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3.janvier.20153.1.2015 // Les Crises

[Reprise] Le FMI veut que les contribuables garantissent les prêts octroyés aux entreprises

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Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin de stimuler la reprise économique.

Autrement dit, il recommande que les contribuables financent des garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit est trop risqué.

Dans son Rapport sur la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40% des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en position de fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l’économie. Dans la zone euro, cela est même vrai pour les banques qui détiennent près de 70% des actifs bancaires.

Ce sont surtout les PME qui manquent d’accès au crédit, car les grandes entreprises ont la possibilité de se refinancer sur le marché obligataire, et elles ont de ce fait bénéficié du tsunami de liquidités avec lequel les banques centrales ont inondé les marchés. Or, les petites entreprises représentent 99,8% de l’économie européenne, et elles ont désespérément besoin de fonds pour investir et recruter des employés, et stimuler ainsi l’économie.

Selon les économistes du FMI, ce problème est particulièrement vrai dans la zone euro :

«Alors qu’aux États-Unis, on constate une réelle amélioration dans le domaine des prêts consentis par les banques, la croissance de l’offre de crédit réelle demeure en deçà de la moyenne qui a été enregistrée au cours des crises bancaires précédentes dans la zone euro et le Royaume-Uni »

 

Cette inquiétude est aussi ce qui a motivé la BCE à présenter un plan de rachat d’actifs du secteur privé aux banques européennes, pour fournir des liquidités à ces dernières et leur permettre ainsi d’augmenter leur offre de prêt à l’égard des entreprises. Cependant, le FMI propose qu’en plus de cela, les gouvernements cautionnent directement ou indirectement les prêts ainsi octroyés. (Page 31).

Le FMI veut que les banques prêtent de l’argent aux personnes et aux entreprises, plutôt que d’acheter des obligations et des actions, avec l’argent que les banques centrales leur distribuent.

Toutefois, cette pénurie de crédit s’observe surtout dans les pays les plus touchés par la crise de l’euro, ceux où le chômage est le plus élevé, les taux de défaillance de crédit les plus forts, et là où les gouvernements ont le plus réduit leurs dépenses. Autrement dit, dans ces pays, l’environnement économique n’est guère favorable aux prêts, ce qui explique pourquoi les banques sont réticentes à consentir des prêts.

Dans les faits, le FMI demande donc aux gouvernements européens d’émettre des garanties sur le dos du contribuable pour contourner le problème de cette réticence des banques à prêter de l’argent dans les pays les plus vulnérables. On peut s’attendre à ce que cette nouvelle proposition ne réjouisse pas particulièrement les Allemands…

Les législateurs allemands se sont toujours battus pour que l’on évite de solliciter plus avant les contribuables allemands pour la survie de l’euro. Mais cette fois-ci, le message que leur envoie le FMI est clair: « vous n’avez pas le choix ».

Source : Express.be, 10/2014

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Commentaire recommandé

dupontg // 03.01.2015 à 00h30

On va generaliser la privatisation des gains et socialisation des pertes…
meme Marx n’y avait pas pensé

110 réactions et commentaires

  • dupontg // 03.01.2015 à 00h30

    On va generaliser la privatisation des gains et socialisation des pertes…
    meme Marx n’y avait pas pensé

      +102

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    • François // 03.01.2015 à 10h03

      Ne dépose pas ta souveraineté à la banque.

        +13

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    • Auster Paul // 03.01.2015 à 13h16

      Bien vu et bien dit Franck ! Nous sommes entrés depuis longtemps dans cette nouvelle économie de marché du risque qui n’est autre, finalement, qu’une économie de l’insécurité et du risque (http://regards-citoyens-europe.over-blog.com/2014/04/de-l-economie-de-l-insecurite.html) ! Et qui souhaite vraiment changer quoi que ce soit à ce système ? Qui en auraient alors la possibilité ? Certainement plus les Etats qui se sont dépossédé de leurs compétences à agir, certainement pas la Commission européenne qui n’est qu’un instrument parmi d’autres au service de ce schéma, ni le FMI, naturellement ! Est-ce que les BRICS sont en mesure de faire bouger les lignes ? Le souhaitent-ils ? Je ne le pense pas !

        +8

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  • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 00h35

    En même temps, si les banques sont réticentes, qu’on se passe d’elles…
    Mais alors, on s’en passe vraiment : cotisations (patronale) finançant un pôle publique d’investissement et de prêt.

      +68

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    • arthur78 // 03.01.2015 à 10h26

      tout a fait d’accord avec toi @Karim, puisque les banques veulent mener leur petite vie tranquille, je propose qu’on coupe tout lien entre la Nation et ces organismes PRIVES, débrouillez vous les gars, je serais tenté de dire : HAVE FUN …

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      • Kirikou // 03.01.2015 à 11h35

        Tout à fait d’accord, il aurait fallu les laisser faire faillite, c’est conforme au principes néolibéraux que ces même banques défendent.

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        • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 12h24

          Reste le problème de l’épargne et du moyen de payement (cfr Lordon, ca devient vite évident en cas d’effondrement de l’ensemble de la finance).

          Le cas échéant, on peut envisager le transfert des moyens de payement à la banque nationale. Votre salaire est versé sur un compte à la BN et toute transaction doit s’y faire légalement.
          Ainsi, les banques peuvent encore faire faillite 45 fois, on pourra toujours allez faire les courses (relativement pratique et utile pour MANGER).
          Pour l’épargne…elle peut aussi aller à la BN.
          Et ceux qui veulent risquer plus… qu’ils assument.

          Maintenant et très clairement, en 2008, on avait aucune volonté politique sérieuse dans le peuple pour changer les choses. Et cela nécessite un solide contrôle politique… donc un solide contrôle des citoyens sur le politique.

          Et ici en Belgique, c’est TOUTES les principales institutions financières qui ont été sauvée :
          Fortis : Belgique
          Dexia : Belgique, France, Luxembourg
          ING : Pays-Bas
          Deutschbank : Allemagne
          Ethias : Belgique
          KBC : Belgique

          Sans intervention publique, ça devait faire 100% des banques du pékin moyen, donc impossibilité de faire ses courses et dans le meilleur des cas, pertes de XX% de ses petites économies. Je vous laisse imaginer le tableau.

          On devait sauver les banques. ET on devait imposer des contre-parties sévères.
          On s’est fait (objectivement) baisé.
          Par contre, faudrait voir à ne pas nous demander d’aimer cela et de vouloir recommencer.

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          • opensourceguy // 03.01.2015 à 14h07

            Personne n’a jamais entendu parlé des crypto-monnaies ?
            Étonnant pour un blog qui s’intéresse à l’économie.

            J’espère que mon commentaire passera, car chaque fois que j’aborde le sujet des crypto-monnaies, il n’est pas validé.

            Sujet dérangeant ?

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            • Kiwixar // 03.01.2015 à 21h35

              Il y a déjà eu quelques commentaires ici :
              http://www.les-crises.fr/video-sur-l-epargne/#comments
              Mais pas d’article à proprement parler.

              Personnellement je trouve bitcoin intéressant pour les paiements et comme diversification (style quelques petits % de son patrimoine) mais trop risqué pour y mettre une part importante de son argent :
              – on ne sait pas qui a créé ça (NSA comme « pot à miel » ?)
              – risque de faille technique non encore découverte
              – possibilité de leurrer le réseau pendant 10 minutes en prenant plus de 50% (association de mineurs)
              – comment on fait si il n’y a plus internet?
              – le fermier du coin acceptera de vendre un poulet contre une pièce en argent, mais certainement pas contre quelques millibite-congues

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            • nourredine // 03.01.2015 à 21h59

              Il y a une autre cryptocurrency c’est maxcoin et starcoin (crowdfunding) que Max Keizer avec sa femme Tracy Herbert promotionnent et prend de la valeur et de l’importance voir leur videos (mardi,jeudi,samedi) de chaque semaine sur Keizer report – RT show

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            • Olivier M // 03.01.2015 à 22h39

              Envisager les crypto-monnaies comme solution a l’épargne????
              Faut être un troll pour oser en parler, ou alors croire que les hackers privés ou publics n’existent pas… Autant se lancer dans le commerce de thon en boîte et de pastas, c’est moins risqué. Parole d’informaticien.

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            • Un passant // 04.01.2015 à 13h31

              La crypto-monnaie ne prend pas en compte l’impact écologique. Comme cette monnaie est encore utilisée par des êtres humains qui ne pensent qu’à l’accumulation, des réseaux grid computing sont utilisés pour la générer avec la consommation énergétique que cela engendre – pas vraiment une solution. L’argent reste un but et pas un moyen avec ce système.

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            • nourredine // 04.01.2015 à 14h17

              De plus en plus les magasins acceptent les crypto currency pour faire des achats

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          • Feuille de Mars // 03.01.2015 à 15h49

            Depuis le temps qu’on le dit : liquidez votre épargne, achetez des lingotins ou des Louis d’or et planquez-les soigneusement chez vous et/ou chez des gens en qui vous avez confiance. Évidemment, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier, laissez un peu d’argent à la banque (au cas où) à moins que vous n’ayez envie de voir vos deniers disparaître et employer votre retraite à faire la manche pour ne pas mourir de faim…chacun son truc ! ^_^

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            • Annick // 03.01.2015 à 22h58

              le problème c’est qu’il est impossible d’acheter du pain avec un louis d’or et encore moins avec un lingot. Même si c’était autorisé, vous y perdriez. Que pouvez-vous acheter avec un louis d’or ?

              L’or sert surtout à refiler un héritage en douce, à acheter des armes, à faire éventuellement du trafic de drogue, aux vendeur-acheteurs d’or, garantir une monnaie, etc .

              L’or est une « monnaie » spéciale qui ne peut pas servir pour faire ses courses au super-marché.
              Et vous perdrez à la revente.

              Je veux bien qu’on me contredise. Si on peut apporter de la nuance, tant mieux.

              Peut-on placer son argent à la caisse des dépôts ? Il y serait plus en sécurité qu’à la banque. Non ?
              Bonne année 2015 !…

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            • Feuille de Mars // 04.01.2015 à 01h32

              @ Annick

              C’est bien pour ça que je précise « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Vous êtes dans le simplisme européiste en ne cherchant pas à comprendre ce qui vous est expliqué pourtant très simplement. Si on vous dit de convertir une partie de vos économies en or, le cerveau reptiliano-européiste va vous faire immédiatement dire que les gens seraient si qu’ils en viendrait à acheter leur pain avec de l’or…alors que je RE-précise : cela ne devrait concerner qu’une PARTIE de vos économies, d’ailleurs il est tout à fait possible d’acheter des produits divers un peu plus coûteux que du pain avec des ièces d’argent.

              Désolé pour la véhémence de ma réponse mais je pense qu’il faut de plus en plus exhorter les gens à ne plus penser de façon simpliste et européiste et qu’il n’est plus temps d’abaisser le niveau mais de l’élever.

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            • gugu // 04.01.2015 à 10h01

              @ Annick : acheter de l’or effectivement ne permet pas de se nourrir pendant l’effondrement financier, par contre ça permet de repartir d’un bon pied quand le gros de la tempête est passé.
              Comme dit « feuille de mars », ne pas mettre tous ces oeufs dans le même panier, même si je conseillerai de garder du liquide à la maison.
              Rappelez vous la crise chypriote, les gens ne pouvaient plus effectuer de retrait banquaire… et c’est ce qui nous pend au nez pour le jour où nos épargnes serviront à couvrir la dette de l’état.

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  • Pierre Davoust // 03.01.2015 à 00h40

    Comme disait Robespierre : il faut mourir puisque les gredins triomphent…

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    • alain leger // 03.01.2015 à 23h38

      Oui mais la chanson « ça ira » disait :
      « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
      Les aristocrates à la lanterne,
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
      Les aristocrates on les pendra ! »

      Christine Lagarde et compagnie ne sont-ils pas les aristocrates d’aujourd’hui ?

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  • fabien775 // 03.01.2015 à 00h46

    Et dire qu’on aurait pu les nationaliser et les mettre au pas au plus fort de la crise. Mais non, les politiques ont été bienveillant à leur égard. La grande confrérie des traitres.

      +95

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    • François // 03.01.2015 à 10h06

      Les politiciens sont les délégués syndicaux des banquiers.

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      • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 12h34

        Les politiques ne bougent que quand on est juste derrière.
        Quel mouvement social s’est levé à ce moment là?
        Et ça doit TOUJOURS partir de la base (donc, des travailleurs).

        La structure (quel quelle soit) est toujours soumise à la force d’inertie.
        Le mouvement vient des humains (donc, du peuple, des travailleurs, des citoyens, etc).

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        • Olivier M // 03.01.2015 à 22h45

          Le seul droit de manif qu’il reste aujourd’hui est celui de manifester contre les chiottes de pigeons ou les homosexuels.
          Avant que les moutons pensent qu’il est temps de prendre le maquis, les drônes seront prêts à les exterminer en 2 temps 3 mouvements.
          L’avenir, c’est le fascisme, et l’esclavage ou les camps de concentration. Quite à devenir un sauvage, je choisis le maquis.

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          • Wilmotte Karim // 04.01.2015 à 18h27

            Qui était républicain en 1788?
            Qui voulait les congés payés en 1935?
            Qui espérait la sécurité sociale en 1942?

            L’avenir, c’est nous qui l’écrivons.

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  • boduos // 03.01.2015 à 01h00

    si Poutine s’en sort,restera les banques en lignes russes (et chinoises) !

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    • Saint Thèse // 03.01.2015 à 10h11

      Pour l’aider, il suffit d’ acheter quelques roubles.

        +11

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      • V_Parlier // 03.01.2015 à 17h01

        Le Rouble commence à récupérer en ce moment, d’ailleurs. 😉

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      • Van // 04.01.2015 à 12h50

        le rouble est une monnaie papier qui fait partie du system monétaire internationale ce nest pas une richesse , et cest pas la propriété de poutine encore moins des russes . pour sen sortir poutine devra s’en débarrassé ( après que la Russie soit autosuffisante) car cest le chevale de troi des ricains .

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  • fevil // 03.01.2015 à 01h25

    la garantie d’etat des pays occidentaux ne vaut que sur le papier.

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    • David D. // 05.01.2015 à 01h25

      Bien sur que non, c’est encore l’état qui fixe le barème de l’impôt.

        +0

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  • purefrancophone // 03.01.2015 à 01h38

    Mais à quoi servent les Banques à part piquer de l’argent partout où il y en a ?
    Et avec l’aide des institutions par dessus le marché .
    On est pas prêt de s’en sortir avec de pareilles idées !
    Enrichir les riches , appauvrir les pauvres .Les uns étant moins nombreux que les autres …

      +29

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    • jules // 03.01.2015 à 03h24

      RICHES OU PAUVRES… VRAIMENT ?

      La question n’est plus celle de l’« enrichissement » — ou de l’« appauvrissement », ce qui revient au même — mais celle de l’exercice du pouvoir. Ou plutôt : de l’exercice absolu du pouvoir. C’est-à-dire sans concession et exclusivement concentré sur le rapport de force.

      Le présupposé de base, vrai ou faux, c’est celui de la lutte pour la survie stricto sensu. Des gagnants et des perdants. Entre les deux, rien. Le pouvoir, c’est l’arme de destruction massive qui permet de sortir vainqueur de la lutte.

      VALEUR DE L’ARGENT

      Les banquiers, les oligarques et ces vermines montées sur pattes que nous appelons des « politiciens » savent très bien que le pognon ne vaut plus tripette. Du papier chiottes ou des bits en vrac sur des HDD. Par contre, ils savent aussi que nous, les gueux, la masse, les losers, nous y croyons encore dur comme fer, simplement parce que nous sommes persuadés que l’élémentaire de notre (sur)vie passe par l’usage du pognon. En deux mots : c’est sur base de cette croyance-là qu’ils nous tiennent par les couilles.

      (La publicité, la communication et le marketing portent moins sur la consommation d’objets débiles que sur ce qui précède l’acte d’achat en tant que tel : tout le cortège d’abnégations auxquelles nous nous prêtons pour acquérir d’abord l’argent en tant que pur produit commercial.)

      POUVOIR ET RAPPORT DE FORCE : LE GRAND BUT, LE GRAND NETTOYAGE

      Il y a, sur cette planète, quelques dizaines de milliers de psychopathes qui ont la certitude que leur survie — et le mode de vie extravagant qui l’accompagne — n’est possible qu’en procédant à l’élimination de 50 à 95 % (Erik Pianka) de la masse des « inutiles ». Nous. — Ces criminels-là ont le pouvoir de maîtriser la technologie du fric. Et ils le font. Et ils savent pourquoi. Et, soit dit en passant, nous ne nous privons pas de les laisser faire… parce que la plupart d’entre nous n’ont pas encore perçu la part de subjugation qui caractérise la méthode, celle qui porte sur la valeur réelle de l’argent. (La preuve : nous prêtons encore à ces sinistres individus la volonté de s’enrichir…)

      L’enjeu est là : quelques dizaines de milliers d’un côté et plus de sept milliards de l’autre, tout en sachant qu’un des deux groupes doit inconditionnellement disparaître. Faites votre choix !

      PRIVATISATION ET SOCIALISATION

      La privatisation du gain — qui n’a plus rien à voir avec l’argent — et la socialisation des pertes — qui, elles, n’ont à voir qu’avec celui-ci (et/ou la dette : du flouze la tête en bas) —, ce n’est qu’un aspect de la technologie mise en œuvre. Il y en a beaucoup d’autres : le racket fiscal, la lutte contre l’inflation (qui ne sert qu’à maintenir le service de la dette à un niveau insupportable en évitant que le capital se déprécie), la virtualisation des transactions financières, etc.

      À QUOI SERVENT LES BANQUES ?

      Quant à la banque, c’est un outil, une machine, un commissariat, un tribunal, un moyen de pratiquer les exécutions de masse. Au fond, l’institution bancaire, c’est devenu la chambre à gaz des temps modernes. Et elle ne manquera pas de tourner pleins pots.

      Nous continuons à croire, nous nous évertuons à pratiquer le culte, à entretenir l’illusion, à geindre plutôt qu’à sortir de notre réserve, à jouer les autruches et les victimes de circonstance plutôt qu’à prendre les armes et à entrer pour de bon dans la lutte, à sacrifier notre liberté pour profiter de ce peu de confort auquel nous nous accrochons désespérément… donc, nous n’avons encore rien vu. Tant pis pour nous.

        +84

      Alerter
      • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 09h06

        Jules, bravo !
        Voici un commentaire dont le fond et la forme résument parfaitement l’alternative actuelle !

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      • Toony // 03.01.2015 à 11h17

        Alors lançons un message clair aux banques et à nos gouvernants :

        – Retrait organisé de nos dépôts vers des coffres sous forme d’or ou d’argent
        – Utilisation d’une partie de ces dépôts pour rembourser nos dettes privées par anticipation(crédits immobiliers, crédits de consommation)
        – Utilisation d’une partie de ces dépôts accumulés pour acheter des biens durables ou de sécurité (isolation de sa maison, poêle et bois de chauffage, paquets de pâtes et boîtes de thon…)
        – Réduction de nos dépenses d’importation qui créent notre dépendance et notre malheur
        – Arrêt de tout emprunt qui n’est pas de l’investissement

        et enfin,
        écrire une lettre à nos gouvernants pour leur dire pourquoi nous faisons celà et que nous pouvons aller encore plus loin dans l’utilisation de notre pouvoir élector… non… de notre pouvoir économique !

        Demandons à l’issu de cette action une réorientation des règles constitutionnelles pour recadrer le rôle de la finance, les règles de représentation, initier les action classes, obliger la tenue de referendums pour les questions ayant un impact sur la souveraineté du peuple, une interdiction de signer des accords internationaux non renégociables par chaque génération et validé à chaque étape par referendum , permettre les referendums d’initiative populaire, interdire les carrières et la professionnalisation politique ou le pantouflage, etc…

        En cas de suivi, cette proposition a le mérite de rester bonne pour la consommation intérieure et l’économie réelle de la France et mettra clairement le système bancaire sous pression par l’assèchement des dépôts. (en tout cas, je l’espère…)

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        • Toony // 03.01.2015 à 12h01

          Alors concrètement, par où commençons-nous pour les « juger et mettre en prison » ?

            +8

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        • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 12h40

          « – Retrait organisé de nos dépôts vers des coffres sous forme d’or ou d’argent »
          Celui qui fait cela prend la responsabilité de l’effondrement qui s’en suivra.
          Imaginer la force de la propagande que vous offrirez à vos adversaires.
          Ils rentreront comme dans du beurre.
          Vous risquez même d’être traduit en justice pour atteinte grave à la sécurité publique, tentative de coup d’état et j’en passe.

          Par ailleurs, l’état légiférera et vous bloquera (limite de retrait, interdiction de dépôt en or ou argent). C’est dans la rue qu’on change les choses. On a toujours pas trouvé mieux que la manifestation, la grève et les partis caisse de résonance du mouvement.

            +8

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          • Toony // 03.01.2015 à 13h58

            C’est vrai que les manifestations obtiennent souvent gain de cause en ce moment …

            Les partis, les syndicats ? Ils sont où ?

            Il se partagent un gâteau de plus en plus maigre mais continuent de défendre des intérêts de caste ou des régimes spéciaux… Quand il n’y a pas des avantages personnels à retirer…

            Ils font tout sauf unir les Français pour un débat juste, responsable et constructif…
            Ca reste dans l’émotion tout ça.

            Si je vous avais dit : retirez vos dépôts en moins d’une semaine de temps et c’est tout, ce serait effectivement dévastateur pour l’économie « réelle » et le pays.
            Mais si vous le faites comme je le suggérais, avec préparation, pour investir, vous désendetter et pour consommer utile et local, je pense que la nuisance serait seulement pour les banques et pour nos « pantouflards » habitués à être l’alpha et l’oméga du système économique.
            En effet, les entreprises qui isolent les habitations (dans mon exemple initial) auraient besoin de moins d’emprunts avec un carnet de commande rempli.
            Ils embaucheraient au moins un peu et ces employés pourraient aussi consommer (consommer utile si possible)
            L’Etat aurait donc en retour plus de revenus des impôts et taxes et aurait moins de chômage à indemniser
            Les banques après désendettement des ménages (contrepartie d’une baisse des dépôts) auraient au global moins de possibilité de création monétaire (octroi de crédit) mais leur bilan serait assainit car moins de risques de non remboursement par rapport à leurs actifs tangibles.
            Enfin, avec moins d’argent disponible, elles parieraient moins sur l’effet casino
            des « marchés ».

            Bien sûr, je ne suis pas un spécialiste mais je pense sérieusement qu’il faut apprendre à remettre en cause le rôle et l’utilité des banques et utiliser notre pouvoir économique autrement que grâce aux espaces publicitaires et aux grands espaces de vente.

            PS: J’oubliais une chose importante : La peur d’être mis en prison ou autre comme vous l’évoquez me semble typique de notre époque timorée dans l’action mais pas dans le commentaire.
            Pour moi, l’action reste symbolique et anonyme dans une manifestation. C’est vrai que beaucoup de gens trouvent plus cool de bien diviser les gens en partis, par âge, par confession, par profession, par origines ethniques ou en factions idéologiques mais je n’adhère pas à cette idée.
            Pour moi, ce n’est que l’application par l’exemple du « Diviser pour régner ».
            Pendant que nous manifestons, nous n’agissons pas et empêchons les autres d’agir.

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            • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 14h15

              Pour appuyer vos dires, je peux, connaissant deux directeurs d’agences bancaires, confirmer que leurs sièges respectifs avaient eu les foies au moment où Cantona avait popularisé cette idée d’un retrait massif coordonné.

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            • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 15h33

              Soit votre retrait ne provoque pas grand chose… et donc, pourquoi pas.
              Soit il est efficace et les banques font faillites.

              Soit vous êtes envoyés en prison avant que cela ne prenne de l’ampleur.
              Soit l’effondrement que cela entraîne justifiera totalement votre emprisonnement.

              Être courageux, oui.Téméraire, non.

              Les partis, syndicats et autres ne sont que ce que vous en faites.
              Vous n’en faites rien? He bien, n’attendez pas de miracle.
              Vous n’en aurez pas.

              Si vous avez d’autres exemples historiques de changement sans rapport de force, n’hésitez pas. Et je vois mal un rapport de force dans notre monde se faire sans parti, sans syndicat, sans manifestation et grève.
              Ou alors, on attend « le moment ». J’ai bien peur qu’il sera vert de gris, parce que tout le monde n’attendra pas.

              Par contre, le parti ou syndicat peut parfaitement être débordé par l’ampleur du mouvement qui s’autonomise par rapport à la structure. Mais au final, il faut des interlocuteurs, des structures qui facilitent le passage à un autre niveau de contestation locale ou diffuse. Et puis, un mouvement auquel les citoyens, travailleurs, etc participent.

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            • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 15h59

              Envoyé en prison ? Et sous quel motif ?
              Pour vouloir récupérer son pognon ?
              Il n’y a rien d’illégal en cela, pour l’instant !
              Ça ne durera pas.

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            • Mianne // 03.01.2015 à 15h43

              Depuis bien avant l’effet Cantona, je m’efforce de ne plus laisser les banques et la grande distribution s’engraisser sur mon dos . Je continue de retirer de mon compte l’intégralité de mon maigre salaire le jour où il est versé ( la loi nous oblige à nous faire verser le salaire sur un compte bancaire, ) , de tout payer en liquide, de convertir les économies en l’achat d’un outil durable et n’ai plus le moindre crédit à rembourser depuis longtemps.
              Ma vieille Panda de 20 ans roule très bien, sans ordi de bord donc auto-réparable à l’infini. J’achète tout ce dont nous avons besoin au comptant sur les marchés locaux . Pas d’i-phone, mais un portable sans abonnement , des mobicartes achetées en espèces. Mon seul luxe est un abonnement internet à un serveur, mon vieil ordi de 2010 avec XP, plusieurs fois restauré avec son imprimante, qui semble vouloir durer et qui accepte mes anciens logiciels de création de musique et d’impression de partitions, au résultat impeccable. Quand il rendra son âme d’ordi, j’en achèterai un autre au comptant, peut-être d’occasion auprès d’un geek qui voudra changer le sien pour une nouveauté. J’espère que le prochain ordi acceptera mes vieux logiciels.
              Nous n’avons pas fait de réveillons de fin d’année mais invité famille et copains pour une date ultérieure quand tout sera soldé. Pour les vêtements, les deux braderies annuelles Emmaüs nous fournissent la matière première à 2 euros le kilo de vêtements ou de pulls, que nous retaillons, recombinons, pour en faire une ligne stylée et colorée, été puis hiver, pour les filles et les garçons de la famille et leurs amis du lycée et de la fac. Ils se sont créés des étiquettes de leur marque originale qui fait des envieux et demandent juste à leurs copains d’apporter leurs vieux vêtements et de participer à la création des nouveaux vêtements qu’ils emportent. J’ai trouvé pour eux une seconde machine à coudre d’occasion et d’énormes bobines industrielles de fil noir et blanc . Convivialité, repas collectifs et bonne humeur, plus des « défilés de mode » improvisés pas tristes.
              Quand arrive mensuellement l’imprimé de la banque, c’est à la fois une satisfaction pour la modestie des frais de tenue du compte, et aussi de la colère : si notre salaire ne comportait pas l’obligation d’être versé sur un compte bancaire, cette banque ne nous connaitrait même pas!!!
              Tant que les banques se comporteront comme des vautours favorisés par les gouvernements, il ne faut plus les nourrir .

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          • amandine s. // 03.01.2015 à 17h27

            Karim vous dites « vous risquez même d’être traduit en justice pour atteinte grave à la sécurité publique, tentative de coup d’état et j’en passe.

            Par ailleurs, l’état légiférera et vous bloquera »

            ça confirme bien que nous sommes enlisés dans une économie néoféodaliste où une minorité crée des lois en faveur de cette minorité de nantis.

            Sommes nous donc écrasés, réduis au silence et sans défense? Quand je parle autour de moi, les gens ne voient pas l’intérêt de bouger, de descendre dans la rue pour défendre ses droits. Lâcheté? Peur? ou simple lavage de cerveau?

            Je vous le dit j’ai peur, je m’inquiète et je ne vois pas comment les choses peuvent évoluer favorablement pour le peuple.

            Les mouvements comme les anonymous, les indignés ont des causes nobles que je partage mais concrètement qu’est ce que ça donne?

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          • anne jordan // 03.01.2015 à 17h30

            est ce pour cela que Cantona s’est dégonflé ?

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            • amandine s. // 03.01.2015 à 17h35

              comment ça?

              concrètement comment pourrions nous faire bouger les mentalités?

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            • Toony // 03.01.2015 à 19h29

              Je ne sais effectivement pas pourquoi il s’est rétracté et c’est une bonne question…
              Maintenant, proposait-il d’autres points que de seulement retirer son argent des banques ?

              En tout cas, il est intéressant de voir comme l’autocensure entre en jeu dans le système actuel. J’espère effectivement ne pas aller en prison pour apporter une refléxion et des propositions au débat …
              De même, le monde super-policé d’aujourd’hui, où il n’est plus possible d’appeler un chat « un chat », pourrait m’en vouloir d’inciter les autres à … quoi …. réfléchir … ah non c’est vrai ! mes propos pourraient être assimilés à de la « haine raciale » envers les banquiers …

              Je rappelle également qu’il ne faut pas sauter d’un pont parce que quelqu’un vous l’a conseillé… Chaque lecteur doit se forger son avis en pleine responsabilité…

              Enfin, malgré tout ce qui nous arrive actuellement, visiblement, le bon peuple semble friand de déléguer encore et toujours son pouvoir et de s’en remettre aux différents groupes qui se partagent le marché des obédients.

              Cela me fait peur parce que je constate que beaucoup de mes amis,collègues et connaissances se reposent toujours sur les autres pour résoudre leurs problèmes et que tout ce qui ne va pas n’est jamais de leur ressort ou de leur faute. J’ai moi aussi parfois ce défaut et je tente de me défaire absolument de ce mauvais réflexe. Et c’est vrai que ce n’est pas facile car tout le système et les médias s’accordent pour nous faire croire que des groupes essaient de nous protéger. (système des bons contre les méchants)

              On trouvera par exemple des reportages indiquant que les syndicats se sont mobilisés pour défendre nos droits avec des rassemblements de x manifestants avec mise en avant systématique des blocages pour les autres français (transports réduits, disponibilité réduite du corps médical…). Bien sûr, l’impact du rassemblement sera immédiatement amoindri dans la tête des spectateurs par les chiffres x/2 de la préfecture de police…

              « Diviser pour régner »…

              Pour information, j’ai effectivement commencé à retirer mes dépôts mais dans des proportions toutes raisonnables, non dangereuses et sur du long terme (2 ans) car :

              – J’ai effectivement utilisé cet argent pour améliorer mon habitat en termes d’isolation mais aussi d’indépendance énergétique (toute relative) par l’achat d’un poêle de masse avec un prix du bois qui grandira, je l’espère, un peu moins vite que celui du gaz ou de l’électricité.
              Pour celà, j’ai effectivement fait travailler un vendeur de poêle, un charpentier et un maçon en recourant à un emprunt raisonnable que je qualifie « d’investissement »
              -J’ai également réduit mes dépôts dans la seule banque que j’avais pour en placer dans d’autres : banque postale, compte Nickel …
              Je fais moyennement confiances à l’union bancaire…
              – Etant à la campagne, j’ai également investi dans l’équipement d’un potager et d’un poulailler. pour des questions de loisir mais aussi de sécurité (qualité des aliments, prix…)
              – Lorsqu’il existe une production française, je ne choisis désormais que ces seuls produits. Ils sont plus chers mais une bonne partie du prix repart dans le circuit global (sécu, impôts et leur traductions en infrastructures ou services, conservation des compétences sur notre sol, etc …)
              J’ai par exemple réduit de moitié ma consommation d’essence (importée) en ne me déplaçant plus qu’exceptionnellement en voiture.
              – Pour ce qui est de la transformation de mes dépôts en or ou argent, je n’ai pas encore pu mettre à exécution car avec le remboursement de mes dettes au plus rapide, mes comptes sont de toute manière très peu remplis en ce moment 😉
              Je ne manquerai pas de le faire dès que possible, pour partie, pour prévoir le cas de sortie de la monnaie unique et la dévalorisation éventuelle de la monnaie « virtuelle » ou scripturale…

              @Karim: Maintenant, ce qui est bon pour moi ne l’est peut-être pas pour d’autres… et là, vous avez raison.
              Chacun voit midi à sa porte.

              La vrai question reste cependant celle-ci et c’était bien le but de mon premier message :

              Comment organiser une action où des consensus minimaux pourraient être défendus de manière efficace face aux brutalités dont les français sont la cible aujourd’hui ?
              Quel est le levier réellement efficace?

              Vous aurez compris que pour moi, il s’agit de nos choix collectifs et coordonnés sur l’utilisation de notre argent face aux structures du système.
              Nos faux défenseurs ou représentants ne sont plus là que pour le spectacle et agiter les bons chiffons rouges aux bons moments, j’en ai peur.

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            • Wilmotte Karim // 04.01.2015 à 18h33

              Je suis délégué syndical en Belgique.
              Ce que je peux vous dire, ce qu’il est difficile d’agir quand la base ne bouge pas. Et que si la base bouge, on peut être vite dépassé (hé bien soit).

              Vous voulez une solution clé en main.
              Je n’en ai pas.

              En attendant, Syriza faisait combien de voix il y a 10 ans?
              Oui, c’est désespérant le temps que cela met.
              C’est désespérant de ne pas voir LA solution s’offrir à nous.

              Il faut du travail, des combats… et puis, pouf, les choses changent. Et ce n’est qu’après qu’on comprend qu’elles avaient déjà changé.

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              Alerter
        • Olivier M // 03.01.2015 à 23h04

          « – Réduction de nos dépenses d’importation qui créent notre dépendance et notre malheur »

          Vous devez écrire sur une machine à écrire alors. A moins que vous n’ayez un ordinateur Bull?

          Plus sérieusement, arrêter d’importer c’est aussi arrêter d’exporter, faudrait pas l’oublier! Et surtout en tirer les conséquences!

          Encore plus sérieusement, il faut arrêter d’importer et d’exporter des produits finis ou semi-finis et ne plus que commercer des technologies. Circuits longs de l’intellect, circuits courts du matériel.

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          • Toony // 04.01.2015 à 09h44

            D’accord pour éviter les produits finis en priorité et effectivement, vous avez remarqué qu’il n’existe pas de production française d’ordinateurs 😉

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            Alerter
      • Patrick Luder // 03.01.2015 à 14h52

        Tout a fait d’accord … mais comment on et-on arrivé là? Comment est-il possible que toutes ces normes, toutes ces lois, toutes ces décisions ne se font jamais en consultation directe du peuple? A la base c’est bien là qu’il y a un gros problème, sous le couvert d’une pseudo démocratie-électorale, tous les grands pouvoirs se prennent à huis clos, donc non seulement en dehors de tous publics, mais en dehors de tous corps électoral …

        Finalement j’en viens à me poser la question de la LéGALITé du fonctionnement actuel du monde des marchés et de la finance. De quel droit le monde des marchés et de la finance s’affranchissent de tous regards et décisions démocratiques ??? Un système de monnaie d’échange (régional ou international) de devrait-il pas appartenir au peuple, et subir la critique constructive des déséquilibres et des inégalités ???

        Ce monde à été conçu de manière à satisfaire les appétits individuels du capitalisme destructeur => Alors qu’un système monétaire d’échange devrait viser à rétablir le respect et le fragile équilibre de notre terre et de tous ses habitants.

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        • Olivier M // 03.01.2015 à 23h06

          Ce monde n’a pas été conçu de manière à satisfaire les appétits individuels du capitalisme destructeur. Ce monde nous ressemble: chacun pour soi.

            +0

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      • nourredine // 03.01.2015 à 17h50

        @purefrancophone, @jules, et tous les autres,
        Voici une video qu’il faut absolument voir, car c’est du factuel.
        https://www.youtube.com/watch?v=QNbCAzzXw14

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  • luci2/29 // 03.01.2015 à 06h16

    Merci à Vous ,Jules,compagnon de misère..ET de combat…
    Car,n’en déplaise aux « vainqueurs » (Sorros i.e and C° ) ,la partie n’est pas achevée. Et je ne me cacherai pas pour mourir « battu ».

      +7

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  • Jean // 03.01.2015 à 08h15

    mais à quoi donc sert la BPI?
    gadget de façade pour politiciens, complices du lobby bancaire?

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  • Van // 03.01.2015 à 08h53

    ils sont trop drôle le FMI , ils ne se satisfont même pas de tout le fric quon leur donne et des bénéfice , en plus ils veule des garantie !!!! , ces charognards détruisent les économie de pays en difficulté avec des restructuration qui n’ont de but a court terme que de brader et piller ces pays et quand le résultat de leur politique désastreuse se fait voir ils veule que les autre endosse la responsabilité , en gros je suis pas responsable de mes connerie quand je gagne cest pour ma pomme mais quand je perd cest les autre qui paye 🙂
    la BCE a bien eu ses garanties pourquoi pas le FMI tant qu’on y est .

      +5

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  • LUI // 03.01.2015 à 09h40

    Pour obtenir le contrôle total, deux ingrédients sont essentiels : une banque centrale, et un impôt progressif, pour que les gens ne s’en rendent pas compte.” Karl Marx

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    • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 11h39

      Bizarre citation de Marx !? Vous pouvez préciser la référence ?

        +9

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      • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 16h08

        Sans réponse de LUI, je crois qu’il faut considérer cette citation comme apocryphe.
        De plus, ça paraît être de Marx autant qu’une encyclique de Benoît XVI !

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        • V_Parlier // 03.01.2015 à 17h02

          Pourtant je l’ai déjà lue, mais je n’ai pas encore retrouvé la source.

            +0

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      • K // 03.01.2015 à 21h25

        Cette citation est reprise par beaucoup de sites internet, mais aucun d’entre eux n’en précise la source. C’est donc probablement une citation qu’on prête à Marx pour décrédibiliser son oeuvre. D’autant qu’à l’époque de Marx, le terme banque centrale n’étaient pas usité et personne ne parlait de progressivité de l’impôt, c’est un anachronisme.

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        • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 22h14

          Nous sommes d’accord. Citation apocryphe.

            +0

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  • Patrick Luder // 03.01.2015 à 10h19

    Une entreprise mené sainement n’a besoin que de peu de Crédit,
    OK pour une part de crédit, soit pour démarrer, soit pour évoluer
    mais non au crédit courant, aux comptes toujours dans le rouge.

    L’entreprise responsable doit remplacer l’industrie irresponsable,
    L’exploitation raisonnée et protectrice doit remplacer la destruction irréfléchie,
    L’économie moderne doit inclure la réflexion, la sobriété, la protection et le partage
    Le temps de la toute puissance des marchés et du capitalisme est révolu,
    l’avenir à déjà commencé, la nouvelle croissance est en route
    => c’est celle du bien-être de la planète toute entière …

      +5

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    • Toony // 03.01.2015 à 19h42

      Pour le coup, je me posais une question au sujet des prêts aux entreprises…

      En raison de normes Européennes parfois un peu trop drastiques, il n’est plus possible pour des PME de démarrer une activité sans répondre à toutes les normes en vigueur.

      Combiné avec une complexité juridique galopante et des impôts et taxes non assis sur les bénéfices(prélevés même sans chiffre d’affaire), le démarrage d’une activité demande souvent un matériel conséquent, des conseils onéreux et des assurances disproportionnées face aux risques réels.

      Question : Sans enlever les règlements nécessaires à une sécurité non histérique, que prévoit l’Europe ou nos dirigeants pour favoriser une réelle concurrence libre et non faussée et permettre aux PME sans grands moyens initiaux de démarrer une activité sans s’endetter fortement à priori ?

        +3

      Alerter
  • Casquette // 03.01.2015 à 10h26

    Au début il y avait la théorie libérale classique qui stipulait que l’Etat devait se contenter d’un rôle régalien en étant garant de la justice et de l’ordre public …
    Puis vint la crise de 2008 et les néolibéraux y ajouterent la compétence « garant des dépots » , pour les clients des banques.
    Après s’être appercu que les réformes structurelles ne créaient pas de croissance ils demandèrent donc que l’Etat se porte garant mais des prêts …
    Prochaine étape ?

      +1

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    • Un naïf // 03.01.2015 à 11h13

      Prochaine étape ? Une fois que « la machine à concentrer la richesse » aura terminé son travail, allouant toutes les richesses du monde à une infime partie de la population mondiale, il suffira pour ces derniers d’éliminer cette masse inutile tout en devenant adepte du transhumanisme et devenir ainsi immortel…

        +4

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      • Casquette // 03.01.2015 à 15h14

        Ou en attendant que la technique le permette, en se murant derrière des lotissements situés en plein centre-ville , avec grillage ,portail digicode et parc privatif.
        Je sais pas si c’est le cas dans les autres grandes villes mais y’en a de plus en plus dans la capitale.

          +1

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  • Archanonyme // 03.01.2015 à 10h41

    Garantir les prêtes ou les pertes cela revient au même que de nationaliser la banque / les banques.
    Bienvenue en nouvelle E-URSS. La fin du système démocratie/capitalisme approche, avec lui l’avènement de la pensées uniques, du partit unique, l’abrutissement des masses, la socialisation des pertes (l’idocratie est en marche http://www.dailymotion.com/video/xetqyo_idiocratie_fun )

      +0

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  • Ratchadamri // 03.01.2015 à 10h43

    Je ne suis peut être pas bien informée, mais il me semble que le rapport du FMI n’impose pas de contraintes légales à la Commission Européenne. Ce n’est pas un organe de réflexion commune comme le comité de Bâle, dont l’opinion donne effectivement des orientations en matière de supervision

      +1

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    • Un naïf // 03.01.2015 à 11h27

      La « troïka », ça vous dit quelque chose ?

        +3

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      • Ratchadamri // 03.01.2015 à 12h49

        Oui, mais la Troïka ne peut fonctionner que quand l’aide financière du FMI est sollicitée. L’Espagne par exemple à refusé la participation du FMI dans son plan de sauvetage. Le FMI ne peut se mêler des affaires Européennes que quand quand il est prêteur. Sinon tous ses rapports sont à prendre uniquement comme un avis extérieur. Je ne dis pas que le FMI n’a pas d’influence, mais que légalement l’Europe n’est pas obligée de suivre.

          +3

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        • Un naïf // 03.01.2015 à 18h13

          Oui, mais tout est fait pour que l’ « aide » du FMI soit rendu inévitable, et celle-ci n’est « donnée » qu’en échange de l’assurance que le bull-dozer ultralibéral et son cortège de réformes soit mis en place… il suffit de regarder comment cela s’est passé à chaque fois, même pas une exception pour confirmer la règle, donc…

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  • cording // 03.01.2015 à 11h14

    La dette publique est et doit rester une affaire en or pour le Capital. Comme le déclarait Emmanuel Todd.

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    • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 12h45

      Qui le tenait de … Marx.

      Une entreprise à besoin de capitaux.
      Les prêts ou les actions ne sont que des moyens dans le cadre actuel d’obtenir les ressources sous forme de capital.

      Le travail produit.
      Le Capital s’accapare la plus-value.

      Et il prête la plus-value… que vous avez produite. Il est donc « nécessaire » pour avoir des capitaux (dans le cadre actuel).

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      • Olivier M // 03.01.2015 à 23h19

        « Le travail produit.
        Le Capital s’accapare UNE PARTIE DE la plus-value. »

        Aujourd’hui le capital s’accapare plus que la plus-value, notamment grâce aux QE.

        MAIS, Olivier Berruyer a, je pense, raison, il serait peut être suffisant de rétablir le « vrai » investissement pour réguler le capitalisme devenu prédateur-spéculateur: augmenter considérablement le temps de détention d’une action, et d’un bien. Quand aux produits dérivés, à proscrire tout simplement.

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        • Wilmotte Karim // 04.01.2015 à 18h35

          On ne régule pas le capitalisme sur la durée.
          On le combat, on créé une contre-société au sein même du capitalisme (sécurité sociale, entreprise publique).

          Régulez aux marges et dans 20 ans vous en serrez revenu au même point.

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  • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 11h37

    Quand on se souvient que certains nous rebattaient les oreilles avec « l’aléa moral » et la « non-intervention » de l’état dans l’économie…
    Là, c’est open bar ! Ça me rappelle le projet de A.M.I des années 90.

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  • christiangedeon // 03.01.2015 à 11h42

    çà fait un bail que le principe est « les pertes pour vous,les bénéfices pour nous »..;rien de nouveau sous le soleil donc!

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  • Franck // 03.01.2015 à 11h44

    Ce n’est pourtant pas compliqué. Ce qui fait qu’il y a plus de crédit, ce sont les taux d’intérêts. Les uns ont de l’épargne, et la mette à disposition des autres. Si cet argent n’est pas correctement rémunéré, alors les gens ne le prêtent plus.
    En ayant beaucoup de crédits, même à risque, les risques de défaut de paiement sont couverts par le plus grand nombre. Or aujourd’hui, les taux son si bas, qu’à l’opposé, les risques systémiques bancaires sont énormes.
    Si nous en sommes là, c’est parce que nos États sont surendettés. Que ceux qui les ont surendetté sont au pouvoir et continuent de le faire en toute impunité. Et que pour sauver leur peau, ils ont fait considérablement chuter la rente du capital, pour accroitre sensiblement la rente du capital risque. Autrement dit, au lieu de relancer les investissements, ils favorisent le capital boursier et spéculatif. Car ils ont non seulement besoin de croissance artificielle, mais également de taux bas en étant considérablement surendettés. Or, ce sont les taux rentiers qui favorisent les investissements, pas le capital spéculatif. C’est donc une impasse politique, et non économique. Tant que nos banques centrales continuerons d’injecter de l’argent pour sauver les spéculateurs et non les investisseurs, alors nous ne connaitront rien d’autre que la récession. Aujourd’hui et clairement, on récompensent ceux qui s’endettent, et on puni ceux qui créent la richesse.
    Nos dirigeants marchent sur le tête, et veulent nous faire marcher sur la tête, parce qu’ils sont incapables de réduire « leur » train de vie, parce qu’ils sont incapables de tailler dans les effectifs pléthoriques de la fonction publique. Celle qui a justement été conçue pour couter moins cher parce que mutualisée et sans objet de rentabilité. Or, elle nous coute aujourd’hui et en moyenne 30% plus cher que n’importe quel équivalent privé, pour 30% de résultats en moins. On encourage la médiocrité, et c’est encore une fois le contribuable qui créé les richesses qui trinque.
    La solution serait bien entendu de privatiser tout ce qui n’a plus aucune raison d’être dans le champ public, tout ce qui n’est pas régalien. Et à l’inverse, de nationaliser les banques pour réfréner leurs ardeurs spéculatives.
    Quand à la dette, et si nous voulons préserver la paix, il faudra bien payer ce que nous devons, car nous ne l’avons pas payé quand nous le devions. Le seul moyen, c’est de puiser dans l’épargne pour rembourser l’intégralité de la dette. Mais cela ne pourra se faire qu’à une seule condition toute aussi drastique. Plus de fonctionnaire pouvant accéder au législatif, et donc élus.
    Puis il faudra interdire dans la foulée les déficits et les dettes a toutes les administrations d’État ou sous contrat d’État, avec les mêmes sanctions pour les élus que pour les patrons d’entreprises, pour les particuliers qui se surendettent.
    Enfin, il faudra limiter les accumulations ubuesques de richesses, c’est à dire les fortunes et revenus des plus performants ou des riches rentiers. Cela pourrait passer clairement par la spoliation, mais il y a un moyen plus perspicace, qui est l’investissement obligatoire dans la recherche et les startups, ou tout simplement le plafonnement des fortunes. Au delà d’un certain montant, tout est pour l’Etat, avec, dès que le seuil est franchi, des avantages sociaux et fiscaux pour récompenser l’excellence, comme une citoyenneté d’honneur, un exemple à suivre, un but à atteindre.
    Toutes les entreprises dites « stratégiques » repasseront sous contrôle de l’Etat. Leur capital sera d’abord ouvert à leurs salariés. Et ensuite, aux citoyens, pour enfin compter avec le financement de l’Etat. Elles ne doivent pas pouvoir être contrôlées par des intérêts étrangers, ne doivent pas pouvoir faire l’objet de pressions interétatiques.
    L’autre point crucial concerne les médias de masse. Ils ne doivent plus être la propriété de groupes industriels ou de l’Etat, mais des citoyens et de leurs employés. Si nous voulons mettre un terme à la propagande généralisée, il faudra sortir les entreprises du capital de ces médias, et faire en sorte qu’une autorité supérieure veille à ce que la Charte de Munich soit scrupuleusement respectée.
    Aujourd’hui, notre économie est davantage gérée par des lâches et des incompétents. Par des gens qui savent que ce qu’ils font est mal, immoral et dénué d’éthique.Tant que ces gens qui ne gagnent jamais eux même l’argent qu’ils dépensent seront au pouvoir, tant qu’ils croiront dur comme fer qu’ils sont indispensables alors qu’ils n’apportent que la souffrance dans la population, ce pays n’aura aucun avenir. Les mêmes effets produiront toujours les mêmes conséquences. Ils ont organisé le système de telle façons qu’ils sont devenus indétrônables et veulent tout contrôler. C’est à nous de reprendre le pouvoir, avant qu’il ne soit trop tard, et qu’ils nous jettent les uns contre les autres pour ne pas avoir à justifier de leurs actes…

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    • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 12h10

      Votre argumentaire ne tient pas la route.

      En effet, le FMI ne s’adresse pas à la France et à « sa pléthorique fonction publique » mais aux économies occidentales qui ont fait les « réformes » dont vous parlez, pour la plupart !

      Donc, votre diatribe anti dépenses publiques percute à côté de l’amorce.

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    • Wilmotte Karim // 03.01.2015 à 12h46

      La monnaie, c’est du crédit.
      Pas de l’épargne.

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      • RST // 03.01.2015 à 14h00

        Dans le cas d’un prêt, il peut y avoir création monétaire.
        « La monnaie, c’est [aussi] du crédit.Pas [toujours] de l’épargne. »

        On ne le répétera jamais assez

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        • Tikarol // 04.01.2015 à 03h17

          c’est peut-être une partie du problème ,non ?

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    • Patrick Luder // 03.01.2015 à 14h36

      N’importe quoi …
      On ne contracte pas un crédit parce que les taux sont bas,
      mais pour soutenir un investissement ou un développement.
      Le risque du crédit doit être mesuré par les prêteurs,
      avec des taux adaptés aux risques.

      Si le domaine publique doit donner une garantie,
      il doit aussi participer aux bénéfices.

      Soit les banques privées font leur travail (avec prise de risques et prises de bénéfices)
      soit on passe à un autre système, banque publique ou bourse participative …

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    • RGT // 03.01.2015 à 18h39

      « Tant que nos banques centrales continuerons d’injecter de l’argent pour sauver les spéculateurs et non les investisseurs, alors nous ne connaitront rien d’autre que la récession. »

      => Cette stratégie est fortement consolidée par le mélange volontaire fait entre spécutation et investissement.
      L’investissement rapporte peu alors que la spéculation permet d’engranger des plus-values phénoménales, mais avec de gros risques en cas d’erreur, d’où la nécessité de « socialiser les pertes » pour que les spéculateurs sauvent leurs fesses en cas de plantage.
      C’est bien cette stratégie de sauvegarde des intérêts des spéculateurs qui nous entraîne dans le mur.
      Si les spéculateurs n’étaient pas « sauvés » par les états au détriment du plus grand nombre et s’ils étaient poursuivis (comme n’importe qui) pour leurs méfaits le problème ne se poserait pas.
      Malheureusement, les spéculateurs en cas de « gros coup » engrangent des bénéfices indécents qui leur permettent ensuite « d’acheter » leur impunité et leur sauvegarde.

      « Nos dirigeants marchent sur le tête, et veulent nous faire marcher sur la tête, parce qu’ils sont incapables de réduire “leur” train de vie, parce qu’ils sont incapables de tailler dans les effectifs pléthoriques de la fonction publique. Celle qui a justement été conçue pour couter moins cher parce que mutualisée et sans objet de rentabilité. Or, elle nous coute aujourd’hui et en moyenne 30% plus cher que n’importe quel équivalent privé, pour 30% de résultats en moins. On encourage la médiocrité, et c’est encore une fois le contribuable qui créé les richesses qui trinque. »

      => NON, les services publics ne coûtent pas si cher que ça, du moins la partie « productive » des services publics.

      Ce qui coûte TRÈS CHER, ce sont les « élus de la Ripou-blique » et les « hauts fonctionnaires » parasites, ces Énarques bouffis de suffisance qui, à chaque changement de poste, réorganisent l’ensemble des services et foutent le bordel partout avec au moins 6 mois de travail foutu en l’air pour mettre en place cette magnifique « optimisation »…
      Et comme au bout de 6 mois ça ne fonctionne pas mieux qu’avant, ils en remettent un couche en pestant contre leurs « crétins de subordonnés » qui n’ont rien compris et remettent une nouvelle couche « d’optimisation ».
      En dehors de leurs salaires indécents, de leurs allers-retours public-privé (pourquoi ont-ils le privilège d’avoir un « bureau doré » à vie alors que les autres fonctionnaires doivent démissionner définitivement s’ils souhaitent aller voir comment ça marche dans le privé ??), ils se contentent seulement de « gérer leur carrière » en vendant du vent pendant que leurs subordonnés rament parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement.

      Si on supprime ces « élites » et les conneries coûteuses qu’ils imposent à l’ensemble de la population on se rend compte que les services publics coûtent infiniment moins cher que le « privé » car un service public « normal » n’a pas vocation a faire des bénéfices mais à être utile à l’ensemble de la population.
      La complexification inutile et coûteuse de l’administration n’est pas causée par « l’instinct de mamouth du fonctionnaire de base » mais seulement par des procédures complexes et inutiles destinées seulement à « faire mousser » les hauts fonctionnaires et à justifier leurs rémunérations indécentes.

      Le plus bel exemple est bien la Poste : Il y a quelques années, un « vieux » facteur distribuait le courrier dans le quartier avec une conscience professionnelle remarquable.
      Il connaissait tout le monde et il n’y avait jamais d’erreur de distribution, jamais de courrier égaré.
      Le plus gros reproche qu’un « ultra libéral » pouvait lui faire était sa bonhommie et sa nonchalence. Il ne se pressait pas mais était redoutablement efficace. Il faisait sa tournée avec une ponctualité remarquable (très pratique si on attend un recommandé ou un petit colis par exemple).
      Il est parti à la retraite et il est désormais remplacé par des intérimaires ou des CDD courts non renouvelables.
      Ils ne connaissent personne, changent de tournée en permanence, et n’en ont plus rien à foutre quand ils savent que leur contrat ne sera pas renouvellé.
      Désormais, nous savons quand le « facteur » arrive en fin de contrat car, étant au début de la rue, je me retrouve avec tout le courrier bourré dans ma boîte environ 1 fois par mois.
      Et si je retourne le courrier qui m’est pas destiné à la poste en protestant, les responsables s’en foutent royalement, ce n’est pas leur problème.
      Donc, je fais le boulot de la Poste en répartissant le courrier dans toute la rue… c’est beau la « privatisation »…

      Désormais, les services publics ne sont plus qu’un « tremplin » pour la carrière des fonctionnaires les plus haut placés.
      Et comme leurs supérieurs ont les mêmes objectifs, l’efficacité n’est plus la stratégie dominante car elle a été remplacé par le « plan de carrière ».
      L’inefficacité est un moyen efficace pour un haut fonctionnaire de se faire mousser : Il suffit qu’il désorganise volontairement son service et qu’il réclame des effectifs supplémentaires, et le tour est joué.
      Ces effectifs sont souvent des administratifs purs qui sont affectés à des tâches uniquement utiles à la valorisation de sa carrière – selon l’avis de ses pairs qui pratiquent la même stratégie et qui sont les seuls habilités à « estimer sa valeur ».
      Plus le « mamouth » est gras, plus il est « prestigieux », même s’il « pompe pour rien »…
      Le gros problème de la fonction publique n’est pas dans les « fonctionnaires de base » qui sont « en surnombre ». Il réside bien dans les « élites » qui se débrouillent pour détourner l’administration en fonction de leur propre intérêt.

      Et il n’y a pas que dans l’administration que ce phénomène se généralise…
      Si vous connaissiez le nombre d’entreprises « prestigieuses » du caca-rente dirigées par le même type d’individus qui pratiquent ce gaspillage inutile et qui maintiennent leur profits de l’entreprise en mettant une pression monstrueuse sur leurs sous-traitants, c’est interpellant.

      Et ce problème n’est pas uniquement Français. Il est généralisé à l’ensemble des pays qui possèdent des « grandes écoles prestigieuses » formant des « élites irremplaçables »… Irremplaçables pour profiter de leur situation et se débrouiller pour faire payer par tous leur petits privilèges.

      Que ce soit en France ou à l’étranger, la loi de Bitur-Camembert est reine, mais pas pour les raisons évoquées par les « ultra-libéraux » :
      http://www.dailymotion.com/video/xatbrt_lumiere-101-pourquoi-pas-bitur-came_news
      Attention : Cette vidéo est réalisée par des « untra-libéraux extrêmistes » et certains développements me semblent assez pervers.
      Le bénéfice de la destruction de richesse commise par les politiques et leurs complices hauts fonctionnaires n’est JAMAIS perdue pour tout le monde et que de nombreux acteurs parviennent à se « sucrer » au passage.
      En effet, s’il ne s’agit pas de bénéfices directs, les bénéfices indirects sont toujours sous-jascents et ne peuvent pas être estimés directement mais plutôt dans une analyse des des « dommages collatéraux » de cette destruction (ou gaspillage) qui servira ensuite à justifier certaines politiques totalement contraires à l’intérêt général mais très profitables à certains intérêts particuliers.

      Si nous conaissons actuellement un tel gaspillage, ce n’est pas suite à l’incompétence de l’administration mais c’est une conséquence (voulue ???) de décisions prises au plus haut niveau qui sont faites uniquement pour détourner des fonds publics et plomber toute l’activité « non rémunératrice ».

      Toute « élite » est amenée à préserver et à augmenter ses privilèges. Et s’il y a de la « perte au feu » ils s’en foutent car ils ne payeront jamais pour ces détournements de fonds publics (directs ou indirects surtout) qui se font à leur avantage.

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    • Olivier M // 03.01.2015 à 23h35

      « Enfin, il faudra limiter les accumulations ubuesques de richesses, c’est à dire les fortunes et revenus des plus performants ou des riches rentiers. Cela pourrait passer clairement par la spoliation, mais il y a un moyen plus perspicace, qui est l’investissement obligatoire dans la recherche et les startups, ou tout simplement le plafonnement des fortunes. »

      Je ne connais pas l' »abruti » qui a inventé le « Sherman Antitrust Act », c’était surement un communiste! Madelin, le néolibéral aux affaires publiques, en échange d’un fond d’investissement néocommuniste après les affaires, le qualifierait probablement ainsi.

      Mais pour élargir, on pourrait imaginer plafonner le chiffre d’affaire des entreprises, tout comme les richesses d’un individuel. Mais c’est imaginer que les politicards d’aujourd’hui osent voter des lois dignes de ce nom. Sherman aurait surement -je le connais pas hein!- guillotiné UDF-RPR-PS-PC-FDG-FN-etc

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  • Kirikou // 03.01.2015 à 11h44

    Etant donné que le contribuable ne peut payer que l’intérêt de la dette, c’est une forme de surendettement pour garantir la relance des joueurs de casino. C’est un vrai système de pizzo avec comme parrains les banquiers et comme capos les gouvernement et leurs ministres.

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  • Jean-Luc // 03.01.2015 à 11h46

    S’il est clair que les banques sont ultra frileuses quand il s’agit de prêter à une petite entreprise, il me semble aussi que les petites entreprises sont ultra frileuses en ce moment pour investir. Pas sûr que beaucoup d’entre elles cherchent à obtenir un prêt pour développer leur activité.
    Bien-sûr, si c’est pour faire face à des difficultés « passagères », c’est un autre problème.

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    • Olivier M // 03.01.2015 à 23h52

      Les banques savent qu’il n’est pas crédible de faire vivre les chinois et les indiens comme les occidentaux, elles savent que créer de la fausse monnaie ne suffit pas. Elles savent qu’avec des consommateurs salariés en nombre décroissant, les PMI/PME occidentales n’ont pas d’avenir.

      Ces mêmes banques ne croient même plus que les banquiers chinois sont des cons, tout comme elles croyaient auparavant que les chinois ne pouvaient pas innover, mais seulement copier, que les services recherche et développement resteraient à JAMAIS en occident.

      Aujourd’hui, les banquiers-rentiers-parasites occidentaux ont compris qu’ils n’avaient plus que la planche à billet pour survivre, et ils en ont conclu que l’escroquerie était leur seul moyen de survivre.

      Je ne déclare ni ne paye mes impôts français. Je paie à ma banque (la BNP) 109 euros pour chaque demande de saisie. Les paiements au fisc sont faits informatiquement. J’appelle cela de l’ESCROQUERIE.

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  • Kirikou // 03.01.2015 à 11h48

    « [….] Les législateurs allemands se sont toujours battus pour que l’on évite de solliciter plus avant les contribuables allemands pour la survie de l’euro. Mais cette fois-ci, le message que leur envoie le FMI est clair: « vous n’avez pas le choix » […].

    Si si, il y a le choix pour le contribuable de reprendre le contrôle de la création monétaire.

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  • Nerouiev // 03.01.2015 à 12h09

    Est-ce que ceux à qui on doit la dette sont en train de crever ? Si oui, tant pis pour eux, à force de vouloir trop gagner on risque de tout perdre, et le risque sert à ça ; si non, alors pourquoi s’en faire ?

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    • nourredine // 03.01.2015 à 21h17

      Avez vous lu cette phrase « the dollar is our currency but your problem »

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      • Renaud // 04.01.2015 à 15h19

        nouredine @ le 03 janvier 2014 à 21h17

        Vous ne la connaissiez pas? Elle avait le tour du monde à l’époque !

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        • nourredine // 04.01.2015 à 15h47

          Je pense que vous m’avez mal compris.
          Le probleme qu’on a c’est les banques, donc quand on a un president qui revient sur sa promesse alors on a un gros probleme.
          Cette phrase etait pour simplifier ma reponse a votre commentaire.
          En Europe tant qu’on ne regularisera pas les banques d’investissement et les banques de credits, on ne s’en sortira pas.
          C’est au peuple de se reveiller pour un vrai changement, au UK, il se passe des choses tres doucement comme la revolution non pas par les aemes mais par la prise de conscience de la population.
          On a trop laisse les USA le controle de tout ou presque tout.
          C’est pour cela j’ai fait reference a cette phrase.

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  • georges dubuis // 03.01.2015 à 12h11

    Le Fond Magique International et ses subtiles manœuvres, une kabbale, Mme Lagarde, speak volume, c’est énorme d’obscurantisme peut être pas pour tout le monde !
    https://www.youtube.com/watch?v=V_fB5sTA2CI
    Antidote/ rideau
    Avoir la force de ne plus être dans un rapport d’impression.Le savoir qui relie des sens pratiques celui qui libère et soulève gentiment mais fermement.

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  • millesime // 03.01.2015 à 16h35

    Le FMI à beau dire, même aux USA les choses ne vont pas, :
    la chute du multiplicateur de crédit et la vitesse de circulation de la monnaie sont en baisse constante, voilà d’ailleurs pourquoi on assiste à l’aplatissement de la courbe des taux d’intérêt, (ces trois facteurs sont les meilleurs indicateurs de la situation réelle)
    cela ne va pas non plus au Japon, et ne marche pas en Europe (dans laquelle la transmission de la politique monétaire à l’économie réelle est rendue impossible par l’hétérogénéité des économies nationale)
    Ce n’est pas de l’abondance de monnaie nominale que dépend la croissance économique, mais d’une plus grande vitesse de circulation de la monnaie réelle étant donné que, sans cette plus grande vitesse, tout se fige et le processus de crédit s’effondre…

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  • millesime // 03.01.2015 à 16h51

    Ludwig von Mise écrivait : « un boom d’expansion du crédit doit inévitablement conduire à un processus que le discours commun appelle dépression….le dépression n’étant en fait qu’un processus de réajustement, de remise en ligne des activités de production avec l’état réel des données du marché…
    Toute tentative de substituer des moyen fiduciaires à des biens capitaux inexistants est vouée à l’échec..il n’y a aucun moyen de soutenir un boom économique résultant de l’expansion de crédit. L’alternative est ou bien d’aboutir à une crise plus tôt par arrêt volontaire de la création monétaire, ou bien à une crise plus tard avec l’effondrement du système monétaire que est en cause…Le résultat de l’expansion du crédit est un appauvrissement général »
    d »où un concluait : « les crises économiques sont provoquées par les politiques monétaires expansionnistes des banques centrales » !

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    • Homère d’Allore // 03.01.2015 à 17h56

      Ben oui, le capitalisme a des cycles ! Après les booms, les crises ! Pas besoin besoin de Mises pour s’en apercevoir. Juglar et Kondratieff l’ont énoncé avant lui et même Marx.
      De dire qu’il s’agit d’une crise du crédit, c’est prendre l’écume pour l’océan.
      Car le crédit ( et donc la création monétaire, l’épargne liquide disponible n’étant jamais suffisante) c’est la circulation sanguine du capitalisme !
      Sans crédit, le développement fulgurant du mode de production capitaliste n’aurait pu se faire !
      Limiter l’investissement des entreprises à l’épargne disponible en banque, c’est anémier celles ci.
      Imagine t’on Thomas Edison faire le tour des dépôts de Santa Fe ou de Boston pour financer l’électrification des USA ?

      Le monétariste est mortifère.

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      • Surya // 03.01.2015 à 18h16

        La théorie autrichienne c’est pas que le crédit est à l’origine des cycles, c’est que c’est le crédit artificiellement stimulé par des taux trop faibles (taux repo ou taux de réserve) qui incite les agents à investir sans plus faire de distinction entre les bons et les mauvais investissements.

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        • Olivier M // 04.01.2015 à 00h13

          Surya, vous qui semblez savoir à peu prêt de quoi vous parlez, savez-vous s’il quelqu’un qui a déjà fait des théories sur des taux des banques centrales négatifs, comme ça se fait depuis peu?

          PS: Y’a pas de piège dans cette question.

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          • Surya // 04.01.2015 à 09h36

            je n’en ai aucune idée.

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  • samuel // 03.01.2015 à 17h00

    Comme le dit M. Werrebrouck, il est temps de reprendre le controle du réseau financier :

    http://www.lacrisedesannees2010.com/article-pour-une-revolution-du-systeme-monetaire-101497488.html

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  • Renaud // 03.01.2015 à 17h46

    Cet article et les commentaires qui s’en suivent me pousse à dire ce qui suit.

    Au sujet des arcanes des mécanismes bancaires, de la création monétaire et son contrôle. Depuis quelques temps, je reste pensif, après tant et tant de tours et de détours, de prises de têtes, de milliers d’échanges sur internet depuis au moins 13 ans et des échanges concrets sur place et tous les terrains sociaux et économiques recherchés et qui se présentent.

    La question lancinante de l’essence de la monnaie, sa texture intime, demeure encore et toujours non vraiment abordée, non élucidée sur le fond. Les études de fond sur cette problématique essentielle, déterminante et centrale de la texture-même de la monnaie, pour instructives et didactiques qu’elle soient n’entraînent pas vraiment, que je sache, un paradigme lucide et adéquat sur le rôle et la nature de la monnaie. Pourtant, il faudra bien adopter et pratiquer l’observation obligée des lois naturelles, ce que toutes les professions sont amenées à faire sous peine de discrédit immédiat. Pourquoi les finances y échapperaient-elles indéfiniment?

    Les réflexes pavloviens sur l’ -« argent- » continuent à considérer l’argent comme une -marchandise-. Si l’argent était resté une vraie marchandise (comme l’ont été des siècles durant les pièces d’or et d’argent-métal étant naturellement des marchandises) nous aurions déjà eu des ‘réactions rectificatrices’ sans doute efficaces (Voir, par exemple l’ouvrage du professeur Guido Hüslmann: -l’Éthique de la production de monnaie- accès possible en ligne je crois). Nos réflexes et nos sous-entendus sont restés tellement incrustés dans nos cervelles, que la monnaie de crédit (monnaie de papier et/ou de chiffres) apparue à la fin du 17ème siècle et généralisée aujourd’hui est considérée et traitée toujours comme de « l’argent- marchandise » alors que la monnaie n’est qu’une représentation de la richesse produite, RIEN de plus. Or, dans les plus ‘prestigieuses’ université du monde, essentiellement anglaises et américaines et équivalentes, quelque soient les énoncés, on apprend encore et toujours que l’argent est une marchandise, et ce, avec tous les malentendus et les ravages conceptuels à la clé, c’est à dire les crises financières et économiques, etc.

    La marchandisation de la monnaie de crédit et l’extrême dureté et iniquité sociale et mondiale qui en découle pour la frustration de tous se trouve lovée dans le bilan des grandes banques. Le paradigme de l’argent est tout simplement le paradigme des actionnaires. Il en est ainsi dans ce contexte du politique dénaturé, pratiquant la forfaiture par sa soumission au système bancaire et financier omnipotent. Ce système, bien qu’invisible (invisible dans un premier temps interminable!) fait que rien n’est moins ‘démocratique’ que l’argent, sa création et son contrôle. Le reste est de la gnognote…

    On peut lire (se lit d’ailleurs comme un roman) cette plongée dans le grand bordel de la pensée économique la plus actuelle, assaisonnée par les ‘génies’ financiers et économiques planétaires le plus souvent sortis de l’usine à prix Nobel de l’université de Chicago cette fabrique de « prestiges » qui nous mettent dans la m… -Théories du bordel économique- (2007-2013) de Pierre-Henri de Menthon et Airy Routier, éd. JCLattès (septembre 2013)

    Les génies financiers extraordinaires et la complexification cultivée de la mondialisation développent à la fin les pires désordres, les pertes de points de repères gravissimes.
    En effet, l’argent n’est qu’un signe, la réalité ce sont les produits. Alan Watt (lien ci-dessous) fut parmi les plus lucides en la matière ainsi que le Major Clifford Hugh Douglas, Louis Even, Jacques Duboin et quelques autres :

    http://www.michaeljournal.org/VD_aout_2014_20-21.pdf

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  • Michel Ickx // 04.01.2015 à 15h59

    @Renaud,

    Vous touchez là le cœur du sujet me semble-t-il. C’est en tout cas la conclusion à laquelle je suis arrivé après également de nombreuses années. Le problème de la monnaie actuelle est dans sa structure. Elle induit le déroulement de la partie et le comportement de tous les joueurs qu’ils soient perdants ou gagnants honnêtes ou malhonnêtes.

    C’est le monopoly ou ce sont les chaises musicales. Celui qui tient la banque ou celui qui contrôle l’arrêt de la musique (les-crises) gagne toujours en fin du jeu car la règle l’impose.
    Il est inutile de parler de morale, de contrôle par la politique ou par les « on ». On devrait… On pourrait… ou les yaka…. (En sémantique générale et dans la nature « on » n’existe pas. On ne désigne rien).

    Mais quand la partie s’achève les joueurs ont tous perdu même les gagnants.

    Ils se retrouvent donc dan le monde réel. Ils doivent alors jouer à d’autres jeux, la guerre, la révolution, la misère, les famines, le chômage etc.

    Tant que l’on ne changera pas la structure (encore toujours « on » !) il n’ya rien à y faire sauf ce que les commentateurs prévoyants de ce blog et d’ailleurs, ont fait intuitivement : réduire au maximum la dépendance au système, devenir prosummeur (producteur de sa consommation) chercher d’autre moyens d’échange, troc et monnaie alternatives. Les recettes existent, il suffit de regarder ce qui s’et fait pendant les guerres, ou plus récemment en Argentine et où le FMI et la Banque Mondiale ont sévit.

    Un petit livre remarquable sur les moyens alternatifs d’échange : « De l’innovation monétaire aux monnaies de l’innovation » Editions fyp Auteur Jean Michel Cornu.

    On trouvera aussi dans « The future of monnaie » malheureusement pas édité en Français, une liste exhaustive des produits qui ont acquis une fonction monétaire d’échange dans les situations critiques. Outre naturellement l’argent et l’or mais en petites pièces comme les Napoléons, le dix centimes suisses etc.

    Et bien sur des conserves, des denrées durables et des objets indispensables devenus rares ou trop chers. Et puis la solidarité, si possible au sein d’une communauté de personnes ayant la même mentalité de partage.

    Quand à changer la structure de la monnaie et la modalité démocratique de son émission, aussi longtemps que nous continuerons à dire ON doit, ce ON, même s’il s’agit d’un président et non pas du peuple, n’aura pas d’autre conséquence qu’une révolution de Palais dans le meilleur des cas, ou qu’un assassinat comme dans le cas du décret 11110 par Kennedy mentionné plus haut dans le vidéo.

    Et surtout ne perdons pas notre temps en débats et en commentaires sur les Attali, les Alain Minc et autre agents, faux prix Nobels de la banque de Suède ou pas. Car entrer dans leur logique pour les disqualifier nous converti au mieux en idiots utiles.

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  • Michel Ickx // 04.01.2015 à 16h37

    Pardonnez-moi d’intervenir encore, mais je serai bref.

    @ Tous.
    En relisant le document joint par Renaud, je me suis souvenu de ce petit livret qui coûte 1 Euro aux Editions Yves Michel « La face cachée de la monnaie » de http://www.journArles.org, que vous pouvez acquérir avec réduction (35 Euros plus port pour 100 exemplaires).
    Il s’agit des contes de Louis Even et d’autres textes très courts et très clairs. J’en ai acheté une centaine et je les ai distribués comme l’ont fait de nombreux acheteur, a l’instar de « Indignez-vous » de Stéphane Hessel.

    Le seul problème c’est que, comme la lettre cachée de Edgar Poe, c’est tellement évident que beaucoups, dans notre entourage, auront du mal a y voire la triste réalité de cette arnaque monétaire.

    Pensez-y 100 acheteurs de 100 exemplaires = 10 .000 exemplaires circulants…….

    On peut les déposer dans des endroits publics de passage, gares, bureaux de poste etc. avec mention « à faire circuler après lecture »

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    • Renaud // 05.01.2015 à 14h14

      Un grand merci Michel Ickx pour vos deux réponses, @ le 4 janvier 2015 à 15h59 et à 16h37 .
      C’est encourageant de voir que, vaille que vaille et malgré le brouillard et la confusion entretenue, de plus en plus de gens comprennent et voient de plus en plus clairement – où – se situent la vraie pierre d’achoppement.

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  • GRANDAIS // 04.01.2015 à 22h04

    La banque touche des rendements (les intérêts) et le contribuable assume le risque.
    Or les financiers nous ont toujours appris que le rendement récompensait le risque.
    Risque nul = rendement nul
    A quoi sert donc la banque ? C’est une mafia? Un rentier ?
    Autant redonner le pouvoir de la banque centrale à l’état, c’est plus simple et les intérêts seront plus faibles voire nulles

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  • Daniel Maniscalco // 05.01.2015 à 12h40

    Solution :

    Pour les 99,8% des petites entreprises européennes : Se financer par les monnaies complémentaires.

    Cela permet la résilience aux chocs en cours et à venir.

    Cela permet d’éviter d’endetter encore plus les états et donc par extension, les citoyens.

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    • V_Parlier // 05.01.2015 à 15h17

      Au passage, quelqu’un a-t-il remarqué la baisse plutôt significative de l’euro ces derniers jours?
      C’est moi qui rêve dans mon coin ou il se casse sérieusement la figure?

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      • step // 06.01.2015 à 23h46

        force est de constater que la trouille grecque nous rend déjà service…

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  • Numis56 // 11.01.2015 à 11h34

    On peut critiquer les propositions du FMI, mais je trouve quand même impressionnant que ce soit cet organisme qui propose quelque chose et que le gouvernement français, rien du tout, tout en promettant de la croissance …

    De toute façon, pour moi il n’y a pas 36 solutions pour résoudre ce problème d’accès au crédit. Soit l’état participe (via une banque nationale, soit sous forme de garanties), soit émergent de nouveaux établissements de crédit répondant aux besoins du marché. En même temps, il faudrait peut être revoir le monopole accordé aux banques en matière de prêts.

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