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4.avril.20174.4.2017 // Les Crises

TRIBUNE. Fukushima : une catastrophe sans fin

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Source : Sciences et Avenir, 13.03.2017

6 années se sont écoulées depuis le tremblement de terre de 2011, le tsunami, l’explosion de la centrale nucléaire. Le lieu du drame véhicule désormais la catastrophe en son nom : Fukushima. Où en est-on ?

Kazuo Sato, 75 ans, prie pour son fils aîné Kenichi disparu, le 11 mars 2017, six ans après l’explosion du réacteur nucléaire n°1, provoquée par un tsunami.
Kota Kawasaki / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun /AFP

Chaque mois de mars est l’occasion de rappeler qu’une année supplémentaire s’est écoulée depuis l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima. Cet accident, dont l’ampleur est sans égale, a mis à l’épreuve le marché de l’énergie nucléaire, dont la technologie continue pourtant de bénéficier d’un très large soutien politique. Nous publions « Fukushima : où l’on tente encore de nous faire croire que le nucléaire pourrait être moteur de la redynamisation rurale (une catastrophe sans fin) », une tribune rédigée par Cécile Asanuma-Brice, chercheur en sociologie urbaine, adjointe au directeur du bureau CNRS Asie du Nord.

Voici maintenant plus d’un siècle que nos pays modernisés se sont tournés vers la planification afin de penser un meilleur équilibre économique et démographique de leur territoire. Si tel fut le discours mis en avant pour en vanter les mérites, le résultat n’en reste pas moins décevant, si ce n’est nul. Le rééquilibrage régional n’a que relativement fonctionné, bien qu’artificiellement réactivé par quelques espoirs toujours déçus, et les campagnes ont continué à se vider de leurs activités humaines au profit des villes dont l’étalement s’épanche telle une tâche d’huile alimentée par les fuites du moteur de la société de consommation. Il en est de même au Japon, où les campagnes meurent lentement, où les villages abandonnés laissent leurs belles demeures de bois pourrir au gré des vents, au fil du temps. Fukushima n’avait pas échappé à ce rouleau compresseur d’un système économique sans indulgence, devenu l’ultime but de la production humaine alors qu’il aurait dû en être son serein soutien.

ISOTOPES. Ca n’est donc pas sans surprise que nous observons l’ardeur des organisations internationales, ainsi que celle du gouvernement japonais à vouloir à tout prix faire rentrer dans leur campagne en désuétude les populations réfugiées suite à l’accident nucléaire du 11 mars 2011. Plus de 6 années après l’explosion de la centrale, présents plus que jamais sur ce territoire rural perdu au milieu de nulle part, les membres de l’AIEA, du CEPN, de l’IRSN et autres UNSCEAR (1), se lancent dans « l’humanitaire » à la défense des paysans en péril, nous ventant les bienfaits de la résilience (2), les nuisances du refuge, les méfaits sanitaires du stress face au désastre, tout en affichant une attitude agnostique envers les résultats épidémiologiques qui voient pourtant croître à plus de 184 le nombre d’enfants de moins de 18 ans ayant du être opérés d’un cancer de la thyroïde sur un échantillon limité de 270 500 personnes (3). Ce point, qu’il est devenu tabou d’évoquer dans les cercles scientifiques, est néanmoins fondamental, en ce qu’il est celui qui déterminera la nécessité des politiques de protection à mettre en œuvre, ou non, en cas d’accident. Si l’explosion d’une centrale nucléaire et la dispersion des isotopes qu’elle contient à travers monts et vallées n’est pas dangereuse pour la santé humaine et pour la vie dans son ensemble, alors pourquoi partir en cas d’explosion, pourquoi évacuer les populations dont on broie la vie communautaire, mais aussi à quoi bon dépenser tant d’argent à décontaminer, pourquoi avoir créer des centres de recherches spécifiques sur la radio-protection puisqu’il serait inutile de s’en protéger, et finalement pourquoi se servir de ces mêmes isotopes inoffensifs pour réaliser l’arme de destruction ultime que l’on brandit à la face du monde à chaque tension diplomatique ? Bref, nous devons rétablir de la cohérence dans nos discours et nos analyses. Si les habitants de Fukushima se sont réfugiés, ou ont été évacués (même si l’évacuation organisée par l’administration a été bien tardive) c’est qu’il y a un danger, réel, dont nous avons tous connaissance : scientifiques, militaires et citoyens (cette dernière catégorie comprenant les deux précédentes).

Ce danger serait néanmoins variable, bien que jamais nul, en fonction de la dose reçue. En outre, alors que les populations de toutes parts réclament une plus grande sécurité vis-à-vis du nucléaire, les seuils des doses dites admissibles par les autorités gestionnaires sont relevés, en toute discrétion, à chaque accident.

La réouverture progressive de la zone d’évacuation © Préfecture de Fukushima

« Ai-je droit de mettre en jeu l’intégralité des intérêts des autres ? » (4)

Afin de permettre une marge d’acceptabilité toujours plus grande du risque, les institutions en charge de la gestion du nucléaire et de sa production ont élaboré un système de seuils dits « acceptables » pour l’être humain. Le tout est de réussir à appréhender, ainsi qu’à quantifier ce qui est de l’ordre de l’acceptable prenant en considération les aspects économiques, sociaux et sanitaires générés par une catastrophe nucléaire. On aurait pu croire que l’aspect sanitaire eut été déterminant, et que l’être humain accorderait plus d’attention, plus d’intérêt, à ce qui pourrait mettre sa santé en péril, mais à notre grande surprise, il n’en est rien. Ainsi, bien que les dernières études épidémiologiques telles Inworks (réalisée sur une cohorte de plus de 308 000 travailleurs de centrale nucléaire), ou encore le modèle LNT (Linear No-Threshold model, 2007, Université d’Ottawa) nous prouvent l’augmentation du risque de développement de maladies proportionnellement au niveau d’exposition aux irradiations, balayant de fait la pertinence d’une limite sécuritaire, des seuils sont encore fixés afin de permettre l’existence de l’exploitation de centrales nucléaires et de leurs désagréments: fuites et autres accidents potentiels augmentant le niveau de radioactivité environnant. C’est ainsi que l’on a vu le seuil de protection internationalement fixé à 1 msv (pour la population hors travailleurs des centrales), passé, sans bruit, à 20 msv dans les directives de l’union européenne en 2014, 3 ans après Fukushima. Il est par ailleurs indiqué dans ce même texte qu’un taux annuel allant jusqu’à 100 msv est envisageable dans des conditions d’urgence (5), justifiant un niveau de 20 msv/an en temps normal, en pleine contradiction avec les études menées sur la question.

Ce point est fondamental, en ce qu’il permet, entre autre, l’autorisation internationale de la réouverture d’une partie de la zone d’évacuation autour de la centrale de Fukushima à la fin du mois de mars 2017. Le but de cette démarche est d’élaborer un système de cogestion citoyenne des conséquences d’un accident afin de prouver que l’on est capable de surmonter une catastrophe nucléaire en sachant gérer la radioactivité présente, mais également de diminuer les coûts auparavant pris en charge par les entreprises gestionnaires des centrales. Pour autant, l’imposition d’une planification politique au retour à vivre dans les zones contaminées de Fukushima n’a pas le succès escompté et les désastres s’enchaînent tour à tour.

Mesure de la radioactivité d’un pin. Age : 100 ans, Hauteur : 15 m, prélevé en janvier 2016 à Iitate (Fukushima). Mesures effectuées par l’université d’Hiroshima. La mesure montre la concentration des isotopes dans le cœur des végétaux. © Documents ITO Nobu (centre de recherche sur la radioactivité à Iitate (IISORA).

Les désastres annoncés se succèdent sans fin à Fukushima

Ce fut d’abord une politique de décontamination toute aussi drastique, coûteuse, qu’inefficace, qui a conduit à l’entrepôt de milliers de sacs contenant des tonnes de terre contaminée répartis sur plus de 115 000 sites dans la préfecture, principalement en bord de mer. Cette politique ayant rempli son seul rôle de regain de confiance citoyenne en démontrant que le gouvernement se préoccupait de la situation, et devenue ingérable par le volume occupé, s’est conclue par la décision de réutiliser les débris en deçà de 8 000 Bq/kg pour la construction des routes et autres travaux relatifs aux ponts et chaussées dans l’ensemble du pays. Cette stratégie s’est accompagnée d’une campagne de communication sur l’acceptation du risque pour inciter au retour en vue d’une « stabilisation » avant l’accueil des jeux Olympiques de 2020, avec notamment la construction d’un centre dans lequel on apprend aux habitants les différents modes de décontamination possibles via des maquettes ludiques, ou encore des visites organisées dans la centrale nucléaire endommagée pour les lycéens, sans protection mais armés de dosimètres.

[…]

Lire la suite sur : Sciences et Avenir, 13.03.2017

(1) AIEA : Agence Internationale de l’énergie atomique, CEPN : Centre d’étude sur l’évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire, IRSN : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, UNSCEAR : United Nation Scientific Comittee on the Effects of Atomic Radiation.

(2) Cf. Cécile Asanuma-Brice (2015), De la vulnérabilité à la résilience, réflexions sur la protection en cas de désastre extrême, Raison Publique, nov..

(3) Selon les résultats de la commission sanitaire rendus officiels en février 2017.

(4) Hans Jonas (2013), Le principe de responsabilité (p.81), Champs essais, Flammarion.

(5) « Sans préjudice des niveaux de référence fixés pour les doses équivalentes, les niveaux de référence exprimés en dose efficace sont fixés dans l’intervalle de 1 à 20 mSv par an pour les situations d’exposition existantes et de 20 à 100 mSv (aiguë ou annuelle) pour les situations d’exposition d’urgence ». II (Actes non législatifs). DIRECTIVE 2013/59/EURATOM du conseil du 5 décembre 2013 fixant les normes de base.

(6) Site de la commune

 

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Kiwixar // 04.04.2017 à 03h57

S’il y avait une petite élite mondiale omnipotente, elle se serait sans doute arrangée pour rendre illégal le nucléaire capable de contaminer tout un hémisphère (on n’est pas passés loin avec les barres de Mox de Fukushima #3) ou l’Océan Pacifique comme c’est le cas actuellement. Si ce n’est pas la NZ, où se retrouve alors ce « refuge » des élites? En Patagonie, exposée aux risques sociaux de l’Amérique du Sud? En orbite comme dans le film Elysium de 2003? Ou bien il n’y a pas de refuge, c’est la génération de l’élite « jouissons sans entraves » et « ajoutons un 0 à notre compte virtuel aux Caymans »… et tant pis pour la génération suivante.

C’est notre culpabilité d’avoir laissé les psychopathes diriger notre monde. L’espèce dominante suivante (le cafard?) ne sera peut-être pas aussi stupide ni aussi lâche.

146 réactions et commentaires

  • Jean-Paul // 04.04.2017 à 01h38

    Malheureusement il n’y a pas que là bas que les gouvernements laissent les populations exposées à la radioactivité en cherchant systématiquement à minimiser les accidents et leurs conséquences au besoin en occultant au maximum les informations.
    J’avais appris il y a un peu plus d’un mois qu’il y avait eu un nuage radioactif qui avait survolé une partie de l’Europe il y a quelques mois sans avoir pu trouver d’informations vraiment vérifiées sur le sujet puis j’ai découvert il a trois jours ceci sur un blog consacré principalement à Fukushima :
    http://www.fukushima-blog.com/2017/03/le-reacteur-nucleaire-de-halden-en-norvege-un-danger-pour-l-europe.html

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    • jp // 04.04.2017 à 03h52

      c’est plus compliqué que ça pour l’Europe
      « A ce jour, rien ne permet de faire le lien entre les rejets d’iode 131 du réacteur de Halden en Norvège en octobre 2016 et la détection d’iode 131 dans l’atmosphère de plusieurs pays européens en janvier 2017″ dit la CRIIRAD. »
      http://balises.criirad.org/pdf/CP_CRIIRAD_170314_Norvege_Halden.pdf

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      • Pasp // 04.04.2017 à 08h20

        En soit ce n’est pas totalement impossible au vu des chiffres fournits. Il devait rester début janvier 760 000 Bq de ce rejet d’iode 131 dans l’atmosphère (l’équivalent radioactif de 880 kg de bannane).

        Maintenant il trop tard pour s’inquièter de celle-ci il ne devrait rester (toujour selon les mêmes chiffre) que 2,5 equivalent bannanes de ces mêmes rejets.

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      • Betty // 04.04.2017 à 18h42

        L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire n’était pas aussi formel le 13 février 2017. Il précisait que: De l’iode 131, radionucléide d’origine artificielle, a été détecté, (…) Le premier signalement fait référence à un prélèvement réalisé au cours de la deuxième semaine de janvier dans l’extrême nord de la Norvège. (…) Outre le rejet d’iode, dont on ne connait pas encore la source, les conditions météorologiques défavorables (…).
        http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20170213_Detection-iode-radioactif-en-Europe-durant-le-mois-de-janvier-2017.aspx#.WOPLXG_ygdX

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 07h00

        Ah ben si mêmes les antinucléaires de la CRIIRAD le disent alors …

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        • Dids // 06.04.2017 à 08h33

          La désinformation continue par une avalanche de commentaires pro-nucléaires ! Merci à atomicboy pour ce soutien très actif. Pour ces pseudos infos tirées de pseudos scientifiques à la solde du lobby radioactif. Les mêmes méthodes ont été utilisées pendant plus de 50 ans pour l’essence plombée, pour l’amiante, pour le saccharose, … Leurs bienfaits sont bien connus ! Merci pour ce soutien aux bienfaiteurs de l’humanité rayonnante!

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    • Daniel Menuet // 04.04.2017 à 09h14

      Sur le sujet du nucléaire, des chiffres de mesures sont mis en avant (xxx mSv, xxx Bq/kg). Personnellement, je connais bien les mesures simples de température, pression, longueur; par contre est ce qu’il y a un site qui explique / commente toutes unités de mesures avec une échelle de dangerosité.
      Je sais qu’il y a un effet positif à base dose (irradiation médicale pour traiter les cancers).
      j’ai vu ce site qui explique les doses :
      http://ecolo.org/documents/documents_in_french/book/EffetsIrradiation.htm
      il est dit 100 mSv est un seuil en dessous duquel il ne se passe rien.
      Est ce que quelqu’un peut m’expliquer cela car ici on parle de moins de 100 msv/an ?
      Scientifiquement quel est le seuil bas bénéfique ?

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      • olympi // 04.04.2017 à 10h22

        Pour le sievert je vous recommande la page de wikipedia avec de nombreux exemple ou le dessin d’xkcd https://xkcd.com/radiation/

        Pour ce qui est du 100mSv/an (ne pas oublier l’unité du temps), c’est pas tant qu’il se passe rien, c’est qu’il est impossible statistiquement de mesurer un impact médical. Typiquement vous prenez les cancers de la thyroïde, leur variance annuelle est de l’ordre de quelques pourcent. Donc si vous avez une contamination qui provoquerait 1 point de cas supplémentaire, ça serait indétectable. Bien sûr ce n’est pas parce que c’est indétectable que ça n’a pas d’effet ou que ça en a. N’oublions pas que notre corps est fait pour lutter contre les radiations naturelles. C’est pour ça que le principe d’effet linéaire sur le corps humain de la radioactivité est très contestable.

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        • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 07h09

          Merci bcp pour ce lien graphique !

          Je vais m’empresser de le diffuser

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          • Dids // 06.04.2017 à 08h36

            Les effets bienfaiteurs des rayonnements ionisants sont évidents : ils affectent l’ADN et accélèrent les possibiltés d’évolution Darwinienne vers une élite supérieure.

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        • Didier // 07.04.2017 à 10h03

          En effet, les poussières radioactives ingérée ou inspirée par l’organisme semblent très toxiques : voir ci-après l’effet des particules alpha pour les cellules de l’environnement proche d’une poussière microscopique (insignifiante quand elle repose à l’extérieur du corps) .
          http://bienprofond.free.fr/hiroshi/2005/IrradiationUA.htm

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      • patrick // 04.04.2017 à 10h24

        en Europe , le seuil à partir duquel il y a un risque avéré de cancer est à 100mSv pour 5 ans , traduit en France par une limite à 20mSV/an ( dose maxi pour les travailleurs du nucléaire, sous surveillance médicale ) .
        En dessous de cette dose , il n’a pas été déterminé de risque, mais il n’a pas été prouvé non plus qu’il n’y avait pas de risque.
        L’irradiation médicale se fait avec des doses beaucoup plus importantes ( 10 à 12 Sv , soit bien au-delà de la dose mortelle pour un homme ) mais sur des zones très limitées sauf quand les opérateurs se plantent comme cela s’est produit il y a quelques années.

        il y a pas mal d’infos sur le forum de radioprotection ( entrée libre )
        http://www.forum-rpcirkus.com

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      • dupontg // 04.04.2017 à 14h11

        il existe une difference considerable entre les effets externes de la radioactivité ,(beta et gamma) et ceux dus à une absorption meme minime d’emetteurs alphas qui sont quasiment indetectables en externe ,car arretés meme par une feuille de papier

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        • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 07h12

          Oui, et le tabac contient du polonium par exemple …mais les végétariens mangent pus de carbone, donc plus du carbone 14 aussi …or il semble qu’il vivent plus longtemps !

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          • dupontg // 05.04.2017 à 22h06

            Le carbone 14 se transforme en azote 14 par emission d’un beta- peu energetique….
            pas d’alpha qui est le plus dangereux pour l’ADN

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          • dupontg // 05.04.2017 à 22h25

            On trouve le cas le plus typique avec l’uranium 238 qui n’emet que des alphas et est tres peu radioactif mesuré par un compteur geiger ..
            l’usage de cet uranium appauvri pour faire des projectiles est tres interessant de par sa densité tres elevée..
            Mais sa poussiere est extremement toxique une fois absorbée par l’organisme.

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          • Dids // 06.04.2017 à 08h45

            Le polonium ne se trouve pas sous le sabot du cheval. Il est présent dans le tabac par la grâce d’une industrie dédiée au bien-être qui répand des bienfaits reconnus par la sécurité sociale . Le carbone 14 n’est pas éliminé par les animaux d’élevage et se distribue très bien dans les boucheries .

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      • thierry44 // 04.04.2017 à 14h27

        Bien expliqué sur http://www.laradioactivite.com/

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      • RGT // 04.04.2017 à 19h09

        Le meilleur moyen de connaître les effets réels des doses « admissibles » de radioactivité consiste simplement à « inviter » les « experts » à être exposés pendant quelques années aux doses qu’ils jugent « acceptables et sans danger ».

        J’ai l’impression qu’aucun d’entre eux ne serait volontaire pour participer à des essais qui prouveraient le bien fondé de leurs affirmations.

        On voit bien la grande qualité de toutes leurs expertises : Ils sont très forts pour quantifier un risque auquel ils ne sont pas exposés.

        Et il en va de même pour tous les sujets similaires, que ce soit concernant la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, la chimie de synthèse, etc, etc.

        Quand aurons-nous la confirmation leurs affirmations en voyant un expert affirmant qu’un produit est inoffensif (roundup par exemple) en absorber une quantité non négligeable (1/2 litre) pour prouver ses affirmations ?

        C’est étrange, je n’ai jamais vu une telle expérience.
        Et je ne pense pas la voir de mon vivant.

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        • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 07h22

          Ce n’est pas exact ce que vous dites.

          L’académie de sciences et de nombreux scientifiques du monde entier ont fait des études sur le sujet :

          Effects of Cobalt-60 Exposure on Health of Taiwan Residents Suggest New Approach Needed in Radiation Protection
          https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2477708/

          Rapport académie des sciences sur l’effet Hormèse
          http://www.academie-sciences.fr/archivage_site/activite/rapport/rapport070405.pdf

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          • Dids // 06.04.2017 à 08h53

            L’académie des sciences? Celle qui convient aux pouvoirs en place ? Qui récompense les études pro-dogma et dissimulent les constats qui sont évidents même pour l’homme de la rue en lien social avec ses voisins ? ( les conséquences sur la thyroïde )

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        • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 07h26

          Et comme vous dites, il faudrait que l’effet hormése soit mesuré sur toutes les substances que nous utilisons. C’est le travail des épidémiologistes.
          Seulement voilà, certains petits malins, as de la communication et de la récolte de dons ne veulent pas que le flot de peur et de dons s’arrête …GP l’avouait il n’y a pas si longtemps devant le tribunal au canada ! Ils ne veulent pas que les dons s’arrêtent et donc usent de la rhétorique agressive, mensongère, pavlovienne, reptilienne pour arriver a leurs fins.

          J’en veut pour preuve que bon nombre de personnes qui répètent les salades antinucléaires dés qu’ils veulent en parler a charge, ne se rendent même pas compte que ce qu’ils disent est antinucléaire et écrivent facilement : « le pire c’est que je ne suis pas antinucléaire ! »
          C’est une preuve pour moi qu’ils ont réussi a tellement mattraquer leurs slogans simplistes et trompeurs pour un grand nombre que comme l’ont dit bcp avant moi : « répéter un mensonge 500 fois, il deviendra une vérité… »
          Et une preuve aussi que les récepteurs de ces slogans ont désactivé leur réflexion mais ont parfaitement enregistré l’émotion associée a ces mots habituels.

          Par exemple, il est très facile pour un antinucléaire d’utiliser 2 mots ou 4 mots pour dire son opposition au nucléaire, alors qu’ils faudra des phrases longues et des concepts compliqués pour démontrer que c’est faux.

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          • Dids // 06.04.2017 à 08h56

            Les statistiques : quand on retire les accidents causés par une vitesse excessive, par une distraction telle qu’un téléphone portable ou un chien trop joueur, une insuffisance mécanique, … Il apparaît que l’alcool ne tue pas sur les routes françaises !

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        • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 07h35

          Lisez le fil de commentaires ici sous l’article, les mots Tchernobyl, déchets nucléaires, Fukushima, radioactivité nuage, radioactif, et j’en oublie surement…

          Ces simples mots demandent des heures d’explications car propagés dans les mass-médias complices de cette désinformation associé a de l’emotion (souvent la peur) constituent un imaginaire collectif totalement irrationnel…

          Alors je sais que l’Homme est grandement irrationnel, mais là, ça bat des records. les mêmes utilisent cette technique dans divers domaines qu’ils veulent détruire, mais surtout qui leur rapportent des lignes de dons colossales ! Et sans résoudre les problèmes. Juste nous monter les uns contre les autres.

          Franchement j’ai changé de camp quand j’ai compris la manipulation après avoir passé des années et des heures a lire des livres et sur la toile et regarder des conférences des deux bords.

          Le pire c’est qu’un simple « Pourquoi ? » permet très souvent de désactiver l’argument antinucléaire. Oui, car ils répètent mais ne savent pas ce que signifie ce qu’ils disent !

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          • Dids // 06.04.2017 à 09h05

            Les mass médias au cœur d’une manipulation émotionnelle des foules ? Ça se saurait forcément ! Non désolé : l’information factuelle est évidemment neutre !

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    • zorglub // 04.04.2017 à 11h53

      Oui, c’est absolument scandaleux. Des rejets radioactifs, des mensonges éhontés, une opacité totale.

      J’en profite pour relayer l’appel de fonds de la CRIIRAD, plus que jamais indispensable à l’indépendance de l’information sur le nucléaire en France ; qui s’est vu supprimer une subvention régionale annuelle de 100000€ fin 2016 par la région Rhone Alpes.
      Je viens d’adhérer à la CRIIRAD, il faut bien essayer de compenser et de soutenir cette association !

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      • fanfan // 04.04.2017 à 13h20

        L’explication pourrait être celle de la campagne d’information de la CRIIRAD concernant les Niveaux Maximaux Admissibles de contamination radioactive dans les aliments en cas d’accident nucléaire :

        > Terre à terre (10.01.2015) Les nouveaux règlements alimentaires européens en cas d’accident nucléaire avec Roland Desbordes, président de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité)
        http://terreaterre.ww7.be/emissions/raw/150110.mp3

        > Niveaux Maximaux Admissibles de contamination radioactive dans les aliments en cas d’accident nucléaire. Sommaire du dossier :
        http://www.criirad.org/aliments-nma-accidentnucleaire/sommaire.html
        Le projet de règlement élaboré par la Commission européenne prévoit le maintien des limites de contamination excessivement élevées adoptées en 1987-1989 sous la pression de la France. Il est d’autant plus impératif de revoir ces limites à la baisse que depuis cette époque les effets cancérigènes des produits radioactifs se sont avérés bien plus élevés qu’on ne le pensait (ce qui a conduit l’Europe à abaisser de 5 mSv/an à 1 mSv/an la limite de dose définie pour le public : une division par 10 était nécessaire mais elle a été jugée trop pénalisante pour l’industrie)…

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  • atanguy // 04.04.2017 à 02h19

    En France,c’est aussi une catastrophe financière avec la folie des EPR,la privatisation d’EDF et l’incurie des gouvernements qui se sont succèdès. Personne parmi les candidats a la présidence ne semble s’en apercevoir a part Melanchon.
    https://www.google.com/search?q=melanchon+nucleaire+youtube&rlz=1C1CHBF_enUS700US700&oq=melanchon+nucleaire+youtube&aqs=chrome..69i57.16909j0j4&sourceid=chrome&ie=UTF-8

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  • atanguy // 04.04.2017 à 02h28

    En France,c’est aussi une catastrophe financière avec la folie des EPR,la privatisation d’EDF et l’incurie des gouvernements qui se sont succèdès. Il faut questionner tous les candidats a l’election presidentielle sur le sujet!

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    • Alfred // 04.04.2017 à 07h11

      Dans le cas de l’epr il y a des « responsables mais pas coupables » qui finiront pendus aux arbres en cas de catastrophe (pour cette raison leurs noms sont cachés): tout ceux qui ont triché à la fabrication des fonds de cuves deffectueux au Creusot (et leurs patrons) et ceux qui le savaient et ont couvert ça chez Areva et edf (et leurs patrons). Ces gens sont des criminels.

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      • UnKnown // 04.04.2017 à 11h01

        Oui enfin les graves défauts de la cuve de Flamanville se résument à une concentration en carbone supérieure de 0.003% à la valeur cible sur le fond de la cuve… L’explosion des couts et la démesure du projet, mal estimé, sont eux plus à blâmer que ce détail, qui importe bien peu quand on voit le reste de la machinerie qui a été rajoutée au réacteur. L’EPR de Flamanville intègre un récupérateur de Corium, mais comme cette technologie est relativement nouvelle et surtout « extrême » (on parle quand même d’un système capable de recueillir et de refroidir du magma radioactif), les coûts on explosé par rapport aux prévisions.

        La bonne blague et le vrai scandale, celui dont on parle moins, c’est que EDF-Areva ne SAVENT PAS comment démanteler leurs vieilles centrales (en tout cas pas celons les normes éditées par l’ASN). Et que pro ou anti nucléaire, il va bien falloir aligner des dizaines de milliards pour développer les outils capable de les démonter.

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        • patrick // 04.04.2017 à 11h27

          EDF ? quelque chose comme 60 milliards d’euros de dettes + une centaine de milliards pour remettre à niveau les centrales nucléaires puis les démanteler un jour ou l’autre + une vingtaine de milliards pour terminer les EPR en cours ??

          qui c’est qui va payer ? vous vous posez encore la question ?

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          • madake // 05.04.2017 à 09h43

            @patrick
            Dites-moi, suite à la vente d’Alsthom à GE, sachant que c’est désormais une entreprise étrangère privée, qui va maintenir et modifier notre parc nucléaire, croyez-vous que la note en sera réduite d’autant?
            Que la sécurité y gagnera?
            Croyez-vous que ceux qui ont autorisé cette vente ne le savaient pas?
            Vous auriez-vous vendu?

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        • dupontg // 04.04.2017 à 19h04

          pourquoi les demonter….?
          autant les condamner en les noyant dans le beton
          tout au moins les parties les plus critiques.
          l’Homme doit posseder un gene de chat pour vouloir planquer ses dechets sous le tapis..
          ça n’a d’ailleurs pas trop reussi aux allemands..
          http://www.liberation.fr/terre/2010/07/14/l-allemagne-minee-par-ses-dechets-nucleaires_666035

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        • Didier // 04.04.2017 à 21h14

          Le fond de cuve n’atteint que 50% de la résilience exigée : en cas de refroidissement brutal par exemple pour refroidir un coeur fondu, le risque de fissure ou rupture fragile est trop important en regard des normes en vigueur. La discussion du pourcentage de carbone est une aimable diversion pour masquer la fragilité avérée d’un projet mal maitrisé par les techniciens en charge.

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    • Eric // 04.04.2017 à 15h30

      L’attitude des candidats à la présidentielle française se trouve d’écrire ici : http://www.sortirdunucleaire.org/Passons-les-candidats-au-compteur-Geiger?origine_sujet=EL201703

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  • Kiwixar // 04.04.2017 à 03h57

    S’il y avait une petite élite mondiale omnipotente, elle se serait sans doute arrangée pour rendre illégal le nucléaire capable de contaminer tout un hémisphère (on n’est pas passés loin avec les barres de Mox de Fukushima #3) ou l’Océan Pacifique comme c’est le cas actuellement. Si ce n’est pas la NZ, où se retrouve alors ce « refuge » des élites? En Patagonie, exposée aux risques sociaux de l’Amérique du Sud? En orbite comme dans le film Elysium de 2003? Ou bien il n’y a pas de refuge, c’est la génération de l’élite « jouissons sans entraves » et « ajoutons un 0 à notre compte virtuel aux Caymans »… et tant pis pour la génération suivante.

    C’est notre culpabilité d’avoir laissé les psychopathes diriger notre monde. L’espèce dominante suivante (le cafard?) ne sera peut-être pas aussi stupide ni aussi lâche.

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    • WhereIsMyMind // 04.04.2017 à 08h53

      Personnelement je me montre assez prudent quant à cet article. L’auteur utilise énormément la technique des non dits et des  »  » pour amener un coté complot je trouve. Je travaille en tant qu’ingénieur risk dans une boite d’accélérateur de particule, et comme toujours, le risque doit être quantifié. N’importe quel activité comporte un risque. Le risque lié à une faible exposition est faible… bien plus faible que le risque d’accident de voiture, ou celui lié à une exposition au soleil sur une plage en été.
      Je ne dis pas que les autorités ou que le complexes industrielles agissent correctement et je ne dis pas que mettre des centrales nucléaires sur une faille sismique soit une bonne idée. Mais un risque ne doit pas être pris seul, il faut toujours le comparé avec les autres risques de notre vie. Il faut le quantifier (et ça devrait être pareil pour les risques terroristes qui sont impressionnant mais surmédiatisé par rapport à niveau réel). De plus, il faut faire une balance risque / bénéfice….

      Si on devait parlé des risques de manière plus logique on parlerait en premier des voitures, de la pollution agricole, des dépressions liés à notre mode de vie, au sucide des jeunes suite au mal être….

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      • redge // 04.04.2017 à 10h17

        @whereisMYMind:Je pense que le risque le plus important dans le nucléaire civil est le temps. Je m’explique que deviendrons les déchets hautement radioactifs dans 50 ans 100 ans 250 ans 500 ans…. Vu la quantité produite et la longévité de la dangerosité, personne ne sait ce que vont devenir ces déchets: ne v’a ton pas les ressortir pour faire mourir une population dans 200 ans 400 ans?. Et si on prend en compte ce temps alors le nucléaire est non seulement annonciateurs de catastrophe future mais aussi très peu rentable car si nous devions actuellement entretenir/payé pour un DÉCHET dangereux, en quantité non négligeable, qui a été produit par une population qui vivait au moyen age je pense que nous serions pas très comptant….On voit bien qu’avec ce temps, le bénéfice/risque est quasi nul, que KIwixar a malheureusement raison quand il dit « tant pis pour la génération suivante ».

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        • patrick // 04.04.2017 à 10h48

          Une des questions à résoudre pour l’enfouissement des déchets à longue durée de vie ( plusieurs dizaines de milliers d’années ) : comment faire comprendre aux archéologue, géologues ou chefs de chantier du futur qu’ils ne doivent sous aucun prétexte rentrer dans les galeries où sont stockés ces déchets ?
          les langages ne seront plus les mêmes , nos symboles n’auront plus aucune signification.

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          • Kiwixar // 04.04.2017 à 13h37

            Des rochers taillés en forme de tête de mort.

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          • UnKnown // 04.04.2017 à 13h37

            Je glose que dans 20 000 ans on aura toujours des bidules pour repérer la radioactivité… Une tête de mort d’il y a 10 000 ans, sur un panneau d’alerte, ou dans 10 000 ans sur un sarcophage à déchet, ça aura toujours la même signification.

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            • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h19

              Mais le carbone 14 est radioactif Monsieur. Tout comme le potassium 40. Il faudra don régler le détecteur correctement.

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          • Catalina // 04.04.2017 à 15h38

            vous savez, en 1979, j’ai milité contre le site d’enfouissement de Soulaines(10), même Tazieff est venu faire une expertise et a fortement déconseillé le site( infiltrations d’eau), ils l’ont fait et il existe toujours sous un vernis high-tech qui cache un risque important de contamination des eaux à grande échelle.

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            • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h30

              Risque important de contamination a quoi ? Quel niveau de risque ?

              Comment évaluez vous important ?

              Nous avons vu passer des reportages sur FRance3 a propos de mines de métaux lourds …

              De quoi avez vous peur ? Comparaison des risques et des contaminations ?

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              Alerter
          • Jérome Dautzenberg // 05.04.2017 à 02h09

            Le premier problème n’est même pas celui là, mais bien comment être certain que la radioactivité ne remontra jamais. Et c’est pas gagné -_-;

            Demandez aux Allemands qui ont enfouit leur déchets dans une mine de sel, l’endroit le plus sûr au monde juré craché, et qui le regrettent amèrement. Ou les quelques « petits » accidents aux USA.

            Mais juré craché, la prochaine fois sera la bonne et les déchets seront en sécurité pour 4 milliards d’année.

            Au passage je me fout de la « demi-vie » d’un déchet qui ne sert qu’à masquer une échelle de temps astronomique quand la demie-vie se compte en millions d’années. La seule chose qui m’intéresse est au bout de combien de temps un déchet ‘est plus dangereux. Et là de moitié en moitié en moitié…. de dangerosité, la terre n’existera probablement plus avant que certains déchets soient devenus offensifs. Tout ça pour …. produire « pacifiquement » 40 ans d’électricité.

            40 vs 4 000 000 000 de pollution, je vous laisse calculer le ratio du « progrès ». C’est tout simplement tellement dingue qu’on arrive pas à se représenter le problème.

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            Alerter
          • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h27

            Un conteneur castor résiste a 410 000 ans d’agression par piquetage, d’ici là, les déchets les plus dangereux (HAVL, actinides mineurs) auront une activité suffisamment inoffensive.
            Ce fut la réponse d’un académiciens que je suis allé voir a l’école de mines de NANTES lors d’un conférence sur le cigéo JUSTEMENT.
            10 000 ans pour le conteneur INOX, et 400 000 ans pour le verre qui les confinent.

            De plus le CIGEO est justement fait pour limiter le contact des hommes avec les déchets plujtot que des les laisser en surface.

            Et puis, nous pouvons tjrs construire des mythes du type de la boite de pandore …

            Enfin, le faut aussi se appeler des déchets chimiques qui sont eux éternels et dont personne ne sait comment ils sont stockés ni traités. Seulement 75 000 000 de tonnes rien que pour l’Europe…
            Déchets dangereux produits par L’Europe sans qu’on sache rein de leur toxicité et comment ils sont traités
            http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/File:Hazardous_waste_treatment,_2012_(thousand_tonnes)_YB15-fr.png

            Les HAVL, représentent donc 0.28% des déchets chimiques pré-cités de seulement l’UE …

            La priorité n’est pas là ou ça fait du bruit médiatique …Enfin pas toujours.

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            • Dids // 06.04.2017 à 09h09

              Ça me rappelle cette fuite accidentelle survenue après 17 quand le site ne doit statistiquement avoir un problème qu’une fois tout les 100.000 ans … On est maintenant tranquille pour très longtemps !

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          • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h42

            Ce liens aussi :
            L’accélérateur de type ADS pour le projet MYRRHA (PDF)
            http://ipnweb.in2p3.fr/MAX/images/stories/downloads/biarrotte_seminaireipn_feb2011ok.pdf

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        • WhereIsMyMind // 04.04.2017 à 17h01

          à nouveau, je suis conscient de la question, et sans prendre parti directement, il faut faire le risque bénéfice du nucléaire et le comparé au risque bénéfice des alternatives.

          Mon opinion, et j’insiste elle n’est pas tranché, est que le risque CO2 est probablement supérieur au risque nucléaire….
          Mais je ne suis pas convaincu que le nucléaire ou le charbon/gaz apporte un bénéfice supérieure à leur risque.

          Je constate malheureusement que dans les débats (surtout sur le nucléaire, mais c’est valable pour tous les débats), on tend à prendre une opinion tranché sans chercher une info pour rationalisé le débat. J’attends de voir un écolo qui sait répondre de manière calme à la question, et j’attends tjs de voir des autorités/big bizness communiqué de manière claire et sans ambivalence et élément planqué qui remette tout en doute… et que diable, j’attends des média capable de donner les bonne info en connaissant la signification de ce qu’ils donnent (surtout sur les unités qui ne signifient rien pour le commun des mortels).

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        • madake // 05.04.2017 à 10h38

          Au stade où nous sommes, il existe un modèle de réacteur civil, dit MSR ou Molten Salt Reactor, ou LFTR pour Liquid Fluoride Thorium Reactor.
          C’est un concept qui a donné lieu à un Reacteur qui a été en fonctionnement durant 5 ans à Oak Ridge, avec une très grande sécurité et stabilité. Il n’a pas été retenu, parce qu’il ne s’articulait pas avec les usages militaires.

          Il faut bien comprendre qu’il existe un lien congénital entre le nucléaire militaire et civil.
          C’est ce lien, qui a assuré le succès des REP
          Il est remarquable que le père des REP réacteurs à eau pressurisée, ET du MSR ait toujours réclamé à corps et à cris que pour le nucléaire civil, le MSR était LA solution de loin la plus sure.
          Ce réacteur est beaucoup plus sur, à un rendement bien supérieur, produit 1000 fois moins de déchets, et permet de recycler ceux à haute énergie et à longue « durée de vie » dont on ne sait que faire aujourd’hui ainsi que les ogives militaires.
          Il mérite notre attention.

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          • madake // 05.04.2017 à 10h55

            Je vous invite, à voir cet excellent documentaire d’Arte, qui présente ce concept à l’heure où l’on est moins obnubilé par la bombe.
            Puissions nous ne pas le redevenir.

            Vous allez voir que c’est très intéressant… et décapant!

            https://www.youtube.com/watch?v=W1paw3Xms_A

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            • madake // 05.04.2017 à 11h17

              J’ajoute, et c’est un gros bonus, que sous forme de sels liquides, le procédé sécurise énormément le procédé, car tout est à peu près à la même température, et supprime les gros problèmes des combustibles solides:
              1) la cuve du réacteur est à pression ambiante.
              2) même en cas de fuite, le sel n’est soluble ni dans l’eau, ni dans l’air. Il se refroidira et solidifiera sur place en dessous de 400°C.
              3) si l’on laisse la réaction s’emballer, le sel se dilate un peu et celà suffit à flegmatiser la réaction.
              4) Et SURTOUT, la nécessité ABSOLUE de refroidir le réacteur, même celui qu’on vient d’arrêter, et celà pendant plusieurs mois.

              C’est ce qui a causé les trois grandes catastrophes nucléaires, TMI, Tchernobyl et Fukushima-Daiichi.

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  • AtomicBoy44 // 04.04.2017 à 05h30

    Je suis très déçu de voir que le blog de Olivier Berruyer relais la désinformation sur Fukushima et le nucléaire d’une manière générale…
    Une très bonne vidéo est disponible sur Youtube et fait un bilan sans rien cacher mais aussi en évoquant les multiples manipulations possibles qui seront exploitées comme ce que fait ce billet. Cette vidéo date d’octobre dernier.
    Je dicte ce texte à mon téléphone je reviendrai poster le lien en question.

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    • Dids // 04.04.2017 à 09h23

      Il s’agit en effet de désinformation : cet article de dit pas que la dose admise par l’UE pour les citoyens était la dose tolérée précédemment pour les travailleurs du nucléaire. Il ne rappelle pas non plus que le décommissionnement est une utopie technique non définie, dont le financement est négligé ( délégué aux générations futures ) . Il oublie de préciser que le principe de précaution devrait nous amener à considérer l’accident de Fukushima comme la norme . Et donc refuser le nucléaire car nous ne sommes pas capable d’en gérer les conséquences. Tepco ne contrôle pas la situation 6 ans après l’accident. Le sarcophage de Tchernobyl n’est garanti que 100 ans … Pour des millénaires d’activité incontrôlable du corium. Toutes les centrales sont positionnées près de ressources en eau précieuses pour la nature et l’humanité! L’arrogance technocratique est tellement ridicule : leur entendement limité prêterait à sourire s’il ne s’agissait d’un sujet aussi important. Enfin, l’information des incidents est toujours aussi inexistante ( Norvège 2016) : voilà où se trouve la désinformation véritable!
      PS: j’ai travaillé en bureau d’études nucléaires au calcul des cœurs de réacteurs nucléaires : je ne suis donc pas dupe de la propagande pro-bombes atomiques puisque tel est le véritable enjeu de cette industrie criminelle.

        +23

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 05h40

        Le décommissionnent n’existe pas dites vous ?
        Démantèlement Centrale nucléaire de Maine Yankee – Wikipédia
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Maine_Yankee
        http://www.maineyankee.com/

        Fukushima, pas sous contrôle ?
        Fukushima 2017 – état des lieux – YouTube
        https://www.youtube.com/watch?v=JzZDSej5Agc
        De Tchernobyl a Fukushima les effets de la radioactivitée
        http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=zuWnP8EdTJ8#t=3379s

        La peur de la radioactivité, cette main invisible ?
        Rapport académie des sciences sur l’effet Hormèse
        http://www.academie-sciences.fr/archivage_site/activite/rapport/rapport070405.pdf
        Il y a même de nombreux livres et articles sur le sujet,…

        Par exemple, celui-ci :
        Effects of Cobalt-60 Exposure on Health of Taiwan Residents Suggest New Approach Needed in Radiation Protection
        https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2477708/

        Sans parler de l’absence de preuve discernables en dessous des 100 mSv/an et du fait que la Loi Linéaire Sans Seuil (RLSS) est CADUQUE

        Vous voulez parler statistiques accidentelles et nombre de morts par TWh ?
        Nouveau record du monde de probabilités – Un accident nucléaire sûr à 129 % – Afis – Association française pour l’information scientifique
        http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1795

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        • Dids // 06.04.2017 à 09h17

          Aucun contrôle de corium n’est possible à ce jour : donc Tchernobyl et Fukushima sont des dangers . La pollution des sols et nappes phréatiques ne sont pas des options viables sur le long terme. L’atteinte non contrôlée de l’environnement est évidente sauf pour atomicboy44 …

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 05h41

        Le sarcophage de Tchernobyl n’est pas un simple sarcophage destiné a couvrir l’ancien sarcophage lui-même. Il est aussi équipé d’un pont roulant qui permettra de démanteler et isoler le Corium.
        Rapport sarkophage TChernobyl IRSN
        http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Installations_nucleaires/La_surete_Nucleaire/Les-accidents-nucleaires/accident-tchernobyl-1986/consequences-industrie-nucleaire/Documents/rapport_ifa_programme_1.pdf

        Et puis Tchernobyl a causé plus de prioblème psychologiques que physiques. la preuve certains liquidateurs sont encore vivants aujourd’hui. Certains enfants ont probalement perdus leur thyroides, mais savez vous distinguer les autres morts des maladies sociétales comme le tabac, l’alcool, les comportements sexuels a risques, les comportements a risques, ou même de la variation annuelle NATURELLE des personnes qui ont été touchées par les rayonnements ionisants issus de cet accident ?
        Si oui, bah vous êtes plus forts que tous les spécialistes des institutions internationales qualifiées pour le faire.

        Naissance d’un mythe : les retombées de Tchernobyl en France
        http://sfp.in2p3.fr/Debat/debat_energie/Nucleaire/Tchernobyl/mythe.html

        Extraits de la vidéo de Jacques Foos sur le nuage de Tchernobyl
        https://www.facebook.com/nucleaireoui/photos/a.254733458051232.1073741827.251677015023543/563297993861442/?type=3&permPage=1

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        • Didier // 07.04.2017 à 10h41

          Isoler le corium … 30 ans ont passés ! Et on commence peut-être à pouvoir commencer un démantèlement, et envisager d’approcher le corium pour l’isoler. Comment ? Nul ne le sait ! Pour combien de temps ? Les méthodes de stockages démontrent leurs limites après quelques dizaines d’années.
          Pourquoi ? PARCE QU’ON NE PEUT LAISSER CE CORIUM DANS LA NATURE.
          A Tchernobyl, on arrose la route qui conduit à la centrale pour contrôler les poussières posées au sol … J’imagine que les jours de grand vent, il est préférable d’attendre une averse de pluie. Les actions humaines pour reprendre en main un site pollué sont ridicules et elles ne dispensent malheureusement pas de conséquences néfastes pour la santé.
          Mais on peux compter sur les technocrates en charge de la communication pour noyer le poisson dans des statistiques insignifiantes et des dossiers techniques justifiant une filière de l’uranium dont la finalité est d’abord la destruction : bombes atomiques, munitions à Uranium Appauvri, blindages, …
          Les comparaisons de mortalité des différentes filières sont surement validées par le Codex mais restent une fiction pour idiots utiles.

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 05h55

        Parfois, il faudrait aussi se rendre compte que le charbon ça tue probablement astronomiquement plus chaque jour que le nucléaire électrogène qui de toute façon se développera désinformation antinucléaire ou pas.

        Le nuage du volcan Eyjafjöll plus radioactif que Tchernobyl –
        http://energie.lexpansion.com/climat/-le-nuage-du-volcan-eyjafjoll-plus-radioactif-que-tchernobyl_a-35-4448.html

        L’endroit ou vous travaillez soi-disant, ce n’est pas vérifiable et je ne suis pas obligé de vus croire sur parole…
        Et encore moins a vos divagations entre nucléaire civil et militaire.
        je vous suggère le choix de lecture sur le programme megatons to Megawatts :
        https://www.google.fr/search?q=megatons+to+megawatts&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=ZmjkWJ3CIe_S8Afuu6aACA

        Depuis le début de ce programme, 20 000 t^tes nucléaires a l’uranium enrichi ont été recyclés ou diluées dans les crayons combustibles des réacteurs électrogènes de russie et des USA.
        Et nous, Français réduisons notre plutonium en le réutilisant dans nos combustibles MOX qui permettent a la France d’économiser 20% de combustible chaque année. Bien que la livre de Yellow Cke soit descendue très bas ces dernières années. Nous réductions donc le plutonium qui pourrait servir a faire des bombes.
        Enfin, tous les pays qui ont la bombr, l’ont eu AVANT et pas APRÈS les réacteurs nucléaires électrogènes.

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 05h56

        Les criminels sont ceux qui pensent qu’ils savent tous ce que le lobbys antinucléaire a balancés dans les têtes avec la grande complicités des mass-médias depuis plus de 30 ans:
        http://lepeuple.be/fukushima-realite-et-desinformation/59060

        Enfin sur HALDEN en Norvège, le CNRS nous dit qu’il n’y a pas de lien. Et le CNRS n’est ni le CEA, ni l’ASN, ni EDF, ni AREVA ou je ne sais qui encore que vous allez imaginer du lobby nucléaire.
        Même la CRIIRAD, cette association indépendante mais NON NEUTRE de Mme Rivasi le dit dans un communiqué récent. Chareyron dit : Pas de preuves ! Sachant la « durée de vie » de l’iode 131, de 8 jours …Vous pensez sérieusement qu’en janvier il y a relation de cause a effets ?

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    • fanfan // 04.04.2017 à 11h51

      Ceci est-il de la désinformation @AtomicBoy44 ?

      > Terre à terre (23/11/2013) – Retour sur Fukushima : « Conséquences de la réouverture de la zone interdite entourant la centrale nucléaire » avec Cécile Asanuma-Brice, chercheuse associée à la Maison franco-japonaise de Tokyo.
      http://terreaterre.ww7.be/emissions/raw/131123.mp3

      > Terre à terre (19/12/2015) Blues des experts : Lobbying et régulations 3. « La fabrication de l’ignorance. »
      L’agnotologie, vous connaissez ? C’est la science de l’ignorance, appliquée avec méthode aux effets sur les populations du tabac, de la chimie, ou encore… d’un accident nucléaire, comme à Fukushima.
      Avec Thierry Ribault, chercheur, CNRS-CLERSE-Université Lille 1, Cécile Asanuma-Brice, chercheur associée, CNRS-CLERSE-Université Lille 1, Maison franco-japonaise, Tokyo, et Annie Thébaud-Mony, sociologue, directrice de recherches honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
      http://terreaterre.ww7.be/emissions/raw/151219.mp3

      > « De Tchernobyl  à Fukushima : existe-t-il une pédagogique du désastre ? », Frédérick Lemarchand (2011), sociologue, Co-directeur du pôle RISQUES, Maison de la recherche en sciences humaines, Université de Caen, Membre du Conseil scientifique du CRIIGEN :
      http://vertigo.hypotheses.org/1055#_ednref1

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h04

        je connais ces livres sans les avoirs lus. Mais justement, sur l’agnotologie, j’en reviens.
        J’ai été des années a répéter comme un perroquet les arguments des antinucléaires, mais aujourd’hui, après des années de lectures des contre arguments minoritaires des pro-nucléaires, je me rend compte que j’étais ignorant !

        il ne s’agit aucunement de nier les risques et les inconvénients de l’énergie nucléaire, là ce serait faire preuve de criminalité. Il s’agit de relater des faits et de prendre en compte toutes les causes de manière objetcives.

        Par exemple la centrale a 30 Km au dessus de Fukushima DAichi, elle n’a pas subi le tsunami, et celle-ci a même servi de refuge lors de cette catastrophe. Différence : son mur avait bien été relevé comme l’avait préconisé NRA (ASN) japonnaise.
        le pb fut donc avant tout humain :
        Fukushima une catastrophe «d’origine humaine» – Crise nucléaire au Japon
        http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/crise-nucleaire-au-japon/20120706.OBS6394/fukushima-une-catastrophe-d-origine-humaine.html

        Il faut absolument éduquer a la culture du risque, c’est ça la vrai question des risques industriels…Il est très dommage que les Japonnais soient obligé de passer par là aujourd’hui pour s’en doter réellement. Cela a été clairement mis en évidence dans les diverses publications sur ce sujet sur la toile.

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        • Didier // 07.04.2017 à 10h51

          Aucun coeur de centrale nucléaire ne supporte un séisme d’intensité supérieure à 7,5 Richter sans dommage structurel notable. Idem pour les piscines de stockage.
          Voici des données techniques précises pour la culture du risque. On peux installer la centrale dans votre jardin ? Il n’y a pas de risque sismique? (objectivement bien-sûr !)

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h17

        Moi aussi j’ai quelque livre a vous proposer:

        Michel Gay : Vive le nucléaire heureux!
        http://metamag.fr/2016/09/27/michel-gay-vive-le-nucleaire-heureux/
        http://www.vive-le-nucleaire-heureux.com/

        J’imagine que vous savez qu’il y en a bien d’autres mais le traceur des sites marchands vous en proposera assurément.

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    • RLG // 04.04.2017 à 19h22

      Désinformation ?
      Oui le traitement médiatique de l’ «anniversaire» du tremblement de terre puis tsunami du 11/03/2011 a donné lieu à un summum de désinformation sur de nombreuses antennes et/ou organes de presse. J’en veux pour exemple le plus marquant l’association (ou l’amalgame) quasi généralisée entre les mots Fukushima, nucléaire et le décompte des victimes (18079) toutes imputables au tsunami qui a touché toute la côte est du Japon. Contrairement à ce que de nombreux journalistes (ou lobbys ?) essayent de nous faire croire, il n’y a pas de victime décédée du fait d’une exposition au rayonnement ou au nucléaire à Fukushima. En revanche, comme signalé par ailleurs dans les commentaires, des décès sont directement imputables au stress lié au déplacement des populations (et mauvais traitement des réfugiés …).

      La première photo du reportage est également un cas d’école de désinformation : tout est fait pour imprimer l’idée d’un décès lié au nucléaire (le « masque », le décor en arrière-plan, et surtout la légende explicite qui évoque directement l’explosion des réacteurs nucléaires de Fukushima …). C’est de l’exploitation morbide d’une catastrophe naturelle (le tsunami) dans le but d’amener progressivement la population à associer le bilan humain effroyable de cette catastrophe au nucléaire…

      Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ?

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      • Didier // 04.04.2017 à 21h09

        Les plaintes en cours pour indemniser des jeunes militaires américains décédés ou anormalement malades depuis leur exposition au voisinage de Fukushima semblent démontrer le contraire. Il y a des victimes de l’accident nucléaire et tout est fait pour le dissimuler le plus longtemps possible.

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h14

        Oui, ce fait sur les effets du stress commence a émerger de plus en plus dans les rapports de l’UNSCEAR et de l’OMS.

        Accidents nucléaires : faut-il toujours évacuer ? – Dossier « Radioactivité : quels risques aux faibles doses ? »
        http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2630

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        • Didier // 07.04.2017 à 10h57

          Vous mélangez tout: les effets d’une radioactivité bêta ou gamma sont très différents d’une radioactivité alpha par une particule inhalée ou ingérée. Vous pouvez survivre une irradiation notable et digérer difficilement des poussières ionisantes indétectables sans développer un cancer.

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      • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 06h14

        Mais même sur les doses, parce que peu de personnes la perçoivent naturellement par les sens habituels de notre corps biologique, il y a encore des informations qui sont volontairement tronquées.

        depuis plus de 5 décennies de nombreux habitants des zones naturellement ionisantes ont été analysés, aussi bien de leur vivant, que de leur morts (statistiquement j’entends) et il semble en ressortir que l’effet hormèse est bien réelle, mais il faudra encore que les académiciens des sciences anglo-saxonnes fibnissent par l’admettre …

        Rapport académie des sciences sur l’effet Hormèse
        http://www.academie-sciences.fr/archivage_site/activite/rapport/rapport070405.pdf

        Ce cas spectaculaire de Taiwan est très troublants a ce sujet :
        Effects of Cobalt-60 Exposure on Health of Taiwan Residents Suggest New Approach Needed in Radiation Protection
        https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2477708/

        regardez bien les personnes exposés et le nombre de morts par cancers par rapport aux populations environnantes non exposées.

        Jacques Foos en parlait déjà en 2008 dans sa conférence :
        Conférence CNAM de Jacques Foss : Quel avenir pour le nucléaire
        http://www.youtube.com/watch?v=vGCxgjh36RM&feature=player_detailpage#t=426s

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        • Didier // 07.04.2017 à 11h05

          Le cobalt 60 produit un rayonnement béta.
          Voyez plutôt la toxicité d’un polonium 210 ( rayonnement alpha) et comparez les taux d’irradiation : vous verrez qu’ils diffèrent de plusieurs ordres de grandeurs, leurs conséquences sur la santé aussi !

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    • AtomicBoy44 // 05.04.2017 à 05h17

      La vidéo en question : Fukushima 2017 – état des lieux – YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=JzZDSej5Agc

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  • bm607 // 04.04.2017 à 05h50

    Il y a à boire et à manger dans cet article.
    Exemple :
    « Si l’explosion d’une centrale nucléaire et la dispersion des isotopes qu’elle contient à travers monts et vallées n’est pas dangereuse pour la santé humaine et pour la vie dans son ensemble, alors pourquoi partir en cas d’explosion, pourquoi évacuer les populations dont on broie la vie communautaire, mais aussi à quoi bon dépenser tant d’argent à décontaminer, pourquoi avoir créer des centres de recherches spécifiques sur la radio-protection puisqu’il serait inutile de s’en protéger, et finalement pourquoi se servir de ces mêmes isotopes inoffensifs pour réaliser l’arme de destruction ultime que l’on brandit à la face du monde à chaque tension diplomatique ? « 
    Où ont-ils lus que la dispersion d’isotopes radio-actifs (vie courte ou longue) n’était pas dangereuse ?
    C’est évidement n’importe quoi cette phrase, le problème étant bien sûr la dose admissible selon l’isotope (Iode pour la thyroïde pour un des plus connus) et la durée de vie, attendu que de toute façon quelques mSv seront toujours présents dus à notre environnement (granit, radio médicales, radon…).
    Et tant qu’à faire, amalgamer avec les armes nucléaires, ficelle un peu grosse pour tuer la réflexion.

    Bref, à prendre avec des pincettes, même s’il y a des infos intéressantes (relèvement du seuil de 1 à 20 mSv par ex.), mais globalement c’est très sommaire (ex : 8000 Bq par Kg de route c’est beaucoup ? C’est en fait équivalent à un homme de 70 Kg, mais ce n’est pas dit).

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    • Dizalch // 04.04.2017 à 07h08

      @bm607: Lisez sans parti pris… Elle faisait du 2nd degré sur le fait « que ce sont les autorités qui disent qu’il n’y a pas de danger » puisqu’elles invitent les populations à revenir si tôt après le drame pour ces raisons…… = Elle ironise…

      @atmomicboy44: la désinformation sur le Nucléaire?…. dites-nous, et « vous » vous êtes publié dans sciences et avenir?… vous bosser dans le secteur de prêt ou de loin peut-être?… et sa vous défrise que des gens dénoncent juste des « réalités »… Vous êtes un peu comme ce pauvre type que l’on a vu sur toutes les chaines pendant l’épisode Tchernobyl, et qui était venu nous vendre que le nuage contournerait la France… bref…

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      • fanfan // 04.04.2017 à 13h13

        > Terre à terre (24/01/2015) – Forum Scientifique et Citoyen sur les Effets Génétiques des Rayonnements Ionisants avec : Timothy Mousseau, professeur au Département des sciences biologiques de l’Université de Caroline du Sud (Etats-Unis) ; Paul Rouleau, fondateur du collectif IndependentWHO – Santé et Nucléaire et le Dr Wladimir Wertelecki, président du Conseil des programmes de développement de l’enfant d’OMNI-NET (Ukraine).
        http://terreaterre.ww7.be/emissions/raw/150124.mp3

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      • madake // 05.04.2017 à 03h17

        @Bm607 et @Dizalch
        « réutiliser les débris en deçà de 8 000 Bq/kg pour la construction des routes et autres travaux relatifs aux ponts et chaussées dans l’ensemble du pays »

        Là encore le pb des unités sont la source de bien des mécompréhensions.
        8 000 Bq/kg correspondent bien à la radioactivité naturelle d’un homme de 70 kg, celà correspond à 8 Bq/g. Il faudrait préciser que le matériaux de construction (plâtre brique ou béton émettent 0.5 à 5 Bq/g, ce qui correspond aux engrais phosphatés.
        Si certains sables en zone granitique ont une activité supérieure à 100 Bq/g c’est assez exceptionnel.

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    • Dids // 04.04.2017 à 09h30

      Notre environnement nous soumet à 0,00015 mSv/h … Soit 100000 fois moins ! Les unités de rayonnement sont elles-mêmes un dédale voulu de désinformation , sur un sujet trop technique pour l’homme de la rue. Donc on s’occupe de sa vie et de sa mort à l’insu de son plein gré.

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      Alerter
      • bm607 // 04.04.2017 à 10h11

        On parle de 1 ou 20 mSv par an, pas par heure (20mSv par heure, on ne vivrait pas longtemps, de l’ordre de quelques jours ou semaines au plus en moyenne).
        L’environnement nous soumet à environ 2,4 mSv par an en moyenne en France de manière naturelle, soit 0,0027 mSv/h (0,0015 c’est uniquement si on n’est pas trop près de montagnes de granit, etc…). Et environ 1,1 mSv de plus avec les examens médicaux, en moyenne toujours bien sûr (très fortement variable).
        Valeurs corps entier.

        Sans compter bien sûr si vous cherchez à être irradié. Si vous fumez 20 paquets de cigarettes dans l’année, vous ajoutez… 4 mSv !! (bronches et système respiratoire supérieur)

        Quant au dédale des unités, si vous réussissez à simplifier sans tomber dans le « la science pour les nuls », bon courage.

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      • fanfan // 04.04.2017 à 17h22

        Cartes interactives des rejets radioactifs des centrales nucléaires en France
        http://www.chroniques-cartographiques.fr/2015/05/cartes-des-rejets-radioactifs-des-centrales-nucleaires-en-france.html

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        Alerter
  • Nicolas // 04.04.2017 à 07h31

    Mouuuais. Un chiffre brut qui n’a aucun sens en l’absence de point de comparaison (184 opérations de la thyroïde), de la mauvaise foi sur le passage sur l’utilisation des sols contaminés, minimisation du problème de l’exil (les suicides suite à l’exil ont probablement tué plus que la radioactivité) et pas un mot sur les conséquences du charbon, alors qu’il y a peu de doute que l’augmentation de la consommation de charbon au Japon tue plus que la radioactivité. La production électrique japonaise par le charbon est passée de 24% à 30% suite à la catastrophe, peu de doute que ça a eu très largement plus de conséquences qu’une centaine d’hospitalisations, vraisemblablement des centaines de morts, Cf. La récente série ici sur la pollution au charbon.
    Et puis pour finir, quelqu’un qui fait tout un article sur les conséquences de la catastrophe en dénonçant le scandale de quelques dizaines de morts par la radioactivité (peut-être… Ou peut-être moins en fait) sans un mot pour rappeler que les victimes de la catastrophe sont avant tout les plus de 20000 noyés lors du tsunami… Bof!

      +7

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    • Kiwixar // 04.04.2017 à 08h53

      « ’augmentation de la consommation de charbon au Japon tue plus que la radioactivité »

      Ok, mais la différence essentielle entre les énergies fossiles et le nucléaire, c’est que pour le charbon, c’est le consommateur ACTUEL qui paie son accroissement de confort par une réduction de sa PROPRE durée de vie (ou l’exposition à plus de risques sur sa propre santé). Alors que pour le nucléaire, ce sont les générations suivantes, vu que (1) on ne sait pas quoi faire des déchets (2) on ne sait pas démanteler les centrales nucléaires. Dans 2000 ans, je suis prêt à parier que les cuves des centrales seront laissées à l’abandon avec un sarcophage en béton craquelé, avec un périmetre de sécurité de quelques dizaines/centaines de kilomètres autour.

      Et c’est sans parler des risques de cygne noir (probabilité infime x conséquences abominables = comment calculer le risque?) style Tchernobyl ou Fukushima voire pire, avec de NOMBREUSES générations suivantes impactées, des zones entières rendues inhabitables pour des dizaines/centaines de milliers d’années. Il est moralement inadmissible d’exposer les générations suivantes à la perte d’une partie du pays, pour notre petit confort.

        +20

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      • zorglub // 04.04.2017 à 12h03

        Probabilité infime ?
        D’après une observation statistique depuis l’installation du nucléaire dans le monde, il y a un incident majeur tous les 30 ans. Cela fait beaucoup pour le qualifier d’infime.

        A ceux qui objecteraient que ma durée de mesure n’est pas signifiante en terme statistiques, je répondrai qu’ils ont raison, mais que dans l’intervale on a déployé beaucoup d’autres centrales nucléaires… Le pire est à venir. Et notamment en France ! Parc important et dense, plans d’évacuation/préparation de la population à un incident inexistants, et centrales très vieillissantes.

        Le prochain accident majeur sera probablement chez nous.

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      • madake // 05.04.2017 à 05h19

        @Kiwixar
        Houlà, il ne faut pas exonérer le charbon aussi légèrement:
        1) cf les nombreux billets publiés par Olivier sur la qualité de l’air, et les particules fines.
        2) l’impact sur le réchauffement climatique global, car il ne faut pas oublier que c’est le tiers du CO2 produit par l’homme, et que ça concerne AUSSI toutes les générations qui viennent.
        3) les effets de l’usage massif du charbon sur la santé sont bien quantifiés, mais moins médiatisés que ceux du nucléaire:
        https://jancovici.com/transition-energetique/charbon/est-ce-dangereux-dutiliser-du-charbon/
        ou, plus provocateur
        http://ecologie-illusion.fr/dangers-energie-charbon-energie-nucleaire.htm
        4) Rappelons que le charbon c’est 700 000 morts par an, tous les ans, et que la consommation augmente…..[suite]

          +2

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        • madake // 05.04.2017 à 05h48

          [suite…]
          5) Le charbon ou le nucléaire, ça n’est pas un choix aussi simple, que semble le penser nos voisins allemands, puisqu’à puissance égale, une centrale à charbon moyenne relâche 10 à 100 fois plus de radioactivité qu’une centrale nucléaire. (cf AIEA 2° lien ci-dessus) car il provient du sol où se trouvent aussi uranium et thorium…

          6) aux états-unis… le charbon, c’est plus de 86% de la pollution au mercure, entrainant différents toubles liés au méthylmercure, et à la combustion du charbon: attaques cérébrales, baisse de 5 points du QI, augmentation des retardés mentaux, et division par 2.5 des QI > 130.
          Dommage pour les générations futures…

          Pour le démantèlement des centrales, plusieurs ont déjà été rendues au gazon, ex:
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Maine_Yankee
          « Le coût du démantèlement a été chiffré au total à 568 millions de dollar… »

          Finalement je me demande si, assis sur ce gros tas de charbon, on n’a pas raté le passage d’un magnifique et terrible cygne noir.

            +1

          Alerter
    • Kiwixar // 04.04.2017 à 09h10

      Et il faut prendre en compte le fait qu’avoir sur son propre territoire des centrales et des parkings nucléaires (La Hague) est un risque important de « retorsion » quand on décide d’aller soutenir des « rebelles modérés » contre le gouvernement de pays qui ne nous ont rien fait (un acte de guerre). Sans parler des « fous religieux » qu’on décide d’armer et qui parfois se trompent de cible. Ce niveau de connerie dépasse l’entendement.

        +21

      Alerter
    • fanfan // 04.04.2017 à 18h14

      Immédiatement après l’accident, le taux de mortalité des personnes âgées a été multiplié par 3 sur une période d’un an. Le taux de mortalité infantile, d’avortements spontanés et d’anomalies à la thyroïde sur les nouveaux nés a été mesuré en hausse significative.
      Une étude significative et sérieuse est à mettre en exergue concernant l’augmentation de cas de cancers de la thyroïde chez les enfants. Dévoilée en février 2015 cette étude a permis de détecter un taux de 30 cas de cancers de la thyroïde pour 100 000 enfants vivant à Fukushima contre 1,7 cas pour 100 000 enfants dans la préfecture voisine. Fin 2016, 173 cas de cancers de la thyroïde suspects ont déjà été déclarés chez des enfants de la région dont au moins 135 confirmés.
      Estimation en mars 2016 que la catastrophe pourrait être responsable de 9 600 à 66 000 cas de cancers supplémentaires au Japon voire plus après une période de latence qui peut durer des décennies…

        +1

      Alerter
  • Toff de Aix // 04.04.2017 à 07h51

    Pour se tenir au courant des turpitudes de cette industrie de malheur, avec des infos de première main, une adresse indispensable que je me permets de donner ici :
    http://www.fukushima-blog.com

    Depuis que je le lis je me suis rendu compte que cette industrie non seulement hypothèque notre avenir à tous, nos enfants y compris, mais qu’en plus elle n’en a rien à faire car le business est tout ce qui compte. Mensonges à tous les étages, manipulations, amateurisme…. Et puis, la nature est si généreuse, c’est une poubelle sans fond, qui ne dit jamais non, on aurait tort de ne pas en profiter !

      +16

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    • L’illustre inconnu // 04.04.2017 à 14h33

      En effet, je suis ce blog depuis 6 ans et il y a régulièrement des informations intéressantes. La chronologie des événements ne laisse effectivement aucun doutes quand aux priorités de ces gens là.

        +1

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  • Mases Faussier // 04.04.2017 à 07h53

    Lisez « La supplication » …chroniques du monde après l apocalypse de Svetlana Alexievitch , prix Nobel de littérature. Ces témoignages post Chernobyl montrent que ces déplacements de populations , cet éclatement du tissus social ont fait encore plus de dégâts que l explosion elle même plus de trente ans après. Un livre poignant où russes et biélorusses apparaissent comme des héros ordinaires … Mais des héros quand même.

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  • calal // 04.04.2017 à 08h21

    j’ai investi dans un « compteur geiger » perso . ca m’a coute 150 euros (merci le commerce en ligne pour ca,dans mon village ou alentour, c’aurait ete dur d’en acheter un) mais comme de toute facon je cherche a echanger mes euros contre des biens durables et utiles,ca me va. j’ai passe mes boites de thon de saumon tout mon environnement au detecteur a priori pas de probleme.
    0.18 microsievert/heure ca va comme valeur? quelqu’un peut me dire a partir de combien je dois croquer mon iode?

    ps: quelque part l’economie de marche permet aux gens de se prendre en main et de moins dependre de l’etat ou du systeme. tout depend de l’usage qu’ils font du stock et du flux de monnaie auquel ils ont acces. quoique pour les armes,en europe ca craint…

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    • BrunO // 04.04.2017 à 09h00

      Il faut tester le lait, et bien entendu les murs si c’est granitique.
      Et aussi le compteur, fortement radioactif 😉

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    • Julien // 04.04.2017 à 09h29

      Bonjour,

      Pour information, un agent qui travaille dans le nucléaire doit prendre moins de 20 mSv par an, et c’est déjà un critère assez bas: cela équivaut à une radio.
      0.18 uSv pour une heure (radioactivité naturelle, ça fluctue suivant les endroits), ça donne 1,5 mSv par an, je pense que vous avez de la marge 🙂

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    • patrick // 04.04.2017 à 10h56

      0,18 microsievert/heure , c’est le bruit de fond que l’on a un peu partout en France.
      par contre , n’oubliez pas que votre radiamètre doit être utilisé régulièrement ( faites au moins une mesure par mois ) et étalonné tous les 3 ans.
      Il n’est utilisable que pour la plage d’énergie et le type de rayonnement prévu.

      Mais même si il ne sera pas forcément précis pour une mesure dans un environnement donné , il donnera au moins une info importante : » tire toi de là en vitesse !! « 

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    • grumly // 04.04.2017 à 17h59

      Vous ne pouvez pas mesurer la radioactivité des aliments facilement avec un compteur geiger. Les 0.18 uSv/h que vous mesurez doivent correspondre au bruit de fond de là où vous habitez, ce n’est pas la boîte de thon que vous devez mesurer c’est ce qu’il y a autour et derrière. Je crois que pour mesurer la radioactivité dans les aliments il faut les brûler et les réduire en poudre.

      Les doses sont complètement différentes suivant qu’elles sont externes ou internes. Je ne me rappelle plus le niveau des doses mortelles mais c’est quelque chose comme 1000 fois plus petit si la dose est interne que si elle est externe (à l’époque de Fukushima on trouvait facilement le chiffre). Par exemple si votre thon était contaminé vous pourriez le tenir dans la main sans vraiment de risque (la peau est une protection) alors qu’une fois assimilé dans l’organisme il libèrerait sa dose directement dans les organes. Par exemple la thyroïde retient l’iode, y compris l’iode radioactif.

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    • madake // 05.04.2017 à 11h49

      Je suggère de mesurer directement au dessus d’un verre, les eaux minérales comme la sanpellegrino, badoit, quezac et vichy St yorre, perrier. Donne nous les résultats…

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  • linus // 04.04.2017 à 08h52

    « Accident dont l’ampleur est sans égale » ? C’est juste oublier Tchernobyl…
    Sinon, l’article confond allégrement la limite légale (1 ou 20 mSv/an?) avec une zone de danger. Il faut d’abord rappeler une évidence administrative : si une limite légale est fixée, c’est que l’on considère qu’en dessous de ce seuil il n’y a plus de danger réel pour la santé publique. L’autre point à rappeler est un fait scientifique : lorsqu’on expose à un rayonnement continu (et non une dose instantanée), on ne voit pas d’effets observables même après des années d’exposition continue, pour des débits de doses inférieurs à 1 mSv/jour.

    Donc, une limite administrative de 20 mSv/an n’a rien de scandaleux : c’est près de vingt fois plus faible que le débit de dose pour lequel aucun effet n’est constaté !

    En revanche, ce qui est scandaleux, c’est les 1600 morts liés au stress de l’évacuation – autant que le nombre de victimes tremblement de terre + tsunami sur la préfecture de Fukushima : ça c’est une catastrophe réelle. D’autant plus regrettable que en dehors de la centrale, le débit de dose n’a jamais atteint la limite de danger ci-dessus : ces morts ont été tués à cause d’une limite administrative trop stricte. Ce qui a véritablement tué, à Fukushima, c’est le dogme sécuritaire en matière de radioprotection.

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    • zatoo // 04.04.2017 à 10h12

      la seule bonne question c’est de savoir ce qui tue le plus du nucléaire ou des centrales à charbon,
      Une étude à réaliser dans un rayon géographique tel que l’Europe ou ces deux types de production
      cohabitent et sur une période suffisamment longue pour inclure les accidents majeurs.

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      • fanfan // 04.04.2017 à 16h46

        Dans un entretien du 3 mars 2016 par Libération, à la question « In fine, la question n’est-elle pas si, mais quand il y aura un accident majeur en Europe ? » , le président de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), Pierre-Franck Chevet, a répondu : « Oui, il y en aura. Il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe. Je ne sais pas donner la probabilité et on fait un maximum pour éviter que ça arrive, mais malgré tout, on pose le principe que ça peut arriver » (http://www.liberation.fr/futurs/2016/03/03/il-faut-imaginer-qu-un-accident-de-type-fukushima-puisse-survenir-en-europe_1437315).

        Pour comprendre ce que cela veut vraiment dire, il faut mettre en regard l’entretien du 4 mars 2016 par The Telegraph avec M. Naoto Kan, Premier ministre du Japon au moment de l’accident de Fukushima, en mars 2011 : (extrait) Il dit qu’il avait considéré l’évacuation de la capitale, Tokyo, ainsi que celle d’autres territoires, à l’intérieur d’une zone de 250 km de rayon autour de la centrale, ainsi que la déclaration de la loi martiale ». Il ajouta : « L’existence future du Japon était en jeu » et « Un événement de cette taille, l’évacuation de 50 millions de personnes, eut été comparable aux effets de la défaite dans une guerre majeure » (http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/japan/12184114/Fukushima-Tokyo-was-on-the-brink-of-nuclear-catastrophe-admits-former-prime-minister.html).

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        • fanfan // 04.04.2017 à 17h04

          EDF menace de poursuites judiciaires le Journal de l’énergie, s’il ne supprime pas des documents internes à EDF révélés dans son enquête sur les diesels de secours des réacteurs nucléaires français – Martin Leers, 21 avril 2016
          http://journaldelenergie.com/nucleaire/edf-veut-censurer-journal-energie/

          Diagnostic alarmant d’EDF sur les diesels de secours des réacteurs nucléaires – Martin Leers, 11 mars 2016
          http://journaldelenergie.com/nucleaire/diagnostic-alarmant-edf-diesels-secours-reacteurs/

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          • madake // 05.04.2017 à 06h23

            C’est bien la preuve que l’ASN l’autorité de sureté du nucléaire doit rester indépendante et son rôle doit être renforcé avec droit de sanctions, amendes, perte de licence d’exploitation, fermetures et droit d’information au public.

            Mais la première des précautions pour les dossiers qui touchent le public comme la production et la distribution d’énergie, de l’eau, la santé, une partie des médias, les transports, ces dossiers sont structurants et vitaux pour l’organisation économique et sociale du pays.
            L’Union Européenne ne peut nous imposer d’en privatiser tout où partie. Voyez ce qu’a donné la privatisation des transports en UK, les scandales liés à la distribution d’eau (Suez, la Lyonnaise, Véolia, en France comme à l’étranger..),
            l’isolement des campagnes par les exploitants ferroviaires, et routiers, tenus par leurs actionnaires de rentabiliser les lignes. Qui veut rester à la campagne quand les transports ne vous permettent plus de travailler ailleurs?

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            • madake // 05.04.2017 à 07h03

              Dans ce billet sur Fukushima, dont les misères sont largement le fait de TepCo, exploitant privé, qui avait cessé d’assurer ses installations depuis 2010, parce que assurer lui coutait trop cher. TepCo avait été tancé plusieurs fois, pour sa mauvais gestion des risques par l’AIEA.
              Je tiens à évoquer ici, avec consternation la vente permise par E Macron d’Alsthom Energie à General Electric.
              Comme s’il était raisonnable de devoir recourir à une entreprise privée étrangère, pour gérer la maintenance et le démantèlement éventuel de notre parc nucléaire. Qui peut croire que ce sera la sécurité qui sera mise en avant au détriment de la rentabilité?

              PS: c’était certes de 1967 à 1970, mais c’est bien General Electric qui était le concepteur et le fabricant des réacteurs de Fukushima-Daiichi 1 et 2 …

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            • madake // 05.04.2017 à 07h14


              https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima_Daiichi
              Lisez la partie « Gestion de la sûreté par l’opérateur »

              Savez-vous que juste en face de l’épicentre du tremblement de terre qui a provoqué le tsunami fatal à Fukushima daiichi, il y avait la centrale nucléaire d’Onagawa?
              Que cette centrale était à 60 km de l’épicentre (fukushima à 120km) et qu’elle a encaissé une secousse et des vagues plus grosses que Fukushima, et que non seulement elle s’est bien arrêtée, et a fort bien tenu le coup:
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_d%27Onagawa

              mais voyez le point 4 des notes et écoutez-ça, c’est instructif…

              https://www.youtube.com/watch?v=uZIAHOjiTTo&feature=player_detailpage#t=368

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    • Catalina // 04.04.2017 à 16h32

       » D’autant plus regrettable que en dehors de la centrale, le débit de dose n’a jamais atteint la limite de danger ci-dessus  »

      ben si vu que le plus gros souci était l’étanchéité, https://www.greenpeace.fr/fukushima-etat-des-lieux-au-28-mars/

       » Et il faut se souvenir que Tepco a avoué durant l’été 2013 que 300 m3 d’eau contaminée allaient directement des sous-sols de la centrale à l’océan Pacifique chaque jour. »

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    • fanfan // 04.04.2017 à 17h44

      Les enfants sont plus sensibles aux rayonnements. Sur les papillons mutants de Fukushima: les anomalies semblent s’aggraver de génération en génération. Les rayonnements ne se bornent pas à abimer les chromosomes: ils dénaturent toutes les molécules présentes dans les cellules en les ionisant. Certaines cellules vont pouvoir se réparer, d’autres vont périr, d’autres vont se scléroser. D’autres vont se cancériser.
      Lors d’une exposition externe l’irradiation va se répartir sur le grand volume du corps entier.
      Par contre en cas de contamination interne, chaque particule radio-active fixée dans l’organisme va irradier sans cesse le tout petit volume de cellules qui l’entoure et y faire ses dégâts.

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      • fanfan // 04.04.2017 à 17h44

        La contamination interne se fait essentiellement par l’alimentation (Césiums, Strontium); mais aussi par inhalation de poussières contaminées (Plutonium).
        La « norme » d’exposition des populations est « au maximum 1mSv par an ». Mais cette norme ne tient compte que de l’irradiation externe. La contamination interne vient s’y ajouter, les dégâts génétiques ne sont pas pris en compte.
        Le gouvernement japonais veut faire vivre les gens dans un environnement qui les irradie jusqu’à 20 mSv/an.

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  • some // 04.04.2017 à 10h07

    Pitié, qu’on arrête de nous vendre tous les ans ce ramassis de désastre et pleurnicherie sur qui n’est pas advenue.
    L’implacable de cette catastrophe est un fait dont tout un chacun devrait porter son fardeau en cela que le chemin de ce fardeau est une suite d’accumulation de dysfonctionnements égrainées au cours des décennie passés.
    Il ne nous ai plus donné le choix de vivre autrement que dans un environnement sur pollué.
    Cet impasse mortifère, au lieu d’être ce déploiement de pleurnicherie annuelle, devrait être au contraire, l’occasion de nous rappeler de nos erreurs passées.
    Il en effet inutile, c’est prouvé par 6 ans de déboires infinis, de croire que la délégation politique nous à offert la moindre chance de sorti heureuse de cette impasse.
    Doit on rappeler la quantité faramineuse de matériel relâché dans l’atmosphère depuis les années 50, ainsi que leurs bien mal nommées « durées de vie » ?

    Ce fardeau à porter n’est pas celui de l’implacable réalité que nous ne pouvons plus changer, à laquelle, au mieux, nous pouvons espérer nous accommoder, mais bien celui de cette organisation politique idiote qui ligote nos volontés, nos désirs, et de facto par l’avènement de ces dramatiques évènements, nos futurs possibles.

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  • patrick // 04.04.2017 à 11h05

    par contre , plus de nouvelles des coriums qui sont en train de se balader dans le sous-sol ?
    on attend qu’ils aient rejoint la nappe phréatique pour qu’ils se manifestent ?

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    • fanfan // 04.04.2017 à 13h51

      CRIIRAD : Mars 2017, Fukushima 6 ans, un cauchemar sans fin
      http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/Fukushima_6_ans_CRIIRAD.pdf
      « Les inspections réalisées fin janvier 2017 sous la cuve du réacteur N°2 au moyen d’instruments pilotés à distance ont indiqué une radioactivité ahurissante (530 Sieverts par heure) et la présence d’un trou qui pourrait avoir été percé par le combustible en fusion. Habituellement, les combustibles irradiés sont maintenus sous eau ce qui limite les débits de dose. Ces mesures, si elles sont confirmées, suggèrent que des débris de combustible irradié sont à l’air libre ce qui pose beaucoup de questions en termes de sûreté et rend encore plus complexes les investigations à venir. Personne ne sait actuellement comment récupérer et mettre en sécurité ces matériaux, ni quand ce sera possible et quel en sera le coût final.

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    • L’illustre inconnu // 04.04.2017 à 14h42

      Si on a des nouvelles mais comme avec Les-Crises, il faut que ce soit relayé par un simple bloguer faute de journalistes:
      http://www.fukushima-blog.com/2017/02/du-nouveau-au-reacteur-2-de-fukushima-daiichi.html

      Les dessins et photos sont très parlante, malheureusement.

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      • madake // 05.04.2017 à 07h47

        Pour info, la vidéo sur le point debut 2017, précise que tepco a disposé une barrière de gel, pour couper la totalité du site de la nappe phréatique, et que les couches géologiques sont en pente, vers la mer, avec une couche étanche sous la nappe et sous le corium. Les seuls points positifs sont que l’écoulement le long des barres de contrôles et les grilles, ont tartiné le corium, qui est moins épais, et s’il a perforé le radier de 8m de béton, espérons que sa masse diffuse l’empêchera de descendre plus bas. La stratégie imposée par l’AIEA, est de réguler la hauteur de l’eau pour qu’elle s’écoule vers le réacteur, contribue au refroidissement, et soit récupérée pour décontamination et stockée. Pb, si l’on sait bien décontaminer l’eau des isotopes, le tritium T, isotope de l’hydrogène H se substitue à lui et on passe de H²O à H²O² (eau oxygènée) et HOT et T²O la plus radioactive et corrosive provoquant de l’hydrolyse, et H c’est un truc qui fait BOUM dès qu’il fait un peu chaud.
        Il faut bien rappeler que les explosions que l’on a vues à la TV ne sont pas du tout des explosions des réacteurs, ou des explosions nucléaires, mais juste de H l’hydrogène accumulé dans les hauteurs de du bâtiment.

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  • olympi // 04.04.2017 à 11h18

    Bel exemple de mal-information:
    Tout d’abord on appréciera les illustrations, pour la première photo l’enfant est mort de l’accident nucléaire de Fukushima (qui a fait quelques morts directs) ou du séisme et du tsunami qui a fait 15000 mort… Les cartes sont en japonais, merci c’est juste inutile. Et la dernière photo de la coupe du tronc d’arbre, je doit avoir peur d’une photo avec du rouge et du vert fluo ? Sans unité ça ne vaut rien.

    «Cet accident, dont l’ampleur est sans égale» euh comment dire…
    «184 le nombre d’enfants de moins de 18 ans ayant du être opérés d’un cancer de la thyroïde sur un échantillon limité de 270 500 personnes (3)» Et ? Sans comparaison avec la prévalence naturelle ce chiffre ne veut rien dire.
    «de réutiliser les débris en deçà de 8 000 Bq/kg pour la construction des routes» idem, et ?

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  • Ardéchoix // 04.04.2017 à 11h40

    Juste un petit message de bon rétablissement pour François Leclerc du blog de Paul Jorion qui avait fait un travail énorme à l’époque de l’accident de Fukushima, et qui n’avait permis de comprendre au mieux ce qu’il se passait dans la centrale .

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  • Attrition // 04.04.2017 à 11h57

    Combien de morts dus à la radioactivité à Fukushima ? Zéro me semble-t-il. (et quelques dizaines d’estimés dans les décennies qui viennent).

    L’image d’illustration n’est d’ailleurs pas très honnête, le fils de M. Kazuo Sato n’est pas mort à cause de la radioactivité mais à cause du tsunami.

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    • Kiwixar // 04.04.2017 à 12h49

      C’est un comme les morts dûs au charbon :
      – soit c’est aucun mort si on ne compte que ceux morts sur le coup en s’étranglant sur une pépite mal brûlée… et quand c’est un industriel du charbon qui compte
      – soit c’est 550.000 morts prématurées en Europe

      Les nettoyeurs burakumin de Fukushima morts prématurément l’ont été en raison de leur précipitation? Et dans 20 ans, une étude indépendante concluera à combien de milliers ou centaines de milliers de morts prématurées? [Modéré]

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      • Attrition // 04.04.2017 à 13h41

        Même si on applique au nucléaire les mêmes méthodes que pour le charbon, on n’arrive qu’à quelques dizaines de morts seulement pour Fukushima (donc très très loin des dizaines à centaines de milliers ANNUELS du charbon)

        (Les études sur la mortalité à long terme à Fukushima linéaires sans seuil (donc forte surestimation) donnent un nombre de morts aux alentours de 200)

        Donc Fukushima : quelques dizaines de morts du fait de la radioactivité, tout compris.

        On a quand même un bon recul du fait de l’accident de Tchernobyl, où on a pu voir notamment que l’augmentation des cancers chez les adultes était à peu près nulle hors thyroïde. On sait assez bien ce qu’il se passe sur les populations exposées.

        Il n’y a vraiment pas de raisons de craindre « des centaines de milliers de morts prématurées d’ici 20 ans », vraiment. Ce genre de chiffre n’est basé sur rien du tout et sert juste à faire peur.

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      • madake // 05.04.2017 à 12h06

        @Kiwixar,
        Honnêtement, on sait bien,
        et c’est valable pour pour un attentat, les accidents de circulation, un accident civil, une guerre,
        le nombre de morts, dans toute son horreur, ne reflète jamais la détresse de ceux qui restent,
        et jamais celles des blessés, adultes et enfants malades, et victimes collatérales.
        Toute la détresse due aux déplacements, aux changements de vie, la solitude, et le stress.
        C’est vrai pour le nucléaire avec Tchernobyl, mais c’est aussi vrai pour le charbon, et sa cohorte de cancéreux, insuffisants cardiaques et respiratoires.
        Que le nucléaire, ne nous masque pas toute cette misère humaine, qu’on ne voit plus, car on la trouve « normale ».
        Bon souffle à tous.

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  • Raoul // 04.04.2017 à 12h23

    Rappelons que la radio-activité est dangereuse surtout quand il y a contamination c’est-à-dire quand les particules radio-actives sont absorbées par l’organisme. Alors, prétendre comme on peut le lire dans certains commentaires, qu’il aurait été préférable de ne pas évacuer la population est, au mieux, de l’ignorance ou, au pire, du cynisme.

    Le césium-137 et le strontium-90 ont une période se situant autour de 30 ans. Leur radio-activité n’est réduite d’un facteur 8 qu’au bout de 90 ans environ. Autant dire que demander à la population de revenir sur les lieux six ans après la catastrophe, c’est tout simplement criminel. Car les particules sont toujours là ! Elles n’ont pas disparu magiquement et leur radio-activité n’a baissé que de 13 % !

    Quant aux normes, rappelons qu’elles sont fixées par l’AIEA, puisque l’OMS a signé un accord avec celle-ci. Sur l’accord en question : http://www.sortirdunucleaire.org/L-AIEA-veille-sur-notre-sante-p-26

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  • damien // 04.04.2017 à 12h42

    Les fantastiques progrès sociaux de l’humanité depuis le XIX ième siècle (démographie, augmentation de la durée de vie, santé, sécurité sociale, etc…) ont été permis grâce à la puissance énergétique développées dans les énergies super concentrées (charbon, pétrole, gaz, uranium) capables d’envoyer de fortes capacités calorifiques et de travail dans les machines et dans l’économie en général, pour un coût d’extraction de la nature pratiquement équivalent à 0 (personne n’a payé la fabrication du pétrole et de l’Uranium).

    Tout cela a une contre partie : la pollution générée par le charbon a généré des dizaines de millions de morts depuis le XIXième siècle. Elle génére encore 500 000 morts « prématurés » chaque année rien qu’en Europe

    L’énergie verte où la croissance verte ça n’existe pas, c’est un conte de fée pour écolos bobos. Nourrir loger habiller déplacer soigner amuser… 9 milliards d’humains « connectés » et concentrés dans les villes, ne se fera pas avec des éoliennes et des panneaux solaires : pas assez de puissance !

    Les risques globaux (réchauffement climatique) et les morts (charbon) sont bien plus nombreux à cause du pétrole et du charbon que ceux liés au nucléaire (0 morts à Fukushima à cause des radiations, les gens sont morts du Tsunami et du stress…) Quand à Tchernobyl : 10 000 morts ? et une zone devenue un paradis pour animaux sauvage, un vrai parc National.

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  • Dahool // 04.04.2017 à 12h48

    Bonjour

    La catastrophe de Fukushima fut pour moi un véritable calvaire tant les infos fiables manquaient !
    L’inquiétude visible des experts interrogés par les médias pendant le drame doit être expliqué, c’est très facile à comprendre, pas besoin d’avoir fait St Cyr.

    Très vite, je me suis rendu compte que les japonais ne maîtrisaient plus rien, les hélicoptères déversant de l’eau un peu au hasard était significatif. Peu après les événements, envoyé spécial a diffusé un reportage sur la catastrophe de Tchernobyl. Un spécialiste russe explique alors que nous avons été proche de la GRANDE catastrophe, à savoir une explosion de vapeur (raison pour laquelle ils se sont empressés de vider un bassin rempli d’eau situé sous le réacteur).
    Le réacteur contenait env 300 tonnes de combustible fondu.

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    • Kiwixar // 04.04.2017 à 12h57

      Oui, d’ailleurs je pense que la classification de 1 à 7 pour les incidents nucléaires est trompeuse. 7 c’est Tchernobyl et Fukushima. Il devrait y avoir un niveau 8 quand tout un hémisphère est touché gravement, ou la moitié d’un pays doit être évacué (ils sont passés à 2 doigts à Fukushima).

        +5

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      • Dahool // 04.04.2017 à 13h32

        Oui Kiwixar, Fuku doit être classé bien au delà de 7 tant le risque est considérable.

          +2

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      • fanfan // 04.04.2017 à 16h18

        Fukushima: situation désespérée mais pas si grave que ça !

        « Certains, (…) jugeaient comme seule référence convenable et acceptable le choix du niveau 4 de gravité fait par les autorités japonaises, – du niveau 4 au niveau 7 en un mois, c’est une belle performance de l’évaluation scientifique des gens responsables et sur place.

        « L’intérêt de la “référence Tchernobyl” est plus que jamais valable au niveau de la communication, pour ceux qui ont une mémoire utile, bien plus qu’à celui du niveau comparé des deux catastrophes. (…) La comparaison est révélatrice. Les dirigeants japonais, et nous parlons donc du gouvernement et de TEPCO unis dans un même combat, se sont révélés formidablement plus totalitaires et adeptes de la censure constantes que les dirigeants soviétiques de 1986, ce qui donne une idée de l’état du Système.

        http://www.dedefensa.org/article/fukushima-situation-desesperee-mais-pas-si-grave-que-ca

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        • madake // 05.04.2017 à 13h07

          La « réactivité » tient aussi à l’interface « exploitant privé, tenu par ses patrons », et ce que ça implique au Japon, et ministres en exercice, il y a une dualité qui apparait clairement dans la réflexion du 1° ministre lorsqu’il dit, je cite de mémoire, avoir enfin « eu à du directeur de la centrale, des réponses claires, ce qui est plutôt rare chez Tepco… »
          A savoir que le PDG de Tepco, lui, s’était mis en maladie jusqu’en avril et était injoignable…
          Je considère qu’un opérateur privé, soumis quotidiennement à une logique de rentabilité, ne devrait pas être décisionnaire sur des questions de sécurité qui concernent des dizaines, centaines, millions, etc de personnes.

          Où et quand, dans son cursus a-t-il été préparé à ça?

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    • Dahool // 04.04.2017 à 13h08

      Immédiatement, j’ai fait le rapprochement avec la catastrophe en cour à Fukushima. C’est à ce moment que je me suis grandement inquiété pour l’avenir de la planète (je pèse bien mes mots)
      .
      Pourquoi ?

      Ce n’est pas 300 tonnes qui sont concernés mais de mémoire env 12000 sur le site. La situation de la piscine 4 était dramatique, elle n’était plus étanche. Sans eau, ce combustible aurait pris feu ou pire. Il serait devenu impossible pour l’homme de travailler SUR LE SITE (c’est actuellement le cas pour 3/4 bâtiments réacteurs ou on ne peut se rendre sous peine de mort quasi immédiate).

      Que croyez vous qu’il se passerait si le site devenait inaccessible ? (De nos jours, c’est encore possible, des piscines sont encore pleines de combustible).
      Un enchaînement de catastrophes ! Un rapport estimait que la radioactivité dégagée serait l’équivalent d’environ 80 Tchernobyl.
      Donc 300 tonnes = l’Europe inhabitable. Quid avec 12000 tonnes !

      Je vous assure que ce n’est pas un scénario catastrophe à la hollywood, c’est bien réel. Renseignez vous sur la piscine 4, vous tomberez sur une interview d’un diplomate japonais qui ne dit pas autre chose que ce que je vous raconte.

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      • Dahool // 04.04.2017 à 13h27

        Je vous invite à lire le rapport d’Arnie Gurdensen « que savaient t’ils ? Part 1/2 »
        Vous aurez de drôles d’informations sur la construction de la centrale. Un crime. Vous apprendrez par exemple que l’historique des tsunamis supérieurs à 10 mètres était connu, et bien non, ils construisent une digue de 5 mètres ! Ou des éléments de sécurité essentiels construit sous le niveau de la mer…

        Question relative à mon post :
        Pourquoi concentrer autant de combustible sur un seul site ?
        Le danger est pourtant connu.

        Voilà voilà…

        Ps : depuis cette catastrophe, je suis devenu ultra sensible. Je n’ai pas été inquiet pour ma petite personne mais pour nous tous. Malheureusement, mes doutes ont été confirmés.

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        • fanfan // 04.04.2017 à 19h45

          C’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse

          La « Tchernoblaye » – Le pire a eu lieu le 27 décembre 1999 à la centrale de Blaye, non loin de Bordeaux. Ce jour-là, un ouragan a élevé le niveau de la Gironde, déjouant toute prévision. Plus de 100 000 m3 d’eau ont submergé la digue de protection, pénétré sans permission dans l’une des unités de production, inondé les sous-sols, provoqué des courts-circuits, et mis hors de service plusieurs pompes de refroidissement de secours du réacteur. D’après le récit du directeur de la centrale, on n’est pas passé loin de « l’accident majeur ».

          Après la tempête de 1999, ce sont les canicules 2003 et 2006 qui ont mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres sont arrêtés ou doivent fonctionner à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins.

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        • madake // 05.04.2017 à 14h19

          Les erreurs, et manquements de Tepco, se comptent par centaines.
          cherchez sur wikipedia
          « Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi — Wikipédia »
          lisez le paragraphe
          Gestion de la sûreté par l’opérateur

          la piscine du 4 (réacteur déjà à l’arrêt) contenait 1500 assemblages soit 264 tonnes de carburant usagé, cette piscine a été renforcée.

          En ce qui concerne les 12000 tonnes que vous annoncez, quelle est votre source?

          Sachez qu’il était prévu, à Fukushima, la construction de 2 réacteurs supplémentaires, 7 et 8, vous les voyez, en prévision sur cet article de france culture
          https://www.franceculture.fr/sciences/pourquoi-la-centrale-de-fukushima-est-elle-la-seule-defaillante

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          • Dahool // 05.04.2017 à 18h56

            Bonjour madake

            La source, je ne me souviens plus mais ça doit pas être compliqué de confirmer mon propos. C’est assez simple à calculer, 1 réacteur 300 tonnes, 1 piscine c’est bien plus que vous le notez à savoir l’équivalent de plusieurs réacteurs et non pas 264 (vous me surprenez, c’est pourtant bien connu), 1 piscine principale et 1 piscine par réacteur.
            Donc 300 * 4 + 1200 (piscine) * 4(suis gentil) + piscine principale (grande)…
            Pas besoin du résultat final ! C’est assez gros.
            En effet, mon chiffre de 12000 doit comprendre les réacteurs 5 et 6 et ses piscines, on peut éviter de comptabiliser car ils sont situés à une quinzaine de km.

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            • madake // 06.04.2017 à 06h47

              Ma source sur les 264 tonnes est
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Fukushima
              >Les piscines de désactivation
              En fait dans les opérations de maintenance, sur les REP, on pratique souvent par une rotation du tiers du combustible, pour lisser les perfs des réacteurs. Mais je ne connais pas bien les BWP et les pratiques de Tepco.

              Pour les 5 et 6, ils sont à 300m au Nord, à mon avis, vous devez confondez peut être avec Fukushima-Daini.

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    • UnKnown // 04.04.2017 à 13h57

      Les propose de ce « spécialiste » ont sans doute été détournés, le contact entre du corium en fusion et des masses d’eau provoque bien une création d’hydrogène, avec les risques d’explosion que ça entraine lorsque la pression devient trop forte dans l’espace ou cet hydrogène se forme, mais de là à tout faire péter façon bombe H, c’est surtout pour se faire mousser ou avoir une punch line…

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      • Dahool // 04.04.2017 à 14h08

        Possible…
        Néanmoins, mettez une pierre dans un feu puis jetez la dans une bassine d’eau… ou regardez la lave quand elle se jette dans la mer, vous aurez une idée du risque de l’explosion de vapeur.
        C’est la fusion du combustible qui provoque l’émanation d’hydrogène qui, au contact de l’oxygène, explose. Il me semble…

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        • madake // 05.04.2017 à 13h28

          atmosphère confinée et présence du comburant oxygène suffit, il s’enflamme et produit de l’eau, d’où son nom.
          La complication est que dans une centrale à carburant solide détériorée, la radioactivité produit de la chaleur, c’est d’ailleurs ce qui est intéressant dans un réacteur, et que cette chaleur doit être maitrisée, sinon elle détériore le carburant et le reste.
          C’est là UNE TARE FONDAMENTALE de tous les réacteurs à combustible solide.
          On refroidit avec un caloriporteur efficace, comme l’eau, pas chère et abondante ou le CO2, sachant que en contact direct, on va provoquer une hydrolyse de l’eau qui va décomposer l’eau en H et en O, ce qui nous ramène au début…
          Dans un réacteur à sels fondu, ceci ne peut pas arriver.
          On préfère mettre des milliards dans ITER pour une fusion qu’on espère dans des décennies, ou maintenir des centrales REP instables peu sures, qui assurent le business du carburant, plutôt qu’investir dans une technologie plus sûre.

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  • thierry44 // 04.04.2017 à 15h12

    Radioactivité naturelle à Ramsar en Iran 260 mSv/an.
    Guarapari au Bresil : 350mSv/an sur la plage où se pressent les gens pour faire du bronzing.
    Yangjiang en Chine et le Kerala en Inde sont aussi des endroits réputés pour leur forte radioactivité.
    Point commun à tous ces lieux : pas plus de cancers que sur le reste de la planète.
    Rappel pour les écolos : pas de différence entre radioactivité naturelle et artificielle. Un mSv naturel ou un mSv artificiel, ça reste un mSv.

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  • fanfan // 04.04.2017 à 15h24

    (27 octobre 2016) Benjamin Dessus (ingénieur et économiste) et Bernard Laponche (ingénieur de l’École Polytechnique de Paris (1957), Docteur ès sciences (physique des réacteurs nucléaires) et Docteur en économie de l’énergie) ; >>> Vers un nucléogate français ?

    Des normes techniques non respectées sur des matériels critiques pour la sûreté, des certificats falsifiés en masse pour obtenir le feu vert des autorités, et ce dans des entreprises quasi-nationalisées et sous l’égide de l’élite des grands corps techniques français, le tout, semble-t-il, dans la plus totale impunité des dirigeants responsables : alors que la conformité de la cuve de l’EPR de Flamanville est gravement hypothéquée par des malfaçons et que la moitié du parc nucléaire français se trouve en situation de sûreté nucléaire dégradée, avec en particulier 18 réacteurs désormais concernés par les rebondissements récents de l’affaire des défauts de fabrication et contraints de ce fait à l’arrêt à l’approche de l’hiver, le « nucléogate » qui s’annonce à de quoi faire réfléchir nos concitoyens sur les faiblesses de notre démocratie face au lobby nucléaire…

    http://www.global-chance.org/Vers-un-nucleogate-francais

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  • serge // 04.04.2017 à 16h36

    Ce qui est somme toute fort navrant est que depuis ces 6 ans, un tas de boites dites spécialisées (et fort chères) s’essaient à empêcher les fuites vers la mer, cherchent où a bien pu passer le corium, stockent ad vitam de l’eau de refroidissement irradiée etc… Comme à Tchernobyl où de fort coûteux sarcophages se succèdent pour un avenir disons incertain. Cela ne rassure aucunement quand, rapporté à notre chapelle française, on se tâte pour rajouter une couche d’années à nos bombinettes en béton ou de lancer en grande pompe un gras EPR, avec des entreprises en charge d’icelles qui, à minima sont en faillite, à maxima n’ont pas l’embryon d’un kopeck à mettre dans le « recyclage ». C’est très très triste pour le prochain incident…

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  • Betty // 04.04.2017 à 19h34

    Quoiqu’il en soit il serait bon de savoir quelles sont les mesures qui seraient prises en France en cas d’accident nucléaire. Je n’ai pas réussi à accéder au document: « Éléments de doctrine pour la gestion post-accidentelle d’un accident nucléaire » Diffusé en 2012 par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ce travail est évoqué en fin de ce document: http://www.irma-grenoble.com/PDF/05documentation/rapports_irma/Gestion_post_accidentelle_accident_nucleaire_ASN.pdf
    Ce qui est intéressant de relever: les Les niveaux de contamination à ne pas dépasser (en 2013) pour l’utilisation des denrées et produits agricoles, ont été fixés réglementairement par la Commission européenne en 1987 et 1990.

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  • Betty // 04.04.2017 à 19h42

    Une posture qui devrait rassurer les pro-nucléaire: « La France et le Japon sont des pays très proches sur le plan politique et économique, et sur la place du nucléaire dans le pays. Ce sont des pays démocratiques où les notions de libertés individuelles sont très importantes. Il est donc possible de faire des comparaisons sur la politique de gestion post-accidentelle entre les deux pays, beaucoup plus que ce qui a pu être fait avec l’Ukraine ou la Biélorussie après Tchernobyl. » De toute évidence nous nous dirigeons vers « plus de souplesse dans les évacuations, à l’exception des zones très contaminées, en laissant les habitants libres de leur choix en leur expliquant les risques qu’ils encourent. » http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/fukushima-2016/Pages/7_lecon-France-fukushima-2016.aspx?dId=a4c10d10-3eb2-4f22-abe4-f2e1390f8278&dwId=e54a8fba-14b7-402c-b39c-a81eec4df160#.WOPYmm-LQdU

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  • Jérome Dautzenberg // 05.04.2017 à 02h54

    Je suis effaré de voire ici autant de commentaires inféodés au arguments du lobbying militaro-nucléaire. Avancer des argument ignoble et profondément débile du niveau de « un japonais souriant n’a rien à craindre de la radioactivité » m’est particulièrement odieux. Il y a vraiment des trolls d’une rare débilité ou complaisance. Sur ce sujet, embobiner les gens est criminel.

    Fukushima est pire que Tchernobyl en terme de la quantité et nature de la radioactivité qui s’est déjà déversé dans l’environnement, ce qui va continuer indéfiniment parce qu’il n’y a aucune solution.

    Renseignez-vous, réfléchissez et informez-vous par vous même, Arnie Gurdensen cité plus haut est un très bon début, c’est un ex pro-nucléaire revenu de ses illusions et qui explique que « dans tout système parfait, il y a toujours des imbéciles pour se croire plus forts que les preuves scientifiques ».

    Le promoteur américains est le premiers responsable. Il y a 6 réacteurs à Daïchi et les deux plus récents construits dans les règles en hauteur sur le terrain d’origine n’ont pas explosés même s’ils sont détruits, et n’ont pas la majorité du combustible du cœur qui se ballade dans le sous sol noyés par les eaux qui se déversent dans le Pacifique en polluant progressivement la majorité du plus grand océan de notre monde qui comporte pourtant beaucoup d’eau.

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    • madake // 05.04.2017 à 15h10

      Objectivement, en vous lisant je vois plusieurs choses,
      1) les réacteurs de Fukushima-Daiichi 1 et 2 et 6 (seul mark-2 tjrs en techno BWR), ont été construits par General Electric, qui a racheté Alsthom il y a peu.
      Les 3 et 5 l’ont été par Toshiba et le 4 par Hitachi. Les 4, 5 ,6 étaient arrêtés pour maintenance.
      2) La centrale d’Onagawa, au Nord était à 60 km de l’épicentre du séisme, et a été plus secouée et frappée par de plus hautes vagues. Elle a pourtant très bien résisté, et s’est arrêtée sans incident. (cherchez dans les posts de ce billet). L’inconséquence n’est donc pas fatale.
      3) Lisez les posts, vous verrez que des solutions se mettent en place, pour les nappes et la pollution vers la mer, mais qu’il reste à inventer des solutions pour récupérer les coriums, et qu’il reste 1 000 000 de tonnes d’eau, en augmentation, partiellement retraitée, mais toujours contaminée au tritium, qu’il faudra gérer. On a dépassé le « indéfiniment »…

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      • Didier // 07.04.2017 à 11h19

        ‘L’inconséquence n’est pas fatale.’
        C’est heureux. Et ça résume assez bien la situation en regard du nucléaire.

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  • madake // 05.04.2017 à 15h21


    4)Ne croyez pas que vos contemporains soient inféodés aux lobby militaro-nucléaire, on peut et on doit rompre ce lien contre-nature entre nucléaire civil et militaire, dont les impératifs sont différents.

    5) Vous devriez, peut être, pousser votre raisonnement, le nucléaire à eau pressurisée ou bouillante, ne va pas disparaître juste parce qu’on en a envie, pas plus que les déchets à haute énergie. Il faudra gérer le démantèlement de ce qui est trop vieux, et utiliser ce qui est utilisable pour assurer une transition énergétique, la moins calamiteuse et la plus intelligente. Gérer les déchets en les recyclant, peut être par les sels fondus qui le permettent. Dans tous les cas, on ne pourra nier qu’il y a un existant à gérer.

    6) Ne croyez vous pas qu’une ASN à l’indépendance renforcée, et pouvant sanctionner financièrement et réglementairement, vaut mieux qu’une union européenne, hélas gangrenée par bien plus de lobbies, qui nous impose la privatisation des services de l’énergie? Quelle décision de l’UE va dans le bon sens selon vous?

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