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9.janvier.20189.1.2018 // Les Crises

Loi sur les fake news : « Le grand danger, c’est de donner la responsabilité à l’Etat de dire le vrai du faux »

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Source : France TV infos, Margaux Duguet, Pascal Froissart, 06/01/2018

Dans un entretien à franceinfo, Pascal Froissart, enseignant-chercheur, spécialiste de la rumeur, revient sur la proposition d’Emmanuel Macron de légiférer contre les « fake news » en période électorale.

Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi pour lutter contre la diffusion de fausses nouvelles en période électorale, le 2 janvier 2018.

C’est une proposition qui a déjà fait couler beaucoup l’encre. Lors de ses vœux à la presse, mardi 2 janvier, Emmanuel Macron a affiché sa volonté de s’attaquer aux « fake news » en période électorale. Le gouvernement devrait présenter « probablement avant la fin de l’année » un projet de loi sur le sujet, a annoncé, vendredi 5 janvier, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.

En cas de propagation d’une fausse nouvelle, cette législation permettrait, selon le président de la République, « de saisir le juge dans une action en référé, pour faire supprimer le contenu, déréférencer le site, fermer le compte utilisateur concerné, voire bloquer l’accès au site internet ». Est-ce souhaitable ? L’opposition, notamment le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et la présidente du FN, Marine Le Pen, ont immédiatement qualifié cette future loi de « liberticide ». Qu’en est-il vraiment ? Franceinfo a interrogé Pascal Froissart, enseignant-chercheur en communication à l’université Paris VIII et spécialiste de la rumeur.

Franceinfo : Est-il possible de définir les « fake news » ?

Pascal Froissart : Eh bien non, sinon ce ne serait pas drôle ! Le problème de l’intervention d’Emmanuel Macron, c’est qu’elle donne corps à une notion qui n’a pas de définition théorique. La « fake news » est un mot-valise dans lequel on range des phénomènes pas tous identiques. C’est plus un sentiment qu’une réalité. En fait, il y a différentes sortes de « fake news », et le spectre est vaste : cela va de la fausse info répercutée avec ou sans malice jusqu’au coup monté par une officine cachée, parfois étrangère. Il y a donc d’un côté la répercussion d’une info biaisée ou partiale et, de l’autre, de véritables attaques concertées avec des moyens et une volonté de nuire. Ce n’est tout de même pas la même chose.

Est-ce un phénomène nouveau lié aux réseaux sociaux, ou bien n’est-ce pas l’actualisation de la bonne vieille rumeur ?

Rumeurs et « fake news » sont les deux faces d’une même monnaie. L’émergence de l’expression « fake news » est d’ailleurs toute récente, puisqu’elle date de novembre 2016, dans les éléments de langage de l’équipe de communicants autour de Donald Trump. C’est même fascinant de voir que ce petit mot vient se superposer aux autres termes comme « rumeur », « intox » ou « hoax », car ils se valent en grande partie. Les élections présidentielles américaine et française ont cependant nettement fait la publicité de l’expression « fake news », alors qu’en temps normal, on aurait davantage parlé de fausse info.

L’élément commun à tous ces termes, c’est la circulation, la diffusion massive, l’apparente absence de contrôle ou de traçabilité.

Pascal Froissart

Ce qui est intéressant avec les « fake news » comme avec les rumeurs, c’est qu’on se focalise sur le grand nombre de personnes qui les font circuler, comme si cela rendait la fausseté encore plus fausse. On constate un « fantasme du nombre » au centre de cette idée de « fake news », et ce fantasme vient nourrir un sentiment de peur face à elle. Or, cela déplace le mal, mais cela ne résout pas le problème initial : la fausse information.

Est-ce à l’Etat, et plus précisément au juge des référés, comme le souhaite Emmanuel Macron, de dire le vrai du faux ?

Donner la responsabilité à l’Etat ou à l’institution judiciaire de dire le vrai du faux, c’est le grand danger de la chose. Cela prend du temps de dire le vrai du faux ; on ne sait toujours pas si Napoléon a été assassiné, par exemple.Les vérités d’Etat sont dangereuses et jamais souhaitables. Il n’y a sans doute pas chez Emmanuel Macron de volonté de censurer ou de créer une police de la vérité journalistique. Son idée est bonne de vouloir protéger les moments de la démocratie les plus fragiles, c’est-à-dire les élections. D’accord pour mettre en place des garde-fous, mais de là à renforcer les pouvoirs de l’Etat sur l’information, c’est moins satisfaisant.

En plus, la loi de la presse fonctionne bien et s’applique parfaitement à l’ère des réseaux sociaux. Il y a des problèmes plus criants à résoudre, notamment celui des moyens. Il n’y a qu’une poignée de gendarmes et de policiers affectés à la cybersurveillance, par exemple. Sur un plan technique, c’est très facile de remonter à l’origine des messages sur les réseaux sociaux. Mais sur un plan pratique, c’est très compliqué car cela demande du temps et des moyens. Le vrai problème n’est donc ni législatif ni administratif – les juges font leur travail et le CSA aussi –, mais matériel. Et cela, c’est absent du discours du président.

Les « fake news » touchent beaucoup de monde grâce aux réseaux sociaux, mais ont-elles un réel impact en matière électorale ?

Des études anciennes, réalisées dès 1940, montrent que les informations n’ont généralement que peu d’influence directe sur le résultat des élections. Ce n’est pas l’information qui fait l’opinion. Autrement dit, la diffusion de l’information ne suffit pas à changer une opinion, mais elle y contribue. Il serait étonnant que ce soit différent sur internet, où circulent les « fake news », dont on peut penser qu’elles influencent peu le résultat final.

L’année dernière, une étude menée par deux économistes américains sur l’élection de 2016 [et relayée par le New York Times] montrait qu’une infime partie des Américains se souvenaient d’avoir été mis en contact avec la « fake news » selon laquelle le pape soutenait Donald Trump. La moitié de cette infime partie reconnaissait que cette « fake news » avait eu une influence sur son vote. Cela confirme l’idée que ces fausses informations ont beaucoup de portée mais peu d’impact. Fait étrange : les chercheurs avaient mis dans leur sondage une « fake news » tirée de leur imagination, et on aboutissait à peu près aux mêmes résultats ! Cela montre aussi que nos instruments de mesure de l’influence des médias sont faux. Bref, la fausse info structure moins le champ politique que la peur de nos responsables politiques face à celle-ci !

Enfin, ce qu’on sait des changements d’opinion électorale, c’est que celle-ci ne circule pas vraiment dans les médias mais dans les réseaux interpersonnels en face à face.

Votre mère, votre ami ou même votre boucher ont plus d’importance en matière d’opinion électorale que David Pujadas !

Pascal Froissart

Le journaliste est derrière les écrans et transmet de l’information, alors que votre mère est devant vous, vous pouvez avoir une interaction forte avec elle et changer son opinion (ou la vôtre, sous l’effet de son grand pouvoir de conviction)…

Vous parliez des moyens humains et financiers à renforcer, y a-t-il d’autres leviers à imaginer, notamment en matière d’éducation aux médias ?

L’éducation aux médias est un bon moyen de lutter contre les « fake news ». Mais elle ne règle pas tout car, même si on est averti, même si on reconnaît une fausse info, on ne peut rien faire quand tous les médias semblent hypnotisés par elle. De plus, les gens qui font circuler les « fake news » les plus dangereuses, qui financent des opérations de guérilla informationnelle, ne le font pas pour que l’on croie à leur information, mais pour diffuser un sentiment de confusion, de fatigue, à l’intention d’un électorat peu politisé. Si l’objectif est d’introduire de la confusion dans le débat, le fait que je sois averti ne changera rien à l’affaire, je n’aurai pas envie de voter, et le but visé par les groupuscules à l’origine de la « fake news » sera atteint.

Enfin, bien sûr, la production journalistique importe dans la lutte contre les fausses infos. Car d’un côté, la presse classique perd de l’audience, et de l’autre côté les sites d’information payants se multiplient sur internet.

On voit arriver une information à deux vitesses, une pour les riches et une pour les pauvres.

Pascal Froissart

Il est peut-être encore temps de mieux répartir les moyens de la presse. L’argent existe, mais il est passé de la presse traditionnelle aux opérateurs de plateformes tels que Facebook et Google, qui captent 70% de la publicité sur internet. Il faut réfléchir à la répartition de la manne publicitaire pour faire fonctionner le journalisme. Car pour lutter contre les « fake news », il faut des enquêtes et des informations de bonne qualité, et pour cela, il faut des journalistes, nombreux et avec des conditions de travail décentes. C’est là qu’il faut mettre de l’argent.

Source : France TV infos, Margaux Duguet, Pascal Froissart, 06/01/2018

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AerosolKid // 09.01.2018 à 06h19

Une citation sur la liberté de la presse de JF Revel. Je pense qu elle marche aussi avec internet et avec la problématique posée par ce qu ils appellent les Fake news.

 » Une presse libre n’est pas une presse qui a toujours raison et qui est toujours honnête, pas plus qu’un homme libre n’est un homme qui a toujours raison et qui est toujours honnête. S’il avait fallu, pour autoriser la littérature, attendre d’avoir appris d’abord à en bannir la mauvaise, nous serions encore occupés à corriger le premier jeu d’épreuves de l’histoire de l’imprimerie. Ne pas comprendre que la liberté est une valeur par elle-même, dont l’exercice comporte nécessairement un bon et un mauvais pôle, c’est démontrer que l’on est décidément réfractaire à la culture démocratique. « 

53 réactions et commentaires

  • Fabrice // 09.01.2018 à 05h48

    Le problème et la question c’est est il tout aussi raisonnable de confier aux journalistes qui sont sous influence idéologique ou économique dire ce qui est une fake news et ce qui n’est pas une fake news ? Reviendrons nous à un un panel de citoyens tiré au sort dans les listes électorales ? Je doute car nos gouvernants nous trouvent pas assez éclairés déjà pour faire le tri dans ce qui est vrai ou faux.

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  • basile // 09.01.2018 à 06h10

    « L’éducation aux médias est un bon moyen de lutter contre les “fake news » ».

    nous y voilà ! Et ça se passe comment cette « éducation » ? Et par qui ?

    J’imagine très bien, pour l’avoir vu, le prof soixante-huitard (ou son fils) qui tue ses 55 minutes de cours, négligemment assis sur le coin du bureau en train « d’éduquer », Libé d’une main, Valeurs Actuelles de l’autre. Puis un petit TP sur poste informatique avec le décodex. les élèves aiment bien aller salle d’info.

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    • Julien // 09.01.2018 à 11h17

      Cette éducation doit être faite par S. Laurent, comment cela pourrait-être autrement ?

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    • Didier // 09.01.2018 à 15h54

      Y’en a un peu plein le c… de ces attaques mécaniques, répétitives et pour tout dire, stupides, contre les « soixante-huitards » et leur supposé noyautage de l’Éducation Nationale.

      La génération 68 n’a été ni pire, ni meilleure que les autres; elle a eu le bonheur de grandir dans une période économique prospère et dans un climat d’invention, de création et de liberté que l’on n’a pas retrouvé depuis. Bien sûr, comme à chaque génération, certains de ses membres ont rapidement trahi leurs idéaux de jeunesse pour retourner vite fait à la gamelle: ce n’est en rien spécifique à cette génération.

      Enfin, pour avoir travaillé dans l’Éducation Nationale, j’y ai rencontré autant de profs de droite, du centre ou… sans opinions politiques que dans le reste de la population – dont ils sont un échantillon somme toutes représentatif.

      Qu’un certain nombre de valeurs de gauche de ces années-là aient réussi à marquer durablement les mentalités montre surtout l’insigne faiblesse et le manque total d’adéquation de la pensée de droite à cette époque. Je ne suis pas sûr qu’elle ait beaucoup progressé depuis.

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      • Opp’s // 10.01.2018 à 01h09

        On se demande bien pourquoi Mai68 serait une vache sacrée !

        Effectivement la génération 68 a grandi dans une période prospère construit par d’autres qu’eux. Effectivement elle a trahi très vite ses idéaux et a contribué puissamment à mutation néo-libérale.

        Son apport artistique n’existe vraiment qu’en musique.
        Tout le reste qui relève avant tout de la ‘forme’ , s’est répandu par et comme des ‘modes’ pour finir dilué dans la société de consommation et du spectacle, et a présent, momifié.
        Admettons que ce mouvement ait accéléré une évolution des moeurs mais elle aurait existé sans.

        Ceci dit c’est un épiphénomène surprenant et sympathique , au moment précis où il se produisait. Mais d’autres générations ont produit bien plus et plus consistant.

        PS1/ J’ai beaucoup d’amis prof. : ils sont quand même plutôt de gauche
        PS2/ Une pensée de droite ? Il n’y a pas de pensée à droite. Tout au plus quelques individualités qui pensent et qui peuvent par élimination se retrouver à voter à droite.

        Me semble-t-il …

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  • AerosolKid // 09.01.2018 à 06h19

    Une citation sur la liberté de la presse de JF Revel. Je pense qu elle marche aussi avec internet et avec la problématique posée par ce qu ils appellent les Fake news.

     » Une presse libre n’est pas une presse qui a toujours raison et qui est toujours honnête, pas plus qu’un homme libre n’est un homme qui a toujours raison et qui est toujours honnête. S’il avait fallu, pour autoriser la littérature, attendre d’avoir appris d’abord à en bannir la mauvaise, nous serions encore occupés à corriger le premier jeu d’épreuves de l’histoire de l’imprimerie. Ne pas comprendre que la liberté est une valeur par elle-même, dont l’exercice comporte nécessairement un bon et un mauvais pôle, c’est démontrer que l’on est décidément réfractaire à la culture démocratique. « 

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  • AerosolKid // 09.01.2018 à 06h38

    « C’est là qu’il faut mettre de l’argent. »
    « Il est peut-être encore temps de mieux répartir les moyens de la presse. L’argent existe. »

    Ils sont marrant les mecs des médias mainstream. Cela ne leur viendraient pas à l’idee de vivre uniquement avec leurs ressources publicitaires et l’argent de leurs lecteurs, et d arrêter de demander à l État de régler tout leur problème de financement et de concurrencE.
    Et quelle idée saugrenue de vouloir repartir entre les différents médias les recettes publicitaires, façon certaine d avoir que de la grosse daube à moyen terme.
    Ah me dit on, il n y a plus de lecteurs.
    Et bien montez en gamme, arrêtez de donner des leçons de morale, arrêtez de réclamer des lois pour protéger votre corporation de la concurrence d internet, faites correctement votre travail comme le font bénévolement ou avec très peu de moyens grand nombre de blogueur( dont notre hôte )
    Ou disparaissez.

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    • Jean // 09.01.2018 à 12h02

      La problématique de la qualité de la presse dépasse le cadre de la défense du pré carré des journalistes pour illustrer les méfaits de la convergence des intérêts du Capital, des médias dominants et du pouvoir politique.

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      • AerosolKid // 09.01.2018 à 12h17

        C est une question de fric et de dépendance avec le pouvoir.
        Les média mainstream ne peuvent critiquer le pouvoir en place, quelqu il soit, où bien très à la marge car leur survie dépend des aides directes et indirectes qu ils perçoivent.
        Aides directes :
        Les réductions tarifaires de la SNCF.
        L’aide à l’impression décentralisée des quotidiens.
        L’aide à la modernisation des diffuseurs.
        L’aide exceptionnelle au bénéfice des diffuseurs de presse spécialistes et indépendants.
        Le fonds d’aide à la distribution et à la promotion de la presse française à l’étranger.
        L’aide au portage de la presse.
        Aide à la distribution de la presse quotidienne nationale d’information politique et générale.
        Le fonds d’aide aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires.
        Le fonds d’aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles ressources de petites annonces.
        L’aide aux publications hebdomadaires régionales et locales.
        Le fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne et assimilée d’information politique et générale.
        Fonds d’aide au développement des services de presse en ligne.

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        • AerosolKid // 09.01.2018 à 12h48

          Aides indirectes :
          Le taux réduit de TVA.
          Le régime spécial des provisions pour investissements.
          L’exonération de la cotisation foncière des entreprises (anciennement taxe professionnelle) des éditeurs et agences de presse.
          Le régime dérogatoire des taux de cotisations de Sécurité sociale des vendeurs-colporteurs et des porteurs de presse.
          Le calcul des cotisations sociales des journalistes.
          Le statut social des correspondants locaux de presse.
          Les tarifs postaux préférentiels.

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        • Jean // 09.01.2018 à 13h23

          Un journaliste peut se croire de gauche mais c’est son patron, et dans une moindre mesure ceux qui y font leur publicité, qui décidera de ce qui est imprimé dans le journal qu’il possède. Francis Bouygues, lors du rachat de TF1, disait déjà son intention d’acquérir non pas une entreprise forcement rentable mais le moyen d’exercer une influence qu’il mettrait au service des autres activités plus lucratives du groupe. Quand ce patron de presse est aussi celui auquel notre président doit son élection, on peut imaginer que celui-ci se payera avec les lois que ne manquera pas de faire voter son obligé. C’est cette interdépendance qui fait que la presse est mauvaise et c’est pour cette raison que plus personne ne la lit.

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      • AerosolKid // 09.01.2018 à 12h43

        Je suis tenté d être presque totalement d accord avec vous.
        Supprimons les convergences des intérêts du capital, des médias et du pouvoir politique et nous aurons des médias libres et une concurrence saine et non faussée. Mais est ce bien ce que vous vouliez dire ?
        Mais vous conviendrez qu il faut un peu de capital pour faire tourner le biniou, en tout cas pour la presse, et beaucoup de lecteurs et de donateurs si on anime un blogue.
        Le marché de la presse n est pas libre, donc ça merde.

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        • Jean // 09.01.2018 à 19h06

          Il suffirait d’appliquer les recommandations du CNR qui savait, par expérience, ce qu une démocratie devient lorsque les moyens d’informations sont aux mains des marchands de canons. Nous avons aujourd’hui internet pour contrecarrer cette domination mais trop de citoyens croient encore pouvoir s’informer en regardant la télévision et internet, ce dernier espace de liberté, est menacé par ceux qui ne veulent pas de la démocratie.
          Je ne lis plus la presse, n’écoute plus la radio et ne regarde pas la télévision, je constate pourtant que je suis souvent mieux informé sur les sujets qui m’intéressent, grâce à des sites comme celui-ci, que ceux que s’y adonnent. Aussi je pense qu il faut aller vers le financement participatif pour l’information mais aussi pour la création artistique. Car face aux forces de prédation du capital notre salut c’est la force du nombre. Ceux qui cherchent à nous diviser par tous les moyens l’ont bien compris.

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        • patrick // 10.01.2018 à 12h12

          le problème de la presse est simple :

          – ce qu’ils écrivent n’a plus vraiment d’intérêt donc ils ont de moins en moins de lecteurs
          – heureusement ils ont les subventions de l’état , en échange de quoi ils n’écrivent rien de compromettant et se contentent de suivre la ligne du parti
          – donc ce qu’ils écrivent à de moins en moins d’intérêt .
          ….

          commençons par supprimer les subventions et avantages fiscaux à la presse et laissons là inventer son modèle économique.

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    • Ellilou // 09.01.2018 à 16h47

      Le livre de Patrick Champagne « La double dépendance, sur le journalisme » est plus qu’instructif :
      http://www.acrimed.org/La-Double-Dependance-Sur-le-journalisme-de

        +2

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  • DUGUESCLIN // 09.01.2018 à 07h44

    Les fausses nouvelles (fake news) se chevauchent se contredisent, se recoupent. Il ya aussi les fausses « fake news » attribuées à ceux qui dérangent, pour les discréditer.
    Dans ce fatras et les censures non avouées, c’est de plus en plus compliqué.
    Mais si on fait l’effort de décrypter les objectifs réels de chacun on peut déjà faire un premier tri.
    Par exemple, si on comprend que l’objectif atlantiste est de dominer le monde et de contrôler les richesses on peut faire un premier tri. Ce que fait beaucoup d’entre nous.
    Comprendre les objectifs cachés derrière les objectifs prétendus des différents camps aide beaucoup.

      +14

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    • Pinouille // 09.01.2018 à 10h41

      « Comprendre les objectifs cachés derrière les objectifs prétendus »
      Comprendre ça aide toujours.
      Croire comprendre ça ne fait que flatter l’égo de la personne qui pense savoir lire entre les lignes et déceler la vérité cachée qui échappe au commun des mortels. Ne nous y trompons pas: l’égo tient une place de choix dans ces problématiques. Il est bien flatteur et rassurant de s’accrocher à la certitude d’être l’un des rares élus capable de déceler la trame invisible qui unifie le tout: une belle consolation pour expliquer et supporter les injustices dont on est victime et dont les médias ne parlent pas. Mais comme très souvent, les certitudes sont trompeuses.

        +2

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      • DUGUESCLIN // 09.01.2018 à 17h09

        Il ne s’agit pas de « croire comprendre » mais de vérifier la cohérence des informations.
        De même que les recoupements et la constance dans les actes permettent de comprendre les objectifs de chacun. Ce qui permet de faire le tri.
        Les non dits, silences, absences d’information participent à la désinformation.

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  • Gilles // 09.01.2018 à 09h53

    A lire et à déguster sans modération: Frederic Lordon :Macron décodeur-en-chef

    https://blog.mondediplo.net/2018-01-08-Macron-decodeur-en-chef

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    • Pinouille // 09.01.2018 à 11h55

      Cet article (F Lordon, excellent comme à son habitude) a le mérite de recadrer les priorités en matière de vérité. La pensée Lordienne est cohérente et convaincante: rien à redire.
      Mais le point de vue officiel n’est pas non plus dépourvu de cohérence: les résultats du sondage sont tout de même atterrants et suscitent des réactions.
      Existe-t-il un autre choix que de choisir son camp? On ne nous propose pas d’alternative ici comme ailleurs. Difficile de s’y résoudre car accepter la cohérence de l’un impliquerait de refuser l’autre.

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      • Touriste // 09.01.2018 à 14h01

        Bonjour,
        Le sondage qui tombe pile-poil et, qui plus est, avec un résultat faisant écho à la volonté jupitérienne. Ne trouve-t-on pas univers mieux ordonné ?

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        • Francil // 09.01.2018 à 15h49

          Ne dit-on pas « commander un sondage », d’ailleurs?

            +4

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          • patrick // 10.01.2018 à 12h54

            principe de la commande d’un sondage : » voilà mes conclusions, mettez-moi les chiffres qui vont bien « .

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  • James Whitney // 09.01.2018 à 09h57

    ‘le but visé par les groupuscules à l’origine de la “fake news” … ‘

    Tout à fait, si c’est entendu que les « groupuscules » sont le MEDEF, les dirigeants des entreprises CAC40 et les 9 milliardaires qui possèdent les grands médias.

      +9

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  • Haricophile // 09.01.2018 à 10h23

    C’est pourtant le rôle de l’état de dire le vrai du faux. Comme il doit y avoir séparation des pouvoir dans une démocratie et qu’il s’agit d’un point compliqué et sensible, on confie cette mission à un organisme d’état indépendant de l’exécutif qu’on appelle « justice ».

    C’est bien là où le bât blesse, c’est qu’en l’occurrence ces messieurs aimeraient s’affranchir de ces règles en court-circuitant ce grand principe démocratique d’une justice indépendante, et en remplaçant l’état de droit par un état arbitraire et autoritaire au service des intérêts de classe et des intérêts privés. Mais dans ce cas, il ne s’agit plus et en aucun cas de démocratie, même édulcorée.

      +1

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  • Menthe // 09.01.2018 à 10h25

    Je me demande aujourd’hui s’il ne faut pas quelquefois choisir le pire pour éviter le encore-plus-pire! Choisir Le Pen pouvait soulever un peuple révolté, choisir Macron berce un peuple hébété. Comment justifier les votes qui ont accordé une légitimité à ce dernier.

      +5

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  • Arcousan09 // 09.01.2018 à 10h37

    Tiens, vous avez ce petit texte dans la marge droite du site … il résume tout:

    « L’Histoire de notre espèce tout comme l’expérience de chaque individu sont remplies des preuves qu’une Vérité n’est pas difficile à tuer, alors qu’un Mensonge bien présenté est immortel. » [Mark Twain.] »

    et celui en dessous:

    « « Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle hait ceux qui la disent. » [George Orwell.] »

      +7

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    • Chokk // 09.01.2018 à 10h54

      Je rajouterai bien celle-là, de Hannah Arendt, qui convient tellement bien à la psychose fake news et au glissement totalitaire consenti qu’elle suppose :

      « Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce qu’il vous plait. »

        +16

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  • ALAIN HANNIER // 09.01.2018 à 10h38

    Avec ces censeurs, on ne donnerait pas cher de la peau de Galilée. Les pouvoirs endosseraient ils l’étole de la papauté ?

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  • Louis Robert // 09.01.2018 à 10h59

    Chris Hedges: « Le mensonge permanent est la plus grande menace de mort qui pèse sur nous »

    « La plus sinistre menace qui pèse sur nous provient de la marginalization et de la destruction de nos institutions, incluant les cours de justice, les milieux académiques, la législature, les organisations culturelles et la presse qui, jadis, veillaient à ce que le discours civil soit enraciné dans la réalité, factuel, et favorisaient la justice. »

    (« The most ominous danger we face comes from the marginalization and destruction of institutions, including the courts, academia, legislative bodies, cultural organizations and the press, that once ensured that civil discourse was rooted in reality and fact, helped us distinguish lies from truth and facilitated justice. »)

    https://www.truthdig.com/articles/permanent-lie-deadliest-threat/

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  • some // 09.01.2018 à 11h37

    > Car pour lutter contre les “fake news”, il faut des enquêtes et des informations de bonne qualité, et pour cela, il faut des journalistes, nombreux et avec des conditions de travail décentes. C’est là qu’il faut mettre de l’argent.

    …. en voilà de la fausse info. Combien de journalistes reconnus, bien payé, on relayé des fausses infos sur l’irak, le kosovo, l’irak², l’iran-contra, les deux bombes, la guerre du vietnam, l’ukraine, la russie etc etc etc etc….

    > On voit arriver une information à deux vitesses, une pour les riches et une pour les pauvres.

    Ce n’est pas que l’on voit arriver, c’était toujours là, c’est simplement devenu plus populaire.

    interview insipide.

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    • patrick // 10.01.2018 à 12h06

       » C’est là qu’il faut mettre de l’argent.  » quel argent ? l’argent public ?
      Les subventions massives à la presse n’ont pour seuls objectifs que de garder cette presse en laisse. Il n’y a plus rien à attendre de cette presse.
      La solution est sans doute de ne plus leur donner de subventions, ils vont être obligés de travailler correctement.

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  • Scrib // 09.01.2018 à 11h44

    Et oui… on en est la…
    légiférer contre la liberté d’expression (parceque le pas sera aisé à franchir)
    ou encore « éduquer » pour n’écouter que la Vérité que détient une poignée.

    En même temps, la dématérialisation (comprendre réseaux sociaux) de la communication cause un tord immense à la communication (comprendre verbale) car une virgule mal placé peux faire basculer, alors qu’à l’oral, il y toujours possibilité de préciser, de compléter, de corriger… sur Internet, par sms, par Facebook, … c’est une autre affaire…

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  • Paul // 09.01.2018 à 12h09

    Et,,,,la planète Terre imperturbable continue de tourner sur son orbite .
    De même l’humain sur son éblouissante stupidité.

    Jean Bon de la Palissade.

    Charcutier traiteur.
    Poète.

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  • tepavac // 09.01.2018 à 12h37

    Parallèlement à l’analyse de Pascal Froissard, il existe une foule d’analyse du mensonge destiné à tromper l’opinion public.

    Les Grecs eux-même, suite aux sophistes avaient déjà saisi tout le danger de la censure destinée à remédier au mensonge.
    Les mensonges, les intox et les rumeurs sont comme leur homologue théâtral, le vampire, un objet virtuel qui déteste la lumière du grand jour.
    Ils naissent , errent et se propagent dans les chuchotements des allées sombres du pouvoir ou dans l’antre caverneux du désespoir.

    Les Romains observant les Grecs empêtrés dans les méandres de la raison sémantique, inventent un nouveau mode de décryptage de l’information, de la raison sémantique il passe au ratio, nom dont l’étymologie est identique à la raison, celle de la langue des Augures.

    Passons les siècles par respect de la modé, arrivent les temps du foisonnement des outils d’analyse scientifique et mathématique.
    Un mensonge peut être présenté comme une hypothèse, le disposer au regard du public, au grand jour, amènera invariablement des points de vues critiques qui soit le confirmeront soit l’anéantiront.

    La censure, c’est à dire le contrôle de l’information, n’est utilisé et utile qu’en période de crise ultime, celle de la guerre.
    Question posée à nos Représentants de la Nation;
    Sommes-nous en guerre ?

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    • tepavac // 09.01.2018 à 13h14

      lien sur la naissance du discours scientifique Aristotélicien;

      http://journals.openedition.org/leportique/1380

        +0

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    • Subotai // 09.01.2018 à 18h14

      Ben oui, justement. C’est ce que je m’efforce de clamer depuis des années.
      Sauf que cet état de guerre est illégal au terme de la Constitution Française…

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  • Brice // 09.01.2018 à 13h00

    Ce que je trouve très intéressant dans cet article c’est cette phrase, presque passée en douce :
    « Son idée est bonne de vouloir protéger les moments de la démocratie les plus fragiles, c’est-à-dire les élections ».

    Je ne vois pas en quoi ces moments sont « fragiles »…Pour qui ???? Pour ceux qui sont au pouvoir et qui pourraient le perdre à cette occasion???

    Finalement tout cela révèle, une fois de plus, la fragilité de la légitimité du pouvoir d’ E.M. Le fait que, après quelques mois seulement en place, il s’inquiète déjà d’y rester, quitte à contrôler encore plus les media pourtant acquis à sa cause, en dit long sur ses craintes.

      +7

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  • 1Direct // 09.01.2018 à 14h57

    Bien sûr il y a de fausses informations mais est ce que que cette notion de « fake news » inclus aussi la manipulation.
    Une manipulation réalisée volontairement car tronquée ou mise à « l’écart » sur 2 lignes en milieu des pages d’un journal ou écrite en 3 mots durant 5 secondes en bas de nos téléviseurs,

    Est ce qu’une « fake news » sera définie par son contenu (principalement?) par sa provenance ou son émetteur?
    Une TV, un grand journal voire un gouvernement seront-ils qualifiés ainsi lorsqu’ils seront pris en flagrant « délit »? J’en doute.

    Pourtant les exemples de désinformations ou de non information par les Etats ne manquent pas.
    Quid de leur « censure ». L’état, la majorité, va t’il s’auto-censurer? Ne rêvons pas.

    Quelle relation hiérarchique entre ces derniers?
    Désinformation = “intox” = “hoax” = « Fake news » = rumeurs
    Ou
    Désinformation > “intox” > “hoax” > « Fake news » > rumeurs

    Rien que l’ordre des mots dans ma présentation est une tentative d’influencer la lecture. 🙂

      +0

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    • patrick // 10.01.2018 à 12h03

      il est clair que la notion de « Fake News » dépend totalement de la provenance puisque que par définition ce qui vient du gouvernement et des médias asservis est de l’information ( la seule, la vraie ). Tout ce qui vient d’ailleurs et n’est pas conforme est donc de la fake news et nuit à la démocratie.

        +1

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  • christian gedeon // 09.01.2018 à 15h33

    C’est et çà va rester du baratin. D’abord parce que la toile est incontrôlable,en l’état actuel des choses.ET ensuite parce que les gens s’en foutent complètement.Moi,j’attends toujours une loi qui rendrait le vote obligatoire et qui permettrait de comptabiliser les votes nuls et blancs. Pour qu’on en finisse avec les mises en cause de « légitimité  » et tout ce discours post adolescent sur le « droit  » à l’abstention…

      +1

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    • Jean // 10.01.2018 à 04h28

      Le devoir d’un citoyen ce n’est pas de déposer un bulletin dans une urne à intervalle régulier mais de faire l’effort de s’informer par soi-même. Notre démocratie souffre au contraire de ces citoyens qui votent sans conscience politique ce qui fait qu’ils sont facilement manipulables.
      Ma mère demandait à une de ses amies la raison qui l’avait poussé à voter Macron et celle-ci lui a répondue : J’ai voté pour lui parce que je le trouve beau !
      La démocratie n’a rien a gagner en favorisant de tels votes et je pense qu’il faudrait au contraire instaurer un permis de voter dont le rôle serait de s’assurer d’un minimum d’intérêt pour la vie politique de son pays.

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  • Sybillin // 09.01.2018 à 15h46

    La plus flamboyante des fakenews des dernières années est sans conteste la présence d armes de destruction massive en Irak…relayée tous azimut et surtout par les britanniques. Ils n’ont pas eu besoin des réseaux sociaux, d’ailleurs inexistants à l époque, mais seulement de quelques journalistes ( bien honnêtes?)…et assez fidèles au pouvoir pour ne pas chercher à connaître la vérité.
    Même sans réseaux sociaux la fakenews a marché du feu de Dieu!

      +9

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    • Weilan // 09.01.2018 à 16h05

      Les pseudo révolutions de couleur ( dont l’Ukraine en est une sorte d’archétype ) ne sont pas mal non plus dans le genre. Pour l’Iran, c’est un peu raté mais gageons que d’autres tentatives viendront en temps utile.

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  • xc // 09.01.2018 à 18h19

    Nous n’en sommes qu’au stade de l’annonce. Ce qu’a dit Macron suscite nombre de questions. Avant la loi définitive, il va y avoir débats au parlement, et, éventuellement, examen par le Conseil Constitutionnel. Il ne faut pas écarter l’éventualité d’un rejet.

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  • Arcousan09 // 09.01.2018 à 19h03

    Sur le site « Arrêt sur infos »:
    Pour Fabrice Epelboin, professeur à Science Po et spécialiste des médias sociaux, le gouvernement est le premier vecteur de Fake News.

    https://www.youtube.com/watch?v=1v-63gYNxSs

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  • bof // 09.01.2018 à 20h08

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-4481_fr.htm

    European Commission – Press release – Prochaines mesures contre les fausses nouvelles: la Commission crée un groupe d’experts de haut niveau et lance une consultation publique

    Programme de la commission : Élaborer une stratégie de l’UE pour lutter contre la diffusion de fausses nouvelles en ligne

    Principales initiatives et manifestations de la Commission:

    * mars 2015: sur mandat confié par le Conseil européen, l’East Strategic Communication Task Force a été instituée au sein du SEAE pour recenser et analyser de manière quotidienne les campagnes de désinformation en cours orchestrées par la Russie et pour sensibiliser le public à leur sujet;
    * mai 2016: présentation de la communication relative aux plateformes en ligne, qui encourageait les entreprises à fournir davantage d’efforts volontaires pour remédier aux évaluations en ligne fausses ou trompeuses;
    * 13 novembre 2017: lancement de la consultation publique et du groupe de haut niveau sur les fausses nouvelles, évènement réunissant de multiples parties prenantes à Bruxelles, combiné à un dialogue en cours avec les États membres;
    * janvier 2018: première réunion du groupe de haut niveau sur les fausses nouvelles;
    * mars 2018: résultats de la consultation publique et de l’enquête Eurobaromètre;
    * avril 2018: rapport du groupe de haut niveau;
    * printemps 2018: communication relative aux fausses nouvelles et à la désinformation en ligne.

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  • Jean // 10.01.2018 à 05h28

    => Votre mère, votre ami ou même votre boucher ont plus d’importance en matière d’opinion électorale que David Pujadas !

    Malheureusement j’en doute car Pujadas, contrairement à votre boucher, est un expert en information, pour ceux qui sont enfermés dans la bulle de confirmation des médias dominants, et il est tous les jours dans votre salon.

    Le concept de bulle de confirmation est emprunté à Facebook qui vous propose pour amis uniquement des utilisateurs dont-il sait que vous partagez les opinions et il en va de même pour l’information qui doit confirmer ce que vous savez déjà. En supprimant le pluralisme des opinions Facebook enferme ses utilisateurs dans un cercle vicieux qui renforce les aprioris.

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  • patrick // 10.01.2018 à 11h59

    « Votre mère, votre ami ou même votre boucher ont plus d’importance en matière d’opinion électorale que David Pujadas !  » !!

    Heureusement , parce que si on compte sur Pujadas , on est plutôt mal barré !!
    N’est ce pas l’immense avantage des réseaux sociaux et de toutes nos relations de faire contre poids à ceux qui veulent nous obliger à penser dans une seule direction ?

      +0

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  • svl // 14.01.2018 à 15h02

    https://www.youtube.com/watch?v=89fzvOfZK2E

    en bref voilà

    Comment définir le vrai du faux …en pleine idéologie subversive …

      +1

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