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13.novembre.201813.11.2018 // Les Crises

#Unity4J : Christine Assange lance un appel d’urgence

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Source : Le Grand Soir, VD, 08-11-2018

(traduit à partir de la transcription d’un document sonore)

Ceci n’est pas un exercice. C’est une urgence. La vie de mon fils, le journaliste Julian Assange, est en danger imminent et grave. Je vous remercie tous d’entendre l’appel d’une mère qui vous demande de l’aider à le sauver.

Bien que Julian soit un journaliste primé à maintes reprises, très aimé et respecté pour avoir courageusement dénoncé, dans l’intérêt du public, des crimes graves et la corruption à haut niveau, il est actuellement seul, malade, souffrant et réduit au silence et à l’isolement, coupé de tout contact et torturé au cœur de Londres. La prison moderne des prisonniers politiques n’est plus la Tour de Londres mais l’Ambassade de l’Equateur.

Voici les faits : Julian est détenu depuis près de huit ans sans inculpation. Vous avez bien lu : sans inculpation.

Au cours des six dernières années, le gouvernement britannique a refusé ses demandes d’accès aux soins de santé de base : air frais, exercice, soleil pour la vitamine D et accès à des soins médicaux et dentaires appropriés. En conséquence, sa santé s’est sérieusement détériorée et les médecins qui l’examinent mettent en garde contre ces conditions de détention qui mettent sa vie en danger. Un assassinat lent et cruel se déroule sous nos yeux à l’ambassade de Londres.

En 2016, après une enquête approfondie, les Nations Unies ont statué que les droits de Julian avaient été violés à plusieurs reprises, qu’il était détenu illégalement depuis 2010, et ont ordonné sa libération immédiate, un sauf-conduit et son indemnisation. Le gouvernement britannique a refusé de se conformer à la décision de l’ONU.

Le gouvernement américain a déclaré que l’arrestation de Julian était une priorité. Ils veulent contourner la protection des journalistes américains en vertu de leur Premier Amendement [de la Constitution US] en l’accusant d’espionnage. Ils ne reculeront devant rien pour le faire.

En raison de la menace que les États-Unis font peser sur l’Équateur, son droit d’asile est maintenant directement menacé. Les pressions exercées par les États-Unis sur le nouveau président équatorien ont conduit Julian à être placé en isolement cellulaire strict et sévère au cours des sept derniers mois. Privé de tout contact avec sa famille et ses amis. Seuls ses avocats peuvent lui rendre visite.

Il y a deux semaines, la situation s’est considérablement aggravée. L’ancien président de l’Équateur, Rafael Correa, qui a légitimement accordé à Julian l’asile politique devant les menaces américaines contre sa vie et sa liberté, a publiquement averti que lorsque le vice-président américain Mike Pence s’est récemment rendu en Équateur, un accord a été conclu pour livrer Julian aux États-Unis. Il a déclaré que parce que le coût politique d’une expulsion de Julian était trop élevé, le plan consiste à le briser mentalement. Un nouvel ensemble de règles et de protocoles inhumains, impossibles à mettre en œuvre, a été mis en place à l’ambassade pour le torturer au point de le faire craquer et le forcer à partir.

En même temps, un membre du gouvernement équatorien a tenté à plusieurs reprises d’annuler la citoyenneté équatorienne [de Julian] afin qu’il puisse être extradé directement vers les États-Unis.

Alors que ses avocats contestaient cette dernière violation de ses droits humains en vertu de la Constitution équatorienne, l’avocat du gouvernement a averti Julian que même son témoignage décrivant ses souffrances pourrait constituer une violation du nouveau protocole et un motif d’expulsion de l’ambassade. Ils lui ont refusé la visite de ses avocats pendant quatre jours, avant l’audience de lundi prochain, ce qui compromet la préparation de son dossier et accroît encore son isolement, son anxiété et son stress.

Ils sont en train de piéger mon fils pour avoir une excuse pour le livrer aux États-Unis, où il fera l’objet d’un simulacre de procès.

Au cours des huit dernières années, il n’a pas eu accès à un processus juridique approprié. A chaque étape, c’est l’injustice qui a prévalu, avec un énorme déni de justice. Il n’y a aucune raison de penser qu’il en sera autrement à l’avenir. Le grand jury américain qui produit le mandat d’extradition se tient en secret, a quatre procureurs mais pas de défense ni de juge.

Le traité d’extradition entre le Royaume-Uni et les États-Unis permet au Royaume-Uni d’extrader Julian vers les États-Unis sans qu’il y ait de preuve prima facie. Une fois aux États-Unis, la National Defense Authorization Act permet la détention illimitée sans procès. Julian risque d’être emprisonné à Guantánamo Bay et torturé, d’être condamné à 45 ans de prison de haute sécurité, ou la peine de mort.

Mon fils est en danger critique à cause d’une persécution brutale et politique par les tyrans au pouvoir dont il a courageusement dénoncé les crimes et la corruption quand il était rédacteur en chef de WikiLeaks. Les entités corrompues qui, au gouvernement, parlent d’intimidation, de fausses nouvelles et de droits humains sont les mêmes brutes qui poussent mon fils à la mort.

Il semblerait que le journalisme courageux, honnête et primé à plusieurs reprises soit devenu une activité dangereuse.

Les voies légales ont été subverties, et il est donc peu probable qu’elles puissent le sauver.

Parce qu’il s’agit d’une persécution politique transnationale par une superpuissance sauvage en collusion avec ses alliés, sauver Julian nécessite l’indignation des peuples du monde.

Je vous demande de faire du bruit, beaucoup de bruit, et de continuer à en faire jusqu’à ce que mon fils soit libéré. Nous devons protester contre cette brutalité assourdissante.

J’en appelle à tous les journalistes pour qu’ils se dressent, parce qu’il est votre collègue – et parce que vous serez les prochains.

J’en appelle à tous les politiciens qui disent qu’ils sont entrés au Parlement pour servir le peuple, pour qu’ils se dressent maintenant.

J’en appelle à tous les activistes qui soutiennent les droits de l’homme, les réfugiés, l’environnement, et qui sont contre la guerre, à se dresser maintenant parce que WikiLeaks a servi les causes que vous défendez, et Julian souffre maintenant pour cela, à vos côtés.

J’en appelle à tous les citoyens attachés à la liberté, à la démocratie et à la justice, à mettre de côté leurs divergences politiques et à s’unir et à se mobiliser maintenant.

La plupart d’entre nous n’ont pas le courage des lanceurs d’alerte, ni des journalistes comme Julian Assange qui les publient, afin que nous soyons informés et avertis des abus de pouvoir. Mais nous pouvons nous mobiliser en masse et les protéger.

Tout au long de l’histoire, lorsque les abus de pouvoir sont devenus insupportables pour le peuple, celui-ci s’est uni et s’est levé pour les faire cesser.

Le moment est venu de dire « ça suffit ! Nous, les gens, ne resterons pas les bras croisés et ne regarderons pas mourir ce courageux journaliste.

Traduction « gorge nouée et rage au ventre. Où sont les médias « alternatifs » ? » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : Le Grand Soir, VD, 08-11-2018

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Fritz // 13.11.2018 à 09h10

On en parle. On coupe la parole à ceux qui nous parlent de la persécution des journalistes en Russie. On barbouille la carte de Reporters sans frontières. Et si on n’a pas l’occasion d’aller à Londres, on en parle à nos proches qui doivent y aller.
Tenez, dans mon collège, un professeur d’anglais emmène chaque année des élèves de Cinquième à Londres, au mois de mai. J’en parlerai à cette collègue, et pourquoi pas aux élèves eux-mêmes. Après tout, l’Éduc’Nat’ nous bassine tous les jours avec « la nécessité de s’engager ». Chiche !

55 réactions et commentaires

  • vert-de-taire // 13.11.2018 à 08h59

    « … car ceci est mon bon plaisir »

    on a quitté le gouvernement par les lois,
    on est passé au gouvernement des hommes, de type féodalisme
    qui utilisent les lois selon leur bon plaisir et non pas leur idéologie, leur esprit de cohérence, qui déterminent un cadre. Si le cadre dérange ils le brisent autocratiquement, a-démocratiquement.

    cf par exemple Alain Supiot
    https://www.franceculture.fr/personne-alain-supiot.html

      +8

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    • leprolo // 13.11.2018 à 11h35

      Si , en Angleterre le peuple laisse faire = çà , Je suis bien heureux qu’ils quittassent l’Europe , et leurs envoie toutes mes marques de traitement que veut la chose = Pour rester poli !!!!

        +0

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      • Anas // 13.11.2018 à 12h06

        je ne suis pas certain qu’il ai eu un sort différent au sein d’un autre pays membre.

          +14

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  • Duracuir // 13.11.2018 à 09h00

    Oui, faut se bouger. On fait quoi?

      +9

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    • Fritz // 13.11.2018 à 09h10

      On en parle. On coupe la parole à ceux qui nous parlent de la persécution des journalistes en Russie. On barbouille la carte de Reporters sans frontières. Et si on n’a pas l’occasion d’aller à Londres, on en parle à nos proches qui doivent y aller.
      Tenez, dans mon collège, un professeur d’anglais emmène chaque année des élèves de Cinquième à Londres, au mois de mai. J’en parlerai à cette collègue, et pourquoi pas aux élèves eux-mêmes. Après tout, l’Éduc’Nat’ nous bassine tous les jours avec « la nécessité de s’engager ». Chiche !

        +45

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    • vert-de-taire // 13.11.2018 à 11h01

      Simple comme pantoufles.

      On se couche comme le font tous nos gouvernants et patrons … devant l’ « Ordre souverain ».
      On papillonne pour dire le contraire comme le font tous nos gouvernants et patrons … devant l’ « Ordre souverain ».

      On descend dans la rue pour se faire tabasser comme de dangereux contestataires, pour se retrouver en garde à vue longue, spéciale pour terroristes, pour se faire inscrire dans les fichiers félons d’un État fin prêt pour des fascistes.
      Les fascistes pourront alors justifier leur coup par nos manifestations contre un gouvernement par la peur et contre nos intérêts et Hop, victoire enfin de la droite élitiste, machiste et asservissante pour les non riches, ceux qui doivent se faire exploiter pour survivre.

      Assange comme Snowden et autres courageux défenseurs de la démocratie, c’est à dire contre l’élitisme, la domination de classe, la servitude, l’arbitraire… dérangent l’ordre établi par la dictature capitaliste.
      Il faut bien rapprocher les faits : d’un coté la dénonciation des abus de pouvoir de nos gouvernants, de l’autre ces mêmes gouvernants font tout pour continuer ces abus. Ceci implique une seule conclusion nos dirigeants souhaitent continuer à bafouer NOS/LES LOIS, à bafouer la notion même de démocratie.

      Et si nous allons dans la rue pour manifester ..

      Nous votons si bien ..

        +17

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    • Alfred // 13.11.2018 à 11h41

      Je déteste ce genre de trucs mais en l’occurrence c’est mieux que RIEN:
      https://www.change.org/p/end-julian-assange-s-isolation
      Ou
      https://secure.avaaz.org/fr/petition/Julian_Assange_Accueillir_Julian_Assange_en_France_fondateur_de_Wikileaks/
      Ça « sert à rien » sauf à partir de 800000 personnes ou plus…
      Ce n’est pas LA solution mais il faut simplement faire feu de toutes bois. Écrire à son député aussi.

        +17

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      • Suzanne // 14.11.2018 à 11h46

        Merci beaucoup de votre lien. Il me semble que l’urgence (vitale) c’est que Assange lui-même ait l’impression d’avoir du soutien, d’abord. Et peut-être, avec une petite chance, sera-t-il prévenu de cette pétition (mais comment ??). Ensuite, évidemment, essayer de faire quelque chose pour sa libération, mais d’abord, qu’il puisse supporter l’isolement insupportable.

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    • Traroth // 13.11.2018 à 11h55

      On adhère à la Courage Foundation, qui soutient les lanceurs d’alerte, dont Julian Assange :

      https://couragefound.org/

      Elle propose un éventail d’actions qu’on peut mener :

      https://couragefound.org/take-action/

      On peut aussi donner des sous au fond de défense légale de Julian Assange, sur iamwikileaks.org. Ce fond permet de financer sa défense en justice dans différents pays :

      https://www.iamwikileaks.org/donate/

      On écrit à l’ambassade d’Australie pour que ce pays remplisse son rôle d’aide consulaire, Julian Assange étant un de leurs ressortissants :

      https://france.embassy.gov.au/parifrancais/contact-us.html

        +11

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    • Traroth // 13.11.2018 à 13h50

      On peut aussi signer la lettre ouverte au président Trump demandant la clôture du grand-jury contre Julian Assange et l’abandon des poursuites. Diffuser au maximum cette lettre ouverte peut aider aussi :

      https://www.iamwikileaks.org/openletter/

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    • Louis Robert // 13.11.2018 à 16h49

      Les problèmes mondiaux, planétaires, exigent des solutions mondiales, planétaires. Tels sont ceux posés par l’hégémonie impériale planétaire.

      « Se bouger » divertit certes, réchauffe par -40 degrés, mais… les problèmes exigent bien davantage de l’humanité dont nous sommes.

        +1

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  • Nerouiev // 13.11.2018 à 09h03

    La liberté de Assange, quelle victoire pour le peuple ! La démocratie Occidentale ne peut évidemment pas l’accepter.

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  • marcvador // 13.11.2018 à 09h08

    Ils sont où nos journalistes?

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    • Patrique // 13.11.2018 à 10h00

      Ils insultent les gilets jaunes qui veulent les priver de week-end à Marakech ou à New-York.

        +29

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      • marcvador // 13.11.2018 à 10h47

        En tous cas ils ne sont pas à Londres… Par contre il y a surement un paparazzo de mediapart devant la maison d’un membre de l’opposition…

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    • Kita // 13.11.2018 à 11h11

      Oui! Se sentent-ils concernés? Je suis assidue devant « C dans l’air « chaque fin d’après-midi, et je vois, j’entends des hommes des femmes parler, défendre, attaquer avec vigueur souvent, sur des sujets la plupart du temps sérieux, mais pas toujours aussi importants que la liberté d’un homme honnête et courageux. Je les écoute attentive car ils sont intelligents et déploient des arguments intéressants qui nous aident à comprendre et quelquefois à nous convaincre ( mais ce n’est pas aussi simple que sur les réseaux sociaux ) , trop souvent il s’agit d’économie , je voudrais les entendre sur le cas de J Assange , eux mais aussi ces hommes politiques toujours prêts à la critique systématique Ils pourraient, une fois n’est pas coutume, se valoriser en défendant une cause honorable, mais le courage n’est pas une valeur moderne Dans ce monde de joueurs – menteurs , car nous savons que la plupart de ceux qui ont un pouvoir mentent, quelquefois par nécessité,le plus souvent pour des raisons personnelles indignes, le pouvoir, l’argent, la peur – qui sait – ou autres .
      Journalistes du monde unissez vous pour défendre la cause Assange

        +7

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      • K // 13.11.2018 à 21h45

        Votre éloge de « C dans l’air », c’est de l’ironie ou du 1er degré ?

          +17

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        • RGt // 14.11.2018 à 21h08

          Je vais me montrer grossier mais, téléphobe endurci depuis la fin des années 70 il m’est arrivé une fois par hasard de me trouver à proximité d’une « boîte à cons » et j’ai été atterré par le niveau de cirage de pompes de cette étron pseudo-informatif.

          J’ai demandé au propriétaire de la machine à lessiver exterminer les neurones si cette émission était toujours d’une telle « qualité » et elle m’a répondu « Oh oui, de l’information sûre et objective avec des invités compétents et impartiaux ».

          Depuis je surnomme cet outil d’abrutissement de masse « Chier dans l’air ».

            +5

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  • Michel Bergès // 13.11.2018 à 09h30

    Il faut absolument exfiltrer absolument Julian Assange, un héros de l’humanisme mondialisé.

    Le France, lâche, hélas, vaguement pilotée par Macron, a là oublié ses prétendues valeurs de liberté sur le plan international. L’Élysée et ses Services secrets ont oublié la leçon de Voltaire concernant l’Affaire Calas…
    Cela relève désormais, peut-être, du savoir-faire des Services russes, selon la volonté de Vladimir Poutine. À la place de ce dernier, personnellement, simple citoyen français, j’agirais rapidement.
    L’exfiltration en question, urgente, donc, sur le plan humaniste et humanitaire, serait une leçon de portée mondiale.
    Pr. MB

      +20

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    • Yannis // 13.11.2018 à 17h00

      Mais nous ne sommes pas à la place de Poutine, qui défend les intérêts de son pays avant ceux de la démocratie. Vouloir profiter de la force diplomatique russe pour contrebalancer l’inexistance désormais de celle française ou européenne sur la scène internationale est tragiquement révélateur du recul des valeurs qui ont constitué la France moderne, à défaut d’être éternelle.

        +7

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    • Yannis // 13.11.2018 à 19h14

      Snowden a pu se réfugier en Russie, ce n’est pas le cas malheureusement de Assange. On peut imaginer quelle crise diplomatique majeure et effectivement mondiale cela déclencherai si Poutine avait l’élégance de le faire extrader et de le placer sous sa protection. En a-t-il seulement les moyens ?

      La réalité c’est que aucun journaliste occidental, aucun titre de presse officielle, qui pourtant a untemps fait ses choux gras des Wikileaks, ne va manifester devant l’ambassade de l’Equateur à Londres, où on peut aller en un we faire ses soldes de Paris, pour réclamer un traitement humain. Normal, le business de l’info par les grosses machines médiatiques n’a plus rien d’humain !

        +11

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    • RGT // 14.11.2018 à 21h35

      « oublié ses prétendues valeurs de liberté »

      Votre remarque est très pertinente et d’une précision remarquable. Il s’agit bien là d’une PRÉTENTION de valeurs.

      Nos dirigeants n’ont rien oublié du tout. Une prétention de vertu n’oblige absolument pas à APPLIQUER ladite vertu.

      Bref, juste du vent destiné à glorifier les dirigeants et à renforcer l’orgueil national des gogos qui ne se rebelleront pas car leurs dirigeants veillent à préserver la libertééééé.

      Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps les peuples ont toujours été enfumés par des « prétentions » de leurs dirigeants qui se sont servis de prétentions diverses pour être « aimés » de leurs peuples.
      Que ces prétentions soient militaires, religieuses, politiques ou philosophiques ils en se sont jamais contraints à s’y soumettre mais par contre ils ont bel et bien obligé les populations à se soumettre à leurs injonctions.

      Ensuite, au nom de la « liberté » ils ne se gênent pas pour envoyer la troupe tirer dans le tas si d’aventure le peuple prenait leurs propos au pied de la lettre.

      N’espérez donc SURTOUT PAS que nos « élites » aient d’un coup la LUBIE de prendre la défense d’un homme qui dénonce les turpitudes (je suis très modéré) des autres dirigeants qui ont strictement le même comportement qu’eux.

      Quand on voit ce qu’il est advenu des lanceurs d’alerte français, en particulier de la lanceuse d’alerte qui a permis de mettre à jour l’énorme fraude fiscale de l’UBS…
      Même pas une simple lettre de remerciement de l’administration fiscale.
      Quant aux poursuites à l’encontre des fraudeurs, elles ont été très « limitées », et uniquement parce que le scandale a été dévoilé dans la presse.
      Sinon les énarques de Bercy auraient simplement passé l’éponge pour se consacrer au dépouillement des notes de frais « abusives » de plombiers qui escroquent le fisc de quelques dizaines d’euros.

        +3

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  • pascontent // 13.11.2018 à 09h56

    Cette mère peut être fière de son fils journaliste et Homme.
    Les mères d’à peu près tous les « journalistes » français devraient se cacher dans un trou de honte tant leur progéniture est lâche voire servile vis à vis des « gouvernants », et médiocre dans leurs préoccupations et l’exercice de leur profession, en comparaison de Assange.
    Trump a raison : les media sont ici là bas et maintenant les ennemis du peuple (et de la démocratie) de manière très générale.

      +32

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    • Pastounak // 14.11.2018 à 00h18

      « Pour faire ce travail de mise en forme de l’opinion, les médias recrutent des salarié(e)s sélectionné(e)s et formé(e)s de façon que toutes leurs propriétés (origine sociale, classe d’âge, parcours scolaire, diplôme universitaire, bagage culturel, goûts esthétiques, préférences morales, etc.) contribuent à les faire adhérer activement aux différentes expressions de l’idéologie dominante (hédonisme consommatoire, individualisme libertaire, écolo-humanitarisme, américano-tropisme, européanisme bruxellois inconditionnel, préférence pour le privé contre le public, hostilité envers le syndicalisme de classe et spécialement envers la CGT, favoritisme pour la CFDT, etc.), de même qu’ils adhèrent à cette forme d’analphabétisme politique caractéristique de la classe moyenne moyennement instruite qui consiste à réduire la politique à ce que les personnalités politiques, et en particulier celles occupant des responsabilités dans les appareils et les institutions, proclament qu’elles font, qu’elles ont fait ou qu’elles vont faire. La presse, avec ses journalistes et ses sondeurs, n’a de cesse de transformer la vie politique en une scène théâtrale où se déroule une joute verbale ininterrompue, ce qu’on pourrait appeler – pardon pour ce néologisme barbare – une parlocratie qui, faute de pouvoir empêcher radicalement toute critique sérieuse du système, a au moins pour effet de noyer et de désamorcer toute opposition. »

      Alain Accardo (dans entretien sur Vice, le 4 mai 2017)

        +11

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      • pascontent // 14.11.2018 à 09h43

        Excusez moi, mais les alternatives (idéologiques et constituées en institutions) que vous mettez en avant avec grande bienveillance me semblent avoir les mêmes travers de fond que les media : grégarisme, uniformité, adhésion sans faille à un corpus d’idées non discutables, modèles standard, exclusion des mal pensants, préjugés de groupe, etc.

        Soljenitsine en 1978 à Harvard parle des media, et de ces phénomènes généraux qui touchent bien des institutions, n’est ce pas :

        « Autre chose ne manquera pas de surprendre un observateur venu de l’Est totalitaire, avec sa presse rigoureusement univoque: on découvre un courant général d’idées privilégiées au sein de la presse occidentale dans son ensemble, une sorte d’esprit du temps, fait de critères de jugement reconnus par tous, d’intérêts communs, la somme de tout cela donnant le sentiment non d’une compétition mais d’une uniformité. (…)
        Sans qu’il y ait, comme à l’Est, de violence ouverte, cette sélection opérée par la mode, ce besoin de tout conformer à des modèles standards, empêchent les penseurs les plus originaux d’apporter leur contribution à la vie publique et provoquent l’apparition d’un dangereux esprit grégaire qui fait obstacle à un développement digne de ce nom. Aux Etats-Unis, il m’est arrivé de recevoir des lettres de personnes éminemment intelligentes… peut-être un professeur d’un petit collège perdu, qui aurait pu beaucoup pour le renouveau et le salut de son pays, mais le pays ne pouvait l’entendre, car les média n’allaient pas lui donner la parole. Voilà qui donne naissance à de solides préjugés de masse, à un aveuglement qui à notre époque est particulièrement dangereux. »

          +4

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  • Moussars // 13.11.2018 à 11h07

    Si rien n’est fait pour Julian Assange, si les anglo-saxons, et surtout leurs alliés laissent la situation péricliter, alors ce sera un symbôle très fort du fascisme rampant du clan occidental. On aura à coup sûr franchi un cap important dans la répression « soft ».
    Les mots me manquent pour qualifier la situation et le désespoir qui me gagne.

      +16

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    • gotoul // 13.11.2018 à 11h23

      Ça fait déjà plusieurs années que rien n’est fait pour Julian Assange et que les anglo-saxons et leurs alliés laissent la situation péricliter. Le « cap » est donc franchi depuis pas mal de temps.

        +27

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      • RGT // 14.11.2018 à 22h17

        La « Communauté internationale »® utilise depuis for longtemps la technique de l’usure dans le silence médiatique le plus complet.
        Cette stratégie est largement plus efficace et redoutable qu’un procès stalinien.

        On laisse le gêneur crever à petit feu dans un coin en attendant l’issue fatale et ensuite nos dirigeants peuvent se targuer de ne « rien avoir à se reprocher »…

        Ça a très bien marché avec Milosevic, c’est en cours avec Gbagbo via la CPI (étrange, les USA n’ont pas dénoncé ces deux cas)…

        Ça marchera avec Assange et avec tous les autres emmerdeurs qu’il n’est pas possible d’éliminer « conventionnellement ».

        Les gouvernants s’en foutent, comme il s’agit de décisions administratives dont la responsabilité est diluée dans les arcanes de la hiérarchie (comme pour les nazis ou le NKVD sous Staline) personne ne se sent responsable et surtout l’administration étatique à l’éternité devant elle.

        Quand on voit le temps nécessaire pour que les victimes d’erreurs administratives obtiennent réparation, même quand les preuves irréfutables de lourdes fautes administratives et qu’un gros scandale médiatique éclate, il ne faut pas rêver.

        Les états ont tout leur temps, et quand ils s’effondrent c’est un tel cirque que les victimes de leurs crimes sombrent totalement dans l’oubli.
        Il suffit de regarder ce qui s’est passé suite à l’effondrement du nazisme ou de l’URSS pour être convaincu qu’un état bénéficie d’une impunité totale et que ses dirigeants ne peuvent être inquiétés que par les revendications des dirigeants d’autres états.

        Ils ne seront jamais gênés par l’affaire sordide d’un « emmerdeur » qui les fait [censuré] en dévoilant au public leurs magouilles nauséabondes.

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  • robert pierron // 13.11.2018 à 11h56

    manif devant l ambassade de l équateur ? devant celle de ces salopards de yankees? devant l ambassade des salauds de rosbifs?

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    • Chris // 13.11.2018 à 12h33

      Assange nous concerne tous.
      Pétition à lancer au niveau européen : une ICE ? En plusieurs langues.
      Mais qui ?
      Les partis étiquetés « populistes » ?

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      • Emmanuel38 // 13.11.2018 à 13h44

        « ICE » : Initiative Citoyenne Européenne

        Ce pourrait être une initiative d’Amnesty International

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        • Emmanuel38 // 13.11.2018 à 14h02

          Ou, à défaut, d’ATTAC

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        • Alfred // 14.11.2018 à 13h18

          Amnesty International ?!?
          Mais vous n’y êtes vraiment pas du tout. C’est une officine us à indignations variables. Si Amnesty avait dû faire quelques choses cela aurait été fait depuis longtemps. Attac peut être.

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  • Louis Robert // 13.11.2018 à 12h13

    C’est la guerre, la guerre totale, une longue guerre sans merci et à finir, menée contre Julian Assange par l’Empire le plus criminel de l’Histoire, de Washington à Canberra en passant par la Suède et Londres. « Un assassinat lent et cruel a lieu sous nos yeux à l’ambassade de Londres », affirme le médecin.

    Dans ce monde orwellien, Julian Assange est coupable d’avoir dénoncé les innombrables et horribles crimes de l’Empire déshumanisé contre ses amis, ses ennemis et ses propres citoyens. Pour ledit Empire corrompu jusqu’au trognon, le crime d’Assange fut de s’être élevé contre l’insupportable barbarie. Il l’estime à la fois inexpiable et impardonnable. Assange doit donc souffrir, doit être écrasé, éliminé, annihilé. Assange doit mourir ! Sa mort doit être longue et horrible ! Sa mort doit donner au monde entier une leçon à ne jamais oublier.

    C’est ainsi que, décadent et agonisant, l’Empire croit devoir agir pour se sentir régénéré et à peine vivant. L’Empire doit mourir comme il a vécu, en commettant ce crime ultime.

    Plaidant une dernière fois en faveur de Sodome, Abraham dit: « Seigneur, ne te fâche pas contre moi si je parle encore une fois. Et si on n’en trouvait que dix ? » Et l’Éternel répondit : « Je ne détruirai pas la ville à cause de ces dix. »

    Peu après, Sodome fut détruite.

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  • Caliban // 13.11.2018 à 12h14

    Le sens de votre remarque m’échappe à peu près complètement.
    Si vous aviez de quoi développer un peu ?

    Merci d’avance.

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    • tepavac // 13.11.2018 à 16h35

      C’est une boutade du second degrés.

      Peut-être que descendre de quelques crans, la charge des passions permettrait des échanges plus constructifs…
      Cdlt

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    • Caliban // 13.11.2018 à 17h33

      @tepavac

      Généralement le second degré m’est relativement accessible.

      Mais là, en toute franchise, je n’ai toujours pas compris la charge contre les « bobos droitdelhomistes qui ont voté Macron » … j’y ai d’abord vu l’expression d’une aigreur totalement déplacée au regard de la gravité du sujet abordé par l’article. Mais si c’est une boutade …

      Les commentateurs de ce blog sont bien plus « high level » pour moi, j’arrive plus à suivre 🙂

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  • Nanwo // 13.11.2018 à 12h40

    C est odieux et il FAUT les sortir de là COURAGE

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  • Spartel // 13.11.2018 à 12h51

    Facile de commenter ? C’est vrai, ils sont où les journalistes d’investigation ? Et après tout Snowden comme Assange ont rendu de grands services aux institutions en dévoilant certes leurs frasques mais aussi la légèreté de leur sécurité. Ils n’ont rien d’un Philby oû d’un Burgess.
    Maintenant j’ai l’intime conviction qu’Assange aurait dû sortir après la décision de la justice suédoise de non-lieu. Il aurait pu alors se présenter plus sereinement devant la justice anglo-saxonne, et utiliser le tribunal comme une tribune de défense de la liberté d’expression.
    Facile à dire. Voilà c’est dit.

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  • FPOLE // 13.11.2018 à 12h59

    La défense de Julian Assange n’est pas assurée par les journalistes des grands medias, pas beaucoup plus par notre classe politique, à quelques exceptions près

    La France doit offrir l’asile politique à Julian Assange
    note de blog Jean-luc Mélenchon du mardi 6 février 2018

    Communiqué du 6 février 2018

    La justice britannique vient de refuser de lever le mandat d’arrêt en cours contre Julian Assange, alors que les accusations sur lesquelles se basent ce mandat ont été classées par la Suède en mai dernier. C’est une honte !
    Déjà en décembre, le Royaume-uni avait refusé d’accorder à Julian Assange le statut diplomatique demandé par l’Équateur, qui lui aurait permis de quitter l’ambassade équatorienne de Londres dans laquelle il vit retranché depuis six ans.
    Les Britanniques se font ainsi les commis zélés de l’ingérence des États-Unis dans cette affaire.
    La protection des lanceurs d’alerte devrait tous nous mobiliser.
    Dans le cas présent, c’est également les droits de l’homme qui sont attaqués : ses conditions de détention, inacceptables, ne lui permettent même pas l’accès aux soins médicaux que ses avocats réclament.
    La France doit intervenir et offrir l’asile politique à Julian Assange.

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  • chouchounet // 13.11.2018 à 13h56

    Finalement, y a t il une grosse différence entre l’assassinat brutal de Khashoggi et celui, plus lent, d’Assange? Dans les deux cas il s’agit de faire disparaître un gêneur, non? Bien entendu quand une telle action vient de l’Arabie Saoudite c’est un gros scandale, chez les occidentaux un peu moins dirait on. Hélas.

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  • calahan // 13.11.2018 à 14h23

    Assange permet à chacun de mesurer à quel point la corruption passive et active par tout moyen de pression devient la norme.

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  • tepavac // 13.11.2018 à 16h38

    Je suis Assange !

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  • MrJoe // 13.11.2018 à 18h23

    Heu, de mémoire, il est réfugié à l’ambassade d’Équateur, à ça demande.
    Qu’il ne puisse pas en sortir sous peine de « disparaître » rapidement, oui, mais dire qu’il est prisonnier de l’Ambassade en y étant « torturé », c’est un peu se foutre du monde.

    Sans l’Équateur, Assange serait mort depuis un bon moment…

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    • Suzanne // 14.11.2018 à 11h42

      On voit très bien que vous n’avez aucune idée de ce genre de pression psychologique insupportable, que vous n’avez jamais été mis de côté, sans existence, par des gens qui savent très bien ce qu’ils font. Assange ne peut pas sortir de l’Ambassade, il est donc, oui, en prison. S’il n’était pas en prison il aurait la liberté de sortir. On l’isole du reste de l’humanité, complètement, ne lui donnant aucun moyen de communiquer avec un autre être humain. C’est, oui, de la torture. L’homo sapiens ne peut pas vivre sans les autres, un homo sapiens complètement isolé meurt, tout simplement. On est donc en train d’organiser sa mort, et d’une manière qui permettra ensuite de se dédouaner, parce qu’il y a des gens qui pensent comme vous, des gens qui ont des proches avec qui ils communiquent régulièrement et ne savent littéralement pas ce que c’est que d’être isolé.

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    • Alfred // 14.11.2018 à 13h21

      Vous avez du mettre les évènements en pause il y a quelques temps. Remettez sur « lecture » et vous ne pourrez dire cela. Les choses ont un peu changé en Équateur par exemple.

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  • openmind // 13.11.2018 à 20h28

    Lui peut encore être vu de la fenêtre de l’ambassade, mais quid de Yulia Skripal et son père engeôlés par le MI6 par peur de retour en Russie et d’un récit d’une certaine partie de la vérité sur l’affaire éponyme…décidément les dissidents sont passés à l’Ouest et essayent de se réfugier à l’Est comme Snowden en Russie…comme l’avait prophétisé Soljenitsine en 1991.

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    • weilan // 13.11.2018 à 22h47

      Merci et bravo pour ce rappel particulièrement bien venu sur la « disparition » de Skripal père et fille !

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  • Yanka // 14.11.2018 à 00h00

    Thatcher a laissé crever de faim Bobby Sands et d’autres syndicalistes. May laissera crever de désespoir et se suicider Assange. C’est ça le nouveau monde, la démocratie « bisounoursienne » de ces dames au pouvoir !

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    • Suzanne // 14.11.2018 à 11h51

      Ha, là j’avoue vous me surprenez, c’est sûrement la première fois que j’entends qualifier Thatcher de bisounours…………………………………….
      Cela fait un moment que je sais femmes ou hommes sont pareillement des êtres humains, pour la dureté ou la violence. De ce point de vue, nous sommes bien des égaux parfaits.

        +1

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    • Marie (Pan Pan) // 14.11.2018 à 19h10

      Oui justement à la lecture de cet appel les premières images qui me soient (re)venues
      sont celles du film  » Hunger » du réalisateur Steve McQueen.
      A la différence qu’au départ Bobby Sands et ses acolytes avaient choisi de faire la grève de la faim et de l’hygiène, ce dont s’accommodèrent trés bien les autorités britanniques jusqu’au funeste résultat .
      Aujourd’hui ce qui était une sorte « d’arme autodestructrice » de dénonciation d’une injustice ou d’une illégalité n’est plus celle de la victime ou du « pauvre » mais celle d’un Etat dit démocratique.
      Assange a juste le « choix » de crever en « douce(ur) » sur le sol européen ou sur celui avec fracas des Etats-Unis.

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  • jacques // 14.11.2018 à 08h47

    La liberté de la presse c’est quand on retire l’accréditation à un journaliste à la maison blanche .
    Assange est au chômage depuis des années.
    J’ai bon ?

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  • Denise BIRRAUX // 14.11.2018 à 19h10

    La torture blanche, le refus des soins medicaux, etc. se pratiquent chez les barbares et non dans les pays ayant signe la Declaration des DH.

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  • partance // 14.11.2018 à 22h19

    Ne pourrait-on pas lui donner le prix Nobel de la Paix ? Je vote dix fois pour lui.

      +2

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    • Alfred // 15.11.2018 à 13h05

      Pas certain. Ou plus probablement certainement pas.
      Une video « complotiste » (mais assez convaincante je l’avoue) faite par le grand manitou d’un parti eurosceptique qu’il est interdit de mentionner sur ce blog détaille la constitution du jury du prix nobel de la paix et ses liens avec THE grande puissance unique et indispensable. Cherchez un peu cette video est très instructive (au dela des réponses, simplement par les question: déjà qui constitue le jury du prix nobel de la paix).
      (Il est bien dommage de devoir faire des détours sur un sujet anodin en raison d’une lubie de moderation).

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