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3.novembre.20183.11.2018 // Les Crises

Tout va bien, Panasonic invente des œillères pour employés de bureau

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Le « progrès » – version « monde du travail »…

Source : Usbek & Rica, Pablo Maillé, 22/10/2018

Un groupe de designers rattaché à Panasonic et réunis sous le terme Futur Life Factory, a récemment dévoilé un « casque » équipé d’œillères. Son objectif ? Réduire le champ de vision et le bruit entourant chaque utilisateur au travail, particulièrement celles et ceux oeuvrant en open space. Prix de départ : 215 euros.

On connaissait les œillères utilisées en sport hippique pour « améliorer » les performances des chevaux de course, voici désormais les œillères pour humains, censées aider à « mieux se concentrer » au travail. Futur Life Factory(qui se présente sur son site comme un « groupe de designers de Panasonic dédié à la créativité »), vient en effet de dévoiler un « casque » en forme d’arc de cercle à l’horizontale, dont l’objectif est de réduire le champ de vision et le bruit entourant chaque utilisateur. Nom de code : Wear Space.

« Espace personnel »

D’abord introduit au festival South by Southwest d’Austin (Texas) en mars dernier, le casque est revenu sur les devants de la scène au début du mois d’octobre, lors d’une présentation aux médias à Tokyo. Sur son site officiel, le groupe japonais présente l’objet comme un « dispositif portable créé pour aider à la concentration en limitant vos sens visuel et auditif, grâce à une technologie antibruit et une cloison qui contrôle votre champ de vision ». Ce faisant, précise la marque, Wear Space « crée instantanément un espace personnel – c’est aussi simple que d’enfiler un vêtement ».

D’une masse de 330 grammes, le casque est doté d’une autonomie de batterie de 12 heures, rechargeable en 3 heures. « Le dispositif peut aussi être ajusté en fonction du niveau de concentration souhaité », assure le site, sans donner plus de précisions.

Premier financement participatif pour Panasonic

Comme le relève le Japan Times, Panasonic fait appel, pour la toute première fois de son histoire, au (…]

Suite à lire : : Usbek & Rica, Pablo Maillé, 22/10/2018

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Commentaire recommandé

Andreus // 03.11.2018 à 06h58

Avec l’open Space, je ne sais plus me concentrer, je suis interrompu tout le temps, ce que je faisais seul en me concentrant, nous sommes 10 à essayer de le faire ensemble.
La skyzophrenie au quotidien dans l’entreprise ou l’idee d’un communautarisme se confronte en permanence à l’individualisme. Je suis devenu un zombie.
Lorsque je rentre le soir, mon épouse comprend que je dois passer des moments seuls, je dois dîner seul, pour me retrouver et me connecter à mon ressenti.

Je me casse à la retraite d’ici moins de 2 ans, et j’ai probablement la chance de me faire virer avant, avec un ptit cheque. La fin de l’enfer, du chaos management d’ou finit par sortir un semblant de quelque chose au final. J’ai appris à devenir personne, et j’ai dû me taper toute la littérature et les CD audios d’Eckart Tolle pour arrêter de penser, et ne plus réagir à rien. Un super homme aseptisé et mort avant l’heure.

57 réactions et commentaires

  • Linder // 03.11.2018 à 06h19

    Le livre « l’Ordre du jour », qui a reçu le Goncourt en 2017 rappelait bien que l’un des buts des nazi, en 1933, c’était la mise en esclavage des non ariens, et non pas l’extermination (je dis bien en 1933, à partir de fin 1941, la situation change). Cet aspect n’est pas suffisamment souligné. Il semble pourtant d’actualité.

      +19

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  • jacques // 03.11.2018 à 06h33

    Un « open space » avec des gens équipés comme cela me ferait penser à un élevage de poules pondeuses en batterie !Affligeant.

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  • Fritz // 03.11.2018 à 06h48

    Horrible Staline, qui ne laissait aux paysans qu’un lopin dans leur kolkhoze…
    Nous, c’est bien plus mieux : nous laissons aux salariés un Wear Space dans leur open space.
    Pour ignorer notre entourage, nous avions déjà le téléphone mobile… Une carapace, c’est encore mieux.
    Vive la société ouverte. Et l’enfer, c’est les autres.

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    • Duracuir // 04.11.2018 à 07h06

      « l’enfer c’est les autres ». Il se trouve que le paradis aussi.

        +3

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  • Andreus // 03.11.2018 à 06h58

    Avec l’open Space, je ne sais plus me concentrer, je suis interrompu tout le temps, ce que je faisais seul en me concentrant, nous sommes 10 à essayer de le faire ensemble.
    La skyzophrenie au quotidien dans l’entreprise ou l’idee d’un communautarisme se confronte en permanence à l’individualisme. Je suis devenu un zombie.
    Lorsque je rentre le soir, mon épouse comprend que je dois passer des moments seuls, je dois dîner seul, pour me retrouver et me connecter à mon ressenti.

    Je me casse à la retraite d’ici moins de 2 ans, et j’ai probablement la chance de me faire virer avant, avec un ptit cheque. La fin de l’enfer, du chaos management d’ou finit par sortir un semblant de quelque chose au final. J’ai appris à devenir personne, et j’ai dû me taper toute la littérature et les CD audios d’Eckart Tolle pour arrêter de penser, et ne plus réagir à rien. Un super homme aseptisé et mort avant l’heure.

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    • Duracuir // 03.11.2018 à 08h30

      D’accord avec vous. Mais à l’inverse, j’ai été à mon compte quelques années et j’ai travaillé seul à la maison: un véritable enfer. Aujourd »hui, comme j’en parle plus bas, je bosse dans une situation bruyante mais j’avoue que c’est un vrai bonheur d’avoir une foule de collègues avec qui je peux passer des moments de micro-détente, de fous rires, d’échanges en tout genre.
      « L’enfer c’est les autres » disait Jean-Sol Parte mais il se trouve que le paradis aussi.
      Et je n’échangerai pour rien au monde mon « enfer » foutraque et bruyant pour le « paradis » de ma solitude entrepreneuriale.
      C’est que peut-être vous n’êtes absolument pas fait pour cette atmosphère.

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      • R.C. // 03.11.2018 à 15h33

        J’ai connu les deux, dans des contextes certes différents. Je peux vous assurer que ma productivité était meilleure lorsque je disposais de mon espace clos. Effectivement, oeillères et boules Quiès sont quasi indispensables pour se concentrer quand vos quatre voisins immédiats sont en pleine conversation téléphonique.
        Lorsque le cabinet où j’étais consultant a déménagé, la haute direction (US, bien sûr) nous a vendu l’open space en arguant d’une communication horizontale améliorée. Foutaises ! L’expérience a démontré qu’aucune amélioration n’apparaissait mais une saturation.
        Il s’agissait, en fait, – indépendamment d’instaurer un contrôle mutuel insidieux – de gagner des m2 et du loyer… De toutes façons, nous avions besoin de bureaux indépendants (notre ultime refuge, parfois) pour mener nos longs entretiens en vis à vis.

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    • Ballot // 03.11.2018 à 08h53

      Votre position est entendable et je la respecte sachez-le.
      Pour ma part, je ne travaille pas en open space. En revanche, sur mon lieu de travail, j’oscille entre besoin de voir et échanger avec les hommes et femmes qui travaillent là et des moments où je m’isole dans mon bureau pour travailler sur des choses qui requièrent calme et concentration mais aussi tout simplement par besoin de me retrouver avec moi.
      Je crois comprendre que vous n’avez malheureusement pas ce choix.
      Quand comprendra t’on que les êtres humains sont parfois très dissemblables en fonction de leur expérience de vie, éducation, désirs…. au lieu d’être la projection de notre propre réalité personnelle.
      Belle journée à tous (tes)

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  • aladin0248 // 03.11.2018 à 07h18

    Le capitalisme moderne déborde d’imagination. Amazon avait déjà développé le bracelet de contrôle et la mise en cage de ses employés (dépôts de brevets). Concernant cette dernière, il n’a pas osé l’utiliser devant le tollé. On vit une époque formidable.

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  • Jack // 03.11.2018 à 07h53

    Open Space with Limited Space Inside ® by Panasonic.
    Va falloir rajouter un autre casque qui va détecter les approches dans ton nouvel espace limité.
    Ah non, on a déjà, ça s’appelle un bureau.
    Le futur est décidément très prometteur ….. surtout en conneries.
    Idiocracy, c’est pas un film, c’est un avant-goût.

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    • Surya // 03.11.2018 à 08h05

      Le film n’est pas très bon mais le scénario est clairement un excellent sujet d’anticipation

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    • Enma // 04.11.2018 à 21h16

      J’aime beaucoup votre formule, c’est tellement ça. ^^

      Mais réalisez, on pourra avoir de la musique, et avec les lunettes G**gle ou un casque VR on pourra même croire qu’on est ailleurs pendant qu’on travaille. Et là on sera dans More :

      https://www.dailymotion.com/video/x9w1o

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  • calal // 03.11.2018 à 08h11

    Il faut des contre pouvoirs au marche.Un marche libre c’est quand l’echange est librement consenti.Sur le marche du travail, la liberte de refuser de travailler se reduit.
    Certains patrons offrent des conditions de travail et des salaires qui font qu’il n’est pas avantageux pour un salarie de signer le contrat de travail.Ils vont alors utiliser leur bras arme , l’etat actuel, qui va faire des lois et des reglements pour « contraindre » le citoyen d’accepter.Bientot le rsa sera obligatoire,et effectuer des « travaux de reinsertion formation » obligatoires egalement.Tout est fait pour acculer petit a petit le citoyen qui veut etre libre ou autonome et donc l’empecher de fuir le joug ou en ce cas les oeilleres qu’on veut lui faire porter.
    L’etat n’est plus gardien objectif des regles d’un libre marche du travail,il favorise un cote,celui qui le paie.

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    • vert-de-taire // 03.11.2018 à 11h11

      Contre pouvoir au marché du travail ..

      cf Friot et

      Pour aller plus loin sur les évolutions du droit du travail, il faut lire ou écouter le passionnant Alain Supiot

      https://www.college-de-france.fr/site/alain-supiot/_course.htm
      ou lire :
      La gouvernance par les nombres, Paris, Fayard, 2015, 512 p. (https://www.fayard.fr/la-gouvernance-par-les-nombres-9782213681092)
      Grandeur et misère de l’État social. Leçon inaugurale au Collège de France, Paris, Fayard, 2013, 63 p. (version électronique : http://books.openedition.org/cdf/2249)
      L’esprit de Philadelphie. La justice sociale face au Marché total, Paris, Seuil, 2010, 182 p. (trad. en 5 langues)
      Homo juridicus. Essai sur la fonction anthropologique du Droit, Paris, Seuil, 1re éd. 2005, coll. « La couleur des idées », 324 p. ; 2e éd. 2009, coll. « Points-Essais », 334 p. (trad. en 8 langues)

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  • Duracuir // 03.11.2018 à 08h25

    je trouve que c’est une excellente idée. Dans un atelier, on porte des gants, des chaussures de sécurité, des tampons ou casques anti-bruit.
    Même si l’open space est un enfer sur terre imaginé et installé par des abrutis qui n’y travaillent pas, il arrive qu’on ne puisse pas faire autrement.
    Je ne veux pas généraliser mon cas, mais il se trouve que je fais un travail très minutieux dans un domaine sensible, qui ne souffre pas de droit à l’erreur. Or, pour ce boulot, il est quasiment impossible de bosser en bureau fermé et donc, on doit avoir la concentration d’un comptable dans un espace ouvert au 4 vents, aux passages incessants et au bruit presque permanent. J’avoue que si l’entreprise nous offrait de tels casques, ce ne serait pas du luxe.

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    • Genuflex // 03.11.2018 à 11h23

      Pour avoir participé à la conception de quelques dizaines d’immeubles de bureau, dont des renovations, le systeme open space vs bureaux cloisonnés est un phenomene cyclique. Dans les annees 80, le siege d’IBM a Paris vantait le bureau individuel après avoir renoncé à l’open space. 25 ans plus tard, c’est l’open space qui revient sur le devant de la scene !
      D’un point de vue performantiel, la luminosité d’un openspace est meilleure que le meme espave cloisonné. La densité de bureautiers est plus élevée, aussi. En revanche, plusieurs etudes montrent que l’on s’y concentre moins bien.
      Cela a avoir avec le management des usines, et l’envie de controle d’une hierarchie… et puis a-t-on besoin que les employés se concentrent ?

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      • Booster // 03.11.2018 à 18h09

        De nos jours c’est le home office qui devrait être promu, moins cher pour la société, plus agréable pour le salarié qui n’aura pas à perdre 2 heures par jour dans les transports (= 10 heures par semaine quand même) et très bon pour la planète car beaucoup moins polluant. Expliquez-moi pourquoi le home office n’est pas obligatoire quand on nous ressasse les oreilles avec des cop21 etc…

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        • Marie (Pan Pan) // 04.11.2018 à 15h32

          le home office, Amazon, les courses livrées à la maison, AlloResto,
          et puis peut-être la scolarité pour tous obligatoire à domicile, et pour finir avec l’aide à domicile avant de caner ( et pour nous y aider )….autant ne pas sortir de l’utérus pour sauver la planète.
          Sur le site de l’INA se trouve une archive des années 60 qui promeut le Tout-à-domicile gràce aux technologies possibles de l’époque, édifiant!

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          • Jérôme // 05.11.2018 à 02h06

            Pour la scolarité pour tous à domicile, on est déjà dans le futur.
            La toute dernière réforme (rentrée 2018), permet aux lycéens en seconde de choisir à partir de l’année prochaine, deux à trois spécialités. En revanche, les lycées n’ont pas l’obligation de fournir les enseignants et c’est l’académie qui gère en « bonne intelligence » avec les chefs d’établissement, la mise à disposition des spécialités.
            Pour faire court, les lycéens vont à partir de l’année prochaine, fréquenter un ou deux lycées pour accéder aux cours qu’ils souhaitent. S’ils ne peuvent pas se déplacer trop loin ou déménager, il existe l’enseignement à distance.
            …Comme la consultation médicale à distance depuis peu….
            Avantage: moins d’enseignement c’est moins de professeurs à payer = grosses économies!
            Avantage induit: Grosses économies sur le dos de l’Education nationale = Plus de budget pour le complexe militaro-industriel et moins d’impôts pour ceux qui « défiscalisent » déjà beaucoup.
            Merci qui? Merci Manu!!!

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            • Marie (Pan Pan) // 06.11.2018 à 18h01

              C’est peut-être aussi sa façon de « gérer » la violence à l’école:
              moins de profs qui se prennent le réel en pleine face?
              Encore une autre paire d’oeilléres en somme, avant celles au boulot.
              …même qu’on devrait s’y (se les) mettre dans la rue, dans les transports, au supermarché, histoire là aussi de rester bien concentré sur ce qu’on fait (ou nous demande) et de ne surtout pas se laisser « divertir » par d’autres agressions ou des déviations de pensées (ah non pour ça y a les médias).
              Tous chacun chez soi et si obligés de sortir, obligation de les mettre!

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  • Michel LEMOINE // 03.11.2018 à 08h57

    qu’est-ce qui est totalitaire aujourd’hui sinon le fonctionnement des grands groupes capitalistes. Dans son ouvrage « Lénine, les paysans, Taylor », le sociologue Robert Linhart montre que l’organisation du travail est aussi et toujours un dispositif de domination. Le capitalisme néolibéral pousse ce dispositif à son extrême limite. Depuis environ 2003, il a renforcé le pouvoir discrétionnaire de l’employeur par l’introduction de méthodes de gestion individualisée des performances. Ces méthodes, couplées à l’enregistrement de l’activité (la traçabilité) et articulées à des menaces de licenciement, ont transformé en profondeur le monde social du travail. Le mesurage comparatif des performances entre les travailleurs n’a pas apporté de la « justice » dans le jugement et le traitement des salariés. Il a au contraire exalté la concurrence entre les individus et généré le chacun pour soi : un isolement individuel et une méfiance généralisée d’autant plus exacerbée qu’on monte dans la hiérarchie. Les fondements de la loyauté, de la confiance, de l’entente, sont sapés. La solitude et la peur sont entrées dans l’entreprise. Comme dans la société totalitaire le contrôle « policier » est partout. Sur le lieu du travail, organisé en « open space », chacun est à chaque instant au vu de tous les autres mais pourtant chacun s’enferme dans sa fonction et n’échange plus que des messages techniques.  Chacun est tenu, souvent quotidiennement, de rendre compte de chacune de ses actions, que l’informatique enregistre par ailleurs à l’insu de ses utilisateurs. Les « reporting » se multiplient et les « procédures » sont de plus en plus contraignantes. La séparation de l’espace public et de l’espace privé est abolie : le travailleur (particulièrement le cadre) doit être joignable à tous moments. Il est sommé de se conformer à la « culture d’entreprise » et de manifester sa soumission à la fois dans ce qu’il fait mais aussi dans sa pensée et même sa manière d’être (sa motivation). Le monde du travail devient ainsi le lieu d’une servitude généralisée caractéristique de la société totalitaire.

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    • vert-de-taire // 03.11.2018 à 11h30

      Juste
      Je vous conseille de lire le comment on en est arrivé à cette situation calamiteuse, histoire de trouver comment en sortir.
      Alain Supiot ses livres et son cours du collège de France (disponible gratuitement en ligne) décrit avec précision comment ce diktat nous est tombé dessus.

      C’est bien cela qui nous rend impuissant : le chantage à la survie par la soumission des dirigés par les dirigeants grâce au contrat de travail, donc aux évolution du droit national, UE, mondial … Cela bafoue directement les droits de l’homme, puisque le salarié perd son libre-arbitre, premier droit universel.

      Il raconte comment la mise en concurrence internationale des salariés est une des causes de cette dictature, cette prise de conscience a présidé à la création de l’OIT …
      … en 1919

      Détail : c’est ce lien de subordination qui permet de dévaster la planète … Tout comme un soldat qui tue légalement (oui chef), un salarié dévaste légalement et provoque des catastrophes mondiales… (bien chef)

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      • Michel LEMOINE // 03.11.2018 à 13h19

        Le contrat de travail est protecteur quand le droit du travail est protecteur, c’est à dire quand il grave dans la loi les conquêtes des salariés.

        Il n’y a concurrence entre les salariés que dans la mesure où il manque une convention collective qui fixe les qualifications et les salaires.

        C’est tout cela qui est remis en cause aujourd’ui. C’est bien autre chose qu’une affaire d’oeillère.

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      • Sandrine // 03.11.2018 à 18h22

        @vert-de-terre,
        Soupiot ne critique pas le contrat de travail en tant que lien de subordination. Il milite au contraire au sein de l’OIT pour que les acquis obtenus à travers la normalisation internationale du contrat de travail soit préservés (ce qui est remis en cause par le neo-liberalisme).
        Ce qu’il critique, c’est le fait que l’on croie que le contrat de travail soit l’alfa et l’omega d’un travail réellement humain – on peut avoir un contrat de travail très protecteur mais faire un travail totalement abrutissant et déshumanisant (travail à la chaîne par exemple)

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        • Patrick // 03.11.2018 à 21h23

          ça fait une douzaine d’année que je n’ai plus de contrat de travail, mais pour deux jobs précédents j’avais fait fort :
          – pour un des jobs j’avais réussi à ne pas avoir de contrat de travail , juste une lettre d’embauche écrite par le PDG. Une liberté totale , surtout au moment de partir chez le concurrent.
          – pour un autre job j’avais eu la chance d’écrire moi-même mon contrat de travail, à l’époque j’avais pris la précaution de me faire un CNE ( Contrat Nouvelle Embauche, les syndicats ont réussi à le faire supprimer ). Même chose au moment de tirer ma révérence , pas de contrainte , même pas de préavis à faire.

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  • Alfred // 03.11.2018 à 08h58

    J’espère sincèrement que vous irez au bout de votre démarche de boycott de Panasonic à la suite de cette invention. Quelles que soient vos convictions politiques et quoi que l’on pense de ces œillères, le boycott reste la seule arme effective à la disposition du citoyen occidental (le qui a du pouvoir d’achat quoi qu’on en dise mais qui est confronté à une corruption masquée). C’est une action effective car elle est suivie d’effet immédiat (non achat) au contraire du vote qui n’est pas suivi d’effet immédiat (trucage (V–ls) ou action de l’élu contraire au souhait de l’électorat).

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    • Nerouiev // 03.11.2018 à 11h35

      Sans le savoir, je me réjouis donc de l’avoir boycotté sans le savoir. Je faisais mon post uniquement pour l’humour.

        +0

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  • RGT // 03.11.2018 à 09h55

    C’est parfait.

    Il ne manque plus que le fouet, la cravache et les éperons pour que les « managers » puissent « motiver » leurs collaborateurs et « booster » leurs performances.

    Quoique, ils ont déjà le fouet économique qui leur permet de ne pas accorder de revalorisation salariale au prétexte de « mauvaises performances » lors de l’entretien annuel d’évaluation.

    Finalement, les salariés ne sont que de simples animaux de trait comme les autres.

    Je crains que cette « idée géniale » ne se « démocratise » dans toutes les entreprises « branchées » de la planète.

    Quand j’ai commencé ma carrière, chaque ingé et technicien avait son propre bureau pour pouvoir se concentrer sur la tâche qui lui était assignée et la seule contrainte qui lui était imposée était l’obtention d’un résultat dans le délai qu’il avait lui-même approuvé.

    Maintenant, il faut non seulement faire le boulot avec un délai imposé et débile (en faisant un travail de cochon et en devant faire des impasses qui peuvent s’avérer critiques) mais de plus il faut supporter le regard inquisiteur d’un petit cheffaillon dont la seule mission est de surveiller que les « gueux » ne prennent pas 5 minutes d’inattention pour se vider l’esprit.

    Finalement, ces œillères sont surtout destinées à ne pas ressentir le regard inquisiteur du « manager » qui est très perturbant pour les « grouillots » et limite leurs capacités de réflexion.

    Avec de tels raisonnements, on comprend que le « must » de « l’optimisation » des dirigeants passe par les robots et « l’intelligence artificielle ».
    Je pense qu’il serait nécessaire de commencer à les remplacer EUX par des machines car elles feraient preuve de plus de discernement que ces sinistres individus.

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    • Fritz // 03.11.2018 à 10h14

      Qui sait, les robots feraient preuve d’un peu plus d’humanité que les managers…
      Et sur l’inutilité des dirigeants, Proudhon avait tout dit.

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  • Michel LEMOINE // 03.11.2018 à 10h14

    Pour compléter le tableau du totalitarisme d’entreprise, il évoquer la personne du dirigeant. Car à tout cela s’ajoute souvent un culte de la personnalité du « dirigeant ». Chaque travailleur est informé de chacun des déplacements de ce dirigeant, sa parole est répétée, ses initiatives sont vantées par le service « communication ». Il est traité à l’égal d’un demi-dieu et reçoit en gratification des sommes démesurées comme s’il était destiné à vivre plusieurs vies.

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    • Jean // 03.11.2018 à 11h25

      Et pourtant derrière ces dirigeants, dans les grandes entreprises, il y à un conseil d’administration qui doit rendre compte à des actionnaires qui exigent toujours plus de rentabilité à court terme. Et peu importe si ce gain de rentabilité à court terme se révèle catastrophique pour l’entreprise sur le long terme car les spéculateurs auront revendu leurs parts pour s’attaquer à une autre structure. C’est aussi comme cela que la finance fabrique le chaos, motivée par l’avidité de ceux qui n’en on jamais assez.

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  • Emmanuel // 03.11.2018 à 10h32

    On marche sur la tête…et maintenant la grande mode est au « flex-desk » qui se répend à vitesse grand « V ». Plus de poste de travail fixe, le matin, chacun s’installe au fil de son arrivée, et le soir repart en nettoyant soigneusement son bureau. Objectif (non affiché) : 1/ gain en surface (environ 30%), car le taux de remplissage permet d’avoir un nombre inférieur de poste de travail par rapport aux salariés ; 2/ « flexibilité » : comprendre, possibilité de faire varier les effectifs et les organisations au gré des évolutions. En ces temps de réorganisations perpétuelles, de « dématérialisation », c’est évidement très « pratique ». En ces temps de dégraissage dans certains secteurs (avec l’IA et le « digital », les potentialités sont considérables), de telles configurations sont « idéales ». Au passage, on encouragera la pratique du télétravail, une carotte efficace (qui évitera à bon nombre de se taper plusieurs heures de transport quotidiennes, ou qui évitera de se retrouver en vis à vis ou à portée d’un « chef » ou manager désagréable….Pour pouvoir se concentrer, chacun développera des stratégies personnelles (celle du casque en sera une) ; les gens trouveront des prétextes pour être de moins en moins sur place. Ainsi la communication spontanée sera de plus en plus difficile. La qualité du travail s’en trouvera forcément dégradée, parcellisée, superficielle, fractionnée…

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    • Michel LEMOINE // 03.11.2018 à 11h06

      Le flex-desk se met en place peu à peu. Il concerne surtout les cadres internationaux qui peuvent travailler aussi bien à Londres ou à Hongkong.
      Sinon c’est le rêve des concepteurs de la gestion par projet qui exige que chacun développe son réseau et aille de projet en projet comme le tennisman va de tournoi en tournoi en devant toujours se classer pour continuer à être invité.

      La fin est toujours la même : la relégation.

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      • vert-de-taire // 03.11.2018 à 13h06

        La fin est l’augmentation du rendement du capital donc de la rente ..
        .. sans tenir compte des coûts sociaux, écolo, démocratiques, ..

        non seulement une forme de dictature mais encore totalitaire puisque toutes les branches de la société se conforment à ce diktat.

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      • Chris // 03.11.2018 à 14h14

        Pas seulement les cadres internationaux, mais aussi les employés travaillant dans le cadre des 3×8.

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  • Pierre D // 03.11.2018 à 10h50

    Ce qui est critiquable ce n’est pas de tenter limiter les nuisances dans les open spaces, mais de maintenir leur existence en dépit de leur monstruosité.

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  • Myrkur34 // 03.11.2018 à 11h26

    Bon, à la base t’as l’air complètement con, ou tu veux imiter Dumbo ? (y a t’il une version en bleu?)
    Le pire, c’est qu’il y en a qui vont vous vendre çà en disant que vous êtes branché en l’adoptant.
    215€ ? C’est en palladium ce truc ou quoi ?
    Quant au « flex-desk » lu dans un commentaire précèdent, c’est juste pour rendre votre poste de travail le plus impersonnel possible avec des salariés différents à chaque fois vous entourant pour vous rendre mutique et parano à la fois pour bien sûr ne faire que travailler.
    Cela fera la jonction avec l’IA dans dix ans pour ce type de travail idiot qui permettra aux humains de le redevenir et de surtout rester enfin à la maison.

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  • Calal // 03.11.2018 à 11h42

    Je suis sur que dans ce casque y a une option avec des capteurs qui permettent d’enregistrer les mouvements de tête de l’employé,d’en déduire dans quelle direction il a regarde,pendant combien de temps et a quelle heure. un programme comparera les stats du casqiue sur plusieurs jours,entre plusieurs employés…
    Dormez tranquille bonnes gens,on s’occupe bien de vous…bah si la hitech permet de mettre au chômage qqs contremaitres et qqs cheffaillons…

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  • Michel LEMOINE // 03.11.2018 à 11h59

    Ce n’est pas le casque en lui-même qui pose problème, c’est le mode de management qui accompagne les open space.

    Certaines réactions devant ce casque me semblent relever de la même technophobie que celle qui se manifeste envers le compteur Linky (autre sujet du jour). On s’excite sur le compteur et on ne voit pas la privatisation du réseau, comme on se braque sur ce casque sans voir la précarisation généralisée que vise le management moderne.

      +5

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    • vert-de-taire // 03.11.2018 à 13h31

      Mais l’un n’empêche pas l’autre !

      On peut se rebiffer contre les privatisations des biens communs (énergie/santé/instruction publique/transports/police/nourriture/armée/ ..) et lutter contre les contraintes, donner des moyens de se faire tondre, d’espionnage, de se voir couper le courant de manière individuelle donc indémontrable, indéfendable …

      Je ne me suis pas rebellé je ne suis pas communiste …

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    • Sandrine // 03.11.2018 à 14h06

      Sans doute, mais la technique n’est jamais neutre, elle porte en elle un rapport de domination au profit de celui qui la maîtrise (et qui peut potentiellement l’imposer aux autres sous la forme d’un rapport social obligé, sans alternative)

      Le gros problème de ce type de technologie (ces bandeaux ou les compteurs connectés ) c’est que non seulement elle est orientée vers le contrôle mais surtout elle est totalement opaque (personne ne sait exactement ce que la direction ou le gouvernement peut savoir de vous, ce qui génère un sentiment de terreur diffus et un auto-contrôle permanent).

      Il y a technique et technique… certaines techniques vont dans le sens du progrès humain, mais certaines sont clairement réactionnaires.
      Il ne faut pas non plus confondre savoir-faire et technologie. Le premier est appropriation par l’homme d’un pouvoir qui le rend plus fort et plus indépendant au sein de la nature. La seconde le transforme en matière première consommable ( et le rejette en quelque sorte dans le monde d’avant Prométhée en quelques sorte, celui où l’homme était nu et tremblant face à une nature incompréhensible et oppressante dans laquelle des dieux égoïstes refusaient son épanouissement).
      Les avancées technologiques telles que le compteur connecté où ce bandeau ne sont pas un progrès, le progrès véritable ne peut aller que dans le sens d’une plus grande autonomie et d’une amélioration spirituelle de l’homme – ces technologies menacent de nous faire sombrer dans la barbarie.

        +2

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    • Emmanuel // 05.11.2018 à 11h47

      C’est un tout. En ce qui concerne le casque, c’est juste un paliatif à l’open-space (et aujourd’hui, le « flex-desk », appelé aussi le « flex-office », va lui aussi générer des artefacts). Là où la technologie pourrait être au service d’un progrès, elle est utilisée pour « l’efficience », c’est à dire pour améliorer « un » ratio coût/résultat. Juste une question : à qui profite le crime ? En fait, la notion de « progrès » a été remplacée par celle « d’innovation », puis, maintenant, par celui de « l’efficience ». Quant au management, ça médiocrité ne fait plus mystère, surtout dans les grandes structures….Et la personne humaine, elle n’est qu’un pion que l’on pourra déplacer au gré des intérêts….

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  • kasper // 03.11.2018 à 12h00

    ca doit donner l’air tres bete de porter ca, mais l’un dans l’autre, moi qui ai toujours travaille en open space et ai plus d’une fois cru devenir fou quand je devais tenir les delais pour accomplir une tache exigeant de la concentration, c’est une magnifique invention.

    personellement je suis alle jusqu’a me procurer un casque anti bruit pour ouvrier du batiment. le seul ennui c’est qu’il etait concu pour laisser passer la gamme de frequences de la voix humaine…

    ca ne m’etonne pas que ca vienne du Japon, ou avoir un bureau privatif est en general reserve au niveau CEO et les open spaces incroyablement bruyants.

    si on veut reduire l’empreinte ecologique de la societe, reduire les transports inutiles, le chauffage, optimiser l’espace de travail va faire partie des pistes a creuser, et l’open space fait ca tres bien. bien evidement mieux vaudrait des protection auditives passives qu’un systeme actif comme celui la qui utilise une batterie.

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  • calahan // 03.11.2018 à 13h19

    Finalement plus rien ne nous séparerait du cheval de trait.
    C’est vrai que dans le monde du travail, les comportements sauvages de prédation sont légions, au moins là c’est clair….

    Allez au travail le bétail et plus vite que ça !

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    • vert-de-taire // 03.11.2018 à 13h34

      Si une différence, de taille, nous votons encore ..
      .. un peu.
      Le cheval n’a pas de choix, il se soumet ou devient steak et colle.

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      • Jérôme // 05.11.2018 à 02h18

        Quand on ne vote pas, on vote in fine pour un MACRON.

        Combien de français sont encore des citoyens, c’est-à-dire dotés d’une conscience politique suffisante pour comprendre que le harcèlement publicitaire de la presse (TV, radio, presse écrite) les obligent à voter pour l’extrême centre?

        Vous appelez ça « voter »?

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  • R.C. // 03.11.2018 à 15h05

    Oh, p…, ce qu’elle est bonne, cette trouvaille ! Comment n’y avoir pas songé plus tôt…
    Je proposerai toutefois une amélioration au procédé : un élégant et discret anneau dans le nez (certains le portent déjà, en sus de clous dans joues, lèvres et autre lieux plus intimes) relié à du courant 24 V (style clôture à bovins).
    Et hop, à chaque fois que le salarié pique du nez ou s’égare dans une activité non strictement contractuelle, une petite secousse pédagogique vient redresser la courbe de productivité indûment fléchissante.
    Ben quoi, des automobilistes paient déjà spontanément, et fort cher, pour avoir sur leur véhicule des dispositifs d’alerte à la somnolence…

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  • Babar // 03.11.2018 à 16h57

    Dans la même veine, pour éviter de perdre du temps au Mc Do ou au food truck, on peut encore s’inspirer de la plus belle conquête de l’homme qu’est le cheval. Après les oeillères, le picotin d’avoine dans un sac sous le menton. Puisqu’il va falloir abandonner la viande, autant s’y mettre tout de suite…

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  • Michel LEMOINE // 03.11.2018 à 18h11

    Le pire avec l’open space c’est quand on a rien à faire. C’était mon cas en fin de carrière, on m’avait tout retirer pour le donner à
    des jeunes que j’étais censé former (mais qui se gardaient bien de me demander de l’aide).
    J’avais les oreilles qui sifflaient et je m’efforçais de paraître occupé pour éviter quelques remarques désobligeantes. Les journées étaient longues, très longues.

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  • Caliban // 03.11.2018 à 19h20

    L’open space est une organisation spatiale permettant :
    • de faire des économies d’espace / de concentrer les salariés de bureau dans un espace plus réduit
    • d’approfondir la surveillance « panoptique » de chacun de ses collègues, en espérant que cela « booste » la productivité

    Mais ce type d’organisation spatiale induit des effets pervers comme celui de réduire l’efficacité du salarié. Du coup, la techno vient à la rescousse avec des œillères …

    Honnêtement, j’ai l’impression de décrire le fonctionnement de la ferme des mille vaches…

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    • Patrick // 03.11.2018 à 21h27

      c’est typique de notre société . On crée un problème ou un truc qui ne fonctionne pas mais plutôt que de laisser tomber le truc on cherche une solution idiote sans remettre le truc en question.

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    • Emmanuel // 05.11.2018 à 12h27

      C’est tout à fait pertinent de noter la dimension de « surveillance panoptique », et de « booste de la productivité ». Etre vu et entendu en permanence par les autres, et réciproquement, est un formidable moyen d’auto-contrôle. Typique de cette culture qui se veut libérale en apparence, mais qui organise une sorte de coercition non visible. « Flexibilisation », « ouverture », des qualificatifs sensés promouvoir la liberté des individus, mais qui en fait, sont plutôt au service d’un asservissement. Cela peut paraître exagéré, mais voyez les conséquences de tels aménagements : dépersonnalisation, diminution de la possibilité d’échanger entre collègues, où sinon dans des salles de réunions non prévues pour ça, sous peine de déranger, bref, tout un tas de petits gestes sociaux qui sont empêchés ; sans parler des échanges interpersonnels qui étaient possible dans une configuration classique de bureaux, et, évidement considérés comme une perte de temps, voire un danger pouvant être formenté contre l’organisation et source de contestation….Evidement, les « flex-desk » permettent de reconfigurer les espaces aux gré des organisations, et empêche implicitement chacun de s’approprier un espace. On n’a plus son espace de travail et une certaine intimité, on se retrouve juste « de passage » dans un espace provisoire et le plus neutre possible, dépossédé aussi, en quelque sorte, de ce qui pouvait apparaître son outil de travail…
      Le problème dans cette affaire, c’est, à mon avis, un phénomène que les têtes pensantes n’ont pas vraiment évalué (ou peut-être que si, mais ce serait pervers), à savoir un phénomène de démotivation : tant que la demande est supérieure à l’offre (cf. le chômage de masse), le seuil « d’acceptabilité » ne sera pas dépassé. Mais aussi, qui dit démotivation, dit aussi diminution de la sacro-sainte productivité. Là, ça commencera à faire mal au portefeuille…Etape suivante ?

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  • jdautz // 04.11.2018 à 12h46

    on dirait une solution de l’UE : Le problème n’est pas l’Openspace, le problème c’est la concentration des salariés, on invente donc un patch… comment tout changer pour ne rien changer…

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  • Georges // 04.11.2018 à 18h28

    Vous n’avez rien compris, ça s’appelle le « bonheur au travail » 😉

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  • christian gedeon // 05.11.2018 à 13h56

    Et ce n’est qu’un début…avec les puces injectables et les nano technologies,nous allons vers un avenir radieux…ajoutons y la GPA,en attendant les gestations hors corps,et youpiyoup! En même temps,comme disait quelqu’un PERSONNE n’est OBLIGE d’accepter tout çà…change de boulot mec ou mecquesse,c’est ce que j’ai fait quand on a commencé à vraiment me faire chier! C’est fifficile? ben oui,peut – être,mais la vraie liberté a un prix,ce n’est pas gratuit,ni dû.

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  • ChauffeLaBreizh // 06.11.2018 à 01h02

    On aurait dit ça en 93 on aurait parlé de films de science fiction, avec ses dictatures numériques… Aujourd’hui ça parait un produit tout à fait cohérent… dans l’ère du temps.

    Avoir réussi à faire croire qu’on en est arrivé là « par le cour naturel des choses » (alors que dans les faits c’est taillé à la hache depuis 30 ans contre nature et dans une seule direction), reste pour moi la meilleure représentation et preuve de l’existence d’un complot, un vrai.

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