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24.janvier.201324.1.2013
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Les Cotes de popularité

Petit billet, simple mais cruel : la cote de popularité de l’exécutif… Brillant – ne changez rien !!! L’opinion sur le Président est inquiétante : Tout comme l’évolution de la perception de l’opposition…
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Petit billet, simple mais cruel : la cote de popularité de l’exécutif…

Évolution PIB europe

Brillant – ne changez rien !!!

L’opinion sur le Président est inquiétante :

Évolution PIB europe

Tout comme l’évolution de la perception de l’opposition…

Évolution PIB europe

Évolution PIB europe

75 réactions et commentaires

  • Dan // 24.01.2013 à 05h56

    Faire de la politique est une chose , diriger une nation est un grand art qui nécessite une grande expérience , beaucoup d’intelligence et une indépendance de jugement à toute épreuve . En dernier lieu il faut aimer son pays , sa culture , ses traditions …… et défendre l’intérêts de la nation et non pas les brader
    à une oligarchie et à une nébuleuse que représente L’Europe de Bruxelles ! Qu’apporte ces denières années L’Europe : la misère , le déclin , le chömage massif etc …!

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  • Vincent // 24.01.2013 à 07h34

    Sans défendre Hollande, qui m’inquiète également, je pense que c’est plus facile de critiquer que d’être face à une crise qu’aucun chef d’état n’arrive réellement à gérer et que surtout nos états ont une inertie énorme pour changer. Et comme nous sommes impatients parce qu’ultra-informé, nous devenons intolérant.

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    • Jacques Payen // 24.01.2013 à 11h12

      Mais puisque aucun des « fondamentaux » de la politique précédente n’a été sérieusement remis en cause
      (Euro, Europe,gestion de la mondialisation, banques, marchés financiers, consumérisme etc ) à quoi donc vous attendiez-vous, sérieusement ?

      Les partis de gouvernement ont abandonné la plupart des instruments du pouvoir à des entités autres que l’État, depuis l’époque Giscard, et depuis lors n’en disposent presque d’aucun quand ils parviennent au « pouvoir » ( sinon celui de faire de petites guerre dans le désert… et encore… en tendant la sébile).

      Pourquoi voulez que ce gouvernement-ci réponde mieux à la grande mutation que nous vivons (et appelons incorrectement crise) sinon par des mesures cosmétiques ?

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  • Mibou54 // 24.01.2013 à 09h11

    On comprend bien que ce n’est pas facile, surtout après 10 ans de démolitions par la droite, et que donc il faut du temps. Raison de plus pour ne pas en perdre, notamment vis à vis de la finance! Et dans ce domaine, on a bien du mal à faire la différence avec la droite… Alors, bien sûr, la déception monte, et ce n’est pas le mariage pour tous (je suis pour) qui résoudra le problème!

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    • Deres // 24.01.2013 à 18h11

      Soyons réalistes, quand ils veulent aller vite, ils le font même face à la mobilisation très vive d’une partie de l’opinion. Ressortir l’excuse de l’héritage pour expliquer l’inaction est donc un peu gros.

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  • toxymoron // 24.01.2013 à 09h13

    Exemple à suivre: Rafael Correa en Equateur, qui, malgré la crise, a réussi à baisser le chômage chez lui.
    Ce n’est pas impossible, il suffit juste de vouloir changer les choses.
    Je cite toujours l’exemple de l’homme que je déteste avant tout: Nicolas Sarkozy. En tant que ministre de l’intérieur, il a forcé l’installation des radars, tant critiqués. « A lui tout seul », il a divisé par deux le nombre de morts sur nos routes.
    A ce niveau, vouloir est pouvoir, mais c’est la volonté qui manque.

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    • Mibou54 // 24.01.2013 à 13h19

      Oui, je suis (un peu) d’accord avec vous. Pour la sécurité routière, les courbes avaient commencé à s’infléchir assez nettement en 2001 (Gayssot ministre des transports), et donc le phénomène n’est pas dû qu’à Sarkozy, même si l’installation massive de radars a créé un choc psychologique bien utile, en plus de fournir force subsides à des gens pas forcément éloignés du pouvoir. Malheureusement, les réserves de volonté (pour la sécurité routière, bien sûr) étaient dès lors épuisées, et l’on attend encore la création d’une véritable police de la route ‘sur le modèle californien, par exemple, ou l’analyse précise des divers moyens employés, de leurs coûts et effets, pour raffiner le dispositif éducation/répression.

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    • chris06 // 24.01.2013 à 18h37

      « Exemple à suivre: Rafael Correa en Equateur, qui, malgré la crise, a réussi à baisser le chômage chez lui. »

      Franchement, vous croyez vraiment que la France est dans une situation économique comparable à celle de l’Equateur?

      Pour info
      pib / hab de l’Equateur $1786 (bah juste 20 fois moins que la France), taux de croissance annualisé sur la dernière décennie de 4,84% /.an:
      http://www.tradingeconomics.com/ecuador/gdp-growth-annual

      C’est sûr qu’à ce niveau de développement, il y a encore beaucoup de potentiel de croissance!

      C’est sûr, c’est le « modèle à suivre » pour la France. Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez?

      Vous m’expliquerez en passant comment la France va passer à 5% de croissance annuelle alors qu’on est même pas à 1% sur la dernière décennie.

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  • step // 24.01.2013 à 09h40

    je trouve le « qui représente l’opposition de droite » assez logique. Economiquement il n’y a guère de différence entre la politique socialiste et de droite, la politique de droite étant généralement plus clientéliste vis à vis des lobbys économiques que la gauche mais aussi plus rétive à s’emparer du champ social (vu qu’elle est plus surveillée). En gros pour faire passer une politique économique de droite qui n’aurait aucune chance d’être affichée par la droite, il suffit d’avoir des socialistes au pouvoir. Vu que le gros des problèmes à venir tourneront autour de la question économique, il me parait logique que l’opposition de droite(ie qui s’oppose à droite) soit un parti qui se réclame ne pas faire la même chose que les partis majoritaires sur le nerf de la guerre et qui bénéficie d’une absence de référence gouvernementale et donc du bénéfice du doute.

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  • norbert // 24.01.2013 à 09h41

    Trés intéressant de constater une eniéme fois que l’irrationnalité des gens l’emporte sur toutes considérations autre que politique, ils savaient qu’ils étaient incompétents tous ces gens de gauche mais mais ils ont quand meme votés pour eux simplement par esprit de contradiction. Maintenant bon nombres regrettent car face à l’adversité il n’y a que faiblesse narcissisme.
    On ne s’improvise pas, à ce niveau on doit avoir les compétences, nous assistons à ce que bon nombre aime avoir comme repére, compétent un peu mais pas trop aprés du dérange le meme dilem que l’on retrouve dans les entreprises en France.

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  • Gribouille // 24.01.2013 à 09h47

    Personnellement, je suis sidéré de voir la similitude entre les réformes Hollande avec l’agenda dicté par Bruxelles à tous les pays de la zone Euro. Règle d’or, flexibilité sur le marché du travail, baisse des dépenses publiques, et nouvelle réforme des retraites (voir cahuzac et la désindexation des retraites). Hollande n’est qu’une courroie de transmission des politiques prônées par la commission Européenne et la BCE à l’ensemble de l’Europe.

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    • chris06 // 24.01.2013 à 10h43

      @Gribouille,

      « Hollande n’est qu’une courroie de transmission des politiques prônées par la commission Européenne et la BCE à l’ensemble de l’Europe. »

      en terme de politique économique, que suggérez vous qu’Hollande fasse d’autre?

      qu’il dicte ses désidratas à l’UE et la BCE comme pense pouvoir le faire ce dictateur-en-herbe de Mélenchon qui prend ses désirs pour des réalités et ne se rend absolument pas compte des rapports de force en présence?

      qu’il claque la porte et sorte la France de l’euro et de l’UE comme le suggère Le Pen (c’est pas du tout la voie que je prône mais j’admet que c’est déjà plus cohérent que Mélenchon-qui-pense-pouvoir-imposer-ses-idées-socialistes-au reste de-la zone euro).

      quoi d’autre, éclairez ma lanterne svp, merci?

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      • Jacques Payen // 24.01.2013 à 11h24

        @ chris 06
        Pouvez-vous citer, sur les questions centrales (monnaie, régulations, protection des productions européennes etc) un vrai rapport de force engagé par notre pays au plan européen depuis trente ans ?

        Nous nous sommes en tout, EN TOUT, et Delors le premier, alignés sur la dominante intellectuelle et politique anglo-saxonne qui règne en maître à Bruxelles. Nous y avons même laissé…notre langue pourtant institutionnelle dans le Traité fondateur !

        Rapport de force dites-vous ? On aimerait qu’il y en eût !
        « L’Europe qui se prépare sera le mouroir de la France » Malraux en… 1972 ! Nous y sommes !

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        • chris06 // 24.01.2013 à 12h12

          « Pouvez-vous citer, sur les questions centrales (monnaie, régulations, protection des productions européennes etc) un vrai rapport de force engagé par notre pays au plan européen depuis trente ans ? »

          en avons nous les moyens? Voyons, on a, d’un côté les USA, le Royaume Uni, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, l’Espagne qui sont tous alignés sur une même politique économique et vous voulez que la France engage un rapport de force s’opposant à cette politique?

          De Gaulle avait réussi à le faire dans les années 50-60 car il avait deux atouts maîtres en mains et il avait savamment, en grand stratège qu’il était, su les jouer:
          1. un parti communiste français puissant représentant près du quart des électeurs
          2. ceci combiné avec une menace crédible, la « menace soviétique », comme il avait coutume de le rappeler à ses « amis » américains
          Ceci lui a permit d’engager un rapport de force puissant et efficace vis à vis des Etats Unis et mener une politique sensiblement différente, du moins, non directement alignée.

          Où est la menace soviétique aujourd’hui? Ou est le PCF, muté en FdG, avec 11% des électeurs.

          Si on veut engager un rapport de force aujourd’hui, de quelles cartes disposons nous?

          C’est à cela qu’il faut réflechir, mais simplement se contenter de croire, comme Mélenchon, que la France peut imposer ses idées socialistes au reste de l’Europe et engager dès aujourd’hui un rapport de force dans le contexte actuel, c’est ni plus ni moins prendre ses désirs pour des réalités.

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          • Gibbus // 24.01.2013 à 12h43

            Théorie du choc « inversé » :
            Je pense que nos dirigeants ne sont pas plus bêtes que nous : tous savent que le système est moribond !! Que le prochain choc systémique sera fatal. L’Euro (comme monnaie unique au moins) et le Dollar (comme monnaie de réserve et de change au moins) sont condamnés et avec ces monnaies c’est tous le système monétaire et financier qui vont exploser… La planche à billets des banques centrales (FED, BoE, BOJ et BCE) maintient en vie un système en état de mort clinique. En attendant Les Européens font le dos rond pour ne pas créer de panique sur les marchés, il est nécessaire de réformer structurellement les états car après le « grand reset » plus de crédit !!! Les BRICS gonflent leurs réserves d’or. Même l’Allemagne veut rapatrier ses réserves stockées à l’étranger : USA, UK et France. Seule la France a accepté lui rendre intégralement son or : un signe d’amitié et de respect… Le message est clair : nous ne sommes pas toujours d’accord avec vous, mais nous vous respectons en tant que peuple souverain. La France est un partenaire loyal !!!!
            Quand le système aura implosé, on pourra juger de quel bois est fait Hollande !! Quelle sera sa vision et son courage politique quand il faudra redéfinir le système monétaire, le rôle des banques, le commerce international et la construction européenne !!! Avant c’est cosmétique !! Personnellement je pense qu’il nous (les peuples) faudra être très vigilant pour ne pas s’être flouer !!

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          • Jacques Payen // 24.01.2013 à 15h31

            à Chris 06

            Je vous concède un point. Nous avons certes perdu de l’immense crédit international acquis sous de Gaulle, et notamment chez ceux qu’on appelle aujourd’hui les émergents. Mais demeure encore un vrai « capital » de ce côté là
            pas tout à fait dilapidé par les carriéristes qui ont conduit (enfin c’est vite dit) notre pays depuis lors..

            Vous raisonnez comme Giscard en 76. « Nous ne représentons plus que 1% de la population de monde ». Et alors ? La
            1%, avec l’arme atomique, une langue présente et vivante sur tous les continents, un patrimoine de 13.000 milliards d’euro, un domaine maritime considérable recelant des richesses enfouies non moins considérables, une bonne dynamique démographique, un des plus importants réseaux diplomatique et culturel…

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      • Gribouille // 24.01.2013 à 11h25

        @chris06
        Hollande ne fera rien d’autre. Quand vous avez prêté allégeance à l’Euro et à l’Union Européenne, vous vous devez d’appliquer tout le paquet des politiques qui vont avec. Claquer la porte de la Zone Euro, voire de l’UE (si elle n’accepte pas des restrictions sur les mouvements de capitaux dans un pays membre) serait plus cohérent. D’ailleurs, je note que le premier parti qui représente la meilleure alternative à droite est le FN. Je pense en réalité que la question est mal posée, le vrai clivage politique n’est plus gauche/droite mais Européiste-mondialiste/souverainiste.

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        • chris06 // 24.01.2013 à 13h25

          @Gribouille,

          petit rappel,
          1er tour des élections présidentielles 2012:

          Hollande + Sarkozy + Mélenchon + Bayrou + Joly (« européistes ») = 78% des suffrages exprimés
          Le Pen, Dupont-Aignan, Poutou, Artaud, Cheminade (« souverainistes ») = 22% des suffrages exprimés

          Et vous croyez sincèrement que dans 4 ans, Marine Le Pen, à la tête de ce grand parti souverainiste qu’elle tente de créer va remporter les élections présidentielles et législatives?

          Regardez ce qui s’est passé en Grèce, ils ont pourtant 5 années d’avance sur nous dans ce processus de détérioration économique et de changement du paysage politique, et pourtant, ce sont toujours les européistes qui sont au pouvoir.

          Ne confondez donc pas les sondages d’opinion et ce que les gens choisissent une fois seuls dans l’isoloir avec leur portefeuille dans leur poche.

          La France d’aujourd’hui est une société où une majorité de gens ont des privilèges, petits ou grands, et où cette majorité de privilégiés s’exprime plus dans l’isoloir que ceux qui n’en n’ont aucun. Et la seule chose qui compte pour eux c’est de voter de manière à pouvoir conserver ces privilèges, aussi infimes soient ils.

          C’est peut être désolant mais c’est ainsi, la France d’aujourd’hui est en matière d’argent et de privilèges petits ou grands une nation ultra conservatrice qui ne prendra pas de risques dont elle ne peut envisager les conséquences.

          La lutte des classes, nous dit on, est de nouveau à la mode. Oui, mais ce ne sont plus deux classes, comme Marx l’avait décrit en 1870, de prolétaires et de bourgeois-capitalistes mais de deux classes de ceux qui ont des privilèges (petits et grands rentiers, fonctionnaires et employés du public ou du privé en CDI qui ne veulent pas faire de vagues et risquer de perdre leur emploi, retraités) et ceux qui malheureusement n’en ont aucun et qui souffrent chaque jour qui passe de leur condition.

          C’est ce qui explique que les valeurs de solidarité et de fraternité dans ce beau pays qui est le notre sont devenus de vains mots. Et la crise, loin de les renforcer, exacerbe les comportements égoïstes. Oh, il y a bien des gens qui sont prêt à mettre la main dans la poche et aider les nécessiteux ou donner de leur temps pour la solidarité nationale, mais, oh! grand jamais, sont ils prêts à risquer de perdre leurs petits privilèges

          La majorité des français sont des privilégiés qui ne pensent qu’à défendre leur intérêt propre et ce sont eux qui votent. Et tant que ça restera comme ça c’est cette classe là qui continuera de gagner la lutte.

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          • Gribouille // 24.01.2013 à 13h56

            Si on reprend les législatives 2012, au premier tour. Le nombre des voix rapporté au nombre d’inscrits, donne 16.52% pour le PS, 15,27% pour l’UMP et 7.66% pour le FN.
            On peut voir les choses de deux manières:
            D’un coté, avec 32% des suffrages, on contrôle 99% de l’assemblée.
            D’un autre coté, on peut penser qu’il manque seulement 10% d’électeurs au FN pour faire basculer cet équilibre.

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          • step // 24.01.2013 à 14h01

            plusieures remarque même si je pense que sur le fond tu as plutôt raison:

            La situation grècque montre que la montée et ou disparition d’un parti politique, cela va très vite. Pas sûr que la majorité européiste demeure dès la prochaine election.

            L’existence du PCF (la carte « puisque c’est comme ça ») est inutilisable dans une économie mondialisée sans gestion des imports/exports. En effet libre à l’entrepreneur, si la population ouvrière n’est pas assez docile de tout produire à l’étranger et tout rapatrier sur notre marché de consommation, le tout sans pénalité. Donc, à titre personnel, il faut revenir à des formes de protectionnisme afin de rétablir une vrai concurrence libre et non faussée (en particulier faussée par la violence sociale possible dans certains pays). Sinon, à terme, il ne restera rien du droit social, et rien de la classe moyenne qui aura rejoint la population vivant autour du seuil de pauvreté.

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          • chris06 // 24.01.2013 à 14h37

            @Gribouille,

            pour accéder au pouvoir, il faut remporter les présidentielles et les législatives. Et pour cela, il manque beaucoup plus que 10% des voix au FN, car s’il y avait dans 4 ans un deuxième tout Le Pen / Hollande (ce qui est tout à fait possible), il faudrait que Marine trouve 51%-18% = 33% d’électeurs qui votent pour elle. Et ça, elle ne les obtiendra pas, on prend le pari?
            Quand aux législatives, vous rendez vous bien compte de la faiblesse du FN sur le terrain. Ils vont passer de 2 députés à une majorité de l’assemblée nationale, comme ça, par magie?

            @step,

            « Pas sûr que la majorité européiste demeure dès la prochaine election. »

            aux dernières élections en Juin dernier, les partis européistes, Syriza compris représentaient plus de 80% des suffrages exprimés.
            Les partis souverainistes grecs ne sont vraissemblablement pas crédibles. Et aux prochaines élections, la Grèce ira déjà beaucoup mieux qu’aujourd’hui. Car ils viennent de toucher le fond.

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          • Béatrice // 25.01.2013 à 21h44

            « Cheminade (“souverainistes”) » :

            Oui, mais pas à la manière de Le Pen!
            Il prône des nations fortes coopérant entre elles pour une économie d’investissement productif public, des investissements à long terme, en dehors du cadre actuel bien sûr. Personne n’en parle mais donnez-vous la peine de lire sa pensée et son programme, vous serez surpris. En ce qui me concerne, il est le seule homme politique ayant le courage d’affronter les vrais problèmes de façon cohérente sans compromis avec le système financier actuel qu’il combat depuis longtemps, ayant une vision humaniste et prônant des politiques de coopération et non de compétitivité exacerbée en vue d’un destin commun harmonieux grâce à un programme intelligent.

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      • Bibi Roosevelt // 24.01.2013 à 13h28

        Bonjour Chris,

        « qu’il dicte ses désidratas à l’UE et la BCE comme pense pouvoir le faire ce dictateur-en-herbe de Mélenchon qui prend ses désirs pour des réalités et ne se rend absolument pas compte des rapports de force en présence? »

        Je m’étonne de ce genre de commentaire.

        Mélenchon dictateur en herbe ? Soyons sérieux. Seul (peut-être un autre mais pas sur) le FG a proposé durant l’élection présidentielle 2012 un programme financé à 100% et validé par la cours des comptes.

        La France a un moyen de pression majeur sur le reste de l’Europe, et c’est la question de sa présence en son sein. (Sans aller jusqu’à sortir)

        La solution est de lancer des discutions avec les différents gouvernements de l’Europe de stopper la tendance actuelle au libre échangisme unilatéral Europe-Monde. Un président Français ou Allemand qui mettrait sur la table des propositions différentes et lancerait des discutions avec la Grèce, l’Espagne, … qui ont déjà beaucoup souffert de cette crises, aboutirait certainement à des modifications.

        Le principal frein serait un refus de l’Allemagne, mais sur ce point Emmanuel Todd explique bien comment les rapports avec l’Allemagne sont devenus contre-productif car on ne les oblige pas à faire autrement (sur tout type de sujet), ce que historiquement, le peuple allemand comprend bien.

        Pour résumer il faut un président français capable de dire NON, capable de lancer des propositions et des discussions.

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        • step // 24.01.2013 à 14h04

          La France a un moyen de pression majeur sur le reste de l’Europe, et c’est la question de sa présence en son sein. (Sans aller jusqu’à sortir)…

          Ce que vient de faire l’angleterre. Ceci dit, dans ce cas, ce n’est pas pour protéger sa population mais sa city.

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          • Hijak // 24.01.2013 à 14h29

            Oui la Cité de Londres contrôle l’Angleterre, c’est assez flagrant pour ceux qui ont étudiés la question. Dès que ses intérêts sont en danger (comme un fédéralisme Européen…), il y a réaction immédiate du gouvernement.

            Soit dit en passant cette information augure des changements profonds concernant la zone Euro. Je pense qu’il ce passe des choses importantes en coulisse actuellement.

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          • Fabrice // 24.01.2013 à 17h06

            Step je ne pense pas que ce soit vraiment dans l’intérêt de la city de quitter l’europe :

            http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-suprematie-de-londres-sur-les-transactions-en-euros-agace-christian-noyer_363207.html?xtmc=christian_noyer&xtcr=7

            A mon avis Cameron a lancé un mouvement qui le dépasse maintenant surtout que d’un côté appartenir à l’Europe, c’était aussi un atout en défaveur de l’indépendance de l’Ecosse.

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        • chris06 // 24.01.2013 à 14h18

          « Mélenchon dictateur en herbe ? Soyons sérieux. Seul (peut-être un autre mais pas sur) le FG a proposé durant l’élection présidentielle 2012 un programme financé à 100% et validé par la cours des comptes. »

          Et alors, un dictateur en herbe c’est quelqu’un d’autoritaire qui pense avoir les moyens de dicter ses quatre volontés aux autres membres d’un groupe. C’était très clair lors de son passage sur la cinq l’autre jour (il faudrait retrouver le clip mais c’était affligeant tellement c’était gros) du genre, la BCE n’a qu’à bien se tenir car moi au pouvoir je les mènerait à la baguette!

          « La France a un moyen de pression majeur sur le reste de l’Europe, et c’est la question de sa présence en son sein. (Sans aller jusqu’à sortir) »

          ah oui, j’aime bien votre précision , sans aller jusqu’à en sortir. Alors on est prêt à aller jusqu’où, je vous le demande?

          Comme je réponds plus haut à Jacques Payen, avons nous, aujourd’hui, les moyens d’engager un rapport de force au sein de l’UE et plus généralement de l’OCDE, de l’OMC, du FMI et imposer cette voie socialisante chère à Mélenchon?

          Si Hollande est clairement un démagogue avec ses promesses de s’attaquer au monde de la finance, de scinder les banques, de taxer les riches à 75%, que dire de Mélenchon? Plus on en promet, moins il y en a derrière…

          « La solution est de lancer des discutions avec les différents gouvernements de l’Europe de stopper la tendance actuelle au libre échangisme unilatéral Europe-Monde.  »

          qu’est ce qui vous porte à croire que ces discussions ne sont pas lancées? L’eurozone est la seule région du monde qui a une balance commerciale en équilibre avec le reste du monde, vous comprenez ce que ça veut dire, n’est ce pas? On importe autant qu’on exporte et on va demander au monde un avantage mércantiliste de plus?
          Que cela soit bien clair, nos problèmes et les déséquilibres sont internes à l’eurozone, pas vis à vis du reste du monde.

          « Pour résumer il faut un président français capable de dire NON, capable de lancer des propositions et des discussions. »

          c’est pas la capacité de dire NON qu’il nous faut mais des cartes maîtresses qui nous permettent d’engager un rapport de force, parce que sinon, juste dire NON, c’est du pipeau, comme essaye de vous faire croire Mélenchon.

          Il faut des atouts maîtres et un stratège qui sait les jouer. Comme j’explique plus haut à propos de de Gaulle dans les années 50/ 60.

          Alors réflechissons un peu ensemble et cessons de croire à tous ces démagogues de pacotille qui cherchent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

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          • Jacques Payen // 24.01.2013 à 17h12

            à Chris 06;
            Les atouts nous en avons encore ! Seuls les négligent ceux qui ne se reconnaissent plus de destin autonome.
            Une démographique plutôt dynamique, une langue parlé sur tous les continents, un « capital » d’influence dans le monde certes entamé depuis de Gaulle, mais qui existe et qui s’appuie sur un des plus grands réseaux diplomatique et culturel. J’ajoute, oui, comme le rappelle à juste titre M.Mélenchon, un très vaste domaine de … plateaux maritimes recelant un capital de ressources encore intactes. Des secteurs de hautes technologies avancées. Des cerveaux. Des volontés. Un cinéma, une création vivante etc etc.

            Ce que nous n’avons plus, c’est la faculté de nous donner un destin hors champ européen. Car toute la classe politique, intellectuelle,médiatique, universitaire (hélas!) nous en fait l ‘INTERDICTION , au nom d’une prétendue Morale de la Paix ! Et lorsqu’un vote référendaire tente d’un peu enrayer le processus (2005) il est bafoué sous les applaudissements de la même classe.

            Nous avons tout misé sur la seule option de l’intégration. Elle se révèle une chimère.Le constat est si évident qu’il contrarie tous les généreux illusionnés : Il n’y a pas ( et pour longtemps il n’y aura pas ) de peuple européen capable de consentir aux transferts financiers qui seraient la clé de la réussite d’un processus fédéral.

            Le roi est nu.
            La Grande Bretagne par la bouche de son Premier Ministre vient lucidement de le dire.

            L’option de rechange, à prendre d’urgence, est évidemment de nous déficeler du carcan bruxellois. L’option, c’est qu’il nous faut épouser la mondialisation ! Mais bien entendu en tirant les leçons des douloureuses expériences acquises depuis vingt ans.

            Oui, notre horizon devrait être ce « vaste monde » qui fut le tournant de la politique de Gaulle, justement, en 1963,(Amérique du Sud, Chine, Québec…) il y a 50 ans , lorsque le Bundestag, dans son vote de ratification du Traité de Paris REFUSA, oui, je dis bien refusa toute rupture de vassalisation avec les USA et l’OTAN, alors que cette rupture était contenue dans l’accord De Gaulle-Adenauer !!! Bien peu de « commentateurs » ont rappelé ce fait, comme s’il ne fut pas capital. Or il l’est.

            De Gaulle avait compris qu’il n’y aurait jamais d’intégration politique européenne autonome avec des allemands toujours acquis à l’axe atlantique. Rien n’a changé.

            Alors, chers compatriotes, prenons le large. Regardons au-delà des mers , où nous avons tant de terres et d’amis, allons massivement à la rencontre de ceux qu’on appelle les Émergents.

            Ce nouvel horizon ( en rien incompatible avec de fortes coopérations continentales) nous sortirait sans doute du bourbier mental et moral où la classe dirigeante s’obstine à nous confiner.

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          • chris06 // 24.01.2013 à 18h06

            Jacques Payen,

            comprenons nous bien, moi aussi je suis convaincu que la France dispose de nombreux atouts dans cette « compétition économique mondiale ».

            Ce dont je parle plus haut, ce sont des cartes maîtresses lui permettant d’engager un rapport de force au sein de l’UE et à travers elle et plus généralement les grandes régions économiques du monde.

            J’ai donné l’exemple plus haut de comment de Gaulle, en fin stratège qu’il était, avait su exploiter la « menace soviétique » et la force du PCF pour contraindre les américains et les autres principaux partenaires de Bretton Woods à accepter les dévaluations du Franc par rapport au dollar dans les années 50 (dévaluations qui nécessitaient l’accord des partenaires puisqu’elles devaient être négociées avec les autres gouvernements).

            C’est ainsi que la France fut le seul pays à pouvoir dévaluer sa monnaie dans le cadre de Bretton Woods APRES 1949:

            http://en.wikipedia.org/wiki/Bretton_Woods_system#French_franc

            Par trois fois, en 57, 58, et 69 il fut concédé à la France par les américains et les autres partenaires de Bretton Woods des dévaluations compétitives lui permettant d’accélérer sa croissance en usant des mêmes cartes maîtresses, la « menace soviétique » et la puissance du PCF pour engager un rapport de force vis à vis des partenaires de Bretton Woods.

            C’est ce qui permit à la France d’être le seul pays de l’OCDE a suivre une politique non directement alignée sur celle des Etats Unis durant cette période.

            Ce n’est pas par hasard, ou par « simple gentillesse » de la part des américains que ceci arriva, mais par la négociation du fin stratège qu’était de Gaulle qui su user de ces cartes maîtresses.

            Est ce plus clair?

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          • chris06 // 24.01.2013 à 18h18

            « Alors, chers compatriotes, prenons le large. Regardons au-delà des mers , où nous avons tant de terres et d’amis, allons massivement à la rencontre de ceux qu’on appelle les Émergents. »

            quoi, vous suggérez de sortir la France de l’UE et de l’euro et d’établir des partenariats avec les pays émergents?

            Je crois que vous n’avez pas bien compris quels sont les rapports de force en présence.

            La France isolée de l’Allemagne et de l’Europe ne pèse pas bien lourd sur l’échiquier mondial, surtout avec une position nette négative de plus de 1000 milliards d’euros!

            Il me semble que vous vous faites pas mal d’illusions si vous pensez que les français vont se joindre à votre appel!

            m’enfin, allez y, n’hésitez pas, il y aura peut être bien 10% des français qui se joindront à vous et seront prêts à prendre un tel risque.

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          • Jacques Payen // 24.01.2013 à 18h57

            Chris 06
            Mais quelle est cette lubie d’imaginer que changer d’horizon nous couperait de l’Europe? de ses marchés, de nos clients, des partenaires que nous y avons. Vous agitez une menace sabre de bois.

            Je vous rappelle tout de même qu’ Airbus ne doit RIEN aux institutions bruxelloises.

            Vous pratiquez toujours le même chantage,pardon de le dire,avec le sourire, de plus en plus intellectuellement faiblard :
            c’est l’Union à tous prix ou le néant, le chaos, l’appauvrissement !

            Mais l’appauvrissement nous y sommes .
            Le chaos, nous y allons, à l’espagnole ou à la grecque.

            Quant à la désespérance elle est dans les têtes, dans cet enfermement mental que nourrit… l’absence d’horizon européen.
            Et l’interdiction qui nous est fait d’en concevoir et d’en construire un autre.

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          • chris06 // 24.01.2013 à 19h12

            Pardon, je n’avais pas bien compris ce que vous vouliez dire avec cet appel à regarder vers de nouveaux horizons. En vous relisant, je comprends mieux ce que vous vouliez dire.

            Là dessus, je suis d’accord avec vous.

            aïe, suis fatigué ce soir, et il m’arrive de lire trop vite!

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          • Miluno // 25.01.2013 à 00h21

            @Chris06

            Décidément Mélenchon n’est pas en odeur de sainteté dans vos commentaires !
            Mais, comme il n’est pas seul et que l’argumentaire de Jacques Généreux est particulièrement bien étayé dans son livre : « Nous on peut ». Je crois qu’il faudrait que vous preniez le temps de le lire car il montre comment la France comme tout autre pays de l’Union Européenne peut reprendre les commandes et changer la « pseudo-réalité » à laquelle se soumettent volontiers tous les guignols qui alternent aux commandes avec pour objectif mal-camouflé récupérer 15 à 20 points de PIB en faisant croire que c’est notre modèle social qui doit être remis en cause puisque ce serait lui qui nous ruinerait !

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          • chris06 // 25.01.2013 à 09h33

            @Miluno,

            tout l’argumentaire de Jacques Généreux tient sur un point fondamental, c’est qu’une fois au pouvoir, le FdG pourra imposer ses désideratas à la BCE et une politique monétaire permettant encore une ennième relance néo-keynesienne.

            Pourquoi la BCE, et le reste des pays de l’eurozone se plieraient ils aux exigences e J.Généreux? Ah ben ça, je me le demande bien, pas vous?.

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          • Ivan // 26.01.2013 à 09h39

            Clairement, l’Europe est le problème, pas la solution. Je pense que nous avons assez de recul maintenant pour en faire une analyse détaillée (mais encore faut-il le vouloir et rompre avec la propagande idéologique déversée du matin au soir par l’appareil médiatico-politique). Il faut lire à ce sujet Todd ou Sapir.
            La construction européenne a été dés le départ économiquement alignée sur les intérêts du patronat, par la construction d’un marché commun, puis sur l’idéologie monétaire allemande, l’euro venant remplacer le mark dans sa dimension symbolique de puissance. L’appareil technocratique a été développé autour de ses deux dimensions, ce qui explique leur imbrication. On le voit très bien lorsqu’on s’intéresse à l’interpénétration du lobbying et de la technocratie. Il s’agit aujourd’hui d’un seul et même cercle. Les décisions prises par cette technocratie sont logiquement orientée par les intérêts patronaux et financiers (redondance), et par l’impératif du « service de la dette ». Les peuples ne sont qu’une vache à lait, ou les moutons que l’on tond, selon l’image que vous préférez. L’acharnement à détruire les sociétés grecques ou espagnoles au nom du service de la dette en est malheureusement un très bon exemple. L’autre axe idéologique est la dimension mythologique de l’euro supplétif du Mark dans l’imaginaire allemand. Il faut lire à ce sujet les évaluations que font Todd ou Sapir du coût de l’euro pour l’économie française et particulièrement en terme de pertes d’emploi industriel.
            Il faut être ou un fou ou un économiste pour soutenir un maintient de la France dans la zone euro et l’esclavagisme européen. Il est urgent de réclamer un retour à la souveraineté nationale et à la possibilité de faire nos propres choix économiques.

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    • bertgil // 24.01.2013 à 20h06

      C’est l’Allemagne via la commission qui dicte les politiques les agendas.La France comme l’Estonie exécute le plus fidélement.

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  • medomai // 24.01.2013 à 09h51

    Bonjour Olivier,

    Il semble que certaines personnes non totalement dépourvues d’influence affichent une opinion assez proche de la vôtre ces jours-ci sur la séparation des Banques de dépot des autres entreprises financières :

    http://articles.marketwatch.com/2013-01-16/economy/36371701_1_fed-s-fisher-dallas-federal-reserve-bank-deposit

    Et fin de l’article suivant :

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9816996/Jens-Weidmann-warns-of-currency-war-risk.html

    A propos des sondages que vous publiez ci-dessus, puis-je me permettre une remarque ? Etes-vous en train de suggérer aux politiques de gouverner d’après les sondages ?

    Si c’est le cas, puis-je me permettre de suggérer que vous pouvez tout de suite faire une croix sur toutes les réformes politiques courageuses dont nous avons besoin. Personnellement ce n’est vraiment pas là dessus que je baserai mon jugement personnel sur M. Hollande à la fin de ce quinquennat. Mais évidemment on peut aussi considérer que la politique consiste à maintenir sa côte de démag… oups pardon de popularité…

    Il y a aussi une autre question que je me pose. Pensez-vous sérieusement que la séparation des activités bancaires puisse se contenter d’être un « baroud » franco-français ? D’un point de vue politique, une telle décision ne devrait-elle pas au moins être européenne ? Et si mes soupçons sont justes, n’est-ce pas pour cela que la city panique et qu’ils ont envoyé Cameron faire l’imbécile pour torpiller toute unité possible des 27 sur les projets en préparation qui seront affichés par Merkel et Hollande en mars ?

    Au plaisir de vous lire.

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  • NiFuNiFa // 24.01.2013 à 10h23

    Dans la série des petites et grosses magouilles, deux de plus :

    Le FMI, via les cures d’austérité, n’essaye t’il pas d’affaiblir le soldat Europe à son propre avantage ?
    Les cures d’austérité sévères c’est dangereux pour les USA mais pas en Europe ?

    * « Le FMI encourage l’austérité en Europe mais pas aux États-Unis »

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130123trib000744337/le-fmi-encourage-l-austerite-en-europe-mais-pas-aux-etats-unis.html

    En Grèce, une nouvelle stratégie du choc à l’œuvre ?

    * « La Grèce aurait gonflé son déficit public sous l’oeil de Bruxelles pour justifier l’austérité »

    « Le patron et deux autres cadres de l’office des statistiques grecs ont fait l’objet mardi de l’ouverture d’une enquête judiciaire pour avoir gonflé artificiellement le déficit public de la Grèce pour l’année 2009. L’objectif: justifier auprès de l’opinion la cure d’austérité imposée par Bruxelles et le FMI en échange de l’aide pour faire face à la crise de la dette. L’Union européenne, via l’institut des statistiques Eurostat, pourrait être impliquée. »

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130122trib000744060/la-grece-aurait-gonfle-son-deficit-public-sous-l-oeil-de-bruxelles-pour-justifier-l-austerite.html

    Et enfin le spectacle doit continuer !

    « La Chambre des représentants accepte de relever le plafond de la dette »

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130123trib000744400/la-chambre-des-representants-accepte-de-relever-le-plafond-de-la-dette.html

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  • Lutfalla // 24.01.2013 à 11h34

    Olivier,

    Il aurait été intéressant de rappeler la popularité de Nicolas S., éventuellement certains premiers ministres lors de cohabitation.

    Je crois que l’impopularité est une constance chez nous depuis deux décennies.

    Bon courage pour votre travail sur la séparation des banques.
    Il y avait hier soir sur la télé Public Sénat un reportage sur la carrière des hommes politiques, avec des portrait de certaines pointures du PS.
    Les témoins autour de la table soulignaient tous la déconnection totale de nos élus avec le monde du travail et les entreprises qu’ils ne connaissent pas. Le portrait en particulier, avec des images d’archives, de Moscovici, militant Trotskiste, devenu président de l’UNEF au début des années 80, au moment où son groupuscule rejoint le PS est saisissant. Quel chemin parcouru par l’ancien « gauchiste » aujourd’hui porte parole et au service du lobby bancaire…

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    • step // 24.01.2013 à 14h11

      Pour accéder au pouvoir il faut s’allier le peuple, puis le mater avec l’aide des puissants (armée/argent). Tous les dictateurs l’ont compris et pratiqué. Un dictateur est un type d’homme politique. Donc un homme politique qui commence sa « carrière » communiste, il vaut mieux s’en méfier, surtout si il a une appétence personnelle pour le pouvoir (ce qui est fréquent, chez les politiques).

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  • Jean-Luc // 24.01.2013 à 11h48

    C’est l’Europe qui commande, pas la peine de chercher plus loin.
    Et l’Europe, ce ne sont pas les peuples mais les intérêts de ceux qui la font/dirigent qui priment.
    Donc, l’impopularité croissante d’un (des) président(s) qui n’a d’autres intérêts que de faire le nécessaire pour que l’Europe continue sa marche en avant n’est pas surprenante et cela ne va pas aller en s’arrangeant.

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  • jducac // 24.01.2013 à 14h33

    A quoi sert d’être populaire si, de fait, on n’est pas efficace dans la fonction que l’on occupe ? Quand on est dirigeant, quelque soit le domaine concerné, il importe avant tout d’agir pour assurer le futur des gens dont on a la charge directement ou indirectement (administrés, employés, clients et fournisseurs). Leur plaire n’est pas suffisant. Cela peut même leur être néfaste lorsqu’on les leurre et les engage sur de mauvaises voies.

    C’est d’autant plus vrai lorsque la grande majorité du peuple, malgré l’allongement de la durée des études, a perdu conscience des réalités, c’est à dire des lois qui régissent physiquement, et implacablement, la marche du monde vivant, dans un espace fini aux ressources non renouvelables forcément limitées.

    Au siècle passé, de grands dirigeants n’ont-ils pas été très populaires avant de conduire leurs peuples, et ceux des autres, à des désastres qui ont fait plusieurs centaines de millions de morts pour rien ?
    L’humanité aurait certainement pu éviter cela, si l’on avait accordé moins de place à la popularité et davantage à la compréhension des phénomènes qu’il faut collectivement dominer, à condition de bien les comprendre au niveau individuel, de façon à être apte à porter des appréciations pertinentes.

    Or, à mon avis, le niveau d’éducation à la réalité de la vie, sous ses aspects très terre à terre plus qu’idéalistes, a considérablement régressé en France par rapport à ce qu’il était jusque dans les années70.

    Il me semble que les dirigeants allemands, notamment depuis Schröder, ont mieux compris que les autres, les données du problème à affronter au niveau planétaire, donc au niveau de chaque territoire national ou zone économique d’appartenance.
    En bons pères de famille incitant à l’effort dès maintenant pour mieux affronter le futur, ils se sont montrés nettement plus majeurs et responsables que les nôtres, trop enclins, pour de basses raisons électoralistes à prôner le maternage alors qu’ils vont être contraints d’agir en faisant l’inverse.

    Même s’ils sont venus au pouvoir en trompant leurs électeurs, mieux vaut que nos dirigeants fassent l’inverse de ce qu’ils ont promis, tout en réussissant à nous donner un avenir satisfaisant et quitte à être impopulaires. Ils sont à mon avis contraints de suivre l’Allemagne, qui s’impose maintenant comme le leader le plus clairvoyant, le plus puissant et de fait, le plus incontestable en Europe.

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  • Dan // 24.01.2013 à 16h01

    Il y a quelque mois Marie France Garaud avait fait d’excellents commentaires sur la place de France dans la communauté européenne. A ce sujet , ce n’est plus à l’Elysée que le destin de la France se joue mais à Bruxelles dont le pouvoir est entre les mains d’une oligarchie qui n’a même pas été élue et de plus est pilotée par des puissantes extérieures.Aujourd’hui le seul pays qui méne la danse c’est l’Allemagne , peut-être que ce pays souhaite que la France devient un pays satellite. Comme déjà dit il y a plusieurs mois notre Président est un administrateur qui applique les directives de Bruxelles ? Cameron a raison de vouloir envisagé de revoir les conditions de fonctionnement de l’Union européenne et de menacer de se retirer , notre président devrait faire pareil .Pourquoi ne pas reconnaître qu’on s’est trompé et de donner de la flexibilité et de l’adaptation de fonctionnement par rapport à l’évolution de monde , l’Europe s’est vraiment la soviétisation des nations qui la compose ! Demain l’Europe va nous dire dans quel sens nous devons couper les patates , de nous dire combien de litres de lait qu’une vache doit produire ! Par contre établir une politique énergétique commune ,une réindustrialisation de L’europe …. la c’est la feuille blanche . On se fout de notre gueule littéralement !

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  • Saint-Maurice // 24.01.2013 à 17h29

    A chris06,

    Mélenchon n’était pas si loin que ça aux dernières présidentielles, plus de 15 % dans les sondages à quelques jours de l’échéance, et pourquoi pas plus de 20 % au final, ce n’est pas passé si loin (On peut ne pas être tout à fait d’accord!!…), et en Grèce, pas loin non plus.
    En fait le problème n’est pas tant que Mélenchon puisse convaincre les autres nations mais plutôt de passer du presque élu à élu tout court en France.
    Mais si il arrive à nous convaincre sur ses (bonnes) paroles et intentions (corrigées sur le plan du système de change par vos soins) alors cela entrainera un effet boule de neige certain. I

    Imaginez si les anglais ou les allemands avaient élu un tel type 6 mois avant nos élections (encore une fois ce ne fut pas loin en Grèce comme en franc , c’était gagné en France puis partout ailleurs…

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    • chris06 // 24.01.2013 à 18h50

      « plutôt de passer du presque élu à élu tout court en France. »

      Mélenchon, presque élu? Pardon de vous le dire mais il faut vraiment avoir vision très atrophiée de la réalité pour penser que Mélenchon était presque élu.

      « Mélenchon n’était pas si loin que ça aux dernières présidentielles, plus de 15 % dans les sondages à quelques jours de l’échéance, et pourquoi pas plus de 20 % au final, ce n’est pas passé si loin »

      ouais, permettez moi une petite piqûre de rappel

      1er tour des présidentielles 2012
      Mélenchon 11,1% des suffrages exprimés, bah il lui aurait fallu juste multiplier ce score par 2,7 pour passer au second tour.

      Presque élu? Je suppose que votre commentaire se voulait sarcastique, n’est ce pas?

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  • Deres // 24.01.2013 à 18h19

    Il faut également réaliser que pour des raison d’opinion partisanes, les côtes de popularité de l’exécutif ont des valeurs minimales. Historiquement, il me semble qu’elles ne sont jamais descendus en dessous de 30%. ces niveaux doivent correspondre aux soutiens inconditionnelles des partis. Il faut aussi voir que la côte de popularité provient généralement d’un sondage à 5 réponses (très satisfait, satisfait, pas satisfait, pas du tout satisfait, sans opinion) mis sur 2 réponses. Les composantes ne sont pas prises en compte. Si je me rappelle bine, le dernier sondage semble montré un mieux mais en fait dans le détail, la part de très satisfait a diminué et celle de pas du tout satisfait à augmenter. Si ils mettaient des poids différents aux 2 composantes, on aurait un résultat plus précis …

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  • cécankonvaoù // 24.01.2013 à 19h12

     » La démocratie n’est pas nécessairement la voix de la sagesse, c’est celle de la majorité. »
    JM Jancovici, Alain Grandjean (le plein s’il vous plait)

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    • Téji // 24.01.2013 à 22h10

      je préfère cette définition d’Alain (Propos sur les pouvoirs) :
      « La démocratie n’est pas dans l’origine populaire du pouvoir, elle est dans son contrôle. La démocratie, c’est l’exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants. Non pas une fois tous les cinq ans, ni tous les ans, mais tous les jours. »
      Aucun contrôle ou si peu par les gouvernés, par contre le contrôle par les bureaucrates non élus, alors là…

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  • chris06 // 24.01.2013 à 19h34

    Quand on joue aux cartes, on accepte les règles du jeu et on essaie de jouer au mieux avec les cartes qu’on a. On sait aussi qu’il peut toujours y avoir des tricheurs parmi les joueurs.

    Si on n’accepte pas ces règles, soit parce qu’on juge qu’on ne détient pas les bons atouts ou que ce jeu ne nous satisfait pas ou qu’on suspecte les autres joueurs d’être des tricheurs, on a que deux possibilités :
    1. on essaye de convaincre les autres joueurs de changer les règles et jouer à un autre jeu ou on trouve un moyen de contrôler et pénaliser les tricheurs
    2. on sort de la table, on s’isole dans son coin et on fait des sudoku ou tout autre jeu solitaire.

    Pardon à tous mais je commence à on en avoir par dessus ma claque des gens qui se plaignent du fait qu’une fois au pouvoir, les politiques économiques de l’UMP sont les mêmes que celles du PS : si c’est le cas, c’est naturellement parce que ce sont les seules politiques possibles dans le cadre du système tel qu’il existe aujourd’hui. Alors de même qu’avec le jeu de cartes, soit on arrive à convaincre les autres partenaires de changer le cadre, soit on essaye de faire au mieux dans ce cadre, soit on s’isole dans son coin.

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    • bertgil // 24.01.2013 à 20h29

      Si les politiques de l’ump et du ps sont les seules possibles, dans le cadre du systéme, la démocratie est biaisée,et les élections une escroquerie.Vivent les abstentions, ou votent blancs.Les électeurs doivent avoir le choix,l’umps c’est bonnet blanc ou blanc bonnet.

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      • chris06 // 25.01.2013 à 09h59

        ben ils avaient le choix, non? Il y avait dix candidats, de l’extrême droite jusqu’aux anti-capitalistes. Ce qu’il y a c’est que vu que la majorité des français ne jugent aucune de ses alternatives crédibles ou ne sont pas prêt à prendre un tel risque, c’est bonnet blanc et blanc bonnet qui se succèdent au pouvoir. Et c’est la même chose dans tous les autres pays.

        Vous pouvez vous abstenir de voter si ça vous chante, mais c’est pas ça qui va solutionner le problème.

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      • Béatrice // 25.01.2013 à 22h00

        Normal, ceux qui soutiennent financièrement ces partis sont ceux qui ont droit à la déduction d’impôt. Donc ceux qui paient des impôts…..
        Le chômeur peut- il offrir 300 € à 1000 € à son parti préféré et prétendre être remboursé pour partie? Non. C’est déjà là que commence l’inégalité. La démocratie est faussée.

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    • gibbus // 24.01.2013 à 20h47

      @ chris

      3) on attend stoïquement que le système s’effondre et on change totalement le cadre!! Pouvez-vous me rappelez le nombre et la fréquence des crises (monétaire ou krach) grave depuis que le couple Thatcher-Reagan a imposé au monde la dérégulation et la globalisation??? Et croyez vous que ce beau cadre pourra être sauvé encore une fois par les états comme après les subprimes?? Pensez-vous qu’après les attaques qu’ont subies les peuples européens pour satisfaire les marchés, on remettra gentiment la main au porte-monnaie sans protester ?? Qu’en pensez-vous???
      Moi personnellement, je reste sur le bord de la rivière et j’attends de voir passé le corps de mon ennemi (la finance et je ne suis pas FH)

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      • chris06 // 25.01.2013 à 09h38

        @Gibbus,

        m’est d’avis que vous risquez de voir beaucoup d’autres corps passer avant de voir celui de votre ennemi!

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        • Gibbus // 25.01.2013 à 10h06

          C’est votre avis sur les questions que je pose qui m’intéresse. Pas un commentaire sur une conclusion, qui je dois l’avouer, tiens plus du wishfull thinking que d’une analyse raisonnée. (Je suis comme beaucoup d’êtres humains, j’ai tendance à penser que ce qui me réjouit va arriver !!!)

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        • Gibbus // 25.01.2013 à 11h04

          De plus mon cher Chris comment expliquez-vous, si ce système (monétaire et financier) est fait pour durer, que tous les pays qui en ont les moyens (les émergés et les pays producteurs de pétrole et de gaz) achètent massivement de l’or et des actifs tangibles (usines, port, aéroport, immobiliers de luxe) avec leurs réserves en dollar et en euro ?? Est-ce selon vous un signe de confiance immuable dans le « dieu » Dollar ?? Il me semble que nous n’avons pas la vérité ce qui se joue au niveau mondial et que seule l’histoire nous le dira !!!

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    • Téji // 24.01.2013 à 22h06

      Vous dites, Chris, que « c’est NATURELLEMENT parce que ce sont les seules politiques possibles dans le cadre du système tel qu’il existe aujourd’hui. »
      Je m’en voudrais de chasser ce naturel, de peur qu’il ne revienne au galop 😀
      Ils font la même chose car comme il a été dit il y a bien longtemps, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
      Il ne manque pas de gens compétents pour évoquer d’autres voies.

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      • jducac // 25.01.2013 à 09h23

        @ Téji Le 24 janvier 2013 à 22h06

        Il ne manque pas de gens compétents pour évoquer d’autres voies.

        Mais alors dites donc qu’elle est la meilleure voie que vous ayez entendu évoquer!

        Pour moi, le problème posé est simple. Mais on ne peut pas y trouver de solution sans sacrifier au moins une partie de notre confort de vie en adaptant notre consommation à notre production de richesses. Plus nous tardons à le faire, plus nous aurons à en souffrir, car en attendant, nous consommons notre capital et nous entamons la capacité de survie de notre société.

        Or, le capital c’est essentiel pour pouvoir investir et s’adapter à l’inévitable évolution du monde.

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      • chris06 // 25.01.2013 à 09h52

        @Téji,

        tant qu’il y aura compétition économique mondiale, compétition qu’on peut appeler aussi, « la tragédie des biens communs », ou bien « course à la croissance » (qui veut dire en fait, puisqu’il s’agit toujours de croissance relative, course pour avoir la plus grosse part possible du gâteau des ressources mondiales disponibles), aucune nation n’a intérêt à arrêter cette course si les autres continuent de courir. Il s’agit bien sûr d’un gigantesque dilemme du prisonnier planétaire dans lequel les nations sont engagées.

        Dans ce cadre de compétition économique mondiale, la seule politique possible est une qui est axée sur la compétitivité.

        Je répète ce que j’ai dit plus haut, que vous n’avez visiblement pas bien compris puisque votre réponse me semble passer à côté (c’est sans doute un problème d’expression de ma part) :

        « Alors de même qu’avec le jeu de cartes, soit on arrive à convaincre les autres partenaires de changer le cadre, soit on essaye de faire au mieux dans ce cadre, soit on s’isole dans son coin. »

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        • jducac // 25.01.2013 à 10h57

          @ chris06 Le 25 janvier 2013 à 09h52

          “Alors de même qu’avec le jeu de cartes, soit on arrive à convaincre les autres partenaires de changer le cadre, soit on essaye de faire au mieux dans ce cadre, soit on s’isole dans son coin.”

          Il me semble que nos perceptions du problème sont assez proches l’une de l’autre. J’aborde l’analyse du problème par la voie physique donc très matérialiste, hors de toutes considérations philosophiques, religieuses ou spirituelles.

          Quand vous parlez d’éventuellement « convaincre les autres partenaires de changer le cadre », quels types de cadre envisagez-vous ?

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          • chris06 // 26.01.2013 à 10h47

            @Jducac,

            dans toute économie-politique, c’est à dire une où il y a une spécialisation du travail très poussée et donc multiplication quasiment à l’infini des possibilités d’échanges de biens et services, la monnaie est la base sur laquelle tout le système économique repose puisque c’est l’unité de compte dans laquelle les prix sont déterminés et le moyen par lequel ces échanges sont réalisés.

            On peut essayer de faire sans l’argent, mais ça nous donne le troc, qui est un système notoirement inefficace (au sens de Pareto) pour gérer les ressources dans une économie-politique.

            Puisque le cadre monétaire est la base, le socle, sur lequel toute économie-politique repose, il est absolument essentiel que ce cadre monétaire soit adapté aux problématiques environnementales et aux rapports de force entre nations en ce début de XXIeme siècle.

            Or le cadre monétaire actuel, mis en place à partir du début des années 70 par les pays de l’OCDE sous la domination des USA, le système monétaire international (SMI) des monnaies de réserve fiduciaires flottantes, est totalement inadapté à la situation du monde d’aujourd’hui : il est devenu hautement instable depuis 2008 et finira, si on en change pas avant, par exploser pour toutes sortes de raisons (pic de sur-endettement des pays « sur-développés », déséquilibres des balances commerciales, augmentation du prix de l’énergie, changement radical dans les rapports de force entre nation émergentes et pays de l’OCDE, etc…). Nos sociétés industrialisées où règne une spécialisation du travail poussée à l’extrême ne pourraient pas survivre bien longtemps à une telle explosion : si cela devait avoir lieu, les peuples n’auraient d’autre choix que de faire appel à des régimes totalitaires extrêmement « musclés » pour tenter, coûte que coûte, de rétablir l’ordre.

            Bien que ce scénario de l’explosion du SMI soit plausible, il ne me semble pas logique de le considérer, en première réflexion, comme le plus probable. C’est un peu comme avec ce jeu qu’on appelle en anglais, « game of chicken », vous savez, celui où deux voitures sont lancées à toute vitesse sur une route rectiligne en direction opposée et où le perdant est celui qui tourne le volant à la dernière seconde pour éviter le crash.

            Je pense donc que le scénario le plus plausible est celui où les grandes nations/régions de ce monde devenu multipolaire préféreront toujours se mettre autour d’une table et négocier un changement du cadre monétaire international plutôt que de risquer l’explosion. C’est ce que nous avons fait par trois fois au cours du siècle dernier, je ne vois vraiment pas pourquoi nous ne pourrions le faire dans les quelques années qui viennent.

            Donc, c’est à mon avis à cela qu’il faut réfléchir, quel doit être ce nouveau cadre monétaire international qui soit adapté à la situation du monde multipolaire d’aujourd’hui et des problématiques environnementales?

            Toutes les banques centrales sont en train, depuis quelques années déjà, de plancher plus ou moins secrètement là dessus et il serait bien dommage que nous, les peuples, ne puissions pas prendre l’initiative.

            PS: quand je parle du cadre monétaire international, cela comprend trois choses essentielles : le système de paiement, le système de crédit, le système des taux de changes entre monnaies.

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  • Marcus // 24.01.2013 à 21h11

    A noter que Sarkozy était descendu bien plus bas en popularité (entre 25 et 30%, à peine son socle électoral).

    Bonne soirée.

    Marc

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  • MAGAJA // 24.01.2013 à 21h20

    Je suis sidéré de lire certains commentaires;
    Certains lecteurs ici n’ont toujours pas décolé, et j’espère qu’ils lisent les billets.
    En effet comment rester encore en mode « espoir » avec la gauche. La politique menée par ce gouvernement va à l’encontre de tout.
    Pourquoi:
    -Abolition des valeurs françaises
    -destructions des repères (mariage etc.. (sur ce point ce n’est pas l’union des gays ou autres lesbiennes qui me met hors de moi mais plutot l’utilisation du mot mariage qui dans notre langue et de part son étymologie a normalement un sens propre…)
    -Prise en charge des enfants avant 3 ans afin d’inculquer un état d’esprit… on se demande lequel… j’ai mon idée
    -Destruction de l’église (pour rappel la France a toujours été un pays a prédominance judéo chrétienne, et catholique.. on détruit l’histoire en racontant des hérésie tel les logements etc…)
    Je vous invite à regarder comment en Grèce ils ont procédé à la destruction de l’église protestante également.
    -soutien en Sybie a des terroristes avérés (d’ailleurs on a détourné l’attention des Français sur le Mali, ca fait mieux de se battre contre les terroristes que de les entretenir.. C’est quand même fou car maintenant c’est pas facile de se battre contre des gens qui ont les mêmes armes que nous (hé oui on leur a fourni !!!)
    -Guerre économiste du Mali d’ailleurs.
    -Défense des intérêts du monde financier (car tout économiste honnête sais que l’on ne peut plus défendre l’euro sans dévaluation).
    -soutien à tout prix du projet de gouvernance globale et mondiale en commençant par la fédération en Europe…. c’est social ça?? ha bon.
    -Mensonge ou incompétence, mais c’est bien l’un ou l’autre, car continuer à clamer sur les toits qu’on aura de la croissance en 2013…. je m’en étouffe… on est en récession technique et on va le rester tout 2013.
    C’est pas avec un PMI à 42 qu’on peut avoir de la croissance…. sans dire que :
    La guerre au mali aggravera le déficit publique, l’erreur de jugement sur les prévisions de croissances viendront allourdir la dette globale. Hé oui !! un déficit publique de 5% pour 2013 parait plus vraissemblable, avec une croissance nulle ca donnera toujours -5……
    -Une politique fiscal qui a détruit la vie de gens qui avaient créé de la richesse, et on leur vole tout simplement. (je sais de quoi je parle j’avais mis en vente mes parts de PME l’année dernière et je les ai retiré de la vente en plein pourparlers compte tenu de la taxation. sachant que pour arriver à la valorisation qu’elles représentaient, j’avais sacrifié pas mal de ma vie de famille, de mes vacances, de ma vie quoi. Aujourd’hui Hollande arrive et me dit, allez balance le pognon, c’est la moitié pour moi le reste je veux bien te le laisser.. mais je rêve….))

    Alors du temps pour la gauche? que néni…. Si vous regardiez les statistiques vous comprendriez rapidement que l’économie du pays s’effondre, car les gens ne souhaitent plus investir à ce jour. J’ai pour ma part stopper tous mes projets de création ou développement d’entreprises. (vous me direz, du coup j’ai un peu plus de temps pour mes enfants !!) Mais surtout je me suis remis à l’Anglais, et j’envisage surtout de créer une entreprise à l’étranger, quelque soit le domaine d’activité. Encore plus en Angleterre si celle ci venait à sortir de l’UE en 2015 !.

    Alors ceux qui croient encore en Hollande, soit le mode espoir réside dans le maintien des aides sociales que nous ne pouvons pas assumer, soit on vit pas dans le même monde et vous faites partie de l’élite, mais certainement pas de ceux qui sont tous les jours sur le pont pour faire tourner l’économie du pays.

    Olivier

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    • odeur_de_sapin // 25.01.2013 à 08h54

      Allons, allons, mon cher magaja, votre saine colère Oui, mais votre analyse alors là, voyons ressaisissez vous. Vous savez bien que si ca va mal en France, c’est la faute :
      aux Chinois
      aux réformes Schröder en Allemagne il y a 10 ans
      à l’Euro
      à Goldmann Sachs
      à Depardieu
      à Angela
      à Cameron
      aux Suisses
      au plombier polonais
      aux constructeurs automobiles sud-coréens
      à la qualité des voitures allemandes
      aux ingénieurs indiens
      à Mittal (un pauvre devenu riche, quelle horreur !)

      …la liste des pays/organismes/sociétés qui nous veulent du mal est interminable et que si on nous prenait comme modèle toute la planète se porterait mieux.

      La source de tous nos maux vient exclusivement des autres et nous ne sommes que de pov’s petites victimes, pas du tout, mais alors pas du tout responsables de ce qui nous arrive.

      Les réformes à la mode suédoise, allemande, canadienne et j’en passe, ce ne sont de vastes plaisanteries indignes pour nous et néfastes pour les autres, nous sommes au dessus de cela, c’est bien pour cela qu’il est urgent de ne rien changer.
      Nous sommes les seuls êtres compassionnés de cette planète, notre fiscalité en témoigne.

      Et je propose d’ailleurs de taxer à 200% pour tout revenu supérieure à 4000 euros/mois, puisque il est urgent de pousser notre logique dans ses meilleurs effets.

      Plus vous faites d’efforts en tout genre et plus vous vous appauvrissez et plus cela va mieux pour tout le monde, à commencer par vous.

      D’ailleurs si vous quittez ce pays pour oser laisser s’exprimer vos potentialités (mais vous savez vous allez drôlement vous ennuyer si vous n’allez pas avoir 18 RDV administratifs à honorer, 56 formulaires à remplir et 86 versements à effectuer) et en être rétribué sans laisser la plus grande partie dans les caisses de l’Etat, vous ne serez qu’un vilain égoïste, na !

      Bon vent … et tenez nous au courant … quelle inconscience tout de même ! de croire que cela peut être mieux ailleurs.

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  • Lisztfr // 24.01.2013 à 21h32

    Locke faisait remonter la propriété privée, et la valeur qui en découle, au travail, puisqu’il est produit par le corps et que celui-ci nous appartient en propre. Il y aurait beaucoup à dire, puisque ceci substantialise à nouveau la valeur qui pour nous ne dépend que du marché. Mais l’indice posé est que du travail découle la « richesse », – la valeur ajoutée dirions-nous, après vente.

    Existent-il d’autres sources de la demande solvable que le travail ? Oui, le capital « mort », l’épargne, livret A, l’immobilier, etc. En ce sens, une guerre détruisant une partie des infrastructures, permettrait à l’épargne de se reverser dans le circuit économique… moi, je n’y crois pas. Donc si l’on peut me nommer d’autres sources pour la demande solvable que la masse salariale + qq% de consommation des riches, je veux bien. Sinon, alors la grande majorité de l’argent passe par les entreprises qui en drainent une partie vers l’épargne (profit, dividendes…), cette part manquante affaiblissant pour toujours la demande. On ne peut plus aujourd’hui asseoir la demande sur le seul travail salarial, c’est ce qu’il faudrait comprendre. Mais de ceci dépend tout le système…

    Il faut aussi arrêter de répéter comme un âne (cf. Cameron, Hollande, Merkel, Poutine et les Chinois) que 13M d’années se sont écoulées depuis le début de l’univers, mais que la petite étincelle de vie qui nous est donnée dans le temps, nous devons l’user en vaine compétition jusqu’à en crever !

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  • Surya // 25.01.2013 à 09h02

    Déjà agoravox c’est une source moisie; ça c’est déjà mieux : http://climate.nasa.gov/causes

    ha zut; ça va pas trop dans le sens de l’article…

    In its recently released Fourth Assessment Report, the Intergovernmental Panel on Climate Change, a group of 1,300 independent scientific experts from countries all over the world under the auspices of the United Nations, concluded there’s a more than 90 percent probability that human activities over the past 250 years have warmed our planet.

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  • Miluno // 25.01.2013 à 11h01

    @Chris06

    Ce n’est pas la BCE qui détient les moyens physique d’émettre la monnaie. Ce sont les Banques nationales qui détiennent les moyens d’émission. Si un pays comme la France décide de prendre le contrôle de sa Banque nationale, en désobéissant aux traités, et en instaurant un contrôle des capitaux alors les pays qui, à l’heure actuelle sont soumis aux dictats de la troïka, que croyez-vous qu’ils feront ?
    Ils auront un échappatoire dont ils se serviront pour stopper la cure d’austérité qu’ils subissent depuis plusieurs années ! Enfin, si leur peuple est d’accord, bien sûr !
    Alors l’Allemagne et les autres vertueux se mettront à la table pour discuter et essayer d’enrayer le coup de force de son partenaire. Et là, cela promet une belle empoignade entre les deux protagonistes !
    Et il ne sera plus question alors du « TINA » dont on nous rebat les oreilles depuis trop longtemps !

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    • chris06 // 26.01.2013 à 09h23

      @Miluno,

      « Si un pays comme la France décide de prendre le contrôle de sa Banque nationale, en désobéissant aux traités, et en instaurant un contrôle des capitaux alors les pays qui, à l’heure actuelle sont soumis aux dictats de la troïka, que croyez-vous qu’ils feront ? »

      Si la France reniait les traités instaurant l’euro, l’euro exploserait, l’Allemagne et les autres « pays vertueux » quitteraient l’euro pour revenir à leurs monnaies nationales (sans doute toutes arrimées au nouveau DM), quand à ce que feraient les PIIGS ça m’étonnerait fort qu’ils suivent la France dans une voie socialiste sans issue telle que prônée par Mélenchon et Généreux.

      Mais bon, je ne suis pas devin et ce scénario a une probabilité quasiment nulle d’arriver.

      « Alors l’Allemagne et les autres vertueux se mettront à la table pour discuter et essayer d’enrayer le coup de force de son partenaire. »

      L’Allemagne ne négocierait pas avec un « partenaire » qui renie les traités de manière unilatérale et cherche à imposer sa politique socialiste à l’Europe. Elle fera avec, et se tournera encore plus vers l’est et l’Asie.

      « Et il ne sera plus question alors du “TINA” dont on nous rebat les oreilles depuis trop longtemps ! »

      si, il y a une alternative et c’est un scénario hautement plus probable que celui que vous évoquez. C’est celui d’un changement radical du cadre monétaire international. Relisez mes commentaires récents sur ce blog à ce sujet. Et je peux vous garantir qu’il aura lieu quand le cadre actuel sera a deux doigts d’exploser car les gouvernements du monde ne prendront jamais le risque de ne pas changer le cadre monétaire si celui est à deux doigts d’exploser. Allez, je vous en dit un peu plus, c’est de la Chine que viendra l’initiative.

      La France peut bien sûr jouer une rôle important dans ce changement de cadre monétaire, mais ce n’est pas en claquant la porte et en reniant les traités de manière unilatérale et en cherchant à imposer une voie socialiste en Europe qu’elle y arrivera.

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      • Gibbus // 28.01.2013 à 10h04

        Je suis totalement d’accord avec vous!! Je pense qu’ils savent tous que le système est moribond et je pense que les américains et les anglais font barrage pour l’instant. Car leur arme de domination (leadership) n’est plus depuis la chute du bloc soviétique militaire mais 100% monétaire (Dollar est incontournable ou presque) et financière (Wall Street et la city dominent encore la finance) !!! Mais ces deux pays sont en faillite et un jour, les chinois vont siffler la fin de partie: quand ils auront acheté suffisamment d’or et de bien physique (usines, mines, ports, aéroports) avec leurs réserves de change !!
        Il nous appartient (les peuples) de rester vigilant pour contrarier des projets qui nous seraient trop défavorables !!!!

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  • odeur_de_sapin // 25.01.2013 à 15h16

    Je trouve tout de même les Français indélicats avec leurs dirigeants, Mr Montebourg par exemple, il a bien compris d’ou vient le problème de la France.

    Il faut AB-SO-LU-MENT se concentrer sur le rabais des hauts revenus et hop, fini les problèmes.

    Vous divisez le revenu de MR Ghosn par 4, par 10, par 100, peu importe, ainsi que les quelques dizaines de dirigeants qui gravitent dans ces hautes sphères et hop ! Y a plus de problèmes de l’industrie automobile en France.

    Mr Montebourg a parfaitement ciblé le problème, il a proposé une solution, c’est pourtant simple. Et c’est tout à fait normal de payer une formation tel que l’ENA de l’ordre de 160000 euros, (bon, Montebourg il a un talent naturel il est vrai) à nos dirigeants, c’est pas donné à tout le monde de savoir diagnostiquer d’ou vient le malaise automobile Français.

    Je suis totalement rassuré par Mr Montebourg et j’espère que ses propositions seront appliquées et demain un soleil radieux se lèvera sur l’automobile Made in France.

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  • MAGAJA // 25.01.2013 à 15h29

    Comme si le problème était le salaire de gon. On s’en tamponne en fait. MAis c’est vrai les Français je les voit bien dire sur leur canapé « ouai il a raison Montebourg, c’est un « bip » ce carlos gon, on doit lui baisser son salaire, c’est à cause de mecs comme ça qu’on en est là ».
    Ca s’appelle créer la haine du riche. Rien de plus rien de moins. Le problème n’est pas là, mais dans le niveau auquel on fournit des emplois publiques.
    J’ai souvenir de mon ex beau père qui travaillait à fusse France telecom, et qui aurait voir tous ses enfants y travailler. Il a porté le deuil le jour ou sa fille a eu une profession libérale, et qu’elle a quitté l’hopital. Hé oui, la fameuse sécurité de l’emploi de fonctionnaire. Sa fille qui devenait la méchante capitaliste qui travaille pour satant et fait le mal… hahahahaha c’est cette technocratie abrutie qui a tué la France, car ce cas là est un cas appliqué parfait à des millions de Français, instituteurs, edf, France telecom, conseil général, et j’en passe, hopitaux publics, etc….
    MAis je m’interroge, pensez vous que la mentalité Française puisse un jour évoluer?
    Peut on avoir espoir en la France, ou serais ce devenu utopique?

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    • jducac // 25.01.2013 à 17h47

      @ MAGAJA Le 25 janvier 2013 à 15h29

      MAis je m’interroge, pensez vous que la mentalité Française puisse un jour évoluer?
      Peut on avoir espoir en la France, ou serais ce devenu utopique?

      Nos avis se rejoignent. Le pays est atteint de ce terrible mal dans de très nombreux domaines : administrations d’Etat et territoriales, monde politique et syndical, monde de la santé financé par la sécu, partout où l’on se sent protégé et où on fait tout pour que ça dure.
      http://www.les-crises.fr/historique-pib-france/ jducac Le 21 janvier 2013 à 16h46

      Gardons espoir !
      En 5 ans les inconscients auront peut être compris et écouté le discours d’un premier ministre du temps ou le pays rayonnait.

      http://www.dailymotion.com/video/x7hahj_georges-pompidou-1er-ministre-19670_news

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  • Lisztfr // 26.01.2013 à 14h47

    – Ministre du redressement productif;

    J’en ai d’autres intitulés :

    – Ministre du la fainéantise, du je-m’en-foutisme, ministre de la peste et du choléra, ministre de la corruption (à mettre à l’abri), ministre du vice, ministre des égouts, des cavernes, ministre des balivernes et de la salade productive, ministre de l’inutilité productive, ministre du licenciement. Je déteste l’intitulé redressement productif, qui fait porter la faute sur la Fr.

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  • jave // 27.01.2013 à 16h08

    Merci pour toutes vos infos et votre travail remarquable. Si je peux me permettre, sur le second graphique : whaou, quelle linéarité ! je soupçonne un ajustement linéaire à deux points. De manière générale, sur tout les graphs je trouve légèrement regrettable de ne pas indiquer les données (les points) en plus de la courbe.
    Ca éviterait les questions bêtement suspicieuses de ce type… Et puis on fait comme ça en physique des particules. Exemple : le papier de la découverte du Higgs (http://arxiv.org/pdf/1207.7214v2.pdf). La Figure 2 indique l’ajustement du modèle (les histogrammes colorés), mais aussi les données (les points noirs).
    Puisque j’en suis au pinaillage : si on reprend vos récents billets sur le PIB (http://www.les-crises.fr/historique-pib-france/), pourquoi ne pas discuter la manière dont l’Insee calcul le PIB et la précision obtenue ?
    Bien cordialement

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