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10.mai.202110.5.2021 // Les Crises

En Europe, les sécheresses des deux dernières décennies sont les plus sévères depuis 2000 ans

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Source : Global Climat, Johan Lorck

Selon une nouvelle étude, les sécheresses estivales observées a cours des deux dernières décennies en Europe sont les plus sévères des 2 100 dernières années. Les changements en cours des schémas de circulation atmosphérique dus au changement climatique, bien que complexes, sont probablement responsables de l’augmentation récente des étés européens secs et chauds, d’après l’article.

Une équipe internationale (Université de Cambridge, Université de Mayence, WSL), a étudié les empreintes chimiques des chênes européens pour reconstruire le climat estival sur 2 110 ans. Ils ont constaté qu’après une tendance de long terme à l’assèchement, les conditions de sécheresse depuis 2015 se sont soudainement intensifiées, pour atteindre des niveaux jamais observés sur les deux mille dernières années.

Cette anomalie est probablement liée au réchauffement climatique causé par l’homme et aux changements associés du courant-jet. Les résultats sont rapportés dans la revue Nature Geoscience .

Des étés exceptionnellement chauds et secs ont été observés ces dernières années en Europe. Le but de l’étude était de produire des reconstructions précises des conditions historiques pour voir comment ces extrêmes récents se comparent aux années précédentes. Les résultats montrent que les derniers étés de l’Europe centrale sont exceptionnels en termes de sécheresse consécutive.

Une étude publiée en 2020 dans Scientific Reports avait déjà estimé que l’épisode de sécheresse de 2018 à 2019 était sans précédent depuis 250 ans en Europe.

En 2003, déjà, l’Europe avait été déjà frappée par une canicule et une sécheresse exceptionnelles, causant de graves dommages à l’agriculture. En 2018, le phénomène s’est reproduit, mais l’épisode s’est prolongé sur l’année suivante, jusqu’à l’été 2019. Les sécheresses de deux étés consécutifs en 2018 et 2019 sont sans précédent, d’après l’étude parue dans Nature Geoscience. Leur impact combiné sur la croissance des végétaux est plus forte que la sécheresse de 2003.

On peut voir ci dessous le l’indice de sécheresse de Palmer pour les mois d’août 2003, 2015, 2018 et 2019. Cet indice plus connu sous le nom de PDSI (de l’anglais Palmer Drought Severity Index) est une mesure de la sécheresse fondée sur les précipitations et les températures.

Au cours du 21e siècle, l’Europe centrale a donc connu quatre grandes sécheresses en 2003, 2015, 2018 et 2019. Il est clair que les dernières années ont été marquées par des sécheresses significatives mais la comparaison avec les sécheresses du passé plus lointain est entravée par le manque de registres fiables avant la tenue d’observations météorologiques de haute qualité.

Les isotopes stables des arbres peuvent fournir des informations avec une résolution annuelle permettant de dater les changements hydroclimatiques sur de longues périodes. La composition isotopique de l’oxygène et du carbone des anneaux de croissance change lorsque les arbres réagissent au stress hydrique et thermique.

Ulf Büntgen et ses collègues de République tchèque, d’Allemagne et de Suisse ont étudié plus de 27 000 mesures des rapports isotopiques de carbone et d’oxygène de 147 chênes européens vivants et morts, sur une période de 2 110 ans. Les échantillons proviennent de l’actuelle République tchèque et de certaines parties du sud-est de la Bavière.

Pour chaque anneau de chaque arbre, les chercheurs ont extrait et analysé indépendamment les isotopes de carbone et d’oxygène, ce qui leur a permis de créer l’ensemble de données le plus grand et le plus détaillé sur les conditions hydroclimatiques estivales en Europe centrale, de l’époque romaine à nos jours.

Les isotopes stables des cernes donnent une archive précise permettant de reconstruire les conditions hydroclimatiques dans les zones tempérées, où les études conventionnelles sur les cernes échouent souvent.

Parce que les arbres sont sensibles aux conditions climatiques locales, telles que la pluie et la température, ils donnent aux scientifiques des informations sur le climat local de cette région dans le passé. Par exemple, les cernes des arbres s’élargissent généralement les années chaudes et humides et ils sont plus minces les années quand il fait froid et sec. Les isotopes stables des cernes diffèrent des mesures habituelles basées sur la largeur des cernes et de la densité du bois. Les isotopes stables reflètent les conditions physiques et les réponses des arbres plutôt que la croissance nette. Alors que les valeurs de carbone dépendent de l’activité photosynthétique, les valeurs d’oxygène sont affectées par l’eau disponible. Ensemble, elles sont étroitement corrélées aux conditions de la saison de croissance.

Au cours de la période de 2110 ans étudiée, les données sur les isotopes des cernes montrent qu’il y a eu des étés très humides, tels que lors des années 200, 720 et 1100 après J-C, et des étés très secs, tels que 40, 590, 950 et 1510 après J-C. Malgré ces années hors du commun, les résultats montrent que depuis deux millénaires, l’Europe s’assèche lentement.


Reconstruction de la sécheresse estivale en Europe au cours des 2110 dernières années. (Graphique : Ulf Büntgen)

Les échantillons de 2015-2018 montrent cependant que les conditions de sécheresse des étés récents dépassent tout ce qui a eu lieu au cours des 2110 années. Une forte baisse a été observée après des siècles de déclin lent et significatif, ce qui est particulièrement alarmant pour l’agriculture et la sylviculture, selon les auteurs de l’étude. Le dépérissement sans précédent des forêts dans une grande partie de l’Europe centrale corrobore ces résultats.

Sur le long terme, les scientifiques pensent que les changements subtils de l’orbite terrestre sont la cause du lent assèchement. Pour expliquer l’accélération récente, les chercheurs affirment que la succession d’étés anormalement secs est très probablement le résultat du réchauffement climatique anthropique et des changements associés dans la position du courant-jet. Les changements de l’orbite terrestre ne peuvent être avancés sur une période aussi courte.

Le changement climatique ne signifie pas que la sécheresse sera accentuée partout. Certains endroits peuvent devenir plus humides, notamment dans le nord de l’Europe, mais les conditions extrêmes deviendront plus fréquentes, surtout au sud. Ce qui pourrait être dévastateur pour l’agriculture, les écosystèmes et les sociétés dans leur ensemble.

En raison des effets du dérèglement climatique, si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les sécheresses risquent d’être plus fréquentes dans la deuxième partie du XXIe siècle. La répétition des sécheresses serait sensiblement réduite, si le monde parvenait à réduire les émissions de CO2.

Source : Global Climat, Johan Lorck, 14-04-2021

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Commentaire recommandé

Aribo // 10.05.2021 à 22h11

On tient là un beau spécimen de l’effet Dunning-Kruger, donnant des leçons de crédibilité à la communauté des scientifiques du Giec alors qu’il ne doit certainement pas discerner la différence qu’il peut y avoir entre des modèles, des scénarios, et des centaines de simulations pouvant en découler; le prospectif du descriptif…
Mais le monsieur était beaucoup trop bien pour son université, la preuve: il gagnait de l’argent! Prodigieux.
Passez votre chemin, perte de temps…

68 réactions et commentaires

  • LibEgaFra // 10.05.2021 à 08h26

    Les arbres ne mentent pas. En Allemagne les hêtres ont commencé à dépérir et plus surprenant, même les pins et les genévriers. A part ça certains continuent à nier le changement climatique.

    L’Europe transformée en désert, ce serait amusant. Façon de parler bien sûr.

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    • Yvan // 10.05.2021 à 22h35

      Quelles sont vos sources concernant le dépérissement des arbres ? Et les sources qui relient ce phénomène au réchauffement global actuel ?

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      • Yanka // 11.05.2021 à 16h42

        Les arbres cités souffrent d’un stress hydrique provoqués par des épisodes de sécheresse rapprochés. Ils sont attaqués par des insectes, parce qu’affaiblis. Personne chez les professionnels du secteur n’accuse directement le réchauffement climatique. Mais le véritable problème, comme toujours, c’est la monoculture, spécialement en Allemagne. Le hêtre est très sensible à la sécheresse, et donc forcément, en cas de sécheresses rapprochées, surtout en monoculture, il souffre.

        « Le hêtre va perdre sa domination, sauf dans les stations plus froides, et on verra plus de chênes et de tilleuls, ces essences plus adaptées à la sécheresse. Il faut favoriser la diversité, éviter les plantations d’espèces uniques sur des parcelles entières, comme ce qu’ont fait les Allemands, qui ont des problèmes aujourd’hui avec leurs kilomètres carrés de pins sylvestres; il faut aussi avoir des peuplements d’arbres d’âges variés, cela favorise leur résistance. La nature va régler le problème… »

        https://www.letemps.ch/sciences/forets-ne-mourir-terriblement-changer

        http://www.leboisinternational.com/manque-deau-recurrent-et-ravageurs-la-foret-souffre-et-la-filiere-est-sur-le-qui-vive/

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  • Quintus // 10.05.2021 à 08h44

    Les modèles climatiques anticipent une extension vers les pôles des cellules de Hadley, autrement dit des étés de plus en plus secs aux moyennes latitudes.
    Autrement dit un climat méditerranéen en Europe centrale.

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    • Patrick // 10.05.2021 à 10h45

      que valent les modèles ?
      Il y a des centaines de modèles dont les résultats divergent et pour l’instant aucun n’a vraiment été démontré par l’expérience , ce qui est un minimum pour la crédibilité d’un modèle.
      Le dernier rapport AR5 de l’IPCC utilise une centaine de modèles , lequel se rapprochera le moins loin de la réalité à long terme ?

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      • sylla // 10.05.2021 à 12h53

        « des centaines de modèles »
        vous additionnez quoi? C’était une vingtaine au dernier rapport (interétatique+une paire de modèle par état=>un certain nombre. Pour autant ils ne diffèrent pas des masses)
         » les résultats divergent »
        Pas vraiment, en tout cas pas sur le réchauffement en tant que tel.

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        • Patrick // 10.05.2021 à 15h49

          104 modèles utilisés au départ , juste par le GIEC … voir rapport AR5

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          • sylla // 10.05.2021 à 18h24

            104 c’est déjà plus précis que « des centaines », mais ça ne répond pas à ma question : vous additionnez quoi? (groupe de travail, cycle de ceci ou cela, maillage, scénarios etc?)

            De plus, » les résultats divergent »? cad?
            certains prédisent un réchauffement, d’autres un refroidissement…? Que je sache tous les modèles concluent à un réchauffement, et au plus les modèles sont récents au plus le réchauffement prédit est important (ce qui incitent les chercheurs à se gratter la tête, ce qui est une bonne chose ama). Aucune divergence de ce coté.
            Qd bien même il y aurait 1 000 000, de modèles, où serait le problème?

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            • Patrick // 10.05.2021 à 20h40

              Le GIEC n’utilise qu’une partie des modèles existants.
              Quand on regarde les courbes, on voit qu’elles sont assez groupées sur le présent et le futur proche , le plus souvent un peu au-dessus de la réalité. Mais ensuite elles divergent, les prévisions étant de + pas grand chose à +4 degrés, à + ou – 0,5 degré .
              C’est ce côté accélération qu’il sera intéressant de valider.

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          • olka // 10.05.2021 à 18h33

            puisque vous parlez de l’AR5, vous n’êtes pas sans savoir qu’Il y a un chapitre entier (chapitre 9) sur l’évaluation des modèles. Donc le « pas vraiment démontré par l’expérience est un peu curieux ? » il y a des centaines de papier peer review sur le sujet…. Il y a peu de domaines ou les modèles ont été aussi évalués que pour le climat !

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            • Patrick // 10.05.2021 à 19h21

              Évalués à partir de quoi ?
              Un modèle ne peut être « évalué » que par rapport à la réalité.

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            • gracques // 11.05.2021 à 08h20

              Les modèles sont évalués par rapport à la réalité , ils sont évalués par rapport au passé dont on connaît les températures et autres données climatiques.

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            • Patrick // 11.05.2021 à 14h57

              forcément , les prévisions sont faciles à faire quand il s’agit du passé.
              Il suffit de bricoler les variables de l’équation jusqu’au moment où on tombe sur le bon résultat, et là on touche plus à rien.
              C’est plus difficile de prévoir l’avenir surtout quand on mise sur un phénomène d’emballement et de montée de la courbe quasiment en exponentielle . Et ça c’est pas prouvé.

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      • Orhan // 10.05.2021 à 13h18

        D’un autre côté, a-t-on vraiment envie de les voir démontrés par l’expérience… ?

        Cela me fait penser à cette phrase du film La Haine :

        « C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici tout va bien. Jusqu’ici tout va bien. Mais l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.
        « 

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        • Patrick // 10.05.2021 à 15h51

          le problème d’un modèle non démontré par l’expérience c’est qu’on ne peut absolument pas avoir confiance. Quand ce sont des projections à 60 ou 80 ans , le créateur du modèle est tranquille 🙂
          On a vu les modèles de Ferguson pour le Covid … l’avantage c’est que c’était à court terme donc l’expérience a été rapide.

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          • olka // 10.05.2021 à 18h38

            La encore c’est faux. Comme les premières projections remontent aux début des années 1990 plusieurs papiers ont pu comparer les projections de ces modèles à l’époque de 1990 à 2010 (et encore ils ont fait beaucoup de progrès depuis).. Et ont démontrés que les simulations se comparent de façon tout à fait satisfaisantes avec les températures observées ….

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            • Maurice // 11.05.2021 à 08h45

              Sauf qu’il faut considérer ce que l’on appelle « l’éternel retour du réel ».
              Al Gore prédisait la fonte complète des calottes polaires à l’horizon 2020 …
              Il a du se tromper de modèle 🙂

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            • Patrick // 11.05.2021 à 10h59

              on a aussi eu la disparition de la neige en 2005 ..
              En ce qui concerne AlGore , son modèle préféré reste l’évolution des cours sur le marché du carbone.
              Parce que ce gars a parfaitement compris l’intérêt de cette hystérie sur le carbone , il a gagné un gros paquet de pognon . Ce type est un génie.

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        • sylla // 10.05.2021 à 18h56

          Orhan : en fait ces modèles sont régulièrement confrontés aux observations, et amendés voire abandonnés si besoin. A contrario un seul article solide suffirait à démontrer la vanité de tels modèles. Or un tel article n’existe pas.
          C’est un peu le b-a-ba de la démarche scientifique.

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      • Crapaud Rouge // 10.05.2021 à 15h17

        @Patrick : vous êtes flippant avec votre petite critique à la noix fondée sur la seule incertitude qui affecte nécessairement n’importe quel calcul scientifique. On peut vous répondre, mais il faudrait pour cela exhiber ici-même des tonnes d’articles de référence que vous n’iriez jamais lire. De toute façon, on ne peut pas convaincre quelqu’un qui ne voudra jamais se laisser convaincre. Votre position est IDEOLOGIQUE, même si la climatologie pouvait produire une certitude, vous ne seriez pas convaincu.

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        • Patrick // 10.05.2021 à 15h53

          des articles j’en ai lu un paquet .. vous pouvez m’en envoyer d’autres , je suis preneur.
          et plus j’en lis , plus je suis sceptique.

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          • Orlov // 10.05.2021 à 18h55

            Patrick, sur ce sujet, vous êtes dans la posture, vous le savez et vous perseverez. Vous n’avez probablement aucune légitimité scientifique mais c’est pas grave, vous continuez à réfuter les arguments, et à « douter », parce que le doute, c’est beau, c’est fort (Russell, tout ça tout ça)

            Bref, comme dit ci-dessus, vous ne voulez pas être convaincu. Amis des Crises, don’t feed the troll.

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            • Patrick // 10.05.2021 à 20h54

              Je ne suis pas dans la posture, je suis dans la critique.
              Et même si je n’ai glandé que quelques années en fac de science ( avant de trouver des trucs plus rémunérateurs à faire ), ça m’a laissé suffisamment de souvenirs pour analyser des courbes ou des hypothèses.

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            • Aribo // 10.05.2021 à 22h11

              On tient là un beau spécimen de l’effet Dunning-Kruger, donnant des leçons de crédibilité à la communauté des scientifiques du Giec alors qu’il ne doit certainement pas discerner la différence qu’il peut y avoir entre des modèles, des scénarios, et des centaines de simulations pouvant en découler; le prospectif du descriptif…
              Mais le monsieur était beaucoup trop bien pour son université, la preuve: il gagnait de l’argent! Prodigieux.
              Passez votre chemin, perte de temps…

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              Alerter
            • Patrick // 10.05.2021 à 23h01

              Le GIEC est un organisme intergouvernemental, le E ne signifie pas Experts, contrairement à ce que répètent les médias.
              Un scientifique peut parfaitement se tromper et la « communauté «  peut regrouper des gens qui ne sont pas d’accords entre eux.

              Détail amusant : quelques années après avoir quitter la fac , j’ai vu arriver dans le même métier des gens qui avaient continué leurs études … et qui finalement on fait la même chose que moi , plutôt que de finir profs.

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            • Aribo // 11.05.2021 à 07h17

              Ce n’est pas en disant parfois des choses vraies à peu de frais qu’on se rachète une crédibilité bien mise à mal depuis longtemps.

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  • calal // 10.05.2021 à 09h08

    je regarde pas mal la meteo surtout les radars de pluie a grande echelle pour voir venir la pluie de loin. J’ai ete frappe ces dernieres mois par la quantite de nuages de pluie qui passait au dessus du sahara.

    https://www.arabnews.fr/node/50596/monde-arabe : inondations a casablanca maroc
    https://www.arabnews.fr/node/68171/monde-arabe: inondations en algerie

    peut etre que le rechauffement climatique fera les affaires de l’afrique et pas celles de l’europe. karma is a bitch…

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  • Myrkur34 // 10.05.2021 à 10h24

    Ce serait sympa si un autre papier à la suite faisait le point précis sur les circonvolutions de l’orbite terrestre en l’exprimant dans l’échelle de temps.
    Inclinaison de l’axe de la Terre = 23,4366907752°

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    • RGT // 10.05.2021 à 11h36

      Recherchez simplement les cycles de Milankovitch sur votre navigateur (avec Duckduckgo, pas avec Gogol :

      https://duckduckgo.com/?t=lm&q=cycles+de+milankovitch&ia=web

      Vous trouverez de très nombreuses explications sous formes d’articles (plus ou moins sérieux) et de vidéos.

      Bonne consultation !

        +2

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      • Myrkur34 // 11.05.2021 à 11h25

        Merci à vous. Je mets ce lien pour expliquer les trois phénomènes de ce cycle. L’obliquité, l’excentricité et la précision des équinoxes.
        https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/climatologie-cycle-milankovitch-13390/

        Et donc nous pouvons comprendre l’énorme différence entre le réchauffement anthropique qui va s’effectuer sur 300 ans (au minimum) et ces variations du climat qui se produisent sur une échelle de 20000 à 40000 ans selon Milankovitch.
        Il ne manquerait plus que les deux se cumulent, mais peut-être que certains comptent par exemple sur une excentricité plus forte de l’orbite terrestre pour « compenser » le réchauffement humain ? Mais cela me paraît être de l’ordre de la vue d’esprit.

          +0

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  • Patrick // 10.05.2021 à 10h31

    « 147 chênes européens vivants et morts, sur une période de 2 110 ans  »
    qu’est-ce qu’il reste d’un chêne 2000 ans après ? et combien de chênes de plus de 2000 ans ont-ils été étudiés ?
    J’aimerais quand même avoir une idée de la précision de ce type d’étude.

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    • RGT // 10.05.2021 à 11h40

      Des chênes vieux de 2000 ans ou plus encore vivants sont sûrement très rares, même inexistants.

      Par contre il est possible de trouver du bois de ces chênes de ce âge sans problème dans des constructions encore existantes ou sur des sites archéologiques.

      Ensuite, pour les dater il suffit d’utiliser le carbone 14 qui est très précis puis d’examiner les vestiges.

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      • LibEgaFra // 10.05.2021 à 13h00

        Pour dater on utilise la dendrochronologie, bien plus précise que le 14.

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        • gracques // 11.05.2021 à 08h27

          Et pas que puisque cette technique permet de savoir si’l’arbre à souffert ou’pas de sécheresse en fonction de la qualité des anneaux de croissances.

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  • pseudo // 10.05.2021 à 11h05

    On avait pas besoin de cette débauche de détail pour énoncer la conclusion. Moi ça me pose un souci de voir la débauche de moyen mis en oeuvre pour étudier le climat et conclure sur des affirmations déjà prouvées. Pour un peu j’ai le sentiment que l’étude originelle ne participe plus de cette tentative de dénonciation salvatrice mais du dépassement de nos savoirs scientifique pour mieux appréhender l’avenir aux services de politiciens qui feront tout pour que rien ne change.

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    • Crapaud Rouge // 10.05.2021 à 16h22

      Je suis bien un peu de votre avis, « débauche de moyens » pour tomber sur des « résultats déjà prouvés ». Mais il faut penser à la lutte mondiale pour le climat : si les chercheurs arrêtaient de chercher, tout le monde laisserait tomber l’affaire. Et puis, bon, il y reste beaucoup d’incertitudes à lever, (et justement sur la pluviométrie), et c’est toujours intéressant de prévoir avec plus de précision comment les choses vont évoluer.

        +3

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    • LibEgaFra // 11.05.2021 à 00h20

      « Moi ça me pose un souci de voir la débauche de moyen mis en oeuvre pour étudier le climat »

      Moi ça me pose un souci de voir la débauche de moyens mis en œuvre pour faire la guerre et agresser d’autres pays.

        +1

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  • Hippocampe // 10.05.2021 à 12h10

    Bon, je suis un peu déçu; j’attendais de Johan Lorck une énième étude sur les sempiternels « mois d’avril le plus chaud » genre, pour rappel du même auteur, « Novembre 2020 est le troisième mois le plus chaud des archives » ou « Juillet 2020 a été le mois le plus chaud jamais relevé » et encore le genre inénarrable « Température mondiale : 2e mois de janvier le plus chaud, d’après NCEP-NCAR », auxquels nous étions, sinon addicts, du moins habitués…
    Peut-être parce que ce pauvre mois d’avril ne rentrait pas dans les cordes de la description usuelle? Un vrai temps de chien. Toute mon enfance j’ai vu avec une constance sans faille, les martinets arriver dans le ciel d’Anjou le 1er mai (le 30 avril les années chaudes, le 2 mai les plus froides). Nous sommes le 10 mai et…rien! Doit bien faire 2°C en dessous des satanées « normales saisonnières », mais ça ne vaut pas le commentaire.

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    • gracques // 11.05.2021 à 08h33

      Bof sont arrivés il y a une huitaine dans’le’sud ouest pyrénéen , rassurez vous ….et levez la tête.
      Ne comprenez vous pas que battre record sur record veut dire que chose , car ça décrit une tendance , alors qu’une exception…… c’est une exception ?
      De quand datent les records de froids ? Des DiX ou vingt dernières années ? Ou de 85 , voir 56 ? Du moins en absolu .

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    • Renard // 19.05.2021 à 11h12

      @Hippocampe,
      Dans ce cas, il convient de ne plus parler de réchauffement mais de dérèglement climatique. Comme ça on peut rester catastrophiste sans se contredire.

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  • pseudo // 10.05.2021 à 12h38

    Pascal Maugis – lsce ipsl

    Changement climatique et montée du niveau de la mer : l’expertise du GIEC sous estime le risque
    La prise de décision sur les impacts du changement climatique implique la prise en compte des éléments imprévus ou imprévisibles. L’expertise du GIEC s’appuie essentiellement sur des métriques de robustesse des prévisions et de consensus. Or, les intervalles d’incertitude et les indices de confiance sont intrinsèquement incapables de rendre compte de la complexité des incertitudes, en particulier en présence de controverses, de risques imprévus ou à prévisibilité non évaluable. La montée du niveau marin permettra d’illustrer ces déficiences et de proposer des méthodes complémentaires, conformes au principe de précaution et mieux à-même de protéger économies et populations.

    durée: 1 heure / 57 slides.

    https://www.youtube.com/watch?v=TRRr5CdNG7E

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  • Maurice // 10.05.2021 à 14h02

    Oui, bon encore un titre catastrophiste !
    Dans les années 1930 la oui c’était catastrophique:
    En France:
    https://actu.fr/normandie/saint-pierre-la-garenne_27599/quand-seine-etait-presque-sec-saint-pierre-garenne_26135240.html
    Aux USA:
    https://www.nasa.gov/content/goddard/1934-had-worst-drought-of-last-thousand-years/
    D’une manière plus générale, c’est à dire au niveau du globe, chaleur et sécheresse exceptionnelles de 1930 à 1935.
    Lorck n’en parle pas …

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    • Incognitototo // 10.05.2021 à 16h47

      Il n’en parle pas parce que ce n’est pas son échelle de temps et de comparaison, d’autant qu’un évènement extrême isolé ne peut pas déterminer une « tendance ».
      Cependant, je regrette toujours que ce type de conclusion ne soit pas donné avec les détails qui permettraient d’en apprécier la véracité contextuelle ; par exemple : quel est le coefficient de corrélation de sa droite ?

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      • Maurice // 10.05.2021 à 21h55

        Certes
        Mais l’article de la NASA daté de 2014 parle de cet épisode, certes isolé à l’échelle du climat, mais qui a tout de même duré 4 ou 5 ans, le pire depuis l’an 1000 et à l’échelle globale pas seulement en Europe.Excusez du peu …
        La tendance au réchauffement ok, c’est assez évident, mais sa conclusion uniquement basée sur le CO2 anthropique est discutable. Quelle était la concentration de CO2 anthropique en 1930 ?
        Il est clair que d’autres phénomènes entrent en jeu !

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  • Philippe T. // 10.05.2021 à 15h00

    Bonjour,
    Dans les 20 dernières années les pires sécheresses depuis 2.000 ans? Je ne me souviens pas avoir connu une sécheresse pire que celle de 1976 (pas de pluies d’avril à mi-septembre après un hiver assez sec).
    Je me souviens de températures très élevées dès mai et juin, et de distribution d’eau dans des communes à sec.
    Et il me semble que c’était pareil ou presque dans toute l’Europe.

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    • Patrick // 10.05.2021 à 16h00

      sans compter toutes les canicules et sécheresses du début du XVIIIème siècle.
      Grosse période chaude jusque vers 1740 et ensuite gros refroidissement jusqu’au milieu du XIXème siècle.

      La pire canicule a eu lieu en 1719 .. 700.000 morts , tout un été !! et pour les sêcheresses il y en a toute une série

      Donc , cet article est juste de l’enfumage.

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      • LibEgaFra // 11.05.2021 à 00h03

        « Donc , cet article est juste de l’enfumage. »

        Oh que non! Les épisodes que vous mentionnez n’ont entrainé aucun changement du couvert végétal, ce qui n’est pas le cas de ce qui est en train de se passer en Allemagne. Idem en Californie où les incendies pourraient en plus accélérer les changements.

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    • sylla // 10.05.2021 à 19h18

      Sans défendre l’auteur, un peu trop dans l’hypothèse et l’événement à mon goût, c’est un article sur le climat, pas sur la météo. Raison pour laquelle il parle de tendance.

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      • Philippe T. // 10.05.2021 à 22h10

        Bonsoir,
        Je ne prétends pas à l’expertise en matière de climatologie. Pas plus que je ne conteste que nous soyons dans une période de réchauffement global.
        Je m’étonne toutefois de cette avalanche d’articles et de publications diverses à caractère alarmistes voire catastrophistes.
        On attribue couramment aux complotistes (terme d’usage) en même temps qu’un refus de toute parole officielle, une étonnante naïveté, un grégarisme et une absence de sens critique quand il s’agit de discours « non-conforme » ou « anti-système ». Et il y a du vrai là-dedans.
        J’ai le sentiment qu’il y a une attitude identique, disons en miroir inversé, chez ceux, ou une partie non négligeable d’entre eux, qui adhèrent au discours quasi hégémonique des experts officiels et médiatiques.
        Discours diffusé largement et souvent déformé par souci de simplification et de « spectacularisation » (pardon pour le gros mot).
        Et on renvoie dans les cordes le citoyen lambda, comme moi, qui se permet, fort de son incompétence avouée, d’oser dire « j’ai une expérience qui ne colle pas avec ce qui est écrit, merci d’en tenir compte pour ce que ça vaux ».
        Et on me remet à ma place (au fond de la classe), poliment et sans arrogance c’est vrai, avec l’argument qui tue encore malgré sa banalisation: « c’est pas le climat, c’est la météo ».
        Si nos allons vraiment vers une situation climatique nécessitant des changements drastiques de notre mode de vie, est ce que les citoyens auront leur mot à dire sur ces changements? Ou bien ils leur sera rétorqué, en gros,: « laisse faire ceux qui savent »?

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        • gracques // 11.05.2021 à 08h41

          Vous avez raison , mais le changement climatique et ses causes c’est de la’science , de la connaissance.
          L’adaptation c’est de la,politique ! Et ça ça regarde chaque citoyen .
          Cette question de la’ l’adaptation est cruciale , car plus on tarde plus les mesures autoritaires et inégalitaires seront là,pente ‘naturelle’ d’ un pouvoir aux abois.

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    • LibEgaFra // 11.05.2021 à 00h10

      « Et il me semble que c’était pareil ou presque dans toute l’Europe. »

      Non. Et depuis tous les records ont été battus.

      « En France, au printemps, les sols ne sont pas aussi secs qu’ils ont pu l’être lors de certains printemps postérieurs (2003, 2006, 2007, 2010, 2011, 2012, 2014, 2017 et 2018 notamment) grâce à quelques épisodes pluvieux en février et en avril. »

      Une sécheresse d’une année n’a pas d’impact long terme pour la végétation. Les cris sont venus des agriculteurs dont les récoltes (annuelles!) ont été compromises ou détruites. Comme cette année avec les gels tardifs.

      Ne pas confondre météo et climat, ni observations ponctuelles et tendances.

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  • xavier37 // 10.05.2021 à 18h20

    Pour moi âgé de 60 printemps, je remarque quand même que quand j’étais môme en Lorraine, il avait de la neige tous les hivers. Alors que maintenant, c’est devenu rare la neige en plaine. Donc, ca se réchauffe, c’est évident pour moi sans même des études complexes, juste de l’observation et un peu de bon sens.
    Après faire boire des ânes qui n’ont pas soif, ca ne marchait déjà pas il y a 60 ans.

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    • Patrick // 10.05.2021 à 19h27

      Oui
      La période 1940-1970 était une période froide,
      Ça se réchauffe depuis , ça fait même 12000 ans que ça se réchauffe avec des oscillations, et aussi que la mer monte.
      La question c’est plutôt le rythme et jusqu’où , mais il faut arrêter le catastrophisme.

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      • LibEgaFra // 10.05.2021 à 23h50

        « La question c’est plutôt le rythme et jusqu’où , mais il faut arrêter le catastrophisme. »

        Le rythme est très lent. Ce qui rassure surtout ceux qui ne veulent pas changer de modèle de société ni d’habitudes de consommation.

        Le jour où cela deviendra intéressant, c’est le jour où la Floride sera submergée par l’océan.

        Vite une arche de Noé!!

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  • Darras // 10.05.2021 à 18h39

    « trés probablement ».
    J’ai presque 60 ans, et je n’ai jamais encore vu cet emploi massif et quasi systématique du  » trés probablement ».
    C’est  » trés probablement » le réchauffement.
    Le couvre feu ou le masque ou la fermeture des magasins où se moucher dans le coude et respecter un mètre de distance sont très probablement efficaces.
    C’est d’ailleurs « très probablement » les méchants Chinois qui ont inondé le monde avec Covid.
    Les Skypral ont été très probablement empoisonné au novitchok et c’est très probablement les Russes qui l’ont fait.
    Navalny aussi a été très probablement empoisonné par les Russes.
    Trés probablement.
    Le problème est que c’est sur ce sable qu’on battit des actions massives.

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    • sylla // 10.05.2021 à 19h20

      remarquez le « c’est probablement pas le réchauffement climatique » marche aussi 😀

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    • gracques // 11.05.2021 à 08h51

      Sauf que ‘très probablement’ veut dire très précisément que lque chose dans’les rapports du GIEC , c’est un taux de certitude de l’imputabilite d’un’phénomène à une cause ….. voir glossaire du GIEC.
      Très probablement veut dire imputabilite vrai de 90 à 100%

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  • Brigitte // 10.05.2021 à 20h42

    Sur un sujet aussi complexe, il vaut mieux lire des revues à comité de lecture. J’avoue que le dernier graphique sur la sécheresse estivale au cours des 2110 ans écoulés me laisse perplexe.
    (Graphique : Ulf Büntgen).
    De même, cette tendance à présenter des cartes géographiques avec des couleurs pour indiquer la température a un effet un peu réducteur. C’est la magie du numérique.
    En science, ce qui compte, ce n’est pas le résultat mais la méthode. En climatologie, il s’agit de modèles et non d’expériences. Peu importe, il faut toujours donner une marge d’incertitude.
    Je ne suis ni pour ni contre le changement climatique. Cela me dépasse complètement.
    Ce qui m’intéresse c’est le lien avec la transition énergétique.

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    • Brigitte // 10.05.2021 à 21h34

      J’ai donc été chercher le papier d’où est tiré le graphe de Ulf Büntgen.
      Voici le matériel utilisé. « Here we present 27,080 annually resolved and absolutely dated measurements of tree-ring stable carbon and oxygen (δ13C and δ18O) isotopes from 21 living and 126 relict oaks (Quercus spp.) used to reconstruct central European summer hydroclimate from 75 BCE to 2018 CE ».
      Pour couvrir une période de 2110 ans, seulement 126 arbres morts et 21 vivants d’une seule espèce ont été utilisés, sur une zone couvrant l’Europe centrale. Sachant qu’il y a environ 500 arbres par hectare dans une forêt et des millions d’hectares boisés en Europe centrale, 21 arbres, c’est une goutte d’eau dans la mer….Je suis désolée mais ce n’est pas convaincant.

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    • Patrick // 10.05.2021 à 21h47

      Les couleurs c’est très pratique, ça évite de mettre une échelle et ça permet d’accentuer même de toutes petites valeurs.
      Le gouvernement nous a fait le même coup pour le Covid. Il faut utiliser du rouge vif , voire même un rouge très sombre .. et la moindre petite variation apparaît comme un truc monstrueux.

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      • LibEgaFra // 10.05.2021 à 23h43

        « Les couleurs c’est très pratique, ça évite de mettre une échelle  »

        En aucun cas. Une carte sans la signification des couleurs dans une légende n’a aucun intérêt. Les cartes proposées ici ont une légende et donc rien à redire. Pour le choix des couleurs, vérifiez vos robinets: rouge pour le chaud, bleu pour le froid. C’est conventionnel.

        Le problème de ces cartes est qu’elles ne montrent que le mois d’août. Or il faut tenir compte de l’eau stockée dans le sol. Le sud de la France ayant connu plusieurs épisodes méditerranéens récemment, l’eau stockée en profondeur a permis aux arbres de traverser la période estivale sans dommage. Ce ne fut pas le cas de l’Allemagne où les sols se sont asséchés en profondeur par absence de pluies significatives pendant trois ans.

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  • Guise // 11.05.2021 à 01h27

    N’étant pas spécialiste, j’aurais tendance à écouter ce que les spécialistes disent.
    Claude Bourguignon (spécialiste connu) avait expliqué dans une de ses vidéos en ligne que l’empire romain, ayant eu besoin de bois (pour ses conquêtes militaires, de mémoire ?) avait rendu une partie du Maghreb désertique.
    Que le climat du coin, à l’époque, devait être assez proche de celui de notre actuelle Bourgogne.
    Pour lui c’était lié à la présence de forêts. Et c’est vrai que des grandes forêts, on n’en trouve plus tant que ça en Europe (sauf exceptions, exceptionnelles comme leur nom l’indique).

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    • Patrick // 11.05.2021 à 08h18

      je ne sais pas à l’échelle de l’Europe , mais en France la forêt est clairement en train de regagner du terrain. La plus grosse partie des terres agricoles abandonnées sont retournées à la forêt.
      Il suffit de se balader dans certaines régions de France pour constater qu’il y a des maisons ou des fermes abandonnées au milieu des bois , résultat de l’exode rural.

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      • gracques // 11.05.2021 à 08h57

        Alors oui en farce au moins les forêts sont en extensions depuis le milieu du XIX siècle , particulièrement visible en Provence ou les murets des cultures en terrasses ‘bancaous’ sont omniprésents dans les colines couvertes d’arbres.
        Toutefois la culture de l’olivier s’etend , depuis 30 ans.

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      • Guise // 12.05.2021 à 01h25

        Patrick, pour la réduction des forêts, une recherche sort bfmtv par exemple :
        « En Europe, la surface des forêts se réduit à cause de l’accélération des coupes d’arbres »
        « De nouvelles données satellites montrent que l’Europe perd en surface forestière à un rythme effréné depuis quelques années. Le nombre d’arbres abattus sur le continent a augmenté de 49% sur la période 2016-2018, par rapport à 2011-2015.
        L’Europe a perdu une importante superficie de forêts ces dernières années, révèlent de nouvelles données satellitaires analysées ce jeudi par la revue scientifique Nature »
        bfmtv fait un lien vers la revue Nature : https://www.nature.com/articles/s41586-020-2438-y

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      • Guise // 12.05.2021 à 01h41

        Suite de la recherche. L’article bfmtv parle d’une période limitée, ça n’explique pas vingt ans de sécheresse.
        En 2011, 20 minutes disait que les forêts européennes s’étaient étendues au contraire. L’article inclut toutefois les forêts russes. Wikipédia (forêt en Europe) dit aussi que les forêts se sont étendues en Europe, mais s’arrête à 2015.
        https://www.20minutes.fr/planete/740935-20110614-forets-europeennes-etendues-depuis-vingt-ans

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