.12.2022 à 12h39

    Toute guerre moderne fait des victimes civiles innocente, ça n’a rien de particulier à la Russie. Les installations électriques servent aux civils mais aussi à l’armée. Ce qui change c’est le choix politique de considérer ces victimes dans un conflit ou non, selon le camp dans lequel on choisit de se placer. Il y a des victimes « qui comptent » et d’autres qui peuvent être ignorées.

      +13

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  • Savonarole // 27.12.2022 à 12h40

    Tout article sur la situation politique exterieure de l’Algerie qui n’évoque pas l’éléphant Lybien dans la pièce et le gros bordel que ça a induit au sud (Niger/Mali) ne vaut même pas qu’on allume le feu avec. A côté de ces risques réelles les résurgences du Polisario sont risibles … surtout quand on a une petite idée de qui paye (indice : ça n’est pas l’Algerie).

      +11

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  • Nasser // 27.12.2022 à 17h02

    Un article se juge par les auteurs qui l’écrivent et pour qui ces derniers travaillent et qui fiance tout ça :
    Pour cet article
    * M. Cafiero est un collaborateur régulier du Middle East Institute, Al Monitor, Inside Arabia et New Arab. Il apparaît fréquemment sur Al Jazeera, TRT World, BBC Persian et d’autres réseaux en tant que commentateur.
    * Emilie Milliken est actuellement analyste principale à l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne. Elle a des liens avec l’East Policy Council
    Aux lecteurs de chercher sur Google de quels organismes il s’agit.

      +12

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  • brams49 // 27.12.2022 à 19h17

    Il n’y a jamais eu de bases militaires russes en Algérie et il y en aura pas. Il en est de même avec les USA. L’Algérie tient à sa souveraineté et a pour principe majeur la non-ingérence dans les affaires internes. Et pourquoi ne soutient-elle donc pas l’Ukraine ? Parce que cet Ukraine est le fruit d’une « révolution colorée » avec une guerre civile résultat d’une ingérence étrangère qui ne peut susciter la sympathie ni dans la population algérienne ni dans ses dirigeants. Il n’y a qu’à voir le soulèvement qui a éjecté Bouteflika mais n’a pas réussi à placer les poulains des ONG disqualifiés après la révélation de leur financement étranger* Et puis le manque de soutien aux USA et à leur proxi est surtout le résultat de la détestation mondiale qu’inspirent les USA et leur laquais européens. Si certains pays africains collaborent avec les yankees c’est surtout en contrepartie d’une aide financière ; mais ces dirigeants européens qui sacrifient leur population avec des sanctions qui ne gênent ni la Russie ni les USA qui au contraire en profitent pour leur fourguer du gaz 4 fois plus cher….. Ils sont tombés bien bas ces européens.
    Ahmed Bensaada : Arabesques ; les leaders autoproclamés du hirak
    ———————————————————————————
    [Modération : il faut vous calmer, monsieur, et (re)lire la charte des commentaires. Ce site est modéré par des bénévoles qui ont une vie par ailleurs ; il y a donc des fois où les commentaires sont validés (ou pas) avec plusieurs heures ou jour de décalage (entretemps, c’est la modération automatique qui oeuvre). En outre, ils ne sont pas toujours d’accord entre eux sur l’intérêt de certains commentaires ou notamment sur leur possible caractère diffamatoire. Mais en tout état de cause, ils ne sont pas à vos ordres. La prochaine fois que vous leur prêterez des intentions aussi malveillantes (que nous ne publierons pas ici) , vous serez vraiment banni.]

      +4

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  • Myrkur34 // 03.01.2023 à 06h00

    C’est étonnant, la continuité de la politique algérienne pour que rien ne change fondamentalement. Par contre quand le gaz s’épuisera et avec une quinzaine de millions d’habitants en plus..

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/01/02/en-algerie-la-calamiteuse-surenchere-autoritaire-du-regime_6156305_3232.html

      +2

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