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Emissions carbone de ChatGPT : Quel est l’impact de l’IA sur le climat ?

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Si l’IA (Intelligence artificielle) prend de l’ampleur, l’empreinte carbone qui en résulterait pourrait rivaliser avec celle des crypto-monnaies.

Source : Truthout, Sharon Zhang, Truthout
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Une photo prise le 31 mars 2023 montre un écran d’ordinateur avec la page d’accueil du site web d’OpenAI vantant son service ChatGPT. Marco Bertorello / AFP via Getty Images

Un nouveau rapport rédigé par des chercheurs de l’université de Stanford révèle que la simple formation du modèle à l’origine du populaire chatbot d’intelligence artificielle (IA) ChatGPT a produit des émissions équivalentes à celles de neuf voitures au cours de sa vie, ce qui ajoute à la révolution de l’IA promise par les technocrates un autre niveau d’examen concernant l’avenir de l’humanité sur Terre.

Selon l’indicateur d’intelligence artificielle de Stanford, il a fallu l’équivalent de 502 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone pour entrainer GPT-3 l’année dernière, le modèle développé par OpenAI qui alimente ChatGPT, et près de 1 300 mégawattheures d’énergie.

Comme l’ont calculé les chercheurs, cela équivaut aux émissions de 8 voitures pendant toute leur durée de vie – ou aux émissions annuelles de 109 voitures – et à suffisamment d’énergie pour alimenter une maison américaine moyenne pendant plus de 120 ans. Parmi les quatre modèles examinés dans le rapport, le GPT-3 est celui qui émet le plus d’émissions et qui consomme le plus d’énergie.

Remise en perspective, il s’agit d’une goutte d’eau par rapport aux émissions annuelles de tous les secteurs aux États-Unis. Mais il s’agit aussi potentiellement d’une goutte d’eau par rapport à l’impact global des modèles d’apprentissage du langage et de l’IA dans son ensemble.

Les données relatives au GPT-3 représentent les émissions d’un seul modèle parmi de nombreux modèles de langage, et ne prennent pas en compte les émissions associées aux ordinateurs fabriqués pour l’entraînement du modèle, les émissions du GPT-4 récemment publié par OpenAI, ou, ce qui est crucial, les plans du secteur technologique pour commencer à augmenter massivement l’utilisation des modèles de langage et d’autres technologies d’IA.

Comme c’est souvent le cas dans les technologies émergentes, il est difficile de déterminer l’ampleur de l’impact que ces technologies auront sur l’environnement et la société dans son ensemble. Les grandes technologies et l’IA en particulier font souvent grand cas de la capacité de la technologie à résoudre les problèmes majeurs de l’humanité, pour finalement ne pas tenir leurs promesses. L’enthousiasme artificiel autour des solutions technologiques dans le seul secteur du climat, par exemple la capture du carbone, est souvent généré par des personnes ou des groupes, par exemple l’industrie des combustibles fossiles, ayant des motivations sous-jacentes pour obtenir plus de financement.

Les chercheurs ont toutefois tiré la sonnette d’alarme quant au potentiel polluant de l’IA, affirmant que tout avantage supposé pourrait être largement compensé par les effets néfastes sur le climat. Il pourrait être dangereux de développer une telle technologie à une époque où les pays sont censés réduire massivement leurs émissions. Dans son article sur le rapport de Stanford, Gizmodo compare le potentiel d’émissions de l’exploitation et du développement de modèles d’IA aux émissions provenant du minage de crypto-monnaies. Le minage de bitcoins consomme plus d’énergie que l’ensemble de la Norvège chaque année.

De même, l’empreinte carbone de GPT-3 n’est pas différente de celle de l’entraînement d’autres modèles d’IA, et le développement de ces technologies consomme une grande quantité d’électricité. Des chercheurs ont estimé que Google, par exemple, utilise chaque année autant d’électricité pour développer son IA que tous les foyers d’une ville de la taille d’Atlanta. Ces calculs sont en grande partie des estimations, car les entreprises sont extrêmement discrètes sur leurs processus, ce qui rend difficile l’évaluation précise de leurs émissions de carbone.

Ce qui est également difficile à comptabiliser, c’est la quantité d’énergie utilisée pour développer des modèles qui finissent par ne pas avoir d’impact significatif. Par exemple, le chatbot Bard de Google, développé en réponse à ChatGPT, est souvent ridiculement mauvais lorsqu’il s’agit de faire de l’arithmétique courante ou de répondre à des questions élémentaires sur l’histoire. Peut-être que Bard et l’IA de Google joueront un rôle important dans la science, la technologie et le travail à l’avenir, comme l’ont promis de nombreux technocrates. Ou peut-être pas.

Si l’on en croit le secteur technologique et ses bailleurs de fonds, l’IA est appelée à dominer l’avenir. Les technocrates affirment qu’une technologie telle que l’IA pourrait ouvrir la voie à un avenir d’équité mondiale et même résoudre des problèmes tels que la crise climatique.

Mais un sceptique pourrait se tourner vers le monde des crypto-monnaies, une autre obsession de Big Tech, pour démentir ces affirmations. Les adeptes des crypto-monnaies, à la recherche de nouveaux acheteurs pour remplir le bas de la pyramide [le rédacteur semble faire allusion à une possible pyramide de Ponzi, NdT] et dégager des capitaux à encaisser, présentent les crypto-monnaies comme le grand égalisateur décentralisé, libre de tout contrôle institutionnel. En réalité, les crypto-monnaies n’existent pas dans le vide, mais plutôt dans un monde hyper capitaliste, et une grande partie de leur hiérarchie, moins de 15 ans après la création du bitcoin, ressemble aujourd’hui à la société hautement stratifiée au sein de laquelle elles existent.

L’IA pourrait être utilisée de la même manière, tout en contribuant à la crise climatique – si les promesses de l’IA sont discutables, les effets sur le carbone sont bien réels. Avec très peu de garanties réglementaires, l’apprentissage automatique peut refléter, et a déjà reflété, les préjugés racistes du monde réel et des personnes qui le développent. La reconnaissance faciale par l’IA est déjà utilisée à grande échelle par la police dans le monde entier pour réprimer les manifestations et d’autres libertés civiles.

Cet article est placé sous licence Creative Commons (CC BY-NC-ND 4.0), et vous êtes libre de le partager et de le republier selon les termes de la licence.

Sharon Zhang

Sharon Zhang est rédactrice à Truthout et couvre la politique, le climat et le travail. Avant de rejoindre Truthout, Sharon a écrit des articles pour Pacific Standard, The New Republic, etc. Elle est titulaire d’un master en études environnementales. On peut la trouver sur Twitter : @zhang_sharon.

Source : Truthout, Sharon Zhang, Truthout, 03-04-2023

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

Mr_Expat // 08.05.2023 à 09h16

Fausse alerte !
ChatGPT et les suivants vont remplacer tellement de jobs, que leur consommation énergétique sera insignifiante comparé aux gains du à la réduction de la consommation des personnes qui auront perdu leur gagne-pain.
Et puis ces derniers pourront toujours demander à chatGPT des astuces pour vivre mieux avec moins !

14 réactions et commentaires

  • Mr_Expat // 08.05.2023 à 09h16

    Fausse alerte !
    ChatGPT et les suivants vont remplacer tellement de jobs, que leur consommation énergétique sera insignifiante comparé aux gains du à la réduction de la consommation des personnes qui auront perdu leur gagne-pain.
    Et puis ces derniers pourront toujours demander à chatGPT des astuces pour vivre mieux avec moins !

      +12

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  • RV // 08.05.2023 à 11h20

    https://www.pauljorion.com/blog/2023/05/08/video-pourquoi-la-singularite-est-une-explosion/
    Vidéo – Pourquoi la Singularité est une explosion
    « En interrogeant la machine avec la capacité démultipliée qu’elle nous offre, nous la rendons plus intelligente et creusons encore davantage l’écart entre elle et nous »
    ______________________________________
    https://www.pauljorion.com/blog/2023/05/07/chatgpt-les-chances-de-reussite-dune-survie-du-genre-humain-dune-colonisation-des-planetes-dun-monde-de-robots/
    « ChatGPT : Les chances de réussite d’une survie du genre humain, d’une colonisation des planètes, d’un monde de robots »
    Paul Jorion :
    Il existe trois plans : le plan A, le plan B et le plan C.
    Le plan A consiste à empêcher l’extinction de l’humanité d’ici à 2100.
    Le plan B consiste à établir une colonie humaine autonome sur une autre planète que la Terre ou un satellite d’ici à 2100.
    Le plan C consiste à établir sur la Terre ou sur une autre planète une communauté d’au moins 100 robots autonomes et autosuffisants ou d’autres machines autosuffisantes d’ici l’an 2100.
    Quelle est la probabilité de réussite des plans A, B et C ? »

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  • Brigitte // 08.05.2023 à 22h40

    Quoiqu’on dise et quoiqu’on fasse, le développement de l’IA ne pourra pas être stoppé.
    Le cerveau restait le dernier bastion que la machine n’avait pas encore franchi. Un organisme vivant étant considéré comme une machine, théoriquement toutes ses fonctions peuvent être décortiquées et imitées de façon artificielle (in vitro) avec plus ou moins de succès.
    Pour l’instant, ce que l’on nomme IA n’a pas grand chose à voir avec le fonctionnement du cerveau. C’est de la physique, pas de la biologie. Mais le mythe de Frankenstein est toujours là, de la création qui échappe au contrôle du créateur, comme l’humain semble avoir échappé au contrôle de son créateur naturel.
    Pour autant cela va modifier le monde, le travail, les rapports sociaux, l’environnement, comme à chaque nouvelle technologie. Cela va éloigner un peu plus les humains de la nature. C’est ce que l’on nomme communément le progrès. Synonyme de volonté de puissance, de domination, d’accumulation, de conquête, de liberté, se traduisant par toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus performant, toujours plus fort.
    Cela m’évoque un dessin humoristique qui me fait toujours rire. C’est un hominidé qui pense « dire que dans deux millions d’années, je serai vendeur chez conforama… ».
    Ou encore la phrase de Prévert « le progrès, trop robot pour être vrai ».
    Pour combien de temps encore, l’humour sera t-il le propre de l’homme??

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    • Grd-mère Michelle // 09.05.2023 à 13h45

      Hum… Le mythe du « créateur naturel » me semble avoir été tout aussi artificiellement inventé, et imposé par un « bla-bla » contaminant, dans le but de perpétuer la domination des plus forts(plus riches, plus armés) afin d’exploiter la force de travail (et de réalisation d’ambitions grotesques) de la grande majorité des plus faibles.

      Mais les masses laborieuses, de plus en plus remplacées par les machines, vont peut-être retrouver une solidarité indispensable et se ré-organiser autrement pour subvenir à leurs besoins, chacune dans son coin, car, avec le temps et l’expérience, elles comprennent petit à petit quels monstrueux projets se cachent derrière des « révolutions »(industrielle, numérique) qui n’en sont pas.
      Pas besoin de se battre contre les machines: juste les dédaigner, les employer au minimum pour ce qu’elles sont: des objets inertes et insensibles.
      Et utiliser nos particularités et nos capacités pour maintenir, ensemble et sans animosité, les conditions de LA vie, phénomène qui comprend tous les êtres vivants interdépendants.
      Car elle est tout ce que chacun-e possède, en réalité(pour un bref moment).
      « Lorsque l’humanité sera enfin sage,
      nous passerons de la compétition dans l’individualisme
      à l’individualité dans la coopération. » Colette Magny en 1963

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  • Grd-mère Michelle // 09.05.2023 à 00h08

    Heu… Il semble que personne n’ait comptabilisé les nuisances de la multiplication des smartphones(pour circonscrire celle de la « numérisation généralisée » à ce seul objet, devenu indispensable à chaque individu qui veut/croit s’inscrire dans la marche irrépressible du « progrès de l’humanité », et grâce auquel l’IA fera son oeuvre de déshumanisation généralisée).
    Pareil pour tout ce qui touche à la « conquête spatiale »…

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    • Brigitte // 09.05.2023 à 08h18

      Bien sur que si, certains se sont opposés aux portables et s’opposent encore à la 5G mais rien n’y fait. Il y a toujours eu des gens pour s’opposer à la dictature du progrès technologique de masse, mais ils sont systématiquement accusés d’arriérés, de nostalgiques, de ringards. C’est comme s’opposer à l’euro….
      Il faudrait être en démocratie pour décider de ce qui est bon ou pas pour l’humanité et encore!
      Le désir mimétique, concept girardien plus pertinent à mon avis que le complexe d’oedipe freudien, est à la base de tout. Ce qui est nouveau est cher et donc plait d’abord aux riches puis petit à petit le marché s’élargit jusqu’à atteindre la consommation courante. C’est le but du capitalisme qui oppose rareté et égalité en donnant l’illusion que le progrès est socialement profitable. Exemple de Tesla qui casse ses prix pour concurrencer les petites chinoises…
      Le changement climatique est un très bon filon pour le capitalisme.

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      • Grd-mère Michelle // 11.05.2023 à 11h18

        « …pour décider de ce qui est bon ou pas… », il faudrait surtout et avant tout être au courant des détails des arguments « pour » et « contre ».
        C’est pourquoi je demandais si on avait comptabilisé les nuisances des smartphones…
        La base de la démocratie, c’est la discussion avant la décision, qui nécessite des informations complètes et correctes.

        Il est plus que temps d’engager un large débat public sur la notion de « progrès ».

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  • Grd-mère Michelle // 09.05.2023 à 12h46

    Et qui se préoccupe des pauvres gens, hommes, femmes et enfants, qui passent leur vie à gratter la terre avec leurs mains, dans des trous à l’est du Congo, pour que le monde « civilisé » puisse se vanter d’avoir inventé une soi-disant intelligence artificielle qui ne comble nullement le manque d’intelligence (ou de coeur?) des humains?

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  • yannos // 10.05.2023 à 09h41

    Le titre est édifiant, l’IA pollue, les cryptos polluent, mais pas facebook ? Instagram ? Amazon ? Google ?
    les réseaux sociaux polluent d’autant plus qu’eux aussi utilisent l’IA.

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  • Louis // 10.05.2023 à 10h08

    Toutes les technologies possèdent un bénéfice et un coté obscur et le numérique n’échappe pas à cette dualité. Déjà sans attendre les grands progrès de cette fameuse intelligence artificielle la chose numérique est une jungle utilisée pour le profit des plus riches mais surtout des plus malins, ceux qui ont des choses à vendre et surtout une volonté à se faire élire dans les plus grandes sphères du pouvoir bien entendu pour l’intérêt de tous. Prenons garde que la première grande victime de cette intelligence virtuelle en soit notre démocratie déjà si malmenée..

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    • Grd-mère Michelle // 11.05.2023 à 10h29

      100% d’accord! Surtout que les « bénéfices » des industries/des technologies qui nous sont vantés comme tels cachent souvent un tas de nuisances irrémédiables!
      Le plus célèbre exemple: le secteur automobile, principal fléau du 20ème siècle avec les guerres « motorisées », qui fut présenté comme une source de liberté (!!!) et a imposé la place prédominante des producteurs de carburants dans l’économie mondiale(autant pour la construction des bagnoles que pour les faire rouler!).
      Bon, ok, à l’époque « on ne savait pas », ce qui n’est plus le cas.

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  • Grd-mère Michelle // 10.05.2023 à 16h47

    @ Jean Oui, on pourrait d’ailleurs considérer que la plupart des humains sont « artificiels » car la vie en société les contraint à enfouir/effacer/oublier leurs plus essentielles et réelles aspirations, celles qui correspondent à leurs goûts, leurs capacités et leur tempérament particuliers.
    En effet, la « bonne éducation », diligentée dans l’enseignement public obligatoire, et par des parents et/ou éducateurs-trices eux-mêmes fortement « modelés », ne « conduit » en réalité qu’à servir les divers systèmes de « gouvernance » des lieux où ils/elles grandissent.
    Une véritable révolution serait de ne plus prendre les enfants pour des imbéciles(au sens premier du terme) mais pour des citoyen-ne-s à part entière, en les encourageant, pendant tout le cursus de l’école obligatoire, dans des « ateliers de parole hebdomadaires », à se parler et à s’écouter les un-e-s les autres, afin de se connaître (soi-même et les autres) et d’expérimenter la nécessité et les formidables opportunités (en termes d’épanouissement, de satisfaction et de contribution à la vie commune) du respect de la diversité, réalité intrinsèque de la vie.
    Extraordinaire (et significatif?) qu’on enseigne, dans l’apprentissage de la langue maternelle, à lire et à écrire, mais pas à se parler et à s’écouter! (Pourtant une des particularités humaines qui permet de résoudre les conflits autrement qu’en en venant aux mains…et aux armes!)

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    • Grd-mère Michelle // 10.05.2023 à 17h08

      Suite: La peur des autres est la source des malheurs non-naturels, additionnels, artificiels, de l’humanité, et de la capacité de nuisances des « élites », des « puissant-e-s » (nations et individus) qui divisent les humains (en groupes frileux et haineux) pour régner par la force et le mensonge de plus en plus organisé et instillé (heureusement fort grossièrement, en dépit de l’IA dont ils/elles se saisissent pour poursuivre leurs basses œuvres de destruction).
      En même temps, elle empêche de se coaliser pour résoudre les vrais problèmes et améliorer notre condition de faibles petits mammifères plus ingénieux, généreux, courageux qu’on veut bien nous le faire croire…

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  • El Hierro // 14.05.2023 à 19h24

    Un poisson d’avril en mai ?
    « Comme l’ont calculé les chercheurs, cela équivaut aux émissions de 8 voitures pendant toute leur durée de vie – ou aux émissions annuelles de 109 voitures – et à suffisamment d’énergie pour alimenter une maison américaine moyenne pendant plus de 120 ans.  »
    Des chercheurs font une étude pour mettre en relief des émissions de Co2 équivalentes à 109 voitures ? A comparer aux 2 milliards de voitures en circulation ? Ca fait un truc comme 0,000005 % si je ne me plante pas …. on frôle le prix IgNobel non ?
    Après, je ne souhaite pas débattre maintenant de l’opportunité ou non de telles inventions (IA et tout le reste !), la plupart génèrent plus d’inconvénients que d’avantages, en particulier avec l’effet rebond, mais ce débat d’opportunité serait indispensable dans la plupart des cas.
    Par exemple, en France, en moyenne un automobiliste consacre en gros 1000 h par an à sa voiture (temps de travail pour payer les dépenses afférentes + temps de trajet + temps d’entretien etc ), pour parcourir 12000 km, soit 12 km/h en moyenne. Moins rapide qu’un vélo. Bon, les moyennes ne font certes pas une solution, (3h de vélo par jour !) mais on peut prendre du recul …

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