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23.janvier.201723.1.2017 // Les Crises

L’investiture de Donald Trump : une déclaration de guerre à la démocratie en 10 bombes, par Olivier Picard

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Du lourd…

Source : Le Plus Nouvel Obs, Olivier Picard, Olivier Picard Chroniqueur politique, 22-01-2017

LE PLUS. L’impossible s’est donc réalisé avec l’entrée, vendredi, de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour Olivier Picard, la cérémonie d’investiture a confirmé les pires craintes qu’il suscite chez les démocrates du monde entier. En quelques heures, au moins dix gestes révélateurs ont mis en évidence le visage autocrate du 45e président des États-Unis.

OB : Parler d’autocratie aux États-Unis, comment dire…

Donald Trump est le 45e président des États-Unis. (M. RALSTON/AFP)

Ce fut donc pire que tout ce que les démocrates du monde entier avaient redouté. Avec ses tribunes désertées, l’atmosphère sinistre qui a caractérisé la parade d’investiture de Donald Trump a eu des airs d’enterrement. À juste titre : c’est un fossoyeur de leur démocratie que les Américains ont fait entrer le 20 janvier à la Maison Blanche.

À peine avait-il prononcé le serment de protéger la Constitution des États-Unis que le nouveau président a commencé à la traîner dans la boue à la façon d’un apprenti dictateur.

Une agression délibérée qu’une collection d’instantanés a résumée en quelques heures seulement…

1. Une entrée en scène désinvolte

Il est arrivé sur la terrasse du Capitole manteau et veste non boutonnés, cravate rouge criard mal ajustée, le pas lourd, volontairement sans discipline, tenant vulgairement la rampe de l’escalier qui le menait pourtant au pouvoir suprême… Une façon de dire au Congrès le peu de cas qu’il fait de son univers, de ses règles, de sa dignité.

2. Un visage mussolinien

OB : Celui-là est mon préféré…

La gravité du moment n’a jamais empêché tous ses prédécesseurs d’afficher le bonheur de vivre un instant exceptionnel du temps démocratique américain.

Lui n’a fait aucun effort pour éclairer un peu sa mine renfrognée. Sans doute voulait-il, à la façon des autocrates fascistes, renvoyer le visage d’un homme dur qui n’hésitera pas à se montrer brutal pour appliquer ses idées et faire respecter le nouvel ordre trumpien.

3. De glaçantes insultes en direct

Qu’on se le dise : le héros du jour n’est pas du genre magnanime. Le simple respect d’une politesse démocratique aurait dû lui dicter des paroles rassembleuses. Au lieu de cela, ce sont des mots dépeignant un pays ravagés par ses élites politiques qui sont tombés de ses lèvres. Une insulte à l’histoire de son pays et à l’héritage des pères fondateurs de l’Amérique.

OB : c’est à se demander pourquoi il a gagné…

Sans pitié, Trump s’est mué en procureur du système démocratique devant la crème de ses représentants qui – eux – ont eu la courtoisie de l’applaudir… fut-ce en restreignant au minimum cet hommage.

OB : il est vrai qu’il est dur de ne pas changer de discours après avoir été élu…

4. Une gifle aux représentants du peuple

En promettant au peuple de lui « rendre le pouvoir », il a sous-entendu que ce dernier lui avait été confisqué par les élites de Washington… massées dans les tribunes à ses côtés. C’est très clair, il veut court-circuiter la démocratie représentative en imposant un mode de démocratie directe.

La démocratie directe aux États-Unis ???????????????????? WTF ?

Même Jean-Marie Le Pen, qui s’est toujours dit respectueux du parlementarisme (il me l’a souvent répété), n’est jamais allé aussi loin ! Quant à Mitterrand, qui avait invoqué, lui aussi, l’idée de « rendre le pouvoir au peuple », c’était un parlementaire définitif qui se méfiait comme de la peste de la tyrannie des pulsions populaires.

Si quelqu’un a compris…

5. America First, nouvelle religion d’État. Un avertissement aux hérétiques ?

America First, répété deux fois, sera la nouvelle religion d’État qui se substituera aux principes de l’Amérique.

OB : phrase qui démontre une bien belle connaissance de l’Amérique…

Certes, les États-Unis ont déjà connu des périodes isolationnistes mais, cette fois, c’est un isolationnisme de combat qui est prêché.

OB : j’imagine que quand les États-Unis nous ont laissé tomber en 1914 et 1940 (ce que je ne leur reproche pas), c’était un isolationnisme de paix…

Le reste est lourdement suggéré : ceux qui ne s’y convertiront pas au nouveau culte patriotique seront de mauvais Américains coupables de vendre le pays aux intérêts étranger. Une trahison ?

6. Le poing levé, un signal de force

Le pouce levé pour saluer la foule était déjà limite. Le poing levé pour conclure le discours a, lui, volontairement dépassé les bornes. On sait à quel point les dictateurs jouent avec ce genre de symbole de brutalité pour ancrer dans l’imaginaire du peuple une image de puissance.

OB : Oui, c’est vrai, là j’avoue

7. L’ennui affiché au déjeuner du Capitole

Le nouveau président n’a que faire de la respectabilité offerte par sa fonction et par les honorables parlementaires qui, comme le veut la tradition, l’ont accueilli pour un déjeuner solennel. Lui a donné de bout en bout l’impression d’attendre que ce moment pénible se termine.

Et s’il a fait applaudir les Clinton, c’était pour mieux les réduire à des accessoires de son propre triomphe. Comme s’il cherchait à les compromettre, ou en tout cas, à les récupérer comme des adversaires appartenant définitivement au passé.

OB : alors que c’est l’avenir !

8. Une parade de la force

Il s’en est fallu de peu pour que les engins lances-missiles ne soient de la fête, comme sur le traditionnel défilé de la place Rouge le 1er mai. Bien sûr, il y a eu les pom-pom girls habituelles, mais l’ensemble de la cérémonie, glaciale, a été beaucoup plus martiale qu’à l’ordinaire. Ce n’était pas un hasard, mais une volonté personnelle du nouveau président pour marquer le style sécuritaire et la brutalité à laquelle il n’hésitera pas à recourir.

9. Une censure immédiate à la Maison Blanche

Avant même que le président ne s’installe dans le bureau ovale (dont il a remplacé les sobres rideaux pour un tissu doré prétentieux), le site de la présidence a été refondu. L’onglet réchauffement climatique a été remplacé, par le projet énergétique. Ceux des droits des femmes et des droits civiques ont purement et simplement disparu.

10. Des décisions autocratiques

Le décret autorisant la reprise des forages des hydrocarbures de schiste, grande attente des compagnies pétrolières, a été immédiatement signé et le retrait des États-Unis du traité de libre-échange transpacifique acté dans l’instant sans aucune consultation préalable du Congrès.

OB : c’est bien connu, en France le gouvernement consulte le Parlement avant de rédiger ses décrets…

Trump veut « rendre le pouvoir au peuple, mais commence par se l’accaparer personnellement. On connait par cœur ce scénario sinistre. Les réseaux sociaux s’en émeuvent, mais trop de journalistes continuent de relativiser ce glissement inédit. « Le Figaro Magazine » se demande si, après tout, il ne fera pas le job…

OB : quelle honte cette masse de 2 journalistes qui ne rentrent pas dans le rang…

Trump n’est pas Reagan et il est capable d’être bien pire que le sénateur Mc Carthy, champion de la chasse aux sorcières dans les années 1950.

OB : c’est bien de citer Mc Carthy en ce moment… Merci

Il faut désormais être lucides : c’est bien un homme d’extrême droite qui a pris le pouvoir dans les urnes le 8 novembre dernier et qui fera tout pour le conserver.

OB : Merde, comme en Ukraine et Israël ?

La démocratie américaine, fragilisée, ne le digèrera pas si facilement.

Source : Le Plus Nouvel Obs, Olivier Picard, 22-01-2017


Deux Unes de l’Obs : à savourer…


Voici le discours de Trump :

On se souviendra du 20 janvier 2017 comme de la date à laquelle le peuple aura retrouvé le pouvoir dans cette nation

Le président Trump prononcé son discours après avoir prêté serment, le 20 janvier.

Le président – Monsieur le Président de la Cour suprême Roberts, Monsieur le Président Carter, Monsieur le Président Clinton, Monsieur le Président Bush, Monsieur le Président Obama, mes chers concitoyens et habitants du monde entier, merci. (Applaudissements)

Nous, citoyens d’Amérique, participons maintenant à un grand effort national pour reconstruire notre pays et rétablir sa promesse envers tous ses habitants. Ensemble, nous allons déterminer l’avenir de notre pays et celui du monde pour de nombreuses années à venir. Nous aurons des défis à relever. Nous aurons des difficultés à surmonter. Mais nous ferons ce qu’il faut pour réussir.

Tous les quatre ans, nous nous rassemblons sur ces marches pour effectuer une passation méthodique et pacifique des pouvoirs. Et nous sommes reconnaissants au président Obama et à la Première dame Michelle Obama de leur bienveillance tout au long de cette transition. Ils ont été magnifiques. Merci à eux. (Applaudissements)

Mais la cérémonie d’aujourd’hui revêt un sens très particulier. Parce qu’aujourd’hui, il ne s’agit pas d’une simple passation de pouvoir entre deux gouvernements ou entre deux partis. Il s’agit d’une passation du pouvoir qui part de Washington et qui vous est rendu à vous, le peuple.

Pendant trop longtemps, une petite élite dans la capitale de notre pays a tiré profit du gouvernement au détriment du peuple. Washington a prospéré mais le peuple n’en a pas profité. Les politiciens ont prospéré mais les emplois ont disparu. Et les usines ont fermé leurs portes. Les membres de l’establishment se sont protégés mais ils n’ont pas protégé les citoyens de ce pays. Leurs victoires n’ont pas été les vôtres. Leurs triomphes n’ont pas été les vôtres. Et pendant qu’ils les célébraient dans notre capitale, les familles en difficulté partout à travers le pays avaient peu de raisons de se réjouir.

Tout cela va changer, ici, et maintenant. Car ce moment est votre moment. Il vous appartient. (Applaudissements) Ce moment appartient à tous ceux réunis ici et à tous ceux qui nous suivent à travers l’Amérique.

Ceci est votre jour. Ceci est votre célébration. Et ces États-Unis d’Amérique sont votre pays. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas de savoir quel parti est au pouvoir ; l’important, c’est de savoir si le gouvernement est aux mains du peuple. On se souviendra du 20 janvier 2017 comme de la date à laquelle le peuple aura retrouvé le pouvoir dans cette nation. Les laissés pour compte de notre pays ne seront plus laissés pour compte. Tout le monde vous écoute. Vous êtes venus par dizaines de millions pour participer à ce mouvement historique, un mouvement comme le monde n’en avait encore jamais connu.

Au cœur de ce mouvement réside une conviction profonde – à savoir que la nation existe pour servir ses citoyens. Les Américains veulent de bonnes écoles pour leurs enfants, des voisinages où règne la sécurité pour leur famille, de bons emplois pour eux-mêmes. Ce sont là des revendications justes et raisonnables, celles de gens vertueux et d’un public vertueux.

Mais trop de nos concitoyens sont confrontés à une réalité entièrement différente. Des mères et leurs enfants pris au piège de la pauvreté dans nos quartiers défavorisés, des usines délabrées dispersées à travers notre pays comme des tombes dans un cimetière, un système scolaire riche, mais qui n’enseigne rien à notre belle jeunesse. Et la criminalité, les gangs et la drogue qui ont dérobé trop de vies et ont privé notre pays de tant de son potentiel. Ce carnage américain s’arrête ici et maintenant.

Nous formons une seule nation, et leur souffrance est la nôtre. Leurs rêves sont les nôtres, et leurs succès seront les nôtres. Nous avons un cœur, un foyer et une glorieuse destinée en commun.

Le serment que j’ai prêté aujourd’hui est un serment d’allégeance à tous les Américains.

Pendant de nombreuses décennies, nous avons enrichi des industries étrangères aux dépens de la nôtre, subventionné les armées d’autres pays alors que nous assistons à la déperdition de la nôtre. Nous avons défendu les frontières d’autres pays tout en refusant de protéger les nôtres. (Applaudissements) Et nous avons dépensé des milliers de milliards de dollars à l’étranger alors que l’infrastructure américaine est tombée dans le délabrement et le déclin.

Nous avons enrichi d’autres pays tandis que la richesse, la force et l’assurance de notre pays se sont dissipées au fil du temps. L’une après l’autre, nos usines ont fermé et ont quitté nos rives, sans même une pensée pour les millions et millions de travailleurs américains laissés pour compte. La richesse de notre classe moyenne a été arrachée de nos foyers pour être redistribuée dans le monde entier. Mais c’est le passé et nous nous tournons maintenant vers l’avenir. (Applaudissements)

Nous qui sommes réunis ici aujourd’hui prenons un nouveau décret qui sera entendu dans toutes les villes, toutes les capitales étrangères et tous les centres du pouvoir. À partir d’aujourd’hui, une nouvelle vision gouvernera notre nation. À partir d’aujourd’hui, ce sera strictement l’Amérique d’abord – l’Amérique d’abord. (Applaudissements) Toutes les décisions sur les échanges, la fiscalité, l’immigration, les affaires étrangères seront prises pour bénéficier aux travailleurs américains et aux familles américaines. Nous devons protéger nos frontières des ravages que font d’autres pays quand ils fabriquent nos produits, volent nos entreprises et détruisent nos emplois. (Applaudissements)

La protection aboutira à la prospérité et à la force. Je me battrai pour vous avec chaque souffle en moi. Et jamais, jamais, je ne vous décevrai. (Applaudissements) L’Amérique sera de nouveau gagnante, plus encore qu’autrefois. (Applaudissements)

Nous ramènerons l’emploi. Nous rétablirons nos frontières. Nous rétablirons notre prospérité et nous rétablirons nos rêves. (Applaudissements)

Nous construirons de nouvelles routes et autoroutes, et des ponts, et des aéroports, et des tunnels et des voies de chemin de fer à travers notre magnifique nation.

Nous libérerons les gens de l’aide sociale et nous les remettrons au travail pour reconstruire notre pays avec une main-d’œuvre américaine et un labeur américain. (Applaudissements)

Nous respecterons deux règles très simples – acheter américain et embaucher américain. (Applaudissements)

Nous chercherons l’amitié et la bonne volonté auprès des nations du monde.

Mais nous le ferons en sachant que toute nation a le droit de mettre ses propres intérêts en avant. Nous cherchons non pas à imposer notre mode de vie sur les autres, mais à le faire rayonner par l’exemple. Nous rayonnerons par l’exemple. (Applaudissements)

Nous renforcerons les alliances existantes et en forgerons de nouvelles. Et nous unirons le monde civilisé contre le terrorisme islamiste radical, que nous éradiquerons entièrement de la surface de la Terre. (Applaudissements)

Le socle de notre politique sera l’allégeance totale aux États-Unis d’Amérique, et par notre loyauté envers notre pays, nous redécouvrirons notre loyauté les uns envers les autres. Quand vous ouvrez votre cœur au patriotisme, il n’y a pas de place pour les préjugés. (Applaudissements)

La Bible nous dit comme il est bon de voir tous les peuples de Dieu vivre en harmonie. Nous devons parler franchement, discuter de nos désaccords ouvertement, mais toujours rechercher la solidarité. Lorsque l’Amérique est unie, rien ne peut l’arrêter. (Applaudissements)

Il n’y a pas de raison d’avoir peur. Nous sommes protégés, et nous le serons toujours. Nous serons protégés par les hommes et femmes remarquables de nos forces armées et de la police. Mais surtout, Dieu nous protégera. (Applaudissements)

Enfin, nous devons penser grand et rêver plus grand encore. En Amérique, nous comprenons qu’une nation ne peut vivre que tant qu’elle fait son possible. Nous n’accepterons plus les politiciens qui ont du bagou mais qui ne font rien, qui se plaignent tout le temps mais qui ne font jamais rien pour changer les choses. (Applaudissements)

Le temps de la parlote est fini. L’heure de passer à l’action est arrivée. (Applaudissements) Ne laissez personne vous dire que ça ne peut pas se faire. Aucun défi n’est trop grand devant le cœur, l’ardeur et l’esprit de l’Amérique. Nous n’échouerons pas. Notre pays va réussir et prospérer de nouveau.

Nous sommes à l’aube d’un nouveau millénaire, prêts à percer les mystères de l’espace, à libérer la Terre des misères de la maladie, et à maîtriser les énergies, les industries et les technologies de demain. Une nouvelle fierté va nous animer, élever nos regards, panser nos divisions.

Le moment est venu de nous rappeler les sages paroles que nos soldats n’oublieront jamais – à savoir, que nous soyons noir, brun ou blanc, nous avons tous dans nos veines le même sang rouge des patriotes. (Applaudissements) Nous jouissons tous des mêmes libertés glorieuses, et nous saluons tous le même grand drapeau américain. (Applaudissements) L’enfant né dans la ville tentaculaire de Detroit et celui né dans les plaines du Nebraska balayées par le vent voient le même ciel nocturne, emplissent leur cœur des mêmes rêves, et leur souffle de vie leur a été donné par le même Créateur Tout-Puissant. (Applaudissements)

À tous les Américains de toutes les villes proches et éloignées, petites ou grandes, d’une montagne à l’autre, d’un océan à l’autre, écoutez ces paroles : vous ne serez plus ignorés. (Applaudissements) Vos voix, vos espoirs et vos rêves définiront notre destinée américaine. Et votre courage, votre bonté, votre amour nous guideront pour toujours tout au long du chemin.

Ensemble, nous rendrons à l’Amérique sa force. Nous rendrons à l’Amérique sa richesse. Nous rendrons à l’Amérique sa fierté. Nous rendrons à l’Amérique sa sécurité. Et oui, ensemble, nous rendrons à l’Amérique sa grandeur.

Merci. Que Dieu vous bénisse. Et que Dieu bénisse l’Amérique. (Applaudissements) Merci. Que Dieu bénisse l’Amérique. (Applaudissements)

 

 

 

Commentaire recommandé

Alfred // 23.01.2017 à 01h27

Au moins les boutons que l’élection de Donald Trump a fait apparaître sur le visage d’olivier Picard du nouvel Observateur sont authentiques. C’est bien la seule consolation au regard du temps perdu à le lire. [Modéré]

89 réactions et commentaires

  • Alfred // 23.01.2017 à 01h27

    Au moins les boutons que l’élection de Donald Trump a fait apparaître sur le visage d’olivier Picard du nouvel Observateur sont authentiques. C’est bien la seule consolation au regard du temps perdu à le lire. [Modéré]

      +141

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    • Caracole // 23.01.2017 à 08h48

      Attention avec le mot « timbré ». C’est aussi incorrect que de dire que les jihadistes sont des fous.
      Ils sont juste, au mieux, des idiots/incompétents, au pire, des gens qui ne roulent pas pour la France.

        +14

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      • Alfred // 23.01.2017 à 09h11

        Bien d’accord avec tout ce que vous dites mais quand même. Il y a un limite même à la servilité. Z’avez pas lu le coup des rideaux-dores-de-mauvais-gout-en-plus-d’etre-mussoliniens (limite Amindadadesques)?
        Pour ne pas craindre d’être moqués toute leur vie même par des enfants de douze ans oui ces gens très sérieux à leur manière sont fous. Cela ne leur enlève aucune responsabilité et s’ils pouvaient avoir le goudron et les plumes ils les mériteraient.

          +35

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        • kriss34 // 23.01.2017 à 16h33

          C’est super facile de se moquer de ce journaliste (pour résumer l’ensemble des commentaires ici) mais on ne tire pas sur une ambulance – cela n’honore personne.
          En plat de résistance je vous offre plutot cette réflexion: pourquoi Michael Moore (sur la même une du journal) est-il finalement sur le même registre que l’Obs? Ce n’est pourtant ni un niais, ni un vendu au système, ni … Bref un type qui a ouvert les yeux, je pense humblement, à vraiment beaucoup de monde sur plein de sujets typiquement US: la violence, l’interventionnisme, la désindustrialisation.

            +1

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          • Amsterdammer // 23.01.2017 à 17h13

            C’est même quelqu’un qui avait annoncé, des mois à l’avance, la victoire de Trump et en expliquant pourquoi, de façon très pertinente et lucide.

            Pour autant, Michael Moore voit aussi tous les aspects sombres du personage, d’un point de vue de gauche [de vraie gauche, hein, pas de la gauche clintonesque]. Par exemple, les âneries climato-sceptiques qu’il débite depuis des années. Ou son sexisme averé.

            Trump n’est pas le diable, mais ce n’est pas non plus le Messie.

            Cela dit, si ce mec devait enterrer l’Alena, le Tipp et autres saloperies libre-échangistes comme annoncé, il aura rendu grand service à l’humanité.

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          • Alfred // 23.01.2017 à 18h12

            Il me semble que vous êtes victime du syndrome de Stockholm. Où vous voyez une ambulance je vois un tank. Mr Picard contribue par ses écrits à la désinformation de nos semblables (en particulier ceux qui ‘n’ont pas le temps ») et contribue à fausser leurs choix. Par consequent il contribue à nos misères quotidiennes.
            Vous voulez être magnanime envers Mr Picard ? Pour cela il faudrait avoir remporté une victoire. Pour l’instant c’est lui qui reste le dominant, l’homme de main (de plume) au services de ses (nos) maîtres. C’est lui qui s’essuie les pieds sur votre honneur..
            Comme Mr. Picard est inamovible bien qu’il bénéficie de nos impôts, il n’est pas mauvais qu’il subisse le poids d’un mépris collectif et massif dès lors qu’il le mérite. Il survit probablement très bien rassurez vous et c’est vrais les gens ne sont pas gentils (en particulier lorsqu’ils sont abusés).
            Sinon peut être que Moore n’est pas Jésus et qu’il est assez rare que quelqu’un ait raison sur tout?

              +38

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            • Narm // 23.01.2017 à 19h51

              quelle démonstration ce Picard, à ce point là ….

              de toute façon, l’Oups …. tout ce que certains médias recherche, c’est des buzzs. Alors tout semble bon

              quand je lis ce qu’il y avait à côté de l’article :
              « Avec le Plus, L’Obs vous propose une expérience inédite d’information. L’objectif est de mettre en valeur les talents et les richesses du web, en vous faisant participer. »

              Quels Talents …..

                +3

              Alerter
  • Lysbeth Levy // 23.01.2017 à 01h27

    Oh là là le gros bouseux droit dans ces « bottes de chasse » pleines de boue arrive, au milieu d’une « party » de la « Jet-set » comme un riche qu’il est, et scandalise nos joueurs de « flûtes » médiatiques, avec ces manières de « péquenot » mal dégrossi, nature, « haut en couleur » comme disait Poutine. Bah oui « ils » aiment les « hypocrites » nos « écrivaillons » sortis de leurs écoles de « journalisme » de « haut niveau » « Science Po » etc.. les voilà minaudant telles des vierges effarouchées devant les « manières » simples, crues de l’homme qui va les malmener pendant ans ? Shocking ! Notre homme éructe ce qu’il pense sans façons, ni manières, engueule, a tour de bras, au fond est ce pire que ce que ces mêmes journalistes « présumés » osent dirent avec leurs « fake-news » dérapages contrôlés, lynchages gratuits, insultants et leurs airs supérieurs face à la plèbe qu’il injurie presque tous les jours ?

      +80

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    • somebulle // 23.01.2017 à 07h27

      Pour compléter, les réactions dans la presse des pays arabes

      http://orientxxi.info/magazine/n-ayez-pas-peur-de-trump,1669

        +9

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    • Vladimir K // 23.01.2017 à 15h26

      il a fait pire, il a fait venir des agriculteurs avec leurs tracteurs dans sa fameuse « Parade de la force ».

      Fort heureusement, ce n’est pas en France qu’on verrait une chose pareille au 14 juillet.

        +7

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    • MIZZGIR // 23.01.2017 à 17h18

      200% d’accord, et voilà une conférence récente de Michel Houellebecq en Argentine qui n’est pas sans rapports avec le sujet dont traite OB dans son billet (à savoir les distorsions volontaires que font subir certains à l’information vraie) :

      http://www.cultura.gob.ar/la-conferencia-completa-de-michel-houellebecq-en-la-argentina_3300/

      Il traite du rôle des « intellectuels » en France et son évolution depuis 1945.

      Evidemment Houellebecq n’est pas objectif, et je sais pertinemment qu’il hérisse le poil de pas mal de gens, mais en tant qu’écrivain souvent qualifié de « réac », son point de vue sur la manière dont fonctionne la « fabrique de l’opinion publique », qui l’a souvent étrillé, mérite le détour.

      Là il se venge…

      Attention : pour ceux qui seraient houellebecqo-allergiques, ne regardez pas ça car vous allez attraper des éruptions cutanées…

        +4

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      • Lysbeth Levy // 23.01.2017 à 17h47

        Bien je fais parti de ceux qui n’apprécient pas trop cet auteur qui fait du « muslimbashing »… « a gage » mais sinon il peux être (?) intéressant de savoir ce qu’il pense sur ce sujet très sensible, la chute morale de la presse, médias, moi je parlerais de la « béhachèlisation » des esprits (?) journalistes, ou « penseurs » de nos temps en gros des « communicants » vendant des « produits » là la guerre en Syrie. Une critique sur la frontière poreuse entre les deux : https://www.ruedelachouette.org/communicants-et-journalistes-un-meme-metier-linformation/ Mais cet auteur devrait s’appliquer à ne pas participer lui aussi à la déculturation des « intellectuels » en lynchant toujours les mêmes, au profit de l’oligarchie. Un journaliste algérien parle de la désinformation, sous couvert de journalisme et ces dégâts : http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/la-responsabilite-des-recitants-de-188174

          +3

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    • PaleFace // 24.01.2017 à 21h31

      Terrible ! Bravo !
      Vous m »avez fait mourir de rire, et, en ces temps de morosité climatique, médiatique… (plein d’autres trucs en ique) ce n’est pas souvent que ça m’arrive !
      Votre synthèse est excellente !
      Merci à vous !

        +0

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  • Logic // 23.01.2017 à 01h31

    Peu probable que Trump pense à la démocratie directe en disant qu’il veut rendre le pouvoir au peuple. Effectivement quelle horreur si cela était (les pauvres helvètes peuvent en témoigner) !

    C’était la Minute de la haine (et de l’imbécilité) de 2017. Il y en aura d’autres.

      +60

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    • Globule rouge // 23.01.2017 à 08h26

      Effectivement, le point 4, a de quoi etonné…
      Le gars connait visiblement pas les USA, qui est le pays avec la suisse qui a le plus de mecanisme de democratie directe. Cela se situe au niveau de certains etats federes ou au niveau communal de certains etats.

      C’est un mouvement de longue date aux USA, ca commence surtout fin du 19eme, avec la poussée de parti populiste, et l’action de mouvements ouvriers. Ca fait parti aussi des raisons pour lesquels nombres d’americains preferent les institutions locales et se mefient ou meme detestent les institutions federales et ses representants.

        +26

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      • LBSSO // 23.01.2017 à 12h08

        Peut-être fait-il référence à l’utilisation ,argument repris souvent par les anti-Trump, à l’utilisation fréquente de Tweeter qui court-circuite ,entre autres les journalistes comme ce monsieur Olivier Picard de l’Obs, et aussi les corps intermédiaires, les membres du Congrès,etc.?
        Quand on lit la teneur de son article ,il a raison de s’inquiéter.

          +9

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  • cetassez // 23.01.2017 à 01h33

    L’Obs est sur le point de se transformer en Gorrafi 2.0,c’est en effet sans doute plus rentable vu la dernière charrette de journalistes..le dernier qui sort ferme la porte,merci.

      +75

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    • patrick // 23.01.2017 à 10h43

      sauf que dans le cas du Gorafi , c’est volontaire !! l’Obs ne se rend même pas compte du côté clownesque de ses articles.

        +18

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  • Renard // 23.01.2017 à 02h03

    Un gag cette article.. Je pense que c’est assez représentatif de l’état d’esprit des classes dominantes qui entrent en délire car ils sentent leur chute arriver, comme un patient en fin de vie en somme.

      +68

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  • PatrickLuder // 23.01.2017 à 02h24

    Olivier l’actuaire ;o) est-ce que ces articles sont plutôt suivis et contribuent au maintiens de ces médias? … ou est-ce que ces articles ne font que précipiter le désintérêt des masses pour ces médias?
    Quelle est la tendance ?

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  • Louis Robert // 23.01.2017 à 02h32

    Amusant. Ce qui exaspère ces « chroniqueurs politiques » chez un Trump, c’est l’irrespect des convenances et du solennel surfait, le mépris de cet « establishment » qu’il ne connaît que trop et qui le lui rend bien, le meneur brut et énergique qui s’assume, le réaliste qui sait s’admettre le déclin de son pays et l’accusateur qui en désigne les prédateurs aveugles et non moins responsables, le tribun populaire d’occasion sauveur du peuple souverain, le combattant nationaliste, égoïste voire narcissique, l’homme fort que le rituel ennuit et qui s’emporte, le vainqueur protecteur triomphant de ses victimes, et l’homme d’action pressé de remplir ses engagements.

    Nos « chroniqueurs » font ainsi semblant d’ignorer la guerre totale engagée par Washington, les médias dominants et les institutions de sécurité contre Trump président… ainsi que les risques de guerre civile, ou de nouveaux théâtres de guerre tel l’Iran, la Palestine et la Chine… sans oublier les plus anciens: l’Afghanistan, l’Irak, le Yémen, etc.

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    • Chris // 23.01.2017 à 14h51

      « en guerre contre les institutions de sécurité »
      Puisque vous en parlez, la photo qui montrait Trump clamant qu’il aimait la CIA à 1000%, après sa visite protocolaire sensée calmer la pression, m’a bien divertie.
      A l’arrière plan, se tenait le vice-président, Mike Pence, lequel affichait une expression amusée, presque goguenarde, du genre : « t’es quand même gonflé, n’en rajoute pas trop »…
      Je pense qu’il faudra s’habituer à la facette « amuseur public » que Trump a peaufiné dans « Apprentice ». Le gars manie la dérision avec beaucoup d’adresse.

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  • Michel Donceel // 23.01.2017 à 03h14

    La Peste Émotionnelle à visage enfin découvert…Oserait-on espérer en phase terminale ?

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  • Gotfried // 23.01.2017 à 04h12

    Charte de Munich, addendum 2017:
    -Quand on n’aime pas quelqu’un, il est licite de faire de son noeud de cravate ou ses choix de rideau les signes avant-coureur d’un totalitarisme apocalyptique.

    Trump est probablement un gros c.., qui servira les intérêts de ses amis de classe au détriment matériel du peuple. Le truc, c’est que c’est ce que sont et ce que font tous les autres présidents, et en terme de brutalité fasciste, le petit discours de Fillon devant ses donneurs d’ordre du CAC40, où il assume ouvertement le projet de gouverner par ordonnance et 49.3 pendant les vacances, ou encore le bilan policier et autoritariste de Valls, avec reconduction ad libitum de l’état d’urgence, sont infiniment pire que les outrances verbales de Trump.

    Je me demande si nos « journalistes » sont juste des aliénés en liberté qui tournent en roue libre et ne font que manifester le fondamental désordre de leur cerveaux fiévreux, endommagés par de trop nombreuses années de dissonance cognitive entre la réalité des faits et leurs discours préprogrammés, ou si au contraire nous sommes en situation de continuité servile et qu’ils répondent aux commandes, directes ou pratiques.

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    • Catalina // 23.01.2017 à 07h17

      Rmm,

      m^me pas……les gens de cette espèce n’ont pas de moralité, ils ne se suicideront pas mais continueront à honorer leurs commandes. S’ils avaient ne serait-ce qu’un tout petit peu d’honneur, ils auraient démissionné depuis bien longtemps…..mais bon, ils ont été recruté parce que justement, on n’en fait ce qu’on veut, nul espoir à attendre de cette  » caste » journalistique qui usurpe son nom.

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  • Kits // 23.01.2017 à 05h36

    Accessoirement, le défilé de la place rouge, c’est le 9 mai, pas le 1er… Mais c’est pas grave, l’idée est là ! Il s’agit d’association d’idées simplistes qui doivent marquer. C’est un peu du même niveau que la « révolution démocratique » de Glucksmann junior (à qui ce canard a filé un hédito hebdo il y a peu, notons). Quand on pense que Chomsky avait bien mis en évidence que notre propagande façon démocraties libérales s’adresse en premier lieu à l’élite…. Ca donne une idée du niveau de l’élite.

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    • Chris // 23.01.2017 à 14h55

      Je ne sais plus qui avait commenté du sérail politique : un politicien est celui qui raconte des craques aux journalistes, et ensuite croit ce qu’il lit dans le journal…

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  • calal // 23.01.2017 à 06h41

    si trump trouvait un vaccin contre le sida,les medias l’accuseraient de faire augmenter les depenses de sante

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  • Jean // 23.01.2017 à 06h50

    A mon humble avis, il n’y a pas d’autre explication à chercher que celle-ci :

    « Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sur la chaîne Russia Today sa participation dans la corruption des «nouvelles» des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA. »

    https://www.youtube.com/watch?v=09V4MyLOsXg&feature=youtu.be

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  • Catalina // 23.01.2017 à 07h14

    Décidément, avoir à la tête des usa un homme qui ne peut pas être acheté comme les autres parce que déjà riche, rend les chiens de garde complètement fous !

    Quel plaisir d’assister à ce spectacle !!!
    Les journaleux doivent se battre pour celui qui sera le meilleur à salir Trump ( ils ont organisé un concours avec comme prix une invitation au siècle ?)

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  • Fritz // 23.01.2017 à 07h19

    Ah, quel moment d’hilarité, ça fait du bien le lundi matin…

    Donc, pour Son Excellence Olivier Picard, la démocratie directe signifie « la tyrannie des pulsions populaires » (4e point). C’est parfaitement cohérent avec le détestation du « populisme » affichée par son noble milieu. Heureusement que son ami Jean-Marie Le Pen est là pour le rassurer.

    Dans « gifle aux représentants du peuple », c’est le mot « représentant » qui compte : comme Hollande qui nous a si bien représentés. Un bon représentant respecte les codes de l’élite, et il oublie la populace, celle de Florange comme celle du Michigan.

    Quant au « visage mussolinien » de Trump (2e point), il me rappelle la pique du sympathique Pierre Bergé contre Lionel Jospin, avant 1995 : « un menton mussolinien ».

    Enfin, voir dans le poing levé un signal menaçant… Comment Son Excellence de l’Obs aurait-elle réagi face aux brutes du Front populaire ?

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    • triari // 23.01.2017 à 10h59

      C’est sûr, maintenant tout ce qui dérange les journalistes devrait être vu comme une bonne nouvelle. Ce sont des boussoles qui indiquent le sud. Si les journalistes n’aiment pas un homme politique, c’est qu’il a dû dire ou faire quelque chose de bien.

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  • Pythos // 23.01.2017 à 07h25

    Tout cela est bon signe et confirme l’indépendance de Trump à l’égard du système …
    Nous avons pu constater l’arsenal révolutionnaire de Soros ce we… les Femen sont partout à poil ou pas !
    Pour en revenir à Trump, il est différent dans le fond et dans la forme.
    Au moins, il a un franc parler qui tranche avec l’hypocrisie et l’enfumage habituel d’inversion des valeurs.
    Son programme semble bon pour l’Amérique et surtout apaisant pour le reste du monde.
    Que l’Amérique s’occupe de l’Amérique et fiche la paix aux autres Nations.

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    • chb // 23.01.2017 à 08h28

      Ce « franc parler » est-il apaisant pour Jérusalem, où Trump relance l’avidité des colons contre tout ce qui reste de droits palestiniens ? Au Mexique et en Chine ? Confortant les dépenses militaires, mettant la pression sur les alliés traditionnels des USA et augmentant celle sur les immigrés, l’oligarque « anti-système » n’est pas un apôtre de paix (à part la détente bienvenue avec Poutine, si ça marche).
      Et à quoi rime son appel à la solidarité en baissant les impôts ? En donnant tant de places à Wall Street ?
      A la limite, son irréaliste façon d’offrir le pouvoir au peuple – sans aucun projet constitutionnel dans ce sens – va exciter qques émules du KKK, qui se rattraperont sur les latinos de leur déception quant à l’impunité accordée aux Clinton. Avec les manifs de démocrates + Soros, ça peut tourner vinaigre.

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      • Chris // 23.01.2017 à 15h02

        Si Trump veut réussir son programme, il n’a pas intérêt à se mettre WS à dos…, sinon qui va investir dans le partenariat semi-public des infrastructures ?
        On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.

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      • 99% // 23.01.2017 à 23h06

        Ce commentaire plein de bon sens me rassure au milieu de ce flot d’aplaudissements pro-Trump ! Bien sûr je ne souscris pas à l’édito criard de l’Obs mais franchement, Les Crises, que devenez-vous ? Je n’ai jamais autant souhaité me tromper…pour autant on parle de Trump ! Le Trump qui s’essuie les pieds sur la gente féminine (les « attrape par la chatte » et vocifère qu’elles ont leur règles dès qu’elles osent lui tenir tête), les handicapés, homosexuels, mexicains (illégaux ou non), vétérans de guerre… Un homme qui s’assoit sur les enjeux climatiques. Un homme qui a appelé, avec son humour de mauvais goût caractérisé, à éliminer par « tous les moyens » son opposante lors de la campagne présidentielle. Un homme dont l' »université » a du fermer pour cause de soupçon d’escroquerie, un homme qui pourfend Wall Street et débauche des gens de Goldman Sachs pour former son équipe… Vous me faites attrocement peur en prenant la défense de ce personnage dont les Tweets ravageurs ne sont pas une invention des médias et dont les contradictions et mensonges sont notoires depuis fort longtemps (je passe beaucoup de temps aux US depuis ces 20 dernières années). Trump n’a pas besoin de Soros pour cristalliser une telle discorde autour de sa personne !

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      • Seraphim // 24.01.2017 à 04h34

        Sur Jérusalem, mauvaise lecture. Il ne s’agit en rien d’un soutien aux colons, mais de la reconnaissance des faits: une solution à deux états est devenue absurde et impossible quasiment depuis les années 70 ; trop de gruyère, pas de continuité territoriale. Netanyahu ne s’y est pas trompé, qui a, aussitôt les déclarations de Trump, déclaré publiquement pour la première fois de son existence vouloir défendre la solution à deux états. Il sait parfaitement que la solution à un état est encore plus nocive à son parti. C’est pourtant, dans le non dit mais clairement, ce qui est sous-entendu par la position de Trump

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  • dan // 23.01.2017 à 07h39

    On reconnait là, dans ce commentaire haineux d’un plumitif de la pensée politiquement correcte, les vrais fachos en réalité. J’ai vu et écouté le discours d’investiture de Trump, avec la foule qui était venue pour le voir et le soutenir, et j’ai trouvé cela plutôt enthousiasmant. C’est un discours de rupture contre les élites qui ont confisquées le pouvoir pour leur propre profit, sur la nécessité de réindustrialiser le pays, produire USA et consommer USA, sur le respect du droit des nations à défendre leurs propres intérêts, la volonté d’en finir avec les interventions extérieures. Pourtant je suis de gauche, serais-je passé à mon insu à l’extrême droite ? (il serait intéressant que le discours de Trump soit traduit et retranscrit ici pour que chacun puisse juger)

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    • 99% // 23.01.2017 à 23h09

      Le seul candidat anti-système était Bernie Sanders !

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      • olivier // 26.01.2017 à 08h34

        non c’était juste un candidat affiché plus à gauche.
        Ici je pense que tout le monde sauf vous en a assez du politiquement correct orienté dans un seul sens. C’est ce qui est dénoncé ici.
        Marre des exclamations outrées sur « les chattes agrippées  » pendant une conversation privées entre homme capturée à leur insu… et du silence juxtaposable sur les affaires putatières des Clinton. Marre des gens qui traitent d’escroc ce genre de personne que l’Amérique encense en temps normal. Oui un homme d’affaire qui a entubé le système et les banques sans se faire prendre la main dans le sac. Est ce pire que des personnes qui ont utilisés leur carrière politique et des associations bidons pour s’enrichir personnellement et maintenir une espèce d’empire politique reposant sur le mensonge?
        Bon et le bilan politique en a t’il déja un sur lequel vous pourriez vous appuyez 99%? Non alors patientons. Obama était un mauvais président qui présentait bien, Bush était un idiot qui présentait mal, Clinton était déjà à la botte de sa femme sans saveur ni odeur à part celle des cigares… on va attendre pour Trump car un bilan ça se fait pendant et après.

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        • 99% // 26.01.2017 à 14h18

          Cher Olivier, j’imagine bien qu’en tant qu’ homme, probablement caucasien, vous vous fichez de savoir si les femmes américaines vont perdre le droit à l’IVG ou si le peu d’avancées obtenues pas l’Affordable Care Act sont d’ores et déjà suspendues par décret. Je me moque pas mal des habitudes sexuelles de nos dirigeants sauf que Clinton a failli être destitué (ouvrant grand la porte aux neo-conservateurs avec les résultats que l’on connaît); et si je suis, au moins autant que vous, attachée à renverser la table de nos ploutocraties pourquoi s’en prendre avec tant de hargne aux minorités ? La fin ne justifie pas les moyens. Souvenez-vous de la façon dont il a décrit des soit-disant milliers de musulmans célébrant la chute des Twins Tower dans le New Jersey; souvenez-vous de la manière dont il a traité le journaliste handicapé qui a osé lui faire l’affront de le contredire… je n’ai jamais autant souhaiter me tromper mais le bénéfice du doute ne penche pas encore en sa faveur.

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  • Georges Clounaud // 23.01.2017 à 07h40

    Nos médias mainstream des deux cotés de l’Atlantique continueront sans relâche d’exercer une pression sur Trump. Ainsi ils ont pour mission de le diaboliser coûte que coûte, quelle que soient les décisions qu’il prendra.C’est une erreur de casting impardonnable et on doit comprendre qu’il faut qu’il quitte son poste d’une manière ou d’une autre. Aussi s’il disparait du devant de la scène d’une manière ou d’une autre on pourra se dire qu’en fait c’est un mal pour un bien, il n’était pas fait pour le job. Ce déversement continu de haine pourrait même susciter des vocations et on pourrait bien voir apparaitre ici ou là un justicier solitaire, un « patsy » désireux de laver l’affront et surtout d’avoir son quart d’heure de gloire warholien…L’histoire ne se répète pas mais parfois elle bégaye. La fabrique du consentement ayant parfaitement fonctionné une telle éventualité passerait comme une lettre à la poste dans les milieux « libéraux » mais dans l’Amérique profonde ?…

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  • juliettedesesprits // 23.01.2017 à 08h01

    Dans un débat télévisé récent Hubert Vedrine avait une bonne formule « arrêtons de jouer aux fléchettes avec Trump… Il est élu, il faut accepter et travailler avec lui… »
    Entendu à la radio un débat entre vieux routiers de la politique sur le phénomène Trump. Complètement sidérés au vrai sens du terme, n ayant pas trouvé les codes pour décrypter le personnage ils sont incapables d une analyse politique objective préférant conclure ( pour se rassurer?) que ce nouveau président était sans doute en état de confusion mentale!
    Quand à l article de l Obs il est hors concours en terme de subtilité dans l’analyse! On pouvait en rire s il n’était pas si haineux.

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  • dan // 23.01.2017 à 08h21

    Je dois pas être normal, je suis de gauche et j’adore ce discours de Trump, je viens de le revisionner. Quelqu’un peut-il me rassurer ?

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    • tepavac // 23.01.2017 à 09h03

      Oui, c’est un discours de gauche.
      être de gauche ce n’est pas avoir la même attitude dans toutes les situations, c’est d’être avec « tout » le peuple quelques soit la situation.

      Son discours répond à la situation du moment, il est patriotique et populaire.

      On peut dire ceci de tout homme et femme politique qui se respecte et respecte les électeurs. De droite comme de gauche.

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  • juliettedesesprits // 23.01.2017 à 08h43

    Je conseille vivement l article « Donald sort l artillerie lourde » sur le site ‘ »les chroniques du grand jeu » . Une partie du discours est traduite et une analyse de la politique étrangère du Donald et des implications probables sur les alliances en cours. Quelle diffèrence avec l analyse de l’Obs.
    Quand je plaide auprès de mes proches pour les média alternatifs, je leur explique que les média mainstream, c est le fast food de l info…vite fait, mal fait…et que si on préfère la bonne information, c est comme la gastronomie il faut se donner la peine de la chercher!
    L article des » Chroniques du grand jeu  » se savoure comme un bon petit plat!

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  • Tchoo // 23.01.2017 à 09h27

    Cet article est tellement outrancier qu’il finirait par nos rendre Trump sympathique et d’ailleurs certains s’y laissent prendre. La panique des journalistes est quand même réjouissante. Mais restons vigilant car ils encouragent aussi les futures attitudes dictatoriale des nos dirigeants

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  • V_Parlier // 23.01.2017 à 10h27

    Ces types là qui se prennent pour la parole des « démocrates du monde » et de la « communauté internationale » vont finir par se sentir seuls… contre toutes les autres nations d’envergure. Un peu à l’image de l’Union Européenne qui se prend pour le monde… Et c’est tant mieux car les masques tombent: La France est encore plus atteinte par cette maladie que les USA!

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  • crocodile // 23.01.2017 à 10h29

    Y-a-t il un seul de ces journalistes ayant pris la peine de lire posément et d’analyser sans œillères discours inaugural de M. Trump? Voir l’analyse censée de M. Sapir.

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  • triari // 23.01.2017 à 10h55

    (Il faut désormais être lucides : c’est bien un homme d’extrême droite qui a pris le pouvoir dans les urnes le 8 novembre dernier et qui fera tout pour le conserver.)

    [Modéré] A côté des sages qui écrivent ce genre d’article : un économiste tiermondiste suisse comme Jean Ziegler serait aujourd’hui forcément désigné comme fasciste, un président vénézuélienne aimé par les couches les plus humbles de son peuple comme Hugo Chavez serait forcément désigné comme Nazi, un général & homme politique à peu près censé et ayant remis son pays sur les rails, comme De Gaulle, serait désigné comme un tyran d’extrême-droite.
    Je ne sais pas ce que vaut Trump à côté de tous les gens que j’ai cité, mais je sais ce que vaut la parole d’un journaliste mainstream français

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    • 99% // 24.01.2017 à 18h33

      @ Pinouille. Vous vous trompez tous gravement dans votre analyse édulcorée de Trump et ne devez pas connaître le peuple américain. Le SEUL vote contestataire digne de ce nom aurait été Bernie Sanders. Trump a eu la faveur de cette nation conservatrice car il est pro-arme, anti-avortement, pro-énergies fossiles, misogyne et raciste. Que vous le vouliez ou non…

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      • Pinouille // 25.01.2017 à 18h26

        Je ne vois pas à quelle analyse de ma part vous faite référence.
        Je ne pense pas avoir fait d’analyse de Trump. J’en serais bien incapable.
        Mon post plus bas concerne plutôt le traitement médiatique du personnage, qui dépasse tout entendement.

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        • 99% // 25.01.2017 à 20h53

          Pour une raison que j’ignore mon commentaire vous concernant apparaît au milieu de la page (??)
          Cet article a beau être médiocre, le traitement médiatique ne dépasse pas « tout entendement  » il est surtout insuffisamment précis et détaillé tant la somme des insanités, mensonges et insultes proférées par ce personage finissent par vous faire perdre le fil du danger qu’il représente.
          Pendant que vous vous gaussez, les américains sont en train de payer le prix fort de ses premières ordonnances.

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          • Pinouille // 26.01.2017 à 15h03

            Vous noterez tout de même que les passages savamment colorés en jaune ci-dessus relèvent plus de la psychopathologie que du journalisme.
            Cette mise en lumière est, je dois l’admettre, assez savoureuse.
            En revanche, d’autres textes souligneront certainement plus justement et plus factuellement les écarts de langage ou de comportement de M Trump.

            « les américains sont en train de payer le prix fort de ses premières ordonnances »
            Restons objectifs: les américains ne peuvent subir aujourd’hui les effets de décisions prises la veille.
            Que ces décisions vous révulsent, on peut le comprendre, mais force est d’admettre qu’elles sont stricto sensu la mise en oeuvre du programme pour lequel il a été élu… démocratiquement.

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            • Pinouille // 26.01.2017 à 15h03

              Sans vouloir passer pour un Trumpophile que je ne suis pas, il existe une probabilité que M Trump soit bien plus intelligent qu’il ne laisse paraître: discours populiste pour rafler les (trop nombreux) votes des oubliés de la mondialisation, et mise en oeuvre d’une politique (certes risquée) de redynamisation de l’économie US qui leur bénéficiera.
              Et accessoirement il fichera la paix au reste du monde.
              Pourquoi pas?

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            • 99% // 26.01.2017 à 20h25

              Je n’ai jamais autant souhaité avoir tort… pour autant le scénario apocalyptique d’une guerre de religion entre fanatiques chrétiens et islamistes radicaux me semble de moins en moins fantaisiste.

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  • lit75 // 23.01.2017 à 11h47

    Ce qui est dramatique, c’est que pendant qu’on amuse la galerie à comparer le nombre de personnes aux investitures de Trump et Obama, le vrai drame se joue en coulisse : les caciques républicains reprennent la main, pour ignorer les promesses de campagne, à placer leurs hommes, et mener la politique la plus conservatrice, et la plus éloignée des intérêts de ceux qui ont porté Trump au pouvoir.

    Je vous invite à lire l’interview de Karl Rove (ancien conseiller de George W. Bush, et partisan acharné de la guerre en Irak) dans le Monde. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/20/karl-rove-il-ne-faut-pas-prendre-donald-trump-litteralement_5066380_3222.htm (accès payant). Un petit bijou de cynisme et de Realpolitik.

    « J’ai le sentiment que le gouernement qyu prend forme autour de Trump est également [cmme sous l’ère Reagan]. Je sais qu’ils sont diabolisés aux Etats-Unis par une certaine presse, en Europe aussi. Mais franchement Rex Tillerson (futur secrétaire d’Etat, ex-PDG d’Exxon) voit clair dans le jeu de Poutine (…) »

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    • lit75 // 23.01.2017 à 11h48

      « L’Europe devra se faire à deux réalités. Sous cette présidence, le cabinet va jouer un rôle plus important qu’à l’accoutumée en matère d’orientation de la politique américaine,, parce que Trump n’esst pas un homme politique expérimenté (…) Ensuite les parlementaires républicains (…) joueront un rôle plus grand dans l’élaboration de la légilslation, tout comme le gouvernement, dans celle de la politique ».

      « Dans cette cette présidentielle, les électeurs américains ont écouté Donald Trump dans le prendre à la lettre, mais pour ses aspirations, ses orientations (…) Ils n’ont pas pensé qu’il allait vraiment faire construire un mur le long des 3000 milles de frontière avec le Mexique ».

      « (Question) Vous le croyez capable de changer ? »
      « Oui je l’ai vu au cours de la campagne. Il s’est discipliné, après le 20 octobre, 2016, après le début des débats, il n’a plus commis d’impair, il en plaisantait même. ‘On m’a dit de m’en tenir au script de ne plus commettre de bourdes’  »

      Voilà ce que sont les vrais rapports de force, et le vrai pouvoir de Trump. Je suis inquiet pour dans 4 ans où ses électeurs seront probablement encore plus qu’aujourd’hui.

        +3

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      • Narm // 23.01.2017 à 23h24

        et vous écoutez encore les conneries du monde ? en payant en plus ?

        Comment peut-on toujours parler de « construire » un mur qui a déjà été contruit sur 1/3
        et qui ne pourra pas être construit sur d’autres parties à cause de configurations naturelles.
        ….

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  • Crundchu // 23.01.2017 à 11h51

    Ce qui m’inquiete le plus est de savoir si ce type est payé pour écrire ça ou bien si c’est « nature ».
    Il existe des métiers plus avilissant que ça mais dans la mesure où un métier, quel qu’il soit, ça sert à payer son loyer et son sandwitch jambon-beurre je n’aurais rien à y redire.
    Mais j’ai quand même un peu peur que chez ce monsieur (veuillez noter l’absence de majuscule à monsieur) Olivier Picard ce soit l’expression de sa pensée réelle… et ça c’est un truc qui fait peur.

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  • caliban // 23.01.2017 à 11h54

    Ce qui est triste c’est qu’à force de se vautrer dans le trump-bashing primaire, les journalistes risquent de rendre Trump sympathique.

    Et il y a un moment où n’arrivera plus du tout à comprendre ce que nous racontent les journaux, ils sont dans leur délire auto-entretenu.

    Au moins s’ils nous versifiaient la chose, on pourrait comprendre qu’ils soient aussi hermétiques qu’un tupperware mallarméen :

    « Lorsque Donald Trump tint la rampe de l’escalier,
    il apparut que la démocratie était en danger. »

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    • Sébastien // 23.01.2017 à 13h34

      Il se dit souvent que les journalistes sont des écrivains ratés/frustrés. Il y a visiblement des vocations qui ne demandent qu’à s’exprimer. Surtout dans la littérature de science-fiction / fantastique.

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  • peyo // 23.01.2017 à 12h13

    Publier un article de cette espèce est un acte de désinformation grave, un acte délibéré de provocation et de haine. Indigne du métier de journaliste, ce n’est qu’une autre confirmation de la main mise des néolibs sur ce torchon. Ce n’est pas le nouvel observateur, il n’en reste que le titre.

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  • Theoltd // 23.01.2017 à 12h16

    Oui, cet article est lui meme ce qu’il pretend dénoncer: Une declaration de guerre a la démocratie, (ou ce qu’il en reste).

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  • Nanker // 23.01.2017 à 12h26

    Dans le même genre (lamentable) que l’Obscène, la « journaliste » de « Rance Inter » a atteint le point Goodwin en trouvant parmi les manifestantes anti-Trump une femme qui défilait en tenant un portrait de sa mère… rescapée d’Auschwitz! (c’était dans le journal de 8h dimanche matin…)

    Dommage pour ces « journalistes » que Trump ne porte pas la moustache (carrée de préférence) : là les reportages se feraient tous seuls. Mais ils leur reste un angle d’attaque : le Donald a du sang allemand par sa mère. En brodant un peu on pourra faire des rapprochements dégueulasses, aussi dégueulasses que cette référence à Auschwitz.

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    • Seraphim // 24.01.2017 à 04h16

      C’était peut être une tentative de rappeler les défilés du « régiment immortel » en Russie, spontanément inventés par le peuple (et meme interdits au départ) et qui consiste à défiler avec le portrait des victimes de sa famille lors de la 2nde guerre mondiale. Difficile d’identifier ces deux genres de manifestation

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  • Sébastien // 23.01.2017 à 13h17

    J’ai beau essayer de me convaincre que je sais à quoi m’en tenir au sujet des médias français, à chaque fois, je tombe de ma chaise en lisant une telle prose.
    Je n’aime pas psychiatriser la critique, mais certains atteignent de tels niveaux que je demanderais bien une expertise médicale.

      +11

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  • Unité // 23.01.2017 à 13h39

    Et Madonna qui déclare devant des milliers de personnes qu’elle voudrait « mettre une bombe à la maison blanche »… c’est pas de incitation au terrorisme et à la violence ? C’est pas de la haaaaaine faciste Olivier ? Presse à bétail, vous êtes le passé. Bye Bye.

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  • goerg // 23.01.2017 à 13h56

    Excellent choix. Je me demande comment ils prennent le fait qu’à chaque article ils se font insulter dans les commentaires… (Précisions pour voir plus de commentaires, il faut cliquer sur le bouton « J’en veux + », petit détail qui en dit long)

      +5

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  • Catherine // 23.01.2017 à 14h42

    Que je suis heureuse de n’avoir pas à lire ces torchons.

    Bravo Olivier pour cette analyse de texte.

    J’ai découvert à l’occasion qu’il existait entre Poutine et Trump une relation « perverse » (!).
    Il fallait y penser.

    Que ferions-nous sans l’éclairage avisé de ces commentateurs et leur analyse fine ?

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    • 99% // 24.01.2017 à 22h12

      Réjouissez-vous Catherine ! Vous avez aimé Dick Cheney circa 2003 ? Alors preparez-vous pour les 4 années à venir !

        +0

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  • Nanker // 23.01.2017 à 15h35

    J’ai l’auteur du « reportage » de France Inter d’hier matin 22 janvier : c’est Claude Guibal qui d’après Wiki a « a enseigné le journalisme à la filière francophone de journalisme à l’université du Caire et à la filière francophone de journalisme de l’université libanaise, à Beyrouth » (sic).

    Mea culpa : elle ne parle pas d’Auscwitz mais de « camp de concentration »… M’enfin associer « Trump » et « camp de concentration » c’est déjà odieux, non?

    Un grand moment de radio publique à réécouter ici :
    http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_12495.xml
    Pour les plus pressés cela commence à 03:22…

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  • georges glise // 23.01.2017 à 15h44

    il n’y avait rien à attendre de bon de mme clinton. mais il n’y a rien de bon à attendre de monsieur trump, ni pour la démocratie, ni pour les mexicains ni pour le peuple américain, ni pour la france.

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  • yann 35 // 23.01.2017 à 17h52

    journaliste pop art, même processus que le pop art. Prenez un fait, dupliquez le plusieurs fois grossièrement en changeant les couleurs et en les saturant, vous obtenez plusieurs articles différents détournant l’info ressemblant à de l’info … les milliardaires aiment bien ça. faire du fric à partir de rien. Le journaliste outré vous rétorquera que l’objectivité n’existe pas, que c’est dépassé, que seul le regard compte, etc. La vérité n’est plus un idéal, juste un truc à exploiter …

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  • Louis de Constance // 23.01.2017 à 19h24

    Oui, nous assistons à un changement profond de personnes, de style, de caps…Trump avait tout annoncé par avance et de ce fait s’était fait détester par tous les tenants du « Système » qui, plus suffisants que jamais, étaient convaincus qu’Hilary serait élue et qu’elle conduirait une politique sans trop de surprises, dans le courant d’Obama. Oui, Trump est plutôt populiste,puisqu’il faut le qualifier, avec en prime, ce style « american buisnessman » souvent caricatural, et une touche de pater familias; mais, les citoyens qui ont voté pour lui, les « déplorables », sont clairement à leur façon,exaspérés et se réjouissent pour le moment, de constater combien « les élites » sont elles aussi, déboussolées ! Quel plaisir ! Nous avons assisté à une subversion par les urnes! Mais pour l’heure, il ne semble pas que le camp des mauvais perdants ne fasse preuve de remise en question . Ne nous faisons pas d’illusions: quand les Américains seront fatigués de Donald, ils éliront dans quatre années un Mickey. La sympathique petite souris sera sans nul doute plus…Consensuelle . A moins que Donald soit empêché, d’une façon ou d’une autre, d’aller jusqu’au terme de son mandat …?

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  • Krystyna Hawrot // 23.01.2017 à 22h32

    L’article de Picard respecte parfaitement les codes du journalisme moderne: critique du physique et du choix des rideaux, réductio ad hitlerum (ici joué par Jean Marie Le Pen) et reductio ad communisme (défilé sur la place Rouge). En plus du mensonge sur son discours, puisque Trump remercie les Obama pour leur passation des pouvoirs. Et silence évident sur l’aspect le plus dérageant pour les élites du discours de Trump: l’évocation quasi communiste des usines à reconstruire et du pouvoir du peuple.
    Il manque les attaques sur la femme et les enfants de Trump: ça ne se ferait pas en pleine manif « féministe » à Washington. Que les ONG états uniennes tremblent pour leur subventions, je comprends, mais pourquoi manifeste-t-on à Paris alors que je sache Trump n’a pas attaqué le droit à l’IVG en France?
    Je ne pense pas que Trump soit plus sexiste qu’un disons, Chirac…
    https://francais.rt.com/france/32754-paris-marche-femmes-contre-donald-trump

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  • Sun Tzu // 23.01.2017 à 23h04

    Le plus comique en fin de compte, c’est que tous ceux (journalistes comme citoyens lambdas) qui crient à l’avènement du fascisme avec Trump bêlaient joyeusement derrière Obama quand il signait le NDAA et qu’il parachevait le système de surveillance de masse le plus abouti dans toute l’Histoire de l’humanité. Les bourriques à l’indignation sélective qui aujourd’hui nous font des discours apocalyptiques style «Trump c’est en fait Mussolini, Hitler et Dark Vador» ont applaudi chaque dérive orwellienne en faveur de l’oligarchie, chaque guerre impériale sous Obama. Nan mais lui avait l’étiquette «démocrate». Donc c’est un gentil, ça mérite le Nobel même quand il explose des enfants à coups de drones. Nos libertés élémentaires sont déjà bafouées mais Trump il fait des phrases trolololls sur les femmes et les Mexicains donc c’est lui le Nazi… À pleurer. Mais sans rire c’est le niveau d’un «liberal» ricain moyen aujourd’hui…..

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  • triari // 24.01.2017 à 01h40

    Première décision de Trump à peine 24h après son investiture : RETRAIT DES U.S.A. DU TPP !!!!!

    Une raison de l’aimer ? Je ne sais pas !
    Une raison de le préférer à Barack & Hillary ? Pour l’instant OUI et plus que jamais !

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  • Lionel Debraye // 24.01.2017 à 14h36

    Ce monsieur Picard a encore, au choix, recyclé le même article sur les Le Pen, Mélenchon, Marchais, Chavez, Castro, Poutine, May… Moi, séance tenante, je serais monsieur Obs, je foutrais ce type à la porte pour paresse intellectuelle !

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  • Pinouille // 24.01.2017 à 15h21

    Une pensée émue pour les lecteurs/spectateurs des médias mainstream qui se laissent emporter par ce flot ininterrompu de non sens journalistique.
    Ils représentent toujours l’énorme majorité de la population.
    Toute discussion avec collègues, connaissances, amis le confirme au quotidien.
    Même les esprits critiques tombent dans le panneau, faute d’accéder à des analyses qui sortent du cadre. Et ce n’est pas faute de leur conseiller, en vain, la lecture du présent site…
    Que faire?

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  • RGT // 24.01.2017 à 20h03

    J’ai l’impression qu’Olivier Picard a recyclé un article précédent concernant la prise de fonctions de Kim Jong-un.

    Finalement, un p’tit copier/coller puis on change quelques mots : Remplacer « Kim Jong-un » par « Donald Trump » => tout remplacer, puis « Pyongyang » par « Washington », « Corée du nord » par « USA », etc…

    Bref, rien de neuf dans les grands médias d’information.

    Je comprends pourquoi les ventes se cassent la figure, il suffit juste de ressortir un numéro plus ancien contenant un article concernant une personne vouée à la vindicte journalistique pour goûter le même gloubi-boulga.

    Je tiens à vous signaler que je n’ai aucune affection particulière pour les protagonistes susnommés.
    Ça ne concerne que les population des pays concernés.

    J’ai suffisamment de problèmes avec « mes » oligarques pour aller m’occuper de ceux des autres.

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  • Lysbeth Levy // 27.01.2017 à 11h30

    Le bon sens près de chez vous, Michel Colon parle des médias et de Trump arrivé comme un chien dans un jeu de quilles et les enjeux a venir : https://www.youtube.com/watch?v=aLX26tAMN0U&feature=share
    Il remet les choses à l’endroit et parle du vrai bilan d’Obama et de l’avenir pas très radieux a venir même si les choses ne sont pas aussi simples…

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  • Bourdeaux // 27.01.2017 à 19h17

    Je lis ce billet sur le tard; c’est sublime. A archiver dans la catégorie « humour », on le relira dans 4 ans en se tenant les côtes…

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