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3.décembre.20213.12.2021 // Les Crises

Climat : La pollution militaire est le cadavre dans le placard de l’Occident

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Les dirigeants présents au sommet de la COP26 n’ont pas l’intention de s’attaquer aux impacts environnementaux croissants causés par leurs dépenses de « défense. »

Source : Middle East Eye, Jonathan Cook
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Un avion de chasse israélien F-35 de fabrication américaine se produit lors d’un spectacle aérien au-dessus de la plage de la ville côtière méditerranéenne de Tel-Aviv, le 9 mai 2019 (AFP)

Les dirigeants du monde entier se sont réunis à Glasgow la semaine dernière pour le sommet de la COP26 dans le but de démontrer qu’ils s’attaquent tardivement à la crise climatique. Des accords visant à protéger les forêts, à réduire les émissions de carbone et de méthane, et à promouvoir les technologies vertes ont été martelés sous les yeux du monde entier.

Les responsables politiques occidentaux, en particulier, veulent sortir de ce sommet en ayant reverdi leur blason, prouvant qu’ils ont fait tout en leur pouvoir pour empêcher une future hausse de la température mondiale de plus de 1,5 °C. Ils craignent le verdict d’un électorat mécontent s’ils reviennent bredouilles.

Les climatologues doutent déjà que les engagements pris aillent suffisamment loin, ou puissent être mis en œuvre assez rapidement, pour faire une différence. Ils ont averti : des mesures draconiennes doivent être prises d’ici à la fin de la décennie pour éviter une catastrophe climatique.

Mais l’activité visible du sommet cache une réalité bien plus sombre. Les nations qui proclament leur leadership moral dans la lutte contre la crise climatique sont aussi celles qui font le plus pour saboter un accord significatif visant à réduire l’empreinte carbone de l’humanité.

Une photo lors de l’ouverture de la COP26 montre le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte du sommet, saluant chaleureusement le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Naftali Bennett. Mais plutôt que de les féliciter, nous devrions considérer ce triumvirat comme les grands méchants des négociations climatiques.

Leurs forces armées sont les plus polluantes de la planète, et l’objectif de la COP26 est de faire de ce fait un secret bien gardé.

Caché à la vue

Les dépenses militaires des États-Unis dépassent de loin celles de tous les autres pays, à l’exception d’Israël, lorsqu’elles sont mesurées par rapport à la taille de la population. Bien que le Royaume-Uni soit à la traîne, il dispose toujours du cinquième plus gros budget militaire au monde, tandis que ses fabricants d’armes s’affairent à fournir des armes à des pays que d’autres ont évités.

On estime que l’armée américaine a – à elle seule – une empreinte carbone supérieure à celle de la plupart des pays. On considère généralement qu’elle est la plus grande consommatrice institutionnelle de pétrole brut au monde.

Et les émissions des armées et des fabricants d’armes occidentaux semblent augmenter chaque année au lieu de diminuer – bien que personne ne puisse en être certain car elles sont activement dissimulées.

Lors du sommet de Kyoto, il y a 24 ans, Washington a insisté pour obtenir une exemption de déclaration et de réduction de ses émissions militaires. Sans surprise, tout le monde leur a emboité le pas.

Depuis le sommet de Paris de 2015, les émissions militaires sont partiellement déclarées. Mais trop souvent, les chiffres sont dissimulés – mis dans le même sac que les émissions d’autres secteurs, comme les transports.

Et les émissions des opérations à l’étranger – dans le cas des États-Unis, 70 % de leur activité militaire – sont entièrement exclues du bilan.

Conflits et guerres

La majeure partie de l’Europe a également refusé d’être honnête. La France, dont l’armée est la plus active du continent, ne déclare aucune de ses émissions.

Selon les recherches menées par Scientists for Global Responsibility, les émissions militaires du Royaume-Uni sont trois fois plus importantes que celles déclarées, même après exclusion des chaînes d’approvisionnement, ainsi que de la production d’armes et d’équipements. L’armée était responsable de l’écrasante majorité des émissions du gouvernement britannique.

Et les nouvelles technologies, au lieu de rendre l’armée verte, aggravent souvent la situation.

Le dernier avion de combat mis au point par les États-Unis, le F-35, consomme 5 600 litres de carburant par heure. Il faudrait 1 900 voitures pour engloutir une quantité similaire de carburant sur la même période.

La Norvège, comme de nombreux autres pays, fait la queue pour mettre la main sur ce jet de nouvelle génération. Selon le journal norvégien Dagsavisen, les émissions totales de l’armée norvégienne au cours de la prochaine décennie augmenteront de 30 % du fait de ses seuls achats de F-35.

En plus de négliger les dommages environnementaux causés par les achats d’équipements militaires et les chaînes d’approvisionnement, les pays excluent également les impacts significatifs des conflits et des guerres.

Par exemple, selon des estimations prudentes, chaque année d’occupation de l’Irak par les États-Unis, qui a débuté en 2003, a généré des émissions équivalentes à la mise en circulation de 25 millions de voitures supplémentaires.

Les dépenses militaires en hausse

Contrairement aux secteurs de l’agriculture et de l’exploitation forestière, aux industries manufacturières ou aux industries des combustibles fossiles, les efforts visant à freiner la croissance des dépenses militaires – et encore moins à l’inverser – ne sont pas à l’ordre du jour du sommet COP26.

Et pour cela, Washington doit assumer la majeure partie de la responsabilité.


Le Premier ministre britannique Boris Johnson dans un véhicule blindé à Aldershot, en Angleterre, le 24 juin 2021 (AFP)

Son budget « défense » représente déjà environ 40 % des 2 mille milliards de dollars dépensés chaque année par les armées du monde entier. La Chine et la Russie – les deux épouvantails du sommet COP26 – sont loin derrière.

Le gouvernement de Boris Johnson a dévoilé l’année dernière ce qu’il a appelé « le plus grand programme d’investissement dans la défense britannique depuis la fin de la guerre froide ». La Grande-Bretagne n’est pas un cas à part. Après les « dividendes de la paix » de courte durée, provoqués par l’éclatement de l’Union soviétique, les dépenses militaires mondiales ont connu une tendance à la hausse presque continue depuis 1998, sous l’impulsion des États-Unis.

Paradoxalement, cette hausse a débuté au moment où les politiciens occidentaux ont commencé à parler de la lutte contre le « changement climatique » au sommet de Kyoto.

Les dépenses militaires américaines n’ont cessé d’augmenter depuis 2018. Elles devraient continuer à le faire pendant encore au moins deux décennies – bien au-delà de l’échéance fixée par les climatologues pour inverser la tendance.

La même tendance mondiale à la hausse a été alimentée par une poussée des dépenses militaires des pays du Moyen-Orient – notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – depuis 2013. Cela paraît refléter deux tendances ancrées dans l’évolution de la stratégie de Washington dans la région.

Premièrement, alors qu’ils ont retiré leurs forces d’occupation débordées d’Irak et d’Afghanistan, les États-Unis ont de plus en plus externalisé leur rôle militaire à de riches États clients dans cette région gorgée de pétrole.

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Deuxièmement, alors qu’Israël et les États du Golfe ont été encouragés à resserrer leurs liens militaires et de renseignement contre l’Iran, ces mêmes États du Golfe ont été autorisés à rattraper Israël sur le plan militaire. Son célèbre « avantage militaire qualitatif » s’érode progressivement.

Le Royaume-Uni, qui exporte vers les Saoudiens, et les États-Unis, qui subventionnent largement les industries militaires israéliennes, soutiennent cette course aux armements au Moyen-Orient.

La compétition pour le pouvoir

Tout cela signifie que, tandis que les politiciens occidentaux promettent de réduire les émissions à la COP26, ils sont en fait occupés à préparer l’augmentation de ces émissions à l’abri des regards. En fin de compte, le problème est qu’il n’y a pas grand-chose à faire pour rendre nos armées plus vertes, que ce soit sur le fond ou par le biais d’un relooking écologique. La raison d’être de l’armée n’est ni d’être durable ni d’être respectueuse de la planète.

Source : Middle East Eye, Jonathan Cook, 08-11-2021

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

RGT // 03.12.2021 à 11h20

De toutes façons, les militaires se foutent totalement de l’impact environnemental de leurs actions et même de leur simple présence.

Le seul objectif d’une armée est d’aller à tout prix « péter la gueule » de l’ennemi désigné par les dirigeants du pays et ce depuis la nuit des temps.

Et si un pays décidait unilatéralement d’avoir une « armée vertueuse » il se ferait immédiatement « exploser » par un de ses voisins qui ne partage pas ce point de vue.

Dans la jeunesse, je me souviens que les militaires français faisaient tourner les véhicules à vide pour brûler les stocks de carburant car ils avaient une dotation annuelle qui était calculée sur la consommation de l’année précédente et risquaient de se retrouver en manque si d’aventure ils avaient besoin d’un peu plus de carburant l’année suivante.

C’est bien là un exemple de la bêtise profonde des « divins énarques » qui « planifient » les besoins selon des critères stupides sans tenir compte des circonstances réelles.
Et à contrainte stupide, réponse tout aussi stupide de ceux qui doivent la subir.
Et après tout, le carburant inutilement brûlé permet aussi aux actionnaires du lobby pétrolier de profiter de l’aubaine.

Mais comme l’armée est AUSSI un « client » du lobby militaro-industriel qui réclame toujours plus de « retour sur investissement » les dirigeants font tout pour glisser les incohérences et les problèmes sous le tapis.

« L’implication » de dirigeants occidentaux, particulièrement en France, n’est pas la baisse des émissions de gaz à effet de serre, elle est simplement de trouver de nouvelles taxes pour garantir aux « serviteurs de l’état » et à leurs « amis » des revenus confortables tout en continuant les « petites affaires ».

15 réactions et commentaires

  • douarn // 03.12.2021 à 08h28

    « ’il n’y a pas grand-chose à faire pour rendre nos armées plus vertes »
    Inepte, absurde!! pourquoi pas une armée bio qui ferait son potager tant qu’on y est!!

    Pire, dans cet article de 2011, on lit que chaque année, le ministère américain de la Défense dépense 20 milliards de dollars par an pour la climatisation dans les tentes et les préfabriqués, de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Soit 1 milliard de plus que le budget annuel de la NASA (19 milliards).
    La guerre est une affaire d’énergie, ceux qui la souhaite pour relancer l’économie ont oublié que la France s’est reconstruite, entre autre, avec le pétrole d’un moyen orient peuplé de bedouins.
    https://www.gentside.com/ecologie/en-irak-la-climatisation-des-soldats-americains-coute-plus-cher-que-la-nasa_art23913.html

      +6

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  • daniel // 03.12.2021 à 10h11

    -Le point de vue guerrier.
    Le F35 est en lui-même une pollution: consommation max pour une utilité militaire nulle.

    -Le point de vue pacifique:
    Quand toutes les armes seront du niveau du F35 -pseudo haute technologie hors de prix et inutilisable- les guerres seront si coûteuses qu’elles deviendront impossibles.
    C’est ce que je souhaite.
    Il nous faut donc encore plus de photos de F35 pour enfin faire admettre l’inanité de cette course vers l’abîme.

      +4

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  • DVA // 03.12.2021 à 10h58

    Des obus de la 1ère et de la 2ième guerre mondiale éclatent encore et polluent toujours la Manche…Des munitions à l’uranium enrichi polluent les pays ou les régions où elle ont été utilisées…ainsi que les champs de mines…bah..

      +10

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    • Luigi // 03.12.2021 à 20h42

      N’oublions pas également la pollution au plomb ; pour l’UE (dont 1/4 environ pour la seule France) :
      – chasseurs : 21 000 t/an,
      – tir sportif : 15 000 t/an,
      – pêcheurs : 4 000 t/an.
      Auxquels il faut rajouter des décennies d’essence au plomb qui 21 ans après son interdiction ont laissé les sols des villes durablement impropres à toute agriculture.

      Quand on connaît les effets délétères du saturnisme (et de tous les métaux lourds) pour la cognition – avant même que les niveaux admissibles de contamination soient atteints – peut-être que c’est une des raisons du macronisme et de toutes les déviances politiques actuelles…

        +9

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    • Alain // 04.12.2021 à 13h10

      Et une autre pollution à laquelle personne ne pense: tous les navires coulés avec leurs réservoirs plein de mazout qui se libèrera au fur à à mesure que la rouille aura raison d’eux

        +2

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  • calahan // 03.12.2021 à 11h17

    une espèce dotée « d’intelligence » qui après des millions d’année d’évolution en est encore à se faire la guerre ici et là, n’est sans doute pas très avancée finalement.

    Aura t’elle le temps de se passer de la guerre ?

      +11

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  • RGT // 03.12.2021 à 11h20

    De toutes façons, les militaires se foutent totalement de l’impact environnemental de leurs actions et même de leur simple présence.

    Le seul objectif d’une armée est d’aller à tout prix « péter la gueule » de l’ennemi désigné par les dirigeants du pays et ce depuis la nuit des temps.

    Et si un pays décidait unilatéralement d’avoir une « armée vertueuse » il se ferait immédiatement « exploser » par un de ses voisins qui ne partage pas ce point de vue.

    Dans la jeunesse, je me souviens que les militaires français faisaient tourner les véhicules à vide pour brûler les stocks de carburant car ils avaient une dotation annuelle qui était calculée sur la consommation de l’année précédente et risquaient de se retrouver en manque si d’aventure ils avaient besoin d’un peu plus de carburant l’année suivante.

    C’est bien là un exemple de la bêtise profonde des « divins énarques » qui « planifient » les besoins selon des critères stupides sans tenir compte des circonstances réelles.
    Et à contrainte stupide, réponse tout aussi stupide de ceux qui doivent la subir.
    Et après tout, le carburant inutilement brûlé permet aussi aux actionnaires du lobby pétrolier de profiter de l’aubaine.

    Mais comme l’armée est AUSSI un « client » du lobby militaro-industriel qui réclame toujours plus de « retour sur investissement » les dirigeants font tout pour glisser les incohérences et les problèmes sous le tapis.

    « L’implication » de dirigeants occidentaux, particulièrement en France, n’est pas la baisse des émissions de gaz à effet de serre, elle est simplement de trouver de nouvelles taxes pour garantir aux « serviteurs de l’état » et à leurs « amis » des revenus confortables tout en continuant les « petites affaires ».

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  • Bouddha Vert // 03.12.2021 à 13h39

    En France, la part des hydrocarbures consommée par l’armée est d’environ 0,8% de la consommation nationale!!!
    https://www.defense.gouv.fr/content/download/593611/10047694/Stratégie%20Énergétique%20de%20Défense.pdf
    Tenter de juguler l’émission de GES pour ne plus déréguler notre climat est un véritable tour de force, inutile de rappeler tous les bienfaits de l’usage des hydrocarbures mais surtout de la structuration de nos systèmes autours des services qu’ils nous ont apporté.
    Cet article ne fait qu’ajouter de la confusion à la compréhension et donc au traitement que nous devons assurer pour le sevrage de nos sociétés aux hydrocarbures…
    Le jour où la société civile se mettra en ordre de marche pour accepter de quitter l’ancien monde, il sera certainement souhaitable de traiter les petites consommations de l’armée (1/125ème de la consommation actuelle) qui assurent le fonctionnement de nos armées.
    Il n’en reste pas moins, mais c’est un autre sujet, que le rôle dévolu et attendu des activités de nos armées reste un sujet discutable.
    Comme d’habitude, le sujet Energie doit toujours être abordé sous l’angle des volumes, aussi, il m’apparait démagogique, futile, d’aborder la consommation d’un avion à celui de 1900 voitures quand le parc mondial est de 1 300 000 000.

      +3

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  • John V. Doe // 03.12.2021 à 14h20

    Il existe un site qui relève l’impact écologique des différentes armées https://militaryemissions.org/ Il est en anglais mais il est simple à comprendre et les tableaux sont interactifs.

      +2

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  • damino // 03.12.2021 à 16h26

    « Quand les hommes vivront d’amour
    Il n’y aura plus de frontières
    Les soldats seront troubadours
    Mais nous nous serons morts mon frère… »

    https://www.youtube.com/watch?v=Wb_4tQ90Muk

      +2

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  • Brigitte // 03.12.2021 à 20h16

    Mais enfin la guerre c’est très écologique au contraire! c’est une forme de régulation de l’espèce humaine….les gens ne sont jamais aussi heureux qu’après une bonne guerre parce qu’ils peuvent reconstruire, donner libre cours à leurs pulsions vitales. Bon je plaisante à peine. Si on ne veut pas de guerre alors il faut pratiquer le contrôle des naissances.
    Ne pas oublier que l’écologie à la base, c’est du darwinisme et du malthusianisme.

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    • Grd-mère Michelle // 10.12.2021 à 11h21

      « Écologie: étude des milieux où vivent et se reproduisent les êtres vivants ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu » (dixit mon petit Robert en 1967)
      N’oubliez pas, svp, que ce ne sont pas vos fantasmes et vos phobies qui font la langue française.
      Que des décisions politiques guerrières prennent arbitrairement appui sur certaines études pour s’imposer ne signifie pas que ces études ne proposent pas d’autres éventualités.

      Une bonne guerre bien dévastatrice, suivie d’un programme de natalité pour fournir de la chair à canon en vue de la suivante(ainsi que des bras exploitables et corvéables pour fabriquer les armes et extraire les matières premières et les énergies nécessaires à leur fonctionnement), les baby boomers connaissent ça mieux que personne, eux/elles qui ont ré-inventé le pacifisme dans les années 60, ainsi que des moyens contraceptifs fiables que chacun-e peut CHOISIR d’utiliser.

      L’exploitation et la domination savantes et éhontées des un-e-s par les autres est la seule raison de cette gabégie désolante (qui n’est PAS inexorable… à condition qu’une majorité se décide à dire NON!)

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  • CouCou // 04.12.2021 à 12h55

    LONDON – Britain’s Air Force chief has outlined a future where synthetic aircraft fuel could be produced on forward air bases and warships, in a speech on the service’s ambitions to achieve net-zero emissions by 2040.

    LONDRES – Le chef de l’armée de l’air britannique a décrit un avenir où le carburant synthétique pour avions (SAF) pourrait être produit sur des bases aériennes avancées et des navires de guerre, dans un discours sur les ambitions d’atteindre zéro émission nette d’ici 2040.

    https://www.defensenews.com/global/europe/2021/11/24/british-air-force-chief-envisions-synthetic-fuel-produced-on-deployments/

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    • Alain // 04.12.2021 à 13h11

      Et pour les chars, propulsion électrique? J’en ris d’avance

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