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14.août.202314.8.2023 // Les Crises

Le film Oppenheimer garde le silence sur les premières victimes de l’ère nucléaire

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Le film, qui dure trois heures est un drame captivant et une histoire précieuse, mais il fait abstraction des premières victimes de l’ère nucléaire.

Source : Responsible Statecraft, Connor Echols
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises


Un champignon atomique se forme au-dessus du site du premier essai de bombe atomique, connu sous le nom d’essai Trinity, le 16 juillet 1945. (Shutterstock/ Everett Collection)

Le 16 juillet 1945, ce fut la fin du monde. C’est du moins ce que pensaient les habitants du bassin de Tularosa, au Nouveau-Mexique.

À l’insu des civils locaux, J. Robert Oppenheimer avait choisi leur région comme terrain d’essai pour la première arme nucléaire au monde. L’explosion, que les autorités américaines ont publiquement qualifiée d’accident dans un dépôt de munitions local, a déchiré le ciel matinal, laissant un nuage de débris radioactifs de 12 000 m de haut qui a recouvert de poussière la région environnante pendant des jours.

Tina Cordova, dont la ville natale de Tularosa se trouve à 70 km du point zéro, se souvient des histoires de sa grand-mère qui lui racontait comment elle avait essuyé cette poussière infernale dans tous les coins et recoins de la maison de son enfance. Personne ne savait encore ce qui s’était passé, mais ils pensaient qu’il devait s’agir de quelque chose de spécial. Après tout, un journal local a rapporté que l’explosion était si brillante qu’une femme aveugle l’avait vue.

Une fois le choc initial dissipé, les 40 000 habitants qui vivaient dans un rayon de 80 km autour du point zéro ont repris leur vie quotidienne. Ils ont bu dans des citernes remplies de débris radioactifs, mangé du bœuf provenant de bovins qui avaient brouté la poussière pendant des semaines et respiré un air chargé de minuscules particules de plutonium. Ce n’est que plus tard que l’on s’apercevra de l’impact réel.

Bernice Gutierrez, née huit jours avant le « l’essai de la Trinité » d’Oppenheimer, a quitté une petite ville proche du site de l’explosion pour s’installer à Albuquerque à l’âge de deux ans. Le cancer l’a suivie comme un spectre. Son arrière-grand-père est mort d’un cancer de l’estomac au début des années 1950. Des cousins sont morts d’une leucémie et d’un cancer du pancréas. Son fils aîné est décédé en 2020 des suites d’une maladie du sang « pré-leucémique ». Au total, 21 membres de la famille de Mme Gutierrez ont eu un cancer et sept en sont morts.

« Nous ne nous demandons pas si nous allons avoir un cancer, a déclaré Mme Gutierrez à RS. Nous nous demandons quand, parce que ça ne s’arrête jamais. »

« Oppenheimer », le dernier film du célèbre réalisateur Christopher Nolan, est une exploration de trois heures du « dilettante, coureur de jupons, sympathisant communiste » et génie historique mondial à l’origine de l’arme ultime. Le film, basé sur le livre « American Prometheus », plonge profondément dans la psyché d’Oppenheimer, depuis ses difficultés de jeune étudiant à Cambridge jusqu’à sa profonde mélancolie face au monde qu’il a contribué à créer.

Pourtant, nulle part dans le film les spectateurs ne trouveront une reconnaissance des premières victimes de l’ère nucléaire. En effet, le film répète le mythe selon lequel le site de la bombe se trouvait dans une région désolée, avec « rien à 65 km à la ronde ». Ce n’est pas faute d’efforts, selon Cordova, qui dirige un groupe d’activistes appelé Tularosa Basin Downwinders Consortium. (« Downwinders » désigne les personnes qui vivent dans la zone de retombées des essais nucléaires).

Lorsque l’équipe de Nolan s’est rendue au Nouveau-Mexique pour filmer, Cordova et son équipe ont publié une tribune dans le journal local qui appelait l’équipe d’Oppenheimer à « s’attaquer aux conséquences de la confrontation avec la vérité de nos histoires, de notre histoire ». Comme cela n’a pas fonctionné, elle a contacté la production par l’intermédiaire de Kai Bird, le journaliste qui a coécrit American Prometheus, pour tenter d’obtenir une rencontre. Elle a reçu un « non » catégorique.

Mme Cordova se dit « exaspérée, en colère et déçue » que les réalisateurs soient venus au Nouveau-Mexique pour tourner le film (et bénéficier d’avantages fiscaux financés par l’État), mais qu’ils n’aient pas manifesté d’intérêt pour les habitants de la région touchés par les travaux d’Oppenheimer. « Des dizaines de millions de personnes vont affluer dans les salles de cinéma pour voir ce film, et beaucoup d’entre elles n’ont jamais été exposées à cette histoire », a-t-elle ajouté. Une brève mention à la fin du film aurait pu changer la donne, selon Mme Cordova. (Universal Pictures, qui a produit le film, n’a pas répondu à une demande de commentaire de Responsible Statecraft).

Et ses inquiétudes ne portent pas seulement sur la reconnaissance. En 1990, le Congrès a adopté la loi sur l’indemnisation de l’exposition aux radiations (Radiation Exposure Compensation Act ou RECA), qui a permis aux personnes affectées par les décennies d’essais nucléaires sur le site d’essai du Nevada de bénéficier d’une assurance et d’une indemnité forfaitaire. À ce jour, les indemnités versées au titre de la RECA s’élèvent à plus de 2,5 milliards de dollars. Toutefois, les personnes touchées par les retombées radioactives au Nouveau-Mexique n’ont pas été incluses dans la loi initiale ou dans une version élargie de celle-ci adoptée en 2000, un fait que l’ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, attribue à un simple manque de sensibilisation à leur situation.

Mme Cordova et son équipe font pression depuis des années pour obtenir une version élargie de la RECA qui inclurait les travailleurs du Nouveau-Mexique et certains mineurs d’uranium précédemment inéligibles, dont beaucoup ne savaient pas à quel point leur travail était dangereux. Un groupe bipartite de législateurs a présenté un projet de loi sur l’extension de la RECA au début du mois.

« Imaginez que des déchets radioactifs tombent comme de la neige sale sur vos maisons et vos communautés, provoquant cancers et maladies », a déclaré la députée Teresa Leger Fernandez (Démocrate-Nouveau Mexique), qui a parrainé le projet de loi à la Chambre des représentants. « Pensez ensuite au désespoir que vous éprouverez en apprenant que le gouvernement américain a indemnisé d’autres communautés exposées aux radiations pendant le programme d’essais nucléaires, mais pas la vôtre. »

Des législateurs ont présenté des propositions similaires à plusieurs reprises au cours des dernières années, mais, le public étant peu sensibilisé à leurs efforts, la proposition n’a jamais obtenu un soutien suffisant au Congrès pour être adoptée.

« C’est une vérité qui dérange, a déclaré M. Cordova. Les gens ne veulent tout simplement pas réfléchir au fait que des citoyens américains ont été bombardés à Trinity. »

Né en 1947 à Alamogordo, au Nouveau-Mexique, John Greenwood a grandi à proximité du site d’essai Trinity. Des années d’exposition aux radiations l’ont rattrapé en 2008, lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer du côlon.

Greenwood et sa famille ont passé quatre ans à lutter pour sa vie. Leur assurance couvrait 80 % des coûts, mais les 20 % restants s’accumulaient rapidement, étant donné qu’un seul traitement de chimiothérapie pouvait coûter 100 000 dollars. D’autres dépenses ont été négligées. L’une après l’autre, les sociétés de services publics ont coupé l’électricité et le téléphone. Leur voiture a été saisie.

Mais Laura Greenwood, l’épouse de John, savait que leur seule option était de continuer. « Je ne peux pas vous dire à quel point c’était stressant, se souvient-elle. Vous vous couchez en pleurant tous les soirs en vous demandant ce que vous allez faire le lendemain. »

John est décédé en 2012, six mois seulement après avoir appris que le cancer s’était métastasé dans son foie. Il était le treizième membre de sa famille à mourir d’un cancer depuis l’essai Trinity.

L’histoire de Greenwood met en évidence l’impact économique dévastateur que des années de problèmes de santé ont eu sur les personnes ayant subi des retombées radioactives. Selon Laura, c’est en partie pour cette raison que l’extension de la RECA a eu du mal à décoller au Congrès. De nombreux législateurs affirment à huis clos qu’il serait tout simplement trop coûteux d’indemniser les personnes touchées et de couvrir les futurs frais médicaux liés à l’exposition aux rayonnements.

Les défenseurs de l’extension de la RECA disposent également de peu de données pour étayer leurs affirmations sur le lien entre l’essai et les cancers ultérieurs, qu’ils imputent en partie au secret gouvernemental qui entoure l’événement. Selon un rapport des Centers for Disease Control and Prevention sur l’histoire du laboratoire national de Los Alamos, « le spectre de poursuites judiciaires interminables hantait l’armée, et la plupart des autorités voulaient simplement mettre le test et ses séquelles à l’abri des regards et des esprits. »

Une étude de plusieurs années de l’Institut national du cancer (NCI) a révélé « qu’aucune estimation ferme ne peut être établie » quant au nombre de cas de cancer liés au test, en raison des données limitées sur les radiations fournies par l’équipe d’Oppenheimer et du manque d’informations fiables sur les taux de cancer et les habitudes quotidiennes dans les zones rurales du Nouveau-Mexique à l’époque. Le sénateur Ben Ray Lujan (Démocrate-Nouveau Mexique), qui soutient l’extension de RECA, a qualifié les recherches du NCI de « limitées » lorsqu’elles ont été publiées.

Mais l’un des effets du test est clair. Dans les mois qui ont suivi l’explosion, l’État du Nouveau-Mexique tout entier a connu un pic de mortalité infantile sans précédent, avec 56 % de plus de bébés néo-mexicains décédés lors de naissances en 1945 qu’en 1944. Selon le Bulletin of the Atomic Scientists, cette anomalie statistique a 0,0001 % de chances d’être causée par des conditions naturelles.

À la décharge de Nolan, « Oppenheimer » comprend des scènes émouvantes dans lesquelles le scientifique lutte contre la douleur causée par l’œuvre de sa vie. Bien qu’il omette certains pans importants de l’histoire, le film offre un compte rendu puissant et largement exact de la quête d’Oppenheimer pour construire – et plus tard tenter de contenir – l’arme ultime, selon Stephen Schwartz, expert de l’histoire des armes nucléaires et membre non résident du Bulletin of the Atomic Scientists (Bulletin des scientifiques atomiques).

« Je ne pense pas qu’il glorifie les armes nucléaires, ce qui était la préoccupation de certains », a déclaré Schwartz à RS. Les téléspectateurs repartiront avec « une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles il a fait ce qu’il a fait et de toutes les complications qui en ont découlé, a-t-il ajouté. J’espère que cela suscitera de nombreuses conversations. »

Mais Cordova considère le manque d’engagement avec les « Downwinders » comme une grande opportunité manquée. Elle se souvient qu’en 2018, l’Opéra de Santa Fe a présenté une production de « Dr Atomic », un opéra sur la période précédant l’essai Trinity. Lorsque Peter Sellars, qui a écrit le livret du spectacle, a découvert les problèmes rencontrés par les personnes en aval, il a invité Cordova et son équipe à parler de leurs expériences sur scène avant chaque représentation.

Lors d’un moment fort du spectacle, Sellars a représenté un général se disputant avec des scientifiques sur la question de savoir s’il fallait avertir les habitants de la région de l’explosion, tandis qu’un groupe de « Downwinders » observait tranquillement la scène depuis l’autre côté de la scène. « L’histoire, c’est ce qui arrive à des gens que vous n’avez jamais rencontrés », a déclaré Sellars à RS. « Leurs corps portent les traces de ce que vous avez fait. »

Selon Sellars, l’engagement des habitants touchés par l’explosion – dont la plupart étaient des Latinos ou des natifs du Nouveau-Mexique – a contribué à faire du spectacle un succès. « Le spectacle s’est joué à guichets fermés et les conférences étaient pleines à craquer », se souvient-il.

Malgré son manque de chance avec l’équipe du film Oppenheimer, Mme Cordova reste optimiste. Elle espère que le film encouragera les gens à en savoir plus sur les conséquences des essais nucléaires et qu’il renforcera le soutien à sa cause. « Tous les mouvements qui ont vu le jour ont un point de basculement, a-t-elle déclaré. Ce film aurait pu être ce point de basculement. Et il pourrait encore l’être. »

Source : Responsible Statecraft, Connor Echols, 21-07-2023

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

La Mola // 14.08.2023 à 19h30

 » De nombreux législateurs affirment à huis clos qu’il serait tout simplement trop coûteux d’indemniser les personnes touchées et de couvrir les futurs frais médicaux liés à l’exposition aux rayonnements. »
ben oui, quoi : il y a un pognon de dingue disponible pour les budgets du Pentagone, pour la livraison de munitions « multiples » aux aventuristes khiéviens… mais pas pour soigner les victimes.

Nous vivons une époque formidable !

9 réactions et commentaires

  • Grd-mère Michelle // 14.08.2023 à 16h15

    « …les travailleurs(de la RECA) du Nouveau Mexique et certains mineurs d’uranium…, dont beaucoup ignoraient à quel point leur travail était dangereux. »
    Heureusement que l’article évoque un tant soit peu « les mineurs », sans lesquels il n’y aurait pas de bombes atomiques… À méditer au sujet du Niger, par exemple.

    L’industrie de l’énergie atomique, civile et/ou militaire (comme la plupart des industries, d’ailleurs, toutes dévouées à la « rentabilité »), n’en a rien à cirer des conditions des travailleurs, ni des conséquences de leur « emploi » sur leur vie, étant toutes au service des dominants politiques et économiques. Quand elle les « protège », c’est essentiellement dans le but de poursuivre sans scrupules(et sans poursuites judiciaires) leur exploitation systématique(quand les machines ne suffisent pas à les remplacer).
    « L’ère industrielle » fut un fléau pour l’humanité, qui a contribué à la domination des plus faibles par les plus forts(plus riches, plus armés) qui achètent toujours, jusqu’à présent, l’ingéniosité des scientifiques, chercheurs et ingénieurs, surtout obsédé-e-s par l’aboutissement de leurs travaux.
    Mais nous sommes désormais entré-e-s de plein pied dans « l’ère des communications », où il est de plus en plus possible pour chacun-e de s’exprimer.
    NUCLÉAIRE, NON MERCI!

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  • La Mola // 14.08.2023 à 19h30

     » De nombreux législateurs affirment à huis clos qu’il serait tout simplement trop coûteux d’indemniser les personnes touchées et de couvrir les futurs frais médicaux liés à l’exposition aux rayonnements. »
    ben oui, quoi : il y a un pognon de dingue disponible pour les budgets du Pentagone, pour la livraison de munitions « multiples » aux aventuristes khiéviens… mais pas pour soigner les victimes.

    Nous vivons une époque formidable !

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    • Castor // 14.08.2023 à 20h37

      C’est toujours le clampin qui paye la facture, alors je ne crois pas que le coût soit le problème (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas le réduire, car il y a quand même beaucoup de spéculation). Et vous le soulignez très bien, pour la guerre il y a du fric. La vérité c’est que si c’était à refaire, le gouvernement (n’importe lequel d’ailleurs) ferait le même choix qu’en 1945. Nous ne pouvons pas regarder cette histoire comme une erreur du passé, car c’est toujours notre présent.

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      • ouvrierpcf // 18.08.2023 à 14h16

        Non ce n’est pas n’importe quel gouvernement qui ferait le même choix en 1945 D’ailleurs l’URSS n’a pas fait ce choix par exemple ni la France par extension La France n’a pas utilise l’arme atomique en Indochine ou l’arme chimique c’est le gouvernement américain qui décida pas une mais deux armes atomiques ou les defiloliants chimiques au Vietnam et pour faire la guerre il faut relancer ou lancer une production d’armes de moyens quitte là à changer ou s arranger avec les lois dîtes du marché

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      • RGT // 18.08.2023 à 18h22

        C »est certes le clampin qui paye la facture, mais quitte à ce qu’il paye, autant que ses poches soient ratissées pour des motifs « utiles » pour la « nation »…
        Soigner des mourants (même s’ils le sont suite à des actions VOLONTAIRES des « élites » est toujours largement moins « utile » que de financer les budgets militaires, de faire des cadeaux fiscaux aux plus nantis ou de « libéraliser » les banques et la finance.

        Alors que de « balancer du fric par les fenêtres » sera perdu à tout jamais, ces « parasites » profitant de « l’état providence » pour vivre plus longtemps sans qu’il n’y ait le moindre « retour sur investissement » car ils ne seront sans doute plus capables de continuer à travailler « efficacement » et ne pourront donc JAMAIS permettre à l’état de rentabiliser son investissement.

        Il en va de même bien sûr pour toutes les autres catastrophes causées directement ou indirectement par les entreprises privées.
        Il est plus « judicieux » de laisser crever les victimes (humaines, animales et environnementales) qui de toutes façons ne rapporteront RIEN et de ne pas balancer par les fenêtres des profits qui pourraient être judicieusement optimisés.

        Avec de telles « valeurs » défendues (en cachette) par les « élites » ne vous étonnez donc pas de vivre dans une société de plus en plus fliquée car les « élites » savent pertinemment que les « gueux » supportent de moins en moins d’être sacrifiés pour le profit des plus nantis…

        Et que le jour où « ça va péter » ils devront payer de leur sang les actes ignominieux dont ils ont profité.

        Pourtant l’état est « censé » protéger TOUTE la population…
        Dans la réalité, il protège les dirigeants et leurs « amis » – (0,1% de la population), les 99,9% restants étant bien sûr corvéables, sacrifiables et surtout imposables à merci.

        Rien n’a changé depuis l’aube tes temps, et les « révolutions » censées apporter plus « d’égalité » n’ont en fait servi qu’à changer les monstres qui dirigeaient par d’autres tout aussi nuisibles mais bien plus sournois et bien plus menteurs.

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  • Brigitte // 14.08.2023 à 19h51

    Rien de nouveau sous le soleil de Satan..et ça ne s’arrêtera jamais. Ce n’est pas tant une question de riches ou de pauvres, cette dichotomie bien réelle n’est pas signifiante pour changer de paradigme et nous guider vers un au-delà idéologique. La politique devrait être remplacée par la polyéthique mais ça n’arrivera jamais. carpe diem!

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    • Grd-mère Michelle // 15.08.2023 à 14h17

      Comment, pourquoi, vous permettez-vous d’affirmer que « ça n’arrivera jamais »?
      Ceci ne traduit que votre peu de confiance et d’espoir en l’intelligence des êtres humains.
      Ou en vous-même?

      « Des législateurs ont présenté des propositions… mais, le public étant peu sensibilisé à leurs efforts, la proposition n’a jamais obtenu un soutien suffisant au Congrès pour être adoptée. »
      Dans ce cas comme dans presque tous les autres qui concernent la santé et la vie de tout le monde, la question de la SENSIBILISATION du « grand public » est essentielle… en tout cas dans nos « démocraties représentatives » qui tendent à devenir de plus en plus « participatives » (malgré la résistance des élu-e-s/ »dirigeant-e-s » ou leur habileté à créer de la confusion et du découragement).
      Ainsi, croyez-vous que l’UE aurait jamais pris la peine d’imaginer un « plan vert » (green deal) si la jeunesse européenne « plus chaude que le climat » ne s’était pas mobilisée en manifestant ses préoccupations, et en faisant la « grève de l’école »? (Qui a été brisée par l’épisode « covid » et qu’elle ferait bien de reprendre au plus tôt!)

        +2

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  • Nicolas // 15.08.2023 à 12h19

    On peut ajouter à ce nombre de victimes l’acteur John Wayne qui a déclaré un cancer après avoir tourné un film dans le désert proche du site d essai.
    D’ailleurs il n’a pas été le seul malade suite au tournage de ce film.

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    • cover // 15.08.2023 à 15h21

      Et ce qui a pu se passer à Mururoa, au Sahara …

        +3

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