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14.janvier.201314.1.2013 // par Olivier Berruyer

[Interview exceptionnelle] Bernard Esambert : « Je suis opposé au modèle de banque universelle » (1/2)

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Aujourd’hui, je suis très heureux de vous présenter une interview d’un homme remarquable, Bernard Esambert, sur le système bancaire.

Son parcours est d’une grande richesse, mêlant fonction publique, secteur bancaire, recherche et enseignement :

Né en 1934, Polytechnicien, X-Mines

Conseiller industriel et scientifique du président Georges Pompidou (1969-1974)

Président de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild (1977-1993)

Vice-président du Conseil de surveillance du Groupe Lagardère (1994-2004)

Président puis vice-président du Groupe Bolloré (1994-2001)

Président de l’école Polytechnique (1985-1993)

Président de l’Institut Pasteur (1994-1997)

Première partie aujourd’hui…

OB : Le gouvernement va présenter une réforme visant à séparer les activités bancaires. Mais on constate que l’action de propagande du lobby des banques a été colossale. Au final, la réforme présentée est bien moins ambitieuse que les réformes américaines ou anglaises – déjà largement insuffisante. Y a-t-il pour vous une particularité française dans l’organisation du secteur bancaire ?

 Bernard Esambert : On a le culte de la taille bancaire en France mais ce n’est pas injustifié. Pour accompagner nos grands champions industriels dans le monde il faut des banques d’une grande dimension et pour ma part, je ne vois pas d’inconvénients à pratiquer un patriotisme bancaire comme je pratique un patriotisme industriel, commun d’ailleurs à tous les grands pays occidentaux. Il ne viendrait à l’esprit d’aucun Américain de douter de la nationalité de Microsoft ou de General Motors…

Mais cette nécessité de la taille ne s’oppose pas forcément à la séparation des activités de banque d’affaire de celles de banque de dépôts. S’agissant en particulier des investissements et autres opérations pour compte propre, elles ne représentent que 5 à 15% des activités de nos « banques universelles »…

OB : D’autant que le modèle actuel est dangereux pour les usagers, non ?

Les dirigeants de ces banques passent leur temps à dire qu’il y a des barrières étanches entre les dépôts des clients et les activités d’investissement.

Eh bien, s’il y a des barrières aussi étanches que cela, cela veut dire que l’on peut facilement scinder les banques.

OB : Quel regard portez-vous sur le « modèle français de banque universelle » ?

J’y suis opposé, car je ne vois pas de raisons de faire prendre des risques à chaque catégorie visée par la banque universelle sur des opérations qui ne la concernent absolument pas et qui peuvent créer des désordres importantes.

On n’a pas été loin en 2009 et en 2008 de voir des queues s’installer devant les banques – il y en a eu d’ailleurs, en Grèce, en Angleterre… – pour retirer d’urgence toutes les espèces que les gens avaient dans ces banques.

Ce sont des spectacles que l’on ne veut pas revoir, que l’on a connu en 1929 également, et pour les éviter définitivement, il faut séparer encore une fois, ces deux catégories.

OB : Vous avez dirigé une banque d’affaires. N’étant pas « universel », rassurez-nous, vous arriviez néanmoins à vivre ?

Nous n’avions pas de dépôts, et nous prenions les clients à partir d’un certain patrimoine, en gestion privée. On a eu des entreprises en compte courant, mais pour une raison très singulière : j’avais inventé un produit d’optimisation de la trésorerie qui les séduisait beaucoup – une idée originale pour l’époque, il y a 35 ans (je donnais aux entreprises clientes la courbe de Gauss de leurs chèques émis…). Je suis allé voir aux États-Unis ce qu’ils faisaient, et je me suis aperçu que les banquiers américains venaient tout juste de mettre cela en œuvre de leur côté. En Europe, personne ne le faisait, ni en Grande Bretagne, ni en Europe continentale. J’étais le premier.

Alors j’ai été copié. Bien sûr, trois ou quatre ans plus tard, certaines banques françaises offraient le même service. C’est le seul contact que j’avais avec la banque commerciale mais pour cette raison très particulière, puisque j’avais inventé un produit dont les trésoriers avaient besoin.

J’étais banque d’affaires, je voulais rester banque d’affaires. En plus, on n’avait qu’un seul guichet à Paris. Je n’allais pas devenir une banque de dépôts, avec un unique guichet !

OB : En 1994, le bilan de BNP représentait environ 15 % du PIB français (soit une année de recettes nettes de l’État) ; aujourd’hui, c’est 100 % (10 années de recettes de l’État). Quel regard vous portez sur l’évolution du système bancaire depuis la loi bancaire de 1984 ?

En fait, toutes ces banques françaises BNP et Générale en tête, n’ont eu de cesse que d’accroître leurs résultats et leur cash-flow, pour deux raisons. La première, pour ne pas se faire manger par une grande banque britannique, allemande ou américaine, et la deuxième, pour manger le voisin.

Donc, à la fois pour se prémunir contre une OPA venue d’ailleurs, et pour pouvoir faire une OPA sur une banque domestique, toutes ces banques, les trois grandes disons, BNP, Générale et Crédit Agricole, ont cherché à augmenter fortement leur résultat net de façon à avoir une capitalisation boursière sensiblement accrue. Or, comment pouvez-vous augmenter massivement le résultat par des activités de banques de dépôt ? Vous allez attirer en faisant d’énormes efforts quelques pourcents supplémentaires de clients sur des comptes de dépôts, et ce n’est pas cela qui va changer substantiellement vos résultats.

Or, l’objectif recherché par ces banques pour échapper à un prédateur étranger et pour devenir prédateur domestiquement, c’était une augmentation par deux ou par trois de leur résultat, pour avoir une capitalisation également multipliée par deux ou trois. Et pour y arriver, il fallait développer des produits de banque d’affaires, et pas n’importe lesquels, des produits risqués, pour arriver à améliorer sensiblement le résultat.

Mais on ne peut pas impunément augmenter massivement le résultat sans prendre de risques. Naturellement, dans la plupart des grandes banques, qu’il s’agisse de la BNP, du Crédit Agricole, de la Générale, ou d’appendices de différentes natures, on s’est mis à fabriquer des produits originaux, de peu risqués à très risqués.

Pour que ces produits de toute nature puissent apporter les résultats attendus par les banques, il fallait qu’ils puissent jouer assez librement avec un contrôle peut-être adapté. D’où l’affaire Kerviel, d’une certaine façon, qui est née de ce phénomène. La Générale avait une peur bleue de se faire manger par la BNP, il fallait qu’elle multiplie son résultat par trois ou quatre, pour avoir une capitalisation multipliée elle-même par un tel coefficient et pour devenir trop grosse par rapport à la taille de la BNP. Elle a ouvert les vannes à tous ces produits d’une part, et peut-être a-t-elle même implicitement incité les services de contrôle et d’inspection à faire preuve de tolérance.

Et la Commission Bancaire, c’est-à-dire la Banque de France, qui contrôle les banques, a d’ailleurs imposé une lourde amende à la Générale sur ce terrain.

OB : Pourquoi a-t-on laissé les banques atteindre de telles tailles, jusqu’à devenir ce que l’on appelle « too big to fail » ? Enfin, quand on regarde les tailles des bilans, c’est extrêmement inquiétant par rapport aux capacités d’un État ou de l’économie.

On s’est défaussé sur les banques d’un certain nombre de choses, un peu lâchement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les États – et cela ne concerne pas seulement l’État français –, n’ont pas découragé les banques d’acheter de la dette d’État. Les banques se sont ainsi retrouvé avec de la dette grecque – qu’elles ont probablement bradée depuis –, espagnole, portugaise…

Il me semble, dans l’état de mes connaissances, que l’État a été un peu léger au niveau de ses instruments de contrôle, parce que je ne vois pas pourquoi on laisse un déposant dans une grande banque prendre le risque de défaut d’un État étranger au motif que – ce qui d’ailleurs devrait attirer l’attention et la méfiance – cette dette procure un taux d’intérêt élevé. Ce qui est l’indice effectivement, d’un risque élevé. L’État a sa part de responsabilité ; il aurait pu contrôler de beaucoup plus près les risques souverains que les banques ont souscrits.

OB : On a un peu oublié qu’il est difficile d’avoir une rentabilité élevée sans avoir un risque élevé…

Eh oui, on a un peu oublié cela !

Suite de l’interview demain !

89 réactions et commentaires

  • Bruno // 14.01.2013 à 05h54

    Remarquable ! J’attends la suite avec impatience.
    orthographe : remplacer « Hors » par « Or ».

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  • Letaulier // 14.01.2013 à 06h10

    Les queues devant les banques anglaises, dont il est fait allusion, se sont produites chez Northern Rock, une banque qui ne faisait que de l’immobilier et du retail…la preuve que scinder les banques ne changerait pas le problème de fond.

    Dire que les banques françaises « n’ont eu de cesse que d’accroître leurs résultats et leur cash-flow, pour…ne pas se faire manger par une grande banque britannique, allemande ou américaine, et la deuxième, pour manger le voisin. » est un peu vaseux comme explication. Faire des bénéfices et chercher à la augmenter est inhérent au système capitaliste.

    Par ailleurs quand il sous-entend que les banques françaises ont acheté de la dette grecque ou portugaise car les taux de rendement étaient élevés c’est f actuellement faux. D’ailleurs c’est même l’inverse qu’on reproche aujourd’hui au système financier; avoir prêté au début des années 2000 à des taux voisins aussi bien à ‘Allemagne qu’à la Grèce. En plus si on va au bout de son raisonnement il ne fallait pas aidé la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

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    • Surya // 14.01.2013 à 08h54

      Scinder les banques n’a pas pour vocation d’empêcher les faillites bancaires.

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  • Fabien // 14.01.2013 à 08h03

    j’avais inventé un produit d’optimisation de la trésorerie qui les séduisait beaucoup – une idée originale pour l’époque, il y a 35 ans (je donnais aux entreprises clientes la courbe de Gauss de leurs chèques émis…)

    ? Un estimateur des débits en forme de cloche …
    Avec une ligne de 1 000€ vous avez 95% de chance de ne pas être dans le rouge en fin de mois ?

    Oui, non ? Attention aux écart-types… GS et consort en ont pris 25 ds la tronche en 2007. http://www.ft.com/intl/cms/s/0/d2121cb6-49cb-11dc-9ffe-0000779fd2ac.html#axzz2HvlUABtk

    Amha l’argument de la barrière est excellent et vraiment à double tranchant pour les partisans de la banque universelle, si elles sont si efficaces alors la découpe doit vraiment être très facile, si elles ne sont pas efficaces alors les épargnants sont en danger il faut découper, CQFDT comme dirait Cantelou

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    • step // 14.01.2013 à 10h18

      oui très bon argument, à reprendre.

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  • Galuel // 14.01.2013 à 08h07

    Mais en quoi revenir aux années 1930 en effectuant DE NOUVEAU la séparation dépôt – affaire résout-il le problème du CYCLE artificiel financier ?

    Du cycle qui consiste pour des émetteurs asymétriques de l’instrument universel de compte et d’échange, de décider arbitrairement et à leur propre profit quand et où afflux ou retraits de monnaie auront lieu au mépris de la liberté de mesure de tout homme de ce qui est valeur et de ce qui n’en est pas ?

    En quoi donc ceci empêchera le même phénomène de concentration de se réactualiser dans 40 ans laissant la prochaine génération souffrir comme la nôtre de 40 ans d’afflux et reflux programmés à leur corps défendant ?

    La Théorie Relative de la Monnaie démontre que les seuls systèmes monétaires compatibles avec les trois libertés économiques et le principe de relativité dans l’espace-temps sont les monnaies à dividende universel.

    La contraposée étant donc que les monnaies asymétriques NE SONT PAS compatibles avec les trois libertés économiques. Ce que confirment toutes les mesures expérimentales connues.

    On ne lutte pas contre la mobilité agressive en érigeant des Lignes Maginot, on évacue l’intérêt même de toute agression par la compréhension de la notion de cohérence.

    http://www.creationmonetaire.info/2012/11/theorie-relative-de-la-monnaie-2718.html

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    • Fabrice // 14.01.2013 à 09h26

      Galuel vous n’auriez pas tendance à réinventer l’histoire comme le Taulier ? La séparation banquaire s’est fait dans les années 90, et la séparation ne serait qu’un des nombreaux pas pour remettre une régulation !

      Ou alors comme disait Olivier on met fin à la garantie que donne l’Etat aux banques qui fusionnent l’activité de banque de dépôt et d’investissement avec obligation d’informer les clients (ex : BNP/Paribas et Société Générale) se serait nouveau ça (totalement libéral, chacun assumant les risques sans aide de la l’état dès qu’un pépin se présente) et je dois avouer que plus ça va plus je pense que ce serait plus simple non ?

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      • step // 14.01.2013 à 10h20

        leur taille systémique fait qu’il y aurait intervention de l’état quand même pour bloquer les faillites en cascades. Il est beau de promettre qu’il « n’y aura pas d’intervention » plus dur est de s’assurer d’en avoir la possibilité.

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      • chris06 // 14.01.2013 à 11h41

        @Fabrice,

        « La séparation banquaire s’est fait dans les années 90 »

        c’est vous qui réinventez l’histoire. Glas-Steagall fut mis en place en 1933 et son abrogation en 1999. (Gramm–Leach).

        « on met fin à la garantie que donne l’Etat aux banques qui fusionnent l’activité de banque de dépôt et d’investissement avec obligation d’informer les clients (ex : BNP/Paribas et Société Générale) se serait nouveau ça (totalement libéral, chacun assumant les risques sans aide de la l’état dès qu’un pépin se présente) »

        Non, ce qui serait totalement libéral serait que l’Etat ne garantisse aucune banque privée, qu’elle soit de dépôts, d’affaires, ou des deux.

        Il vaudrait mieux mettre en place une procédure de liquidation judiciaire des banques qui font faillite que de continuer à les sauver.

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        • caroline Porteu // 14.01.2013 à 11h47

          @chris 06

          Il vaudrait mieux mettre en place une procédure de liquidation judiciaire des banques qui font faillite que de continuer à les sauver.

          Alors il fallait impérativement empêcher le MES d’être voté et mis en application . Maintenant c’est trop tard .

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          • chris06 // 14.01.2013 à 12h08

            Pourquoi? Le MES empêchera les banques de faire faillite dans l’avenir?

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            • caroline Porteu // 14.01.2013 à 12h29

              @chris 06
              Si vous prenez la peine de lire le texte du MES , c’est même son principal objectif ..
              A nos frais bien sûr et dans l’opacité la plus totale
              (immunité judiciaire et secret des documents) ..

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          • chris06 // 14.01.2013 à 12h44

            @Caroline,

            je croyais que le MES était limité à 700 milliards de fonds. C’est beaucoup moins que la totalité des actifs toxiques des banques européennes.

            Une fois que toutes les dettes qui ne peuvent et ne seront pas remboursées seront purgées du système, c’est plus de dix fois plus que cela qu’il faudra pour sauver les banques!

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            • caroline Porteu // 14.01.2013 à 12h54

              @chris 06
              Encore une fois , votre réflexion montre simplement que vous n’avez pas lu le traité .. Tout appel de fond peut se faire et les Etats sont tenus d’y répondre .
              Les seuls ayant limité cette possibilité sont les Allemands avec la décision de Septembre dernier de la Cour Constitutionnelle qui a limité les apports à ceux déjà décidés , tout nouvel apport devant faire l’objet d’un passage au Parlement ..

              C’est le seul pays qui a établi cette limitation .

              Voilà pourquoi nous avons été nombreux, toutes tendances politiques confondues à nous émouvoir des implications de ces traités , qui non seulement ont transféré une bonne partie de la souveraineté des Etats à des instances non élues, mais qui de plus , peuvent désormais imposer aux politiques des mesures totalement anti démocratiques comme des sauvetages d’institutions privées par des fonds publics , sans que personne ne puisse désormais s’y opposer .

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          • chris06 // 14.01.2013 à 13h18

            @caroline,

            a quel article faites vous référence.

            L’Art.8 stipule clairement que le capital autorisé est limité à 700 milliards d’euros. L’Art.9 stipule que le conseil des gouverneurs peut appeler a tout moment le capital autorisé non libéré mais je ne vois pas quel article du traité permet au MES d’effectuer des appels de fonds illimités et que les Etats soient tenus d’y répondre.

            Dites moi simplement quel article y fait référence pour qu’on puisse continuer cette discussion:
            http://www.eurozone.europa.eu/media/582863/06-tesm2.fr12.pdf

            « Tout appel de fond peut se faire et les Etats sont tenus d’y répondre . »

            appel de fond illimité, au delà du capital autorisé ? c’est quand même gros, si c’était vrai…mais j’en doute.

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        • caroline Porteu // 14.01.2013 à 13h54

          @Chris 06

          4. Les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à fournir leur contribution au capital social autorisé, conformément à leur clé de contribution définie à l’annexe I. Ils répondent dans un délai approprié à tous les appels de fonds, conformément aux modalités définies dans le présent traité.

          (Pour nous de mémoire, le montant du capital appelé représente 140 Milliards) ..

          ARTICLE 10 Modification du capital autorisé

          1. Le conseil des gouverneurs réexamine régulièrement et au moins tous les cinq ans la capacité de prêt maximale et l’adéquation du capital autorisé du MES. Il peut décider de modifier le montant du capital autorisé et de modifier l’article 8 et l’annexe II en conséquence. Cette décision entre en vigueur après que les membres du MES ont informé le dépositaire de l’accomplissement de leurs procédures nationales applicables. Les nouvelles parts sont attribuées aux membres du MES conformément à la clé de contribution établie à l’article 11 et à l’annexe I.

          ARTICLE 25 Couverture de pertes
          1. Les pertes afférentes aux opérations du MES sont imputées:
          a) en premier lieu, sur le fonds de réserve;
          b) deuxièmement, sur le capital libéré, et
          c) enfin, sur un montant approprié du capital autorisé non libéré, qui est appelé conformément à l’article 9, paragraphe 3.

          ARTICLE 21 Opérations d’emprunt
          1. Le MES est habilité à emprunter sur les marchés de capitaux auprès des banques, des institutions financières ou d’autres personnes ou institutions afin de réaliser son but.
          2. Les modalités des opérations d’emprunt sont définies par le directeur général, conformément aux lignes directrices détaillées adoptées par le conseil d’administration.
          3. Le MES utilise des outils de gestion des risques appropriés, qui sont réexaminés régulièrement par le conseil d’administration.

          Même si les Allemands se sont opposés à l’octroi de la licence bancaire .. tout cela est désormais applicable et les traités sont « supérieurs » aux lois nationales ..

          L’information n’est en aucun cas une soumission à l’autorisation des lois nationales .. qui sont de rang inférieur .

          Quand à la partie dédiée aux institutions financières ..
          ARTICLE 15
          Assistance financière pour la recapitalisation d’institutions financières d’un membre du MES
          1. Le conseil des gouverneurs peut décider d’octroyer une assistance financière sous forme de prêts à un membre du MES, dans le but spécifique de recapitaliser des institutions financières
          de ce membre.

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          • chris06 // 14.01.2013 à 14h32

            concernant la modification du capital autorisé (les 700 milliards de l’art.8), je lis :

            « Cette décision entre en vigueur après que les membres du MES ont informé le dépositaire de l’accomplissement de leurs procédures nationales  »

            qu’est ce que ça veut dire?

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            • caroline Porteu // 14.01.2013 à 15h00

              chris06
              « information » n’a jamais été le synonyme de consultation ou de soumission à autorisation ou encore demande d’autorisation ..
              On informe les Etats qu’on va à nouveau leur demander de cracher au bassinet ..

              J’aime bien traduire les termes financiers ou le juridique anglo saxon en français , parce que finalement, on y arrive très bien et que çà devient clair pour tout le monde . C’est même beaucoup moins compliqué que ce que l’on pense

              Nicolas Boileau était français
              Avant donc que d’écrire, apprenez à penser (Chant I)
              Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
              Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Chant I)…

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          • chris06 // 14.01.2013 à 21h33

            @caroline,

            je pense que vous vous faites pas mal d’illusions sur les capacités du MES à lever des fonds au delà des 700 milliards de capital autorisé si l’Allemagne n’est pas d’accord et a négocié un opt-out (je m’excuse du terme anglais, c’est simplement beaucoup plus court et direct qu’en français). En effet ce n’est pas juste avec la garantie des autres pays, sans l’Allemagne; que le MES pourra lever des fonds bien au delà des 700 milliards à un taux suffisamment bas.

            Vous noterez d’ailleurs que ce n’est pas le MES qui a « calmé » les marchés mais l’annonce du Draghi, en Juillet, que la BCE ferait tout (prêteur en dernier ressort) pour sauver l’Euro..
            Les marchés n’ont jamais cru en la capacité du MES de lever les fonds nécessaires pour empêcher la faillite du système bancaire européen.

            D’après Roubini et divers autres analystes (eg le BCG), le montant des actifs « toxiques » (c’est à dire qui finiront par faire défaut sans aide de la monétisation accélérée du prêteur en dernier ressort, la BCE) est supérieur à 100% du pib, c’est à dire supérieur à 8000 milliards d’euros.

            I est tout à faitt impossible que le MES soit jamais capable de lever un tel montant de fonds sans l’accord des allemands.

            Quand à savoir si la BCE sera disposée à monétiser 8000 milliards de dettes toxiques, je vous laisse penser aux conséquences d’une monétisation aussi colossale sur le cours de l’euro.

            C’est bien simple, je suis convaincu qu’il n’y a que deux issues possibles à cette crise du sur-endettement :

            1. les banques centrales des principaux émetteurs de monnaie de réserve (FED, BCE, BoJ, BoE) finissent par abandonner cette « lutte contre la déflation », c’est à dire le sauvetage systématique des banques par la monétisation accélérée des actifs toxiques (qu’ils soient privés ou publics) : on aura alors défaut d’une bonne partie des dettes publiques et privée/ A mon avis, un tel défaut aura lieu, sans doute, à travers une mise à plat du système monétaire international des monnaies fiduciaires flottantes. Il y aura un gigantesque défaut des pays sur-endettés (USA, Europe, Japon) qui sera négocié avec la Chine, la Russie, l’Inde, les pays du golfe en fonctio, comme toujours, des rapports de force en présence. Il n’y aura pas d’autre solutions que d’abandonner le système des monnaies de réserves dominé par le dollar (et plus généralement « l’occident ») et revenir à un étalon physique.
            C’est le scénario que j’appelle « la déflation ordonnée ».
            2. les mêmes banques centrales continuent avec la monétisation accélérée des actifs toxiques et il en faudra « toujours plus », jusqu’au jour ou cela causera une perte de confiance irrémédiable en les principales monnaies de réserve (dollar, euro, yen, livre):
            C’est le scénario de l’explosion du système monétaire par « hyperinflation ».

            Ce n’est pas le MES qui permettra d’éviter l’un de ces deux scénarios.

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        • Fabrice // 14.01.2013 à 14h32

          chris06 erreur de ma part c’est la fin de séparation des banques (lapsus non révélateur) sur l’intervention de galuel mais facilement reconstituable selon la suite de ma phrase (non mince ? 🙁 )

          d’ailleur un petit lien sur l’histoire des banques :

          http://www.lafinancepourtous.com/IMG/pdf/IEFP_histoire_des_banques.pdf

          « Nous sommes en 1984, Jacques Delors est ministre de l’économie, des finances et du budget du gouvernement de Pierre Mauroy qui promulgue une loi bancaire mettant fin à la spécialisation des banques qui peuvent désormais commercialiser plusieurs types de services décloisonne alors le crédit. »

          ah non pas du tout si on limite la garantie qu’aux banques se limitant aux banques de dépôts excluant tout autre forme de banque (oui je sais je rêve 😉 )

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  • caroline Porteu // 14.01.2013 à 08h58

    Séparation des activités bancaires .. indispensable pour restaurer la transparence et la justice .

    Aujourd’hui les banques sont incontrolables leurs comptes également .

    Tout se passe au niveau des dérivés (marché OTC) , ce qui explique le récent renoncement de Deutsche Boerse au rachat d’Euronext . Cela ne les intéresse plus … Tout va passer par le shadow banking .

    http://fipcarolinep.xooit.fr/t191-Deutsche-Boerse-n-est-plus-int-ress-par-Euronext-ou-sc-nario-annonc-de-la-mort-du-march-boursier-Fran-ais.htm#p3209

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    • raloul // 14.01.2013 à 10h12

      Bonjour!

      Merci pour le lien, c’est extrêmement intéressant.

      N’étant pas du tout un spécialiste mais en y réfléchissant bien, j’ai l’impression que le shadow banking peut faire une concurrence féroce et déloyale à certaines activités des banques commerciales. D’une certaine façon, c’est un peu comme si, face à la possibilité que les régulations bancaires et les contraintes légales – je ne perds jamais espoir – deviennent plus sévères, les « petits malins » du système financier ont déjà un pas d’avance et sont prêts à échafauder un système parallèle hors de tout contrôle et de tout cadre légal. Le pire, si je comprends bien, est que ces activités « de l’ombre » ont un pouvoir de contamination du reste du secteur financier, et au final peuvent avoir un très grand impact sur l’économie réelle.

      En tant que simple citoyen, ça me choque profondément, et je trouve scandaleux que de telles pratiques ne soient pas interdites et sévèrement punies. Où va-t-on, y-a-t-il encore un pilote dans l’avion?

      J’essaie de me représenter une comparaison avec un autre secteur économique, mais c’est difficile, tellement cela dépasse l’entendement commun… personne dans la vraie vie de l’économie réelle n’aurait le culot de faire la nique à ce point aux systèmes légaux; sauf peut-être les trafiquants d’armes, de drogue?

      Effectivement, au-delà de la problématique de la scission des banques, une reprise en mains rigoureuse et déterminée de la régulation et du contrôle des activités financières est urgente! Je suis jeune et je n’aimerais pas être plombé ma vie durant par les conneries, les erreurs de gestion et d’interprétations des générations viellissantes qui nous gouvernent. Il y a le feu, et il faut agir vigoureusement quand il est encore temps, et que nous en avons la possibilité!

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      • step // 14.01.2013 à 10h25

        Je suis jeune et je n’aimerais pas être plombé ma vie durant par les conneries, les erreurs de gestion et d’interprétations des générations viellissantes qui nous gouvernent.

        c’est foutu ça, on en a soit pour 30 ans de régime (hypothèse la croissance repart un peu tirée par les émergeants et on rembourse), soit pour 10 ans de chaos (destruction du tissu social et reconstruction après remplacement des élites). Les conneries ont été faites depuis 74 avec un pic sous le précédent gouvernement, la dette existe déjà et nous condamne déjà à la solder. D’une manière ou d’une autre.

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      • caroline Porteu // 14.01.2013 à 10h42

        @raloul

        Malheureusement , je pense que cela va déjà beaucoup plus loin .
        Le shadow banking et les « dark Pools » (plate-formes non régulées) permettent une opacité totale sur la majorité des transactions bancaires .
        De plus la chambre de compensation (Clearstream) qui est le seul vrai outil de contrôle des flux étant elle même détenue par des intérêts totalement privés et opaques puisque l’actionnariat de Deutsche Boerse n’est pas public, il devient donc impossible de contrôler la véracité des comptes bancaires , leurs résultats, leurs provisions, et dans le cas de procès , la réalité de leurs affirmations.

        Le système lui même s’est déjà mis à l ‘abri des Lois et de tout contrôle possible .

        Cet état de fait a été aggravé par l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité qui permet désormais à des non élus, indépendants du pouvoir politique de prendre toute décision sans avoir à en justifier l’origine (impunité et secret des documents) .

        L’auteur de l’article termine sur une note positive que je ne partage pas du tout .. car la supervision de cette union bancaire est déjà totalement hors de contrôle comme l’a montré l’absence de sanction , d’enquête sur les ententes concernant les CDS , sur la manipulation du LIBOR et de l’EURIBOR ..

        Comme le dit un excellent article du Monde de Samedi dernier :
        La Marche vers l’Union Bancaire

        Sait-on qu’au coeur de la crise de l’euro, fin 2011, certaines autorités de contrôle nationales ont refusé de faire la transparence sur l’état réel de leur système bancaire et les risques portés ? Qu’elles ont caché leurs résultats ? Inadmissible ! Irresponsable ! Mais parfaitement légal.
        Surtout, la supervision centralisée constitue le premier pas vers une union bancaire, qui donnera naissance à un système commun de renflouement des banques et de résolution des crises. En cas de difficulté d’une banque, c’est le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui interviendra, au nom des Etats, pour la recapitaliser.

        Grâce à ce système fédéral de gestion des crises, le lien entre banques et Etats, entre dettes bancaires et dettes publiques, en cause dans la crise de l’euro, sera rompu.

        http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/11/la-marche-vers-l-union-bancaire_1815759_3232.html

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    • chris06 // 14.01.2013 à 12h36

      @Caroline,

      je suis bien d’accord avec vous sur le fait que le développement fulgurant du Shadow Banking depuis la fin des années 80 a entraîné une opacité croissante du secteur financier.

      Ce que je ne comprends pas c’est en quoi la scission des banques permettra de réduire l’influence du Shadow Banking (qui au passage est toujours savamment ignoré par nos économistes-en-chef néo-keynesiens et monétaristes puisqu’il n’existait pratiquement pas quand ils ont développé leurs théories et ont fait leurs classes) et « restaurer la transparence et la justice »?

      Le principe même du Shadow Banking et des marchés OTC c’est qu’ils échappent à tout contrôle et je ne vois pas enquoi c’est en séparant les banques d’affaires des banques de dépôts que cela changera quelque chose…

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      • caroline Porteu // 14.01.2013 à 13h19

        chris 06
        Le marché OTC se nourrit des liquidités apportées par les dépôts .. Ce sont ces liquidités qui permettent un tel levier dans par exemple l’émission des dérivés .. ou le trading pour compte propre qui n’est qu’une légalisation sémantique de ce que l’on appelle en Français courant : « de la cavalerie financière réalisée avec des comptes de tiers » .

        A partir du moment ou vous ôtez cette manne de liquidités aux banques (sécurisation des dépôts par la séparation des activités) , ils ne peuvent plus utiliser ces dépôts dans leurs ratios pour spéculer, que ce soit sur les plates formes régulées , mais également sur les marchés OTC ..

        La partie opaque des transactions bancaires ne peut donc plus se faire à partir des facilités de caisse offertes grâce aux dépôts des particuliers .. donc elle diminue tant qu’ils n’ont pas de liquidités de remplacement .

        Si en plus on arrive à réguler (mais je n’y crois pas) les transactions de marché en demandant à l’Europe de remettre en place des cotations fixes (une à deux fois par jour) comme ce que demande Olivier , vous stoppez totalement les effets pervers du trading algorythmique ou des HFT sur les marchés boursiers . Vous rendez aux marchés boursiers leur fonction première : soutien à l’économie et aux entreprises .

        Les banques disent aujourd’hui que tout cela est impossible .. effectivement, elles perdraient les pouvoirs qu’elles détiennent actuellement sur le politique et seraient remises au service de l’économie. De plus elles n’y survivraient pas pour la plupart d’entre elles en termes de rentabilité puisque 80% des revenus des banques d’investissement venaient du trading .. et que 90% de ce trading est totalement opaque ..

        Le mal est beaucoup plus profond qu’on ne le croit , et ce n’est pas en soignant les symptomes de la maladie qu’on arrivera à la guérir .

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        • chris06 // 14.01.2013 à 13h52

          @caroline,

          ben non, le Shadow Banking c’est justement la partie du système financier qui n’est pas nourie par les dépôts, mais principalement par les repos, les Money Market Mutual funds , etc…

          Voir cet excellent article de Zerohedge à ce sujet:

          http://www.zerohedge.com/news/verge-historic-inversion-shadow-banking

          D’ailleurs vous noterez que le développement du Shadow Banking pré-date de près de dix ans la fin du Glass-Steagall.

          M’étonnerait que cela soit en le rétablissant qu’on va régler le problème.

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          • caroline Porteu // 14.01.2013 à 14h43

            @chris 06
            Lol
            « repos, money market » …
            Les liquidités viennent d’ou ???

            Des fonds propres ???
            Il n’y a rien de plus fongible que la monnaie .
            10 euros sont toujours dix euros qui permettent dans le cas de figure de spéculer sur 100 ..

            Ils sont inidentifiables à partir du moment ou ils sont dans les comptes de la banque.
            Il n’y a aucune étiquette dessus indiquant : ces 10 euros là appartiennent aux actionnaires , ou ils appartiennent à Monsieur Untel ..

            Alors les 10 euros se promènent .. de plate-formes en plate-formes .. par moments , ils sont officiels , par moments , ils ne le sont pas … mais désormais , les statistiques nous permettent de savoir que dans 90% des cas , ils se promènent das les circuits de l’ombre !!!

            Alors oui vous avez raison , cela ne réglera pas le problème lui même , mais cela en limitera considérablement la portée , car les 10 euros seront étiquetés .. comme appartenant à Monsieur Untel .

            D’ailleurs , bien qu’il n’existe aucune définition du repos et du money market en français , ce qui est quand même curieux puisque ces techniques sont utilisées par nos propres institutions (l’agence France Trésor en particulier) , je vous renvoie à la définition du FMI que je vais même me faire un plaisir de vous traduire :

            For the most part, money markets provide those with funds—banks, money managers, and retail investors—a means for safe, liquid, short-term investments, and they offer borrowers—banks, broker-dealers, hedge funds, and nonfinancial corporations—access to low-cost funds. The term money market is an umbrella that covers several market types, which vary according to the needs of the lenders and borrowers.

            http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/2012/06/basics.htm

            Pour la plupart d’entre eux ces marchés monétaires permettant aux fonds, banques , managers de fonds , investisseurs de détail, hedge funds et sociétés non financières , l’accès à une liquidité pour des investissements court-termes à très bas coût . Le terme money market est un terme générique qui couvre plusieurs aspects des « marchés’ , n’étant le plus souvent que la représentation des besoins des prêteurs et des emprunteurs .

            Vous êtes sûr que les 10 euros de Monsieur Untel ne rentrent pas dans cette sémantique générique ??

            Les financiers ont une furieuse tendance à penser qu’en utilisant des termes incompréhensibles et non traduits, ils pourront continuer l’enfumage ..

            Ils ont oublié que Audiard était français et qu’il ne faut pas toujours prendre « les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages » ..

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          • chris06 // 14.01.2013 à 21h53

            « Alors oui vous avez raison , cela ne réglera pas le problème lui même , mais cela en limitera considérablement la portée , car les 10 euros seront étiquetés .. comme appartenant à Monsieur Untel . »

            en quoi le fait de séparer les banques d’affaires des banques de dépôts permettra t’il « d »étiquetter ces 10 euros »?

            Vous confondez la séparation des banques et la traçabilité des fonds, je ne vois vraiment pas comment ???

            Aussi, vous continuez à croire que les activités du Shadow Banking et des marchés OTC des produits dérivés qu’elles utilisent sont alimentés par les dépôts. Ce n’est pas le cas.

            Je vous recommande la lecture du rapport effectué par la FED sur le Shadow Banking:

            http://www.newyorkfed.org/research/staff_reports/sr458.pdf

            La scission bancaire ne diminue absolument pas l’influence des Shadow Banks. Pour cela il faudrait pouvoir stopper les marchés OTC des produits dérivés et mettre en place un système de traçabilité électronique des fonds et des transactions.

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            • caroline Porteu // 14.01.2013 à 22h22

              @chris06
              Je suis désolée de vous annoncer que le Père Noel n’existe pas .

              Oui une séparation d’activité permettrait une étanchéité qui ferait que les 10 euros de Monsieur Untel ne seraient pas utilisables pour d’autres activités que les placements de Monsieur Untel .. et qu’en conséquence il ne serait même pas nécessaire de les « tracer » puisqu’ils seraient étiquetés par le principe même de la séparation et de l’étanchéité qu’elle entraine .

              Et je suis désolée de vous décevoir , mais les rapports de la FED sont encore plus sujets à caution que toute autre information … Rappelez moi le montant de milliards de dollars qui ont été prêtés par la FED à des banques privées en dehors de tout contrôle et qui avaient été quelque peu dissimulés au Gouvernement ??
              Je crois que quelques journaux en ont parlé … et qu’on a même évoqué un montant de 16 Mille Milliards de dollars de prêts cachés .. Je vous laisse faire les recherches .. les sources sont très faciles à trouver , elles sont multiples et plutôt sérieuses en général .

              Alors SVP , les rapports de la FED ne constituent en aucun cas une preuve !!! ce ne sont que les rapports d’une Institution qui s’est déjà fait piquer en Flag plusieurs fois dans les dernières années et dont le dirigeant malgré tout se permet toujours de donner des leçons à la planète entière …

              Cela dit, sur le sujet, je crois que nous n’avons pas de leçons de morale à donner avec la somptueuse prestation d’un certain Directeur du Trésor Italien ayant mis en place un swap de taux en 98 (rapport Gustavo Piga) et qui a osé dire qu’il ne connaissait rien au montage Grec quand il a été interrogé sur le sujet . Ce même Directeur du Trésor Italien est aujourd’hui Directeur de la BCE .. Comme quoi , dans la finance , les mensonges les plus gros sont une garantie de succès et de montée en grade .

              En français toujours et dans mon langage , à une autre époque , on appelait çà du « népotisme mafieux » .

              Anyway , la discussion est sans doute close du fait du dernier projet de l’Union Européenne avec la nécessité de fusionner les dettes bancaires et les dettes publiques (pardon je traduis : les pertes bancaires et les dettes publique ) , annonce que j’ai évoquée à deux reprises dans cette même file de discussion en en indiquant les sources.

              Donc en fait , quelque soit leur origine , shadow banking ou mauvaise gestion, le résultat sera le même , le contribuable devra payer … il n’aura pas le choix

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          • chris06 // 14.01.2013 à 23h10

            @caroline,

            « Je suis désolée de vous annoncer que le Père Noel n’existe pas . »

            qu’ai je écrit qui justifie un tel compliment?

            Je vous le renvoie si vous pensez que la scission bancaire permettra de limiter et contrôler l’effet de levier implicite des produits dérivés OTC!

            « Et je suis désolée de vous décevoir , mais les rapports de la FED sont encore plus sujets à caution que toute autre information »

            si on part de ce principe et ce genre de procès d’intentions il n’y a plus grand chose à dire.
            C’est comme si je vous disais que l’article du ft que vous avez mis en lien ‘ »EU redrafts plan for bank rescue funding ») n’a pas d’intérêt car cela provient du ft.

            « Alors SVP , les rapports de la FED ne constituent en aucun cas une preuve ! »

            Je ne vous dit pas qu’il s’agit d’une « preuve », mais ce rapport explique mieux que tout autre comment fonctionne le Shadow Banking

            Si vous considérez que cela n’a aucun intérêt car il émane de la FED, c’est votre droit, mais je n’ai pas grand chose d’autre à ajouter.

            Visiblement, si vous croyez que ce sont les dépôts qui alimentent le Shadow Banking c’est que vous n’avez pas bien compris comment ce système fonctionne. C’est pour cela que je vous ai recommandé ce rapport. Vous noterez que le site zerohedge y fait aussi référence et pourtant je ne pense pas que ce site puisse être accusé d’être pro FED (ils militent pour son élimination).

            « Je crois que quelques journaux en ont parlé … et qu’on a même évoqué un montant de 16 Mille Milliards de dollars de prêts cachés .. Je vous laisse faire les recherches .. les sources sont très faciles à trouver , elles sont multiples et plutôt sérieuses en général . »

            oui, je suis au courant, mais si vous vous mettez a colporter ce genre d’âneries c’est que vous n’avez compris à quoi correspondent ces soi-disant 16 milliards de « prêts cachés ».

            Si vous lisiez bien le rapport duquel émane ce chiffre vous vous rendrez compte que ce chiffre de 16 milliards de prêts soi disant « cachés » de la FED revient ) comptabilise un prêt d’1 million pendant 1 jour renouvelé 365 fois non pas comme un prêt d’1 million sur an an mais un prêt de 365 millions.

            Cela n’a strictement rien de prêts « cachés ».

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            • caroline Porteu // 15.01.2013 à 00h19

              @chris06
              Je viens de lire le rapport de votre idole : Bernanke ..
              Ma première réflexion est :
              Plus c’est verbeux plus c’est fumeux … et si il mérite une palme , c’est bien celle là ..

              Après avoir expliqué que la définition précise du shadow banking était extrêmement difficile à établir ,il se lance dans une description assez limitée d’un aspect encore plus limité :
              2. WHAT IS SHADOW CREDIT INTERMEDIATION?
              en expliquant que le crédit lié à cet activité n’a pas accès aux liquidités officielles . Effectivement , les banques doivent avoir du mal à refourguer leurs titres OTC sur le marché secondaire !!!!

              Par contre il explique très bien la titrisation de ces M…. :

              In the shadow banking system, loans, leases, and mortgages are securitized and thus become tradable instruments. Funding is also in the form of tradable instruments, such as commercial paper and repo. Savers hold money market balances, instead of deposits with banks.

              Et laissez moi vous poser la question suivante : lorsqu’il y a titrisation , l’acheteur n’utilise pas son levier de dépôt pour procéder à l’achat ?
              Dois-je vous rappeler la fermeture des fonds BNP plein de « titrisations accélératrices de rendement » lors du tout début (été de la crise des subprimes) ..

              Et permettez moi de vous traduire cette partie en Français: l’émetteur de produits mafieux (dérivés titrisés) n’utilise effectivement pas les dépôts de ses clients pour ces produits (d’autant moins qu’ils sont hors bilan pour bon nombre d’entre eux selon la législation américaine, ce qui est grosse différence avec la législation Européenne) .. par contre , le banquier naif ou incompétent , ou juste idiot en face , qui espère booster les fonds et tenir des promesses insensées faites à ses clients , en achetant cette titrisation, lui utilise le levier des dépôts clients .

              Nous avons deux escrocs … l’un l’est un peu plus que l’autre .. il s’agit juste de définir le niveau d’escroquerie … en français .

              Finally, activities with indirect and implicit official enhancement include asset management
              activities such as bank-affiliated hedge funds and money market mutual funds, and securities lending activities of custodian banks. While financial intermediary liabilities with an explicit enhancement benefit from official sector puts, liabilities enhanced with an implicit credit put option might not benefit from such enhancements ex post.

              Rappelez moi la définition et le contenu de « mutual funds » par exemple , sans revenir sur ma précédente réflexion sur le repos ou le money market ..

              Je continuerais la lecture de ce monument verbeux et totalement vide , qu’est ce document demain …

              Mais voyez vous , ce n’est pas parce que bon nombre de croyants que je respecte beaucoup plus que Ben Bernanke , s’agenouillent tous les ans devant la statue de Notre Dame de Lourdes en criant au miracle , que je me sens obligée de les imiter .

              La somatisation touche visiblement beaucoup de gens dans le monde financier , et je ne me sens aucunement obligée de partager cette somatisation miraculeuse … à chaque discours de Ben Bernanke, miracles qui de plus ont la particularité de s’envoler en fumée à peu près aussi vite que le temps du discours nécessaire pour les faire survenir !!! …

              Et pour ce que j’en ai lu , il n’a absolument rien démontré quand à l’étanchéité entre dépôts et shadow banking .. D’ailleurs si cette démonstration avait été aussi percutante que ce que vous avez l’air de penser , on se demande vraiment pourquoi le Congrès Américain s’est senti obligé de faire vote la loi Dodd Frank, qui pour votre information, n’est toujours pas appliquée !!!! . Et là je vous suggère de vous référer à quelqu’un de bien plus sérieux du nom de Jean François Gayraud .

              Allez , je vais quand même vous faire plaisir : je lui reconnais une certaine sincérité lorsqu’il avoue lui même que le shadow banking issu des US ou de certaines banques Européennes anglo saxonnes permet de manipuler les naifs …

              Similar to the “internal” shadow banking sub-system, the “external” shadow banking sub-system is a global network of balance sheets, with the origination, warehousing and securitization of loans conducted mainly from the U.S., and the funding and maturity transformation of structured credit assets conducted from the U.S., but also from Europe and offshore financial centers.

              The “external” shadow banking sub-system is defined by (1) the credit intermediation process of diversified broker-dealers; (2) the credit intermediation process of independent, non-bank specialist intermediaries; and (3) the credit puts provided by private credit risk repositories.

              Les CFD d’un IG Markets , ou les dérivés d’un boursorama émis sur des plate formes Direct Emetteurs rentrent dans quelle catégorie déjà ?

              Faut juste arrêter de prendre les enfants du Bon Dieu pour des Canards Sauvages … comme le disait très bien Audiard qui se serait sûrement très bien entendu avec Boileau , mais certainement beaucoup moins bien avec un Ben Bernanke ..

              Je vous laisse à vos miracles .. On a déjà vu ce qu’ils nous ont couté en 2007 … et il parait que ce n’était qu’une mise en bouche .

              Mais nulle part dans le rapport que vous venez de m’indiquer , il n’est démontré que les opérations de l’ombre sont totalement étanches par rapport aux dépôts des clients .. et j’ai eu beau lire … je n’ai rien vu qui le dise et encore moins qui le prouve .. Si c’était vrai, encore une fois ,la Loi Dodd Frank n’aurait pas eu besoin d’être votée …même si elle n’est toujours pas appliquée ni mise en place.

              J’ai vu de l’enfumage .. mais chez Bernanke , je n’ai jamais rien vu d’autre .. donc finalement , rien de nouveau sous le soleil financier .

              Parlons plutôt du « sentiment » d’étanchéité destiné à certains naifs .. qui aiment les miracles et qui préfèrent un avenir rose à un avenir noir et ceci n’est en rien une agression personnelle .. Un peu comme les stress tests bancaires qui ont précédé la crise des banques irlandaises ou encore celle des banques espagnoles…si vous voyez ce que je veux dire .. On appelle çà aussi la politique de l’autruche en Français… C’est synthétique contrairement aux verbeux discours de Bernie , mais assez réaliste .

              Je préfère la politique financière islandaise qui n’est ni verbeuse ni naive … mais qui s’avère particulièrement efficace …

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          • chris06 // 14.01.2013 à 23h32

            @caroline,

            tenez, je vous ai retrouvé ce fameux audit de la FED réalisé par la GAO duquel est tiré ce chiffre de 16 milliards de prêts soi disant « cachés ».

            C’est à la page 131, Table 8!
            http://www.sanders.senate.gov/imo/media/doc/GAO%20Fed%20Investigation.pdf

            Si vous lisez les pages expliquant à quoi correspondent les différents types de prêts vous comprendrez que ces fameux 16 milliards ne correpondent pas ,contrairement à ce qui a été colporté sur différents blogs, à des prêts « cachés » mais à des montants de transactions auprès de la FED.

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            • caroline Porteu // 15.01.2013 à 00h52

              @chris 06

              Ce que vous ne voulez pas comprendre, c’est que le monde financier a perdu toute crédibilité auprès de la population européenne … autant dans ses analyses, que dans ses recommandations ou sa capacité à conduire un projet quelqu’il soit .

              On ne demande pas à un Dutroux de conduire une commission devant présenter un rapport sur les moyens de se battre contre la pédophilie . La plupart des gens crieraient au Fou avec raison . Aujourd’hui , en Europe avec les financiers , nous ne faisons rien d’autre.

              Les politiques ont un peu de mal à faire cette prise de conscience , sauf certains plus intelligents que d’autres comme un Bzrezinski , qui déplorait les prises de conscience des masses , prises de conscience entravant ses projets .
              Conférence de l’EFNI du 26 Septembre 2012 à SOPOT .. :http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=bHknL5z8f6k

              Les élites sont désormais enfermées dans leur tour d’ivoire en se mettant la tête dans le sable .. Mais la rue est en train de les faire revenir sur terre . J’aimerais simplement que ces « prises de conscience » ne se traduisent pas par une montée des extrêmes comme dans les années 30 …

              Je suis heureuse de vous annoncer une nouvelle à la fois bonne et mauvaise : le TEM fait un tabac en Grèce dans plusieurs régions .. comme le Sol à Toulouse ou encore le réseau Wir en Suisse ..

              Game is over .. et plus nous attendrons plus la chute sera longue et les résultats dramatiques .. Si vous avez vu ce fabuleux film de Kassovitz , en 1995 , qu’est « La Haine » , rappelez vous de l’introduction

              « C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage. »

              Bonne nuit ..

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          • chris06 // 14.01.2013 à 23h55

            pardon, il fallait lire 16 000 milliards et non pas 16 milliards dans mes commentaires plus haut

            Si une banque réemprunte 1 million au jour le jour pendant un an à la FED, ce rapport comptabilise cela comme un emprunt de 365 millions alors que la banque n’a jamais dû plus de 1 million à la FED.
            Cela n’a aucun sens.

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          • chris06 // 15.01.2013 à 11h17

            @Caroline,

            « Je viens de lire le rapport de votre idole : Bernanke »

            primo, ce rapport sur le Shadow Banking n’est pas de Bernanke mais de Zoltan Pozsar. Je doute même que Bernanke l’a lu!
            Secundo, Bernanke est loin d’être mon idole, je considère que ce qu’il est entrain de faire avec la monétisation accélérée de tous les actifs toxiques comme criminelle, c’est un transfert accéléré de richesses de la part de l’ensemble de la population vers les détenteurs d’actions et d’obligations publiques.

            Je vous ai recommandé ce rapport car il expose, à mon avis de manière très complète le fonctionnement du Shadow Banking. Vu qu’il s’agit d’un sujet très complexe et pour le moins opaque, on peut vraiment pas dire que les rapports qui expliquent en détail le fonctionnement de ce système, que très peu de gens comprennent, soient légions. Si vous en connaissez d’autres qui soient aussi complets, faites moi signe!

            Aussi, je n’ai jamais dit qu’il existait une barrière étanche entre le Shadow Banking et les banques de dépôts. Vous ne m’avez pas compris, je vous ai dit que le Shadow Banking n’est pas alimenté par les dépôts. C’est vous qui croyez , je ne sais toujours pas pourquoi, qu’une scission bancaire permettra de mettre une barrière étanche entre les deux et que les dépôts seront, comme par miracle, protégés des risques induits par les marchés OTC des produits dérivés qu’utilisent le Shadow Banking.
            Or la transmission des risques de l’un vers l’autre ne se fait pas via des transferts de liquidités des dépôts vers le Shadow Banking, mais par l’influence que les marchés OTC des produits dérivés, des repos, des monet market funds ont sur les marchés des taux d’intérêts des actifs lambda détenus par les banques de dépôts.

            PS: vous avez compris où était l’erreur de ceux qui ont colporté cette ânerie comme quoi la FED aurait fourni 16 000 miliards de prêts soi-disant cachés au secteur financier?

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            • caroline Porteu // 15.01.2013 à 11h32

              @chris06
              Oui j’ai compris .. mais personnellement , je ne m’attachais pas au montant mais au principe en lui même .
              De la part d’un organisme comme la FED , prêter en secret , pour sauver ceux qui sont de plus ses actionnaires , excusez moi , mais c’est tout sauf l’idée que je me fais de l’éthique et de la déontologie.

              Donc à partir de là …

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          • chris06 // 15.01.2013 à 12h45

            @caroline,

            mais le pire c’est qu’ils ne prêtent même pas en secret, tous ses prêts au système bancaire sus leur diverses appellations exotiques (TALF, TLF, PCGP, etc…) sont parfaitement répertoriés sur le site de la FED, simplement les montants totaux outstanding n’ont jamais pu, (contrairement au montant des transactions qu’ils représentent auprès du secteur bancaire) dépasser le montant total du bilan de la FED.

            Il n’y a jamais eu de prêts secrets de la FED au secteur bancaire, il y a simplement eu des gens qui n’ont pas compris ce à quoi correspondent les chiffres publiés par la FED elle même et qui ont ajouté des torchons et des serviettes pour arriver à un montant de 16 000 milliards croyant qu’il signifiait qu’il y avait eu des montants gigantesques de somme prêées secrètement. Le journalisme d’investigation, tout particulièrement dans le secteur financier est très souvent catastrophique.

            Ceci n’enlève rien au fait qu’avoir quasiment triplé le total de son bilan pour sauver les banques, c’est déjà beaucoup trop et tout simplement criminel de la part de la FED. Comme je l’ai dit plus haut, c’est le transfert de richesse du peuple vers les riches le plus gros et le plus scandaleux de l’histoire! Et visiblement ce n’est pas terminé…

            Là dessus, au moins, je pense que nous sommes bien d’accord!

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      • Fmar // 14.01.2013 à 14h28

        Bien d’accord

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  • NiFuNiFa // 14.01.2013 à 09h25

    !!! SOURCES DE DONNÉES !!!
    Loin de moi l’idée de vouloir mettre Olivier au chômage (mais un peu de repos ? 🙂 ) mais en faisant quelques recherches statistiques j’ai découvert que Google avait déjà regroupé des indicateurs statistiques (environ 2000) en provenance d’une centaines de sources, dont le FMI, Eurostat, etc,

    La liste des sources de données est ici :
    https://www.google.fr/publicdata/directory?hl=en&dl=en#!st=DATASET

    Celle des indicateurs ici :
    https://www.google.fr/publicdata/directory?hl=en&dl=en#!st=METRIC

    Un exemple avec le chômage dans les principaux pays de l’EU :
    https://www.google.fr/publicdata/explore?ds=z8o7pt6rd5uqa6_&ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=unemployment_rate&fdim_y=seasonality:sa&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country:fr:de:el:es:pt:it:uk&idim=country_group:eu&ifdim=country_group&tstart=958255200000&tend=1352847600000&hl=en&dl=en&ind=false

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  • fabien775 // 14.01.2013 à 09h37

    http://investmentbankerparis.blogspot.fr/2010/09/regulation-le-developpement-du-shadow.html.
    La finance casino n’a pas dit son dernier mot et comme la volonté politique dans ce domaine est très frileuse, on est pas près de voir une moralisation sur les produits dérivés qui sont et resteront une grosse arnaque aux profits de quelques uns. Olivier parlait de charlatans, je pense plutôt escrocs en col blanc.

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    • caroline Porteu // 14.01.2013 à 11h05

      @Fabien775

      Si vous regardez le fonctionnement d’une « plate-forme Direct Emetteurs » et le fonctionnement des produits offerts par le gestionnaire de la plate-forme très justement appelé le « market maker » , vous verrez que la plupart des produits dérivés offerts à travers ces plate-formes sont déjà du niveau de l’escroquerie .

      Les cotations peuvent varier sans préavis , soi-disant pondérées par des paramètres invérifiables , les écarts entre achat et de vente , qui sont supposés représenter la commission de l’émetteur ne sont pas fixes et peuvent également varier sans préavis .

      Les cotations ne sont pas garanties et peuvent être suspendues sans préavis .

      Tout cela au prétexte que l’utilisateur est averti et qu’il a signé la charte d’utilisation des produits qui donnent tous les droits au « market maker » , même celui de changer les conditions applicables au contrat , sans information et sans préavis .
      Théoriquement en droit français, ce type de clause est réputée non écrite puisqu’elle est en contradiction totale avec la notion même de contrat entre un client et un fournisseur .

      Nous sommes très exactement dans le cas de figure d’un casino dans lequel le croupier lance sa bille en fonction des mises sur le tapis, en sachant exactement ou elle va tomber, sachant que contrairement au croupier de casino , il s’est de plus mis à l’abri de tout contrôle possible …

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  • GRRR // 14.01.2013 à 10h34

    A quand une présentation de Jacques DUBOIN ?

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  • gdfontaines // 14.01.2013 à 11h29

    Déjà qu’un ex-banquier vienne faire son espèce de méaculpa en disant qu’il est pour la scission.. c un peu gros. De même que retrouver Lagarde et cie.. pro scission. C’est plus que probable qu’ici comme chez R2012 on trempe dans le merchandising ! Quoiqu’il en soit et même si votre intention de départ est louable Olivier, il va falloir changer, car un gars exceptionnel disait à raison :  » On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensées qui les ont engendrés « 

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  • Lutfalla // 14.01.2013 à 12h32

    Olivier, chers lecteurs du Blog,

    Dans votre combat pour la scission des banques, vous pourriez citer les travaux de Finance Watch, qui a aussi listé des professionnels des marchés, des banquiers, et des organisations internationales partisans de la séparation.

    Cette association qui agit comme un contrelobbybancaire à Bruxelles auprès des Eurodéputés, milite pour une séparation et regrette le projet déconcertant de notre ministre des finances.

    Ce qui me gène, c’est le silence de Pascal Canfin, à l’origine de cette ONG, auteur de l’ouvrage « Ce que les banques vous disent et pourquoi il ne faut presque jamais les croire », ancien Eurodéputé-Vert, mais aujourd’hui membre du gouvernement, sur la séparation des banques.
    Comme sa consœur Duflot, et les communistes il y a 30 ans, il ne peut plus se désolidariser du gouvernement et prendre position contre Moscovici.

    http://www.finance-watch.org/

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  • Casquette // 14.01.2013 à 12h33

    Voir la course aux capitaux dans laquelle sont engagées les banques comme une manifestation purement darwinienne d’instinct de survie explique très bien la situation je trouve , les partisans du système en font même leur argument de base : « si on sépare les activités on se fera bouffer par les autres » , mais qu’est-ce qui nous empêcherait d’interdire les OPA hostiles en limitant les investissements étrangers ?

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  • Fmar // 14.01.2013 à 12h43

    Non mais c’est de la rigolade ce témoignage.
    Ce personnage nous vend la séparation des activités, sans rire !!
    Autant demander à Goldman s’ils y sont aussi favorables. A votre avis?

    Evidemment qu’ils le sont. Les banques universelles marchent sur leurs activités avec des facilités plus importantes.

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  • Dan // 14.01.2013 à 13h06

    Mr ESAMBERT est une personne de grande expérience et très compétent , ces commentaires m’amènent à dire que les seules banques sérieuses qui n’ont pas été au bord du dépôt de bilan sont les Banques Rothschild , Lazare , Stern etc ….eux se sont de vrais banquiers , ils n’ont pas spéculé avec les produits toxiques , les CDS et CDO tous ces produits de merde venant des USA. Donc c’est bien l’incompétence et la cupidité maladives de nos banquiers d’opérette qui les a ameneé au dépôt de bilan.
    et de crier Oh !secours auprès de l’ètat.

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  • fabien775 // 14.01.2013 à 13h27

    Suite à l’affaire Kerviel, la SG à payé une lourde amende. J’aimerais juste savoir qui a vraiment payé cette amende, les dirigeants? Qui pourrait m’apporter une réponse. Merci.

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    • Fmar // 14.01.2013 à 13h36

      Si mes souvenirs sont bons c’est un montant de 5 millions d’euros. Pas si lourde que ça.
      Qui paie : La SG d’abord. Mais ensuite pour partie c’est le contribuable français car c’est d’autant moins de bénéfices assujettis à l’Impôt sur les sociétés.

      Donc en définitive, la perte de trading (env 5mds€) ainsi que l’amende sont en parti payées par vous et moi.

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      • LeTaulier // 14.01.2013 à 15h04

        [Modéré]
        C’est comme si tu allais à l’aéroport et que tu insultais les touristes qui reviennent de l’étranger en leur disant que la tva qu’ils ont payé pendant leurs vacances c’est un manque à gagner pour l’Etat français donc qu’ils ont financé leurs voyages sur ton dos.

        L’amende est payé par la SG et va directement soit dans les caisses de l’Etat soit dans celle d’un organisme public ou semi-public qui sera donc moins demandeur de subventions pour tourner.

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        • Surya // 14.01.2013 à 15h10

          Et en même temps, 1,1 milliard de carry back

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          • Fmar // 16.01.2013 à 11h15

            @Letaulier
            Vous avez une vision particulière de la fiscalité et de la comptabilité d’entreprise.

            Vous n’êtes pas sans avoir que lorsque les activités sont profitables une entreprise cherche au maximum à éviter l’impôt. (Transfert pricing, bonus, paradis fiscaux…)
            Vous vous doutez bien que la SG n’est pas naïve en la matière voir même qu’elle excelle.
            Quand bien même elle ne le ferait pas, l’IS n’est qu’une partie des résultats de l’entreprise. (Bon il semble que dans le CAC 40 les taux soient bcp plus faibles que pour le commun des mortels), allez aujourd’hui je suis généreux, la SG paie 33% et ne joue pas dans la même catégorie que Total qui est bien en dessous.

            Dans le cas d’une perte c’est 100% en moins pour le contribuable.

            Ainsi vous vous rendez compte que c’est un échange totalement déséquilibré. Quand je gagne je contribue à partiellement voir pas du tout quand j’optimise bien, quand je perds vous contribuez à 100%

            Sachez aussi, que c’est une pratique régulière de « truffer » des filiales de pertes de les céder à qq1 pour lui offrir un crédit d’impôt conséquent.

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        • jducac // 14.01.2013 à 17h59

          @ LeTaulier Le 14 janvier 2013 à 15h04
          Tout ce qu’un Français consomme à l’étranger appauvrit d’autant la France. Il en est de même pour tout ce qui est consommé par un Français en France, surtout s’il s’agit d’une production étrangère.

          C’est pour cela que le chancelier Schröder en modérant la progression du pouvoir d’achat de la plupart des Allemands a amélioré la situation du pays alors que nous avons fait l’inverse en France.
          Pour qu’un pays (y compris son Etat) puisse s’enrichir, il faut qu’il dépense moins que ce qu’il gagne. Plus ses habitants travaillent et produisent des richesses, et moins ils consomment, plus le pays s’enrichit.

          C’est le principe de base du capitalisme mis en application par la Chine et autres BRICS.

          Ce processus a longtemps été exploité sans concurrence par l’Occident. Cela conduit à épargner et rend possible l’investissement, lequel, lorsqu’il ne concerne pas des éléments de confort (exemple immobilier et aéroports espagnols) peut contribuer à accroître la production de richesses de façon suffisamment compétitive.

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  • Mécheri // 14.01.2013 à 16h44

    Très belle article, rédigé par un Homme de très grande qualité.
    Ceci étant, s’il est pour le moins judicieux de souligner le risque porté par l’épargnant, il n’en reste pas moins qu’en l’état et pour avoir fait confiance aux belles paroles de confiance, lancées par les Board – à l’occasion des assemblées annuelles d’approbation des comptes – c’est effectivement le petit épargnant, qui a dores et déjà « bu la tasse ».
    A titre d’exemple et pour la Société générale, alors même que l’action atteignait en mai 2009 un montant de 80 euros, cette dernière a dégringolée à fin décembre 2012, approximativement à … 29 euros !
    Dans ces conditions et en dépit des augmentations de capital successives, par voie d’émission de nouveaux titres, je ne crois pas que l’on puisse affirmer que les capitalisations boursières ont progressées !!!
    Enfin, nombreux sont ceux qui pensent très légitimement qu’il n’y a pas lieu de reporter la faute sur la Banque de France ou autre Commission bancaire. Par contre, on peut légitimement s’interroger sur la responsabilité des commissaires aux comptes. Et, au surplus sur les interventions de l’AMF, dont sauf erreur de ma part, le rôle est de précisément vérifier que les informations mentionnées dans les documents de référence et autres communiqués sont fiables, sincères et donnent une image fidèle de la situation des banques.
    Toutefois, encore faudrait-il que cette noble Institution soit en mesure et ait effectivement la volonté de se doter et / ou de s’appuyer sur un certain nombre de spécialistes compétents et impartiaux.
    Mais, celà est une autre histoire !
    Bien Cordialement

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  • Dan // 14.01.2013 à 17h21

    C’est particulièrement curieux que personne ne parle du choix qu’avais fait le gouvernement français en août dernier de choisir la banque Lazard pour conseiller l’état dans la création de la banque publique d’investisselment. Pourquoi l’état n’a pas demandé à BNP Paribas , ou la SG ou Le Crédit Agricole ?
    Ce choix confirme bien le manque de haute compétence dans la finance pour nos fleurons des banques casinos , c’est d’autant plus vrai que l’Etat en 2008 n’a pas eu besoin de la renflouer la banque Lazard
    comme déjà dit plus haut , elle a été mille fois moins conne !!! et eux la cavalerie ce n’est pas leur tasse de thé.Ce sont de vrai banquier et non pas des marchands de tapis !

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    • Letaulier // 14.01.2013 à 21h34

      Il y a un appel d’offre est les équipes de Lazard ne sont pas des bras cassés.

      En plus si l’Etat a choisi une « petite » banque d’affaire et pas un gros comme BNP ou SG c’est aussi pour éviter les futures conflits d’intérêts.

      La banques publique d’investissement n’a pas pour vocation d’intervenir seule dans des dossiers de financement. Elle doit donc bosser avec des banques commerciales comme BNP, Sg etc. et il aurait été incongru que ceux qui conseillent à sa création soient aussi ses partenaires commerciaux.

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      • caroline Porteu // 15.01.2013 à 00h26

        @Letaulier
        Malheureusement il n’y a justement pas eu d’appel d’offres … conforme à ce que demande le Code des marchés publics .
        Sauf si l’assemblée a voté de grosses simplifications sur la formalisation nécessaire à ces appels d’offres .

        L’appel d’offre étant un document public , je suis certaine que vous êtes en mesure de nous le fournir à l’appui de votre affirmation .

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  • Dan // 14.01.2013 à 17h45

    Pour en remettre une troisième couche , les français sont vraiment bien con de confier leur argent à ce type de banques casinos qui les escroquent à longueur d’années , de plus je pensait que nous étions en Europe et celle-ci ne s’arrête pas aux six coins de l’hexagone !

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  • caroline Porteu // 14.01.2013 à 18h20

    Pour en remettre une couche supplémentaire
    Titre de wansquare à l’instant
    « Dettes souveraines et bancaire : l’impossible séparation »
    Selon un projet Européen , les Etats qui demanderont l’aide du MES pour recapitaliser leurs banques devront accepter de porter une partie du fardeau , en injectant les fonds ou en se portant garants .

    http://wansquare.com/index.php?option=com_wscontent&view=article&article=12024&a=17403&iu=enhsuwiet2&ll=fr

    C’est le financial Times qui vient de lever le voile sur ce projet Européen ..

    Décidément, la transparence continue d’être totale !!!!

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    • caroline Porteu // 14.01.2013 à 19h27

      Article Du FT en question :

      High quality global journalism requires investment. Please share this article with others using the link below, do not cut & paste the article. See our Ts&Cs and Copyright Policy for more detail. Email ftsales.support@ft.com to buy additional rights. http://www.ft.com/cms/s/0/2d3b9268-5d8d-11e2-a54d-00144feab49a.html#ixzz2HyXe6KWi

      Instead, the two-page proposal drafted by the European Commission would force countries that could afford it to inject their own national funds into failing banks to make them viable before the ESM would shell out any of its own cash.
      In the case of a country that would face insolvency after a bank bailout, the national government would still have to “indemnify the ESM for any loss”, or guarantee the ESM would get all its money back.
      “Member states’ complacency has been evident in the politics of ESM direct bank recapitalisations for some time,” said Mujtaba Rahman, a Europe analyst at the Eurasia Group risk consultancy. “We are far from the clean break between banks and sovereigns leaders signed up to in June.”
      Senior eurozone officials declined to comment on the draft, other than to say EU leaders had given them until June to come up with a final decision and that the draft was likely to be changed in the interim.

      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/2d3b9268-5d8d-11e2-a54d-00144feab49a.html#axzz2HtzaE6H9

      La discussion sur la séparation des activités bancaires appartient bien au passé . Non seulement elles ne seront pas séparées , mais on nous collera l’intégralité de leurs pertes sur le dos .. y compris et surtout celles liées à la spéculation sur leurs produits dérivés à travers les marchés incontrolables , ceux de la finance de l’ombre ..

      Donc on est dans le même cas de figure que quelqu’un qui vient de se faire cambrioler et qui devra en plus payer le véhicule du cambrioleur pour que ce dernier se fasse la malle ;. avec une petite prime en sus pourqu’il puisse repartir vivre une nouvelle vie dans de bonnes conditions ailleurs !!!

      Et en plus il faudra dire Merci

      Au secours AU FOU !!!

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      • Fabrice // 14.01.2013 à 20h16

        Puisqu’à perdre l’argent autant ne plus apporter de garantie de l’état du tout, ainsi le choix des banques devra se faire selon des critères de clarté des marchés dans lesquels se positionnent les banques et qui sera dans l’esprit du libéralisme poussé jusqu’à l’ultime retranchement.

        Tant pis si les clients abandonnent celles qui leur offrent un risque inconsidéré qu’ils assument leurs choix, cela respectera l’offre et la demande.
        Bien sûr toute banque trompant ses clients sur les risques pourra envoyer au pénal ses dirigeants en cas de faillite pour escroquerie, voir même avant si tout va bien.

        On limitera peut être ainsi les dégâts sur les comptes de l’état qui n’ont pas besoin de ça, tant qu’à être volé je préfère que l’on voit qui sont les responsables (la finance sans régulation) plutôt que l’état qui se prenne la volée de bois vert voir se trouve déstabilisé pendant que les banques (la finance)s’en laveront les mains en critiquant la dette encore explosée et demandant de rincer toujours plus les citoyens tout en maintenant leurs avantages.

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  • Question // 14.01.2013 à 21h32

    Une observation sur la forme des déclarations de ce monsieur :
    – quand il parle de ‘conneries’ passées, c’est « on »
    – quand il parle de choses merveilleuses, c’est « je »

    Extraits :
    « On a le culte de la taille bancaire en France »
    « je pratique un patriotisme industriel »
    « j’avais inventé un produit d’optimisation de la trésorerie qui les séduisait beaucoup – une idée originale pour l’époque »
    « On s’est défaussé sur les banques d’un certain nombre de choses, un peu lâchement »
    « on a un peu oublié cela ! »

    Cette personne, issue des grands moules de l’Etat (Polytechnicien, X-Mines) semble correspondre tout à fait aux personnes décrites dans un autre article à peine plus récent du blog d’Olivier du 13-01-2013 :
    « Quand l’élite participe activement à la crise, par Hervé Azoulay »
    http://www.les-crises.fr/elite-participe-activement/

    J’attends la suite de l’interview pour conforter ou pas cette idée, mais fréquentant de nombreux personnages comme lui issu du (même) moule, j’ai peur que l’avenir de la France soit mal parti…

    PS : vu son dernier poste, il me semble que pour l’avenir, on aura le choix entre la peste et le choléra

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    • Dan // 22.05.2013 à 19h54

      oui, on peut aussi remarquer la belle modestie de ce monsieur – qui ne m’inspire absolument aucune confiance ! – lorsqu’il dit qu’il a eu la (belle) idée suivante :
      « j’avais inventé un produit d’optimisation de la trésorerie qui les séduisait beaucoup – une idée originale pour l’époque, il y a 35 ans (je donnais aux entreprises clientes la courbe de Gauss de leurs chèques émis…) »
      et juste à ce moment-là il va aux Etats-Unis et ooh ! comme par miracle ils avaient eu la même idée, vous vous rendez-compte ?! (vous noterez que eux ils ont le droit d’avoir des idées)
      « … je me suis aperçu que les banquiers américains venaient tout juste de mettre cela en œuvre de leur côté ». Hummm… comme c’est étrange !

      Lorsqu’il revient en France, pays qu’il déteste cordialement au passage et peuple qu’il méprise manifestement, évidemment ceux qui ont cette idée l’ont copié !
      « Alors j’ai été copié. Bien sûr, trois ou quatre ans plus tard, certaines banques françaises offraient le même service.  »

      Les américains n’avaient copié personne bien entendu…

      Mais je vais jusqu’à me demander même si le cynisme de ce sinistre personnage ne va pas jusqu’à se glorifier d’une idée qu’il aurait lui-même copiée chez les Américains… Allez savoir ! :)))

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  • Dan // 20.05.2013 à 22h39

    Je suis curieuse de savoir pourquoi pendant l’interview d’un Monsieur au CV si chargé, la question sur la loi du 4 janvier 1973 qui, je le rappelle, est responsable des 2/3 tiers de la dette Française actuelle, a-t-elle été éludée ? (ce Monsieur aurait-il des regrets ? par exemple, ça ne coûte rien de demander)

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    • Fabrice // 20.05.2013 à 22h44

      non comme déjà évoqué par Olivier et d’autres ce sont les budgets en déséquilibre qui sont les responsables de la dette.

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      • Dan // 22.05.2013 à 19h44

        Payer entre 3 et 7% d’intérêt sur tout ce qu’on emprunte, alors qu’avant c’était déjà limite pour équilibrer le budget comme vous dites !, j’imagine sans aucun problème que oui, la loi du 4/01/73 participe à déséquilibrer le budget de la France, CQFD, on dit la même chose mais de manière peut-être plus directe et pragmatique…

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      • Dan // 23.05.2013 à 17h25

        http://www.public-debt.org
        1500 milliards d’Euro, au seul titre des intérêts. La dette est inférieure à ce montant, on comprend maintenant pourquoi « les budgets sont en déséquilibres » ?!

        Si cette loi n’existait pas, on aurait probablement eu de l’inflation, un « impôt naturel » que tout le monde paye, surtout les rentiers. On n’en serait pas à une récession inutile.

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      • Dan // 23.05.2013 à 23h10

        je vous suggère cet entretien pour vous situer sur la dette :
        http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=3GcufoPxOPA

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      • Dan // 23.05.2013 à 23h11

        Je vous suggère cet entretien pour vous situer sur la dette (minutes 35 et suivantes) :
        http://www.youtube.com/watch?v=mJx-VnL7_uQ#t=2141s

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