Les Crises Les Crises
14.septembre.201414.9.2014 // Les Crises

Débat Attali-Veil-Garaud-Chevènement sur l’euro en 1996…

Merci 246
J'envoie

Souvenirs, souvenirs…

Vous pouvez reprendre les « meilleurs » répliques en commentaire svp ? Merci…

127 réactions et commentaires

  • Carton Jean-Baptiste // 14.09.2014 à 02h24

    Chevenement: « Le projet de monnaie unique implique que … tout ce la se fait autour du mark, c’est à dire d’une monnaie surévaluée avec des taux d’intérêts tout à fait excessifs sur la durée. » à environ 2’45

    Garaud:  » Le lien entre l’Europe et la solution des problèmes économiques et sociaux français a été fait par ceux qui ont voulu l’Europe de Maastricht, au contraire. » à environ 5′

    Attali: « lorsque le Traité de Maastricht sera apliqué, il est EVIDENT qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie
    unique » à environ 5’25

    Attali:  » La question est la suivante, soit nous aurons une Europe allemande parce que nous n’avons pas de monnaie unique, et la monnaie unique sera le mark et la France deviendra irréversiblement une colonie allemande. Soit nous faisons une monnaie unique et nous aurons une monnaie unique qui ne sera pas le mark (coupé par Chevennement et Garaud) soit nous faisons cela et nous avons la chance de créer une Europe qui ne sera pas sur le modèle allemand » (un peu d’enfumage intellectuel classique)

    Garaud: « L’union monétaire ne réunira qu’une partie des pays c’est à dire l’Allemagne, le Benelux, la France et l’Autriche dans un premier temps et nous sommes minoritaires dans cette structure et deuxièmement, elle fait perdurer à l’intérieur des cette structure une situation minoritaire pour la France qui ne pourra pas faire prévaloir ses intérêts ». a environ 8’45

    Chevenement: « La construction européenne qui a été imaginée enchaine la France à un modèle qui n’est pas du tout celui d’une Europe européenne car l’Allemagne pour toutes sortes de raisons est tournée vers les Etats-Unis. Autrement dit, on fait de l’Europe la succursale des Etats-Unis (cf conflit ukrainien) et on le fait de manière d’autant plus irréversible qu’on asservit la France à un modèle allemand qui est celui d’une banque centrale indépendante qui ne laisse place à la politique que comme à une sorte d’appendice technique » à environ 11’10

    Attali: « La BCE n’aura absolument pas comme fonction de fixer la parité avec le dollars. Ca, ça reste heureusement de la compétence des gouvernements.
    Garaud: Qui n’auront plus de monnaie
    Attali: Mais pas du tout, lisez l’article 107 du traité de Maatricht.[…] Dans tous pays de la planète[…] la banque centrale est indépendante sinon on fait payer les bêtises d’aujourd’hui par les générations futures. »

    Garaud a Veil:  » Vous nous dites que ce n’est pas un projet fédéral, c’est inexact! Le chancelier Kohl, lui même, a dit au lendemain de sa dernière élection: « Je ferais en sorte que les structures fédérales de l’Allemagne soit irréversible » » a env.18’20

    Attali: « C’est un agenda européen pour ensuite élargir l’Europe à l’Europe de l’est, en particulier à la Russie, car il faudra faire avec la Russie exactement ce que l’on vient de faire avec l’Allemagne. C’est deuxièmement protéger les services publiques[…] mais la question est de savoir si on pourrait le faire si on ne construisait pas l’Europe »20’35 (L’Europe est là mais les SP eux s’en vont)

    Garaud: « Nous devons être un partenaire de l’Allemagne et pas un sous-traitant comme nous allons l’être dans l’union monétaire. » 21’35

    A noter que Simone Veil est sans cesse à brandir la menace de la guerre pour justifier le projet de son parti qui était l’Europe fédérale qu’elle se trouve naturellement hors-sujet dans un debat sur l’euro. Ses commentaires sont sans importance.

    J’espère vous avoir aide et merci pour le travail que vous faites. Je consulte ce blog dés que le temps me le permet. Merci pou les liens menant à d’autres blogs également.

      +3

    Alerter
    • reneegate // 14.09.2014 à 12h13

      Je rajoute la fin de l’intervention de Chevènement qui est lumineuse en sachant en 2014 que François Hollande était nommé Young Leader par la French American Foundation à ce moment là et d’autres caciques le seront ensuite. Ils sont majoritaires désormais au gouvernement : vassalisation US, libéralisme et chomage, régionalisation et perte de souveraineté nationale, quoi d’autre? C’est une leçon de politique et évidemment ce poltique brillant n’a jamais dépassé 10% des voix en France alors.

      « La construction européenne qui a été imaginée enchaine la France à un modèle qui n’est pas du tout celui d’une Europe européenne car l’Allemagne pour toutes sortes de raisons est tournée vers les Etats-Unis. Autrement dit, on fait de l’Europe la succursale des Etats-Unis (cf conflit ukrainien) et on le fait de manière d’autant plus irréversible qu’on asservit la France à un modèle allemand qui est celui d’une banque centrale indépendante qui ne laisse place à la politique que comme à une sorte d’appendice technique une Europe fédérale, une Europe des régions…. on voit que sur le plan de la politique économique cette Europe porte la marque du conservatisme, et c’est ce que je reproche au parti socialiste c’est qu’il était absolument incapable de voir que dans la durée il s’enlisait dans une ornière absolument mortelle pour lui, qui le mettait en contradiction avec les aspirations de ceux qui naturellement attendent de la gauche qu’elle s’attaque au problème de l’emploi, à la limite je peux comprendre votre position Mme Veil, ce que je ne comprends pas c’est cette obstination du PS a rouler dans ces fonds de rivière »

      les FAF du gouvernement :

      François Hollande depuis 1996
      Laurent Fabius young leader au CRIF
      Najat Vallaud-Belkacem, depuis 2006
      Emmanuel Macron depuis 2012
      Marisol Touraine depuis 1998
      François Rebsamen n’a jamais été jeune
      Fleur Pellerin, depuis ???

        +2

      Alerter
      • dupontg // 14.09.2014 à 20h31

        vous pouvez ajouter celui de l’ancien gouvernement qui a ete habilement infiltré par holland comme commissaire europeen de l’economie…moscovici bien placé pour pousser le TAFTA

          +0

        Alerter
      • dupontg // 14.09.2014 à 20h48

        j’oubliais le dernier en date…..le remplaçant de Thevenoud..

        Matthias Fekl young keader FAF 2013

          +0

        Alerter
      • Madeleine // 14.09.2014 à 22h18

        Chevènement dit exactement… rouler dans ces fondrières » : lieu souvent envahi par l’eau et généralement marécageux ; trou d’une route défoncée. Et non pas fonds de rivière.

          +1

        Alerter
      • step // 15.09.2014 à 09h51

        vous pouvez y ajouter le premier ministre actuel il me semble.

          +0

        Alerter
    • reneegate // 21.01.2015 à 22h25

      et auprès de qui Hollande prend conseil? celui qui se plante sur tous les points : Attali. C’est le signe d’une oligarchie : pas d’évaluation, aucun risque, Attali se trompe en 1996 et continue à vendre « conseils » et « bouquins » en 2014. François Hollande young leader en 1996 et président en 2012 malgré les mauvais résultats successifs, Sarkosy ….. ………….
      Toujours me revient à l’esprit un Albert Jacquard lui aussi on ne peu plus juste en 1996 lorsqu’il dit : « nous sélectionnons les plus dangereux » http://www.youtube.com/watch?v=9v9updAv018&list=WL et qui n’a jamais été consulté évidemment (). Notez que Jacquard ne dit pas « incompétents » mais « dangereux » suscitant ainsi des ambitions et des intentions bien au delà du président normal et affable que la pressunic nous vend.et pronostiquant les propos « bourgetisant » de l’animal politique.

        +1

      Alerter
  • AVERELL DALTON // 14.09.2014 à 02h36

    il faudrait reprendre chaque réplique de Attali et Weil et les debunker une par une, par un UPRien, ça serait fracassant ! sans ironie aucune. Même pas besoin en fait : il suffirait de constater les dégâts 20 ans après pour se rendre compte à quel point Atttali mentait (et ment toujours) sur le rôle de la BCE… Chevennement et Garraud sont extrêmement lucides !

      +2

    Alerter
  • PA.Québec // 14.09.2014 à 03h20

    Jacques Attali (5 min 20) :

    « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très force croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. »

    On aimerait un petit mea culpa, Jacques.

      +1

    Alerter
    • FL // 14.09.2014 à 08h15

      Un mea-culpa de J. Attali ! Autant attendre la fin du chômage grâce à l’euro, à l’Europe et à la mondialisation.

      .

        +2

      Alerter
      • Thomas // 14.09.2014 à 11h49

        Quand la vérité est le mensonge, le mea culpa est obsolète….

          +1

        Alerter
        • sam // 14.09.2014 à 21h22

          Faut pas rêver… Si ce type et quelques autres (BHL en tête) devaient revenir sur leurs erreurs, ils produiraient (enfin !) un bon livre, et bien gros…

            +1

          Alerter
  • PA.Québec // 14.09.2014 à 03h49

    Marie-France Garaud affirme que le Traité de Rome s’opposait au fédéralisme politique vers lequel glisse l’Europe, il s’agissait d’une association d’États libres qui défendaient de manière pragmatique leurs intérêts et restaient maîtres de leurs intérêts essentiels.

    Simone Veil à 8 min 50 s :

    « Au contraire, nous nous sommes plutôt éloignés du modèle fédéral, car aujourd’hui… Nous nous sommes éloignés, si on reprend le Traité de Rome et l’esprit dans lequel le traité de Rome a été signé, c’était un esprit fédéral et on est restés jusqu’en 1990 dans l’idée qu’on était toujours dans cet espoir. Or, aujourd’hui, la situation est totalement différente. Je dirais qu’au fond on est beaucoup plus pragmatiques, qu’on a compris que l’Europe n’était ni une fédération, ni une confédération, mais quelque chose de sui generis. Et qu’il fallait poursuivre dans cette voie, dans cette voie pragmatique. Y a que comme ça qu’on s’en sortira. »

    (Prix de la langue de bois et de la noyade de poissons ?)

      +2

    Alerter
  • Rd // 14.09.2014 à 03h56

    Un petit best-of (ou plutot worst-of) d’Attali :

    * Un, il faut réduire les impôts. Très important pour relancer l’économie (2:10 développé dans son monologue « il faut réduire la dette », ça ne manque pas de sel)

    * Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera de l’emploi, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est ÉVIDENT qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera car nous auront un grand espace économique avec une monnaie unique (5:20)

    * Soit nous aurons une Europe allemande parce que nous n’aurons pas de monnaie unique, et la monnaie unique sera la Mark. Et la France deviendra irréversiblement une colonie allemande. Soit nous faisons une monnaie unique, et nous aurons à ce moment là une monnaie qui ne sera pas la Mark. […] Et nous avons le chance de créer une Europe qui ne sera pas sur le modèle allemand. (7:05)

    * la Banque centrale européenne n’aura absolument pas comme fonction […] de fixer la parité avec le dollar. Ça ça reste heureusement de la compétence des gouvernements. (13:58)

    Attali : Dans tous pays de la planète […] la banque centrale est indépendante. […]
    Chevènement : Elle ne l’est ni à Washington, ni à Tokyo…(brouhaha)
    Attali : Mais bien sûr qu’elle l’est à Washington ! (14:15)

      +1

    Alerter
    • Surya // 14.09.2014 à 20h39

      La FED n’est pas indépendante du gouvernement fédéral puisque c’est ce dernier qui nomme son Président.

      Sinon les actionnaires de la FED sont toutes les banques des Etats-Unis puisque c’est une condition pour pouvoir exercer là bas, ces actions sont non cessibles et la rémunération est fixée à l’avance. Par ailleurs tous les intérêts sur les t-bonds en portefeuille sont reversés au Trésor.

        +0

      Alerter
  • PA.Québec // 14.09.2014 à 04h01

    À 12 min 48 s:

    Attali – Qu’est-ce qu’a apporté l’Europe à la France ? La France est le premier exportateur au monde par tête d’habitant, grâce à la construction européenne.
    Chevènement – Avec cinq millions de chômeurs.
    Attali – La France est la quatrième puissance industrielle grâce à la construction européenne. Et demain, demain. Si nous ne faisons pas…
    Chevènement – Production stagnante depuis 15 ans…
    Attali – Demain, si nous ne faisons pas l’Europe, la France toute seule sera moins d’un pour cent de la population mondiale…
    Garaud – C’est ce que disait M. Giscard d’Estaing.
    Attali – Eh bien, de ce point de vue je suis d’accord avec lui.
    Chevènement – C’est ce que disait le maréchal Pétain en 1940.
    Attali – Mais enfin, voyons. Voyons. Ne mélangez pas les concepts qui n’ont rien à voir. C’est absurde. »

    (En quoi l’Europe à 28 s’en tire-t-elle mieux que la Norvège, le Canada, etc. nettement plus petits au niveau de leur population ?)

      +0

    Alerter
    • Nerouiev // 14.09.2014 à 09h24

      Je m’accroche à ce passage cité pour commenter.
      A l’époque on parlait beaucoup de marchés et pour la France une façon de faciliter le commerce et l’exportation vers des pays qui sont maintenant dans l’Europe. Mais aujourd’hui nous sommes dans le même bateau et ce bateau n’a plus de ressources pour rentrer au port, peu importe comment nous partageons les rations en laissant quelques uns crever de faim. C’est un peu ce que ne voyaient pas Attali, que le réservoir allait se vider. Aujourd’hui on attend un remorqueur soit américain (qui viendra peut-être pour nous piller sans nous tirer) , soit eurasiatique (vraisemblablement plus sûr).
      Pour le moment, la Norvège et le Canada ont des embarcations plus petites et du carburant.

        +1

      Alerter
      • Manu // 14.09.2014 à 10h36

        « Aujourd’hui on attend un remorqueur soit américain (qui viendra peut-être pour nous piller sans nous tirer)… »

        Exactement ce qu’est le TAFTA, un accord de libre pillage, accord sensé nous amener 0.5 points de pib et quelques centaines de milliers d’emploi à l’horizon…2025.
        Ca va se finir dans le sang cette histoire européenne.

          +1

        Alerter
        • Chris // 14.09.2014 à 11h05

          C’est aussi mon avis. Le faire-part mortuaire est déjà imprimé, en tout cas pour les PIGS y.c. la France. On retarde juste la publication.
          A moins de sortir de l’UE/€/OTAN, la France disparaitra corps et biens : le processus de destruction n’aura duré que 50 ans, si l’on soustrait la période gaulliste. C’est pourquoi il refusait une Europe supranationale… mais les Allemands sous la pression us, modifièrent le protocole du Traité de Bruxelles dans ce sens.

            +1

          Alerter
    • Pierre // 15.09.2014 à 15h01

      Tout à fait d’accord, je trouve ces arguments « tous seuls on va disparaitre », sans argumentation derrière, carrément pathétiques.
      Au niveau militaire ca a un sens, mais je ne crois pas qu’Attali réfléchisse comme ca… En général tout est à l’échelle, la taille absolue peut avoir un poids en politique internationale (j’ai pas remarqueé que l’UE y brillait, mais bon…) mais la doctrine européenne c’est justement de ne jamais peser ! Aucune restriction, le moins de services publics et subventions possibles (agriculture exceptée peut-etre, mais au final c’est surtout au bénèf des gros producteurs).
      Donc, quel interet au final ? Ca nous ouvre les marchés d’autres pays membres ? Ca leur ouvre le notre aussi je rappelle, sans compter que les accords commerciaux et de libre échange existent depuis longtemps…

        +1

      Alerter
  • saturne // 14.09.2014 à 04h05

    Bonjour
    petit bilan d’ACRIMED concernant les économistes que l’on « voit » tout le temps dont Attali,Minc
    http://www.acrimed.org/article3904.html

      +0

    Alerter
  • PA.Québec // 14.09.2014 à 04h38

    Jacques Attali au sujet du Traité de Maastricht : « si vous lisiez l’article 107, *bis* » ponctué d’un doigt vers le haut.

    Je ne trouve pas d’article 107 bis… dans le Traité sur l’Union européenne (dit de Maastricht) publié au Journal officiel n° C 191 du 29/07/1992 p. 0001 – 0110

    http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:11992M/TXT&rid=15
    ou
    http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:11992M/TXT&rid=15

    il se lit : « Article 107

    Dans l’exercice des pouvoirs et dans l’accomplissement des missions et des devoirs qui leur ont été conférés par le présent traité et les statuts du SEBC, ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres ou de tout autre organisme. Les institutions et organes communautaires ainsi que les gouvernements des États membres s’engagent à respecter ce principe et à ne pas chercher à influencer les membres des organes de décision de la BCE ou des banques centrales nationales dans l’accomplissement de leurs missions.»

    J’avoue ne pas comprendre ce qui permet à Attali d’affirmer même à l’époque que les gouvernements pourront fixer la parité avec le dollar. Grâce à quels instruments ?

    L’article 107 a été remplacé par l’article 129 (consolidé) après le Traité de Lisbonne qui n’a pas plus de 129 bis au passage.

    http://register.consilium.europa.eu/doc/srv?l=FR&f=ST%206655%202008%20REV%207

      +0

    Alerter
    • zebulon // 14.09.2014 à 07h29

      l’article 107 bis est la partie de l’annexe top secret qui annule et remplace l’article 107
      indispensable , déjà que quand on leur pose la question ces cons de français et de hollandais vote le contraire de ce qu’il faut
      si en plus on met les articles secrets, ils seraient capables de demander l’indépendance de la france.

      oh on n’est pas en écosse , ici.

        +0

      Alerter
  • lesnievsky // 14.09.2014 à 04h45

    En gros, Chevènement et Garaud ne sont pas démentis par ce qu’on constate aujourd’hui.

    Par contre, les prévisions de Veil et d’Attali sont stupéfiantes.

    Quand on s’est autant trompé, et qu’on a entraîné derrière soi son propre peuple, la moindre des choses serait de SE TAIRE DEFINITIVEMENT.
    C’est d’ailleurs ce qu’a fait Veil.

    Cet exercice de révision des prévisions faites par nos responsables politiques est décoiffant et gagnerait à être fait plus souvent.

      +0

    Alerter
    • Varenyky // 14.09.2014 à 11h48

      Oui y a t il une seule mesure annoncée par Jacques Attali qui a été vérifiée par les faits?
      J’ai beau chercher je n’en trouve guère.
      Par contre je me souviens quand je suis rentré à l’Université en 1977 la crise commençait, Attali était à l’époque professeur à l’université de Dauphine, directeur de thèse d’une copine plus âgée, cette étoile montante du monde médiatique, passait déjà sur les plateaux télé nous décrivant un monde merveilleux si l’on mettait en application ses idées.

      2014-1976=38, cela fait plus de 38 ans que ce zigoto nous abreuve de ces pensées qui toutes été aussi inefficaces les unes que les autres, (sauf peut être la création de la Berd mais quel est son véritable rôle dans cette histoire)
      MF Garaud et JP Chevenement avaient à l’époque une vision digne de Cassandre, mais passaient à l’époque pour des ringards.
      Quand à la copine, elle fit une thèse très brillante, avec les félicitations de son Mentor. Très idéaliste et optimiste, elle applaudit à l’arrivée de la Gauche au pouvoir, en continuant plusieurs années à croire à la direction qu’il fallait prendre…
      Elle mit fin à ses jours, vers 1990, je ne sais pas si la distorsion entre la brillante théorie et la noire réalité en fut la cause, mais on pourrait le comprendre.

      PS pour finir sur une note un peu plus drôle, Attali se prend pour un chef d’orchestre. Les vrais musiciens sont pliés de rire, quand ils voient cela, surtout lorsqu’ils le voient battre la mesure à contre temps.

        +0

      Alerter
  • PA.Québec // 14.09.2014 à 04h49

    À 20 min 40 s, Attali aborde l’ordre du jour, l’agenda à venir :

    « Élargir l’Europe à l’Europe de l’Est, et en particulier à la Russie, car il faudra faire avec la Russie exactement ce qu’on vient de faire avec l’Allemagne [de l’Est]. »

      +0

    Alerter
    • Dany // 14.09.2014 à 09h01

      J-P Chevenement : La construction européenne qui a été imaginée, à l’origine d’ailleurs par le chancelier Kohl, enchaine la France à un modèle qui n’est pas du tout
      celui d’une Europe européenne, car l’Allemagne, pour toutes sortes de raisons, économiques, militaires, historiques, est tournée vers les Etats-Unis. Autrement dit, on fait de l’Europe, la succursale des Etats-Unis et on le fait de manière d’autant plus irréversible, qu’on asservi la France à un modèle allemand qui est celui d’une banque centrale indépendante qui ne laisse place à la politique que comme une sorte d’appendice technique, une Europe fédérale, une Europe des régions. On voit ce qui se passe en Italie où Mr Bossi réclame la partition, on voit la Catalogne aujourd’hui qui est l’arbitre des destinées espagnoles. On voit que sur le plan de la politique économique, cette Europe porte la marque du conservatisme.
      C’est extraordinaire de voir combien J-P Chevenement et M-F Garaud voyaient juste et à quel point J Attali et S Veil se fourvoyent complètement. Et poutant, J Attali est toujours invité, écouté tel un expert de la bonne façon de penser et d’agir. Je n’ai jamais entendu de sa part un mea culpa pour ses erreurs d’analyses. Au contraire, il affiche toujours un air suffisant et sûr de lui pour nous asséner que la solution à tous nos problèmes est toujours et encore plus d’Europe, plus de réformes et plus d’austérité pour la population. En fait, il prêche pour l’oligarchie au pouvoir donc pas étonnant qu’il soit si souvent invité à des « débats » télévisés

        +0

      Alerter
  • Kellhus // 14.09.2014 à 06h32

    Jean-Pierre Chevènement, très lucide:

    “La construction européenne qui a été imaginée enchaîne la France à un modèle qui n’est pas du tout celui d’une Europe européenne car l’Allemagne, pour toutes sortes de raisons – économiques, militaires, historiques – est tournée vers les Etats-Unis. Autrement dit, on fait de l’Europe la succursale des Etats-Unis et on le fait de manière d’autant plus irreversible qu’on asservit la France […] à un modele allemand, qui est celui d’une banque centrale indépendante, qui ne laisse place à la politique que comme à une sorte d’appendice technique. Une Europe fédérale, une Europe des régions […]”
    [11’]

      +0

    Alerter
    • PA.Québec // 14.09.2014 à 07h18

      Je ne suis pas sûr que l’Allemagne soit la succursale des États-Unis, elle peut l’être un moment, mais je ne dirais pas foncièrement.

      Le problème n’est pas là : c’est plutôt que les intérêts de l’Allemagne ne sont pas nécessairement ceux de la France.

      À une époque, on a craint que l’Allemagne serait finlandisée (ce n’était pas dans l’intérêt de la France, mais cela aurait pu l’être pour l’Allemagne afin d’être réunifiée plus tôt), aujourd’hui on parle de l’américanisation de l’Allemagne (c’est peut-être vrai, mais ce n’est pas dans l’intérêt de la France de suivre cette pente), d’autres parlent du fait que l’Allemagne lorgne de plus en plus vers l’Est (Pologne, Tchéquie, Russie, etc.).

      Bref, il n’y a pas nécessairement communauté des intérêts entre l’Allemagne et la France.

      Pourquoi s’attacher à tout prix à l’Allemagne pour avoir « du poids » ? On voit ce que cela donne aujourd’hui, la France est réduite au rôle de petit vassal atlantiste comme un autre. Quel avantage? La France n’a pas grand-chose à craindre de la Russie (trop éloignée, dépend peu du gaz russe, etc.), elle devrait y trouver une alliée, lui vendre du matériel. Eh bien, non, il faut faire plaisir aux autres et renoncer à des contrats juteux, « pour avoir du poids ». Au passage quand il s’agit de payer pour les interventions en Afrique, là les autres avec qui elle est enchaînée en Europe se débinent.

        +0

      Alerter
      • bluetonga // 14.09.2014 à 10h28

        Succursale, c’est sévère, mais fidèle vassal et puissant baron, certainement. Avec son propre agenda en tête, comme l’exprimait Todd? Qui sait?

        Les USA avaient besoin de l’Europe en un seul package pour l’asservir. Par asservir, j’entends l’utiliser comme plate-forme de la mondialisation voulue par leur oligarchie financière, qui détient déjà les strapontins de la gouvernance mondiale. Ironiquement, c’est de nouveau avec l’Allemagne en guise de « guide » que le projet se dessine.

        L’Europe telle qu’elle est discutée dans la vidéo était encore un projet civilisationnel, avec une échine économique, certes, mais basée sur une certaine vision d’un modèle européen humaniste. Dans l’ombre, depuis Washington et Wall Street, ce n’était déjà que la proie du Corporate Power et de l’empire. L’Europe, première étape de la mondialisation, du tout-à-l’économie, et surtout, du tout-à-la-finance.

        Pendant que nous vaquons tranquillement à nos affaires, le TTIP progresse, dans l’ombre lui aussi. J’ai trouvé ce lien très intéressant hier sur le site de Michael Goodwin (Economix), en français:

        http://economixcomix.com/home/tpp-French/

          +0

        Alerter
        • Chris // 14.09.2014 à 11h55

          Excellent lien cette page Economixcomix.
          A diffuser largement partout, pour que les gens comprennent et demandent des comptes à leurs élus.

            +0

          Alerter
      • ioniosis // 14.09.2014 à 11h52

        rappelons que l’europe coùte 7MDS d’euros /AN à l’étât français , c-a-d aux contribuables

        français , ce n’est plus un enchainement , mais soit du racket , où de la prostitution.

        le choix est trés peu ragoutant pour notre pays.

          +0

        Alerter
  • Jonathan Fayard // 14.09.2014 à 07h21

    Attali prônait la décroissance dans le passé…

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2007/10/23/croissance-attali-contre-attali-par-herve-kempf_970085_3232.html

    Cet homme n’a qu’une seule constante intellectuelle, l’opportunisme. Son seul intérêt , regardé dans quelle direction il bifurque pour savoir là où le vent tourne.
    Vous l’avez vu incendiez gratuitement Chouart à CSOJ, après avoir parlé de révolution et « d’État coach »… pathétique.

    Quand on sait que c’est ce genre d’individu qui conseille le pouvoir depuis des années tout devient plus clair.

    En revanche, Marie-France Garaud toujours constante et très juste, dommage qu’elle est travaillée avec Pasqua et de Villiers.

      +0

    Alerter
  • zebulon // 14.09.2014 à 07h21

    en 96 , la croissance est nulle , la dette est insupportable
    en 14 , aaargh
    et attila est de retour

    une petite chanson pour feter çà

    Fooormidable… de maestro

      +0

    Alerter
  • Patrick Luder // 14.09.2014 à 07h29

    Il faut quand même se rendre à l’évidence, vingt ans après. que toutes les attentes de cette Europe se sont révélées décevantes. La construction Européenne n’aura permis, ni la croissance, ni le plein emploi, ni la paix, ni la stabilité. Par contre il faut aussi remarquer que les craintes de perte d’autonomie se sont révélées exactes …

    Quand on voit ce débat d’un autre temps, il y avait encore de respect et de la compétence, deux composants essentiels de la politique qui sont absents aujourd’hui de tous débats.

      +0

    Alerter
  • claude // 14.09.2014 à 07h37

    Attali a travaillé à la construction de l’europe d’aujourd’hui
    c’est un mondialiste
    pour se donner bonne conscience il est président de PLANET FINANCE, mais pas dans des fins humanitaires qui seraient tout à fait louables mais pour apprendre le crédit aux gens qui n’en n’ont jamais eu besoin jusqu’à maintenant.
    Quel progrès !
    Chevènement dit souvent des choses justes mais il n’est jamais écouté ou pire ses propos sont portés en dérision

      +0

    Alerter
    • PA.Québec // 14.09.2014 à 10h02

      C’est la fuite en avant d’Attali : il a eu tort pour Maastricht et l’Union européenne, c’est qu’elle était trop petite.

      Il faut donc un gouvernement mondial avec une monnaie unique et une zone économique libérée des entraves des funestes nationalismes et autres protectionnismes, alors les oiseaux chanteront, le chômage disparaîtra et l’amour régnera.

        +0

      Alerter
  • JACKTURF // 14.09.2014 à 07h46

    « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé. » (Michel Sapin, ministre socialiste des finances, Le Monde, 6.5.92)

    Moralité : C’est beau j’en pleurerai, snif…

    AUBRY (Martine) : Premier secrétaire du Parti socialiste (depuis 2008), Ministre du travail (1991-1993, 1997-2000)

    « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. (12 septembre 1992, discours à Béthune)

    Moralité : Personne de courageux dans les médias pour lui mettre dans les « dents » cette phrase historique ?

    GOEBBELS (Joseph) : Ministre du IIIème Reich (1933-1945)

    « Je suis convaincu que dans cinquante ans d’ici, les gens ne penseront plus en terme de pays ».

    (11 septembre 1940, « Das europa der zukunft » (« l’Europe du futur ») : discours aux travailleurs intellectuels et aux journalistes tchèques, reproduit dans Walter Lipgens : « Documents on the history of European integration », (De Gruyter, Berlin and New York, 1985). p73)

    Moralité : Nous n’en sommes plus loin avec la mondialisation et la pensée unique dominante…

    ROCKFELLER (David) : Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale

    « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »

    (Réunion des 6-9 juin 1991 du Groupe de Bilderberg à Baden Baden)

    (Certains disent que c’est un Fake (faux), mais en fait peu importe, la réalité dépasse la fiction dans l’histoire humaine, donc c’est devenu vrai par la force des choses…)

    ROCARD (Michel) : Ancien premier ministre et depute europeen

    « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. »
    (27 août 1992, Ouest-France)

    Moralité : Quel visionnaire cet Enarque « promotion 58 » , on en reste bouche bée ! D’avoir du porter le Totem quand il était Chef de troupe « scout unioniste » doit y être aussi pour quelque chose dans sa perception des réalités de ce monde…

    GISCARD D’ESTAING (Valéry) : Président de la République (1974-1981), Président de la Convention pour l’avenir de l’Europe (2001-2003)

    « Si le traité [de Maastricht] était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. »

    Moralité : Non, il est trop âgé, je préfère me taire, ça le tuerait…

    Tous de grands Hommes, tous de grands devins devant l’Eternel…Jamais à aucun moment de leur vie la honte ne les étouffent ?

    D’autres citations sur « L’Observatoire de l’Europe »

      +1

    Alerter
    • FL // 14.09.2014 à 09h32

      Pour seulement se maintenir, l’Europe, leur Europe, nous condamne à être soumis à un SYSTEME AUTORITAIRE de plus plus ferme et impitoyable.

      La méthode douce par directive (on ne dit pas ordre), de gouvernement par Bruxelles en utilisant nos dirigeants marionnettes, deviendra inévitablement une dictature brutale (déjà le vote de 2005 ne fût pas particulièrement démocratique ni tendre).
      Au moyen principalement de sa propagande, c’est elle qui nous contrôle et empêcher le plus grand nombre de penser autrement que nous l’imposent J. Attali, S. Veil, N.Sarkosy, F. Mitterand, F. Hollade, les journalistes de partout, les penseurs de nul part (BHL) etc. ou… M. Aubry (fille de son père tout de même, dont on devrait entendre parler dans les temps qui viennent), bref qui vous voudrez du moment qu’il présente bien et cela évidement, au nom de La démocratie, du progrès et pour notre plus grand bien.
      Si nécessaire, ils font la guerre, si possible aux marges…ça réduit les velléités d’oppositions et ça soude les « peuples ».

      Et gare à ceux qui relèvent la tête, voyez le sort médiatique réservé aux opposants.

      Je me demande pour combien de temps, on en prend ? En général ce qui relève de la Grande Europe ne dure pas très longtemps et malheureusement fini toujours en horreur.

      Merci Olivier.

        +0

      Alerter
    • ioniosis // 14.09.2014 à 14h22

      l’on peut y ajouter , si vs le permettez , jacques delors , pascal lamy ,pères de la rigueur en 82,

      mais évidemment fondateur de l’europe financière par la complète libéralisation des capitaux,

      entre les états de l’UE et avec les pays tiers. ce qui permet la vente de la FRANCE , au plus offrant,
      actuellement.
      l’europe ? voyez donc

      http://www.youtube.com/watch?v=-5bdhn0IKKU&list=UUf9dEiQAcHb25GTgFX-cfQg

        +0

      Alerter
  • Monertov // 14.09.2014 à 08h21

    Quelqu’un comme Attali qui oeuvre inlassablement et sciemment contre les intérêts de son pays s’appelle un traître .A une autre époque ,c’est le poteau d’exécution qui lui aurait servi de tribune et non les plateaux de tv …

      +0

    Alerter
  • gil // 14.09.2014 à 08h31

    Bonjour,

    Marie France Garaud la vérité sur l’euro

    https://www.youtube.com/watch?v=pGmnfs7GzzI

    Cordialement

      +0

    Alerter
  • BA // 14.09.2014 à 08h53

    1- Premier exemple. Le traité de Maastricht. Le 2 juin 1992, par référendum, le peuple danois dit « non » au traité de Maastricht. Que croyez-vous qu’il arriva ?

    Réponse :

    Le peuple danois fut obligé de revoter une deuxième fois : il y eut un nouveau référendum sur le traité de Maastricht !

    2- Deuxième exemple. Le traité de Nice. Le 9 juin 2001, par référendum, le peuple irlandais dit « non » au traité de Nice à 53,87 %. Que croyez-vous qu’il arriva ?

    Réponse :

    Le peuple irlandais fut obligé de revoter une deuxième fois : il y eut un nouveau référendum sur le traité de Nice !

    3- Troisième exemple. Le traité établissant une Constitution européenne. Le 29 mai 2005, le peuple français vote « non » par référendum. Le 1er juin 2005, le peuple néerlandais vote « non » par référendum.

    Voyant le résultat des référendums en France et aux Pays-Bas, les fédéralistes décident de suspendre les référendums prévus dans les autres pays ! Les fédéralistes veulent bien consulter les peuples, mais à condition que les peuples votent « oui » ! Si les peuples commencent à voter « non », les fédéralistes suspendent les référendums ! Et ça, ce n’est pas de la démocratie, peut-être ?!

    En 2005, quels sont les peuples qui auraient dû être consultés par référendum ?
    – Le peuple danois aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    – Le peuple irlandais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    – Le peuple portugais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    – Le peuple tchèque aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
    – Le peuple anglais aurait dû être consulté. Le référendum est suspendu jusqu’à nouvel ordre.

    4- Quatrième exemple. Le traité de Lisbonne. En réalité, le traité de Lisbonne reprend 98 % du texte de la Constitution européenne, mais la grande différence est que, cette fois-ci, le traité de Lisbonne N’est PAS soumis à référendum !

    Le traité de Lisbonne est adopté par les parlements des Etats européens.

    Une seule exception : le peuple irlandais est consulté par référendum. Le 12 juin 2008, le peuple irlandais vote « non » au traité de Lisbonne. Que croyez-vous qu’il arriva ?

    Comme d’habitude, on a refait voter le peuple irlandais une deuxième fois !

    Conclusion :

    La construction européenne est anti-démocratique. L’Union Européenne est anti-démocratique. Elle doit être détruite.

      +0

    Alerter
    • JACKTURF // 14.09.2014 à 09h16

      SARKOZY (Nicolas) Président de la République

      « Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, qui serait suivi par un référendum au Royaume-Uni. La même chose se produirait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements ».

      (25 octobre 2007, devant le bureau du Parlement européen, cité par The Telegraph, 14 novembre 2007)

      CQFD

        +0

      Alerter
  • Gribouille // 14.09.2014 à 09h25

    Il est fascinant de revenir aux origines de la monnaie unique. On oublie un peu trop vite que l’UEM correspond à certaines conceptions en matière économique qui ont été imposées avec le traité de Maastricht, et qui seront renforcées par les traités qui suivront. Le plus emblématique est l’émergence des banques centrales indépendantes des gouvernements dont la mission via la lutte contre l’inflation était de défendre la valeur de la monnaie et, on l’oublie souvent, d’empêcher les Etats de monétiser leurs dettes en dernier recours. C’est la mise en place progressive d’un carcan où les Etats sont chargées de se discipliner pour maîtriser leur dette publique afin d’éviter le défaut. C’est surtout un transfert de pouvoir à la Finance internationale à qui on assure, la stabilité de la valeur de la monnaie, et la garantie que les prêts aux Etats seront toujours honorés par une stricte discipline budgétaire.

      +0

    Alerter
    • Nicolas Anton // 14.09.2014 à 12h14

      Le déficit des états n’a que pour origine les intérêts payés à des banques privées (1400 mds pour la France depuis 40 ans) et l’exil fiscal dans les paradis fiscaux. Tout ceci est et a été organisé par le lobby mafiocrates des 1%. C’est pas grave : nous reprendrons tout.

        +0

      Alerter
  • Claude MAURIER // 14.09.2014 à 09h37

    Seuls Marie France Garaud et Jean Pierre Chevènement demeurent lucides et solides dans leurs raisonnements : ils ont donné ici des signes d’une vision personnelle, d’un sens des responsabilités et de l’histoire, les « autres » sont notoirement inconséquents, indigents bien avant l’heure, la palme revenant à la consternante et dangereuse intelligence opportuniste de jacques Attali. La conduite des hommes et des organisations d’un pays n’est pas chose aisée ! Il serait temps que la lucidité vienne au plus grand nombre, ici et là, et corrige sans violence la faiblesse des classes dirigeantes globalement défaillantes ici et là…. Est-ce possible ? A quand la bascule vers plus de réalisme, de conscience et de responsabilité du plus grand nombre ?

      +0

    Alerter
  • Jean-Baptiste Bersac // 14.09.2014 à 09h41

    Michèle Cotta 1m50 : « Première question : L’Allemagne annonce une réduction de son budget, la France également, l’Europe a-t-elle les moyens de procéder à ces coupes sombres sans hypothéquer les chances fragiles de la reprises ? »

    Plus de 20 ans plus tard, le problème de l’heure et l’imbécilité de nos élites à y répondre n’a pas bougé d’un iota.

    Attali 2m00 : « Je pense que les coupes budgétaires n’ont absolument rien à voir avec la monnaie unique, qu’elles sont nécessaires de toute façon. On les fait partout, on les fait en Italie, on les fait en Espagne, on les fait en Belgique, on les fait partout. Pourquoi ? Parce que 1) Il faut réduire les impôts — très important pour pouvoir relancer l’économie. 2) Aujourd’hui, le poids de la dette sur notre économie est gigantesque. Nous payons chaque année pour la dette plus que le budget de l’éducation nationale. Et il est tout à fait anormal, je dirais moralement scandaleux de reporter sur les générations suivantes le poids du bien-être des générations actuelles. C’est inacceptable. »

    Ah ! Bravo. Donc il faut donner à ces chers enfants une bonne petite dépression économique histoire qu’ils vous disent merci. Ajoutons que le poids de la dette publique a considérablement augmenté, preuve que la notion de « gigantesque » est très relative. Au Japon, ils en sont à 250 % de leur PIB, et le seul désastre, chez eux aussi, c’est l’austérité, avec par exemple l’augmentation de TVA qui a cette année encore brisé la croissance…

    Chevènement 2m40 : « La réduction des déficits pourrait se faire autrement, par une augmentation des recettes fiscales si la croissance se portait mieux. »

    Merci Jean-Pierre de nous indiquer la sortie. Comme quoi, de l’intelligence il y en avait, ce qui manquait était les cœurs pour l’écouter. Effectivement, et contrairement aux sornettes libérales, il n’y a pas un secteur privé qui s’auto-finance par magie, crée jusqu’aux petits pièces et billets estampillés monopole d’État, il y a au contraire une dépendance au financement par déficit public de ce secteur privé, et malheur à qui s’engage dans l’austérité. C’est lorsque le privé est suffisamment renfloué en déficits publics pour soutenir son activité et la pression fiscale qu’il réduit le déficit public, et non la réduction des déficits publics qui produirait la croissance.

    Chevènement 7m55 : « Vous préférez ligoter la France à l’Allemagne sous prétexte de ligoter l’Allemagne. »

    Holllande couinant à Berlin pour faire un peu moins d’austérité peut-il prétendre le contraire ?

      +0

    Alerter
    • BOURDEAUX // 15.09.2014 à 10h04

      « Hollande couinant à berlin pour faire un peu moins d’austérité » ; Sans rire, quand on est à + de 4% de déficit public, on fait de l’austérité ? Purée ! mais le jour où notre budget national sera juste à l’équilibre, on fera quoi ? On brûlera en enfer ? Soyons sérieux, à 4% de déficit, on ne fait pas d’austérité, on fait la fiesta ! quand le budget est équilibré, on a une vie normale, et ce n’est que quand on commence à dépenser moins que nos recettes qu’on est AUSTERE.

        +0

      Alerter
      • sylla // 15.09.2014 à 18h57

         » à 4% de déficit, on ne fait pas d’austérité, on fait la fiesta !  »
        d’où l’augmentation du chômage et de la pauvreté

          +0

        Alerter
  • cricri // 14.09.2014 à 09h48

    Comment des gens aussi intelligents ( major de promotion des plus grandes écoles françaises) ont pu proférer et prophétiser d’aussi énormes aneries?
    Ils nous ont bourré le mou toutes ces années et beaucoup d’entre nous reprenions ces litanies ineptes devenues vérités.
    Nous avions perdu la guerre en 40 alors que nous avions à la tête de l’Etat un major de polytechnique et à la tête de l’Armée un major de st Cyr…
    Je trouve souvent plus de bon sens dans les commentaires des « petites gens »pourtant incapables de contorsions intellectuelles de ce niveau, à propos de l’Europe, mais quand elles s’expriment elles sont baillonnées aussi sec (cf « rejet » du réferendum).
    L’Europe économique est finalement allemande, l’euro c’est le mark. La chancelière tient les cordons de la BCE bien que l’italien s’agite. La france s’affaiblit, elle est à la remorque d’une allemagne donneuse de leçon: faites comme nous et vous connaitrez l’extase économique!
    Une monnaie et 16 politiques budgétaires différentes! allez comprendre! Un seul taux d’intérêt à 3 mois et des économies en expansion, en récession ou stagnantes! alllez comprendre!
    La monnaie unique est incompréhensible sauf par nos élites capables de vous démontrer que les erreurs d’hier seront les succès de demain.

      +0

    Alerter
  • Jean-Baptiste Bersac // 14.09.2014 à 10h06

    24m40 Chevènement : « Vous faites le jeu de Le Pen en laissant le chômage s’envoler comme ça. » Fin du débat, au propre comme au figuré.

      +0

    Alerter
  • Nicolas Anton // 14.09.2014 à 11h35

    Attali : major de sa promo à Polytechnique et 3ème de sa promo de l’ENA ! Se tromper aussi lourdement et encore aujourd’hui lorsqu’on l’écoute est juste effrayant et démontre à quel point notre système éducatif opère trop souvent la sélection des plus mauvais. A moins que cela soit de la malhonnêteté intellectuelle..

    Maurice Allais, P Seguin et Chevènement (et beaucoup d’autres mis hors-jeu) avaient sur Maastricht la bonne analyse.

      +0

    Alerter
  • Nicolas Anton // 14.09.2014 à 11h58

    Et la mauvaise foi manifeste d’Attali sur la véritable mission de la BCE qui est le contrôle des prix, pourtant clairement écrit dans les statuts. Le chômage n’est qu’un objectif « éventuel » non obligatoire.

    Par ailleurs la précision de l’analyse de JP Chevauchement (de concert avec MF Garaud) est tout simplement époustouflante! Cet homme avait raison depuis le début.

    Merci OB pour cette vidéo ou tout est dit sur ce qu’allait être la futur Europe.

      +0

    Alerter
  • Lars // 14.09.2014 à 12h25

    Voici un petit extrait d' »Une brève histoire de l’avenir », un livre signé Jacques Attali, paru chez Fayard en 2006. C’est à la page 317 :

    « Les villes, où se retrouveront toutes les formes d’aliénation, toutes les preuves que la démocratie de marché n’est, pour l’immense majorité des humains, qu’une gigantesque escroquerie morale, deviendront les principaux lieux de la révolte. On y trouvera de plus en plus de criminels en série, on y assistera à une infinité de meurtres ». »

    Nous n’en sommes plus très loin !

      +0

    Alerter
  • Arthur // 14.09.2014 à 12h31

    Voici un lien intéressant pour comprendre d’où vient l’Euro !
    http://www.infowars.com/leaked-1955-bilderberg-docs-outline-plan-for-single-european-currency/

      +0

    Alerter
  • ISTINA // 14.09.2014 à 13h13

    Garaud. signale que l’U.E. précisée Confédérale est devenue Fédérale,
    avec l’Allemagne comme leader, dernièrement en 2014, au sujet de l’UKRAINE
    MERKEL s’est accrochée aux U.S.A toute l’UE à suivi docilement; la France
    en tête de cuvée.
    l’Europe devenue Europe des Régions tout comme les Lander Allemands.

    Avec le Marché Trans – Atlantique, nous allons directement comme sous
    l’A.L.E.N.A; vers une disparition des Services Publics, Adieu la Sécurité Sociale,
    Adieu la Retraite, Adieu l’Armée (( sauf pour les U.S.A )) Etc…Ont-ils prévu d’allouer
    à notre France d’en-bas, de nous octroyer des bons de Nourriture, comme les
    perçoivent actuellement; pour survivre 45 Millions d’Américains, chômeurs sans la
    moindre ressource. C’est moins visible que les nombreuses files des soupes
    Populaires lors de la Crise Financière des Années 1920 , ça c’est du Made
    OBAMA le Play Boy. Roi des Amériques .
    Les heureux bénéficiaires de ces bons de Nourritures «  »Surviviales » », ça ne représente que quelque…………Un Américain sur Six
    totalement démunis! Pour les autres, j ‘ignore si ils sont tous à peu près Ruinés ?
    ALENA sous Gouvernance Américaine, sanctions aux Banques? aux non soumis
    Et, pour ne pas changer, sous Gouvernance Américaine, sanctions aux Banques
    décrétées par Washington, contre les Banques, contre les Pays Indépendants,
    Victimes de ne pas se plier aux UKASES de Washington ! {{{ voir les états réduits
    à Néant face aux Puissances Internationales apatrides du FRIC }}}

    L’endettement de la france , serait de la rigolade comparée à celle des U.S.A, ruinés,
    La dette des U.S.A équivaut aux dettes cumulées contractées par les USA par la totalité des Présidents USA depuis Washington à CLINTON ; une paille !

    Comment se fait-il, personne ne mentionne ce Traité TRANSATLANTIQUE, qui
    va soumettre l’Europe à l’ EMPIRE AMERICAIN, tractations dans le plus Strict SECRET.
    Mais où se situe la TRANSPARENCE DEMOCRATIQUE ???????? A Bruxelles la
    Fascisante, où la Commission non élue mais, grassement payée, détient les >Pouvoirs
    au détriment des Euro Députés élus eux ??? Bizarre ? ne pensez-vous pas Bizarre ???????

      +0

    Alerter
  • nicolas // 14.09.2014 à 13h38

    De deux choses l’une ..
    Soit Attila est incompétent car tout ce qu il dit a été systématiquement invalidé depuis
    Et donc il s est trompé de métier

    Soit il ment en conscience et donc c est un escroc et il mérite depuis longtemps d être banni

    Vu les études qu ils fait , vu qu il a l air tout de meme assez intelligent par nature , vu qu il ecume les arcanes du pouvoir depuis très longtemps

    J opte pour la deuxième solution …

      +0

    Alerter
    • ioniosis // 14.09.2014 à 14h39

      escroc ne me semble peu approprié , je dirais plutôt un agent de propagande atlantiste-ue ,

      faisant trés intelligemment de la désinformation à tous les niveaux

        +0

      Alerter
    • Dekyus // 14.09.2014 à 15h03

      Attali est un mondialiste, il ne se cache pas de soutenir un gouvernement mondial, il est pro-israélo-européano-atlantiste, du moment que ça sert les intérêts de sa caste il est prêt à raconter n’importe quoi avec des arguments qui sont fait pour rassurer, convaincre, orienter l’opinion des gens mais en aucun cas il ne cherche à dire la vérité, ni les vrais objectifs à atteindre derrière l’enfumage du discours. Attali est un bon manipulateur d’opinion voilà tout.

        +0

      Alerter
      • nicolas // 15.09.2014 à 01h09

        c est donc bien la définition d un escroc
        merci …

          +0

        Alerter
      • nicolas // 15.09.2014 à 01h15

        Et au bout d un moment on peut parler parler parler mais il faut appeler un chat un chat
        Un type qui ment sciemment pour obtenir de l argent ou le consentement ou le vote d une personne
        Alors qu il cache des intérêts qui sont contraires au votre
        Pour moi ca , ca s appelle un escroc
        Et je le rappelle les plus grands escrocs de l histoire il ne portaient pas des guenilles et ne beuglaient pas lorsqu ils parlaient
        Mais ils étaient habillés avec gout et maitrisaient l art de la rhétorique comme personne
        Vous n avez qu a relire Dom Juan de Moliere …

          +0

        Alerter
  • Incognitototo // 14.09.2014 à 14h50

    C’est toujours étonnant d’écouter ces débats avec le recul, au moins aussi intéressant que de relire les interventions des députés des différentes Constituantes… En France, les débats et les désaccords sont toujours les mêmes depuis 225 ans en fait. Et si on élargit les questionnements, en remontant à la démocratie athénienne, même depuis 2 500 ans, : http://mo.michelonfray.fr/chroniques/la-chronique-mensuelle-de-michel-onfray-n-112-septembre-2014/ .
    Si l’histoire ne se répète pas, elle bégaye quand même salement…

    Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils se sont TOUS (plutôt plus que moins) trompés… et n’en déplaise aux souverainistes y inclus Chevènement et Garaud :

    J-P C., minute 2:40 : – « Je dirais à Jacques Attali, en réalité la réducton des déficits pourraient se faire autrement, par une augmentation des rentrées fiscales, si la croissance se portait mieux (…) », et cetera…
    Sauf qu’il nous dit dans le même temps que pour avoir de la croissance, il suffirait de laisser filer la valeur de la monnaie… Ha bon ??? C’est « sûr » (ou presque) que ça fonctionne très bien dans tous les pays qui ont adopté cette politique…

    M-F G., minute 8:40 : – « Car nous savons que l’union monétaire ne réunira qu’une partie des pays, c’est-à-dire que l’Allemagne, le Benelux, la France et l’Autriche dans un premier temps (…) », et cetera…
    Hé non, 11 pays ont adopté l’Euro dès 1999 et l’argument et la crainte des deux Europe, « scissionée » monétairement, de M-F G ne s’est pas réalisée…

    Personnellement, ce que j’aimerais bien savoir, c’est si autant d’aveuglements réciproques, c’était de « bonne foi », ou parce qu’il y avait des non-dits qui imposaient de mentir délibérément.

    J’ai trouvé Chevènement particulièrement indélicat avec Veil quand au sujet de l’Allemagne, il lui répond à elle, une ancienne déportée qui a perdu une partie de sa famille dans les camps :
    S. V., minute 23:25 : – « (…) Notre histoire, c’est la guerre (…) »
    J-P C., minute 23:35 : – « Vous ramenez toujours tout à la guerre et par conséquent vous nous empêchez de réfléchir à la paix (…) »
    Je ne sais pas s’il mesurait sa cruauté et son incongruité, mais je trouve Veil particulièrement courageuse de ne pas lui avoir retourné une paire de baffes…

      +0

    Alerter
    • reneegate // 14.09.2014 à 15h24

      les « erreurs » sont loin d’être du même niveau. Pour Chevenement vous soulignez plutot un manque de précision, car personne ne niera que la possibilité de créer de la monaie offre une alternative à une augmentation des impots et surtout si le sujet est la BCE (et l’impossibilité de mener une politque monétaire donc). Quant à la guerre, ce n’est pas l’holocauste, mais les guerres européennes I et II et je ne vois pas en quoi Mme Veil serait autorisé à plus de susceptibilité que d’autres nombreuses familles françaises (ouvriers et paysans). Il y a du 2 poids 2 mesures parfaitement injuste duand vous ne considéré pas tous les autres propos de Chevenement particulièrement édifiants

        +0

      Alerter
      • Incognitototo // 14.09.2014 à 15h48

        Mais, non, il faut arrêter ce mythe de la monnaie qui permettrait de résoudre des problèmes qui sont exclusivement structurels, légaux et politiques.
        La France a fait 6 dévaluations (ou réévaluations du mark) depuis 71, sous régime de monnaie nationale. Est-ce que ça a changé quelque chose à la désagrégation de nos secteurs industriels, à la montée du chômage, à l’envolée de nos dettes, à l’inflation, et cetera… Non strictement rien, pire on peut même démontrer que pour certains secteurs ça a accéléré la chute.
        Quant aux USA, au Japon et à la GB qui pratiquent actuellement cette politique, en quoi s’en sortent-ils mieux que nous ??? Notamment par rapport aux dettes…
        Désolé ce sont des faits rien que des faits, pas des croyances.

        Pour Veil, il aurait pu dire la même chose, sans l’attaquer personnellement (« VOUS ramenez toujours tout à la guerre… ») ; je doute qu’il ignorait qu’elle y avait perdu son père, sa mère, son frère, … et c’est en cela qu’il est cruel et irrespectueux de son drame ; ça ne donne pas à Veil plus de légitimité que d’autres d’en parler, mais ça démontre assurément la goujaterie de Chevènement.
        Pour n’importe qui qui aurait subi ça, je pense que oui la guerre est une angoisse dont on ne peut pas ignorer l’importance ; et personnellement, je suis d’accord avec Veil l’histoire de l’Allemagne et de la France c’est la guerre (sur tous les plans d’ailleurs) ; ne pas vouloir le savoir, c’est quelque peu se mettre la tête dans le sable…

          +0

        Alerter
        • reneegate // 14.09.2014 à 16h31

          Il s’agit de détenir ce pouvoir (monaie) ou de ne pas le perdre. Quant à la guerre, rien ne prouvait alors que l’UE résolvait ce problème, nous ne sommes pas loin d’une guerre en Europe et avec des néo nazis en plus, qui se sentent pousser des ailes (vers kiev?) . L’Allemagne n’ayant pas d’armée le risque était minime même sans l’EU non?

            +0

          Alerter
          • Incognitototo // 14.09.2014 à 21h11

            Dans notre contexte actuel, la souveraineté monétaire ne donne aucun pouvoir en plus, sauf pour les USA… Voir ma réponse à Yann.

            La différence est quand même que nous irons faire la guerre ailleurs et plus entre nous… Une piètre consolation certes, mais quand même un problème, dont il était temps que nous sortions après 3 siècles de boucherie, notamment entre l’Allemagne et la France…

              +0

            Alerter
            • step // 15.09.2014 à 10h09

              Appliquez encore une petite couche de troika sur des pays en déstructuration, et vous allez voir une belle haine intra-européenne se déclencher.
              La prochaine guerre est en gestation, seul l’absence de débouché ‘politique’ à ce ressentiment fait qu’elle ne se prépare pas concrètement. Vous prenez le premier opportuniste venu qui veuille surfer sur ce ressentiment, et voilà, c’est prêt à servir.

              Allez déjà parler des allemands aux grecs ou aux espagnols, vous m’en direz des nouvelles.

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 13h10

              Combien de divisions en Espagne ou en Grèce qui sont prêtent à sortir de la ZE ??? Une infime minorité, si on en croit les sondages…

              Cela dit, oui, je pense que cette Europe est une horreur pour la démocratie et que nous risquons de le payer très cher… c’est toujours ainsi quand le déni et le mépris des dirigeants se transforment même en autisme…

                +0

              Alerter
            • step // 15.09.2014 à 16h10

              qui vous dit qu’il y aura sortie de l’Europe avant (je veux dire « beaucoup de temps avant ») l’explosion sociale. Ce peut très bien être une forme de guerre civile intra-européenne. population VS relais de pouvoir locaux (gouvernements jugés « collaborateurs ») de l’administration européenne.

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 18h40

              Je ne fais pas de la politique avec une boule de cristal… La seule chose qui m’intéresse est de savoir ce qui fonctionne ou pas ; le reste c’est trop « fort » pour moi.
              Cela dit, la « guerre » nous y sommes déjà… le seul problème, c’est que nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord sur le « véritable ennemi », sinon ça ferait longtemps qu’on se serait débarrassé de tous ces « escrocs », qui nous mentent depuis 40 ans… et j’inclus dedans tous ceux qui participaient à ce débat.

                +0

              Alerter
        • ploi // 14.09.2014 à 17h02

          Il est également possible de le prendre comme un « vous » général qui s’adresse à tout le camp du « oui ».

          D’ailleurs la phrase suivante de Chevènement est : « La guerre est un épouvantail qu’on brandit pour empêcher tout débat réel. »

          Et quand on voit qu’aujourd’hui encore, dès qu’on émet la moindre critique sur ce que fait l’Allemagne dans le domaine économique, on est accusé de germanophobie, là encore il aurait raison.

          Dès que les partisans de l’euro sont à cours d’arguments, ils sortent toujours « la paix, l’europe c’est la paix!! »…
          Ce qui est déjà contestable (équilibre des puissances et armes nucléaires ont plus vraisemblablement permis la paix) et en plus ne justifie en rien la politique actuelle.
          On va pas accepter d’aller dans le mur sous direction économique allemande parce qu’il y a 80 ans un certain nombre d’allemands ont pété les plombs.
          Ou les allemands sont devenus « amicaux » et alors ça leur posera pas de problème de nous laisser faire ce qu’on veut ou ils ne le sont pas devenus et alors ce serait tout à notre honneur de ne pas nous laisser faire.

            +0

          Alerter
          • Incognitototo // 14.09.2014 à 19h11

            Faut pas aller plus loin que ce que je dis, je ne suis pas plus partisan de l’Euro que de la culture des petits pois en conditions arctiques… L’Euro c’est rien et les politiques monétaires, quelles qu’elles puissent être non plus, pour la résolution des problèmes… Maintenant si vous voulez vous focaliser sur des faux problèmes pas moi.

            Quant à Chevènement, je pense qu’il savait très bien ce qu’il faisait en s’adressant ainsi à Veil… ce sont des gens qui se connaissent bien, et c’est bien à elle toute seule qu’il répondait ; puisqu’effectivement le problème de la paix entre la France et l’Allemagne est un argument récurrent en particulier de Veil… et pour cause.

              +0

            Alerter
            • step // 15.09.2014 à 10h11

              « L’Euro c’est rien et les politiques monétaires, quelles qu’elles puissent être non plus ». Dont acte, si c’est rien autant ne pas le garder !

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 13h06

              Ne tronquez pas la phrase : « L’Euro c’est rien (…), pour la résolution des problèmes… » Donc si c’est rien pour résoudre les problèmes, pourquoi faire une fixation dessus ? Pourquoi ne pas se pencher plutôt sur ce qui serait réellement susceptible de nous sortir de la mouise ?…
              Les analyses et les stratégies de bouc émissaire, les croyances en des solutions magiques, désolé, c’est pas ma tasse de thé…

                +0

              Alerter
            • step // 15.09.2014 à 16h13

              parce que c’est plus complexe à manœuvrer, parce que cela nécessite des unanimités qu’on aura pas, parce que ce n’est pas démocratique, parce que les relais de l’influence citoyenne sur le pouvoir sont plus longs et donc moins fiables….

                +1

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 18h55

              Ha bon… donc mieux vaut militer pour des solutions simples, mais qui ne fonctionneront pas plus, plutôt que de se creuser la tête pour en trouver des un peu plus compliqués qui s’attaqueraient aux vrais problèmes ???
              Bizarre, bizarre…

                +0

              Alerter
        • Surya // 14.09.2014 à 17h42

          Notre balance commerciale atteste quand même qu’il y a un petit problème avec l’€…

          http://fr.tradingeconomics.com/france/balance-of-trade

          idem pour notre balance des paiements qui décroit depuis son introduction…

          http://fr.tradingeconomics.com/france/current-account

          (il faut regarder les graphiques depuis l’origine)

            +0

          Alerter
          • reneegate // 14.09.2014 à 18h03

            de toute façon buget et/ou monnaie sont les 2 outils économiques qui permettent à un gouvernement d’agir. Qu’un politique s’émeuve lorsqu’il en perd un me parait très sain non? et inversement pour les autres

              +0

            Alerter
            • Incognitototo // 14.09.2014 à 19h21

              Ha bon… et moi je pense que ces leviers ne sont plus du tout opérationnels dans notre Monde globalisé ; d’ailleurs si ça fonctionnait, je pense que nous le saurions et que nous pourrions trouver des exemples qui le démontrent, or, ça n’est pas le cas…
              Seules les lois, la fiscalité, les modifications structurelles (sociales, économiques et autre) et la politique sont susceptibles de changer les choses vraiment en profondeur. Sauf que nous avons que des politiques qui manquent singulièrement d’imagination et de courage sur ces points-là…

                +0

              Alerter
            • reneegate // 14.09.2014 à 19h38

              tout à fait d’accord avec vous mais aussi des politiques qui fassent des diagnostics pertinents et défendent les pouvoirs qui leurs sont délégués par les électeurs, d’où la défense d’un Chevènement qui est irréprchable sur ces points contrairement à Veil et Attali. Ensuite manipuler des taux de change, ou d’inflation ne sont surement pas les principaux outils pour partager le travail, gérer les ressources et leur production écologique. Il me semble que des grands projets financés ou aidés par de l’investissement public donneraient plus de travail, dans des domaines utiles et produiraient des richesses pour les budgets à venir (x10 retour minimum d’après keynes). L’Europe/Allemagne ne le permettent pas (traité de stabilité) et Attali, Veil et consort ont votés cela. Chevenement les mettaient pourtant en garde et plus particulièrement les socialstes (comme je l’ai rapporté plus haut) « que vont ils faire dans ces basses fosses? » nous noyer

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 01h27

              Désolé, je vais encore être contrariant 😉

              Bien évidemment que ce programme est du bon sens, c’est même en partie celui des « frondeurs » et d’EELV… Sauf que toutes les politiques de relance (quelle qu’en puisse être la forme) sont contre-productives en environnement d’économie ouverte et ne profitent qu’à nos concurrents… D’ailleurs, Keynes l’avait déjà identifié : http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_multiplicateur#Critiques_et_limites_du_multiplicateur_keyn.C3.A9sien
              Le problème central est donc bien de bloquer avant tout les fuites de capitaux par des mesures qui soient suffisamment attractives pour que l’argent ne parte pas ailleurs, ainsi que de protéger l’économie nationale des prédateurs et de la concurrence déloyale (je vous renvoie au lien que j’ai donné à Yann).

              Réduire la problématique de l’action politique à faire des choix entre politique d’austérité ou de relance (quelles qu’en soient les formes), c’est refuser d’analyser et de traiter les causes qui font qu’aucune des deux options ne peut réussir ; comme l’a démontré la France (et d’autres) depuis plus de 40 ans ; où « on » a déjà (presque) tout essayé entre ces deux positionnements (monnaie nationale ou pas)… D’ailleurs, même une relance au niveau européen n’a aucune chance d’aboutir, tant que le problème de la concurrence internationale déloyale (quelle que soit son origine : monétaire, sociale, écologique, et cetera) ne sera pas traité…

              Quant à Chevènement, je veux bien que vous le preniez pour un chevalier blanc ; mais, sans même évoquer les casseroles que lui aussi se traîne :
              – il n’a pas à son programme une réforme profonde de la Ve république, pour la rendre quelque peu plus démocratique,
              – à moins que ce soit son accident cérébral qui l’expliquerait (1998), il a la mémoire courte, parce qu’il a été dans des gouvernements qui faisaient exactement (ou à quelque chose près) les politiques qu’il prône encore aujourd’hui… et je ne vois pas bien comment il pourrait penser que ce qui a échoué hier pourrait fonctionner aujourd’hui….

                +0

              Alerter
            • reneegate // 15.09.2014 à 08h28

              Pour en « finir » avec Chevenement, il s’agissait de cette intervention. Pour poursuivre votre priorité « mesures politiques » de protection, je pense à l’attitude de Lordon qui privilégie des mesures fortes en considérant que le marché est d’une avidité telle qu’il cherchera par tous les moyens à revenir investir chez nous. Il est vrai qu’une BNP prise la main dans le sac au Soudan malgré les interdictions du chef plaide pour ne pas gêner et tenter pour une fois de faire ce qui doit être fait

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 14h06

              Mais c’est bien de ce Chevènement là (celui du débat) également, dont je vous parle… 81 + 82, 2 dévaluations du franc, et en 83, ré-appréciation du mark (ce qui équivaut à une dévaluation)… Il était où Chevènement ? Bé, dans les gouvernements qui ont décidé ces politiques… Résultats de ces dévaluations : peanuts… Pire, de 81 à fin 84 : 3,1 % de chômeurs en plus, et 212 Md€ de dettes (en euros actualisés) en plus…
              13 ans après, à ce débat, il continue toujours à prétendre que c’est ce qu’il faut faire….

              La persistance dans l’erreur de tous les politiques (parce que ce n’est propre à Chevènement) m’étonnera toujours. N’importe qui, qui se brûle une fois sur une plaque de cuisson, n’y remettra jamais la main ; mais eux, ils continuent encore et encore à y mettre la main ; et pire à nous bourrer le mou en essayant de nous faire croire, que oui, il faut continuer encore et encore à mettre la main sur la plaque de cuisson… ;-(

                +0

              Alerter
          • Incognitototo // 14.09.2014 à 19h13

            Pourquoi « avant », c’était mieux ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Balance_commerciale#mediaviewer/File:Echanges_commerciaux_france.png
            Depuis 71, on est en déclin, monnaie nationale ou pas, et c’est normal… Ce n’est définitivement pas un problème d’euro, mais celui (entre autres) de la libéralisation des marchés financiers, du libre-échange avec des pays qui pratiquent différents dumpings, des changes flottants, des « fuites » fiscales, de notre dépendance à la finance internationale, et cetera, et cetera … et de l’impossibilité de la France à se restructurer (comme certains pays l’ont fait partiellement) pour y faire face.
            On peut ne pas être d’accord avec ces modèles, mais on ne peut pas m’expliquer pourquoi la France échouerait là où l’Allemagne réussit… d’ailleurs, (BIS) tous les pays qui pratiquent la dévaluation (sous une forme ou une autre) ne réussissent pas mieux que nous.

            Il faudrait un dollar dévalué à combien pour que leur balance commerciale cesse d’être déficitaire ??? J’en rigole d’avance…

              +0

            Alerter
            • reneegate // 14.09.2014 à 19h20

              sans pouvoir créer de monnaie (QE) comment feraient ils?

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 14.09.2014 à 19h24

              ??? Je ne comprends pas à quoi vous répondez…

                +0

              Alerter
            • yann // 14.09.2014 à 19h59

              @Incignitototo

              Dans l’absolu vous avez raison, le problème c’est l’abandon dans les années 70 du système de Bretton Woods et la mise en place progressive de la triple libéralisation (Capitaux, marchandises, hommes). Il est clair qu’un système monétaire relativement stable avec des taux de change également stables est dans l’absolu meilleur qu’un système avec des variations trop fréquente et brutale.

              Cependant dans le système actuel le taux de change est la seule solution à court terme pour réguler des échanges commerciaux. Quand tout le monde use de la monnaie pour favoriser son commerce, le seul qui ne l’utilise pas se retrouve bien dépourvu. Il ne faut pas confondre tactique à court terme et stratégie à long terme. Le protectionnisme et le contrôle des changes seront longs à remettre en place. Il faudra réindustrialiser petit à petit et favoriser progressivement des productions locales. La monnaie est un moyen à court terme de régulation des échanges, ce n’est pas La solution, mais ce n’est pas une raison pour s’en priver. Ensuite la dévaluation vise surtout l’Allemagne, car s’il est vrai qu’une dévaluation d’échelle normale ne sert à rien contre les pays à bas salaire, elle sera très efficace contre les pays développés mercantilistes comme l’Allemagne qui ont des niveaux de revenu proche du nôtre.

                +1

              Alerter
            • Incognitototo // 14.09.2014 à 20h52

              Mais non, je ne peux pas avoir raison dans l’absolu et tort en pratique… 😉 d’ailleurs, je pourrais même vous démontrer qu’arithmétiquement le levier monétaire ne peut pas fonctionner dans l’environnement actuel ; effectivement depuis 71 et l’instauration des changes flottants et du changement de paradigme qui a définitivement donné un statut de marchandise à la monnaie. Tant que ce point central de notre système mondial ne sera pas changé, il faut arrêter de s’illusionner sur les possibilités de ce levier.

              Toute intervention sur la monnaie ne peut conduire qu’à une escalade sans fin à somme nulle pour les pays qui la pratiquent, et malheureusement pas sans conséquence pour ceux qui la subissent.
              Regardez où en sont les USA, la GB, le Japon, le Brésil, l’Argentine, et cetera, tous ces pays qui essayent d’agir par le levier monétaire se plantent lamentablement… et c’est bien pour cela d’ailleurs que les BRICS veulent s’extraire de l’hégémonie du dollar pour créer leur propre système d’échanges (en espérant au passage que cela n’aboutira pas à acculer les USA à déclencher une guerre préventive, comme ils en ont l’habitude dès que leurs intérêts sont remis en cause). Si nous avions des dirigeants moins cons, à l’évidence nous devrions soutenir et participer à cette révolution, mais bon, ils sont ce qu’ils sont…

              L’impuissance monétaire actuelle est juste le résultat d’un système en « vases communicants » qui fait que toute action sur la valeur de la monnaie (et ce quel que soit le moyen employé) entraîne en chaîne des conséquences qui non seulement neutralisent les effets espérés, mais produisent à leur tour des effets néfastes.
              On a déjà fait cette politique de dévaluation par rapport à l’Allemagne de 71 à 1987 (6 fois, bis) ; en quoi cela nous a-t-il permis de sauver notre tissu industriel ? Ou de faire baisser le chômage ? Alors que dans le même temps l’Allemagne y réussissait beaucoup mieux que nous avec un mark fort.
              Notre « ennemi », ça n’est pas l’Allemagne, mais toutes les libéralisations qui nous mettent en système de doubles contraintes insolubles… Sauf si on agit avec les leviers qui sont réellement à notre disposition (la fiscalité, la loi, la politique, …) pour neutraliser et concrètement changer ça, comme l’ont fait par exemple en partie les pays scandinaves…
              C’est de la pure politique à visée structurelle qui se fout de ce qui se passe sur le plan monétaire… et si vous voulez aller plus loin pour savoir qu’elles sont les leviers efficaces, il y a cet article (entre autres) : http://solutions-politiques.over-blog.com/article-changer-par-la-loi-et-pour-une-vraie-revolution-fiscale-sans-sortir-de-l-europe-123587102-comments.html

                +0

              Alerter
            • Pierre // 15.09.2014 à 15h45

              Que les politiques monétaires mènent à une spirale sans fin, c’est tout à fait possible. La « somme nulle » me semble plus contestable, à un certain instant t ca n’est pas forcément le cas (les différentes monnaies ne s’équilibrent pas intantanément, on peut jouer là-dessus peut-etre pour grappiller par ci et par là…).
              Ca ne me semble pas particulièrement sexy, mais est-ce que chaque levier d’action analysé « seul » peut sembler une bonne solution ? Je me souviens d’Olivier Berruyer à BFM qui expliquait que lorsque de Gaulle est arrivé au pouvoir il a proposé un plan contenant à la fois de l’austérité et de la dévaluation, et que ca avait fonctionné: je n’ai pas vérifié particulièrement, ca vaudrait peut-etre la peine de mieux comprendre de quoi il parlait ?
              En tous les cas ca le levier monétaire me semble un « one shot » possible pour résoudre un problème momentané insoluble, pas une action politique forte dans le sens noble du terme.

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 18h31

              Oui, absolument… sauf que De Gaulle était dans un contexte monétaire et d’échanges commerciaux (et financiers) internationaux totalement différents, qui lui permettaient encore de faire des politiques qui fonctionnaient « mécaniquement ».
              Depuis, les accords de Bretton Woods ont unilatéralement été abandonnés (en 71) par les USA (au profit d’une marchandisation des monnaies), et tous les marchés se sont quelque peu libéralisés, ouvrant en grand la porte des poulaillers aux loups…
              Notre vrai drame, c’est que personne ne veut tenir compte de cette nouvelle donne, pour proposer des mesures qui y feraient face, et le pire c’est que la plupart réfléchissent encore comme si 71 n’avait rien changé… Or rien n’a été et ne pourra plus jamais être comme avant…
              S’obstiner à ne pas vouloir le voir, c’est tout sauf affronter la réalité : le levier monétaire ne fonctionne plus, point barre ! D’ailleurs, je pense que je vais attendre longtemps un contre-exemple, puisque depuis 43 ans, on a suffisamment de recul (vu que tout le monde a déjà tout essayé) pour confirmer que ce que je dis ne sort pas du chapeau d’un magicien.

                +0

              Alerter
            • reneegate // 15.09.2014 à 22h31

              Commencez donc à tirer le premier. Vous pensez à durcir les règles et augmenter/collecter tous les impots? (80 Milliard par an tout de meme)

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 15.09.2014 à 23h18

              900 milliards à saisir dans les paradis fiscaux opaques, sans trop se fatiguer… 60 à 80 milliards à récupérer annuellement sur la fraude fiscale : http://solutions-politiques.over-blog.com/article-le-faux-debat-sur-l-evasion-fiscale-et-les-paradis-fiscaux-39754086-comments.html ; et puis pour la suite, il y ça, entre autres : http://solutions-politiques.over-blog.com/article-changer-par-la-loi-et-pour-une-vraie-revolution-fiscale-sans-sortir-de-l-europe-123587102-comments.html

                +0

              Alerter
            • reneegate // 16.09.2014 à 08h22

              ben oui, l’impot c’est la seule ressource de l’état et il n’y a pas de honte à le souhaiter (lui aussi) le plus efficace et le plus juste possible. C’est étrange comme tous ces mots, « performance » mais aussi « responsabilité » ne sont jamais évoqués avec l’impôt.

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 16.09.2014 à 12h54

              Et aussi « délit » et « crime »… d’ailleurs, il continue d’être moins grave par rapport aux sanctions de voler un scooter que des milliards à l’État…

              On remarquera au passage que la sémantique et le point de vue ont leur importance, puisque pour les « néo-libéraux », c’est l’État le voleur (Sic !!!)…

                +0

              Alerter
        • sylla // 15.09.2014 à 19h05

          la monnaie, ce n’est ni structurel, ni législatif, ni politique?
          « Quant aux USA, au Japon et à la GB qui pratiquent actuellement cette politique, en quoi s’en sortent-ils mieux que nous ??? » les exemples de là où c’est peu approprié sont parlant, mais, vu de loin, ça a l’air d’aller mieux qu’en grèce, non?

            +0

          Alerter
          • Incognitototo // 15.09.2014 à 19h28

            Drôles de questions…
            La seule chose que je vous dis, c’est que, dans notre contexte international, le levier monétaire ne fonctionne plus… le reste, ça n’est pas mon problème, puisqu’avec ou sans monnaie nationale, ça ne changerait rien aux problèmes à résoudre.
            Les Grecques le savent bien, sinon je pense qu’il y aurait là-bas un peu plus de gens prêts à sortir de la ZE. Ils sont déjà, compte tenu du niveau très bas de leurs coûts salariaux, quasiment au niveau de la Chine, et ça ne leur apporte pas plus de boulot, ni de capitaux… Vous voulez quoi ? Qu’ils arrivent au niveau du Bangladesh ? Et qu’ils ne bouffent plus que des noyaux d’olive, grâce à la drachme qu’ils auront ré-instituée… Si c’est ça votre projet, ce n’est pas le mien.

              +0

            Alerter
            • samuel // 18.09.2014 à 20h57

              Il y a un facteur sur la monnaie qu’il serait bon de préciser, les Français sont des consommateurs très ouverts, bien sur ils savent qu’en achetant Français, ils financent indirectement leurs retraites, etc…, mais s’ils veulent une voiture Allemande (bon c’est un exemple évidement la 208 Polonaise ne finance pas grand chose au delà de la prime du commerciale, mais l’automobile reste très symbolique des comportements), c’est pas demain qu’il prendront une Française (quitte à l’acheter d’occasion.
              Un des avantages d’une dévaluation compétitive c’est que tu incites indirectement à acheter Français et puisque notre modèle sociale repose en grande partie sur le travail, tu finances plus facilement ce modèle (après j’ai rien contre des réflexions sur d’autres formes de financement)

                +0

              Alerter
            • Incognitototo // 19.09.2014 à 00h20

              On peut faire de la dévaluation compétitive, sans toucher à la monnaie, et sans ses effets néfastes… Mais ça, ça semble totalement échapper aux « économistes » qui ne comprennent généralement rien à la fiscalité à la fonction des lois. Voir les liens que je propose…

                +0

              Alerter
            • samuel // 19.09.2014 à 21h13

              Pour avoir un consensus national il faudrait déjà que le journal télé explique tout cela (et encore).
              C’est un peu comme la science-fiction américaine, il semble plus facile d’imaginer un monde post-apocalyptique qu’une remise en cause du système.

                +0

              Alerter
            • courtial // 21.01.2015 à 21h17

              Le cas de la Grèce est un bon exemple de l’utilité du « levier monétaire »
              Pourquoi ? 1) Une monnaie trop forte inadaptée à l’économie est destructrice non seulement des exportations ,mais AUSSI de l’activité économique interne du pays ,puisque nous sommes en système ouvert_OMC_
              2) En économie: » on ne peut consommer que ce que l’on a produit » à moins d’avoir beaucoup de porte-avions(!!)

                +0

              Alerter
  • ioniosis // 14.09.2014 à 14h54

    quand à Mme veils qui affirme , dans cette vidéo sans cesse ,le slogan atlantiste :

    l’europe c’est la paix , elle n’a pas saisie , où volontairement à occultée , à ses électeurs, donc aux français , que l’europe était en guerre , que la guerre n’a jamais cessée , mais que sa forme a changée , en guerre économique , que l’ennemi aussi a changé que ce sont les états unis d’amériques ! ce qu’affirmait mitterrand en fin de vie .
    pas de chars , et de troupes , mais une destruction des étâts programmée , avec pour soporifique pour les populations , les médias achetés et les hommes politiques soudoyés . à l’époque de la vidéo mme viels savait tout cela . elle a donc trahi son pays , comme tant d’autres européistes.
    http://www.upr.fr/videos/conferences-en-ligne/leurope-cest-la-guerre-2
    /www.youtube.com/watch?v=HRBivLhz76U&list=UUf9dEiQAcHb25GTgFX-cfQg

      +0

    Alerter
  • samuel // 14.09.2014 à 14h56

    Je comprend toujours pas l’argument des libéraux, à savoir qu’une petite population est toujours écrasé, c’est juste l’inverse de ce que nous apprend l’histoire, l’influence de Sumer sur l’histoire Eurasienne ne doit rien à sa taille, pas plus que celle de la Grèce face à un Dieu-Roi Perse, où encore d’une Rome Vaticane, ou d’un japon face en l’empire du milieu.
    Le problème c’est les empires ingérables aux limites flous, la logistique (technique, économique, humaine) ne suit pas, mieux vaut dominer comme les anglais par des ports qu’en colonisant la Louisiane.
    C’est un peu comme pour les PME, elles sont nécessaires, car il n’y a pas d’innovations dans les grosses boites (pour les nations/empires, il faut ajouter des innovations sociales), ou alors elles sont tues pour maintenir le monopole acquis.
    L’empire Romain doit sa technique aux Grecques, mais sans les mathématiques (les chiffres Romains n’aident pas vraiment à l’algèbre), il y a eût une dégradation de sa pratique.
    Par exemple la baliste n’avait plus que l’usage de sa technique sans sa compréhension, au final l’arme fût abandonné, sa construction empirique n’offrant plus les résultats de son efficacité initiale (cela rappelle ce débat sur l’Euro, au diable le savoir monnétaire, vive les grosses institutions lourdes et flous).

      +0

    Alerter
  • Dekyus // 14.09.2014 à 15h18

    sauf qu’il parlait de faire de l’inflation en dévaluant la monnaie pour retrouver de la compétitivité-prix, chose impossible avec l’euro et une création de monnaie qui appartient aux banques privées.

      +0

    Alerter
    • reneegate // 14.09.2014 à 15h26

      parfaitement, c’est ce que je viens aussi de lui répondre.

        +0

      Alerter
  • reneegate // 14.09.2014 à 15h45

    A la question comment certains politiques ont ils pu se tromper à ce point? voici l’interview d’un ministre russe qui parle ouvertement d’agents infiltrés, nous avons en France bon nombre de Young Leaders au gouvernement n’est ce pas?
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4366

      +0

    Alerter
  • ploi // 14.09.2014 à 16h28

    Sur Attali, Mitterrand a dit quelque chose comme «Il a 100 nouvelles idées par jour, le problème c’est de trouver la bonne».

    Apparemment, il a pas réussi. 😉

    Je sais pas ce qui est le plus déprimant entre voir les alternatives politiques qui existent aujourd’hui et se dire qu’à la place de Chirac, Sarkozy et Hollande, on aurait pu avoir des types comme Chevènement et Séguin.

      +0

    Alerter
    • reneegate // 14.09.2014 à 16h35

      Apparemment ils étaient tous les 2 contre l’EU maastrich, et ça n’a pas plu en haut lieu. C’est la preuve que ce n’est pas le peuple qui décide puisqu’alors ils ont été majoritaire mais ont été évincés.

        +0

      Alerter
  • ioniosis // 14.09.2014 à 17h42

    le département d’état américain a organisé le 11juin 1965 la réunion secréte sur la monnaie unique européenne ,
    la loi du 3 janvier 1973 ,un détournement de fonds de quelques
    1300mds € de l’économie réelle(citoyens+entreprises)
    Vers les marchés financiers dans le seul but de créer
    L’euro (et a présent de le soutenir au détriment des populations et des entreprises, françaises )
    À l’époque seuls Maurice allais prix nobel d’économie, et claude gruson , ancien conseiller de mendés-France qui a écrit la tyrannie du libre-échange ,(la dette) et le rocher de sisyve des nations,
    Ont brisés le dogme du secret ,pour essayer de porter le débat sur la place publique.en vain,
    philippe séguin à lui aussi éssayé:
    « il n’ya pas de meilleure incitation à bien gérer la monnaie,
    Que la concurrence monétaire,même si cette incitation est loin d’être sans défauts » Philippe séguin.
    les politiques et médias de l’époque , ont obéis aux directives de la CIA europe , qui dit dans ses documents déclassés d’ignorer tout débats sur ces sujets.
    et notre classe politique et les médias français ont bien obéis aux services américains.

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/dossiers/DEPARTEMENT-D-ETAT-AMERICAIN-Note-du-11-juin-1965-V15.pdf

      +0

    Alerter
  • Denis Monod-Broca // 14.09.2014 à 20h32

    Simone Veil (9’30) : « Au fond on a compris que l’Europe n’était ni une confédération ni une fédération mais quelque chose de « sui generis ». Comment mieux dire qu’on renonce aux institutions, c’est-à-dire à la raison et au droit, et qu’on s’abandonne au jeu des forces en présence ?

      +0

    Alerter
  • Georges // 14.09.2014 à 21h12

    Il me semble que la caméra va vers les pour, qui se permettent de couper la parole facilement ou de « surparler », c’est à dire couper la parole et parler pour brouiller et déstabiliser le message de l’autre, même s’il continue d’essayer de développer.
    Il serait intéressant de simplement voir les temps de paroles (sans surparlage) ET aussi les temps d’images, notamment M.Attali qu’on montre avec ses mimiques pendant que les autres parlent, ce qui lui donne indirectement l’avantage de la communication MEME sans parler.
    Et de ne compter que les temps de paroles dans lesquels l’intervenant peut aller jusqu’au bout sans être coupé.

    Dès que les contres veulent développer un point, il y a inquiétude chez les pour et la parole est coupée. Ce n’est pas systématique mais ça arrive à des moments très importants pour empêcher tout développement. Ce phénomène est tout à fait classique à la télévision, aux moments importants, il y a diversion. Les animateurs sont incapables de réguler honnêtement le débat, et d’ailleurs ils ne le régulent que s’il part dans un sens et pas dans l’autre. Mais comme les pour européens avaient l’avantage dans l’agressivité d’intervention, il suffisait de ne rien réguler du tout.
    Mais l’analyse des contre étant juste, les pour s’accrochant plutôt à des slogans, les quelques petits points qu’ils ont réussi à placer font mouche 20 ans après, mais au moment de l’émission, je pense que le message qui est passé c’est qu’ils sont ringards et qu’ils n’ont pas d’énergie pour défendre leur idée, c’est à dire qu’inconsciemment on en déduit que ces idées doivent être faibles à un endroit, voilà le message au moment de l’émission.

    Donc une analyse de la forme du débat est intéressante, sur le moyen de communication qui fait semblant de mettre en avant des idées, mais comme ce n’est jamais développé à cause des coupures et surparlages, ce ne sont que des clichés et des affirmations péremptoires qui sont exposées.

    Pour répondre à un post sur Mme Veil. Elle est bien plus respectée dans ses exposés que ce qu’elle respecte les autres dans leurs exposés.
    Le truc sur la « guerre ». Je ne vois pas pourquoi M.Chevènement ne pourrait pas aborder cet argument avec toute la mesure qu’il met dans son propos. Mme Veil ne le prend pas mal, tout du moins elle ne le montre pas, car elle voit bien que ce n’est pas du tout un sous-entendu malsain comme le post essaie de le suggérer.
    M.Chevènement, que je n’affectionne pas spécialement pour diverses raisons, on ne peut pas lui enlever le fait qu’il est honnête dans ses propos et qu’il n’essaie pas de dévaloriser ou de mépriser l’autre, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

    L’Europe, depuis l’affaire de l’Ukraine, a du sang sur les mains car elle soutient de façon honteuse une histoire basée dès le début sur la haine.
    Il est désormais évident que les intérêts géopolitiques sont les vraies raisons de l’Europe, la paix étant simplement un truc pour vendre l’Europe aux électeurs, et l’Europe étant bien avancée, le truc de la paix peut être grillé comme il l’est actuellement, ce n’est plus grave pour les dirigeants.

    Qui oserait dire actuellement « l’Europe, c’est la paix » ?

    Et l’Europe se tait sur les bombardements de civils. Et elle se tait sur l’utilisation du concept de « terroristes » fait par les gens de Kiev et qui dans ce contexte est tout simplement scandaleux.
    C’est les gens qui bombardent des civils qui sont terroristes. Et l’Europe les soutient.

    Bref, les médias classiques sont plutôt des instruments de propagande très bien rodés, on le soupçonnait, maintenant c’est très clair.

      +1

    Alerter
  • BA // 14.09.2014 à 21h23

    A propos de la Grèce :
    2005 : dette publique de 99,8 % du PIB.
    2009 : dette publique de 127 % du PIB.
    Pour soi-disant “aider” la Grèce qui était surendettée, le FMI et l’Union Européenne ont …

    … prêté encore plus d’argent à la Grèce, ET DONC ils ont encore plus surendetté la Grèce !

    Résultat : aujourd’hui, l’économie de la Grèce est détruite, le chômage a explosé, la situation sociale est catastrophique, et la dette publique atteint 318 milliards d’euros, soit environ 176 % du PIB !

    Tous ces « génies » du FMI et de l’Union Européenne devraient être guillotinés.

    Dimanche 14 septembre 2014 :

    La Grèce « n’a pas besoin d’un nouveau prêt » et ne signera pas « un nouveau memorandum », accord d’emprunt avec ses créanciers UE et FMI, a affirmé dimanche le Premier ministre grec, Antonis Samaras.
    La Grèce a bénéficié jusqu’ici de deux prêts internationaux de plus de 240 milliards d’euros accompagnés d’une politique d’austérité draconienne qui a entrainé récession et le chômage.
    Le second « mémorandum » s’achève fin décembre et « à partir de l’année prochaine, la Grèce pourra couvrir non seulement ses dépenses mais aussi les intérêts de sa dette », a estimé le Premier ministre dans un entretien accordé au journal dominical Proto Thema.
    « Nous sortons du memorandum définitivement et nous n’aurons plus besoin des prêts. A la fin de ce programme, la troïka des créanciers UE-BCE-FMI, va quitter le pays, comme cela a été le cas en Irlande et au Portugal », a-t-il dit.
    « Nous souhaitons redevenir un pays normal », ajoute-t-il.
    Toutefois le fardeau d’une importante dette publique, passée de 127% du PIB en 2009 à environ 176% fin 2013, soit 318 milliards d’euros, préoccupe toujours ses créanciers.

    http://www.boursorama.com/actualites/samaras-la-grece-n-aura-pas-besoin-d-un-nouveau-pret-e77f883a6dc311a47c2483dba381142f

      +0

    Alerter
  • vérité2014 // 14.09.2014 à 22h53

    L’euro a plombé le PIB de la France de 12 points selon une étude

    Les experts plus ou moins chevronnés et les sibyllins clercs économiques ne manquent pas lorsqu’il s’agit de décrire la situation apocalyptique dans laquelle la France se serait retrouvée si l’euro ne nous avait pas « protégé » de la crise.

    Ces économistes flirtant parfois avec le conflit d’intérêt ne s’aperçoivent pas, qu’en réalité, l’euro nous protège, mais de la croissance !

    Une récente étude (janvier 2014) menée par les professeurs Pedro Gomis Porqueras et Laura Puzzello (Universités Deakin et Monash) apporte de l’eau au moulin des détracteurs de la monnaie unique.

    Il en ressort que les « grands » pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie) n’ont pas profité de l’euro. Pis, selon eux, « l’estimation suggère que le PIB par habitant aurait été supérieur si l’euro n’avait pas existé ». En effet, ils estiment l’impact négatif de la monnaie unique sur la France à 11,9 points de PIB par habitant ! Soit environ 240 milliards d’euros ! En clair, si l’euro était resté dans les tiroirs de nos dirigeants, le revenu par habitant de la France aurait pu être plus élevé de 12 points ! (cf Tableau)
    France Belgique Allemagne Italie Pays-Bas Irlande
    Ecart estimé du PIB/habitant -11.9 -7.8 -12.2 -7.7 7.6 23.8

    http://altereconomie.unblog.fr/2014/09/01/leuro-a-plombe-le-pib-de-la-france-de-12-points-selon-une-etude/

      +0

    Alerter
    • Incognitototo // 15.09.2014 à 00h24

      Oui, c’est sûr si ma tante en avait se serait mon oncle…

      Dommage que je ne comprenne pas l’anglais, mais je serais curieux de connaître leur méthodologie pour que ces gens soient aussi affirmatifs… mais d’après de ce que j’ai vu de la formule, si les boules de cristal de mathématiques économiques étaient si sûres, je pense que nous le saurions.

        +0

      Alerter
  • isidore // 15.09.2014 à 00h20

    A chaque fois qu’il y a un débat sur la monnaie , l’euro , je suis étonné , non pas que les hommes politiques fassent comme si de rien n’était , mais que ceux qui les écoutent ne relevent l’omission principale . C’est quoi ? . C’est le $ . C’est de lui que viennent tous les problémes . Du serpent monétaire à l’euro en sautant d’autres étapes rien n’aurait existé sans le pb qu »est le $ .
    Le mark et l’euro , comme le yen et le franc suisse ne seraient pas surévalué si le $ ne l’était pas .
    Alors on sait que De Gaulle a cherché à échapper à cette situation . Aprés moultes tentatives d’assassinats à son encontre il a finit avec une ‘révolution’ sans couleur . Evidemment si le citoyen moyen ne l’a pas compris les hommes politiques EUX l’ont compris . Or comme ils sont en général encore plus dépourvus de prestige et d’autorité que De Gaulle comment pourraient ils espérer une seconde , faire mieux que le Général . Faut pas s’étonner que mémes les plus attachés à une France indépendante , inutiles de préciser lesquels , soit discrets sur la question . Et les citoyens n’y voient que du feu .

      +0

    Alerter
  • Moi // 15.09.2014 à 09h25

    Le plus dingue, c’est qu’il y en a encore pour penser que nos politiques font des trucs en toute inconscience. Attali n’est pas plus bête que Chevènement, il a juste un autre objectif. Il baratine juste pour vendre sa camelote, normal.
    Et si les euro-sceptiques sont minoritaires, c’est pas non plus parce que les gens seraient trop cons pour comprendre qu’Attali enjolive les choses. Un paquet de gens, les plus diplômés, a bénéficié de la construction européenne et continue à le faire. C’est juste que les moins diplômés, ils morflent. Après, il y a aussi la question de la souveraineté nationale, mais je pense que c’est secondaire pour la plupart.

      +0

    Alerter
    • Georges // 15.09.2014 à 15h59

      les euro sceptiques sont MAJORITAIRES, un référendum l’a montré.

        +0

      Alerter
  • Blackisto // 15.09.2014 à 11h10

    Merci pour cette superbe vidéo. J’ai tout regardé et c’est vraiment incroyable. JP Chevenement avait déjà tout compris !
    Attali est en plein délire et n’a pas changé au niveau de son arrogance. Il a eu faux sur toute la ligne, mais c’est lui qu’on entend beaucoup plus que Chevenement.

    C’est terrible qu’il n’y ait pas plus d’offre politique qui va sur la ligne de Chevenement (ne me parlez pas du FN svp 🙂 ) !

      +0

    Alerter
    • Moi // 15.09.2014 à 12h23

      Et ça changerait quoi qu’il y ait plus d’offre? Il y a déjà Mélenchon et il plafonne au même niveau que Chevènement autrefois. S’il y avait de la demande, vous inquiétez pas, il y aurait un paquet de politiciens sur le créneau…

        +0

      Alerter
  • BA // 15.09.2014 à 11h44

    Lundi 15 septembre 2014 :

    Les grandes économies mondiales ralentissent, la zone euro décroche (OCDE).

    L’OCDE a constaté lundi un ralentissement des grandes économies mondiales, en épinglant en particulier la croissance anémique et le risque de déflation en zone euro, le tout sur fond de risques géopolitiques et financiers importants.

    L’Organisation pour la coopération et le développement économiques a baissé de 0,4 point par rapport à sa dernière estimation de mai sa prévision de croissance 2014 du Produit intérieur brut pour la zone euro à 0,8% et de 0,6 point sa prévision pour 2015 à 1,1%.

    Cette croissance anémique est « l’aspect le plus préoccupant » constaté par l’OCDE dans son communiqué de presse.

    En France en particulier, l’OCDE s’est alignée sur les prévisions récemment annoncées par le gouvernement, et prévoit 0,4% cette année puis 1,0% l’an prochain. En mai, elle espérait encore 0,9% puis 1,5%.

    L’Allemagne, moteur économique de la zone, n’est pas épargnée et subit une correction du même ordre: sa croissance est attendue à 1,5% cette année, et surtout aucune accélération ne serait en vue pour 2015.

    La révision la plus nette en zone euro est pour l’Italie: l’OCDE annonce une récession (-0,4%) pour cette année et seulement 0,1% de croissance l’an prochain.

    Face à cette zone euro au ralenti, les autres grandes économies s’en sortent mieux, selon l’OCDE, même si elles n’échappent pas à un ralentissement.

    « Il y a un degré croissant de divergence. La reprise aux Etats-Unis est solide, la croissance est sur les rails au Japon et en Chine, tandis qu’elle se renforce en Inde après un récent accès de faiblesse. Par contraste, la croissance en zone euro semble condamnée à rester faible à court terme, et le Brésil ne devrait sortir que lentement de la récession », juge l’OCDE.

    http://www.romandie.com/news/Les-grandes-economies-mondiales-ralentissent-la-zone-euro-decroche/517571.rom

      +0

    Alerter
  • Korama // 15.09.2014 à 12h32

    Attention, Le Monde se pose la question de la sortie de l’Euro !!!
    Bon, c’est dans les pages « Idées », donc pas les leurs, mais quand même !
    C’est que ça doit vraiment aller mal…

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/15/sortir-par-le-haut-du-debat-sur-l-euro_4487438_3232.html

      +0

    Alerter
  • RGT // 15.09.2014 à 17h08

    La première chose qui me choque, c’est que dès le début (à chaud, je n’ai pas encore écouté la suite), lors des présentations, les « titres de Noblesse » des invités sont énoncés, sauf pour Chevènement… Alors qu’il est de loin le plus « gradé ». Aucune mention à une quelconque fonction ministérielle, juste « député-maire de Belfort »…
    Il suffit de rechercher le pedigree de ce monsieur pour trouver :

    Ministre d’État, ministre de la Recherche et de la Technologie puis de la Recherche et de l’Industrie des deux premiers gouvernements de Pierre Mauroy (1981-1983). Refuse de participer au troisième gouvernement de Pierre Mauroy pour s’opposer au tournant libéral du PS.
    => Pas beau !!! On refuse le tournant libéral !!!

    Ministre de l’Éducation nationale du gouvernement de Laurent Fabius (1984-1986).

    Ministre de la Défense des gouvernements de Michel Rocard (1988-1991). Démissionne le 29 janvier 1991 pour s’opposer à la guerre contre l’Irak.
    => Encore pire « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne (sous entendu les autres ferment leur gueule). Un type vraiment pas fréquentable, le seul au PS qui ait osé (et sans doute pour les autres partis, à voir, en tout cas le seul qui ait eu ce panache !!!).

    Ministre de l’Intérieur du gouvernement de Lionel Jospin. Démissionne le 29 août 2000 pour s’opposer au projet de loi régionaliste de Lionel Jospin sur la Corse.
    => Le coup de grâce !!!, il est réellement INGÉRABLE pour les oligarques !!! – Bon c’était après le débat, mais il reste indépendant. Quelle honte !!!

    Bref, un personnage totalement atypique. On peut approuver ou ne pas être d’accord avec ses positions, mais s’il est une chose que l’on ne peut critiquer c’est bien le respect de ses convictions et son refus de faire la « carpette ».

    Rien que pour ça je lui tire mon chapeau (même si je n’approuve pas toutes ses positions, mais c’est personnel).

    Le fait qu’il ait été un « gaulliste de gauche » à ses débuts explique sans doute pas mal de choses, entre autres son sens du refus de se compromettre dans des politiques qu’il désapprouve.

      +0

    Alerter
  • chatard // 16.09.2014 à 11h49

    Chevènement: Nous avons une histoire, il faut y réfléchir madame

    Veil: Notre histoire c’est la guerre monsieur.

    Chevènement: Vous ramenez tout à la guerre afin de nous empêcher de réfléchir à la paix, à la manière de construire une Europe pacifique. La guerre est un épouvantail qu’on brandi pour empêcher tout débat.

    Et Merde, pourquoi je n’ai jamais voté pour Chevènement???

      +0

    Alerter
  • Grim // 16.09.2014 à 18h18

    « Il faut réduire les impôts afin de relancer la croissance » (Merci Chirac pour les niches fiscales inutiles)

    « Ensemble nous aurons une petite chance de maintenir notre niveau de vie »

    « Les dépenses militaires sont des dépenses de prestige »

    « Avec le traité de Maastricht nous nous éloignons de l’Europe fédérale »

    « La lutte contre le racisme et la xénophobie » (Ah bon et Aube Dorée ?)

    Cette vidéo est une perle, il faudrait la remettre sous le nez de ses eurobéats qui conduisent tant bien que mal leur « monstre »

      +0

    Alerter
  • Afficher tous les commentaires

Les commentaires sont fermés.

Et recevez nos publications