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27.février.202327.2.2023 // Les Crises

Les sols à l’agonie, peut-on encore les sauver ? Lydia et Claude Bourguignon – Thinkerview

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Source : Thinkerview, Youtube, 16-02-2023

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RIVIÈRE // 27.02.2023 à 08h55

Les dégâts sont considérables, tant le matraquage chimique a été intense et quasiment global pendant des décennies…il reste d’ailleurs extrêmement important encore à ce jour, malgré quelques effets d’annonce et quelques emplâtres sur des jambes de bois… nos cours d’eau sont également et par conséquence directe, dans un état proche de la fin de vie, pour 80% d’entre eux, provoquée principalement par une agriculture intensive orientée et basée uniquement sur le profit au détriment de la santé humaine et plus globalement de la santé environnementale….Nous ne pouvons et nous ne pourrons pas améliorer cette situation, sans sortir de l’Europe d’une part et de cette économie de marché dictée par les US et d’autre part, au regard de la rémanence de plus de 750 produits chimiques extrêmement nocifs dispersés sur nos sols depuis si longtemps, accumulés en strates profondes et absolument impossible à traiter ou à épurer…. Il faudrait remplacer la terre de culture sur des millions d’hectares…. En Beauce, pour ne citer qu’un exemple, certaines communes n’ont plus d’eau potable depuis des années, dans l’indifférence la plus totale….

5 réactions et commentaires

  • RIVIÈRE // 27.02.2023 à 08h55

    Les dégâts sont considérables, tant le matraquage chimique a été intense et quasiment global pendant des décennies…il reste d’ailleurs extrêmement important encore à ce jour, malgré quelques effets d’annonce et quelques emplâtres sur des jambes de bois… nos cours d’eau sont également et par conséquence directe, dans un état proche de la fin de vie, pour 80% d’entre eux, provoquée principalement par une agriculture intensive orientée et basée uniquement sur le profit au détriment de la santé humaine et plus globalement de la santé environnementale….Nous ne pouvons et nous ne pourrons pas améliorer cette situation, sans sortir de l’Europe d’une part et de cette économie de marché dictée par les US et d’autre part, au regard de la rémanence de plus de 750 produits chimiques extrêmement nocifs dispersés sur nos sols depuis si longtemps, accumulés en strates profondes et absolument impossible à traiter ou à épurer…. Il faudrait remplacer la terre de culture sur des millions d’hectares…. En Beauce, pour ne citer qu’un exemple, certaines communes n’ont plus d’eau potable depuis des années, dans l’indifférence la plus totale….

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  • JnnT // 27.02.2023 à 21h12

    Difficile de juger.

    La proposition est de changer les méthodes de culture en abandonnant le labour et les intrants divers d’origine industrielle. Proposition sans doute intéressante mais difficilement compatible avec le maintien des rendements. Dès lors, comment vivre de ses cultures quand on est agriculteur et que déjà on peine à survivre ? D’accord, on ne paiera plus les engrais, en tout cas quand les sols se seront reconstitués. Mais jusque-là, comment vivre et rembourser les prêts contractés ?

    Mais, aussi, comment nourrir les populations si la production baisse ? Une région du Rouergue s’appelle le Ségala. Terre pauvre où l’on ne pouvait cultiver que du seigle. Le chemin de fer a permis d’introduire les engrais et de cultiver – enfin – le blé. Faut-il revenir au seigle ?

    La proposition est pleinement valable pour la vigne car le vin n’est pas absolument nécessaire et peut gagner en qualité à être mieux cultivé. Pour les céréales vivrières, je doute.

    Des idées intéressantes sur le maraîchage et le tout-à-l’égout. Mais les villes nourries par les cultures à leur périphéries avaient bien moins d’habitants.

    Produire local ou au moins en France et mieux, et suffisamment pour nourrir les Français, d’accord.

    Sinon, l’agriculture française a été mise dans un aussi sale état que l’industrie, et on ne voit pas d’issue non plus. Les agriculteurs, pour nos élites, c’est aussi sale que les ouvriers, donc qu’ils crèvent.

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  • Myrkur34 // 02.03.2023 à 09h40

    Crise de l’eau en Europe : la situation est plus grave que ce que l’on pensait…(National Geographic)

    https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2022/12/crise-de-leau-en-europe-la-situation-est-plus-grave-que-ce-que-lon-pensait

    Heureusement que Béchu et Fesneau (les Placid et Muzo du gouvernement) veillent au grain..

      +1

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