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19.octobre.201719.10.2017 // Les Crises

Miscellanées du 19/10/2017

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Alfred // 19.10.2017 à 10h10

Assad jubile car pendant qu’on nous vend la chute de la capitale de l’ei d’il y a deux ans (par les supplétifs des us) on oublie de façon presque forcenée de mentionner la chute de la capitale actuelle de l’ei (mayadin) au mains de l’armée loyaliste. Sans parler du renversement de situation à Deir ez zor.
Prenez le temps de vous renseigner sur l’actualité en Syrie (et aussi en Irak avec la déroute du copain de BHL (barzani)) en ce moment. C’est très riche d’enseignements en termes de propagande et de myopie médiatique. On croyait avoir vu un sommet avec la.comparaison Alep-mossoul. Mais de nos jour on atteint de nouveaux sommets en matière de « no news » et de « fake news » (désolé pour le globish). On peut cependant prévoir que ce sera encore pire dans la dernière ligne droite (champs pétroliers et bukamal).

49 réactions et commentaires

  • Dva // 19.10.2017 à 08h12

    Ce qui m’ennuie , c’est le manque d’infos sur la situation en Syrie.Ok, les agences annoncent la reprise de Raqqa par les FDS (‘collusion internationale soutenue par les USA ‘…) qui y plante leur ‘ drapeau ‘…mais rien de la réaction du président Assad…Quelqu’un a des news ?

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    • Alfred // 19.10.2017 à 10h10

      Assad jubile car pendant qu’on nous vend la chute de la capitale de l’ei d’il y a deux ans (par les supplétifs des us) on oublie de façon presque forcenée de mentionner la chute de la capitale actuelle de l’ei (mayadin) au mains de l’armée loyaliste. Sans parler du renversement de situation à Deir ez zor.
      Prenez le temps de vous renseigner sur l’actualité en Syrie (et aussi en Irak avec la déroute du copain de BHL (barzani)) en ce moment. C’est très riche d’enseignements en termes de propagande et de myopie médiatique. On croyait avoir vu un sommet avec la.comparaison Alep-mossoul. Mais de nos jour on atteint de nouveaux sommets en matière de « no news » et de « fake news » (désolé pour le globish). On peut cependant prévoir que ce sera encore pire dans la dernière ligne droite (champs pétroliers et bukamal).

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      • fanfan // 19.10.2017 à 13h03

        L’armée syrienne a retrouvé – et documenté – des armes venant de pays de l’OTAN entre les mains des terroristes de Al Nusra et de Daesh, dans différentes villes du pays. Notamment après l’attaque menée par Al Nusra contre la police militaire russe dans la zone de désescalade du 18 septembre.
        Les simples dénégations ironiques du Pentagone ne sont plus suffisantes…
        A quand un tribunal international pour qu’une réelle enquête soit réalisée sur les armes fournies par US aux terroristes s’interroge Karine Bechet-Golovko ? …
        http://russiepolitics.blogspot.fr/2017/10/syrie-quand-un-tribunal-international.html

        … Probablement jamais !

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      • Chris // 19.10.2017 à 14h33

        Accord de libre-passage avec l’EI à Raqqa – Les Etats-Unis nient leur implication – Une vidéo la prouve.
        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9119

        La version officielle : https://www.lematin.ch/monde/hopital-raqa-antijihadistes/story/17914681
        Vous noterez que l’article se garde bien de donner des précisions.

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    • step // 19.10.2017 à 10h31

      allez sur la chronique du grand jeu, vous aurez une vision de la situation là bas.

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    • LBSSO // 19.10.2017 à 12h06

      Outre les deux suggestions de @Alfred et @step, hier @Fanfan a posté ce lien intéressant (avec une carte)

      https://www.thecipherbrief.com/article/middle-east/truly-gordian-knot-awaits-trump

      (texte en anglais )

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    • Ellilou // 19.10.2017 à 17h05

      Sidérée par cette nouvelle création, les FDS: ils sortent d’où ceux-là? (question purement théorique…). Les grands journalistes en ont plein la bouche depuis des jours 😉

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      • Alfred // 19.10.2017 à 17h41

        Ce n’est pas nouveau. Ça date du moment où il a fallut faire sortir les forces kurdes des territoires peuples de kurdes. On crée des unités locales « commandées » par des conseils locaux, on a retourné quelques unités rebelles et on a amalgamé ça aux forces kurdes initialement constituées autour du pkk et soutenues en cours de route par les forces spéciales occidentales. En gros on a « arabisé » les forces kurdes (comme on a « métropolitainsé » été l’armée d’Afrique à la fin de la deuxième guerre mondiale). Et on a appelé ça les FDS. (À ne pas confondre avec les NDF qui sont l’espece de garde nationale (recrutement local pour défense locale) créé par Damas pour appuyer son armée alors bien affaiblie).
        Il semblerait que dans tout les cas la composition officielle des FDS varie politiquement indépendemant de la réalité militaire (au moment de l’invasion turque à jarabulus par exemple) et que dans tout les cas le pouvoir suprême a l’air kurde. (Bien qu’il soit bien difficile de se faire une idée de qui détient la réalité du pouvoir derrière certains parevents. Si certains on des infos précises…)

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        • Pierre Bacara // 20.10.2017 à 09h41

          FDS

          Sur Spoutnik, un ancien expatrié en Syrie et un journaliste français affirment eux aussi que les FDS sont une force essentiellement composée de Kurdes syriens, dans une proportion de 80 % – 20 %.
          https://gaideclin.blogspot.fr/2017/10/chute-de-raqqa-la-fin-de-daech.html?m=0

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        • Pierre Bacara // 20.10.2017 à 11h24

          FDS

          Interrogés sur Spoutnik, Jean-Pierre DUTHION, ex-expatrié en Syrie, et Christian CHESNOT, journaliste à France Inter, affirment également que les FDS sont une force essentiellement kurde syrienne, dans une proportion de 80 % de Kurdes et 20 % d’Arabes sunnites :

          https://www.youtube.com/watch?v=ZNjKhLOQYuk&feature=youtu.be

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        • Pierre Bacara // 20.10.2017 à 15h13

          FDS, encore

          Découverte étonnante : en mars 2016, cinq mois après la création des FDS selon WIkipédia, le magazine « Raids », pourtant souvent très bien informé, publie un reportage de huit pages sur les Kurdes, dans lequel reviennent en boucle, sans surprise, le PKK, le PYD et les YPG ; mais sans la moindre trace des FDS.

          Huit mois plus tard, en novembre 2016, le magazine « L’Histoire » publie cette fois, dans un numéro consacré aux Kurdes, une longue interview de sept page de Hamit BOSARZLAN, directeur de recherches à l’EHESS ; à nouveau, le PKK, le PYD et les YPG occupent le devant de la scène ; et toujours aucune trace des FDS…

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          • aleksandar // 20.10.2017 à 18h27

            Les FDS ne sont à l’origine qu’une structure de coordination entre Kurdes et Tribus arabes.Leur rôle militaire ne démarre qu’a partir de la décision de prendre Raqqah avec l’opération – Colère de l’Euphrate – le 05 novembre 2016

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  • JNX75 // 19.10.2017 à 10h01

    Dans mon entourage je connais pas mal de gens qui attendent de pouvoir démissionner pour pouvoir prendre non pas deux ans mais 3-4 mois de vacances. Plutôt des cadres moyens , 30 ans, et qui ont envie de partir en camping faire le tour de l’écosse avec madame.
    De mon petit point de vue cette mesure ne peut se justifier qu’assortie d’un contrôle trés strict des démissionnaires.

    Rien à voir avec qqn qui se retrouverait au chomage du fait de son employeur ou de sa boite qui coule.

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    • step // 19.10.2017 à 10h30

      Ce désir de se carapater hors de son boulot, devrait interroger.

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      • PierreH // 19.10.2017 à 11h38

        A minima oui, c’est généralisé… Je comprends qu’on puisse être frustré que quelqu’un se la coule douce pendant qu’on trime mais le dégoût du monde du travail par les actuelles générations de salariés est particulièrement parlant sur les rapports entre l’entreprise (en tout cas ses dirigeants) et les salariés.

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      • Kiwixar // 19.10.2017 à 11h48

        D’autant que l’exemple ici (Ecosse), c’est un désir de se carapater hors de France. C’est un peu le rêve de l’oligarchie : une population mondiale de migrants, attachée à rien, à qui on pourra bientôt proposer une « iNationalité » avec « iJob » et « iRetraite » ou similaire, selon la Corporation choisie. Payés en crypto-truc transnational, stocké sur rfid sous-cutanée (plus pratique). La corporation proposera la congélation des ovules de madame pour qu’elle puisse se concentrer sur son travail, les embryons seront confiés à une filiale dans le Tiers-Monde pour la gestation et la ponte (en batterie).

        Bon, ça (on n’en est plus très loin), c’est pour les 20% de la population mondiale qui ont un intérêt intellectuel pour l’oligarchie. Les 80% restants… guerres, migrations, famines, pour laisser du pétrole encore quelques décennies pour les 20%?

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    • ig // 19.10.2017 à 12h28

      Un contrôle des démissionnaires?
      Mais ils ne touchent aucun chômage, en étant démissionnaire.
      Et s’ils ont mis de l’argent de côté, ils n’ont pas le droit de se prendre une  » année sabbatique » afin de recharger les batteries( à leurs frais) et éviter de coûter à la société par un arrêt maladie pour burn out?

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      • JNX75 // 19.10.2017 à 13h36

        Si justement c’était l’enjeu de la reforme que de leur donner le chômage, d’où mon post 🙂

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    • BibiKun // 19.10.2017 à 12h46

      Moi, cela ne me choque pas.
      Pendants ces 3 / 4 mois, ils ne cotiserons pas à la retraite et devront travailler 3 à 4 mois de plus qu’initialement prévus pour droit à la retraite à taux plein. => Il y a toujours des conséquences.

      Comme pour les couples qui considèrent que ça coute moins cher de laisser la femme / l’homme à la maison pour les enfants (a la place d’une nounou / crèche) et qui se rendent compte à la retraite que cela à un impact beaucoup plus fort qu’ils ne l’avaient anticipé (penser court termiste).

      Pareil lorsqu’un divorce intervient dans cette même situation, les 2 se retrouvent avec un faible revenu (pension alimentaire).

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      • JNX75 // 19.10.2017 à 13h39

        Moi ça me choque désolé, le chômage est une assurance, pas une épargne déblocable sous condition. Son utilisation doit être réservée au gens victimes « d’accidents », pas aux blasés du boulot. Ceux-là n’ont qu’à postuler ailleurs. Surtout que je vous parle de mes collègues – des cadres tranquilou – pas des maçons ou des ouvriers intérimaires à la chaîne.

        Je suis par contre favorable à un filet de sécurité pour les gens qui démissionnent afin de monter leur boîte, qqch du style « paiement de 50% la différence entre le revenu actuel et le revenu passé pendant 6-8 mois », sous couvert d’une inspection de l’ursaff sur la réalité économique du projet de boîte.

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      • JBB // 20.10.2017 à 00h22

        On cotise à la retraite quand on est au chômage.

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      • Ives // 20.10.2017 à 07h40

        « Comme pour les couples qui considèrent que ça coute moins cher de laisser la femme / l’homme à la maison pour les enfants (a la place d’une nounou / crèche) et qui se rendent compte à la retraite que cela à un impact beaucoup plus fort qu’ils ne l’avaient anticipé (penser court termiste). »

        C’est marrant votre notion de court-termisme. Nous avons fait ce choix pour prendre soin de l’éducation de nos enfants (vaste programme, je le concède) avec l’ambition de leur transmettre nos valeurs. Cà ne me semble pas être du court-termisme.

        Comme quoi chacun peut avoir :
        – des ressentis différents
        – et ne pas penser qu’à l’argent qu’il touchera à sa retraite

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    • patrick // 19.10.2017 à 13h44

      Discussion avec un gars qui a une petite boite d’interim : lui , il gère des cycles de 90 jours , les gars viennent bosser le temps de recharger leurs droits au chômage et ensuite ils utilisent pleinement leurs droits … travail au noir, vacances …

      J’ai eu un gars en interim qui m’a fait le coup : » salut Patrick , j’ai du boulot chez moi , je serai de retour à l’automne « . Il bosse bien alors je lui ai arrangé le coup , fin de mission comme si de rien n’était

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      • Chris // 19.10.2017 à 14h53

        Pur produit de notre système néolibéral court termiste.
        On raye le parquet un temps, sachant que l’échéance est proche : ça donne du mordant.
        On s’arrache dans la joie
        On s’éclate dans des endroits où le différentiel économique et monétaire est intéressant.
        Puis revient remplir la caisse.
        Ça durera ce que ça durera, tant qu’il y a la jeunesse, la santé… et les opportunités d’un système qui offre peu d’emplois à plein temps sur la durée.
        Ensuite on verra.
        Les soixante huitards (surtout anglo-saxons) avaient tenté de résoudre la quadrature du cercle autrement : on se tire à Katmandou avec 500$/£ en poche pour les plus téméraires et rêveurs ou bien on s’installe en communautés… et surtout on fait tout pour éviter la conscription au Vietnam !

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    • commentaire // 19.10.2017 à 15h04

      Sans rentrer dans le débat (mais bon, je le précise quand même, je ne suis pas d’accord avec vous), je trouve votre réflexion plus que boiteuse, et potentiellement dangereuse. Vous parlez de gens qui expriment un certain ras le bol de leur travail, et vous partez du principe qu’ils démissionneraient s’ils avaient droit au chômage. Attendez de voir s’ils vont VRAIMENT démissionner. Les cadres (moyens ou sup’) ont en tête d’avoir un CV qui inspire confiance. Il y a bien souvent un écart entre les paroles et les actes, et c’est sur la base de faits que doivent se prendre des mesures coercitives, pas sur la base d’une discussion où les gens s’imaginent « libres » …

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    • Jsword // 19.10.2017 à 16h37

      Pas besoin d’attendre de pouvoir démissionner, il y en a déjà pas mal qui le font déjà en négociant une rupture à l’amiable.
      Et le nombre de jeune très pressés d’aller bosser qui se fond 3 mois de vacances ou plus en touchant le chômage entre leur alternance et leur premier emploi…

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  • Iskander Zakhar // 19.10.2017 à 11h51

    S’il n’est pas totalement exact de dire que la rue a abattu le n a z i s m e, il est en revanche tout à fait faux de dire qu’elle a porté A. H itler au pouvoir. Ce sont bel et bien les urnes qui ont contribué à ce qu’il soit appelé au poste de Chancelier !

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    • BibiKun // 19.10.2017 à 12h49

      Les urnes ont contribué mais ne sont également pas responsables, l’arrestation illégale des députés de l’opposition est la principale (mais pas la seule) cause de la prise de pouvoir suprême d’Hitler.

      Il est plus simple de se voter les pleins pouvoirs, lorsque les votants opposants sont en cellule.

        +4

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      • Alfred // 19.10.2017 à 15h43

        Vous anticipez beaucoup; ça c’est après. C’est l’oligarchie en place qui a donné le pouvoir à Hitler (c’est bien hidenbourg qui l’a appelé à la chancellerie alors que le nsdap etait en recul électoralement). Et surtout les freikoprs qui ont fait le coup de feu contre les communistes c’etait bien AVANT les sa hein, pas après. Il faut croire que c’est encore utile de faire oublier certaines responsabilités… Pour être limpide je n’enlève aucune responsabilité aux sa et à hitler mais il ne faut surtout pas oublier qu’ils ne sont pas arrivés au pouvoir uniquement à la force de leurs petits bras (fussent ils armés de gourdins).
        A force de méconnaitre la partie la plus élémentaire de cette phase cruciale de notre histoire (notre malgré nous) on se condamne a gober toute les billevesées sur la forme et la couleur du retour de la bête immonde.

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    • rhodes // 19.10.2017 à 13h01

      Contrairement à ce qui est communément cité, Hitler n’a pas été élu démocratiquement. Voici un lien expliquant comment il a manœuvré afin de provoquer un coup d’état légal mais bien un coup d’état.

      http://vivelepcf.fr/1942/les-conditions-de-larrivee-de-hitler-au-pouvoir-il-y-a-80-ans-donnez-moi-quatre-ans-et-vous-ne-reconnaitrez-plus-lallemagne/

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    • LS // 19.10.2017 à 13h05

      Le mot le plus important de vos propos est « contribué ». A.H n’avait pas la majorité suffisante pour être chancelier. Il a cherché et obtenu un accord avec les conservateurs de l’époque. Qui est le plus responsable : le peuple en révolte d’une politique conservatrice qui cherchait une opposition réelle sans accepter le communisme ou l’élite « éclairé » conservatrice qui a contribué à donner à A.H. le poste de chancelier ?

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    • Florent L. // 19.10.2017 à 13h47

      Vous me copierez cent fois : les pavés n’ont pas le droit de vote.

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    • groucho // 19.10.2017 à 13h49

      Non, ce ne sont pas les urnes. Dans la République de Weimar le chancelier était nommé !
      Et c’est entre autres sous la pression du Cercle Wilhelm Keppler (des industriels et des banquiers) que Hindenburg a nommé chancelier le petit caporal autrichien, comme il l’appelait par dérision. Aux dernières élections qui ont précédé cette nomination, le nsdap était en très fort recul !

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    • fanfan // 19.10.2017 à 17h43

      Antony Sutton publia sa trilogie sur les financements de Wall Street :
      “Wall Street and the Bolshevik Revolution”, “Wall Street and the Rise of Hitler” et “Wall Street and Franklin Delano Roosevelt” en 1974 et 1976. Son site : http://www.antonysutton.com/

      … Les experts américains du plan Dawes de 1924 furent le banquier Charles Dawes et le représentant de Morgan Owen Young, qui était également le président de la compagnie General Electric; quant à Dawes il fut le président de comité des experts alliés en 1924. En 1929, ce fut Young qui en devint président, soutenu par JP Morgan lui-même avec comme second Y. W. Lamont, un associé de Morgan et T. N. Perkins un autre banquier en association avec Morgan. En d’autres termes, la délégation américaine était purement et simplement comme l’avait dit Quigley, la délégation du banquier JP Morgan utilisant l’autorité et le sceau des Etats-Unis pour promouvoir des plans financiers qui leur seraient avantageux financièrement.

        +3

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      • fanfan // 19.10.2017 à 17h44

        Les membres allemands du comité des experts étaient également intéressants. En 1924, Hjalmar Schacht était le président de la Reichsbank et prit un rôle déterminant dans l’organisation de l’application du plan Dawes. En 1928, un des représentant allemand était A. Voegler du cartel de l’acier allemand Stahlwerke Vereinigte, en bref, les deux pays importants impliqués, les Etats-Unis et l’Allemagne, étaient représentés par les banquiers de la banque Morgan d’un côté et par Schacht et Voegler de l’autre, tous furent des éléments clé de la montée en puissance d’Hitler et du réarmement de l’Allemagne à venir […]

        D’après les génies financiers d’Hitler, Hjalmar Horace Greeley Schacht et l’industriel nazi Fritz Thyssen, ce fut le plan Young de 1928 (le successeur du plan Dawes), formulé par l’agent de la banque Morgan Owen D. Young, qui amena Hitler au pouvoir en 1933[…]

          +4

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      • fanfan // 19.10.2017 à 17h46

        […] Le plan Young était un outil d’occupation financière de l’Allemagne au moyen de capital américain et commettait les biens et propriétés allemands à une hypothèque gigantesque dont les ficelles étaient tenues par les Etats-Unis. Il faut ici noter que les entreprises allemandes qui avaient des affiliations américaines échappaient au plan par le fait de titres de propriété étrangers temporaires […]

        […] Quoi qu’il en soit ce fut Schacht et non Owen Young, qui conçut l’idée qui devînt plus tard la Bank for International Settlements (NdT: La BIS, qui existe toujours aujourd’hui et est le QG des banques centrales mondiales, cartel de banques et d’intérêts privés, qui siège à Bâle en Suisse) […]

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      • fanfan // 19.10.2017 à 17h46

        Ce jeu de coopération et d’idées entre Schacht en Allemagne et les intérêts de JP Morgan de New York à travers son agent Owen Young, n’était qu’une facette d’un système de coopération et d’alliance international bien plus vaste afin de contrôler le monde. Comme il fut décrit par Quigley, ce système “n’était rien d’autre que la création d’un système de contrôle financier mondial, dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie mondiale dans son entièreté.”…

        https://resistance71.wordpress.com/2011/10/19/au-coeur-du-nouvel-ordre-mondial-wall-street-et-la-montee-en-puissance-dhitler-professeur-antony-sutton-1ere-partie/

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      • fanfan // 19.10.2017 à 17h49

        Les trois plus gros prêts accordés par les banquiers internationaux de Wall Street à des emprunteurs allemands dans les années 1920, le furent, sous le plan Dawes, au bénéfice des trois cartels allemands qui aidèrent Hitler et les nazis quelques années plus tard à se hisser au pouvoir. Les financiers américains étaient directement représentés dans les conseils d’administration de ces cartels allemands.
        L’assistance américaine aux cartels allemands a été décrite par James Martin de la façon suivante: “Ces prêts pour la reconstruction devinrent un véhicule d’arrangements qui fit plus pour promouvoir la seconde guerre mondiale, que d’établir et d’assoir la paix après la première guerre mondiale.”

          +2

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        • fanfan // 19.10.2017 à 17h49

          Les trois cartels dominants, les pourvoyeurs de fonds de Wall Street et les sommes empruntées furent comme suit:
          • A.E.G / General Electric Allemagne –> National City Bank –> 35 Million de dollars
          • Vereinigte Stahlewerke / United Steel –> Dillon & Read —> 70,2 Millions de dollars
          • American IG Chemical / IG Farben –> National City–> 30 million de dollars

            +2

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    • fanfan // 19.10.2017 à 17h54

      Sans les capitaux fournis par Wall Street, il n’y aurait pas eu d’IG Farben en première instance et très certainement pas d’Adolf Hitler et de seconde guerre mondiale.

        +4

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  • Renard // 19.10.2017 à 12h35

    Toujours aussi énervant ces répliques « intellectuellement » engagé, toutes imprégnées du mépris typique aux classes supérieures.

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  • fanfan // 19.10.2017 à 12h56

    Et on essai de nous faire croire qu’il n’y a pas de presse d’opposition en Russie !

    Karine Bechet-Golovko – « Sleepers »: pourquoi cette série russe d’espionnage a fait scandale?
    La presse veut nous faire croire que ce film est contre l’opposition, montrée comme une marionnette entre les mains des Etats Unis… Non, l’intérêt est ailleurs. Ce film affirme que la véritable opposition destructrice n’est pas celle de la rue, mais celle déjà en place à l’intérieur des structures de pouvoir. Le vers est dans le fruit, bien implanté. C’est le premier film qui reprend la thèse émergente de la lutte des clans idéologiques en Russie…
    http://russiepolitics.blogspot.fr/2017/10/sleepers-pourquoi-cette-serie-russe.html

      +3

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  • fanfan // 19.10.2017 à 12h57

    Karine Bechet-Golovko – Dans sa décision du 17 octobre 2017 Navalny contre Russie, la CEDH s’est surpassée en subtilité, la suggestion remplaçant la démonstration.
    Ainsi, dès les premières lignes, Navalny est dénommé « leader de l’opposition ». Or, il n’est pas ici jugé pour son activité politique, mais pour l’utilisation de la place de son frère à la Poste russe pour développer des schémas commerciaux plus que douteux, qualifiés d’escroquerie par la justice russe…
    http://russiepolitics.blogspot.fr/2017/10/la-cedh-prend-fait-et-cause-pour.html

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  • fanfan // 19.10.2017 à 13h45

    Nafeez Ahmed – Official documents obtained exclusively by INSURGE confirm that governments across the Muslim world privately recognise that climate change is a threat of “unimaginable proportions”, already compounding problems of land, food, water and energy scarcity.
    https://medium.com/insurge-intelligence/documents-reveal-middle-east-regimes-fear-food-water-energy-shortages-exclusive-61b30a5c5ce8

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    • Chris // 19.10.2017 à 15h09

      Cette étude est applicable à nos pays tempérés.

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      • Alfred // 19.10.2017 à 16h24

        Et même si elle ne l’était pas cette situation se saurait rester sans conséquences chez nous…

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