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8.mai.20238.5.2023 // Les Crises

Semaine de 4 jours, taxe sur la spéculation ? Pierre Larrouturou – Thinkerview

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Pierre Larrouturou, député européen.

Source : Thinkerview, Youtube, 20-04-2023

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Dominique Gagnot // 08.05.2023 à 12h59

Nous serons tous morts que nos députés n’auront toujours pas compris qu’ils se font mener en bateau :

L’objet de notre système économique n’a jamais été de répondre aux besoins des populations, bien que cela puisse parfois être incidemment le cas, et encore moins de protéger les ressources, mais de perpétuer l’ordre social tout en répondant aux besoins des dominants, à commencer par la préservation de leur domination. (Contrôler la monnaie leur est indispensable.)

Il faut distinguer le « narratif » servi quotidiennement, (réduire la pauvreté, le chômage, améliorer les services publics…), de l’objectif réellement poursuivi qui est exactement inverse.

Extrait de «Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque?»

11 réactions et commentaires

  • Dominique Gagnot // 08.05.2023 à 12h59

    Nous serons tous morts que nos députés n’auront toujours pas compris qu’ils se font mener en bateau :

    L’objet de notre système économique n’a jamais été de répondre aux besoins des populations, bien que cela puisse parfois être incidemment le cas, et encore moins de protéger les ressources, mais de perpétuer l’ordre social tout en répondant aux besoins des dominants, à commencer par la préservation de leur domination. (Contrôler la monnaie leur est indispensable.)

    Il faut distinguer le « narratif » servi quotidiennement, (réduire la pauvreté, le chômage, améliorer les services publics…), de l’objectif réellement poursuivi qui est exactement inverse.

    Extrait de «Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque?»

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    • Incognitototo // 08.05.2023 à 21h22

      Je ne comprends pas votre commentaire suite à l’interview de Larrouturou… Qui mène en bateau qui ? L’objet de notre système économique, donc de ceux qui détiennent les entreprises, est très clair : principalement gagner de l’argent ; donc il n’y a aucun mensonge ni supercherie de ce côté-là. Mais peut-être vouliez-vous parler des politiques qui sont seuls responsables des décisions prises ou non prises, des lois qui nous régissent et du narratif ? Quant à la perpétuation de « l’ordre social », les révolutions qui ont tenté de le changer n’ont fait que substituer une caste à une autre, alors le problème (jamais pensé ni traité politiquement) est plutôt le « besoin » des humains à être dirigé.
      Bref, beaucoup de généralisations sans objet et de confusions dans vos propos.

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      • Dominique Gagnot // 09.05.2023 à 16h06

        @Incognitototo
        Les politiques sont soumis au système économique, et non l’inverse !
        Le système économique contient bien sur les entreprises, mais c’est aussi un ensemble de lois, c’est un tout.

        La raison d’être de ce système est de maintenir l’ordre social. Les ultras riches sont au sommet. L’écologique et le social sont ignorés.

        Le pouvoir des politiques est donc encadré et limité par ce capitalisme néolibéral.

        ———————-
        Or, en réclamant ce qu’il réclame, Pierre Larrouturou laisse entendre que le système économique serait au service des populations. Rien n’est plus faux.
        Dans ce monde, le discours des politiques n’est que du narratif sans rapport avec quoi que ce soit si ce n’est endormir la population.

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        • Incognitototo // 09.05.2023 à 23h22

          Que certains politiques soient vendus à des intérêts particuliers, par idéologie ou par lucre, ça ne fait aucun doute. Mais :
          – vous ne pouvez pas en faire une généralisation,
          – ceux qui détiennent les pouvoirs légaux continuent à être les politiques élus et c’est tout.
          On ne peut donc pas dire que c’est le « système économique » qui gouverne ; parce qu’alors il faut surtout incriminer les gens qui élisent depuis 50 ans des dirigeants qui les méprisent et font toujours plus de la même chose dans le néolibéralisme à leur détriment ; et cela m’apparaît être une bien plus fondamentale question que de savoir qui tire vraiment les ficelles. Seraient-ils eux aussi soumis au « système économique » ?

          Bref, ça ne tient pas comme raisonnement, pas plus que de remettre en cause Larrouturou à partir de votre faux postulat.

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          • Dominique Gagnot // 10.05.2023 à 00h42

            Le pouvoir réel est dans la propriété des ressources premières (qui sont à peu prêt toutes privatisées) et le contrôle de la monnaie qui est aux mains de la BCE.

            Dans ce carcan, sauf à reprendre le contrôle de la monnaie et nationaliser l’essentiel des ressources premières du pays, le pouvoir réel des politiques est quasi nul puisque en pratique ils ne peuvent voter de lois qui s’opposeraient aux intérêts des ultras riches au risque de sanctions insupportables de la part de la BCE, du FMI, ou encore des marchés. (La Grèce de Tsipras a plié en 2015…)

            Mitterrand a plié en 1983. Depuis tout n’a fait que régresser.
            (excepté les 35h, je ne sais plus pour quelle raison).

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            • Incognitototo // 10.05.2023 à 02h09

              Ce qui a été fait par des politiques peut être défait par des politiques.
              Pendant et après la crise de 2007-2008 :
              – L’Islande a refusé de rembourser sa dette principalement aux Anglais et a mis en taule ses banquiers véreux.
              – La Suède a nationalisé 2 de ses grandes banques et ruiné en partie leurs actionnaires.
              – Outre Lehman Brothers, les USA ont laissé crever, de mémoire, plus de 60 banques…
              Et vous croyez que les possédants des banques auraient le pouvoir de dire ce qu’ils doivent faire aux politiques ? À un Hollande ou un Macron, c’est une évidence, mais certainement pas à un De Gaulle ou tout autre politique (soutenu par le peuple) qui défendrait encore l’intérêt général.
              Il en est de même pour ceux qui détiennent les ressources, le jour où les politiques voudront que ça devienne un bien commun, ça se fera.
              Les banques et les possédants n’ont de pouvoir que celui que leur donnent les politiques, donc le problème ce sont bien ces derniers, et non accessoirement ceux qui les élisent. Tant que l’État dirige l’armée, la police et la justice, les histoires de ceux qui tireraient les ficelles en coulisse sont une explication qui n’en est pas une (idem pour « l’UE » qui n’empêche en réalité rien du tout).

              N’inversez pas les causalités sinon votre discours est inentendable et ce que vous proposez utopique, car ne s’attaquant pas aux vrais problèmes. Ça ne sert à rien d’inventer un monde « idéal » s’il n’y a personne pour le mettre en place et c’est notre seul véritable problème… pour le reste, je ne vois vraiment pas l’utilité de continuer à radoter sur qui seraient les « méchants » et les « gentils ».

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            • Lt Briggs // 10.05.2023 à 09h08

              @Incognitototo

              « Il en est de même pour ceux qui détiennent les ressources, le jour où les politiques voudront que ça devienne un bien commun, ça se fera. »

              L’Histoire prouve que non. Des politiques – assez rarement hélas – peuvent effectivement avoir pour but de placer le politique au dessus de l’économie, mais des forces très puissantes peuvent alors tout stopper. Songez à des cas anciens comme Mossadegh en Iran ou Salvador Allende au Chili, ou plus récemment Evo Morales en Bolivie. En général, il n’est pas nécessaire d’en arriver à de telles extrémités : une fuite de capitaux couplée à des grèves massives de syndicats de camionneurs dont les caisses semblent soudain mystérieusement illimitées suffisent à ramener à la raison un dirigeant impétueux.

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            • Incognitototo // 10.05.2023 à 16h45

              Mémoire sélective bloquée sur les échecs et les problèmes ? Allez réviser sur Wikipedia, pas sûr que le solde des réussites et des échecs soit négatif. D’ailleurs, on n’est pas loin de renationaliser EDF (pour socialiser les pertes et autoriser l’interventionnisme d’État dans les investissements), donc tout est possible s’il y a une volonté politique.

              Cependant, personne n’a dit que ça serait facile et qu’il n’y aurait pas d’opposition y compris d’intérêts étrangers. Donc si on n’est pas un bisounours, on s’y prépare et ça se traite.

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    • Patrick // 09.05.2023 à 09h28

      (réduire la pauvreté, le chômage, améliorer les services publics…) … ça ce sont les objectifs annoncés par les politiques, pas par un quelconque « système économique ».
      Pour réduire la pauvreté et le chômage , il faut une économie qui fonctionne, donc il faut que les politiques mettent en place les conditions pour que ça fonctionne. Chacun son job.
      On peut juste constater que la plupart des décisions prises par les politiques , souvent avec la meilleure volonté , ont le plus souvent des conséquences désastreuses . On peut le constater en ce moment avec toutes les décisions prises concernant le logement en France.

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      • utopiste observateur // 09.05.2023 à 13h10

        Vous oubliez aussi toutes les conséquences désastreuses qui adviennent quand les politiques prennent les décisions avec retards ou laissent volontairement pourrir les situations plutôt que d’intervenir. Mais nous sommes d’accord au moins sur un point : Il faudrait ôter tout pouvoir des mains des « politiques », ce qui est faisable avec un peu d’organisation à condition de démocratiser sérieusement le pouvoir d’information (ce qui est malheureusement l’inverse du mouvement actuel).

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  • tchoo // 09.05.2023 à 14h50

    bon j’ai tenu 18 minutes outre que l’interlocuteur (Bertrand?) est pénible (peut-être parce qu’il connait trop Larrouturou), mais j’arrête là vu ce que ce cher monsieur nous déblatère sur l’Ukraine
    D’ailleurs étant rapporteur du budget, je m’étonnais qu’il ne dise aucun mots sur l’argent gaspillé en Ukraine, maintenant j’ai compris

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