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Tableau périodique des éléments : la nouvelle version met en garde contre les éléments en péril. Par David Cole-Hamilton

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Source : The Conversation, David Cole-Hamilton, 24-01-2019

24 janvier 2019

David Cole-Hamilton

Professeur émérite de chimie, Université de St Andrews

Fragilités dans le tableau périodique des éléments

Il est étonnant de penser que tout ce qui nous entoure est composé de seulement 90 éléments constitutifs – les éléments chimiques naturels. Dmitri Mendeleev a classé 63 de ces éléments connus à l’époque et a publié sa première version de ce que nous connaissons maintenant comme le tableau périodique en 1869. Cette année-là, la guerre civile américaine venait de prendre fin, l’Allemagne était sur le point d’être unifiée, Tolstoï publia Guerre et Paix, et le canal de Suez fut ouvert.

Il y a maintenant 118 éléments connus, mais seulement 90 sont présents dans la nature. Les autres sont pour la plupart des éléments super-lourds qui ont été créées dans les laboratoires au cours des dernières décennies par des réactions nucléaires et qui se désintègrent rapidement en un ou plusieurs des éléments naturels.

L’emplacement de chacun de ces éléments naturels dans le tableau périodique nous permet de déterminer rapidement une grande partie des ses propriétés. Pour commémorer le 150e anniversaire de cette formidable ressource, l’UNESCO a proclamé 2019 Année internationale du tableau périodique.

Dans le cadre des célébrations, la Société Européenne de Chimie a publié une toute nouvelle présentation du tableau périodique – voir l’image principale. Il est conçu pour donner un message frappant sur le développement durable ; basé sur une idée originale des années 1970 du chimiste américain William Sheehan, le tableau a été entièrement redessiné de sorte que l’aire occupée par chaque élément représente l’échelle de son abondance.

Rouge pour danger

Chaque zone du nouveau tableau a été codée par couleur pour indiquer sa vulnérabilité. Dans la plupart des cas, les éléments n’ont pas disparu mais, au fur et à mesure que nous les utilisons, ils se dispersent et sont beaucoup plus difficiles à récupérer. Le rouge indique que la dispersion rendra ces éléments beaucoup moins facilement disponibles en 100 ans ou moins – c’est le cas pour l’hélium (He), l’argent (Ag), le tellure (Te), le gallium (Ga), le germanium (Ge), le strontium (Sr), l’yttrium (Y), le zinc (Zn), l’Indium (In), l’arsenic (As), le hafnium (Hf) et le tantale (Ta).

Pour ne donner que quelques exemples, l’hélium est utilisé pour refroidir les aimants des scanners IRM et pour diluer l’oxygène pour la plongée sous-marine. Les barres de sécurité des réacteurs nucléaires utilisent du hafnium. Des sels de strontium sont ajoutés aux feux d’artifice et aux fusées éclairantes pour produire des couleurs rouge vif. L’yttrium est un composant des objectifs des appareils photo pour les rendre résistants aux chocs et à la chaleur. Il est également utilisé dans les lasers et les alliages. Le gallium, quant à lui, est utilisé pour fabriquer des miroirs, des diodes électroluminescentes et des cellules solaires de très haute qualité.

Du strontium avec amour. Gary L Jones

Par ailleurs, les zones orange et jaune du nouveau tableau périodique anticipent également les problèmes causés par une utilisation accrue de ces éléments. Le vert signifie qu’il y a abondance d’oxygène (O), d’hydrogène (H), d’aluminium (Al) et de calcium (Ca).

Quatre éléments – l’étain (Sn), le tantale (Ta), le tungstène (W) et l’or (Au) – sont colorés en noir parce qu’ils proviennent souvent de minéraux de conflit, c’est-à-dire de mines où les guerres se font pour leur appropriation. Elles pourraient toutes être d’origine plus éthique, ce qui nous rappelle que les entreprises doivent soigneusement retracer leur origine pour s’assurer que les gens ne sont pas morts pour pouvoir fournir les minéraux en question.

Pénuries de smartphones

Sur les 90 éléments, 31 portent un symbole de smartphone – reflétant le fait qu’ils sont tous contenus dans ces appareils. Cela comprend les quatre éléments provenant des minéraux de conflit et six autres dont la durée de vie utile prévue est inférieure à 100 ans.

Prenons l’indium (In), par exemple, qui est coloré en rouge sur la table. Chaque écran tactile contient une couche conductrice transparente d’oxyde d’indium-étain. Il y a beaucoup d’indium, mais il est déjà très dispersé. C’est un sous-produit de la fabrication du zinc, mais il n’y en a que pour environ 20 ans. Ensuite, le prix commencera à augmenter rapidement – à moins que nous ne fassions quelque chose pour préserver les stocks actuels.

Les trois principales possibilités sont : remplacer, recycler ou utiliser moins. D’énormes efforts sont faits pour trouver des matériaux alternatifs basés sur des éléments abondants sur la Terre. Il est possible de récupérer de l’indium à partir d’écrans usagés et on tente actuellement de le récupérer. Mais quand on regarde le tableau périodique et la nature très précieuse de tant d’éléments, peut-on justifier un changement de téléphone tous les deux ans environ ?

Le mauvais appel. full vector

Actuellement, plus d’un million de téléphones sont renouvelés chaque mois rien qu’au Royaume-Uni (10 millions en Europe, 12 millions aux États-Unis). Lorsque nous échangeons nos smartphones, beaucoup d’entre eux vont d’abord dans les pays en développement pour être réutilisés. La plupart finissent dans des sites d’enfouissement ou on tente d’en extraire quelques éléments dans des conditions épouvantables. Les autres éléments demeurent dans des solutions acides. C’est de cette manière, et au fait que de très nombreux portables traînent dans des tiroirs, que les éléments des téléphones portables se disséminent.

Le nombre de téléphones que nous échangeons pourrait être considérablement réduit et avec lui la demande sur les ressources limitées telles que l’indium. Dans ce contexte, le récent avertissement sur les bénéfices d’Apple, dû en partie au fait que les clients remplacent légèrement moins souvent leurs iPhones, était au moins un signe d’amélioration.

Mais comme le souligne la nouvelle version du tableau périodique, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver et recycler les 90 précieux éléments constitutifs de notre monde merveilleusement divers. Si nous ne commençons pas à prendre ces problèmes plus au sérieux, bon nombre des objets et des technologies que nous prenons maintenant pour acquis deviendront peut-être des vestiges d’un temps plus riche dans quelques générations – ou seulement accessibles aux personnes plus fortunées.

Source : The Conversation, David Cole-Hamilton, 24-01-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Kiwixar // 22.04.2019 à 11h08

L’âge de pierre s’est terminé alors qu’il restait encore des pierres. A mon avis, l’âge du minage et raffinage intensif de toutes ces ressources se terminera bien avant qu’elles viennent à vraiment « manquer », par simple problème énergétique (prix du pétrole/gaz). Quand la ressource pétrolière sera vraiment problématique (les pays producteurs gardant leur production pour la consommation interne), l’énergie rare ne sera utilisée que pour le recyclage et non plus pour le minage et raffinage. La consommation chutera, on apprendra à vivre autrement, sobrement.

Dans les pays sans hydrocarbures (UE), on aura à décider si on devient Gilets Marrons à fouiller dans les décharges pour que nos Seigneurs puissent continuer comme avant (exemple Macron au ski), ou bien si on ratiboise tout ça un bon coup pour bâtir une société harmonieuse avec des gens heureux. Par contre, il est clair que les fous du haut tireront dans le tas pour préserver leur « way of life » qui est non négociable.

52 réactions et commentaires

  • thecis // 22.04.2019 à 09h56

    On dira bientôt : « Si t’as pas de smartphone à 30 ans, t’as raté ta vie ! ».

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    • Glbert Gracile // 22.04.2019 à 10h10

      bien vu ! …on en vient à se demander sérieusement ce que « le progrès » nous a réellement apporté… vivre 80 ans au lieu de 60… mais en échange, nous avons du vider nos 60 annnées de leur contenu et de leur liens… je caricature, mais il y a un peu de ça.

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    • Bibendum // 22.04.2019 à 12h09

      On se demande si vous avez vous même un smartphone, auquel cas vous sauriez que: « Si ton gosse n’a pas de smartphone avant cinq ans, tu lui fais rater sa vie. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-ecrans-pas-si-nuisibles-pour-les-enfants_2057807.amp.html

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      • Pierre C // 23.04.2019 à 14h35

        Cet article de l’Express est vraiment pourri. « Adolescent » « Jeune »… C’est quel âge ? Une phrase pour résumer mal et orienter des études de dizaines de pages…
        Heureusement une conclusion correcte pour une fois : faire preuve de bon sens, si le sommeil et les activités en famille ne manquent pas, et si vous êtes heureux, alors il n’y a pas de problème. Tout à fait ! La nouvelle question est donc : êtes vous heureux ? Qu’est ce que le bonheur pour vous ? Votre Iphone vous rend il heureux ?

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  • René Fabri // 22.04.2019 à 10h02

    L’argent se disperse ? Je le vois plutôt se concentrer.

    Par ailleurs, les petits dessins rectangulaires dans le tableau permettent de désigner tout de suite les coupables : celles (ou ceux) qui bavardent au téléphone. Interdisons donc les paroles, afin de laisser ces éléments chimiques enfouis dans la terre, où ils sont inutiles, mais c’est moins grave.

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  • Pierre C // 22.04.2019 à 10h25

    Pétrole : se raréfie. Ne disparaîtra pas totalement, quelques uns y auront toujours accès, mais la société globalisée n’en aura plus.
    Uranium : en orange, donc ressource sous pression. Extraction en Afrique, déjà en proie à l’instabilité.
    Terres rares : je ne sais pas à quel point ces ressources sont sous pression. Mais c’est un quasi monopole chinois.
    Lithium : ressource rare. Extraction en Afrique je crois.

    Conclusion : transition énergétique impossible. Seuls les barrages hydroélectriques peuvent être durables. Il nous faut revenir à l’utilisation de l’énergie mécanique et non électrique : moulins à eau et vent, traction animale.

    Tout ça se fera en 20-30 ans (fin de notre civilisation) et 20-30ans de plus pour l’émergence du monde suivant. Avec des accélérations de rupture parfois, comme des guerres, des révolutions, ou des catastrophes naturelles. On en reparle dans 50 ans !

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    • Barbe // 22.04.2019 à 11h09

      Il parait que le moteur à hydrogène fonctionne…

      Le pétrole est une rente de situation pour toute une industrie qui emploie…
      Mais peut-être que passer à une autre énergie, si elle s’insinue tout doucement par capillarité, dans le système économique, sera plus facile que la mère des batailles : faire que les gens votent directement les lois : les députés ne voudront pas lâcher, même si on leur dit qu’on a besoin d’eux pour les écrire, pas pour les voter…

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      • Kiwixar // 22.04.2019 à 11h27

        L’hydrogène n’est pas une ressource naturelle. Il faut le fabriquer, donc il faut de l’énergie.

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        • Barbe // 22.04.2019 à 11h37

          Permettez moi d’être étonné de ce que vous racontez…

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        • Pierre C // 22.04.2019 à 11h42

          L’hydrogène est l’atome le plus présent dans l’univers et sur terre. Cependant pour une utilisation en pile à combustible pour un bus par exemple, on passe par une électrolyse, donc par l’électricité, qui demande soit uranium, soit charbon, soit terres rares, soit barrages hydroélectriques.

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          • Barbe // 22.04.2019 à 11h52

            Merci de vos précisions. Je ne doute pas qu’il y a des contraintes matérielles. Elles signifient que la production dudit moteur est plutôt possible qu’impossible…
            Reste la volonté.
            Retour à la case privon : que le peuple décide…

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            • Jean-Do // 22.04.2019 à 12h17

              C »est plus grave que ça: en fait, il n’y a pas de solutions rentables pour le cycle de l’hydrogène.D’autant que sa conservation n’est pas des plus simples car c’est le plus petit élément qui soit et l’étanchéité des contenants est un réel souci.

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            • Sara // 22.04.2019 à 13h30

              Ca n’est pas seulement une question de possible / impossible, mais de rentabilité énergétique.

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          • Wakizashi // 22.04.2019 à 12h38

            Soit l’hydrogène lui-même. Si le moteur à hydrogène est réellement fiable, alors on peut produire de l’énergie électrique (on devrait dire « convertir » pour être rigoureux, l’énergie n’étant jamais produite…) à partir de l’hydrogène comme combustible.

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            • Kiwixar // 22.04.2019 à 13h14

              Oui, mais d’où vous vient l’hydrogène? Ce n’est pas une ressource naturelle sur terre. Il faut le produire (à partir d’énergie électrique).

              Donc on a : électricité > hydrogène (via électrolyse) > électricité (via pile à combustible). Le seul intérêt, c’est la capacité de stockage dans une voiture (plus d’énergie par volume en stockant de l’hydrogène qu’en stockant de l’électricité sur batterie). Reste la question des rendements dans l’électrolyse et la pile à combustible….

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            • Madake // 22.04.2019 à 13h58

              Houla ! Pour H l’abondance de l’élément est fortement tempérée par le fait que séparer H2 de O est énergétiquement très coûteux et que le brûler (oxydation) pour le recombiner en H2O fournit une énergie vraiment pitoyable comparé au pétrole. Après il y a le stockage qui est un autre problème car c’est un as de l’escape game, et il suffit d’un peu de chaleur ou d’electricité statique pour qu’il s’oxyde= brûle ou explose… cf les « explosions » du réacteur de Fukushima n’etaient pas nucléaires, mais dues à l’hydrogène produit par l’hydrolyse de l’eau de refroidissement sous l’action conjointe de la chaleur et des radiations…. H gaz plus léger s’est accumulé dans les hauteurs du confinement…. et Boum!! La catastrophe du dirigeable Hindenburg en est une autre illustration. On peut aussi le stoker sous forme liquide et dans des éponges métalliques….

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            • un citoyen // 22.04.2019 à 14h41

              madake : Et aussi dans l’acide formique où il y aurait eu des recherches si j’en crois cette page :
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_m%C3%A9thano%C3%AFque

              Sinon, on peut aussi en produire à partir du gaz naturel (le plus utilisé), du bois (gazéification) et aussi en utilisant certains microbes spéciaux qui en fabriquent par photosynthése (sans doute encore à l’étude).

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            • Wakizashi // 22.04.2019 à 14h41

              @ Kiwixar

              « Oui, mais d’où vous vient l’hydrogène? »

              Eh bien de l’électrolyse. Il existe d’autre façons d’en produire d’ailleurs (gazéification du charbon, reformage du gaz naturel, production par certains microbes…)

              Je disais ça juste pour rebondir sur les propos de Pierre C, qui disait (à juste titre) que pour produire l’hydrogène par électrolyse, il faut de l’électricité, donc du combustible. Il existe énormément de process industriels dans lesquels l’élément produit est réutilisé pour alimenter le process lui-même. Par exemple les turbines à gaz des plateformes gazières (et pétrolières) tournent avec les gaz de production.

              Plus globalement, l’hydrogène est effectivement l’atome le plus simple (un protron et un électron) et le plus abondant qui existe. On le trouve partout, il est relativement facile à extraire, et à ce titre il est quand-même plus prometteur que tout autre atome. Après bien-sûr, il y a des problèmes techniques qui se posent, comme pour n’importe quelle source d’énergie, mais globalement je pense que le problème (que vous évoquez vous-mêmes dans votre 1er message) est plus politique que technique. Enlevez l’obsolescence programmée et ça ira tout de suite beaucoup mieux par exemple.

              Et côté technique certains éléments poussent aussi à l’optimisme. Imaginez par exemple que l’on sache fabriquer des supraconducteurs à température ambiante : comme leur résistance est nulle, le courant électrique y circule indéfiniment. Plus besoin ou presque de production électrique…

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            • grumly // 22.04.2019 à 15h00

              Pour l’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène, je voudrais ajouter que vous produisez aussi du CO2 et du monoxyde de carbone. Je me rappelle qu’on faisait l’expérience au lycée. J’imagine que ça dépend du matériau des électrodes.

              Sur Fukushima, à l’époque Arnie Gundersen montrait qu’il y avait bien eu une explosion nucléaire et pas juste une explosion d’hydrogène. Il faisait plein de vidéos, il y en a d’autres un peu plus techniques que celle-là. https://www.youtube.com/watch?v=s97safqp-V0

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            • Wakizashi // 23.04.2019 à 10h27

              Non. L’électrolyse de l’eau produit du dihydrogène et du dioxygène…
              2H2O -> 2H2 + O2

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        • Patrick // 22.04.2019 à 14h17

          c’est pourtant simple d’obtenir H2.
          la meilleure méthode consiste à craquer des hydrocarbures , à partir du méthane ( CH4 ) je crois. Donc je ne vois pas où est le problème 🙂

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      • douarn // 22.04.2019 à 12h55

        Il n’y a pas de source de dihydrogène gazeux dans la nature (ou si peu). Il n’y aura donc pas de derrick pour que vous y veniez faire le plein.

        De manière annexe, je me rappelle les peurs inspirées par les voitures équipées d’une bonbonne de GPL. Le gaz de pétrole liquéfié (butane+propane) est pourtant beaucoup moins « fuyard » que le dihydrogène.
        H2 est la molécule la plus petite de la nature. Elle est à même de s’immicer dans le réseau cristallin de certains métaux et peut prendre la poudre d’escampette par le plus petit défaut des matériaux sensé la contenir.

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      • Max // 23.04.2019 à 15h10

        En dehors du problème de la production d’hydrogène mentionnée dans d’autres commentaires, il faut aussi un catalyseur dans la pile (ainsi qu’une membrane), sinon il ne se passe rien. Il faut rappeler que la principale technologie de pile à combustible aujourd’hui utilise du platine comme catalyseur. Au fur et à mesure que le catalyseur se détériore, la pile perd en puissance et le catalyseur se disperse, inutilisable et irrécupérable a priori.

        Avec le stock mondial, on peut produire environ 4 milliards de voitures à hydrogène au total mais l’extraction actuelle (en supposant qu’on la dédie entièrement à ça) ne permettrait que d’en produire 12,5M par an.

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    • Subotai // 22.04.2019 à 21h01

      « Terres rares : je ne sais pas à quel point ces ressources sont sous pression. Mais c’est un quasi monopole chinois. »
      *****
      Yess!
      C’est aussi pourquoi la France garde sous le coude la Polynésie: Nodules polymétalliques au fond du Pacifique. 😉
      Un p’tit coup de Qwant donne ça:
      https://www.senat.fr/questions/base/2000/qSEQ000424694.html
      http://www.senat.fr/lc/lc234/lc2340.html
      J’ai quelque part le document PDF complet de l’étude.
      PS: C’est pourquoi je pense qu’on n’a pas fini de rigoler quand il va falloir assurer la souveraineté armée sur toute cette surface – pour rappel : équivalente à l’Europe!

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  • René Fabri // 22.04.2019 à 10h38

    Quid des conséquences sur notre dernier fleuron industriel, la production d’armes ?

    L’article n’en parle pas, mais on va devoir payer de plus en plus cher pour fabriquer les bombes atomiques, les frégates égyptiennes, les hélicoptères ukrainiens, les avions de combat et les chars lourds.

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    • Patrick // 22.04.2019 à 14h19

      on va reconvertir tout ça en fabrique de mousquets, sabres, bombardes …

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  • Kiwixar // 22.04.2019 à 11h08

    L’âge de pierre s’est terminé alors qu’il restait encore des pierres. A mon avis, l’âge du minage et raffinage intensif de toutes ces ressources se terminera bien avant qu’elles viennent à vraiment « manquer », par simple problème énergétique (prix du pétrole/gaz). Quand la ressource pétrolière sera vraiment problématique (les pays producteurs gardant leur production pour la consommation interne), l’énergie rare ne sera utilisée que pour le recyclage et non plus pour le minage et raffinage. La consommation chutera, on apprendra à vivre autrement, sobrement.

    Dans les pays sans hydrocarbures (UE), on aura à décider si on devient Gilets Marrons à fouiller dans les décharges pour que nos Seigneurs puissent continuer comme avant (exemple Macron au ski), ou bien si on ratiboise tout ça un bon coup pour bâtir une société harmonieuse avec des gens heureux. Par contre, il est clair que les fous du haut tireront dans le tas pour préserver leur « way of life » qui est non négociable.

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    • alain maronani // 22.04.2019 à 16h00

      Expliquez moi comment on se passe de raffinage et de transport (qui utilisent de l’énergie) pour produire de l’énergie rare ?
      Encore un GRAND spécialiste du yaquafauquon…

      On apprendra a vivre sobrement ? Oubliez les seigneurs ils seront COMME VOUS dans le même radeau…

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      • pilow // 25.04.2019 à 13h54

        Les Seigneurs vont et viennent. Ce sont ceux qui exploitent le plus efficacement les autres. De nos jours ils sont à la têtes des états, banques, grandes multinationnales, à l’époque romaine, ils étaient à la tête des armées ou empires agricoles, … Il y aura toujours des « aspirant seigneurs »

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    • pilow // 25.04.2019 à 14h00

      C’est également mon analyse. Nous n’aurons pas à attendre 30 ans pour connaître de gros soubresauts du système, entre autres parcequ’il fonctionne à flux tendu et que l’interconnection (suppression de la redondance, qui est « coûteuse ») dans nos économies est telle qu’un accoup suffira à provoquer des effondrements.
      Les pays sans hydrocarbures, comme vous le dites, n’auront que la possibilité d’un retour à l’énergie mécanique, ce qui laisse deux possibilités : 1) un retour au servage qui mainteindra une classe élitaire au pouvoir , ce qui implique pour le grand nombre non pas de la sobriété, mais de la pauvreté extrème. 2) quelque chose que je ne parviens pas à immaginer, tant la tendance à la soumission volontaire est chez l’homme une constante. A minima une société très sobre, où l’on ne se chauffe plus, où l’on répare tout « à l’africaine », où l’on se soigne moins (ou plus du tout), etc…

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  • rolland // 22.04.2019 à 11h44

    Dire que l’on considère et que l’on nomme encore et toujours les élites au pouvoir, des responsables, nos responsables !
    Les mots sont-ils devenus fous ou bien l’humanité marche-t-elle sur la tête ?
    Nous savons que nous sommes en plein tournant civilisationnel et plutôt que de travailler et d’agir à une transition la plus douce que nous puissions proposer, nos (ir)responsables nous y amènent comme on se dirigerait droit dans un mur.

    Dès lors, je ne peux imaginer qu’il n’y ait pas de dessein macabre dans les prévisions officieuses aux plus hauts niveaux comme dans les stratégies actuelles de « l’organisation globale internationale »……cela me fait penser à cette statue devant la commission européenne à Bruxelles qui représente un homme marchant sans s’apercevoir que son prochain pas va l’emmener dans le vide, « au fond du gouffre »…

    Quid de l’idéologie officieuse des élites se tenant dans la lumière comme derrière la scène ?

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    • Patrick // 22.04.2019 à 14h25

      Les zélites se maintiennent au pouvoir en promettant du pain et des jeux ( vieille recette bien connue depuis 2000 ans ), et le peuple est content et préfère ne pas se poser de questions.
      Donc, un politicien , soucieux de sa carrière , peut-il venir annoncer : » bon les p’tits loups , la fête est finie il va falloir se remettre à bosser 60H par semaine dans les champs et à la main .. et se bouger le c..  » ?

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      • pilow // 25.04.2019 à 20h15

        Le plus délicat dans cette annonce sera la partie où le zélite dira « *vous* allez vous remettre à bosser 60H/jour dans les champs,… mais pas moi ». Avant que ce disours là soit « acceptable » (par les masses choquées et perdues), il faudra d’abord quelques chocs violents. C’est à mon avis la stratégie actuelle. Ils préparent les esprits, attendent les chocs, puis déballeront leur « plan de guerre » : vous bossez, on gère.

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  • Michel Ickx // 22.04.2019 à 11h51

    Ce billet. s’ajoute et vient confirmer le billet précédent de Nafeez Ahmed sur l’intelligence collective (possiblement le meilleur jamais publie sur les-crises.)
    Pour ceux qui lisent l’anglais il est intéressant de visiter le site de Nafeez et de prendre connaissance de sa biographie et de son projet pour conserver ce qui peut l’être de l’effondrement en cours et pour en minimiser les conséquences:

    « Only collective intelligence can help up stave off » By Nafeez Ahmed

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  • Toff de Aix // 22.04.2019 à 12h08

    En même temps, ce genre de tableau est un piège : il est l’exemple même de ce qu’il faut faire pour continuer à vivre comme si de rien n’était, et ne rien changer à nos habitudes. Il ne provoquera pas, ou peu, de prise de conscience majeure.

    Premier problème : il n’est pas à la portée de tout le monde. Depuis quand la masse des consommateurs sait même de quoi on parle quand on affiche ce tableau ? Vous allez me dire que la majorité des jeunes, aujourd’hui, le savent ?

    Second problème alors : quand je lis « menace sérieuse d’ici 100 ans », ou mieux encore « risque futur de manque de disponibilité » en tant que consommateur qu’est ce que je me dis ? Ben oui, c’est ça : »j’ai le temps », « ceux qui viendront après moi trouveront une solution », « c’est pas mon problème ».
    Une liste, avec les disponibilités à court terme surtout, et les conséquences immédiates(pas d’ici 100 ans) si le rythme d’extraction continue à cette allure, serait beaucoup plus parlante.

    Exemple : concernant le cuivre, qui est en effet present en grande quantité dans la croûte terrestre, et noté en jaune dans ce tableau… A ce rythme de consommation et d’extraction nous n’en avons plus que pour vingt ans de réserve. Car le retour sur investissement d’extractibilité est de plus en plus coûteux. Nous allons manquer très rapidement de cuivre à ce rythme, malgré le fait que la terre en est farcie : pour l’extraire cela coûte de plus en plus cher.

    Que ferons nous sans cuivre ? Déjà, plus d’électricité…. Ce tableau ne le mentionne pas, il ne mentionne pas les risques à très court terme, et leurs conséquences DE NOTRE Vivant. Selon moi l’essai est raté…

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    • Kiwixar // 22.04.2019 à 12h31

      Le cuivre deviendra très cher avant de manquer, et donc on risque de voir se généraliser le vol de câbles, y compris haute tension. Ça risque de remettre en cause la génération électrique centralisée longue distance (exemple centrales nucléaires) et favoriser le local et low tech (solaire thermique). Le monde d’après n’a pas été préparé, donc il va être agité.

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    • alain maronani // 22.04.2019 à 15h29

      Et VOUS..?…Vous savez ce qu’est la table de Mendeleïev? Vous savez ce que signifient les chiffres qui accompagent chaque case ? Vous savez pourquoi elle est arrangée de cette façon ?
      La masse des consommateurs..Vous êtes chimiste ou bien spécialiste de la fission ? les neutrons et la structure de l’atome sont votre pain quotidien ?

      Pour le cuivre..vous êtes dans le fossé. La situation est bien plus préoccupante sachant que le rcyclage est limité, cher. difficile a mettre en place.

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  • RV // 22.04.2019 à 13h51

    La focalisation sur (les ordinateurs portables que sont) les smartphones occulte une des causes majeures de l’effondrement à venir, les émissions de CO2 dues à l’utilisation des énergies carbonées.
    Sortir des énergies carbonées est une question de survie.

    Notre civilisation industrielle est essentiellement dépendante du pétrole du charbon et du gaz. Le smartphone est un épiphénomène.

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    • Patrick // 22.04.2019 à 14h30

      Sortir des énergies carbonées signifie surtout se passer de 80% de l’énergie utilisée aujourd’hui.
      On peut même se demander si les autres sources d’énergie seront toujours disponibles si on n’a plus d’énergies carbonées ( disponibilité des matières premières et matériaux nécessaires ? ).

      Que deviennent les grandes régions urbanisées , les grandes métropoles en supprimant 80% ou plus de l’énergie ?

      De toute façon , les sources d’énergies carbonées sont en voie de tarissement donc il va bien falloir s’en passer.

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      • RV // 22.04.2019 à 17h14

        C’est bien l’enjeu, le défi auquel nous sommes confrontés.
        Par exemple, pour ce qui est de l’alimentation, une piste serait de développer la permaculture, aussi bien à la campagne qu’en ville. Une agriculture sans intrants, sans pétrole, sans machine thermiques, une agriculture qui va être source d’emploi, qui nécessite beaucoup de main-d’œuvre et de nombreuses connaissances.

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        • Patrick // 22.04.2019 à 20h53

          ça je connais bien , je pratique , mais !!
          pour nourrir les 12 millions d’habitants de la région parisienne , ça fait quand même quelques ha à cultiver , ça nécessite des ressources en eau , ça veut dire des transports , de la conservation … ou alors ça veut dire un gros mouvement de retour à la terre. Y’en a un paquet qui ne sont pas prêts à ça.

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          • RV // 23.04.2019 à 11h09

            je crains que nous n’aurons pas le choix.

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  • alain maronani // 22.04.2019 à 15h21

    J’ai lu avec consternation les divagations…Pour éclaicir l’esprit et pour une vulgarisation sérieuse lisez donc le livre de Sam Kean (traduit en français) – Quand les atomes racontent l’histoire du monde – qui parle de la table de Mendeleïev, de sa naissance, son histoire, les anecdotes, les drames qui ont permis son état actuel.
    La table périodique est un document scientifique et anthropologique qui montre tous les aspects humains, du génie au drame, la compétition scientifique. Vous y apprendrez pourquoi Nabuchodonosor est devenu fou, pourquoi Ghandi détestait l’iode, vous saurez tout sur les protons, les .électrons et les neutrons..

    Je vis dans un pays qui est un scandale géologique et il faut constamment rappeler le chiffre suivant. La production minière a été multiplié par 4 en 20 ans. C’est la première cause de pollution mondiale. Pour les ordinateurs il y a déjà eu des études de la DARPA (renseignement américain) qui montrait que dans 20 ans les ordinateurs seraient réservés à quelques uns, à l’armée. Nous allons assister, peu importe les mesures à un écroulement de ce que nous utilisons. Au hasard..prothèses en titane, chirurgie de pointe (cardiaque, cerveau), fin de l’ordinateur pour tous, etc..

    Le retour de la mort précoce si dans le mème temps les humains ne se sont pas entretués pour le dernier puit de pétrole, la dernière mine de berylium….

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    • Bibendum // 22.04.2019 à 16h59

      C’est bien le scénario que j’entrevois, avec Kiwixar qui dit que nous n’y sommes pas préparés, agitations en perspective. Patrick soulève aussi le problème de l’alimentation des grandes métropoles.

      Mais après ? Sauf catastrophe nucléaire ou méga dérapage bactériologique et/ou chimique, j’ai avis que certains bien avisés de la situation réelle ont déjà préparé ce nouveau monde, moins peuplé, qui pourra profiter des toutes dernières technologies avec un rapport ressources/consommation plus équilibré.

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      • alain maronani // 22.04.2019 à 17h22

        qui pourra profiter des toutes dernières technologies avec un rapport ressources/consommation plus équilibré.

        Ce que vous écrivez est un non-sens total…profiter des toutes dernières technologies suppose AU DEPART que vous êtes capable non seulement de les produire mais de les maintenir (produits, machines pour les fabriquer, matières premières, connaissances, etc..) sur une longue durée. La complexification croissante des technologies va mener à leur disparition pas à leur multiplication.
        Pour vous donner un exemple que vous puissiez comprendre…Il y a autant de lignes de code informatique dans l’un des ordinateurs en temps-réel destiné à permettre la stabilisation en vol d’un Airbus a320 que DANS l’ENSEMBLE du programme Apollo..(en passant ce type d’avion NE PEUT voler sans ordinateurs..).

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        • Bibendum // 22.04.2019 à 19h45

          Pour le « programme » Apollo, je vais botter en touche pour ne pas être accusé de complotisme 🙂

          Alors AU DÉPART, les personnes Avisées auxquelles je fais allusion dans mon précédent commentaires SONT les personnes propriétaires des toutes dernières technologies puisque c’est eux qui les produisent au sein même de leurs structures industrielles.

          Plus pragmatique. Divisez la population mondiale par 2 et toute votre théorie de rupture en approvisionnement s’effondre.

          Laissez les mettre en place leur univers robot-ia et sans nul doute le meilleur des mondes « possible » verra le jour et pour de longues décennies.

          Certes, il y aura moins de tout et surtout moins de monde pour « partager » ce tout…
          C’est une hypothèse, hein 😉

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          • alain maronani // 22.04.2019 à 22h20

            C’est une hypothèese hein…sans chiffres. Divisez la population mondiale par 2..Au cas ou vous l’ignoreriez (probablement..) l’essentiel des matières rares nécessaires à ces techno sont AUSSI dans les pays les plus peuplés…hein…informez-vous un peu et sortez de vos mirages complotistes…Pour la mesure de la complexité logicielle du programme Apollo ceci a été longuement discuté dans des conférences internationales sur le génie logiciel..endroits que vous ne fréquentez pas.
            [modéré]

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  • mite.54 // 23.04.2019 à 08h12

    Prévoir un terrain avec un mur l’entourant – cultiver de quoi se nourrir – installer une
    eolienne pour l’électricité un cheval ou deux près d’une rivière pas trop polluee….
    Avec une personne aimée …. faites des a présent vos Économies …. courage

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    • Pierre C // 23.04.2019 à 14h49

      L’électricité est un grand confort mais très superflu. Une éolienne est visible au dessus du mur. Un panneau solaire PV est plus discret. Un panneau solaire thermique est discret et réparable presque à l’infini, mais il ne fait que l’eau chaude, pas d’électricité.

      Ne pas oublier une forêt à côté, des nappes phréatiques, une région avec beaucoup de surface agricole en bio. Participer à la vie du village, connaître les gens, être membre de la fédération de chasse, du club de couture, du club des jardiniers. Aider les mamies à faire le boudin. Apprendre à élever et tuer une poule. Faire des stages de secourisme. Faire du sport. Bricoler, réparer, aider les voisins. Vivre avec sa famille, grouper les amis autour. Cultiver les plantes médicinales (commencer par les simples). Jeter sa télé. Apprendre à dormir dans une chambre très froide, à porter un pull en intérieur. Savoir utiliser une hache. Toujours en apprendre plus, pour échanger un service contre quelque chose que vous ne savez/possédez pas. Savoir se passer du superflu dès aujourd’hui. Construire un cadre moral/éthique de nature traditionnelle, afin que ce nouveau mode de vie se perpétue au travers de votre descendance.

      Bon courage, bonne continuation.

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  • pedro // 23.04.2019 à 18h08

    il faut avoir confiance dans le progres scientifique
    exemple on doit rapidement resoudre le problemes physiques du traitement
    traitement de quoi ?
    mais des déchets nucléaires
    bien sur
    en passant fukushima n est pas un accident nucléaire mais l accumulation de grosses erreurs de génie civil lors de la construction de la centrale

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  • Renaud // 24.04.2019 à 09h37

    Comme je ne peux pas suivre le rythme de parution des articles, il y a peu de chances, comme souvent, que mon commentaire soit lu.
    Il y a cet entretien d’Emmanuel Lechypre (17 jan. 2019) avec Guillaume Pitron, investigateur, auteur d’un livre, -la guerre des métaux rares- et de Pierre-Noël Giraud, économiste très réputé que j’apprécie beaucoup, parlant ici de son 2ème livre (qui est une réédition de mise à jour d’un 1er livre) -L’Homme inutile- traitant de plusieurs sujets déterminants (dont la démographie). Les deux livres ici présentés par leurs auteurs sont complémentaires et soulèvent chacun des questions aujourd’hui sans réponse discernables, mais décisives.
    (c’est sur daylimotion, hélas l’entretien est entrecoupé de publicités de la plus basse crétinerie! On dirait des préfigurations accablantes de ce qui arrive!)

    https://www.dailymotion.com/video/x6d9fy3

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    • Sybillin // 25.04.2019 à 10h21

      Merci pour ce lien cela donne envie de lire ces livres.

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